Bulletins

Au jour le jour, avril 2008

L’Impartial et la nouvelle église de La Prairie
L’église de pierre de 1705 étant devenue vétuste et trop étroite pour accommoder les paroissiens, dès 1832 il est question de construire une nouvelle église. Vite abandonné, le projet reprendra vie en 1835. La nouvelle église devra être nettement plus grande afin d’augmenter le nombre de places. Les premiers plans voient le jour en 1836 et leur réalisation exige des sommes considérables. En conséquence les syndics procèdent à l’imposition d’une taxe parmi la population. L’ajout imprévu de nouveaux matériaux provoque une hausse des coûts et donc l’imposition d’une seconde taxe sans consultation auprès des paroissiens. Ces derniers s’en plaignent et un procès s’ensuit dont le verdict rendu en juillet 1838 leur donne raison. Un climat d’amertume règne dans la paroisse et les plans d’origine sont abandonnés. Il faut attendre 1839 pour que les syndics confient la réalisation des plans de l’église actuelle à Pierre-Louis Morin. Les extraits de L’Impartial qui suivent témoignent avec justesse du climat de l’époque. 15 janvier 1835 Depuis trois a quatre ans le village de Laprairie a Considérablement augmenté par les nouvelles Batisses qui ont été faits surtout sur le terrein concédé pour agrandir l’ancien Village. D’après cette augmentation il est devenu necessaire de faire des règlements pour le police intérieure de l’endroit, et a cet égard l’on a qu’a se louer de ceux eui ont été chargés de les faire exécuter. mais quoique les rues soient maintenant en bonne état et qu’il règne partout des trottoirs il reste encore bien des ameliorations a désirer, la principal est celle d’agrandir et rectofier la place du Marché, ce qui pourrait très aisément se faire en faisant un autre amélioration bien plus considérable. Nous voulons dire la Batisse d’une nouvelle église, il est en effet surprenant que dans un Village aussi considérable que le notre, centre d’une paroisse aussi riche, passage aussi fréquenté par les Etrangers, notre vielle Eglise soit un objets de surprise pour l’œil du passant d’un autre côté la nécessité la plus impérieuse exige qu’on s’occupe de la réparer ou d’en batire une nouvelle à moins qu’on ne veuille prier Dieu en pleine air, ce qui ne serait pas si agréable que dans le midi de l’Italie. Nous pouvons heureusement avancer qu’il y a quelque tems, des personnes bien intentionnées ont tenté les moyens de parvenir à cette fin soit la pénurie d’argent soit la crainte que les intéressés eurent d’être entrainés dans de trop grandes dépences, ses bonnes intentions ne peuvent réussir et le projet fut ajourné. Qu’il nous soit permis de suggérer un plan, qui pourrait amener l’affaire a bonne fin sans exiger de grand déboursés de la part des habitans supposons que la Batisse couta entre £4500 5000 la fabrique possède en caisse au de la de £2009 . D’après les informations que nous avons prises nous savons que Monseigneur notre Evêque a permis, que cette somme fut appliquée pour l’intérieur de la nouvelle Eglise, et si cette somme était plus que suffisante pour l’intérieur, d’appliquer le surplus à l’extérieur, or pour parvenir a exécuter facilement cette entreprise il faudrait établir un devis exacte des ouvrages à faire pour l’intérieur accompagné d’une estimation approximative de la somme qu’ils couteraient, en ayant soin de ne point estimer les choses trop bas. Cela fait, on saura la somme dont on pourra disposer pour le dehors. En second lieu comme l’expérience a déjà démontré qu’il est presque impossible d’obtenir en argent une cotisation de chaque habitant propriétaire de terre ou emplacement nous serions d’avis que des souscriptions fussent ouvertes pour obtenir des journées de travail manuel et des journées de chariage; par ce moyen il ne restera plus que la maçonnerie et partie de la charpente, nous disons partie parce qu’en la donnant à l’entreprise on pourrait fournir une certaine quantité de bras qui auraient souscrit. D’après ce calcul il resterait encore une forte somme d’argent à payer ce que d’après notre opinion, pourrait se faire au moyen des revenus de l’ancienne Eglise qui continuerait d’exister jusqu'à ce que l’autre fut achevée, de manière que l’entrepreneur aurait toute espece de garantie pour la sureté de ces payements. Et en supposant même que l’ancienne Eglise ne fournirait pas pour payer le tout, la nouvelle pourrait aisément y suppléer pourvu que l’entrepreneur donna un délai nécessaire ce qui serait aisé de trouver en payant un peu plus chère ce qui équivodrait a un emprunt avec intérêst et aurait ensuite l’avantage d’éviter beaucoup de démarches et peut-être de désagrémens. Nous soumettons l’opinion que nous venons d’émètre aux jugements de nos lecteurs. Il est certainement dans la Paroisse des gens d’une grande expérience et bien plus capable que nous de porter un jugement sur cette affaire importante. Mais comme par la profession que nous venons d’embrasser nous somme engagés a travailler au bien public, nous espérons que si nos lecteurs n’adoptent pas notre plan en entier ils pourront, nous aimons à le croire, y trouver quelques idées pour parvenir au résultat désiré. Le 29 janvier 1835 D’apres une convocation faite par Messire notre Curé Dimanche le 25 de ce mois, une assemblée de tenancier a eu lieu aujourd’hui dans la sacristie de notre Eglise a l’effet d’approuver et de signe rune requête adressée à Mrgr. L’Evêque de Québec pour obtenir la permission de bâtir une Nouvelle Eglise. Messire Boucher, ayant fait lecture d’un projet de requête, il fut généralement aprouvé et la plupart des personnes présentes le signèrent. Nous félicitons les habitans de la paroisse de ce résultat et nous engageons fortement au nom du bien public, toutes les personnes qui n’étaient pas à la l’assemblée, à s’empresser de venir signer la requète. Personne ne peut douter de la nécessité, de l’urgence même de bâtir un nouvel édifice pour l’exercice de notre culte. L’ancienne église tombe de vétusté, elle trop petite et nullement en rapport avec la population, enfin exposé comme elle est sur la route des Etats-Unis, elle fait souvent naître un sourire sardonique sur les lèvres du voyageur qui vient de traverser un pays où on ne néglige rien pour donner de l’apparence aux temples. Un autre argument en faveur de la nouvelle construction c’est, comme nous l’avons déjà dit la régularité qu’acquerra notre marché, lorsque la nouvelle Eglise étant bâtie, on abattra l’ancienne. On doit convenir qu’alors cette place, maintenant si étroite et si irréguliere présentra un tout autre coup d’œil. Que si quelques personnes sachant que ce nouvel édifice reposera en partie sur le cimetière craignant que cela ne dévienne trop petit, nous leur réponderont que par rapport à la salubrité publique il serait à désirer qu’on imitat ce qui à été fiat à Montréal et dans bien d’autre endroits; c’est-à-dire, qu’on transferat le cimetière hors du Village dans un terrein qui ne couterait rien à la Fabrique. Nous terminerons notre article par une observation qui ne peut manquer d’exercer une chaude influence sur quelques personnes : On gêle dans le vieille Eglise! On se propose de construire quatre cheminées dans la nouvelle, où d’ailleurs un nombre de bancs, proportionné à son étendu, permettre non seulement à chaque Paroissien d’y avoir le sien, mais en fera probablement diminuer le prix de location. Jean-Baptiste Boucher, curé de 1792 à 1839 Le 26 février 1835 Un vol a été commis dernièrement dans l’Eglise Episcopale de ce Village. Les Coussins, le surplis, la couverture de la table de communion et autre objets ont été emporté. Nous espérons que les voleurs seront découverts. Le 30 avril 1835 Nous avons été témoins aujourd’hui d’une cérémonie toujours intéressante en elle-même, mais spécialement pour l’endroit où elle se passe. Messire Manseau Curé de Longueil par ordre de Monseigneur l’Evèque est venu, de concert avec les notables du Village, désigner l’emplacement de notre nouvelle Eglise. Depuis longtems on s’occupait de cet objet et nous avons plusieurs fois exprimé le voeux de voir remplacer notre vieille Eglise par un monument qui correspondit mieux aux besoins et à l’étendue de la population. Ce voeu est enfin réalisé et une croix, plantée en présence de M. le Curé de Longueil indique le lieu où ce nouveau Temple va s’élever. La situation en est bien choisie et cet édifice de 161 pieds de long sur 60 1/2  de large (à l’intérieur) et de 40 pieds d’élévation, avec une Sacristie de 36 pieds, mesure de France, donnera un aspect nouveau et élégant à notre marché. La nouvelle Eglise fera face au chemin de St. Jean et un portail élevé en rehaussera l’apparence. Messire Manseau après avoir fait planter la croix, après lecture du procès verbal, adressa un petit discours aux habitans rassemblés, dans lequel il les félicita de l’accord et du zèle qu’ils avaient montrés. Aussitôt que les préparatifs nécessaires seront terminés, on commencera la construction du nouvel édifice. Nous en félicitons nos concitoyens. L’Eglise actuelle n’était plus en rapport avec notre population : elle tombait d’ailleurs de vétusté et ne contribuait nullement à l’embellissement du Village. Emplacement des deux églises selon un plan dressé par Charles Manuel   ...
Qu’ont en commun ces résidents de La Prairie?
Qu’ont en commun Jean-Baptiste Bertrand, Joseph Payant, Jean-Baptiste Guérain (sic) et Louis Martin, à part d’être résidents de La Prairie, en 1821, avoir une bonne santé et aimer voir du pays? Non, ils n’ont pas répondu à une publicité de l’armée canadienne parce que nous sommes à l’époque des deux Canadas, le Bas et le Haut et que l’armée canadienne n’existe pas encore, du moins souveraine! Ils sont Voyageurs. En effet, le 7 mars 1821, ils se rendent à Montréal pour conclure, avec William Wallace Matthews, un contrat notarié de « voyageurs et hyvernants » d’une durée de trois ans. BANQ Centre des Archives de Montréal, greffe du notaire Griffin, bobine #3617.La veille, Joseph Houle et Pierre Binette font la même chose et le lendemain, c’est au tour de Louis Dupuis. Enfin le 10 du même mois, François Bourdeau et Joseph Guénette joignent le groupe. Rappelons que le voyageur est un homme embauché sous contrat par une compagnie de traite pour transporter de la marchandise en canot entre les postes de traite et les entrepôts. www4.tfo.org/television/emissions/ rendezvous voyageur L’hyvernant passe de plus tout l’hiver dans la forêt, dans un petit poste de traite, avec les amérindiens locaux. www.thecanadianencyclopedia.com Dans le cas de ces neuf Laprairiens, le contrat spécifie un engagement d’une durée de trois ans, pour un montant annuel de 500 livres de « vingt copres », soit 1500 livres ancien cours, au total. Cette somme payable « en argent des États-Unis » équivaut à 250 piastres. ibidem réf. #1 Plusieurs monnaies circulent au Bas-Canada à cette époque. On y trouve, entre autres, des devises anglaises, françaises et espagnoles. JOLY, Jean, La monnaie de François Plante, Au jour le jour, vol XIX, no 9, SHLM. Les neuf contrats ont ceci de particulier, à savoir que William Wallace Matthews y agit comme agent ou commis, pour le compte de l’American Fur Company et que le lieu de travail de nos voyageurs se situe quelque part « dans les limites ou les dépendances des États-Unis et les Pays Sauvages, dans le Haut Canada ». http://webtext.library.yale.edu/beinflat/ western.voyageur.htmCette compagnie, une rivale de la Compagnie de la Baie d’Husdon, appartient à John Jacob Astor, un homme d’affaire de New-York. http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/ history/ 03b.htm Les engagés devront « se nourrir en bled d’Inde ou autre aliment obtenue (sic) dans les Pays Sauvages », en plus, bien sûr, de prendre soin de tout le matériel qui leur est confié et de s’abstenir de faire, comme certains déjà, la traite des fourrures pour leur propre compte. De plus, ils agiront toujours dans le meilleur intérêt de la Compagnie et promettent aussi d’obéir à leur « bourgeois ». On appelle ainsi un agent de la Compagnie ou un associé qui assume la responsabilité d’un convoi de canots de voyageurs. http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/ reference/gloss.htm L’engagé reçoit 6 piastres lors de la signature du contrat, ou quand il y appose son « X », et 4 piastres, à son départ; le tout en acompte sur ses gages, évidemment. Joseph Houle, qui contracte plus tôt que les autres, le 6 mars, en touche 8, à la signature et 2, au départ. N’oublions pas l’équipement fourni : « une couverte de trois points, une couverte de deux points et demi, deux chemises de coton, une paire de souliers de bœuf, et un collier. » C’est une offre que nos Laprairiens ne peuvent refuser, en prenant soin de trouver quelqu’un pour les endosser ou se porter garant, comme l’exige le contrat. Ainsi, Joseph Houle père signe pour son fils et Pierre Binette père pour le sien. De son côté, l’aubergiste de Laprairie, Amable Barbeau, endosse les sept autres engagés; le fait-il à titre de philanthrope, ou promoteur, ou agent recruteur? Impossible de préciser. Le retour prévu, et par le fait même la fin du contrat, apparaît ainsi dans la marge : « dans le cours du mois d’août 1824 ». Bon voyage!   Contrat type de W. W. Matthews * * * 1 BANQ Centre des Archives de Montréal, greffe du notaire Griffin, bobine #3617. 2 www4.tfo.org/television/emissions/rendezvous voyageur 3 www.thecanadianencyclopedia.com 4 ibidem réf. #1. 5 JOLY, Jean, La monnaie de François Plante, Au jour le jour, vol XIX, no 9, SHLM. 6 http://webtext.library.yale.edu/beinflat/western.voyageur.htm 7 http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/history/ 03b.htm 8 http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/reference/gloss.htm ...
Mot du président
Comme le printemps est à nos portes et qu’il est signe de renouveau, je profite de l’occasion pour vous présenter votre nouveau conseil d’administration pour l’année 2008 suite à l’assemblée générale annuelle qui a eu lieu le 18 mars dernier. À la trésorerie M. Jean-Marc Garant, au secrétariat M. Stéphane Tremblay, 2e vice-président M. Jean L’Heureux, 1er vice-président M. Gaétan Bourdages et à la présidence M. René Jolicoeur. Merci à tous les membres qui ont pu assister à cette assemblée et qui nous ont fait part de commentaires pertinents ainsi qu’au comité de vérification des finances. Je tiens à remercier Madame Lucie Longtin qui a agi comme trésorière lors des deux dernières années et qui a su réorganiser et structurer de façon remarquable les procédures pour la gestion de nos finances. N’oubliez pas notre prochaine conférence mardi le 15 avril, donnée par M. Jean-Pierre Yelle (De Diel à Yelle). Pour ceux qui seraient intéressés à donner quelques heures de leur temps libre à la Société, appeler Mme Gagnon. Il y a toujours quelque chose à faire. Au plaisir de vous rencontrer. René Jolicoeur, président ...
01 Jan 1970
Conférence : De Diel à Yelle
Nouvelles de la SHLM
Nouveaux membres La SHLM est heureuse de souhaiter la bienvenue à ses nouveaux membres : 299 Société de généalogie de Saint-Hubert 300 Marcel Yelle 301 Diane Yelle 302 Claudette Sicard 303 Bernard Billon 305 Geneviève Lagüe 306 Yvon Gosselin 307 Sébastien Robert Froids intenses Dans un article paru dans le numéro de mars sur le pont de glace de l’hiver 1835 à La Prairie nous faisions mention d’une température de moins 26 degrés au thermomètre de Réaumur (moins 32 C). Selon l’un de nos membres, M. Robert Mailhot, retraité de Environnement Canada, depuis 1970 les températures n’ont atteint les moins 32 C que 4 fois. Soit : Le 25 décembre 1980 : -32,4 C Le 3 et 4 janvier 1981 : -33,5 C et -35,2 C Le 27 janvier 1994 : -31,8 C Aide financière pour l’acquisition de livres C’est avec grande déception que la SHLM a appris que le conseil de Ville de La Prairie avait réduit le budget 2008 de la bibliothèque Léo-Lecavalier et qu’en conséquence la provision de 5 000,00 $ prévue pour l’achat de livres et de répertoires BMS pour notre bibliothèque n’a pu être renouvelée. La SHLM devra donc travailler à trouver de nouvelles façons de financer ses achats de livres. Toute suggestion en ce sens est bienvenue. Assemblée générale annuelle Outre l’élection d’un nouveau venu au c.a. de la SHLM, l’assemblée générale annuelle du 18 mars dernier s’est prononcée sur les items suivants : elle donne un accord de principe unanime au c.a. pour organiser en 2008 un souper bénéfice à un coût qui permette de réaliser des profits intéressants pour la SHLM. L’assemblée a également reconduit dans leurs fonctions les trois vérificateurs des états financiers, soit : messieurs André Kahlé, André Montpetit et Jean-Guy Fafard. Enfin l’assemblée annuelle de mars 2009 devra adopter un amendement à nos règlements prévoyant la nomination annuelle d’un comité de vérification des états financiers. Merci à Mme Lucie Longtin Mme Lucie Longtin quitte son poste au conseil d’administration après deux années à titre de trésorière de la SHLM. Mme Longtin a contribué à la réorganisation complète de la trésorerie de la SHLM, nous permettant ainsi de gérer nos avoirs avec grande efficacité. Nous lui souhaitons tout le succès voulu dans ses nouvelles activités. ...
Vente annuelle de livres
7 et 8 juin de 9 h à 16 h au local de la SHLM Vous y trouverez des livres neufs et usagés en bon état répondant à tous les goûts et tous les âges y compris des livres sur notre histoire nationale et sur la généalogie. Il y aura une prévente pour nos membres le vendredi 6 juin de 16 h à 20 h. ...
À propos du bulletin
Éditeur : Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination : Jean-Pierre Yelle Rédaction : Gaétan Bourdages, Jean Joly Révision Jean-Pierre Yelle Infographie : SHLM Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc. Siège social : 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Tél. : 450-659-1393 Courriel : [email protected] Site Web : www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. ...

Au jour le jour, mars 2008

Le docteur, dans les années 1930
Dr Joseph-Moïse Longtin habitait une grande maison de brique rouge donnant sur le Chemin-de-Saint-Jean, au coin de la rue Saint-Laurent. Sur le côté est, la demeure donnait sur un vaste espace gazonné planté d'arbres matures. Le docteur, fils de médecin, était célibataire. Vivait avec lui, une sœur, également célibataire. Comme son père, le docteur fut maire de La Prairie pendant de longues années. Médecin de famille, il se rendait à domicile pour les accouchements et des conditions graves nécessitant une présence médicale. Pour une consultation, on se rendait à son bureau occupant la partie avant de son domicile. Après avoir sonné, on entrait dans la salle d'attente occupant le hall d'entrée du bâtiment. Sans mot dire, on s'assoyait en présence d'autres patients. Avertie par la sonnerie d'entrée, la garde s'amenait en quelques minutes pour voir qui était le nouvel arrivant et le saluait brièvement. S'il s'agissait d'une première visite, elle demandait ce qu'on voulait et, quand on répondait que c'était pour voir le docteur, elle disait d'attendre et qu'elle l'avertirait. Quand on venait pour un traitement déjà prescrit relevant de sa compétence, elle faisait généralement attendre un peu car elle paraissait toujours bien occupée. Il lui arrivait aussi d'inviter à passer dans une petite salle de soins adjacente. À cette époque où les antibiotiques étaient inconnus, on devait recourir à d'autres moyens pour traiter les infections persistantes des voies respiratoires supérieures. Par exemple, des amygdalites récidivantes pouvaient nécessiter l'ablation de ces organes portés à s'infecter et qui, prenant de l'ampleur, en venaient à gêner la respiration des enfants. Le docteur se chargeait de l'opération s'il le jugeait à propos. Bien que bénigne, l'opération était crainte par les enfants. Pour les encourager à relever le défi, on leur faisait miroiter que pour atténuer la sensation de brûlure de la gorge, suite à l'opération, ils pourraient prendre de délicieuses boissons froides ou de la crème glacée. C'était là, si on peut dire, une façon de faire avaler la pilule. Il y avait d'autres moyens de s'attaquer au problème. L'un d'eux consistait à balayer les amygdales, pendant un nombre déterminé de secondes, à l'aide d'un faisceau de rayons ultraviolets germicides produit par une sorte de lampe-fusil que la garde manipulait avec expertise. Il fallait, durant le traitement, garder la bouche grande ouverte et dire un long « aaaaaaa » pour bien exposer la zone à irradier. Ce traitement était suivi de la vaporisation, sur la zone infectée, d'un désinfectant réchauffé de goût plutôt agréable, mais qu'il ne fallait pas avaler. On s'en débarrassait en le rejetant dans le crachoir placé à proximité. Ce traitement inspirait confiance et était répété quotidiennement jusqu'à ce que le docteur, avisé par la garde, vienne constater l'état satisfaisant de la gorge. Dans les cas de congestion nasopharyngienne sans amygdalite, la séance aux rayons ultraviolets était omise et remplacée par l'inspiration de vapeurs de menthol expulsées, d'une ampoule chauffée, par un orifice adapté aux narines. L'effet décongestionnant était presque immédiat sur la muqueuse nasale mais, parfois, un peu douloureux. Si le bénéfice anticipé du traitement était valable, il était considéré comme moins attrayant. Par contre, l'inspiration profonde de la même vapeur par la bouche procurait, en descendant dans les bronches, une voluptueuse sensation de bien-être dont la répétition désirée n'était jamais assez comblée. À la salle d'attente, quand apparaissait le docteur, il saluait à la ronde, à peu près toujours avec la même formule. En hochant la tête et en se frottant les mains, il demandait, sans qu'on soit sûr vers qui se portait son regard : « Et puis, ça marche d'une façon raisonnable? » Chacun attendait qu'il fixe l'élu avec qui il était prêt à parler. Pendant qu'il scrutait les expressions, certains prenaient les devants. Untel exprimait nettement le désir de le voir dans son bureau, une autre, fréquente visiteuse, commençait à exposer ses maux avec le but évident de passer avant les autres. Un autre, jeune marié, lui demanda un jour d'un air apparemment détaché si une grossesse pouvait arriver à son terme avant neuf mois. Comprenant le motif caché de cette question, le docteur y répondit avec le plus grand sérieux professionnel : « Ça peut arriver pour une première grossesse mais, n'ayez crainte, les autres grossesses dureront neuf mois. » Cette rencontre de quatre ou cinq patients en salle d'attente constituait une sorte d'évaluation préliminaire pouvant se régler par une prescription médicamenteuse, un examen de la gorge, dans une salle attenante, suivi d'un traitement par la garde ou par la décision d'un examen en bonne et due forme au bureau. À cette époque d'avant la guerre de 1939-1945, la médecine était encore plus un art qu'une science solidement établie. À part sa capacité à réaliser un bon examen tant subjectif qu'objectif le médecin de famille d'un village ou d'une petite ville n'avait à sa disposition que peu d'examens de laboratoire susceptibles de confirmer et de préciser un diagnostic difficile à établir. Les enfants naissaient à la maison et les gens mouraient la plupart du temps chez eux. Ils ne se présentaient pas à l'hôpital d'eux-mêmes. Le docteur y dirigeait ceux de ses patients qui devaient être opérés ou dont la maladie requérait l'usage d'appareils particuliers ou l'application de techniques spécialisées. Les maladies du vieil âge étaient généralement acceptées avec résignation ou fatalisme. On s'en remettait au médecin de famille pour tenter d'atténuer les douleurs des corps usés. On espérait également de lui des conseils ou des médicaments susceptibles d'atténuer la douleur de malades jugés incurables. On n'attendait cependant pas trop de miracles de sa part. Plus souvent que de nos jours, c'est en implorant ardemment Dieu et les saints du ciel qu'on se permettait d'espérer le miracle, surtout dans les cas où la maladie grave était apparue subitement ou rapidement. Les aînés de La Prairie qui ont connu le Docteur Longtin se souviendront peut-être d'un certain trait extérieur de sa personnalité; son élégante démarche qu'on pouvait admirer quand, entre autres, il se rendait à l'église pour la grand-messe. Bien qu'ayant le pied ferme, il utilisait une canne. Ce n'était pas qu'il en eût besoin comme appui. Il l'utilisait pour accompagner son pas auquel il conférait ainsi une certaine noblesse. Il était beau de le voir aller, bien droit, exécutant avec une aisance toute naturelle le geste rythmique entraînant le bout de la canne à toucher légèrement le sol, à s'élever dans une gracieuse courbe et se pointer, un peu en deçà de l'horizontale, pour revenir au sol et poursuivre la répétition de cette harmonieuse cadence. ...
Le pont de glace de l’hiver de 1834-1835 à La Prairie
En cette période de réchauffement climatique et au moment où s’achève un hiver exceptionnellement chargé de neige n’est-il pas intéressant de jeter un coup d’œil sur ce qu’était un hiver du « bon vieux temps » à La Prairie. Aujourd’hui encore on parle de ces hivers comme ayant été particulièrement longs et froids, et pourtant! Rappelons-nous qu’au 19e siècle lorsque les glaces commencent à se former sur le fleuve, les steamboats cessent leurs activités et La Prairie demeure sans lien avec Montréal jusqu’à ce que les glaces soient suffisamment sûres pour baliser le pont de glace. Ce lien revêt une importance majeure tant sur le plan économique que social pour les habitants de La Prairie. La pratique du pont de glace se poursuivra bien au-delà de l’ouverture du pont Victoria en 1859. C’est cette aventure de la traverse en hiver que nous racontent ces extraits tirés du journal L’Impartial. Brève chronique d’une rude époque. N.B. Le texte est cité tel qu’il est paru dans L’Impartial.   Les cabanes sont prêtes… 26 déc. 1834 – Les Propriétaires des Cabanes qui doivent prendre leur quartier d’hiver sur la glace dans le chemin qui doit nous conduire à Montréal sont tous prêts à les placer au lieu de leur destination cette précaution et le tems (sic) des derniers jours nous font esperer qu’une communication facile aura lieu sous peut (sic) entre nous et les Citoyens de Montreal. Les Chemins sont beaux et nos Marchés sont très garnis; La penurie d’argent fait que tous les objets sont à très bon marché. Bientôt la traverse! 8 janvier 1835 – Le froid intense qui persiste depuis plusieurs semaine a solidifie la glace dans beaucoup d’endroits de la rivière, des dimanche dernier on a pu traverse a une demi lieu au dessus de Longueuil et tout fait esperer qu’avant huit jours nous n’aurons plus besoin de faire aucun detour pour aller visiter nos amis a Montreal sous ce rapport, la saison est tres avancee, car l’hyver dernier le chemin entre Laprairie et Montreal ne fut pratique qu’au milieu du mois de fevrier, neanmoins la riviere Le mot « rivière » désigne ici le fleuve Saint-Laurent. n’a pas beaucoup grossi et aucune rue de notre Village n’est inondee ainsi que cela a lieu ordinairement a cette epoque. Jusqu’en 1960 les inondations ont représenté un fléau majeur pour La Prairie. Froid intense… 15 janvier 1835 – Le froid a continue a regner avec une rigueur et une intensité peu communes jusqu’à lundi dernier les vieillards s’accordent à dire qu’ils ont vu fort peu d’hyvers aussi rigoureux, dans le commencement et surtout accompagnés d’une gelée aussi persistante, le thermomètre de réaumur Le thermomètre de Réaumur inventé en 1730 sera utilisé jusqu’à la fin du 19e siècle. est descendu plusieurs fois, la semaine dernière, à 26 degres au dessous de zero (-32 C), aussi la glace sur la rivière, a pris un degré de consistance et depaisseur (sic) extraordinaire pour la saison. On traverse avec sureté depuis huit jours, de Montreal a Laprairie la communication entre les deux endroits est tres active et le village postiche de cantiniers est range sur la route et la traverse est constamment couverte d’une grande quantite de carioles et traineaux. Un règlement pour les cabanes? 5 février 1835 – Le procès qui vient d’être intenté à l’un des propriétaires des Cabanes établies sur la glace […] nous a suggéré quelques reflexions […]. Ces auberges en miniature, jusqu’à présent établies dans des vues d’intérêt particulier, nous paraissent susceptibles de servir à l’utilité publique, en soumettant les propriétaires à un règlement. On pourrait entr autres choses exiger que leur nombre ne déppasât pas trois ou quatre trois et qu’elles fussent placées à dix ou douze arpens (sic) l’une de l’autre. Par ce moyen et en obligeant chaque cantinier de placer un fanal au dessus de sa cabane, on préviendrait les accidens dans un des endroits les plus dangereux de la traverse. En second lieu il nous paraitrait convenable de défendre aux cantiniers, sous une forte amande (sic), de donner à boire à toute personne déjà ivre et surtout de permettre qu’aucun individu s’ennivre chez eux, attendu que tout homme voyageant dans un état d’inébriation (sic) et qui se trouve abandonné à lui-même sur la glace pendant l’obscurité, court le plus imminant danger de perdre la vie. La consommation d’alcool était un problème social préoccupant dans le Québec du 19e siècle. […] Nous pensons […] que soumis à un bon règlement, ils (ces cafés temporaires) peuvent être utiles; surtout en réfléchissant que bien souvent le pont de glace, sur lequel ils sont établis existe pendant un tiers de l’année. Alors quand le voyageur est transi de froid dans sa cariole, malgré les fourrures dont il s’est enveloppé, avec quels délices ne s’arrête-t-il pas un moment à ces Cabanes pour rechauffer ses membres engourdis a la chaleur aimable d’un bon poële? […] Accident et négligence. 26 février 1835 – Déjà plusieurs fois nous avons fait des observations sur la négligence coupable que les officiers publics apportent dans l’exercice de leurs devoir. Nous avons prédit le malheur qui vient d’arriver. C’est par une espèce de prodige que les accidens ne se soient pas multipliés par le mauvais tems qui a régné ces jours derniers. Comment dont se fait-il que des personnes en place chargée de veiller à la sureté publique, se jouent ainsi de la vie de leurs concitoyens. […] Il est d’usage que la paroisse de St. Philippe et celle de Laprairie fasse baliser la traverse, non seulement d’un côté, mais de tous les deux avec de jeunes arbres, fixés dans la glace d’une manière solide, et telle que prescrit la loi. Cette année, on ne fait rien, et le malheureux qui est forcé à voyager pendant la nuit ou la ‘poudrerie’ est exposé à perir, quand il serait si facile de le sauver. Puisse cette note faire impression sur ceux que la chose regarde. […] Le temps s’adoucit! 19 mars 1835 – L’Hyver tire à sa fin et parait vouloir, dans son dernier mois de règne, nous dédommager de lexcessive rigueur avec laquelle il pesé sur nous dans le commencement. Depuis huit à dix jours, nous jouissons d’une douce température; nous avons même eu plusieurs fois de la pluie, ce qui a gâté considérablement les chemins; en sorte que les communications sont devenues difficiles dans certains endroits. Tout fait presager que la navigation sera ouverte de bonne heure et que le vingt d’Avril ne se passera pas sans que nous voyons nos majestueux Steamboats sillonner les eaux du St. Laurent. […] Frôler la mort sur le fleuve. 9 avril 1835 – Lundi dernier plusieurs traines se suivaient, en revenant de Montreal se dirigeant vers la Tortue. Arrivees à peuprès vis-à-vis de Laprairie tout-à-coup la glace s’enfonça sous les pieds des chevaux des deux premières traines et bientôt chevaux et traines disparues, entrainées par le courant. Les conducteurs qui venaient derrière, s’empressèrent de retenir leurs chevaux et coururent aux secours de leurs compagnons, qui se noyaient. Le beau frère d’un de ces derniers parvient à le saisir par le revers de la manche de sa capotte et il le souleva avec la plus grande peine attendu que son compagnon Dont on ne voyait plus le sommet de la tête, l’avait saisi par le cinture. Enfin, quoique la glace se rompit à chaque instant sous leurs pieds, ils parvinrent à se retirer du gouffre, qui devait les engloutir et ils arrivèrent à Laprairie transis de froid. […] ...
Bibliothèque de la SHLM
Récentes acquisitions : 1. GREER, Allan, Catherine Tekakwitha et les jésuites, Éditions du Boréal, 2007, 368 pages. Allan Greer trace ici la double biographie de Chauchetière et de Tekakwitha. Il fait l’inventaire de leur héritage culturel d’Amérique du Nord ou d’Europe. Il raconte les missions des Jésuites et leur prosélytisme, et comment celui-ci se marie aux convictions religieuses des Amérindiens. 2. Commission des biens culturels du Québec : Les chemins de la mémoire, Tome III : Biens mobiliers du Québec, Québec, Publications du Québec, 1999, ISBN 2-551-18161-5. 3. DESSUREAULT, Christian, John A. DICKINSON et Joseph GOY, dir., Famille et marché, XVIe-XXe siècles (Sillery, Septentrion, 2003), 384 p. Familles, Terre, Marchés regroupe les actes d’un colloque (France-Québec-Suisse) tenu à Paris en novembre 2002 s’inscrivant dans le prolongement des colloques d’histoire rurale comparée entrepris dans les années 1980. 4. VIAU, Roland, Femmes de personne. Sexes, genres et pouvoirs en Iroiquoisie ancienne. Montréal, Boréal, 2000, 324 p., schémas, illustr., tabl., bibliogr., index. Dans cet ouvrage l’auteur propose une nouvelle analyse sur le statut des femmes en Iroquoisie ancienne, c’est-à-dire avant la période des premiers contacts (1600-1650). La place des femmes dans ces sociétés indiennes constituait-elle un matriarcat? Ces sociétés étaient-elles « une sorte de paradis perdu pour les femmes »? 5. FORTIN, Réal, Le fort de Chambly, Les cahiers du Septentrion, 2007, 222 pages. Un gouverneur soupçonné de contrebande, une compagnie des pelleteries qui trafique avec les Anglais, voilà quelques-uns des petits événements qui vous seront révélés sur le fort de Chambly. Des situations tragiques? La localisation du cadavre d’un esclave noir, la capture d’un assaillant iroquois qu’on hisse au-dessus des pieux pour dissuader ses congénères ou encore la prise d’otages pour capturer le fort de pierre en 1760. 6. AUBIN, Georges et MARTIN-VERENKA, Nicole, Insurrection. Examens volontaires. Tome II : 1838-1839, Éditions Lux, 2007. Les patriotes emprisonnés au cours de la seconde insurrection, celle de 1838-1839, ont passé un « examen volontaire » consigné par un commissaire enquêteur. On apprend, en lisant Insurrection – Tome II, les noms de plusieurs des chefs patriotes, inconnus jusqu’à ce jour, qui ont administré le serment secret à Montréal, dans une arrière-boutique, mais surtout à Châteauguay et à Beauharnois. Certains de ces inspirés ont réussi à échapper à la justice en fuyant vers la terre de liberté. 7. LEPAILLEUR, François-Maurice, Journal d'un patriote exilé en Australie, 1839-1845, Éditions du Septentrion, 1996, 412 pages. Emprisonné à la suite de la rébellion de 1837-1838, François-Maurice Lepailleur devait être exécuté. Gracié à la dernière minute, il a plutôt pris le chemin de l'exil. Le journal que ce Canadien errant a rédigé en Australie de 1839 à 1845 est exceptionnel. Il décrit presque quotidiennement la vie des patriotes exilés et constitue l'un des témoignages les plus émouvants de cette époque troublée. 8. BOUCHER-BELLEVILLE, Jean-Philippe, Journal d'un patriote (1837 et 1838), Montréal, Guérin, 1992, 174 p. Au moment où j'écris ces lignes, 28 mars 1838, je suis encore confiné dans la prison neuve, et Dieu seul sait peut-être combien de temps j'y serai encore. C'est avec beaucoup de dureté que Monsieur de St-Ours, le shérif, nous demanda nos noms, nous fit mettre les fers à la vieille prison et ensuite enfermer dans les cabanons de celle-ci. Il me connaissait particulièrement, il avait été mon condisciple au collège, il m'avait visité chez moi, et je l'avais visité chez lui, cependant il feignit de ne me pas connaître et me demanda mon nom. […] N.B. Jean-Philippe était le neveu du curé Boucher de La Prairie. Suite et fin dans la prochaine édition du Au jour le jour. ...
Souvenirs du 35e anniversaire
Disque CD contenant : 2 diaporamas, 67 photos du brunch du 35e, 10 bandes sonores où des aînés racontent l’histoire de La Prairie sur des thèmes choisis. Coût : 15$ Disque DVD du vidéo de tous les discours prononcés le 21 octobre 2007 à l’occasion du brunch du 35e anniversaire de la SHLM. Coût : 10$ Stylo bille de grande qualité marqué du nom de la SHLM Coût : 15 $ Informations : Mme Édith Gagnon au 450-659-1393 ...
Assemblée générale annuelle
N’oubliez pas l’assemblée générale annuelle de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Au local de la Société Le 18 mars 2008 à 19 h 30 Nous comptons sur votre présence. ...
Vente annuelle de livres
La cueillette de livres va bon train. Plus il y aura de livres variés et de qualité plus la vente sera intéressante! Aidez-nous à faire connaître notre projet. Dites-le à vos enfants, à vos amis, à vos voisins, à vos collègues… Nous offrons un service de cueillette à domicile. Téléphonez à la Société au besoin. Merci pour votre collaboration. Hélène Létourneau, responsable Nos heures d’ouverture sont : Lundi soir de 19 h à 21 h Mardi, mercredi, jeudi de 10 h à 17 h ...
À propos du bulletin
Éditeur : Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination : Jean-Pierre Yelle Rédaction : Gaétan Bourdages, Laurent Houde Révision : Jean-Pierre Yelle Infographie : SHLM Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc. Siège social : 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Tél. : 450-659-1393 Courriel : [email protected] Site Web : www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. ...

Au jour le jour, février 2008

L'Impartial
Cet article est le premier d’une série ayant pour objectif de vous présenter le journal L’Impartial, journal littéraire, scientifique, commercial et d’agriculture édité à La Prairie dans la première moitié du XIXe siècle. La SHLM possède une copie numérisée des 25 numéros parus entre novembre 1834 et mai 1835 (les nos 4, 15 et 18 manquent). Certains des propos qui suivent sont tirés d’une étude du professeur Kenneth Landry du Centre de recherche en littérature québécoise de l’Université Laval. Ces extraits sont suivis d’un astérisque. L’Impartial fait partie d’une liste de 13 « miscellanées » de langue française publiées au Bas-Canada entre 1778 et 1837 et qui ont connu une véritable explosion vers les années 1820 et 1830. Ces journaux ressemblaient au Reader’s Digest actuel : « compilation de fictions brèves et divertissantes, […] articles courts d’un intérêt universel, repiqués ou condensés d’autres périodiques […] et de la publicité. »* « Cependant, contrairement à l’almanach, qui s’adresse surtout au peuple (un public élargi), les miscellanées visent un public lettré. »* […] « Quant au contenu, c’est encore l’époque où les rédacteurs sont plutôt des compilateurs, armés de ciseaux et d’un pot de colle, qui choisissent, parmi les journaux et les périodiques qui arrivent au pays, des articles à reproduire. »* […]   « Deuxièmement, ils se démarquent par un contenu composé majoritairement d’extraits littéraires repiqués, puisés largement dans les périodiques européens et américains » *(…). Voilà ce qui décrit assez fidèlement à quoi ressemblait L’Impartial de La Prairie. Autre élément essentiel de ces périodiques; le prospectus de lancement qui définit les circonstances, les principaux objectifs et l’idéologie des éditeurs. Faute d’espace nous vous présentons dans les lignes qui suivent quelques extraits parmi les plus explicites du prospectus de lancement de L’Impartial daté du 2 novembre 1834 et signé des éditeurs Jaumenne et Raymond. Les soulignés sont de nous. La Publication d’un nouveau Journal, dans un endroit qui a été récemment temoin de l’existence languissante, de l’agonie et enfin de la mort d’un ouvrage de ce genre… » Il y aurait donc eu à La Prairie un journal semblable qui aurait précédé L’Impartial. […] se proposent de publier ce Journal en Anglais et en Français. Cela ne va pas durer puisque dès le deuxième numéro les éditeurs précisent que « A la demande d’un grand nombre de leurs abonnés et vu le peu d’etendu de leur feuille, les Editeurs de L’Impartial ont pris le parti de le rediger entieremens en langue Française. » On aura déjà constaté que cet espèce de fourre tout à prétention littéraire est truffé de nombreuses fautes de français, la typographie y est d’ailleurs peu soignée, il y absence d’accent sur plusieurs lettres et les anglicismes pullulent. Là-dessus les éditeurs sentent le besoin de s’expliquer : « Nous prions nos lecteurs de nous excuser s’il Remarquent des fautes d’impression dans notre Journal. Notre Imprimerie etant tellement en desordre que nous n’avons pu encore regulariser ni nous procurer les e accens egus qui nous manquent; nous esperons neanmoins etre en meilleur ordre sous peu de temps. » Peut-on parler ici de départ boiteux? Mais revenons à notre prospectus de départ : « […] ils n’auraient même ose s’y hazarder s’ils n’avaient été encouragés par un grand nombre de personnes les plus recommandables de ce Village et des environs […] Il semble que les circonstances rendent nécessaire l’émission d’un Journal qui soit destine à distraire les esprit, quand ils sont fatigués par de profondes méditations sur les affaires du temps. » Le climat économique et politique est difficile et nous sommes à la veille des rébellions de 1837-1838. […] « Quant à ce qu’on appelle la couleur d’un Journal, les Editeurs espèrent que le titre d’Impartiale qu’ils ont adopté pour leur feuille, indiquera suffisamment qu’il en aura aucune. […] Sincèrement amis du Canada, les Editeurs abandonnent a d’autres le soin d’en discuter les intérêt, pour eux leur devise sera (Utilité, Instruction, Agrement) et ils auront rempli leur but s’ils parviennent à répandre quelques lumières chez les unes et à délasser les autres… » […] C’est avec curiosité que nous avons parcouru tous les numéros de L’Impartial publiés tous les jeudis. Certaines conclusions s’imposent : nous ne savons rien de l’éditeur Jaumenne si ce n’est qu’il publie dans chaque numéro une annonce où étonnamment il se présente comme un instituteur prêt à donner chez lui, pour une somme modique, des cours d’orthographe et de grammaire française. Son nom n’apparaît pas dans les BMS de La Prairie. En ce qui concerne son associé Raymond nous y reviendrons dans un prochain article. L’Impartial reproduit largement et presqu’exclusivement des articles tirés de journaux venus de France et sur des sujets qui nous ont semblé de peu d’intérêt pour le lecteur d’ici. Contrairement à ce qui est annoncé dans le prospectus les éditeurs y cultivent parfois l’allusion et la polémique. Les nouvelles agricoles, les recettes de cuisine et les blagues occupent peu d’espace. Tout ce qui concerne La Prairie est toujours placé à la fin de chaque numéro et il s’agit presque toujours de nouvelles cocasses ou anecdotiques. Très peu à lire sur l’histoire de la Prairie. Dans les prochains numéros du Au jour le jour nous reviendrons de façon détaillée sur le contenu de L’Impartial. ...
Le grand dérangement du chemin de St-Jean
Nous sommes le 17 mai 1815. Louis-René Chaussegros de Léry, Écuyer et Grand-Voyer pour le district de Montréal, s’amène chez Michel Dupuis, au village de La Prairie, où sont rassemblés l’inspecteur Joseph Hébert, le capitaine Joseph Hébert, Jean-Baptiste Raymond, écuyer, François-Jérémie Denau, Louis Denau, le capitaine Raphaël Brosseau, Nicolas Gagnon, Louis Demers et une trentaine d’autres propriétaires de terres ou d’emplacements de la paroisse. À cette époque, le Grand-Voyer est responsable du développement et de l’entretien des voies publiques dont, entres autres tâches, celles de construire les chemins ainsi que les ponts, de les modifier ou réparer. Depuis 1766, une ordonnance du gouverneur Murray accorde un Grand-Voyer à chaque district de la province. En 1796, une loi confirme ses fonctions et permet même à ce dernier de nommer des inspecteurs locaux, tel l’inspecteur des chemins, Joseph Hébert, cité ci-haut. Que se passe-t-il donc pour mobiliser tout ce beau monde? En fait, un groupe de propriétaires avait fait parvenir, à Louis-René Chaussegros de Léry, une demande de modification majeure au chemin de St-Jean. Suite à la réception de la requête, le Grand-Voyer l’avait fait lire et afficher à la porte de l’église paroissiale, après la messe du dimanche, le 14 mai, avec une invitation à tous les intéressés à se rendre chez Michel Dupuis, le mercredi suivant. C’était la procédure habituelle dans pareil cas. En 1815, le chemin de St-Jean part près du fleuve, passe par la rue actuelle du Boulevard, donc derrière l’église, et se dirige vers la rivière St-Jacques qu’il longe jusqu’au chemin de Fontarabie. D’ailleurs, par la suite, dans certains actes notariés, la rue du Boulevard portera aussi le nom de « Ancien chemin St-Jean ». Sur le plan figuratif dressé par le Grand-Voyer, la ligne brisée, apparaissant au bas, représente l’ancien chemin (le surligné est un ajout pour fins d’illustration). Les habitants s’intéressent vivement aux chemins, non seulement à ceux qui passent à leur porte mais aussi à ceux qu’ils doivent emprunter pour vaquer à leurs activités. Ainsi, beaucoup se plaignent de ne pouvoir entrer au village, à deux périodes de l’année, à cause des inondations, soit au printemps et à l’automne. La requête concernée vise à déplacer le chemin de sorte qu’il parte près du fleuve, en plein village, passe devant l’église et quitte le village en longeant la Commune jusqu’au chemin de Fontarabie, soit grosso modo, son tracé actuel. Sur le même plan figuratif, la ligne presque droite, apparaissant au haut, représente le nouveau chemin (le surligné est un ajout pour fins d’illustration). Tous ne voient pas ce changement du même œil. Près du village, la veuve Nolin s’y oppose ainsi que six autres propriétaires de terres du côté de Fontarabie, situées un peu avant que la rivière ne bifurque. D’autres de la Bataille, La Fourche, Ste-Catherine et La Tortue s’y objectent également. Le projet constitue vraiment un « grand dérangement », d’abord parce que le déplacement envisagé est physiquement important; il touche un segment du chemin de 24 arpents de long; ensuite parce que les répercussions chez certains habitants sont majeures. Pensons en effet à ceux dont les maisons et bâtiments sont situés près de l’ancien chemin ou entre celui-ci et la rivière; ils n’apprécient guère voir le chemin reporté à l’autre bout de leur terre. Pas moins de 24 petits ponts enjambent les ruisseaux et les coulées pratiquées par les habitants pour l’égouttement de leurs terres, en plus du grand pont qui franchit la rivière. Ainsi donc, tout indique que l’on discute fort lors de la réunion du 17, dans la maison de Michel Dupuis. D’autant plus qu’une requête identique avait déjà été soumise au même Grand-Voyer, au cours de l’année 1809 et qu’une pareille assemblée avait eu lieu. Toutefois, Louis-René Chaussegros de Léry, par la suite, n’avait pas rédigé de procès-verbal. Il faut savoir que la décision d’un Grand-Voyer, dans le cas d’une construction de chemin, se manifeste par la rédaction d’un procès-verbal, lequel devient exécutoire une fois homologué par une instance judiciaire. Or, la requête et l’assemblée de 1809 n’ont pas eu de suite. Probablement que les requérants ne représentaient pas la majorité et que les opposants au projet l’ont emporté. Mais, en 1815, le contexte diffère malgré l’expression de plusieurs oppositions, si bien qu’à l’assemblée du 17 mai, le Grand-Voyer fait lecture de la requête, entend les avis et opinions puis invite tous les intéressés à se rendre sur les lieux du tracé envisagé, le vendredi suivant. À dix heures, le matin du 19 mai 1815, le Grand-Voyer, accompagné du Major Raymond, de François-Jérémie Denau, du capitaine Raphaël Brosseau, de Nicolas Gagnon, Louis Demers, Amable Robert, Charles Duquet, Raphaël Demers, Joseph Côté, Jacques Senécal, Joseph Barilles, Joseph Normandin, Étienne Duclos, l’inspecteur Joseph Hébert et beaucoup d’autres se rend sur les lieux et, après avoir entendu les avis favorables et défavorables, prend la décision d’ordonner le changement demandé et rédige son procès-verbal. Ce procès-verbal précise le tracé du nouveau chemin, à partir du fleuve jusqu’au chemin de Fontarabie et mentionne tous les propriétaires des terres et des emplacements qu’il traverse. Il ordonne l’abolition de l’ancien chemin, puis la construction d’un pont sur la rivière St-Jacques et celle de deux levées pour prévenir les inondations. Les travaux prescrits prennent la forme de corvées réparties entre tous les habitants concernés, depuis La Bataille, St-Raphaël, Fontarabie jusqu’à La Tortue et Ste-Catherine. Pas surprenant que les gens suivent alors le dossier de près. On dirait aujourd’hui un projet de route 30! Mais, le procès-verbal ne constitue pas le point final. La procédure stipule qu’il doit être lu et affiché à la porte de l’église, après la messe du dimanche de même que les lieu et date de l’homologation prévue. L’inspecteur des chemins, Joseph Hébert, s’en charge et conserve le procès-verbal chez lui pendant huit jours, conformément à la procédure, avant de l’envoyer au Grand-Voyer; ce mécanisme permettra aux opposants de préparer une riposte en vue de l’homologation prévue le dix juillet, à la Cour de Quartier des Sessions de la Paix, à Montréal. Maître Stuart, avocat, présente alors à la Cour une opposition à l’homologation du fameux procès-verbal, au nom de Raphaël Brosseau, écuyer et de plusieurs autres habitants du village, de La Fourche, Fonrarabie, La Bataille, Ste-Catherine et La Tortue. De toute évidence, il n’obtient pas gain de cause puisque la Cour de Quartier de Session de la Paix décide de procéder à l’homologation du procès-verbal, le 19 juillet 1815, ce qui le rend exécutoire. Et le nouveau chemin de St-Jean fut, puisque nous roulons aujourd’hui dessus. Fait cocasse à noter : au sortir du village, il passait devant l’entrée du verger de l’inspecteur des chemins. Le lecteur intéressé trouvera le procès-verbal au local de la SHLM avec le plan figuratif dressé par le Grand-Voyer, pour consultation seulement, trop tard pour une opposition! Sources : BANQ, Centre des archives de Montréal, E2, S1, D4 Procès-verbaux du Grand-Voyer Louis-René Chaussegros de Léry, 16 mars 1813-11 septembre 1816 : pp. 81-86, no 182, 19 mai 1815 Procès-verbal qui change une partie du chemin qui conduit de La Prairie à St-Jean dans la Paroisse de la Prairie de la Magdeleine (#182) BANQ, Centre des archives de Montréal, P60, S7, P8 Plan Figuratif d’un Espace de Terre Enclavé entre La Commune Et le Chemin du Roy telle quillexiste depuis le Chemin de descente chez Pierre Gagnon à venir Jusques dans le Village des Prairies. S. R. C. de Léry G.V. Fonds Élisée Choquet, SHLM http://www.ville.quebec.qc.ca/fr/ Grand-Voyer ...
Souvenirs d’enfance à La Prairie
La neige, la glace, l’hiver à La Prairie au début des années 50… Ma famille et moi demeurions sur la rue Ste-Marie tout près de la Société d’histoire. Vers le mois de novembre, début décembre, lorsqu’arrivaient les premières neiges, la vie de cowboys et d’indiens qui animait nos jeux d’enfant l’été, se poursuivait. Nous allions fréquemment de l’autre côté du rempart près de la rue St-Ignace et nous utilisions les bancs de neige comme autant de dunes de sable dans le désert, rampant entre celles-ci pour surprendre l’ennemi. Évidemment nos armes étaient de simples bâtons de bois imitant les fusils de nos héros les cowboys. Que de bons souvenirs de ces longues journées passées à s’imaginer être John Wayne, Davy Crockett, Pontiac etc. Des Sœurs qui patinent? Un soir d’hiver, revenant chez moi, à mon grand étonnement, je vis des religieuses de la Congrégation Notre-Dame sur la patinoire du couvent situé coin St-Jean et Ste-Marie. Pour la première fois de ma vie, je voyais des religieuses avec leur grande robe noire glisser voire même valser sur la patinoire. Dans le calme de cette soirée d’hiver; le seul bruit entendu était celui des lames des patins sur la glace… Arrivé à la maison, je raconte à mon père ce que je venais de voir et mon père incrédule, me gagea .10 sous que cela était impossible. Nous sommes retournés tous les deux et mon père a bien réalisé que tout cela n’était pas le fruit de mon imagination et des religieuses de la Congrégation Notre-Dame effectivement patinaient. Mon père respecta sa gageure. Jeux dangereux! À certaines périodes de l’hiver, le chemin St-Jean devenait comme une patinoire. Un plaisir de garçon consistait à s’agripper au pare-choc arrière des voitures qui circulaient lentement afin de faire de longues glissades. Ce trajet nous amenait parfois à être trainés derrière ces voitures sur plusieurs coins de rue. Des complices, faisaient le guet au coin de St-Jean et Ste-Marie afin de nous avertir d’une présence policière quelconque, le poste étant situé dans l’édifice actuel de la Société d’histoire. Dans mes souvenirs, aucun de nous n’a été blessé, ni réprimandé par les policiers. Les blocs de glace… Ma curiosité un jour m’amena sur la rue St-Laurent à l’entrepôt qui remisait les blocs de glace pour l’usage des familles qui possédaient une glacière. Ma question était de savoir comment on conservait ces blocs de glace à l’année longue? Une fois à l’intérieur de cet entrepôt, j’ai constaté que les blocs de glace étaient entreposés entourés des couches de sciure de bois et chaque mur de blocs était séparé par des bâches. Ce même processus était répété couvrant une grande partie de l’entrepôt et à mon grand étonnement ces blocs fondaient à peine même durant les chaleurs de l’été… ...
Activité de financement : vente annuelle de livres
Chers membres, Plusieurs bénévoles ont déjà entrepris la cueillette de livres pour la vente annuelle de juin 2008. Le succès de cette activité de financement est lié à la qualité et au nombre de volumes reçus. Déjà les boîtes de livres s’accumulent; ils sont neufs ou usagés, ils sont anciens ou très récents. Chose certaine, il y en aura pour tous les goûts (biographies, romans, essais, histoire, politique, philosophie, art de vivre, loisirs…) Nous comptons sur votre collaboration pour offrir encore plus de livres à nos acheteurs. Dites-le aux membres de votre famille, à vos amis ou encore à vos voisins. Vous pouvez apporter les livres au local de la Société d’histoire pendant les heures d’ouverture. Sur demande nous irons récupérer les livres à votre domicile; il suffit de téléphoner à notre secrétaire-coordonnatrice. Merci de collaborer à cette activité de financement. Hélène Létourneau, responsable *** Le local de la Société est situé au 249, rue Sainte-Marie à La Prairie Nos heures d’ouverture sont : Lundi soir de 19 h à 21 h Mardi, mercredi, jeudi de 10 h à 17 h Tél : (450) 659-1393 ...
01 Jan 1970
Conférence : « Les Abénaquis dans la toponymie »
Nouveaux membres
La SHLM est heureuse de souhaiter la bienvenue à ses nouveaux membres : 299 Société de généalogie de Saint-Hubert 300 Marcel Yelle 301 Diane Yelle 302 Claudette Sicard 303 Bernard Billon 304 Norbert Dansereau 305 Geneviève Lagüe   ...
À propos du bulletin
Éditeur : Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination : Jean-Pierre Yelle Rédaction : Gaétan Bourdages, Jean Joly, André Montpetit Révision : Jean-Pierre Yelle Infographie : SHLM Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc. Siège social : 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Tél. : 450-659-1393 Courriel : [email protected] Site Web : www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. ...

Au jour le jour, janvier 2008

DANS UN VIEUX LIVRE DE RECETTES
Le premier livre de recettes écrit et publié au Canada l'a été, en 1840, sous le titre de La Cuisinière Canadienne. Presque en même temps, paraissait The Frugal Housewife's Manual, le premier livre canadien anglophone du type. Nicole Watier, Livres de recettes canadiens (1825-1949): Au coeur du foyer. Bulletin de la Bibliothèque Nationale du Canada, Mai/juin, Vol. 34, no 3. A la différence des livres de recettes français précédemment en usage, La Cuisinière Canadienne utilisait plusieurs ingrédients locaux dans ses recettes. Le livre fut réimprimé neuf fois, jusqu'au milieu des années 1920. La cinquième édition, ci-contre, affichant le titre de Nouvelle Cuisinière Canadienne, « revue, corrigée et considérablement augmentée », fut imprimée, en 1879, par Beauchemin et Valois, libraires et imprimeurs de Montréal. Un exemplaire possédé par Elisa Saucier (1851-1932), de Louiseville, est arrivé dans notre famille par le mariage d'un neveu de sa propriétaire à une sœur de mon père. L'ouvrage, non illustré, compte 270 pages, incluant une table des matières détaillée, divisée en dix-neuf chapitres, débutant par des aphorismes sur la science du bien-vivre, suivis du choix des produits à cuisiner et quelques centaines de recettes pour les apprêter. Les deux derniers chapitres traitent, l'un, de « recettes pour faire différents breuvages, tels que bières, liqueurs, vins, etc. »; l'autre, de recettes diverses, dont celles de la fabrication du beurre et du fromage, de colle pour le papier, d'encre ineffaçable pour marquer le linge, de peinture bon marché et, même, d'une manière prompte d'éteindre un feu dans un conduit de cheminée. Le livre se veut utile et éducatif. Dans son introduction, il rappelle qu'il n'est pas inutile de faire mention des devoirs d'une bonne cuisinière. Voyons ce qu'on lui recommande. « D'abord elle doit apporter tous ses soins pour tenir dans une grande propreté ses ustensiles de cuisine; ne jamais employer que des choses qui soient convenables, telles que de la bonne farine, du bon beurre et des œufs frais; faire les fricassées avec de la crème douce, autrement elles se gâteront; porter une constante attention au manger qui se trouve sur le feu; ne pas se servir d'un couteau qui aura tranché de l'oignon ou de l'ail, pour couper le pain ou le beurre, goûter les mets avec délicatesse, ayant soin de ne pas y remettre la cuiller ou la fourchette sans l'essuyer, ce qui peut se faire facilement en tenant de l'eau chaude à proximité pour laver sur-le-champ ce dont elle s'est servi. Avoir toujours près de soi un linge net pour essuyer le tour des plats que l'on doit servir; savonner la lavette lorsqu'on lave la vaisselle, et non pas piquer une fourchette dans un gros morceau de savon, ce qui est un gaspillage et ne lave pas mieux pour cela. » « Il est même arrivé que des personnes se soient trouvées indisposées d'avoir pris leur thé dans des tasses où il était resté du savon : enfin la cuisinière devra bien laver les herbages, le riz, les pois, les fèves et, généralement, tout ce qu'elle apprêtera. » « Il est aussi très urgent, pour une cuisinière, lorsqu'elle travaille la pâtisserie, de ne jamais laisser coller sa pâte sur son pétrin; elle doit aussi choisir l'endroit le plus froid de la maison pour pétrir n'importe quelle pâte; son pétrin devrait être de pierre ou de marbre poli, la pâte s'y attachant moins. Ses mains doivent toujours être bien nettes et asséchées de farine, car moins elles touchent à la pâte, plus elle est légère, – pour cela, il ne faut pas qu'elle soit trop roulée. Il est bon qu'elle fasse tremper le beurre salé pour n'importe quelle pâtisserie. » « Elle doit aussi faire cette différence, que les confitures sont ordinairement trop sèches pour supporter la cuisson de la pâte d'une tarte, – il est mieux, en ce cas, qu'elle fasse cuire sa pâte avant. » Elisa Saucier semble avoir eu un faible pour les pâtisseries si on en juge par certaines croix au crayon de mine apposées en marge de quelques recettes et au nombre de pages du chapitre consacré à ces douceurs qui portent la marque de doigts en cours de travail culinaire. Pour un certain gâteau et des beignets elle a même noté la recette sur les pages de garde de l'ouvrage. Voici, telle que rédigée, la recette de beignets qui débute le chapitre des pâtisseries, à la page 126. « Beignets. – Deux douzaines d'œufs, deux livres de beurre, trois livres de sucre; battez bien les œufs, ajoutez-y le sucre; faites fondre le beurre, et battez bien le tout ensemble: mettez aussi un verre d'eau-de-vie, et un peu plus gros qu'un jaune d'œuf de perlasse, avec de la fleur pour en faire une pâte, laisser lever deux heures; on y ajoute une tasse de lait, si l'on veut. » On cuit au four. « Il est très essentiel d'éprouver la chaleur du poêle ou du four où l'on doit cuire les pâtisseries, ce qui est bien facile en faisant d'abord cuire un petit morceau de pâte, autrement on s'expose à gâter le tout; sachez donc bien proportionner la chaleur. » Dans les ingrédients de cette recette, il y en a un, la perlasse, dont le nom n'est plus employé de nos jours. Ce mot désigne la potasse la plus pure et la plus blanche. C'était aussi le nom de la cendre de bois. La potasse, sous forme de bicarbonate de potassium est encore utilisée, en cuisine, comme levure chimique, au même titre que le bicarbonate de sodium ou poudre à pâte. On la retrouverait dans les grands magasins d'alimentation et les pharmacies. Sous forme de poudre, elle semble particulièrement appréciée dans la confection des biscuits de Noël et les pains d'épices. Dans son blogue, une internaute note qu'elle rend la pâte très légère et lui confère un parfum délicieux. La recette simplifiée de Baignes, écrite de la main d'Elisa Saucier énumère les ingrédients suivants: 8 œufs, 3 bollées de sucre blanc, 1 livre de beurre, 1 pinte de lait, 3 cuillérées de poudre, 2 cuillérées de saudas. Elle omet l'eau-de-vie mais combine les carbonates de potassium (la poudre) et de sodium (le soda à pâte). Les recettes de grand-mères sont bien prisées dans certaines familles. De nos jours nous avons un accès quasi illimité à une multitude de produits et de recettes que nos ancêtres du 19e siècle n'auraient jamais pu imaginer. Ce n'est toutefois pas d'hier que les Québécois sont réputés pour tenir bonne table. Pour celles qui le possédaient, la Cuisinière Canadienne devait être une précieuse source d'inspiration pour entretenir le plaisir et le bonheur autour de la table. ...
Le Marché Lussier
Plusieurs critères sont à considérer lorsqu’il s’agit de déterminer le caractère patrimonial d’un édifice. L’âge, les techniques de construction, le type d’architecture et l’histoire de son occupation comptent parmi les plus importants. Il n’est pas facile de jauger l’importance relative de chacun de ces éléments. Nous croyons malgré tout que l’édifice dont il est ici question mérite le titre d’édifice patrimonial. Suite à la mise en forme d’un projet de construction commerciale trois bâtisses auraient dues être démolies à l’automne 2007 à l’extrémité nord-ouest de l’ilot formé par les rues Taschereau, Saint-Georges et Chemin de Saint-Jean. Ce projet est retardé par des complications reliées au bail d’un des locataires. Quoi qu’il en soit, des trois constructions en cause seul l’ancien Marché Lussier mérite qu’on s’attarde à son histoire et à son caractère historique. Le terrain (lot 226) actuellement occupé par Néron Sports, le salon de bronzage (ancienne pharmacie Saint-Cyr depuis 1967) sur Taschereau et Patio La Prairie (l’ancien Marché Lussier) sur Saint-Georges avait été donné par Mme Flavie Brosseau le 11 mars 1892 à Jean-Baptiste et Joseph Lussier. Ces derniers vendront le terrain à Eugène Lussier le 7 août 1920. Eugène Lussier était un homme d’affaires prospère et fut à une certaine époque le plus important propriétaire de La Prairie. L’édifice de la rue Saint-Georges a été construit en 1926 à partir de plans dressés par un architecte. Bien qu’on y ait utilisé des poutres d’acier sous le contrôle d’un ingénieur, contrairement à ce qu’affirme M. Jean-Pierre Lussier sulpicien et fils d’Eugène, il ne s’agit pas du premier édifice de La Prairie à intégrer la poutre d’acier. Nous savons avec certitude que la maison Charlebois rue Sainte-Marie (ancienne Banque Nationale) construite vers 1885 possède des poutres d’acier. Le logement situé à l’étage ne fut occupé qu’à partir de 1936 année du mariage tardif d’Eugène (il est âgé de 50 ans) avec Laurette Lacroix. Jean-Pierre et Hélène naîtront de cette union. Le logement est cossu; larges fenêtres, plafonds ornés, boiseries et vaste solarium dans la section de gauche qui est légèrement en retrait. À l’extérieur l’édifice a fière allure : dimensions bien proportionnées, frise en bordure du toit et brique de grande qualité. Malheureusement la bâtisse ayant été négligée par son dernier propriétaire elle n’a plus aujourd’hui la prestance d’autrefois. À l’arrière il y eut longtemps un hangar pour les marchandises. Le Marché Lussier a été un magasin général jusqu’en 1951 : commerce important situé à l’extérieur du Vieux La Prairie. Par la suite la surface est occupée par une épicerie où l’on vend également de la peinture. S’y succèdent Rolland Lussier (frère d’Eugène) et son fils Jacques. En 1967 M. Fournier prend l’épicerie en main jusqu’en 1969, Michel Lussier reprend ensuite le commerce jusqu’à sa vente. Lors du décès d’Eugène en 1960 l’édifice est géré par la succession, soit le Trust Général du Canada et Mme Laurette Lussier (l’épouse). En décembre 1973 la succession cède la bâtisse à Jean-Claude Ménard. L’épicerie est convertie en « dépanneur » pendant quelques années. Le petit commerce de gauche verra tour à tour se succéder un restaurant, une bijouterie, une pharmacie, un commerce de chaussures et un magasin d’antiquités. Nous déplorons la démolition imminente de l’ancien magasin général. Son histoire est intimement liée à celle de La Prairie. À notre avis seuls un inventaire exhaustif des édifices patrimoniaux situés hors de l’arrondissement historique et l’adoption d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) permettront d’établir des politiques claires de préservation du patrimoine bâti. Prière de consulter à ce sujet notre article sur la maison Moquin paru dans le Au jour le jour d’octobre 2007. À noter l'ornementation de la brique en bordure du toit. P.S. L’édifice a été démoli le 14 janvier 2008 et en observant les travaux de démolition nous avons pu constater qu’il y avait effectivement trois poutres d’acier qui supportaient l’étage. ...
La Prairie en juillet 1776
Suite à l’autorisation obtenue d’Allemagne il nous fait plaisir d’offrir à nos membres cette carte de La Prairie dressée par Cancrinius en juillet 1776. On y remarque les positions des trou-pes allemandes et américaines ainsi que de nombreux détails intéressants. Échelle 1 : 10.000 200 X 160 mm ...
La généalogie et Internet
  Avant les fêtes, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence donnée par Monsieur Marcel Fournier de la Société généalogique canadienne-française. Je désire donc vous faire profiter des informations reçues. Depuis 1990, la venue d’Internet a bouleversé les habitudes et les accès en regard de la généalogie. Des bases des données, des sources d’informations mondiales sont devenues disponibles par un simple clic de l’ordinateur personnel. Bien sûr, la fiabilité des sources n’est pas toujours assurée, il faut garder une certaine prudence, il faut valider les renseignements mais les accès sont grandement facilités. Si je fais une recherche avec Google, moteur de recherche populaire, pour « généalogie » j’obtiens 9 890 000 sites. Même si on aime bien la généalogie, la quantité peut devenir facilement indigeste. Il faut donc apprendre à restreindre notre recherche en utilisant les guillemets anglais et en prenant les termes appropriés comme "famille" "généalogie" "Canada"… Si je cherche Société d’histoire de La Prairie, j’obtiens 114 000 sites alors que si j’ajoute les guillemets "Société d’histoire de La Prairie" je viens de diminuer à 640 sites. Comment peut-on savoir si un site est valable? Voici quelques indices : On peut voir la date de création du site On peut voir la date de mise à jour du site La notoriété du propriétaire du site (ex. association des familles, société généalogique ou d’histoire, gouvernement…) Il y a une adresse courriel pour rejoindre le gestionnaire du site Voici donc quelques adresses ou sites qu’on nous a fournis lors de cette rencontre. Sites de recherche en généalogie (général) www.Familysearch.ca (Mormons) Recherches dans le monde, recensements… www.Genealogie.com Site français de recherches (payant pour certaines informations) The generations Network : www.tgn.com www.Rootsweb.com , www.ancestry.ca www.ancestry.com Recherches généalogiques, fonds Drouin, recensements… Les annuaires téléphoniques Canada www.canada411.ca États-Unis www.infospace.com www.usdirectory.com France www.pagesjaunes.fr www.annu.fr Les sites de bibliothèques Bibliothèque et Archives nationales du Québec http://www.banq.qc.ca Bibliothèque et Archives Canada http://www.collectionscanada.gc.ca Bibliothèque nationale de France http://www.bnf.fr Library of Congres http://www.loc.gov Société généalogique canadienne-française http://www.sgcf.com/ Sites de recherche au Canada avec bases de données Bibliothèque et archives nationales du Québec (Pistard et autres bases) http://www.banq.qc.ca Le registre d’inhumation du Mount Hermon Cemetery (1848-1904) Les enquêtes de coroners des districts judiciaires de Beauce (1862-1947), de Charlevoix (1862-1944), de Montmagny (1862-1952), de Québec (1765-1930) et de Saint-François (Sherbrooke) (1900-1954) Les demandes d’octrois gratuits de terre aux familles de 12 enfants vivants en vertu de la loi de 1890 du premier ministre Honoré Mercier Inventaire des mariages non catholiques de la région de Montréal 1766-1899 Les sépultures des non catholiques de la région de Montréal 1768 à 1875 Contrats de mariage de Charlevoix (1737-1920) et du Saguenay (1840-1911) Le Fichier des contrats de mariage de la région de Québec, 1761-1946   Inventaire des transcriptions d’actes notariés Les inventaires après décès des districts judiciaires de Québec, de Charlevoix, de Beauce, de Montmagny et de Kamouraska, 1785-1955, d’après les registres des clôtures d’inventaires Les inventaires après décès de la région de Montréal, 1791-1840 Les inventaires après décès du District judiciaire de Rimouski (CN 101) 1822-1918 Les registres d’écrou (admissions) des prisons de Québec au 19e siècle Les recensements paroissiaux de Notre-Dame-de-Québec Les enquêtes préliminaires du district judiciaire de Québec, 1897-1927 Bibliothèque et archives nationales du Canada (archivianet) http://www.collectionscanada.gc.ca; http://www.collectionscanada.gc.ca/archivianet Centre canadien de généalogie http://www.collectionscanada.gc.ca/genealogie Fédération québécoise des sociétés de généalogie (fichier origine) http://www.federationgenealogie.qc.ca Institut généalogique Drouin http://www.institutdrouin.com Généalogie pour tous sur Planète Québec http://genealogie.planete.qc.ca/ Programme de recherche en démographie historique de l’université de Montréal http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/ Société généalogique canadienne-française http://www.sgcf.com/ Dictionnaire biographique du Canada http://www.biographi.ca Musée de la civilisation à Ottawa (Nos ancêtres d’origine européenne) http://www.civilization.ca/vmnf/ancetres BMS 2000 (site payant) http://www.bms2000.org/ Geneanet http://www.geneanet.org/ Sites sans base de données Fédération des familles souches du Québec http://www.ffsq.qc.ca Pour des recherches en France Le fichier Origine www.fichierorigine.com FrancoGène http://www.francogene.com/index.php Préfen (France et Perche) www.unicaen.fr/mrsh/prefen Archives de France http://www.culture.gouv.fr/culture/bdd/index.html France GenWeb www.francegenweb.org Fédération française de généalogie et Bigenet (site payant) www.genefede.org Patro (Site payant) http://www.patro.com/ Geneactes http://www.geneactes.org/ Geneabank (site d’échanges pour les membres) http://www.geneabank.org Geneanet http://www.geneanet.org/ Locom (localisation des communes de France) http://pagesperso-orange.fr/sylvain.chardon/locom/ Clochers de France http://clochers.org/ Nouvelle-France Horizons nouveaux www.archivescanadafrance.org En espérant que ces quelques adresses pourront vous mettre sur la piste d’informations précieuses sur vos ancêtres, je vous souhaite plaisir et succès dans vos recherches généalogiques. ...
Mot du président
Au nom du conseil d’administration, je souhaite à tous nos membres une année 2008 remplie de joie, de bonheur et de santé. Une année 2007 qui s’est terminée de façon extraordinaire avec les festivités du 35e de la S.H.L.M., l’installation de sept autres plaques patrimoniales, les conférences avec des sujets remarquables, les archives, la généalogie, l’exposition estivale et j’en passe. Tout ça pour vous dire que la Société a le vent dans les voiles grâce au dynamisme de tous ses bénévoles et de son c.a. L’année 2008 est à peine débutée que des projets sont déjà en marche et il ne faut pas oublier notre conférence de janvier. Nous comptons sur votre présence et votre participation aux différents événements, c’est la force vitale de notre Société. Au plaisir de vous rencontrer. René Jolicoeur, président ...
01 Jan 1970
Conférence : « Les chemins de fer du comté de La Prairie »
À propos du bulletin
Éditeur : Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination : Jean-Pierre Yelle Rédaction : Gaétan Bourdages, Laurent Houde, J. P. Yelle Révision : Jean-Pierre Yelle Infographie : SHLM Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc. Siège social : 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Tél. : 450-659-1393 Courriel : [email protected] Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. ...

Soumettre un rapport

Formulaire de rapport

Hidden
Hidden
Hidden
Nom
Hidden
This field is for validation purposes and should be left unchanged.