Bulletins

Au jour le jour, juin 2009

Élèves de l'Académie Saint-Joseph en 1888

Exposition estivale à la SHLM
Du 15 juin au 24 septembre nous vous proposons une exposition consacrée à « L’oeuvre des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie ». Venez revivre en images l’évolution du domaine depuis sa fondation en 1890 : les agrandissements successifs, la chapelle, les jardins de plantes. Vous y découvrirez également la ferme, l’imprimerie, la boulangerie, l’atelier de couture et les autres activités qui permettaient à la communauté de vivre en complète autarcie. L’exposition s’achève sur un survol de l’importante oeuvre éducative des FIC. Entrée gratuite ...
Un curé sans culotte !
Le chanoine Joseph Chevalier, curé de La Prairie, dans son livre La Prairie Notes historiques à l’occasion du centenaire de la consécration de l’église en 1941 rapporte la liste des curés qui ont dirigé la paroisse de La Prairie depuis son origine. La paroisse a d’abord connu huit jésuites de 1671 à 1690 avant l’arrivée de 5 sulpiciens qui se succéderont jusqu’en septembre 1717. C’est le dernier de ces sulpiciens, Jean Gaschier, qui arrive au Canada en 1707 et qui est curé du 27 août 1708 au 22 septembre 1717, qui retient notre attention ainsi que celle de l’évêque de Québec. Certains curés ont laissé leurs marques pour des raisons bien variées. On se rappellera entre autres le curé Paul- Armand Ulric, premier prêtre séculier à La Prairie (1718-1725) qui avait tenté d’empêcher avec fougue mais sans succès le rattachement du Mouillepied à la paroisse de Longueuil. On pourra aussi se souvenir de Monsieur Gaschier sulpicien, pour une remontrance un peu inusitée qu’il a reçue de son évêque. Il semble bien que les habitants de La Prairie comme d’autres d’ailleurs y compris le curé et bien avant l’annonce des changements climatiques, avaient une pratique particulière durant les canicules d’été selon le texte qui suit écrit par Mgr de Saint-Vallier. Ce texte s’adresse explicitement au curé. Une lettre semblable transmise par l’évêque sera transmise aux habitants de Ville- Marie en 1719. « C’est avec douleur que nous avons appris, à notre retour de France (1713), le mauvais usage ou vous étiez de paraître, contre la bienséance, en simple chemise, sans caleçon et sans culotte, pendant l’été, pour éviter la grande chaleur, ce qui nous a d’autant plus surpris que nous voyons violer par là les règles de la modestie que l’Apôtre demande dans tous les chrétiens, et donner une occasion si prochaine de péché à vous et aux autres personnes qui peuvent vous voir en cet état… Nous avons demandé à M. le marquis de Vaudreuil, gouverneur général, de s’employer à nous aider à déraciner dans votre paroisse une si détestable coutume qui serait la cause assurée de damnation d’un grand nombre de pères de famille, aussi bien que des enfants… »Archives de l’évêché de Québec, Registre C. Lettre pastorale du 28 mai 1719. Auguste Gosselin, L’Église du Canada. Depuis Mgr de Laval jusqu’à la conquête. Tome 1 Mgr de Saint-Vallier. p.324 L’abbé Gaschier, en 1717 après un court séjour à Chambly retourna en France. On peut donc dire qu’une de ses expériences en Nouvelle-France fut celle de La Prairie.       RÉFÉRENCE : Chevalier Joseph, Laprairie, Notes historiques à l’occasion du centenaire de la consécration de l’église. 1941. 297p. Landry Yves, Pour le Christ et le roi. La vie au temps des premiers Montréalais. Libre expression. 1992. 320 p. Le Mouillepied et Saint-Antoine-de-Pade. Société d’histoire de Longueuil.Cahier no 15. Longueuil 1983. Tanguay Cyprien, Le répertoire général du clergé canadien. Montréal 1893. ...
Toponymie : rue Houde
Fils de Philippe Houde et Alexandrine Laurent, William Houde est né à Louiseville le 3 juillet 1901. Suite à ses études académiques et commerciales à l’Académie de Louiseville il entreprend un cours d’agronomie à l’institut agricole d’Oka pour en graduer comme bachelier en agriculture de l’Université de Montréal, en 1931. De 1921 à 1926 il est attaché au ministère de l’Agriculture du Québec à divers titres : instructeur agricole, agronome adjoint des comtés de Matane et de Gaspé-Nord ; officier en grandes cultures pour le district de Montréal et, inspecteur de fermes de démonstration dans les districts de Lotbinière et Gaspé. En 1925, il épouse, à La Prairie, Colombe Desrosiers, fille d’Arthur Desrosiers et de Pacifique Demontigny. Naîtront de cette union Laurent, Claudette et Normand. De 1926 à 1931, il est agronome officiel du comté de Drummond. En 1931, il laisse le ministère de l’Agriculture et devient gérant des ventes de la division des fertilisants de la Canadian Industries Limited pour le Québec et l’est de l’Ontario. La même année il devient résident de La Prairie. Au cours des ans il démontre un sens civique actif comme commissaire d’école, de 1938 à 1950, comme membre fondateur et premier président de la Chambre de commerce de La Prairie, en 1943, et comme échevin de la Ville de La Prairie, en 1946. C’est à ce dernier titre qu’il a été particulièrement impliqué dans le processus d’achat des terrains de la Commune et dans l’orientation de leur développement. En 1943, il contribue à l’installation d’une nouvelle industrie à La Prairie : la Cie Ferdon Ltée est une entreprise de déshydratation de légumes destinés à l’alimentation des forces armées outre-mer. Il y est impliqué à titre d’actionnaire et d’administrateur avec comme fonction principale de recruter, conseiller et surveiller la production d’agriculteurs de la région engagés par contrat à livrer leurs récoltes à la nouvelle usine. Peu après la fin de la guerre, l’usine sera réorientée dans la production de légumes surgelés. Membre impliqué au sein de la Corporation des agronomes du Québec depuis sa fondation, en 1937, William Houde en est élu président en 1944. Toujours en poste à la Canadian Industries Limited depuis 1931, il la quitte en 1948. L’année suivante il fonde la Cie William Houde Ltée et construit à La Prairie son usine de fabrication d’engrais chimiques. Il a dirigé cette compagnie jusqu’à sa retraite. Il a ensuite fait partie de son conseil d’administration jusqu’à son décès, à La Prairie, en 1981. En refaisant à vol d’oiseau le trajet de cet homme très humain on retient de lui le désir de se réaliser, l’attrait pour le travail, la persévérance, la capacité de s’adapter à des conditions changeantes, une ouverture d’esprit et l’acceptation de l’autre. Profondément attaché à tous les siens, généreux de sa personne, attiré par la nature, cultivant son propre potager, aimant la chasse au gibier ailé, amateur de bonne table, on le percevait aussi comme doux et honnête. Un ensemble de traits qui complétaient son esprit d’entreprise. ...
Exposition dans le hall du Complexe Saint-Laurent
Les loisirs au siècle dernier à La Prairie Découvrez des photos de 1905 à aujourd’hui illustrant des Laprairiens participant à des activités de loisirs telles que le soccer, le baseball, la raquette, la baignade, la pêche, le théâtre, la musique et bien d’autres encore. Peut-être vous identifierez-vous ou encore reconnaîtrez-vous vos parents ou vos grands-parents ? ...
Incendie au charnier
Le charnier paroissial était, à la mi-mai, endommagé par un feu dont l’origine demeure mystérieuse. Construit en 1834 suite à un ordre de l’évêque, c’est Casimir Dupuy qui sera chargé d’ériger la bâtisse de pierre. Elle devra être ornée d’un clocher et d’un coq, et fermée par une lourde porte de fer. Il y a encore quelques années une croix surmontait le toit en façade. Le charnier et l’enclos paroissial (vieux cimetière situé derrière et sur les côtés de l’église) sont de nos jours, dans le pourtour de l’église, les seuls témoins de la période antérieure à 1840. ...
Horaire d'été en vigueur du 24 juin 2009 au 29 août
Nos locaux seront ouverts du mardi au dimanche de 10 h à midi et de 13 h à 17 h. ...
Nouveaux membres
Le cercle des membres de la SHLM ne cesse de s’agrandir : 366 Micheline Mailloux 370 Guy Marion ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Laurent Houde Jean-Pierre Yelle Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-Bernard Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, mai 2009

Rue Sainte-Marie au début du 20e siècle

Mon père a fait bâtir maison !
L’histoire de la Maison Jean-Baptiste Varin (144 chemin de Saint-Jean) et de la création d’un guide pour faire l’histoire des bâtiments anciens à partir de la chaîne de titres.   Combien de fois avez-vous admiré cette grande demeure en pierres juste en face de l’église ? Qui en a d’abord rêvé et quand l’a-t-on fait construire ? Pourquoi est-elle divisée ainsi ? Quels sont les personnages célèbres qui ont habité ce bâtiment prestigieux au fil des ans ? C’est pour répondre à ces types de questions qu’a été conçu le « Guide d’élaboration d’une chaîne de titres de propriété pour documenter l’histoire d’un bâtiment ». Ceux qui envisagent de reconstituer l’histoire de leur maison ou d’un bâtiment ancien au Québec y trouveront des stratégies de recherches, des exemples de documents anciens et des formulaires facilitant la cueillette des données, etc. Le « Guide » s’insère dans la stratégie d’enrichissement du Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Facile d’accès, le site du Répertoire est un formidable outil pour connaître le patrimoine québécois. Il s’y trouve déjà plus de 60 000 fiches sur divers biens culturels comme des objets anciens, des artefacts, des imprimés, des maisons, des édifices religieux, des personnages historiques, etc. Découvrez ce grand livre virtuel sur notre patrimoine : www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ. Vous pourrez y consulter la chaîne de titres de la maison Jean-Baptiste-Varin. Cette demeure est au nombre des maisons anciennes de La Prairie ayant servi à tester et à documenter la démarche de recherche proposée par le « Guide ». COMMENT FAIRE L’HISTOIRE DE VOTRE MAISON OU CELLE D’UN BÂTIMENT LOCAL ? La première étape consiste à rassembler la documentation sur le bâtiment et à rendre visite à votre société d’histoire locale. En devenant membre, vous bénéficiez de la documentation spécialisée et des outils développés par la société en plus de rencontrer des chercheurs locaux passionnés ayant bâti une solide connaissance de l’histoire de ce milieu. Le numéro de Cadastre du Québec (à obtenir auprès de la municipalité, en ligne ou par téléphone), vous donne ensuite accès aux documents du REGISTRE FONCIER DU QUÉBEC (appelés autrefois le bureau d’enregistrement). Ces documents d’aliénation (ou transmission d’une propriété), numérisés ou informatisés, permettent de retracer l’histoire d’un bâtiment souvent jusqu’au milieu du 19e siècle. Certains frais s’appliquent pour consulter ces actes en ligne ou sur place. Un service gratuit et courtois de soutien à la clientèle, téléphonique ou en ligne, est là pour faciliter vos recherches. Visitez le site du Registre foncier en ligne : www.registrefoncier.gouv.qc.ca ou téléphonez au 1 866 226-0977 – sans frais au Québec. Dans les Centres d’archives, vous trouverez des actes encore plus anciens, mais aussi des documents complémentaires comme des marchés de constructions ou des inventaires après décès, etc. Les actes notariés concernant les propriétés de La Prairie se retrouvent, pour la plupart, au Centre d’archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Pour en savoir plus, visitez le site suivant : www.banq.qc.ca ou téléphonez au 514 873-1100 (sans frais au Québec, 1 800 363-9028). ILS ONT COLLABORÉ À LA PRODUCTION DU « GUIDE » Jean-François Drapeau et Daniel Lauzon du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF) (conception et direction) ; Joanne Burgess du Département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal et le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal (LHPM, UQAM) (direction) ; Johanne Béliveau, étudiante à la maîtrise en histoire appliquée (rédaction) et Alan Stewart (contribution spéciale). Le Guide a aussi bénéficié de l’énergie et de la précieuse collaboration de plusieurs sociétés d’histoire de la région de Montréal dont la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine (SHLM) grâce à Messieurs Gaétan Bourdages, Jean-Marc Garant et Jean L’Heureux. ...
La maison Jean-Baptiste Varin
Cette maison est un important témoin de l’histoire du Village de La Prairie au 19e siècle. Située sur un emplacement de prestige face à l’église, sur le chemin de Saint-Jean artère principale du village, cette maison imposante a été la résidence de plusieurs personnalités connues de La Prairie. Jean-Baptiste Varin (1810- 1899) dont la maison porte le nom, fut non seulement « notaire public », mais aussi maire de La Prairie et député du comté de Huntington. En 1858, la maison est achetée par le médecin et maire de La Prairie, Richard Casimir Dufresne (1831-1881). Sa fille, Marie Louise Dufresne y réside avec son époux le médecin Thomas-Augustin Brisson (1852-1937), un autre maire de La Prairie et aussi un grand passionné d’histoire. L’HISTOIRE DU BÂTIMENT ET DE NOUVELLES DÉCOUVERTES La propriété est acquise en 1823 par le père de Jean-Baptiste, le négociant Guillaume Varin et son épouse, Marguerite Bourassa. Il s’y trouve alors « une maison de bois, une voûte et autres bâtiments » (30 mai 1823, P. Lanctôt). Dans un article, Claudette Houde (1999) nous apprend qu’un incendie détruit la maison en 1824. C’est alors que Guillaume Varin aurait fait bâtir la maison de pierres que nous connaissons. Comme le dit la chanson, c’est donc le père du notaire Varin qui a « fait bâtir la maison » ! En effet, ce n’est qu’en 1834, un mois avant son mariage à Hermine Raymond, que le jeune notaire acquiert l’immeuble par donation de ses parents. Ces derniers cèdent l’emplacement avec « une maison & une voûte en pierre » à leur fils afin de lui « procurer un établissement » (18 juin 1834, P. Lanctôt). Deux «marchés de construction », datés de 1826, montrent qu’une maison en pierre et un magasin ont été bâtis sur le terrain de Guillaume Varin. Voilà qui explique pourquoi la maison est séparée en deux (16 février 1826, 6 mars 1826, 3 novembre 1826, A. Jobin). Le devis, les élévations et les plans accompagnant ces actes fournissent de précieux détails sur l’aménagement intérieur de la maison et du magasin tel qu’il a été planifié. Le bâtiment actuel semble presque identique à l’élévation frontale présentée avec le devis de 1826. Les détails qui diffèrent peuvent être le résultat de modifications en cours de construction ou d’adaptation de la maison à de nouveaux usages au fil du temps. De l’extérieur, à première vue, il semble que très peu de détails aient été modifiés. Les ouvertures et la volumétrie du bâtiment semblent concorder. Cela n’élimine pas la possibilité que le bâtiment ait été endommagé plus ou moins grandement par l’incendie de 1846. Une reconstruction a peut-être alors été faîte à partir des plans de 1826. Il reste donc plusieurs mystères à résoudre et de belles pistes à poursuivre ! Donc, la prochaine fois que vous passerez devant la maison Varin, arrêtez-vous quelques instants pour écouter ce que ces vieilles pierres ont à nous raconter. Mais attention, vous êtes avertis, ce type de recherche donne facilement la piqûre de l’histoire ! Marché de construction. Plans intérieurs et élévation frontale, 15 février 1826, Notaire André Jobin, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Direction du Centre d'archives de Montréal, Fonds Cours supérieure. District judiciaire de Montréal. CA601, S215/acte 3948.   Sources : Archives nationales du Québec à Montréal (Fonds Élisée Choquet et actes notariés)   Registre foncier du Québec en ligne et Bureau de la publicité des droits.   Société d’histoire de La-Prairie-de-la-Magdeleine   AUBIN, Michel, Inventaire des actes notariés du village de La Prairie 1670-1860, Société historique de La-Prairie-de-la-Magdeleine, dactylographié et notes manuscrites [1977].   BEAUDRY, Charles (société historique de La Prairie), « La Société littéraire de La Prairie », dans Histoire Québec, vol. 6, numéro 1, mai 2000. Disponible [en ligne], consulté le 5 mai 2008.   http://www.histoirequebec.qc.ca/publicat/vol6num1/ v6n1_7so.htm   BRODEUR, Mario, Étude de caractérisation de l’arrondissement historique de La Prairie, Québec, Commission des biens culturels du Québec, 2004, 60 p., p. 31.   GIROUX, André et al., Inventaire des marchés de construction des Archives nationales du Québec à Montréal, 1800-1830, Ottawa, Direction des lieux et des parcs historiques nationaux, 1980- 1981, 2 v..   HOUDE, Claudette, « Jean-Baptiste Varin (1812- 1899). Un personnage d’envergure nationale. », Au jour le jour, Société d’histoire de La Prairie de la Magdeleine, septembre 1999, p. 7-8.   « Jean-Baptiste Varin », RN, 2, 1 (15 août 1899), p. 23-29. dans « Parlementaires depuis 1792 », Assemblée nationale, Gouvernement du Québec, Disponible [en ligne], consulté le 5 juin 2008. http://www.assnat.qc.ca/fra/Membres/notices/v-z/varijb.htm   PINARD, Guy, Montréal, son histoire, son architecture, Montréal, La Presse / Éd. Du Méridien,1987-1995, 6 vol. ...
Merci à nos bénévoles
Le 1er mai dernier M. René Jolicoeur président, recevait les bénévoles à déjeuner. Une joyeuse tradition qui se répète depuis plusieurs années. Voilà une façon bien modeste et pourtant essentielle de dire merci à celles et ceux qui consacrent de nombreuses heures au succès de notre société d’histoire. Certains n’apparaissent pas sur les photos ou encore n’ont pu être présents ; à ceux-là aussi nous disons merci, car sans cette immense collaboration la SHLM ne pourrait être ce qu’elle est devenue. ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence: Les deux batailles du 11 août 1691 à La Prairie
Nouvelles de la SHLM
La bibliothèque chez soi Le catalogue de la bibliothèque de la SHLM est maintenant accessible sur internet. Vous recherchez un livre en particulier et vous souhaitez savoir s’il fait partie de notre collection; rien de plus simple. Il faut d’abord accéder au site internet suivant : www.infoka.com/bibliotek/index.htm. Cliquez ensuite sur l’index : Faire une recherche dans le catalogue de la bibliothèque. Vous pouvez par la suite lancer une recherche selon le titre, l’auteur ou le sujet. Si vous optez uniquement pour la rubrique recherche au bas de la page vous obtiendrez la liste complète des 1041 documents disponibles dans notre bibliothèque.   Numérisation de photographies La Société d’histoire est fière d’annoncer qu’elle a reçu une aide financière du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine pour la numérisation et la description de plus de 250 photographies de bâtiments de l’arrondissement historique. Ce travail servira par la suite à la fois au Ministère, à la municipalité, aux propriétaires des maisons et bien sûr à la SHLM.   Nouveaux membres La SHLM est toujours heureuse d’accueillir de nouveaux membres : 361 Francis Lamothe 362 André Rousseau 363 Pierre Bell 364 Robert Thibeault 365 Colette Lamarre 367 Roch A. Martel 368 Jean-Pierre Gilbert 369 Pierrette Lequin ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Johanne Béliveau Gaétan Bourdages Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-Bernard Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, avril 2009

Inondation du printemps à La Prairie

Fondation Liette-Turner
La Fondation Liette-Turner, dont le siège social est à La Prairie, a été créée dans le but de soutenir financièrement le chant choral au Québec. Pour l’année 2009, la Fondation organise un concert bénéfice le 9 mai prochain à l’église de la Nativité de La Prairie. Le prix des billets a été fixé à 100 $ et à 30 $. Les billets ainsi que le programme de la soirée sont disponibles au local de la SHLM. Information : 450-659-1393 ...
Nouvelle organisation de la bibliothèque
Notre bibliothèque a beaucoup changé depuis deux ans. L’emplacement des livres a été chambardé et nombreux sont ceux qui ne trouvent plus leur ouvrage de référence là où ils avaient l’habitude de le consulter. C’est que l’organisation de la collection a été refaite suivant le système de classification décimale Dewey.   LA CLASSIFICATION Le système Dewey, que l’on retrouve dans la plupart des bibliothèques publiques, répartit l’ensemble du savoir humain en 10 grandes classes, de 000 à 900. Comme la classe 900 est consacrée à l’histoire et la géographie, on ne sera pas surpris d’y retrouver la majorité des ouvrages de notre bibliothèque. Trois autres classes comportent aussi un assez grand nombre d’ouvrages. Il s’agit de la classe 200 attribuée aux sciences religieuses où l’on trouve l’histoire de l’Église au Québec et des communautés religieuses. La classe 300 concerne toutes les sciences sociales, de la politique aux transports en passant par l’immigration, le droit et l’économie. C’est là qu’on pourra consulter les inventaires de notaires, les livres sur l’agriculture, les tribunaux ou les immigrants. La classe 700, enfin, est réservée aux arts et la séquence 720-729 à l’architecture. On y trouvera les ouvrages sur les maisons et les églises anciennes ainsi que sur le patrimoine bâti et artistique. Venons-en maintenant à la classe 900 qui constitue l’essentiel de notre bibliothèque. Les récits de voyages et d’exploration sont regroupés pour la plupart en 917. La séquence 920-929 concerne les biographies et la généalogie. La cote 929 est réservée à la généalogie et comme les ouvrages sont nombreux je l’ai divisée en 2 parties : la cote 929.2 est attribuée aux ouvrages généraux comme le dictionnaire Tanguay tandis que la cote 929.209 est attribuée aux généalogies d’une famille en particulier. Les familles sont en ordre alphabétique grâce à la lettre suivie de 3 chiffres placée en dessous de la cote. Par exemple : 929.209 B752 : famille Bouchard. Les livres d’histoire proprement dite se retrouvent presque tous à la cote 971 qui est celle de l’histoire du Canada. La cote 971 sans décimale indique les histoires générales du Canada. La cote 971 suivie d’une séquence décimale qui commence par 0 indique une subdivision chrono – logique, par exemple : 971.01 pour les livres sur la Nouvelle-France; 971.038, pour ceux sur les rébellions de 1837-38. Cette cote 971 a aussi des subdivisions géographiques : l’histoire du Québec est à 971.4. Le Québec est à son tour subdivisé géographiquement d’ouest en est : 971.41 : l’Abitibi; 971.428 : l’île de Montréal ; 971.43 : la Rive-Sud du Saint-Laurent à l’ouest de la rivière Richelieu et l’ancienne seigneurie de La Prairie : 971.434.   LA DISPOSITION Le reclassement de la bibliothèque a amené son réaménagement pour que la collection se retrouve en une seule séquence. Sur le mur du fond, la collection Drouin est restée à sa place, suivie de la collection de répertoires des registres de paroisses. La collection classifiée en Dewey commence sur le mur face aux fenêtres, juste après la collection des répertoires. Elle se continue jusqu’à la porte. Cette section se termine à la cote 929.2. La collection reprend ensuite juste après la porte du bureau pour se terminer dans l’étagère entre les deux fenêtres.   LE CATALOGUE Le catalogue de la bibliothèque peut être consulté sur n’importe quel ordinateur de la société. On y accède par l’icône représentant des livres. Le compte « PUBLIC » ne nécessite pas de mot de passe. Il suffit de cliquer sur « continuer » puis sur « Gestion biblio graphique ». Une notice apparait. Pour faire une recherche, cliquer sur « Rechercher » au bas de la notice. Une fenêtre s’ouvre avec des cases pour les critères de recherche et d’autres pour les termes à chercher. Il est préférable d’utiliser le critère « tous les champs » à moins qu’on ne veuille chercher par cote. Il est IMPORTANT de n’utiliser qu’un seul terme par case, car le système ne reconnait que les chaînes de caractères. Ainsi, si vous cherchez des ouvrages de Lionel Groulx et que vous entrez dans la case « Lionel Groulx » vous ne trouverez que les ouvrages ou apparait la séquence « Lionel Groulx ». Or les auteurs sont entrés sous la forme « Groulx, Lionel ». Il faut donc entrer Groulx et Lionel dans 2 cases différentes : vous obtiendrez alors tous les ouvrages de Lionel Groulx et ceux sur Lionel Groulx. Pour ratisser plus large, n’entrez qu’un seul terme. Si vous cherchez des ouvrages sur la construction des moulins et que vous entrez « moulins » et « construction », vous ne trouverez peut-être rien. Si vous cherchez seulement « moulins », vous aurez tous les ouvrages sur les moulins. Si votre recherche a été fructueuse, une notice apparaîtra à l’écran. Sinon, vous obtiendrez un écran blanc. Pour connaître toutes les notices récupérées par votre recherche, vous avez 2 choix. Vous pouvez consulter les notices une à une en cliquant sur « suivant » au bas de la notice. Vous pouvez aussi obtenir une liste en cliquant sur « consulter » au coin supérieur droit de la notice. Vous verrez alors apparaître une liste indiquant le titre, l’auteur et la cote des ouvrages repérés. Pour afficher une notice de la liste, placer le curseur sur la notice et appuyer sur la touche « Esc ». On ne peut pas fermer la liste, il faut la quitter en affichant une notice. Il est aussi impossible de fermer le catalogue, il faut obligatoirement le « quitter ».   DÉMONSTRATION Pour ceux et celles qui seraient intéressés, nous pourrions organiser de courtes séances de démonstration du catalogue à l’occasion d’une rencontre du club de généalogie le lundi en soirée. Sur ce, je vous souhaite bonne consultation et demeure à votre disposition. ...
Des nouvelles du comité de généalogie
La responsabilité du comité de généalogie a été confiée à M. Jean L’Heureux, chercheur chevronné depuis plus de vingt ans et à M. Stéphane Tremblay, enseignant en histoire dans une école secondaire. Ces deux personnes-ressources ont beaucoup à offrir aux chercheurs; M. L’Heureux connaissant à fond l’univers des répertoires généalogiques et M. Tremblay sachant comment utiliser plusieurs récentes ressources sur internet. Le comité de généalogie vous rappelle qu’il anime un club de généalogie tous les lundis soir entre 19 h et 21 h sauf durant la saison estivale où le club de généalogie fait relâche. Vous pouvez aussi vous présenter en semaine durant les heures d’ouverture, soit les mardis, mercredis et jeudis de 10 h à 17 h. Durant la saison estivale, la SHLM accueille les visiteurs aux mêmes heures du mardi au dimanche. Depuis l’automne 2008, la SHLM est abonnée au site www.ancestry.ca. En devenant membre de la SHLM vous pouvez utiliser gratuitement les ressources de ce site internet à partir de nos locaux. Trois postes informatiques sont réservés aux chercheurs en généalogie. Grâce à l’intervention de M. Robert Mailhot, notre spécialiste en informatique, nous avons pu résoudre quelques problèmes techniques en utilisant le moteur de recherche Mozilla. Plusieurs membres utilisent maintenant cette ressource à la SHLM et leurs travaux de recherche avancent à grands pas. Nous vous rappelons que le site www.ancestry.ca est surtout utile pour trouver des baptêmes, des mariages ou des sépultures au Québec ; sur une période s’échelonnant des débuts de la Nouvelle-France jusqu’en 1940. Des recensements américains et canadiens des 19e et 20e siècles sont également accessibles. Nos sources imprimées sont également très nombreuses. Nous possédons toute la collection Drouin sur les mariages du Québec et notre collection de répertoires généalogiques par paroisse s’enrichit peu à peu au fil des ans; elle atteindra bientôt les 3000 titres. Il est d’ailleurs possible de consulter l’index de nos répertoires paroissiaux sur le site www.laprairie-shlm.com. Vos suggestions d’achats seront prises en compte, car elles nous permettront de mieux répondre à vos besoins. En mars nous avons fait l’acquisition de deux nouveaux répertoires : « Les mariages de la paroisse de la Présentation-de- la-Sainte-Vierge (Dorval) 1895-1975 » de Maurice Legault et « Mariages et nécrologie de Notre-Dame-Auxiliatrice (Buckland, comté de Bellechasse) 1863-1974 » de J. Napoléon Goulet. Enfin, nous consacrons de nombreuses heures à répondre aux multiples demandes qui nous parviennent par courriel. La plupart des chercheurs deviennent membres de la SHLM afin de nous permettre de faire des recherches à distance. Par exemple, nous avons pu aider Mme Eileen Pizza des États-Unis, à retrouver ses ancêtres de Saint-Philippe, Napierville et Sherrington. D’autres recherches ont permis à la famille Dupré d’en apprendre davantage sur un de leurs ancêtres rapprochés qui avait quitté La Prairie après la Première Guerre mondiale pour s’établir à Parent près de La Tuque. Nous avons même collaboré, à la fin de l’été 2008, avec l’auteur Kenn Harper, un spécialiste de la culture inuite canadienne, pour ses recherches sur Jean-Baptiste Racine, un pêcheur de baleine né à La Prairie en 1832. ...
Cueillette et vente de livres
La cueillette de livres neufs et usagés en bon état bat son plein ! Veuillez noter à votre agenda que la « prévente » réservée aux membres de la SHLM se tiendra le dimanche 31 mai de 11 h à 16 h. Vous pourrez bouquiner à votre rythme ! Le grand public est invité à participer à cette vente du 2 au 5 juin entre 10 h et 20 h et les 6 et 7 juin entre 9 h et 16 h. Dites-le à vos amis ! ...
Nouvelles SHLM
Assemblée générale annuelle L’assemblée générale annuelle de mars dernier a réuni une trentaine de nos membres. Notre trésorier M. Jean-Marc Garant y a présenté un rapport financier complet et précis. L’essentiel de la réunion fut consacré à l’adoption de nombreuses modifications à nos règlements. Ce fut l’occasion pour plusieurs de nos membres d’y aller de diverses suggestions et remarques des plus pertinentes. En fin de réunion messieurs Garant et L’Heureux ont été, en l’absence de d’autres candidatures, reconduits dans leurs fonctions au C.A. Somme toute une rencontre au bilan positif. Stagiaire en gestion des archives Sous la supervision de M. Jean-Marc Garant, archiviste, la SHLM accueille Mme Karine Lavoie pour un stage d’une durée de vingt-cinq jours. Originaire de Fermont, Mme Lavoie complète actuellement un certificat en gestion des documents et des archives à l’UQAM. Au cours de son stage elle devra classer, évaluer et décrire des documents d’archives dans Archi-Log. Nouveaux membres La SHLM est toujours heureuse d’accueillir de nouveaux membres : 357 Debbie Zsiga 358 Alain Desourdy 359 François Grondin 360 Paul Robert Cassan ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence: Comment on se soignait en Nouvelle-France
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Geneviève Dumouchel Jean L’Heureux Stéphane Tremblay Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-Bernard Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, mars 2009

École de la Côte Sainte-Catherine en 1906

Exposition été 2009
L’exposition de l’été 2009 à la Société d’histoire sera consacrée à l’oeuvre des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie (1888-2008). La mise en place des éléments de l’exposition (plus de soixante photographies et une trentaine d’artefacts) se fera entre le 10 et le 15 juin 2009. Nous sommes à la recherche de bénévoles disponibles pour aider à disposer ces éléments afin d’en faire une exposition de grande qualité. Si l’aventure vous intéresse prière de contacter Mme Édith Gagnon au 450-659-1393. ...
Quand elle avait dix ans
On est en 1920, au couvent des Soeurs de la Congrégation de Notre- Dame, près de l’église. Une jeune écolière externe demeure trop loin du couvent pour aller prendre son repas du midi chez elle. Les quatre ou cinq fillettes qui sont dans cette condition ne sont pas autorisées à manger au réfectoire avec leurs consoeurs pensionnaires. On leur assigne un coin, dans la salle de lavage du couvent, où il y a une grande table. Avec le sandwich préparé par sa mère, chacune a apporté son verre pour boire de l’eau. Pour compléter le menu, elles peuvent se procurer un bol de soupe à la cuisine pour la somme de 3 cents. La religieuse de la cuisine rappelle chaque fois de bien rapporter bol et cuillère après le repas. Maman prépare de bons sandwichs, mais, parfois, elle n’a pas le temps d’en faire ou n’a pas ce qu’il faut sous la main. Elle donne alors la monnaie qu’il faut à sa fille et lui dit : «Passe chez Demers & McGee et achète-toi pour 10 cents de biscuits Village. » Pour notre écolière, il s’agit là d’un régal particulier. Si tel était le cas, un certain jour, elle serait de meilleure humeur quand elle retourne en classe après la récréation du midi. En effet, une tâche qui lui déplait l’y attend. C’est à son tour d’indiquer dans son Cahier de mémoire celles de ses consoeurs qui auront parlé dans des moments où c’est défendu de le faire. Dans ce petit carnet de 3 par 5 pouces elle a écrit le nom de ses compagnes de classe sous la rubrique intitulée Parleuse. Chaque fois que l’une d’elles enfreint la règle, elle doit cocher la présence de l’infraction à la suite de son nom. Cela devient embêtant lorsqu’il s’agit d’une amie ! Sur la page conservée du cahier sont identifiées trois élèves ayant transgressé la règle du silence. La journée pourrait se bien terminer quand, le jour du recensement des parleuses, la mère de notre écolière est venue au village et accompagne sa fille pour le retour à la maison. En effet, une fois par semaine, maman marche son mille, à pied, sur le chemin de terre du bord de l’eau. Elle va alors causer avec la femme de son frère, tenancier d’un hôtel de la rue Sainte-Marie. Certes, retourner à la maison avec maman est plaisant. Ce qui l’est davantage, c’est l’arrêt au petit magasin de M. Mailloux, situé du côté est de la rue Saint-Ignace, un peu avant d’arriver à la rue Saint-Louis, aujourd’hui disparue. Que maman est gentille lorsqu’elle ne se fait pas prier et achète pour sa fille un petit sac de papier brun rempli de bâtonnets de bonbon, si délicieux à sucer ! Cela a dû faciliter l’oubli d’un sentiment peu agréable ressenti quand on tient à conserver la considération tant de l’autorité que celle de ses camarades. Plus de quatre-vingts ans plus tard, quand l’écolière d’autrefois nous a fait part de l’usage du cahier de mémoire à propos des parleuses, elle a mis l’accent sur les faits. Pour elle, ce fait et bien d’autres situations d’alors, « c’était comme ça dans le temps ». ...
Toponymie: rue Patrick-McGee
N.D.L.R. Dans le cadre de ce bulletin, nous vous proposons une nouvelle chronique sur l’origine des noms des rues de La Prairie. Ce premier volet est consacré à la rue Patrick-McGee située en bordure du terrain de golf de La Prairie. Patrick McGee est né à La Prairie le 1er novembre 1901 du mariage de Lawrence McGee et de Irène Paradis, fille de François-Xavier Paradis ancien député de Napierville. Il fit ses études à l’Académie St-Joseph de La Prairie et les compléta en comptabilité à l’université d’Ottawa de 1914 à 1917. Ses études terminées, Patrick McGee travaille au magasin «Demers et McGee», dont les propriétaires sont David Demers, son oncle et Lawrence McGee, son père. Il épouse en 1924 Jeannette Brisson fille de Joseph-Auguste Brisson, frère du docteur Thomas-Auguste Brisson, et d’Hermine Dumouchel. David Demers meurt accidentellement à La Prairie alors que les nouveaux époux sont en voyage de noces. Dès son retour Patrick le remplace au magasin, tant à la comptabilité, qu’aux achats et aux services à la clientèle. Il devient le propriétaire du magasin en 1939. Son père Lawrence McGee décède en 1941.   Patrick McGee est un homme sociable. Il aime le public et collabore activement à plusieurs organismes sociaux; président de l’amicale des Anciens de l’Académie Saint-Joseph, membre des Chevaliers de Colomb 4e degré et membre de la Chambre de commerce de La Prairie. Il s’est aussi occupé activement d’affaires municipales. Élu échevin (conseiller municipal) de la ville de La Prairie en 1944, ses concitoyens l’élisent par acclamation à la mairie en 1947. Réélu en février 1950, il abandonne son poste de maire en septembre de la même année. C’est durant son mandat que se développera le quartier sud de La Prairie, appelé dans le temps « la Commune » (endroit commun où les animaux du secteur sont mis en enclos), qui deviendra la paroisse Christ-Roi. Patrick McGee vend son commerce en 1953. Il devient greffier de la municipalité de La Prairie jusqu’à son décès survenu après une courte maladie en octobre 1956. Il est alors âgé de 54 ans. ...
Cueillette de livres
L’opération « cueillette de livres » est bien amorcée ! Toutes les catégories de livres sont acceptées. Les livres neufs et usagés en bon état stimulent les ventes et contribuent ainsi au financement de la SHLM. Parlez-en à vos parents et amis. ...
Assemblée générale des membres
Mardi le 17 mars 2009 à 19h30. Soyez-y ! ...
Nouvelles SHLM
Le véritable trésor de Clément Kirouac Don de M. Clément Kirouac, ce livre de plus de 400 pages paru en août 2008 est l’oeuvre de Mme Patricia Dagier. Il aura fallu dix années de travail à l’auteure pour dresser cette fresque historique qui met en évidence des quantités de documents historiques conservés tant au Québec qu’en France. Un trésor pour les généalogistes.   Montreal Railway Terminals Don de l’auteur Michael Leduc, ce livret de 100 pages jette un rapide coup d’oeil sur les différentes gares de chemin de fer ayant existées à Montréal et aux environs. On y trouve trois courtes pages sur la première gare de La Prairie construite en 1836.   Nouveaux membres La SHLM est toujours heureuse d’accueillir de nouveaux membres : 351 Sylvie Lord 352 Gaston Giroux 353 Marcelle Dupré 354 Andrée Papineau-Galipeau 355 Richard Desourdy 356 Louise Gauthier   Décès de madame Thérèse Girard C’est avec regrets que nous apprenions récemment le décès de madame Thérèse Girard de Candiac. Membre de longue date de la SHLM, Mme Girard fit des visites guidées dans le Vieux La Prairie au début des années 1980. Passionnée d’histoire, elle avait trouvé la carte du tracé original du Chemin Du Roy entre la rivière La Tortue et le village de La Prairie. Nous conservons d’elle le souvenir d’une dame charmante et dynamique. ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Laurent Houde Patricia McGee Fontaine Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-Bernard Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

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