Au jour le jour, avril 2009
La Fondation Liette-Turner, dont le siège social est à La Prairie, a été créée dans le but de soutenir financièrement le chant choral au Québec. Pour l’année 2009, la Fondation organise un concert bénéfice le 9 mai prochain à l’église de la Nativité de La Prairie. Le prix des billets a été fixé à 100 $ et à 30 $. Les billets ainsi que le programme de la soirée sont disponibles au local de la SHLM.
Information : 450-659-1393
Notre bibliothèque a beaucoup changé depuis deux ans. L’emplacement des livres a été chambardé et nombreux sont ceux qui ne trouvent plus leur ouvrage de référence là où ils avaient l’habitude de le consulter. C’est que l’organisation de la collection a été refaite suivant le système de classification décimale Dewey.
LA CLASSIFICATION
Le système Dewey, que l’on retrouve dans la plupart des bibliothèques publiques, répartit l’ensemble du savoir humain en 10 grandes classes, de 000 à 900. Comme la classe 900 est consacrée à l’histoire et la géographie, on ne sera pas surpris d’y retrouver la majorité des ouvrages de notre bibliothèque. Trois autres classes comportent aussi un assez grand nombre d’ouvrages. Il s’agit de la classe 200 attribuée aux sciences religieuses où l’on trouve l’histoire de l’Église au Québec et des communautés religieuses. La classe 300 concerne toutes les sciences sociales, de la politique aux transports en passant par l’immigration, le droit et l’économie. C’est là qu’on pourra consulter les inventaires de notaires, les livres sur l’agriculture, les tribunaux ou les immigrants. La classe 700, enfin, est réservée aux arts et la séquence 720-729 à l’architecture. On y trouvera les ouvrages sur les maisons et les églises anciennes ainsi que sur le patrimoine bâti et artistique.
Venons-en maintenant à la classe 900 qui constitue l’essentiel de notre bibliothèque. Les récits de voyages et d’exploration sont regroupés pour la plupart en 917. La séquence 920-929 concerne les biographies et la généalogie. La cote 929 est réservée à la généalogie et comme les ouvrages sont nombreux je l’ai divisée en 2 parties : la cote 929.2 est attribuée aux ouvrages généraux comme le dictionnaire Tanguay tandis que la cote 929.209 est attribuée aux généalogies d’une famille en particulier. Les familles sont en ordre alphabétique grâce à la lettre suivie de 3 chiffres placée en dessous de la cote. Par exemple : 929.209 B752 : famille Bouchard.
Les livres d’histoire proprement dite se retrouvent presque tous à la cote 971 qui est celle de l’histoire du Canada. La cote 971 sans décimale indique les histoires générales du Canada. La cote 971 suivie d’une séquence décimale qui commence par 0 indique une subdivision chrono – logique, par exemple : 971.01 pour les livres sur la Nouvelle-France; 971.038, pour ceux sur les rébellions de 1837-38. Cette cote 971 a aussi des subdivisions géographiques : l’histoire du Québec est à 971.4. Le Québec est à son tour subdivisé géographiquement d’ouest en est : 971.41 : l’Abitibi; 971.428 : l’île de Montréal ; 971.43 : la Rive-Sud du Saint-Laurent à l’ouest de la rivière Richelieu et l’ancienne seigneurie de La Prairie : 971.434.
LA DISPOSITION
Le reclassement de la bibliothèque a amené son réaménagement pour que la collection se retrouve en une seule séquence. Sur le mur du fond, la collection Drouin est restée à sa place, suivie de la collection de répertoires des registres de paroisses. La collection classifiée en Dewey commence sur le mur face aux fenêtres, juste après la collection des répertoires. Elle se continue jusqu’à la porte. Cette section se termine à la cote 929.2. La collection reprend ensuite juste après la porte du bureau pour se terminer dans l’étagère entre les deux fenêtres.
LE CATALOGUE
Le catalogue de la bibliothèque peut être consulté sur n’importe quel ordinateur de la société. On y accède par l’icône représentant des livres. Le compte « PUBLIC » ne nécessite pas de mot de passe. Il suffit de cliquer sur « continuer » puis sur « Gestion biblio graphique ». Une notice apparait. Pour faire une recherche, cliquer sur « Rechercher » au bas de la notice. Une fenêtre s’ouvre avec des cases pour les critères de recherche et d’autres pour les termes à chercher. Il est préférable d’utiliser le critère « tous les champs » à moins qu’on ne veuille chercher par cote. Il est IMPORTANT de n’utiliser qu’un seul terme par case, car le système ne reconnait que les chaînes de caractères. Ainsi, si vous cherchez des ouvrages de Lionel Groulx et que vous entrez dans la case « Lionel Groulx » vous ne trouverez que les ouvrages ou apparait la séquence « Lionel Groulx ». Or les auteurs sont entrés sous la forme « Groulx, Lionel ». Il faut donc entrer Groulx et Lionel dans 2 cases différentes : vous obtiendrez alors tous les ouvrages de Lionel Groulx et ceux sur Lionel Groulx. Pour ratisser plus large, n’entrez qu’un seul terme. Si vous cherchez des ouvrages sur la construction des moulins et que vous entrez « moulins » et « construction », vous ne trouverez peut-être rien. Si vous cherchez seulement « moulins », vous aurez tous les ouvrages sur les moulins. Si votre recherche a été fructueuse, une notice apparaîtra à l’écran. Sinon, vous obtiendrez un écran blanc. Pour connaître toutes les notices récupérées par votre recherche, vous avez 2 choix. Vous pouvez consulter les notices une à une en cliquant sur « suivant » au bas de la notice. Vous pouvez aussi obtenir une liste en cliquant sur « consulter » au coin supérieur droit de la notice. Vous verrez alors apparaître une liste indiquant le titre, l’auteur et la cote des ouvrages repérés. Pour afficher une notice de la liste, placer le curseur sur la notice et appuyer sur la touche « Esc ». On ne peut pas fermer la liste, il faut la quitter en affichant une notice.
Il est aussi impossible de fermer le catalogue, il faut obligatoirement le « quitter ».
DÉMONSTRATION
Pour ceux et celles qui seraient intéressés, nous pourrions organiser de courtes séances de démonstration du catalogue à l’occasion d’une rencontre du club de généalogie le lundi en soirée. Sur ce, je vous souhaite bonne consultation et demeure à votre disposition.
La responsabilité du comité de généalogie a été confiée à M. Jean L’Heureux, chercheur chevronné depuis plus de vingt ans et à M. Stéphane Tremblay, enseignant en histoire dans une école secondaire. Ces deux personnes-ressources ont beaucoup à offrir aux chercheurs; M. L’Heureux connaissant à fond l’univers des répertoires généalogiques et M. Tremblay sachant comment utiliser plusieurs récentes ressources sur internet.
Le comité de généalogie vous rappelle qu’il anime un club de généalogie tous les lundis soir entre 19 h et 21 h sauf durant la saison estivale où le club de généalogie fait relâche. Vous pouvez aussi vous présenter en semaine durant les heures d’ouverture, soit les mardis, mercredis et jeudis de 10 h à 17 h. Durant la saison estivale, la SHLM accueille les visiteurs aux mêmes heures du mardi au dimanche.
Depuis l’automne 2008, la SHLM est abonnée au site www.ancestry.ca. En devenant membre de la SHLM vous pouvez utiliser gratuitement les ressources de ce site internet à partir de nos locaux. Trois postes informatiques sont réservés aux chercheurs en généalogie. Grâce à l’intervention de M. Robert Mailhot, notre spécialiste en informatique, nous avons pu résoudre quelques problèmes techniques en utilisant le moteur de recherche Mozilla.
Plusieurs membres utilisent maintenant cette ressource à la SHLM et leurs travaux de recherche avancent à grands pas. Nous vous rappelons que le site www.ancestry.ca est surtout utile pour trouver des baptêmes, des mariages ou des sépultures au Québec ; sur une période s’échelonnant des débuts de la Nouvelle-France jusqu’en 1940. Des recensements américains et canadiens des 19e et 20e siècles sont également accessibles.
Nos sources imprimées sont également très nombreuses. Nous possédons toute la collection Drouin sur les mariages du Québec et notre collection de répertoires généalogiques par paroisse s’enrichit peu à peu au fil des ans; elle atteindra bientôt les 3000 titres. Il est d’ailleurs possible de consulter l’index de nos répertoires paroissiaux sur le site www.laprairie-shlm.com. Vos suggestions d’achats seront prises en compte, car elles nous permettront de mieux répondre à vos besoins.
En mars nous avons fait l’acquisition de deux nouveaux répertoires : « Les mariages de la paroisse de la Présentation-de- la-Sainte-Vierge (Dorval) 1895-1975 » de Maurice Legault et « Mariages et nécrologie de Notre-Dame-Auxiliatrice (Buckland, comté de Bellechasse) 1863-1974 » de J. Napoléon Goulet.
Enfin, nous consacrons de nombreuses heures à répondre aux multiples demandes qui nous parviennent par courriel. La plupart des chercheurs deviennent membres de la SHLM afin de nous permettre de faire des recherches à distance. Par exemple, nous avons pu aider Mme Eileen Pizza des États-Unis, à retrouver ses ancêtres de Saint-Philippe, Napierville et Sherrington. D’autres recherches ont permis à la famille Dupré d’en apprendre davantage sur un de leurs ancêtres rapprochés qui avait quitté La Prairie après la Première Guerre mondiale pour s’établir à Parent près de La Tuque. Nous avons même collaboré, à la fin de l’été 2008, avec l’auteur Kenn Harper, un spécialiste de la culture inuite canadienne, pour ses recherches sur Jean-Baptiste Racine, un pêcheur de baleine né à La Prairie en 1832.
La cueillette de livres neufs et usagés en bon état bat son plein ! Veuillez noter à votre agenda que la « prévente » réservée aux membres de la SHLM se tiendra le dimanche 31 mai de 11 h à 16 h. Vous pourrez bouquiner à votre rythme ! Le grand public est invité à participer à cette vente du 2 au 5 juin entre 10 h et 20 h et les 6 et 7 juin entre 9 h et 16 h. Dites-le à vos amis !
Assemblée générale annuelle
L’assemblée générale annuelle de mars dernier a réuni une trentaine de nos membres. Notre trésorier M. Jean-Marc Garant y a présenté un rapport financier complet et précis. L’essentiel de la réunion fut consacré à l’adoption de nombreuses modifications à nos règlements. Ce fut l’occasion pour plusieurs de nos membres d’y aller de diverses suggestions et remarques des plus pertinentes. En fin de réunion messieurs Garant et L’Heureux ont été, en l’absence de d’autres candidatures, reconduits dans leurs fonctions au C.A. Somme toute une rencontre au bilan positif.
Stagiaire en gestion des archives
Sous la supervision de M. Jean-Marc Garant, archiviste, la SHLM accueille Mme Karine Lavoie pour un stage d’une durée de vingt-cinq jours. Originaire de Fermont, Mme Lavoie complète actuellement un certificat en gestion des documents et des archives à l’UQAM. Au cours de son stage elle devra classer, évaluer et décrire des documents d’archives dans Archi-Log.
Nouveaux membres
La SHLM est toujours heureuse d’accueillir de nouveaux membres :
357 Debbie Zsiga
358 Alain Desourdy
359 François Grondin
360 Paul Robert Cassan
Cette conférence vous entretiendra sur la théorie des humeurs et vous fera connaître différentes étapes pratiques utilisées (la saignée, le clystère, le régime rafraichissant, les simples et la prière) pour traiter certaines maladies comme la gravelle, les flux, les fièvres, les vers et les coliques venteuses.
Invitez vos parents et amis ; entrée 3 $ pour les non membres.
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Geneviève Dumouchel
Jean L’Heureux
Stéphane Tremblay
Révision
Jean-Pierre Yelle
Design graphique
François-Bernard Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
Au jour le jour, mars 2009
L’exposition de l’été 2009 à la Société d’histoire sera consacrée à l’oeuvre des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie (1888-2008).
La mise en place des éléments de l’exposition (plus de soixante photographies et une trentaine d’artefacts) se fera entre le 10 et le 15 juin 2009. Nous sommes à la recherche de bénévoles disponibles pour aider à disposer ces éléments afin d’en faire une exposition de grande qualité.
Si l’aventure vous intéresse prière de contacter Mme Édith Gagnon au 450-659-1393.
On est en 1920, au couvent des Soeurs de la Congrégation de Notre- Dame, près de l’église. Une jeune écolière externe demeure trop loin du couvent pour aller prendre son repas du midi chez elle. Les quatre ou cinq fillettes qui sont dans cette condition ne sont pas autorisées à manger au réfectoire avec leurs consoeurs pensionnaires. On leur assigne un coin, dans la salle de lavage du couvent, où il y a une grande table.
Avec le sandwich préparé par sa mère, chacune a apporté son verre pour boire de l’eau. Pour compléter le menu, elles peuvent se procurer un bol de soupe à la cuisine pour la somme de 3 cents. La religieuse de la cuisine rappelle chaque fois de bien rapporter bol et cuillère après le repas.
Maman prépare de bons sandwichs, mais, parfois, elle n’a pas le temps d’en faire ou n’a pas ce qu’il faut sous la main. Elle donne alors la monnaie qu’il faut à sa fille et lui dit : «Passe chez Demers & McGee et achète-toi pour 10 cents de biscuits Village. » Pour notre écolière, il s’agit là d’un régal particulier.
Si tel était le cas, un certain jour, elle serait de meilleure humeur quand elle retourne en classe après la récréation du midi. En effet, une tâche qui lui déplait l’y attend. C’est à son tour d’indiquer dans son Cahier de mémoire celles de ses consoeurs qui auront parlé dans des moments où c’est défendu de le faire.
Dans ce petit carnet de 3 par 5 pouces elle a écrit le nom de ses compagnes de classe sous la rubrique intitulée Parleuse. Chaque fois que l’une d’elles enfreint la règle, elle doit cocher la présence de l’infraction à la suite de son nom. Cela devient embêtant lorsqu’il s’agit d’une amie ! Sur la page conservée du cahier sont identifiées trois élèves ayant transgressé la règle du silence.
La journée pourrait se bien terminer quand, le jour du recensement des parleuses, la mère de notre écolière est venue au village et accompagne sa fille pour le retour à la maison. En effet, une fois par semaine, maman marche son mille, à pied, sur le chemin de terre du bord de l’eau. Elle va alors causer avec la femme de son frère, tenancier d’un hôtel de la rue Sainte-Marie.
Certes, retourner à la maison avec maman est plaisant. Ce qui l’est davantage, c’est l’arrêt au petit magasin de M. Mailloux, situé du côté est de la rue Saint-Ignace, un peu avant d’arriver à la rue Saint-Louis, aujourd’hui disparue.
Que maman est gentille lorsqu’elle ne se fait pas prier et achète pour sa fille un petit sac de papier brun rempli de bâtonnets de bonbon, si délicieux à sucer ! Cela a dû faciliter l’oubli d’un sentiment peu agréable ressenti quand on tient à conserver la considération tant de l’autorité que celle de ses camarades. Plus de quatre-vingts ans plus tard, quand l’écolière d’autrefois nous a fait part de l’usage du cahier de mémoire à propos des parleuses, elle a mis l’accent sur les faits. Pour elle, ce fait et bien d’autres situations d’alors, « c’était comme ça dans le temps ».
N.D.L.R. Dans le cadre de ce bulletin, nous vous proposons une nouvelle chronique sur l’origine des noms des rues de La Prairie. Ce premier volet est consacré à la rue Patrick-McGee située en bordure du terrain de golf de La Prairie.
Patrick McGee est né à La Prairie le 1er novembre 1901 du mariage de Lawrence McGee et de Irène Paradis, fille de François-Xavier Paradis ancien député de Napierville. Il fit ses études à l’Académie St-Joseph de La Prairie et les compléta en comptabilité à l’université d’Ottawa de 1914 à 1917.
Ses études terminées, Patrick McGee travaille au magasin «Demers et McGee», dont les propriétaires sont David Demers, son oncle et Lawrence McGee, son père. Il épouse en 1924 Jeannette Brisson fille de Joseph-Auguste Brisson, frère du docteur Thomas-Auguste Brisson, et d’Hermine Dumouchel. David Demers meurt accidentellement à La Prairie alors que les nouveaux époux sont en voyage de noces. Dès son retour Patrick le remplace au magasin, tant à la comptabilité, qu’aux achats et aux services à la clientèle. Il devient le propriétaire du magasin en 1939. Son père Lawrence McGee décède en 1941.
Patrick McGee est un homme sociable. Il aime le public et collabore activement à plusieurs organismes sociaux; président de l’amicale des Anciens de l’Académie Saint-Joseph, membre des Chevaliers de Colomb 4e degré et membre de la Chambre de commerce de La Prairie.
Il s’est aussi occupé activement d’affaires municipales. Élu échevin (conseiller municipal) de la ville de La Prairie en 1944, ses concitoyens l’élisent par acclamation à la mairie en 1947. Réélu en février 1950, il abandonne son poste de maire en septembre de la même année. C’est durant son mandat que se développera le quartier sud de La Prairie, appelé dans le temps « la Commune » (endroit commun où les animaux du secteur sont mis en enclos), qui deviendra la paroisse Christ-Roi.
Patrick McGee vend son commerce en 1953. Il devient greffier de la municipalité de La Prairie jusqu’à son décès survenu après une courte maladie en octobre 1956. Il est alors âgé de 54 ans.
L’opération « cueillette de livres » est bien amorcée ! Toutes les catégories de livres sont acceptées.
Les livres neufs et usagés en bon état stimulent les ventes et contribuent ainsi au financement de la SHLM. Parlez-en à vos parents et amis.
Mardi le 17 mars 2009 à 19h30. Soyez-y !
Le véritable trésor de Clément Kirouac
Don de M. Clément Kirouac, ce livre de plus de 400 pages paru en août 2008 est l’oeuvre de Mme Patricia Dagier.
Il aura fallu dix années de travail à l’auteure pour dresser cette fresque historique qui met en évidence des quantités de documents historiques conservés tant au Québec qu’en France.
Un trésor pour les généalogistes.
Montreal Railway Terminals
Don de l’auteur Michael Leduc, ce livret de 100 pages jette un rapide coup d’oeil sur les différentes gares de chemin de fer ayant existées à Montréal et aux environs.
On y trouve trois courtes pages sur la première gare de La Prairie construite en 1836.
Nouveaux membres
La SHLM est toujours heureuse d’accueillir de nouveaux membres :
351 Sylvie Lord
352 Gaston Giroux
353 Marcelle Dupré
354 Andrée
Papineau-Galipeau
355 Richard Desourdy
356 Louise Gauthier
Décès de madame Thérèse Girard
C’est avec regrets que nous apprenions récemment le décès de madame Thérèse Girard de Candiac. Membre de longue date de la SHLM, Mme Girard fit des visites guidées dans le Vieux La Prairie au début des années 1980. Passionnée d’histoire, elle avait trouvé la carte du tracé original du Chemin Du Roy entre la rivière La Tortue et le village de La Prairie. Nous conservons d’elle le souvenir d’une dame charmante et dynamique.
Éditeur
Société d’histoire de
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Laurent Houde
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Au jour le jour, février 2009
Henry Livingston Jr (1748-1828) est né à Poughkeepsie près de New York. Bien que son arrière grand-père Livingtson ait été un pur Écossais, ses ancêtres étaient principalement des Hollandais. D’ailleurs, sa ville natale était fortement hollandaise et on y parlait encore la langue au moment de sa naissance.
Doté d’une bonne éducation, Henry était un dur travailleur et un homme de famille sans plus d’ambition que le désir de rendre sa famille heureuse. Il croyait fermement à l’égalité des femmes et à leur droit à l’éducation.
Respectueux envers les Amérindiens il se montrait toujours tolérant par rapport aux croyances des autres. À sa naissance les familles Livingston et Schuyler, les mêmes qui avaient attaqué La Prairie en 1690 et 1691, étaient unies depuis au moins trois générations. Bien qu’il pratiquait le métier d’arpenteur et d’agent des terres, il montra une préférence marquée pour l’agriculture sa vie durant.
En 1775 les rebelles américains envahissent les alentours de Québec et de Montréal afin de convaincre les Canadiens de se joindre à leur révolte en vue de se libérer du tyran britannique. Henry s’enrôle dans l’un des premiers régiments formés pour cette guerre. Il profite des temps libres de la vie militaire pour jouer au touriste et tenir, du 25 août au 22 décembre 1775, un journal de ses observations. Bien que son journal soit qualifié de journal militaire on y trouve peu de chose sur l’action militaire, Henry s’y montre davantage intéressé par la culture des populations qu’il observe et surtout par la façon dont les Canadiens se comportent face aux mêmes tyrans britanniques que les Américains combattent. Nous vous proposons ici un extrait de ce journal aux opinions étonnantes. La traduction de l’anglais et les commentaires entre […] sont de nous.
LAPRAIRIE, LE 19 OCTOBRE 1775
Le village de Laprairie contient une trentaine de maisons petites et grandes [ce chiffre est sans doute erroné]. Les petites étant de loin les plus nombreuses, et ici comme dans les autres endroits au Canada que j’ai visités (même à Montréal) chaque maison est blanche, étant grossièrement faite d’un mélange de calcaire et de sable [?] plutôt que construite de bois ou de pierre. Laprairie est situé sur les rives du fleuve Saint-Laurent et c’est l’endroit le plus boueux que j’ai pu voir près de Montréal. L’église est relativement grande quoique loin d’être jolie. Le choeur est d’un bel aspect. L’architecture franchement imposante; chaque élément ayant été importé en pièces de France [l’église de 1705 est plutôt l’oeuvre d’artisans d’ici] il y a plusieurs années. On y trouve à l’intérieur deux beaux tableaux, l’un de la Vierge Marie offrant un rosaire à Saint-François [Xavier] et l’autre représentant le même Saint-François prêchant aux Japonais. Le corps principal de l’église occupé par les fidèles est achevé sans raffinement un peu comme le souhaiterait tout rude Canadien.
La ville est mal pourvue en combustible. Le bois de chauffage y est ici aussi cher qu’à New York, et ils disposent surtout de peuplier de mauvaise qualité. Les moulins sont rares dans ce coin de pays. Mis à part ici un vieux moulin d’aspect ridicule [sic], on n’en trouve que 2 à 10 milles à la ronde.
Le meilleur de ces moulins appartient aux Indiens de Caghuawaga (sic) et est situé à 6 milles de Laprairie. Ils n’utilisent aucun blutoir [grand moule dans lequel la farine et le son sont tamisés pour être triés au sortir de la meule] dans leurs moulins. Les gens se servant plutôt de tamis.
Comme dans ce pays on ne cultive pas de blé d’hiver, leur pain étant fait de blé d’été n’est pas aussi blanc que le nôtre, mais il est aussi soutenant et de bon goût. Les terres étant trop basses et trop froides on n’y cultive pas le maïs indien. Même à Caghnawaga on en plante très peu. Les Canadiens possèdent en général de bons potagers; comme la soupe est leur met principal ils doivent prendre bien soin de ces derniers. Leurs oignons et leurs choux sont particulièrement de bon goût, surtout dans les potagers situés sur les rives du Saint-Laurent où le sol est plus riche que dans l’arrière-pays.
Les fermiers autour de Laprairie cultivent des quantités appréciables de pois, de pommes de terre et de navets. Tard à l’automne ils labourent leurs champs une fois pour le blé d’été, soulevant la terre en arêtes qu’ils laissent reposer tout l’hiver, aussitôt qu’au printemps la température le permet ils sèment le blé et le hersent. Ils obtiennent en général de bonnes récoltes.
Leurs clôtures sont petites et frêles. À un mille et demi autour de Laprairie ils n’ont aucune clôture et sur tout l’est et le sud de la ville la terre appartient au couvent [les Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame ? Où les Jésuites ?] sur pas moins de 2 à 3 000 acres et il s’y trouve un immense pâturage sans qu’un seul buisson n’y pousse. En général le sol semble mieux convenir pour le pâturage et le pré que pour la culture.
Je n’ai jamais vu une aussi belle herbe de prairie de ma vie, la chaume du blé constitue un meilleur pâturage que nos meilleurs prés en enclos et en conséquence de cette abondance d’herbe leur lait est le meilleur que j’aie bu. Leurs bêtes à cornes sont petites. Leurs vaches à lait ne dépas -sent pas nos génisses âgées de 2 ans et leurs cornes sont courtes. Leurs boeufs sont de petites proportions et tirent avec leurs cornes.
L’accueil des paysans est unique. Que le moins affable de nos soldats entre dans leurs maisons et on le régale aussitôt d’un grand bol de pain et de lait ou de d’autres aliments disponibles dans la maison ; et bien que nos soldats leur consentent rarement quelque faveur leur gentillesse n’en est pas diminuée pour autant.
Bien qu’ils aient bon coeur, l’entretien de leur intérieur laisse à désirer. Dès que la maison du paysan est construite et à l’abri des intempéries plus une seule goutte d’eau ne va toucher le plancher mises à part quelques gouttes d’eau bénite le matin suivies d’un balayage sommaire. Une grosse houe tient lieu de brosse à plancher. Aucune maison n’a plus d’un âtre qu’on utilise uniquement pour la cuisson. Au centre de la salle familiale, un poêle les garde au chaud même par les températures les plus froides.
Dans chaque maison un crucifix de plus ou moins un pied de haut est installé près du lit du chef de famille. Les lits sont courts [on dormait souvent presqu’assis pour faciliter la digestion], certains sont d’une facture grossière et mal construits, d’autres sont peints et de belle apparence. Je n’ai jamais vu un mauvais lit au Canada. C’est comme si, bien qu’ils vivent pauvrement, ils s’étaient résolus à dormir confortablement. Plusieurs d’entre eux dorment entre deux lits de plume. Le reste du mobilier est à l’avenant, tout ce qui les entoure est en effet de facture grossière et maladroite. Leurs menuisiers sont loin de travailler comme Sir Christopher Wren. [Comparaison ridicule. Christopher Wren : grand architecte anglais du 17e s. célèbre pour son rôle dans reconstruction de Londres après le grand incendie de 1666.] Chez eux l’artisanat occupe peu de place, à peine une femme sur 20 maîtrise l’art du tricot. En général j’ai trouvé les hommes et les femmes beaucoup plus indolents et oisifs que les gens de chez nous; réussir à simplement subsister semble satisfaire toutes leurs aspirations. Une contrée d’esclaves [allusion au gouvernement tyrannique des Britanniques] sera toujours une terre de pauvreté, d’ignorance et d’oisiveté.
Bonjour chers membres, je vous souhaite une bonne année 2009 remplie de joie et surtout de santé.
Déjà février, voilà que l’année est bien amorcée. Le comité de vente de livres est déjà au travail et le nouveau serveur informatique sera bientôt fonctionnel. Le comité de généalogie a repris ses soirées de recherche le lundi soir. Ça fourmille de partout.
La campagne de financement pour l’année 2009 s’est amorcée lentement, mais se poursuit. Je vous invite à soutenir financièrement votre société pour la réalisation des nombreux projets prévus cette année.
Si vous désirez participer à l’assemblée générale qui aura lieu le 17 mars dans nos locaux, n’oubliez pas que vous avez jusqu’au 28 février prochain pour renouveler votre carte de membre. Donc, il n’y aura pas de conférence en mars.
Le travail ne manque pas à la société ; un dossier à traiter ou des photographies à classer etc., donc si vous disposez d’un peu de temps, contacter Édith.
Au plaisir de vous rencontrer à l’assemblée générale.
Don de Réal Houde
M. Houde a fait don à la SHLM d’un exemplaire de son livre intitulé : « Un parcours de 400 ans » Essai généalogique. Un outil indispensable pour ceux qui s’intéressent à la recherche en généalogie.
Comité Informatique
Dans le précédent numéro du Au jour le jour nous faisions en page 3 un résumé des activités des différents comités de la SHLM. Dans le paragraphe consacré au comité informatique nous avons omis la photo de M. Robert Mailhot. Il nous fait donc plaisir de corriger cette erreur.
Nouveaux membres
La SHLM est toujours heureuse d’accueillir de nouveaux membres :
340 Christiane Gouin
341 Suzanne Denault
342 Nicole Surprenant
343 Réjean Girard
Thérèse Girard (82)
344 Marc Tétreault
345 Lisette Tétreault
346 Gille Robidoux
347 Laura Rodeau-Maier
348 Michel Lambert
Josette Mercier (286)
349 Gilles Rossignol
Décès d’un membre de la SHLM
Nous apprenions récemment le décès de M. Léopold Perron âgé de 80 ans. M. Perron fut pendant longtemps le chef de police de La Prairie. Il était le père de Mme Suzanne Perron conseillère du district de la Briqueterie. Toutes nos condoléances à la famille.
Éditeur
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Révision
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249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
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La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
Vêtu d’un costume d’époque, Serge Nault nous entretiendra de son ancêtre François NAU.
On y apprendra beaucoup sur son habillement, son alimentation (civile et militaire), la monnaie de l’époque (vers 1760) et sur son rôle de capitaine de milice.
Invitez vos parents et amis ; entrée 3 $ pour les non membres.
Au jour le jour, janvier 2009
C’était l’été, dans les années 1930.
Pour s’amuser, on jouait à la cachette ; ce que les enfants d’aujourd’hui appellent cache-cache.
Le terrain de jeu comprenait le voisinage de la rue Saint-Laurent, entre la rue Saint-Georges et le chemin de Saint-Jean. L’activité entraînait habituellement des incursions en divers lieux privés et, parfois, des réactions de leurs propriétaires. La plupart de nos voisins, du moins ceux qui avaient des enfants, s’accommodaient assez bien de notre passage sur leur territoire.
L’un d’eux, nous l’appelions Baptiste, nous inspirait un respect craintif. Il oeuvrait dans le domaine funéraire et habitait sur la rue Saint-Georges, à l’ouest de la rue Saint-Laurent. Derrière le lot où se trouvaient sa maison et une couple de remises, il possédait une bande de terrain basse et ombragée de petits arbres où les pluies laissaient des mares lentes à se résorber. Clôturé de broche à poules, cet espace rectangulaire longeait l’arrière des maisons de ses voisins et se terminait à la rue Saint-Laurent. Peu attrayant pour une cachette à cause de la boue, l’endroit servait de basse-cour pour des poules et des canards.
Par contre, notre homme possédait un autre terrain, peu clôturé, fort propice au jeu de cache-cache quand arrivait le mois d’août. À cette époque, le quadrilatère délimité en longueur par les rues Saint-Georges et Capitale et, en profondeur, par les rues Saint-Laurent et Notre-Dame n’était bâti que de deux résidences, à son extrémité ouest, rue Saint-Georges. Ce champ, en baissière par rapport à la rue Saint-Georges, appartenait en majeure partie à notre sujet. Il y semait du maïs qui, arrivé à une certaine hauteur, constituait une jungle des plus attrayantes pour se dissimuler. Le propriétaire réalisa, il va sans dire, l’attrait que son champ exerçait sur nous. Il décida de surprendre les intrus qui s’y aventuraient.
Un jour, au moment où nous nous faufilions quelques-uns entre les rangs de plants, on l’entendit soudain crier, tout près : « Attends que je t’attrape mon petit sacripant. » On n’eut pas besoin de le voir pour détaler en vitesse. On prit conscience qu’il se déplaçait, évidemment pour nous poursuivre, mais il ne se montra pas à découvert. Ce faisant, les intrus purent croire qu’ils n’avaient pas été identifiés.
Je compris plus tard sa psychologie. Il n’avait nul besoin de nous attraper ni de venir souvent surveiller son champ de maïs. À nos yeux il devint vite l’imprévisible, celui qu’on ne voit jamais venir et dont on ne connaît pas l’heure. La cachette idéale où le compagnon de jeu n’avait que peu de chance de repérer ses partenaires se transforma en lieu périlleux. On réfléchit un moment pour trouver un bon moyen de déceler à l’avance sa présence pour conclure que cela serait bien compliqué, car le personnage nous paraissait fort astucieux. Mieux valait s’abstenir, sauf durant des funérailles où notre homme était de service. Mais là ? Ça ne concordait pas nécessairement à nos possibilités ou désirs du moment.
Ce génie de la surveillance in absentia nous imposait le respect, tant pour ce talent que pour d’autres attributs. Nous sentions qu’en fait il aimait les enfants, car il en avait deux lui-même. S’il avait une pointe de malice dans l’oeil quand nous le rencontrions, nous étions portés à penser que c’était par amusement. À l’occasion de rencontres inopinées il aimait nous mettre à l’épreuve en nous posant des questions embêtantes ou en passant des remarques désarçonnantes sur nous-mêmes ou sur nos parents. C’était un pince-sans-rire.
C’est, toutefois, dans son rôle d’embaumeur qu’il nous impressionnait le plus. À cette époque, il était coutume d’exposer les morts chez eux. Pour ceux à qui la chose ne convenait pas, il offrait un salon funéraire dans son propre domicile. Il préparait les dépouilles dans l’un des bâtiments derrière sa maison. Personne n’aurait osé aller dans la cour quand il y avait un mort sur les lieux. Si d’aventure nous passions alors dans les parages, nous arrêtions sur le trottoir et nos yeux se fixaient sur la porte du local mystérieux, chargés d’interrogations, voulant et ne voulant pas savoir. À l’occasion, il en sortait et surprenait nos regards. Nous étions plus à l’aise si, en réponse à ces interrogations silencieuses, il demeurait imperturbable. S’il parlait, il ne faisait qu’éveiller en nous quelque doute torturant. Il nous troublait surtout lorsque, ne disant mot, il se contentait d’esquisser un sourire. Ce sourire en était sans doute un de compassion, mais nous le ressentions comme exposant notre faiblesse, notre angoisse et notre ignorance face au mystère de la vie et de la mort. Il accentuait pour nous le contraste entre notre peur diffuse face à cette fatalité et la maîtrise avec laquelle il l’affrontait dans la réalité.
Quand on est enfant et qu’on sait peu, l’imagination peut facilement se débrider à l’égard de celui dont le métier secret intrigue ? En fait, il n’y avait rien de menaçant chez cet homme. À preuve, il pouvait agir amicalement rassuré par un geste de connivence. J’assistais un jour, sur le trottoir du chemin de Saint-Jean, au passage d’un cortège funèbre qu’il dirigeait. Vêtu de la redingote noire et du pantalon gris foncé et coiffé du haut de forme il marchait majestueusement, son visage exprimant tout à fait le sérieux approprié au cérémonial en cours. Je le fixais avec attention. Il me vit. Sans rien perdre de sa digne allure et continuant de regarder droit devant lui, il me tapa un de ces clins d’oeil inoubliables. Cela me le fit voir sous son côté paternel. Plus tard, je ne pourrais dire combien de temps plus tard, je réalisai que le Baptiste qui ne voulait pas nous voir dans son champ de maïs avait un coeur sensible comme les autres. Son épouse mourut subitement. En allant voir au salon la mère de ses enfants que je connaissais bien, je vis un Baptiste dont l’expression faciale ne pouvait traduire qu’une pure et véritable tristesse, un homme comme vous et moi, pas plus maître des grands mystères que nous tous.
Le 1er décembre dernier, les membres du CA recevaient les responsables des différents comités afin de dresser un bilan de leurs activités. Nous vous livrons ici l’essentiel des éléments soumis à notre attention :
Vente de livres usagés
Ce comité est sous la responsabilité de Mme Hélène Létourneau. Une douzaine de bénévoles ont organisé à ce jour deux ventes de livres usagés, en juin et en décembre 2008, qui ont rapporté au total plus de 5 000 $. Les livres mis en vente sont recueillis auprès des organismes et des individus, ils sont par la suite sélectionnés, classés et évalués. Seuls les livres de qualité et en bon état sont offerts aux acheteurs. En 2009, le comité se propose de développer de nouvelles complicités auprès de différents organismes et d’organiser une prochaine vente en juin.
Informatique
Messieurs Robert Mailhot et Jean-Pierre Yelle veillent au bon fonctionnement de notre parc informatique. Dès le début de leur prise en charge ils ont eu à corriger de nombreuses lacunes : gestion inefficace des mots de passe, absence de sauvegardes automatiques des fichiers, protection inadéquate contre les virus et contre d’éventuelles pannes de courant. Au cours du mois de janvier, ils verront à installer un nouveau serveur et à reconstruire tout le réseau en tenant compte de nos nouveaux besoins.
Bibliothèque
Depuis que Mme Geneviève Dumouchel gère notre bibliothèque, la collection a subi un élagage qui tenait compte de notre nouvelle politique de développement, à savoir : priorité accordée aux documents traitant de l’histoire locale et régionale. Une cote Dewey a été attribuée à chacun des livres; il reste à traiter les livres de référence et les périodiques. Le catalogue de la bibliothèque est géré grâce au logiciel Biblio-tek qui devrait sous peu inclure les répertoires de mariages. Ces derniers conserveront leur cote d’origine, en conséquence, aucune cote Dewey ne leur sera attribuée. Mme Dumouchel souhaite que notre catalogue soit sous peu accessible sur notre site web.
Généalogie
Depuis maintenant plus d’un an M. Stéphane Tremblay collabore étroitement au comité de généalogie qui est, depuis de nombreuses années, sous la responsabilité de M. Jean L’Heureux. L’abonnement récent à la banque de données Ancestry.com et l’acquisition de nouveaux répertoires de mariages viennent faciliter la tâche des généalogistes débutants ou expérimentés. La liste complète de nos répertoires est, depuis quelques mois, disponible sur notre site web.
Archives
C’est M. Jean-Marc Garant qui veille depuis plusieurs années déjà au traitement et à la conservation de nos soixante-quatorze fonds ou collections d’archives. Tout le travail de description et de classement est effectué grâce au logiciel Archi-Log. Chaque document est décrit dans les quarante-huit heures suivant son acquisition et les photographies sont décrites et conservées dans des enveloppes transparentes. Il reste encore à retrouver et à archiver de nombreuses photos qui ont été autrefois retirées du fonds d’archives auxquelles elles se rattachaient. Le tri de nos cartes et plans est également à compléter.
Batailles de 1691
Le 11 août 1691, La Prairie fut le site de deux batailles : une première à l’aube devant le fort de pieux et une seconde en fin de matinée au lieu dit Rang de la Bataille. Ce comité, placé sous la responsabilité de M. Stéphane Tremblay, souhaite réaliser les trois objectifs suivants : repérer le site de la seconde bataille, documenter les deux batailles et en publier le récit, présenter une conférence sur le sujet. Une première visite en compagnie de deux archéologues sur le site présumé de la seconde bataille n’a pas permis d’identifier des lieux de sépultures. Les travaux se poursuivent.
Publications et conférences
Ce comité propose sept conférences pour la saison 2008-2009. M. Gaétan Bourdages est également responsable de la publication du bulletin mensuel « Au jour le jour » auquel collaborent quelques rédacteurs ainsi que M. Jean-Pierre Yelle pour la correction des textes. Grâce à la participation de M. François-B. Tremblay, designer graphique, depuis octobre 2008 notre bulletin est maintenant imprimé en couleur et sous une facture plus moderne. Le comité a également publié et distribué près de 10 000 exemplaires du fascicule intitulé « Maisons patrimoniales de La Prairie ».
Selon M. Albert Lebeau la plaque de bronze commémorant la seconde bataille du 11 août 1691 n’aurait pas été volée comme nous l’annoncions dans le numéro précédent. Elle a simplement été enlevée par les employés de Parcs Canada afin de lui refaire une beauté et devrait être remise en place au printemps prochain. Toutes nos excuses à nos lecteurs.
La circonscription électorale de Laprairie a été remaniée à plusieurs reprises depuis que ce toponyme a été implanté en 1829. Cette circonscription est identifiée par La Prairie (en deux mots) depuis 1972. Cependant l’usage actuel demeure confus car plusieurs continuent encore d’utiliser Laprairie (en un mot) pour désigner la circonscription électorale alors qu’il faudrait lui préférer La Prairie.
En ce qui concerne la désignation de la municipalité de La Prairie, la graphie Laprairie (en un mot) quoique encore en usage chez certains, se révèle moins courante aujourd’hui. Laprairie avait été retenue pour le bureau de poste en 1821, mais était déjà en usage depuis les origines de l’endroit. Selon la Commission de toponymie du Québec l’attestation la plus ancienne du nom de La Prairie (en 2 mots) pour la municipalité date de 1935. Cette graphie est conforme à l’usage actuel.
Janvier marque le début des préparatifs pour la vente de livres de juin 2009.
Vous voulez vous défaire de certains livres ?
Pourquoi ne pas en faire don à votre Société d’histoire ?
Nous acceptons tous les genres de livres, neufs ou usagés en bon état.
Les livres en lien avec l’histoire des municipalités, des paroisses, des institutions et des familles sont recherchés. Nous conservons les livres qui complètent les collections de la bibliothèque de la SHLM, tous les autres seront mis en vente lors de la vente de livres de juin 2009.
Dîtes-le aux membres de votre famille et à vos amis.
Apportez les livres pendant les heures d’ouverture de la SHLM.
Cette conférence dresse un historique des différentes vagues d’immigration qui ont concouru à la constitution de la population du Québec de 1608 à 1860. La connaissance de ces faits peut permettre de guider les généalogistes dans la recherche de leurs ancêtres.
Invitez vos parents et amis ; entrée 3 $ pour les non-membres.
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Jean-Pierre Yelle
Rédaction
Gaétan Bourdages et Laurent Houde
Révision
Jean-Pierre Yelle
Design graphique
François-Bernard Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
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