Au jour le jour, décembre 2009
OFFREZ LE LIVRE 1691 : LA BATAILLE DE LA PRAIRIE EN CADEAU.
En vente à la SHLM pour seulement 25 $.
Comme le dit le vieil adage, les années se suivent et ne se ressemblent pas. À n’en pas douter, 2009 fut une année faste pour la Société d’histoire. Le nombre de nos membres n’a cessé d’augmenter et plus de 1 100 personnes ont visité notre exposition ainsi que le Vieux La Prairie au cours de l’été. Un heureux contraste par rapport à l’été 2008 alors que les rues étaient impraticables à cause des travaux d’enfouissement des fils.
Avec le marquage de la palissade, le pavage de l’ancienne place du marché face à l’église et l’installation éventuelle de panneaux à contenu historique, l’été 2010 s’annonce des plus stimulant pour nos guides.
Grâce à nos fidèles rédacteurs et à l’aide financière de Desjardins Caisse La Prairie, la publication en couleur de notre bulletin Au jour le jour a connu un vif succès auprès de nos membres et des visiteurs. À cela s’ajoute l’assistance à nos conférences, maintenant sous la responsabilité de M. Jean-Pierre Yelle, qui sans faire salle comble affiche toujours un succès appréciable. Cela sans compter le nombre record de plus de quatre-vingts personnes qui ont assisté en mai à l’exposé sur la bataille du 11 août 1691.
En juin, la vente de livres usagés, sous l’habile direction de Mme Hélène Létourneau, a connu un succès inespéré. Les fonds générés par cette activité constituent pour la SHLM un apport financier vital qui permet de maintenir nos activités et de générer de nouveaux projets. On ne sera donc pas étonné d’apprendre que l’événement sera repris en juin 2010 : nos bénévoles sont déjà au travail.
Une subvention de 5 000 $ du Fonds culturel de la MRC de Roussillon allait permettre la publication du livre 1691 : la bataille de La Prairie. Le 27 septembre dernier, près de 120 personnes étaient présentes au lancement agrémenté par la participation de soldats de la compagnie de Lacorne. Deux des trois auteurs ont de plus participé au Salon du livre de Montréal.
Au début de l’été, la SHLM a reçu une subvention du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine pour numériser, décrire et enregistrer dans Archi-Log plus de 230 photos représentant l’architecture de l’arrondissement historique. Une copie du DVD produit a été remise au Ministère, à l’archiviste de la ville de La Prairie ainsi qu’à Arkéos, la firme d’archéologues qui a travaillé à l’été 2008 dans le Vieux La Prairie. Il est déjà assuré que ce projet de traitement des photos connaisse une seconde phase au cours de l’année 2010.
À la SHLM tout le succès de 2009 a reposé sur la collaboration de nos bénévoles et sur le travail assidu de nos responsables de comités : M. Jean-Marc Garant aux archives, Mme Geneviève Dumouchel à la bibliothèque, messieurs Jean L’Heureux et Stéphane Tremblay en généalogie et M. Robert Mailhot à l’informatique, un personnage devenu indispensable.
L’année qui vient s’annonce tout aussi intéressante : publication des répertoires de baptêmes, mariages et sépultures de La Prairie, importants travaux de restauration à l’édifice du Vieux Marché et une exposition sur les tramways de Montréal à l’été.
L’histoire moderne des archives de la ville de La Prairie débute en 1986 alors que, en conformité avec la loi sur les archives publiques, la municipalité met en place un système corporatif de gestion documentaire et confie ses archives à la firme Méthotech Canada Ltée.
M. Bernard Lacombe, l’actuel archiviste de la ville, travaillait à l’époque pour Méthotech. Puis de 1996 à 2003, il devint consultant auprès de la ville pour l’entretien du système de gestion documentaire. Il était donc naturel qu’en juillet 2007, lorsque la municipalité créa le poste d’archiviste, que M. Lacombe fût reconnu comme le candidat idéal.
La véritable aventure commence lorsqu’en 2009 on décide du rapatriement des archives entreposées à l’extérieur depuis l’an 2000. En plus de traiter, décrire et cataloguer, il faut surtout songer à aménager un local conforme aux règles les plus élémentaires de conservation des documents. Ce qui fut dit fut fait. Malgré l’absence d’une véritable voûte à l’épreuve du feu, le département des archives dispose maintenant d’une immense salle fonctionnelle avec gicleurs, climatisation et chauffage. On y trouve 62 908 dossiers provenant de tous les services municipaux, 2 776 boîtes d’archives (demi-boîtes ou boîtes de ½ ou de 1 pied cube).
L’essentiel de la documentation est constitué d’archives administratives, on y trouve très peu d’archives historiques. Les plus vieux documents conservés datent de 1846, ce sont des procès-verbaux des administrateurs de la localité de l’époque.
Grâce à un logiciel de gestion documentaire, M. Lacombe est en lien cons tant avec 15 employés des différents services municipaux qui gèrent leurs dossiers actifs au quotidien. De plus, l’archiviste voit au bon fonctionnement d’un système de prêts aux usagers (tout employé de la ville) d’une durée de 14 jours. Le tout fonctionne rondement.
Compte tenu des nouveaux règlements provinciaux sur la diffusion de l’information, on songe aux services des archives à imiter dans un avenir plus ou moins rapproché la ville de Gatineau. Cela signifie la numérisation des documents archivés afin de les rendre disponibles sur le site internet de la ville de La Prairie. Un travail colossal qui s’effectuera par étapes et qui risque fort de réjouir de nombreux chercheurs en histoire.
Quoi qu’il en soit, La Prairie est désormais entièrement maître de ses archives et les employés municipaux ainsi que les personnes intéressées par l’histoire locale disposent maintenant d’un interlocuteur compétent en la personne de M. Bernard Lacombe.
Le temps des fêtes est arrivé ! L’année 2009 nous quitte avec grande satisfaction pour nous avec plein de projets réalisés par nos bénévoles et je crois que 2010 sera bien remplie avec tout ce qui se dessine au cours des prochains mois. Je profite de l’occasion pour vous rappeler que c’est le temps de renouveler votre carte de membre. Permettez-moi de vous souhaiter au nom du conseil d’administration et en mon nom personnel de très JOYEUSES FÊTES et une BONNE ANNÉE, santé et prospérité.
Nous désirons rappeler à nos membres que pour la période des fêtes nos locaux seront fermés du 18 décembre au 5 janvier.
Membre honoré
C’est maintenant devenu une tradition, à l’occasion du souper annuel, le C.A. de la SHLM souligne la contribution exceptionnelle d’un membre à la croissance de notre organisme.
Le nom de cette personne s’ajoute au club sélect d’une vingtaine de personnalités ayant oeuvré au sein de la Société d’histoire depuis sa fondation en 1972.
Grâce au succès exceptionnel de la vente de livres usagés et au nombre de bénévoles qu’elle a su recruter, Mme Hélène Létourneau a été désignée membre honoré pour l’année 2009. Nous lui offrons toutes nos félicitations et lui souhaitons un long séjour parmi nous.
Nos photos sur le web
Il est d’usage de prendre des photos lors des activités de la SHLM, cependant plusieurs déploraient avec raison que ces images n’étaient jamais ou rarement disponibles. Voilà maintenant que grâce à M. Robert Mailhot vous pourrez à l’avenir visionner les meilleures photographies à l’adresse suivante : www.picasaweb.google.ca/shlm.laprairie
Nouveaux membres
La SHLM tient à souligner l’arrivée de ces nouveaux membres :
401 Francine Routhier
402 Nathalie Smith
403 Xavier Li-Smith
404 Lorraine Bourdon
405 Frédéric Dubreuil
De vrais bénévoles
Bien que les trois auteurs du livre 1691 : la bataille de La Prairie aient profité d’une subvention de 5 000 $ pour publier ce document, nous tenons à souligner que messieurs Gaétan Bourdages, Stéphane Tremblay et Jean Joly ont réalisé tout le travail bénévolement. Tous les profits réalisés par la vente du livre sont retournés dans les coffres de la SHLM en vue de servir à d’autres publications. De plus les trois auteurs ont également remis gracieusement à la SHLM les cachets perçus lors des trois conférences qu’ils ont données sur le sujet.
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Révision
Jean-Pierre Yelle
Design graphique
François-Bernard Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
Au jour le jour, novembre 2009
Au cours de l’été dernier, la SHLM a profité d’une subvention du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine pour réaliser un DVD de photographies des bâtiments situés dans l’arrondissement historique.
Le projet s’articulait autour de nombreuses étapes : sélection des photos, numérisation et corrections, recherche d’informations historiques et description des images. Par la suite, il a fallu transférer toutes ces données dans Archi-Log et accorder une cote à chaque photographie. Plus de 230 images ont été ainsi traitées.
Il est fort probable que ce projet se poursuive au printemps prochain. C’est pourquoi nous faisons appel à nos lecteurs pour élargir notre collection d’images illustrant l’arrondissement historique de La Prairie. Si êtes en possession de photographies anciennes ou récentes illustrant un élément du Vieux-La Prairie nous serions heureux de vous les emprunter afin de les numériser. Ces photos vous seraient rendues par la suite. Voilà donc une bonne occasion de collaborer à un projet de votre Société d’histoire.
Au lendemain de la guerre de 1914-1918, la famille de grand-père Desrosiers accueillit un jeune garçon venu d’Angleterre. Il s’appelait Ernest Banford. À la même époque, un autre garçon du nom de Gibb arrivait chez Émile Raquepas.
Depuis longtemps, le gouvernement canadien encourageait l’immigration d’agriculteurs britanniques sur son territoire. En 1903, dans le but d’accroître davantage l’arrivée de ces ressortissants au pays, il établit, à Londres, un bureau d’émigration bien situé qui ouvrit la voie à cet accroissement. Un grand nombre de Britanniques, tant nantis que pauvres, répondirent à l’appel. La plupart des immigrés pauvres arrivés avant la guerre y vinrent avec leur famille, mais un nombre impressionnant étaient seuls. Parmi ceux-là, des milliers de jeunes garçons et filles n’étaient pas accompagnés d’un adulte, membre de leur famille, à leur arrivée. Les garçons, une fois ici, devenaient des apprentis ouvriers agricoles, et les filles étaient envoyées dans des petites villes et des foyers ruraux pour y travailler comme domestiques.
On les appelait les home children, soit les jeunes des taudis, des hospices ou des maisons de correction et des écoles paroissiales donnant asile aux pauvres, et envoyés au Canada – et dans d’autres colonies britanniques – pour répondre à la demande sans cesse croissante de main-d’oeuvre bon marché dans les fermes canadiennes, et pour servir de domestiques dans les foyers.
Nombre de ces jeunes, la plupart d’entre eux âgés de 8 à 10 ans, provenaient de familles urbaines pauvres qui ne pouvaient s’en occuper adéquatement. D’autres enfants, peut-être le tiers, étaient des orphelins, alors que le reste était des jeunes fugueurs ou des enfants abandonnés. À une époque où peu d’émigrants britanniques étaient contraints au travail forcé une fois rendus à destination, presque tous ces enfants immigrants devenaient des apprentis peu de temps après leur arrivée au Canada.
L’accueil d’enfants britanniques orphelins et pauvres avait débuté vers 1830. Le mouvement des home children se structura vraiment vers 1868. Des activistes entreprenants, désireux de sauver des enfants qui vivaient dans des conditions pitoyables, lancèrent différents programmes d’émigration juvénile. Ils croyaient que l’émigration était un moyen efficace de sauver ces jeunes parmi les plus pauvres et provenant des districts les plus peuplés des villes grouillantes de Grande-Bretagne. Dans les fermes canadiennes, loin des tentations et de l’air pollué de la ville, leurs protégés deviendraient des adultes travailleurs et en santé. C’est ce qu’on croyait.
Ce fut sans doute souvent le cas. Pour ces enfants transplantés dans cet autre pays aux grands espaces remplis d’air pur, coupés des liens familiaux, même très ténus et imparfaits, la terre promise ne s’est pas toujours avérée un éden. Suite à la découverte d’un certain nombre d’enfants gravement maltraités sur des fermes et au suicide de quelques-uns, la Direction générale de l’immigration adopta, en 1925, un règlement interdisant aux sociétés d’immigration volontaire d’amener des enfants de moins de 14 ans au Canada. Le programme d’immigration de longue durée prit fin abruptement en 1939. Entre autres raisons, parce que l’opinion des Canadiens et des Britanniques avait évoluée. De part et d’autre de l’Atlantique, on ne tolérait plus l’idée que des organismes philanthropiques séparent des jeunes de leurs parents et les envoient travailler dans des terres lointaines, aussi saines soient-elles.
Le jeune Banford accueilli chez les Desrosiers était un beau garçon aux cheveux d’un blond pâle. Il couchait sous les combles avec les garçons encore présents à la maison. Grand-mère qui avait de l’affection pour lui prenait soin de le bien nourrir. Il souffrait toutefois, malheureusement, d’une affection chronique fort désagréable pour l’entourage, le catarrhe puant. On désignait autrefois par ce terme une inflammation de la muqueuse nasale, de la gorge et des bronches, déterminant une hypersécrétion des muqueuses. Dans le cas d’Ernest, les abondantes sécrétions coupaient littéralement l’appétit de ceux qui mangeaient près de lui. Le Docteur Dubuc, du village, s’avéra impuissant à remédier à cette affection. Après plus d’un an, on dut se résigner à se séparer de ce jeune qui retourna dans son pays. Si ce départ soulagea quelqu’un, personne n’en fut heureux et des coeurs furent sincèrement peinés.
Source internet :
Young immigrants to Canada
Ernest Banford
N.D.L.R. La FQSG vit actuellement des heures difficiles ; un conflit interne bouleverse l’administration en place. Ce conflit s’articule autour d’une lutte de pouvoir avec en filigrane des divergences majeures sur ce que devraient être les exigences futures du BQACG. Il est à souhaiter que cette situation se règle rapidement pour le plus grand bien de la généalogie au Québec.
La Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) organise annuellement un Conseil de généalogie où elle invite deux représentants par société membre. Les participants sont invités à échanger entre eux sur divers sujets à caractère généalogique.
Le 33e Conseil de généalogie a eu lieu le 24 octobre dernier au séminaire des Frères du Sacré-Coeur de Victoriaville. Cette année, M. Stéphane Tremblay (directeur adjoint du comité de généalogie) représentait la SHLM. Chaque société présente s’est vue remettre, gracieuseté de la FQSG, un exemplaire de chacun des titres suivants : « Combattre pour la France en Amérique » et « 25 ans au carrefour de la recherche généalogique au Québec ».
L’ordre du jour de cette réunion comprenait deux items: en avant-midi, les représentants étaient invités à résumer les activités de leur société de généalogie pour l’année qui se termine et en après-midi, la fédération allait présenter aux représentants des sociétés membres le document de consultation produit par le comité de travail du BQACG (Bureau québécois d’attestation de compétence en généalogie).
En matinée, 23 représentants, sur une possibilité de 54 sociétés membres, se levèrent à tour de rôle pour présenter un résumé de leurs activités annuelles. Ce tour de table fut fort instructif et votre représentant a su s’acquitter de cette tâche avec concision. L’objectif principal de mon intervention était de mettre en relief le travail constant de nos bénévoles à travers toutes les différentes activités de la SHLM : vente de livres usagés, club de généalogie, visites guidées, Archi-Log, projet de numérisation des photographies des maisons patrimoniales du Vieux-La Prairie, conférences, bulletin mensuel « Au jour le jour » et publication du livre « 1691 : La bataille de La Prairie ». À n’en pas douter nous sommes une société d’histoire et de généalogie très dynamique dont nous devons être fiers.
Avant le repas du midi (offert par la Fédération) M. Marcel Fournier a déposé le rapport des activités du Fichier Origine pour l’année 2009. Le Fichier Origine (www.fichierorigine.com) sert à obtenir des informations sur les ancêtres des Québécois qui sont arrivés en Amérique du Nord entre 1608 et 1865. Ce répertoire fut visité plus de 5 000 fois par les internautes en 2009 et il renferme maintenant des informations sur 5 189 pionniers.
En après-midi, le comité de travail du BQACG a déposé son document de consultation et en a fait la lecture point par point devant les représentants des sociétés de généalogie. Les suggestions des représentants ont été notées afin d’élaborer un document final qui sera présenté au conseil d’administration de la FQSG en avril 2010.
Depuis 1990, les attestations de compétence en généalogie sont décernées par le Bureau québécois d’attestation de compétence en généalogie (BQACG). En fait, cet organisme est un bureau de service créé et géré par la FQSG. En octobre 2008, un nouveau système de compétence basé sur l’accumulation de points avait été mis en place par la Fédération. Ce système avait été rapidement critiqué et un comité de travail avait été mis sur pied en juin 2009 afin de revoir la structure et le fonctionnement du BQACG.
Le système proposé par le comité fait disparaitre le système de pointage élaboré en 2008. Dorénavant, les candidats qui présenteront un portfolio pour obtenir une des catégories d’attestation seront évalués par trois juges nommés par le BQACG. Les trois catégories d’attestation sont : généalogiste de filiation agréé (GFA), généalogiste recherchiste agréé (GRA) et maître généalogiste agréé (MGA). Les juges nommés par le BQACG seront tous détenteurs d’une attestation de la catégorie MGA.
Pour obtenir une catégorie d’attestation, le candidat devra passer un examen écrit (pour chaque niveau postulé) et devra faire la preuve qu’il possède toutes les compétences requises en déposant un portfolio comportant des travaux généalogiques en rapport avec les compétences exigées. Des frais administratifs (non spécifiés en ce moment) seront exigés pour ouvrir un dossier dans chacune des catégories. Si un candidat échoue, il pourra se représenter au BQACG avec son nouveau portfolio après un délai d’une année.
Le but principal de la refonte de ce système d’attestation est de stimuler l’intérêt des membres des sociétés de généalogie et de les inciter à faire reconnaître leur travail au sein de leur communauté. En ce moment au Québec, selon le site de la FQSG (www.federationgenealogie.qc.ca), 26 personnes possèdent l’attestation de GFA, 20 personnes possèdent celle de GRA et seulement 15 personnes possèdent l’attestation de MGA.
Ce processus de consultation connaîtra son dénouement final lorsque le document approuvé par le conseil d’administration de la FQSG sera soumis au vote lors de l’assemblée générale annuelle de la FQSG au congrès de Drummondville (du 28 au 30 mai 2010).
Nous sommes en 1750, quelque part le long de la vallée du Saint-Laurent. C’est l’heure de se mettre à table. Qu’allez-vous trouver dans votre assiette ? Comment ont été apprêtés les aliments qui s’y trouvent et d’où viennent-ils ? Cette assiette, est-elle bien garnie ou presque vide ? Quelles influences ont dicté son contenu ? Des « oeufs coiffés » aux «mitasses de poulet », vous découvrirez comment nos ancêtres ont répondu à leur façon à cette question toujours répétée : «Qu’est-ce qu’on mange ? »
La SHLM sera présente…
Deux des auteurs du livre 1691 : La bataille de La Prairie, messieurs Jean Joly et Stéphane Tremblay seront présents à titre d’auteurs au Salon du livre de Montréal.
Vous pouvez aller les rencontrer jeudi le 19 novembre en soirée et samedi le 21 en avant-midi. Le livre sur la bataille de 1691 est toujours disponible à nos locaux au coût de 25,00 $, un beau cadeau à offrir. Vous pourrez également regarder Canal Vox mercredi le 18 novembre à 20 h, dans le cadre de l’émission Jonction Rive-Sud. M. Tremblay y présentera notre livre aux téléspectateurs.
Le 5 décembre prochain, la SHLM sera l’hôte de la table de concertation des sociétés d’histoire de la Montérégie.
Ces rencontres, organisées sous l’égide de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec, ont pour but de permettre aux sociétés représentées d’élaborer ensemble des stratégies susceptibles de les rendre plus efficaces dans leurs actions. Messieurs Jean-Marc Garant et Jean L’Heureux agiront à titre de délégués de la SHLM.
Un grand disparu
Tous auront remarqué que, suite aux travaux d’aménagement à l’intersection du boul. Taschereau et du chemin de Saint-Jean, le monument rappelant la construction du boul. Alexandre Taschereau en 1932 était disparu. Nous ignorons ce qu’il est advenu du monument, a-t-il été détruit ou simplement entreposé ?
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Laurent Houde
Révision
Jean-Pierre Yelle
Design graphique
François-Bernard Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Téléphone
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Courriel
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Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
Au jour le jour, octobre 2009
Le 27 septembre dernier plus d’une centaine de personnes assistaient au lancement du livre sur la bataille du 11 août 1691. Encadrés de quelques soldats du régiment de Lacorne, les 3 auteurs, ainsi que M. François-Bernard Tremblay designer graphique, furent présentés à l’assemblée. Les brefs discours furent suivis d’une séance de signature de dédicaces à laquelle s’adonnèrent nos auteurs avec fébrilité. Pour ceux et celles qui auraient raté ce bel après-midi, des exemplaires du livre sont disponibles à nos locaux au coût de 25$ chacun.
Cette phrase est tirée d’un court texte d’Emmanuel Desrosiers paru dans le journal Le Patriote, le 17 mai 1934, sous le titre de Un des héros de Laprairie.
Un article publié auparavant dans La Presse du 4 août 1928 avait précisé ce que furent ces sauvetages. On y rappelle deux faits particuliers survenus quarante ans plus tôt, en 1888. À cette époque, Emilien Audette, alors dans la vingtaine, était gardien du club de natation de La Prairie. Le lieu qu’il surveillait, dans la baie de La Prairie, attirait chaque été quantité d’amateurs de canots.
Le 8 août 1888, vers 19h30, le bateau reliant Montréal à La Prairie arrive au quai. La vague qu’il produit fait alors chavirer une embarcation où se trouvaient deux femmes et deux hommes. Témoin de l’événement, Audette plonge et rejoint les «deux demoiselles qui déjà enfonçaient». Il les ramène à terre et retourne chercher leurs deux compagnons.
Cette action d’éclat, précédée de bien d’autres dont le journal nomme les rescapés permet d’attribuer à M. Audette une cinquantaine de sauvetages.
Ses concitoyens jugent alors qu’il mérite d’être récompensé par une décoration et organisent une fête en son honneur. On n’en connaît pas actuellement la date précise, mais l’article de La Presse rapporte «que cette année-là, la mairesse, Mme Thomas Brisson, épingla la médaille d’honneur sur la poitrine du héros en présence d’une foule immense qui avait envahie Laprairie.»
En 1928, quarante ans plus tard, pour renouveler à M. Audette leur appréciation, ses concitoyens lui offrent un banquet à l’hôtel Montréal de la rue Du Boulevard. Dans son texte de 1934, E. Desrosiers énumère certaines des personnalités qui y assistèrent: les députés provincial et fédéral, le juge Arthur Brossard, le Dr Joseph-Moïse Longtin, maire de Laprairie, le Dr Thomas Brisson, le Dr L. Dubuc, Me Julien Brisson et plusieurs autres.
Le journaliste qui a rédigé l’article de La Presse du 4 août 1928 indique en le concluant qu’il a rencontré Emilien Audette. Il mentionne également que beaucoup de temps après 1888 il se fit élire comme échevin et fut l’un des parrains de la charte de La Prairie.
Dans un texte non publié, ni daté, mais de toute évidence postérieur à 1928, Emmanuel Desrosiers raconte une visite à M. Audette. Il le désigne comme « un citoyen de coeur tout en étant très original » et mentionne que les gens de La Prairie le surnomment plus communément « Pacaud ». Le visiteur est bien accueilli par son hôte. « Il vous faut visiter sa maison de fond en comble et vous n’arrivez pas à causer de ce qui vous amène car Pacaud est un humble. Dès le seuil, écrit-il, M. Audette vous prend et ne vous laissera pas. Ce qui frappe d’abord c’est un grand portrait au crayon de Laurier, portrait qui prend tout un pan de mur, un autre de Mercier, puis d’autres encore. Ses sauvetages étaient pour lui chose naturelle. Il rappelle ce qui s’est passé; toutefois, sa discrétion est telle qu’elle nous oblige à consulter la filière de La Presse du temps afin de compléter notre récit ».
Il ne semble pas que cette consultation, si elle a eu lieu, ait été fructueuse.
Aujourd’hui, la date de la grande fête lors de laquelle M. Audette fut décoré nous demeure toujours inconnue, de même que son ampleur réelle et la participation de personnalités du temps venues d’en dehors de La Prairie.
P,-S. Je remercie Mme Patricia McGee qui a exploré les archives de la SHLM et y a trouvé des photocopies de textes de La Presse de 1928 concernant M. Audette ; également M. Gaétan Bourdages qui a consulté les procès-verbaux du conseil municipal de La Prairie pour les années 1888 et 1928, mais sans rien y trouver sur le présent sujet. Ma propre consultation sur microfilms des éditions de La Presse du 4 août 1928 à décembre 1928 s’est aussi avérée infructueuse. Un lecteur de Au jour le jour connaîtrait-il les données qui nous manquent ?
« Un homme de coeur qui a risqué sa vie une cinquantaine de fois pour sauver celle des autres. »
N.D.L.R. Les informations qui suivent sont tirées d’un texte inédit de Mgr Émile Yelle et de la collaboration de M. Jean-Pierre Yelle.
Deux hypothèses existent quant à l’origine du nom : le nom de Diel s’est perpétué grâce à un ruisseau qui portait son nom. Les Diel ou dit Yell seraient peut-être des descendants des Vikings islandais de l’île de Yell qui ont participé à l’invasion du nord-ouest de la France par les Normands et leurs terribles drakkars au 9e siècle. Cependant seule une analyse de l’ADN paternel pourrait confirmer cette hypothèse.
Ou encore : Diel est une forme franc-comtoise du nom de Saint-Déicole, qui fut abbé de Lure en Franche-Comté. Sa sainteté éminente et la multitude de ses miracles le rendirent populaire dans toute la France.
En Franche-Comté, les enfants recevaient souvent au baptême le nom de Deel et les filles celui de Deele (corruption de Diel). Lorsqu’au Moyen Âge, les ordonnances des rois de France obligèrent les citoyens des villes aussi bien que les serfs à adopter un nom de famille en plus de leur nom de baptême, un grand nombre changèrent leur prénom en nom patronymique. C’est ainsi que s’explique la formation de nombreux noms de famille empruntés aux grands saints populaires de la France: Diel, Jean, Jacques, Denis, Martin, Rémy, Thibaut etc.
Charles Diel était dit le Petit, son surnom lui venant sans aucun doute de sa petite taille. Il était né en France, à Sainte-Colombe-en-Caux, en Normandie, en 1652, du mariage de Philippe Diel, laboureur, et de Marie Hanquetin.
Venu de Sainte-Colombe au Canada, Charles Diel dit le Petit passait son contrat de mariage à Montréal, devant le notaire Bénigne Basset, le 10 août 1676. Vingt-et-un jours plus tard, à l’église Notre-Dame, il épousait Marie-Anne Picard, fille d’Hugues Picard et d’Antoinette de Liercourt. À son mariage, Marie-Anne Picard ne comptait pas encore treize ans, puisqu’elle avait été baptisée à Montréal, le 3 novembre 1663. Voici une copie fidèle de cet acte:
« Le Trente et Un août Mil Six Cent Soixe et Seize – A Esté fait et Solennize Le Mariage de Charles diel habitant de la Prajrie de la Magdelajne – fils de deffunct Philippe diel vivant Laboureur demt a Ste Colombe en Caulx diocese de Rouen et de Marie hanquetin ses pere et mere et de Marie anne picard, fille de hugues Picard et d’Anthoinette de Liercourt ses pere et mere de cette paroisse Les trojs bans publis auparavant Sans aucune opposition Ledt AMariage fait en presence de Mr Claude Raimbaut Menuisier, Symon Guillory Armurier de hugues picard et d’Anthoinette de Liercourt pere et Mere de Lad; de Pierre L’Escuyer beaufrère et de Marie Juillet Sa femme, soeur de Mere de lad et de plusieurs autres tous amys communs desdparties quj ont déclaré ne Scavoir Signer de ce fe requis Selon l’ordonnance.
catherine primot guillory
marie iuliete francoise Lemoyne
Charle iulet
Claude Raimbault G. Perot curé ».
Après son mariage Charles Diel, qui est l’ancêtre des Yelle (Diel) d’Amérique du nord, s’établit sur le fleuve St-Laurent, dans la seigneurie de La Prairie à l’endroit appelé « Mouille-pieds ». Du côté de La Prairie, sa propriété était bornée par un ruisseau connu longtemps sous le nom de « ruisseau Diel ». Cette propriété appartenait en 1940 à l’honorable Simard (boulevard Simard), et sur l’autoroute 132 entre Saint-Lambert et La Prairie, on traversait le « ruisseau Diel » sur le pont Simard. Ce ruisseau n’est plus visible aujourd’hui, on peut cependant en distinguer encore la trace au printemps lors de la fonte des neiges. En 1722 les limites entre La Prairie et Longueuil furent changées, et la propriété des Diel devint la dernière de la paroisse de Longueuil du côté ouest.
C’est donc à La Prairie que les recen seurs de l’année 1681 le retrouvent et nous le présentent ainsi avec sa famille:
« Charles Diel 28 ; Madelaine (Marie-Anne) Picard, sa femme, 19 ; enfants : Jeanne 3, Marie, 1 ; 1 fusil ; 3 vaches, 4 arpents en valeur. »
Huit autres enfants, trois garçons et cinq filles devaient naître par la suite, faisant un total de dix enfants, trois garçons et sept filles. Suite au décès de Marie-Anne Picard à Montréal en 1697, Charles Diel se remaria à Montréal en 1702 à Marie-Françoise Simon. Deux enfants naquirent de cette seconde union. Nous ignorons à quel moment le patronyme Diel devint Yelle.
Dans le registre des sépultures pour l’année 1690, conservé au presbytère de La Prairie, on peut lire l’acte de baptême de Charles Diel, fils de Charles le Petit, baptisé le 6 août 1688. Hélas on n’y trouve pas la signature du père puisque ce dernier était absent au baptême, la marraine a déclaré ne savoir signer.
Travaux à l’édifice du Vieux Marché
Lors d’une conférence de presse donnée à La Prairie le 2 octobre dernier, la ministre du Tourisme et ministre responsable de la Montérégie, Mme Nicole Ménard, annonçait une aide financière de 109 430,00 $ pour soutenir d’importants travaux de restauration de l’édifice du Vieux Marché. L’aide accordée permettra de compléter le financement nécessaire pour restaurer la toiture et la maçonnerie, remplacer les portes et les fenêtres et assurer la réfection du clocher.
Nouvelle secrétaire coordonnatrice
Suite au départ de Mme Édith Gagnon et après avoir occupé de nombreux postes en administration et dans le secteur de la finance, Mme Karine Gervais s’est jointe à nous depuis le 1er septembre dernier. Nous lui souhaitons beaucoup de satisfaction dans ses nouvelles fonctions.
Nouveaux membres
Nous souhaitons la bienvenue à nos nouveaux membres :
393 Gilles Blanchard
394 Jocelyne Sainte-Marie
395 Hélène Sainte-Marie
396 Alain Pomminville
397 Louise André
398 Gérard Forget
399 Dolores Landry
400 Claudette Charest
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Laurent Houde
Révision
Jean-Pierre Yelle
Design graphique
François-Bernard Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
Mme Denyse Beaugrand-Champagne y traitera de l’esclavage en Nouvelle-France.
Un voyage dans les fonds d’archives pour aborder l’esclavage en Nouvelle-France. Des esclaves, d’origine amérindienne et africaine, sont mentionnés dans les registres de l’État civil, les greffes des notaires et les archives judiciaires. Leur présence est confirmée par les journaux personnels et dans le rapport annuel des Jésuites, alors que la législation les concernant est présente dans les registres des intendants et dans la correspondance officielle.
Au jour le jour, septembre 2009
La Société d’histoire de La Prairie de la Magdeleine est heureuse de vous convier au lancement du livre 1691 : La bataille de La Prairie, en présence de ses auteurs.
L’événement aura lieu dimanche, le 27 septembre 2009 à 14 heures, au Complexe Saint-Laurent, situé au 500, rue Saint-Laurent, à La Prairie.
Prière de confirmer votre présence au 450-659-1393 ou par courriel : [email protected]
Cette année la vente de livres de juin a remporté un franc succès pour atteindre un peu plus de 9 000 $.
Pour arriver à cette fin notre équipe s’est mobilisée dès janvier à faire une sélection parmi les livres reçus, à les classer par catégorie, à inscrire les prix à l’intérieur et à les mettre en réserve et ce jusqu’à la mi-mai. La publicité faite jusque-là pour la cueillette de livres a été remplacée par celle de la vente de juin. Les panneaux installés à des endroits stratégiques ont ainsi rejoint une large clientèle.
Au même moment, dans l’équipe, le jeu a monté d’un cran, on sentait l’effervescence nous gagner comme à l’approche des séries éliminatoires au hockey. On allait enfin toucher au but.
Les livres ont été ressortis des caisses et ont trouvé place sur les tables montées à cet effet. On s’est ensuite affairé à la décoration du local et on a fait en sorte que les visiteurs se sentent les bienvenus et bouquinent dans une ambiance agréable et chaleureuse. Ce n’est pas sans raison qu’ils aient été nombreux à revenir plus d’une fois au cours de la semaine, entraînant avec eux parents et amis.
Les acheteurs ont vanté la qualité et la diversité de nos livres de même que leurs prix des plus intéressants. Ils ont également souligné l’amabilité et la diligence des bénévoles qui les recevaient et les guidaient si nécessaire dans leurs choix.
Afin d’assurer une présence constante et un service de qualité, madame Hélène Létourneau, la capitaine de cette valeureuse équipe, avait remanié ses trios et réclamé l’aide de nouvelles recrues. Du haut de ses trois pommes, elle a su communiquer sa passion aux membres de l’équipe, elle a su également faire appel aux talents respectifs de chacun et soutenir les efforts qui ont mené à cette éclatante victoire. Tout au long de la saison, accompagnée de son éclaireur, M. Jean L’Heureux, elle a frappé aux portes des équipes alliées pour s’assurer d’une récolte abondante afin d’en mettre plein la vue le moment venu.
Un grand merci chers membres pour votre appui à la SHLM et votre participation à cet événement. Nous comptons sur votre fidélité pour que cette vente s’inscrive dorénavant comme une tradition au calendrier de la SHLM. C’est avec plaisir que nous vous disons : « À la prochaine ! ».
N.D.L.R. Il n’y aura pas de vente de livres usagés à l’automne 2009. Cette activité de financement devrait reprendre en juin 2010.
22 SEPTEMBRE 2009 par MICHEL PRATT.
Histoire de la ville de Longueuil.
Nous savons tous où se situe la ville de Longueuil. Mais au fond, connaissons-nous vraiment son histoire ? Ce qui est proposé ici, est un survol de l’histoire de Longueuil, depuis la prise de possession du territoire par Charles Le Moyne en 1657 jusqu’à la récente fusion de la ville avec les territoires de Saint-Hubert et de Greenfield Park en 2006.
20 OCTOBRE 2009 par DENYSE BEAUGRAND-CHAMPAGNE.
L’esclavage en Nouvelle-France.
Un voyage dans les fonds d’archives pour aborder l’esclavage en Nouvelle-France. Des esclaves, d’origine amérindienne et africaine, sont mentionnés dans les registres de l’État civil, les greffes des notaires et les archives judiciaires. Leur présence est confirmée par les journaux personnels et dans le rapport annuel des Jésuites, alors que la législation les concernant est présente dans les registres des intendants et dans la correspondance officielle.
24 NOVEMBRE 2009 par HÉLÈNE GOUSSE.
L’alimentation en Nouvelle-France.
Nous sommes en 1750, quelque part le long de la vallée du Saint-Laurent. C’est l’heure de se mettre à table. Qu’allez-vous trouver dans votre assiette ? Comment ont été apprêtés les aliments qui s’y trouvent et d’où viennent-ils ? Cette assiette, est-elle bien garnie ou presque vide ? Quelles influences ont dicté son contenu ? Des « oeufs coiffés » aux « mitasses de poulet », vous découvrirez comment nos ancêtres ont répondu à leur façon à cette question toujours répétée : « Qu’est-ce qu’on mange ? »
19 JANVIER 2010 par ROLAND JACOB.
L’histoire des noms de personnes a toujours été fascinante, entourée, semble-t-il, de mystère. Aujourd’hui, il va de soi de donner au nouveau-né un prénom, sinon plusieurs, et un nom de famille, celui du père ou celui de la mère ou même les deux. En a-t-il toujours été ainsi ? Non, loin de là ! Monsieur Jacob avec de nombreux exemples expliquera comment les noms ont évolué depuis le Moyen Âge, comment des prénoms, des noms de lieux ou des métiers sont devenus des noms de famille.
16 FÉVRIER 2010 par HÉLÈNE TRUDEAU.
Les députés du Bas-Canada à la défense des censitaires de La Salle. Hélène Trudeau vous invite à découvrir comment, sous le Régime anglais, grâce à l’intervention de Louis-Joseph Papineau et des députés canadiens de la Chambre d’assemblée, les droits des censitaires, les citoyens de l’époque, furent défendus jusqu’auprès du Conseil privé de Londres. Dans les années 1820, Londres reconnut en effet leurs droits hérités du Régime français, ce qui entraîna des changements territoriaux qui ont de quoi étonner encore de nos jours.
20 AVRIL 2010 par JACYNTHE TARDIF.
« Se marier en 1750 » portera sur les coutumes et croyances populaires de l’époque de la Nouvelle-France en opposition avec celles d’aujourd’hui. Depuis quelle époque, se marie-t-on en blanc ? Qu’est-ce que le treizain ? Pourquoi enlève-t-on la jarretière de la mariée, durant le repas de noce ? Et, qu’est-ce qui se passe durant la bénédiction du lit nuptial ? Voici, quelques unes des questions auxquelles elle répondra vêtue de sa propre robe de mariée.
18 MAI 2010 par MARCEL MOUSSETTE.
Originaire de La Prairie, Monsieur Marcel Moussette nous entretiendra sur la colonisation des milieux humides en Nouvelle-France du point de vue de l’archéologie. En examinant divers établissements de colonisation dans des environnements humides de l’Acadie, du Canada et de la vallée du Mississipi aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’archéologue Marcel Moussette se propose de rendre compte des stratégies de subsistance utilisées par les colons et des relations de ces derniers à ces environnements particuliers. Le choix des sites archéologiques étudiés est fait de façon à présenter, autant que possible, un éventail des zones humides différentes, menant à des discussions et comparaisons d’une région à l’autre : Belle-Isle en Acadie, dans le marais d’eau salée du littoral atlantique ; l’île aux Oies en Canada, dans le marais d’eau saumâtre de l’estuaire moyen du Saint-Laurent ; La Prairie en Canada, dans la plaine de débordement du tronçon fluvial du Saint-Laurent et Cahokia au Pays des Illinois, dans la plaine de débordement du tronçon fluvial du Mississipi.
Bonjour chers membres ! Maintenant que les vacances sont terminées, voici les principaux événements à venir en ce début d’automne.
D’abord le mardi 22 septembre une première conférence sur l'histoire de Longueuil donnée par M. Michel Pratt suivie le 27 septembre au complexe St-Laurent, dans le cadre de la semaine de la culture, du lancement du livre sur la Bataille de 1691 par trois de nos membres.
À noter également à votre agenda notre souper bénéfice annuel qui aura lieu le 14 novembre au nouveau Club de golf de La Prairie (voir l’invitation ci-jointe). Vous pouvez déjà réunir votre tablée de huit personnes ou encore inviter un couple d'amis afin de leur faire mieux connaître la SHLM. Réservez vos places dès maintenant.
Mme Édith Gagnon nous a quittés dernièrement après trois années au sein de notre organisme. Mme Gagnon s'est trouvé un emploi hebdomadaire rempli de nouveaux défis à Exporail (musée ferroviaire de St-Constant). Nous lui souhaitons la meilleure des chances dans ses nouvelles fonctions et tenons à lui témoigner nos remerciements pour tout le travail accompli à la Société.
Notre nouvelle secrétaire coordonnatrice Mme Karine Gervais est en poste depuis le premier septembre. Je vous invite à venir la rencontrer et à faire vos réservations auprès d’elle pour le lancement du livre ainsi que pour notre souper bénéfice.
Départ d’Édith Gagnon
Après trois années parmi nous Mme Édith Gagnon nous quittait récemment pour un poste d’archiviste à temps plein chez Exporail à Saint-Constant. Au cours de son séjour parmi nous Mme Gagnon a effectué un travail formidable pour le compte de la SHLM. Nous regrettons son départ et nous lui souhaitons tout le succès voulu dans ses nouvelles fonctions.
Club de généalogie
Le club de généalogie a repris ses activités depuis le 14 septembre. Messieurs Jean L’Heureux et Stéphane Tremblay sont disponibles pour vous aider dans vos recherches tous les lundis de 19 h à 21 h. Nous tenons à préciser que suite à un récent jugement de la cour le Fonds Drouin a été retiré de la banque de données Ancestry pour une durée indéterminée.
Nos guides étudiantes
Au cours de l’été qui prend fin la SHLM a pu profiter de la créativité et du dynamisme de nos deux guides, Stéphanie Guérin et Marie-Pier Davies qui apparaissent sur la photo ci-jointe en costumes de bain de l’époque victorienne. En plus des visites guidées elles se sont acquittées de nombreuses tâches : Marchez dans l’ombre du passé, La Prairie d’hier à aujourd’hui, conception d’un nouveau dépliant corporatif etc.
Nouveaux membres
La SHLM est, une fois encore, des plus heureuse de souhaiter la bienvenue à ses nouveaux membres :
371 Cavanagh-Thériault
372 Alexandre Émond
373 Maxime Lessard
374 Fany Lévesque
375 Judith Pommainville
376 Francis Ranger
377 Sylvain Rivard
378 Édouard Larin
379 Cynthia J. Petelle
380 Jean-Guy Coutu
381 Huguette Pinsonneault
382 Lawrence Nielsen
383 Darlene Nielsen
384 Lucie Dupuis
385 Lise Brossard
386 Madeleine Ashfield
387 William Ashfield
388 Sylvie Côté
389 Carmen Côté
390 Marie Pier Davies
392 Stéphanie Guérin
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Nicole Crépeau
Révision
Jean-Pierre Yelle
Design graphique
François-Bernard Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
Au jour le jour,
Par