Bulletins

Au jour le jour, septembre 1995

Ernest Doin 1809-1891
           « Ernest DOIN naquit à Bourges (France), en 1809. Vers l’âge de trente ans, il émigra aux États-Unis. De 1847 à 1850, il exerça les professions d’avocat et de professeur à Saint-Jean-d’Iberville. En 1851, il ouvrit une école à La Prairie où il demeura pendant plusieurs années. Deux ans plus tard, il fonda dans cette localité un cercle littéraire et dramatique qu’il alimentait de ses nombreuses œuvres théâtrales. Il collabora à La Semaine religieuse de Montréal. Il mourut à Montréal, le 26 septembre 1891. »             Ernest Doin, homme de lettre, fut actif dans plusieurs domaines. Auteur de comédies, il présenta plusieurs de ses œuvres au local de la Société littéraire situé dans l’édifice où loge la Société historique de La Prairie.             Au XIXe siècle, l’église se montre très sévère envers les auteurs de la "Belle Province". Pour ne pas être atteint par les interdits ecclésiastiques, Ernest Doin doit se soumettre à cette dure discipline. Il produit de nombreuses pièces de théâtre qui sont inattaquables sous le rapport des mœurs et sans implications politiques ou sociales.             Parmi les comédies qu’il écrit et dont il assure la mise en scène, on peut mentionner : Le désespoir de Jocrisse, 1871            Le trésor ou la Paresse corrigée, 1871 ...
Le nom de Rousillon
Comme nous parlons du Royal-Roussillon dans la généalogie de ce mois-ci, nous vous présentons les résultats d'une recherche qui avait été faite il y a quelques années sur les origines du nom Rousillon. Mentionnons d'abord que Rousillon est relié au nom d'un régiment français qui s'est illustré pendant la guerre de Sept Ans (1756-63), le Royal Rousillon, et dont le 2e bataillon s'est battu ici en Nouvelle-France. À cette époque, l'empire colonial était très étendu puisqu'il englobait les Grands Lacs et même la Louisiane au sud. Il ne comptait pourtant que 75 000 Français qui étaient constamment menacés par 1 300 000 Anglais dans la Nouvelle-Angleterre. Le bataillon dut se déplacer souvent et faire face à des conditions pénibles à cause du climat, des grandes distances et des difficultés de ravitaillement. Les soldats du Royal Rousillon étaient surtout chargés de la défense du sud du Québec actuel. Ils ont donc sillonné notre région dans tous les sens. Leurs quartiers d'hiver furent installés à La Prairie pendant quelques années. Le Royal Rousillon s'est illustré à la plupart des batailles qui se sont déroulées entre 1756 et 1760. Il a également participé à la guerre de la Conquête et a déployé ses énergies jusqu'à la bataille des Plaines d'Abraham. L'histoire mentionne que c'est le régiment dont le pourcentage de soldats tués fut le plus faible. Ce régiment connut une existence assez longue et même contemporaine puisqu'il ne fut dissous qu'après la défaite française de 1940. Le nom de Rousillon perpétuera donc la mémoire de ces défenseurs de la patrie qui ont évolué sur notre sol, dans notre coin de pays. Tiré du journal Communic-Action, mars 1982, extrait de la conférence du 16 décembre 1981 de Gaétan Bourdages ...
Généalogie de Jacques Monchamp
JACQUES MONCHAMP est marié à ÉLIETTE LÉTOURNEAU «cousine de Michel Létourneau, architecte». Il travaille depuis plusieurs années comme technicien en génie civil à la Ville de Brossard. Il débuta sa carrière avec la construction des autoroutes, plus particulièrement la 15. Par la suite il travailla à l'arpentage pour la firme Désourdy à la tour du Stade Olympique. Les gens de La Prairie l'ont connu comme coordonnateur à la rénovation du Vieux-La Prairie. Depuis longtemps, il recherche les occasions pour découvrir tous les MONCHAMP, ce qui l'a amené à entrer en communication avec des MONCHAMP de San-José, Santa-Barbara Californie, Winnipeg, Phoenix Arizona, Manchester NH, l'Orégon et Vancouver. Aujourd’hui en Amérique, il devrait y avoir entre 500 et 1 000 personnes portant le joli nom de Monchamp à leur naissance. La maison dans laquelle est né Jacques Monchamp a été construite par son arrière grand-père dans le rang Saint-Pierre à Saint-Constant, Madame Berthe Monchamp, sa mère âgée de 95 ans y demeure toujours. Le premier MONCHAMP qui débarque en Nouvelle-France au printemp en 1756 est DOMINIQUE MAUCHANT. Il a 18 ans, il est inscrit sous le nom de DOMINIQUE DURAND DIT MAUCHANT dans la compagnie Ducoin du nom de son capitaine M. Ducoin. Cette compagnie est l'une des 13 du ROYAL-ROUSSILLON venues défendre la Nouvelle-France. L'année 1757 est une année de reconstruction des forts. Il passe l'hiver dans la région de La Prairie. Le 30 janvier 1758 il marie Marie-Angélique fille de Pierre Poissant dit La Saline. A son mariage il signe DOMINIQUE MAUCHANT. Deux confrères signent comme témoins. Le 05 juillet 1758, c'est la bataille de Carillon. Il y combattra. Le 8 juillet 1759, c'est encore la bataille, celle des Plaines D'Abraham, mais cette fois-ci il n'en revint pas. Il laisse un descendant DOMINIQUE qui dans un premier mariage avec Marie Hébert aura cinq enfants, et d'un deuxième mariage avec Marie-Anne Bourassa en aura 14 autres. La descendance est assurée. Jacques Monchamp est un descendant de Marie-Anne Bourassa. Les fondations de la Maison construite par le premier-né en terre américaine sont encore en place aujourd'hui. On peut toujours les apercevoir sur le chemin de la petite côte qui longe la rivière La Tortue à Saint-Constant et qui passe au bout de la Montée La Saline. ...
Introduction à la conférence
Le projet de classification des archives de la paroisse de La Nativité de la Sainte Vierge de La Prairie est une initiative du Père Jean-Guy Gagnon c.s.c. prêtre modérateur de cette paroisse, à la suite d'une recommandation de Paul Racine, historien de l'art. Grâce à l'appui financier des divers paliers de gouvernements (programme Défi, projet Article 25, projet Extra et la subvention du Ministère de la Culture dans le cadre du projet Archives privées des Archives Nationales de Québec), nous avons pris conscience du grand potentiel archivistique et historique que recèlent les documents conservés par la paroisse. Ainsi, nos plus anciens documents (registres de baptêmes, mariages, sépultures et cahiers de délibérations des marguilliers) remontent à la deuxième moitié du XVIIème siècle; sans oublier bon nombre d'actes notariés, de lettres et mandements et divers documents iconographiques couvrant plus de trois siècles d'histoire. Ce travail fut réalisé dans un but premier de regrouper à un même endroit toute la masse documentaire conservée et produite par cette paroisse et de faciliter la consultation tant par le personnel de la Fabrique que par le public en général. C'est pour cela que fut créé le présent catalogue afin de rendre plus accessible les richesses archivistiques de la paroisse de La Nativité. Ce travail fut rendu possible grâce à la collaboration du prêtre-modérateur, Père Jean-Guy Gagnon c.s.c., et des marguilliers ainsi que la participation de mesdames Sylvie Delorme et Rachel Naud-Tétrault et de monsieur Paul Racine. Nous vous souhaitons un agréable moment en compagnie de cet instrument de recherche qui vous révélera un trésor caché que sont les Archives paroissiales de La Nativité de La Prairie." ...
Dons
De Viateur Robert Mérienne, Patrick, Petit Atlas historique du Monde, de 1944 à nos jours. Éditions Ouest-France, 1994, 48 p. Du frère Jules Sawyer f.i.c. La Société historique de Saint-Henri, Portrait d’une Ville, Saint-Henri, 1875-1905, 1987. La rocaille, journal optimiste, Collège Jean-de-la-Mennais, La Prairie, 6 numéros, janvier à juin 1995. Des archives des f.i.c. (frère Jean Laprotte) Universal Classic Manuscripts Cahiers de l’Académie Canadienne-Française, 8 volumes. De 1956 à 1972. Les cahiers d’histoire de Deux-Montagnes, 28 numéros de 1978 à 1989. Nouvelles chansons de chez-nous, Douze chansons d’Albert Larricu. Un homme et son péché, voici l’histoire De Gaétan Bourdages Micro éditions de la bibliothèque, catalogue 1994, Bibliothèque nationale du Québec. 1994. De Marcel Lamarche Répertoire des mariages des familles Lamarche. Du père Jules Romme Le bureau de poste de La Prairie, par Ethnotech, Mai 1992. De madame Thérèse Dubé Lemelin Roger. Les Plouffes, Flammarion. Paris. 1982. Bruchési Jean, Voyages miragés. Éditions Beauchemin, Montréal. 1957. André Rufiange à son meilleur, Éditions Québécor. 1978. Henderson, Christine. Cent ans déjà, Éditions de l'homme. Ottawa. 1968. Lapointe. L'histoire bouleversante de Mgr Charbonneau. Éditions du jour. 1962. Merle Jacques. La monture en bronze, Paris. 1979. Lavallée, Madeleine. Marie-Victorin, un itinéraire exceptionnel. Éditions Héritage inc. Saint-Lambert. 1983. Dion, Léon. Le Québec et le Canada : les voies de l'avenir. Éditions Québécor. 1980. Nos prières et cantiques. Montréal 1940. ...
Le dîner interrompu, 1873, extrait
« Le dialogue entre Jocrisse, le cuisinier et Plumet, son maître, nous permet de saisir l’influence française dans le choix de mets et le langage quotidien de l’homme du peuple.»   PLUMET Allons ! Bon !…Ah ! à propos, Jocrisse, as-tu bien cherché dans ta tête à nous trouver quelques morceaux choisis ? hein ! mon gaillard, toi qui connais les bons mets ? JOCRISSE (riant) Ah ! ma foi, not’maître, à votr’école on n’peut pas aimer les mauvais.   LAFLUTE (à part) En a t’y ! En a-t’y dans sa tête !   PLUMET Voyons, voyons, un petit aperçu de ce que tu vas me donner, sauf ce que je dois apporter en revenant. JOCRISSE Dame ! not’maître, j’ai tout r’passé dans ma mémoire les mets que j’sais d’voir goût : primà, premièrement, d’abord : Un salmis aux fines herbes, pomme d’amour pour entourage.   PLUMET Bravo ! c’est excellent ce plat-là ! JOCRISSE Seconda, pour le second plat : la persillade en vinaigrette, redoublement de tomates ou pommes d’amour avec addition de cornichons PLUMET (il passe la langue sur ses lèvres à chaque mot) De mieux en mieux, continue donc ! JOCRISSE Troissio… Canards aux oignons, sauce parisienne à la russe et gélatine. PLUMET   Excellent! excellent! Ensuite? ensuite?   JOCRISSE "Quatritia" Un petit cochon d’lait farcé aux truffes. PLUMET (vivement) Un petit cochon de lait, Jocrisse, ah ! tu me mets dans le ravissement ! Un p’tit cochon d’lait Ah !… après ? JOCRISSE Après…après… Dame, not’maître, j’crois qu-c’est déjà pas mal raisonnable. PLUMET Oh ! Jocrisse ! Jocrisse ! toi dont les idées fourmillent… tu oublies mon mets favori ! JOCRISSE Quoi ?… Quoi ?… ma foi, du diable si j’y suis. PLUMET Il est vrai qu’il y a diablement longtemps que je n’en ai mangé ! Eh bien, Jocrisse… ce met… c’est… des oreilles de cochons piquées, entrelardées de truffes et de fines herbes!… Hein ? …… ...
Ernest Doin (suite)
En 1863, Ernest Doin vit des difficultés financières. Il arrive avec peine à faire vivre sa famille de douze personnes. Dans une lettre adressée à la Société littéraire, il demande qu'on lui prête la salle pour deux soirées. En retour il remettra les profits d'un soir à la Société. Au théâtre de La Prairie, les groupes de comédiens se succèdent fin XIXe et au XXe siècle. La comédie Le dîner interrompu est présentée dans les années 20 et sur une plaquette de la pièce les noms de trois comédiens sont accolés aux personnages: J. Arsenault, Nérée Laplante, D. Bisaillon. Une photographie datée de 1919, regroupe la troupe du Cercle l’Aiglon. 1ère rangée tenant sabres, de gauche à droite : Philias de Gongre, 2e assis, Thomas Bisaillon, Willie Corneau, Léon Arseneault. 3e, debout, Adélard Bisaillon, Roch Bisaillon, Alphonse Arseneault, Paul Fontaine et Georges Roy. 4e debout, Joseph (Jos) Bisaillon, Ovila Rivet, Édouard Lavoie, Eustache Robidoux, Cornélius Fournier. (Identification par Paul Favreau, avril 1976.)   Références : 1. Fonds E. Choquet – lettre manuscrite d'Ernest Doin 1863, dossier 4.19 – photographie du Cercle l'aiglon 1919 2. Marcel Moussette – Don d'une plaquette "Le Dîner interrompu", 45 pages, édition de 1871 – commentaires manuscrits sur les pièces d'Ernest Doin et certains comédiens de La Prairie – 1983 3. Jules Romme  – Ordre des Prémontrés – Recherches et textes explicatifs du climat social au Québec du XIXe siècle et présentation de comédies d'Ernest Doin (Reine Bélanger) 1995 Recherche: Claudette Houde. ...
Durand dit Mauchant
Durand dit Mauchant Dominic et Francis     Jacques Monchamp Eliette Létourneau Saint-Constant, cté de La Prairie 20 août 1966 Henri Létourneau Geneviève Perras Joseph Monchamp Berthe Robert Saint-Rémi, cté de Napierville 31 octobre 1935 Ulric Robert Eugénie Demontigny Zéphir Monchamp Rose Monette Saint-Michel, cté de Napierville 19 août 1890 Dominique Monette Marguerite Rémillard Vital Monchamp Célanise Lanctôt Saint-Constant, cté de La Prairie 11 mai 1857 Joseph Lanctôt Euphrosine Hall Constant Monchamp Marguerite Primeau Saint-Constant, cté de La Prairie 24 novembre 1823 François Primeau Marguerite Dupuis Dominique Monchamp Marie-Anne Bourassa La Nativité de La Prairie 23 octobre 1797 Pierre Bourassa Marie-Anne Poupart Dominique Durand dit Mauchant Angélique Poissant dit La Saline Saint-Philippe, cté de La Prairie 30 janvier 1758 Pierre Pouissant dit La Saline Angélique Giroux Nicolas Mauchant Françoise Dupuis Mirecourt (Lorraine) France   ...
01 Jan 1970
Conférence: Les archives de la paroisse de La Nativité de la Sainte Vierge de La Prairie
Bonjour chers amis
Après un été exceptionnellement beau et chaud qui passera paraît-il à l'histoire, votre journal vous revient pour vous renseigner sur les activités à venir de la S.H.L.M., celles en cours ou tout simplement pour vous faire connaître certains événements du passé qui font partie de notre histoire locale. Durant la semaine du 25 septembre, vous pourrez regarder au canal 9, câble Vidéotron, l'émission "de ville en ville" consacrée à la vie municipale. Cette émission sera consacrée à la Ville de La Prairie et sera diffusée à quatre reprises en soirée. ...
Prompt rétablissement
À madame Raymonde Gagnon et à messieurs Réal Cuillierrier, Réal Legault, Jean-Charles Charuest et Pierre Gagnon qui ont dû faire un séjour à l'hôpital, nous offrons nos meilleurs voeux de prompt rétablissement et de bonne santé. ...
Décès
À La Prairie, le 23 juillet 1995 à l’âge de 67 ans est décédé Yves Moquin. Il laisse dans le deuil son épouse Jacqueline Audette, ses soeurs Jeanne d’Arc (feu Roland Juteau), Françoise, et ses frères Jean-Paul (Rita Mc Clure), Germain (Marcelle Gagnon), Toussaint (Fernande Lafond) et plusieurs parents et amis. À Candiac, le 9 août 1995, à l’âge de 45 ans, est décédée à la suite d’une longue maladie Suzanne Barbeau, épouse de Claude Fortin. Outre son époux, elle laisse dans le deuil, sa fille Catherine, ses parents Mathilde et René Barbeau, sa soeur Isabelle, ses frères Richard et Claude ainsi que plusieurs parents et amis. À ces familles éprouvées, la Société historique offre ses plus sincères condoléances. ...
Remerciement
Nous voulons remercier madame Yolande Cuillierrier qui nous découpe de petits documents que madame Claudette Houde apporte à la Société historique pour la généalogie. Nous voulons aussi souligner le travail exceptionnel qui a été réalisé par nos trois étudiants de cet été. ...

Au jour le jour, juin 1995

Généalogie de Florette Raymond (Ratier)
Ratier dit Raymond Florette Raymond     Camille Raymond Marie-Doria Caron Sainte-Monique, comté de Nicolet 21 novembre 1916 Zéphirin Caron Marie-Hélène Lauzière Louis Raymond Marie Provencher Nicolet 08 janvier 1878 Abraham Provencher Julie Bellerose Antoine Ratier dit Raymond Angèle Richard Nicolet 30 mai 1831 Armand Richard Josephte Vilat dit Beausoleil Jean-Baptiste Ratier dit Raymond Marie-Antoinette Dumas Nicolet 13 février 1787 Jean-Baptiste Dumas Marie-Ursule Chauvette Antoine Ratier dit Raymond Marie-Josephte Cotteret Nicolet 07 janvier 1749 Pierre Cotteret Marie-Louise Therrien Raymond Ratier Marguerite Ondoyer Trois-Rivières 04 octobre 1722 Martin-Antoine Ondoyer Marie Esnard François Ratier Bertrande Mercadier de Saint-Pierre-la-Feuille diocèse de Cahor, Queroy (Lot) France   ...
Dons
Donnés par Denise Falcon-Gatien Lefebvre, Jean-Jacques, Ancêtres et contemporains (1670-1970), Éditeur Guérin. 1979. Pénard, J. M. o.m.i., Mgr Charlebois, (Notes et Souvenirs), Éditions Beauchemin, 1937. Audet, Francis-J., Les Députés de Montréal (ville et comtés) 1792-1867, Les Éditions des Dix, Montréal 1943. De notre patrimoine : églises et croix d'églises du diocèse de Rimouski, 8e session Ross, Université du Québec à Rimouski, 1978. ...
Assemblée générale annuelle
Bonjour chers amis, En cette fin d'année, vous êtes convoqués à l'assemblée générale annuelle qui se tiendra dans les locaux de la S.H.L.M. le 14 juin 1995 à 20 heures. Vous trouverez dans les pages qui suivent l'avis de convocation officiel ainsi que l'ordre du jour. ...
Emplois d'été
Cette année encore, nous aurons trois étudiants à l'emploi de la S.H.L.M. de la mi-juin à la mi-août Ces jeunes agiront comme guides touristiques de l'arrondissement historique et de l'église. Ils feront également visiter l'exposition sur la Voie maritime du Saint-Laurent présentée au local de la S.H.L.M.. De plus, dans leurs moments libres, ils effectueront des tâches qui leur seront assignées. Soulignons qu'à chaque été, nous recevons entre 3 000 et 3 500 visiteurs. L'aide de ces jeunes est donc indispensable. Le programme Placement – été-1995 relève du gouvernement fédéral. Chaque étudiant est payé au salaire minimum, 40 heures par semaine, pour une période de 10 semaines. Le Musée sera ouvert les lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 9 heures à 17 heures et le dimanche de 12 heures à 17 heures. Il y aura relâche le samedi. ...
Héritage 1995
La paroisse La Nativité de la Sainte-Vierge vous annonce le début d’une série d’activités qui se tiendront du 29 avril au 26 novembre 1995. Ce projet vise à recueillir des fonds qui serviront à divers travaux d’amélioration de notre église. Voici les travaux prévus par ordre de priorité : Recouvrement du plancher du chœur Isolation de l’entrée de la sacristie et installation d’une salle d’eau Travaux de maçonnerie et clocher Surveillez les activités à venir dans le journal "Le reflet" et merci à l’avance du fond du "choeur". ...
Prompt rétablissement
M. Viateur Robert a dû faire un séjour à l'hôpital pour des troubles cardiaques et pulmonaires. M. Robert n'oubliez pas de prendre vos médicaments, c'est très important! M. Ange-Albert Fontaine a dû se rendre à l'hôpital pour une opération à un coude. M. Fontaine vous avez la chance d'avoir une infirmière à la maison, Patricia. À vous trois, les membres de la Société historique vous souhaitent des Meilleurs Voeux de prompt rétablissement et de bonne santé. ...

Au jour le jour, mai 1995

La coupe de la glace
Dès le mois de décembre, après les premières grosses gelées, monsieur Langlois examinait le fleuve pour savoir où serait la meilleure place pour ouvrir le chantier. Tout dépendait du vent et de la neige accumulée sur la glace. Le chantier se situait au large, pour ne pas avoir les débris qui descendaient le fleuve et qui se ramassaient dans le bassin de La Prairie. Si beaucoup de neige s'accumulait, il fallait, au temps approprié, gratter la neige pour que la glace puisse épaissir davantage. Vers la fin de janvier, début de février, on décidait d'ouvrir le chantier. Habituellement, c'était au large de l'ancien quai de La Prairie, entre La Prairie et la Pointe à Moquin à Brosseau.  Les fêtes de Noël étant passées, les gens jetaient leurs arbres de Noël et les petits frères Dupré les ramassaient pour monsieur Langlois. On les utilisait pour baliser le chemin qui allait au site du chantier. On transportait ensuite les machines nécessaires, le palan, le monte-charge, les scies et autres outils pour ouvrir le trou et faire le canal pour monter les blocs de glace. On sciait la glace avec une grande scie et une scie mécanique en patrons de 36" x 48". Une fois le canal ouvert et le monte-charge installé, les hommes décollaient une bande de glace pour l'amener vers le canal. Une fois rendus dans le canal, les hommes, avec un grand pic, donnaient un coup sec pour séparer les blocs, qui remontaient le monte-charge pour arriver dans les "sleigh" (les premières années), ensuite sur la plate-forme d'un camion pour être transportés à la glacière contenant 4 000 tonnes, situé sur la rue Saint-Laurent. Quelques années après, il y eut une deuxième glacière sur la rue Capitale. Les murs des glacières étaient remplis de brin de scie pour garder la fraîcheur car ces blocs de glace devaient durer tout l'été. Un élévateur extérieur servait à monter les blocs. Tous les hommes travaillant au chantier portaient des grappins par-dessus leurs bottes afin de ne pas glisser sur la glace. Ces grappins étaient faits avec un morceau de fer, des pics et deux bandes pour les attacher. Durant toutes les années que monsieur Langlois a fait chantier, il n'y a pas eu d'accident grave. Une année, vers 11 :00 a.m., en marchant sur la glace, monsieur Langlois entendit un bruit étrange venant de sous la glace et pressentit un danger. Alors, il a demandé aux hommes de monter tout l'équipement avant d'aller dîner. A leur retour, vers 14:00 p.m., toute la place où était le chantier était sous l'eau. C'était vraiment un miracle qu'il n'y ait pas eu d'accident ou perte; la bénédiction de Dieu a protégé les hommes. Les années se suivaient mais ne se ressemblaient pas. Les jours où il faisait un froid sibérien, difficile à endurer, monsieur Langlois emportait un grand chaudron de café chaud, additionné d'un peu de rhum ou de cognac afin que les hommes n'attrapent pas de mal. Je veux rendre hommage à tous les hommes qui ont bravé le froid et le danger afin que d'autres aient un peu plus de confort. ...
Généalogie de Paul Racine
Racine Paul Racine     André Racine Fernande Oligny Notre-Dame-de-Lourdes Saint-Jean-sur-Richelieu 20 février 1960 Eximer Oligny Elisa Chagnon Armand Racine Laurentia Langlois La Nativité de La Prairie 29 septembre 1920 Joseph Langlois Arthémise Bleau Joseph-Louis Racine Alphonsine Bisaillon Saint-Luc-sur-Richelieu 11 février 1890 Paul Bisaillon Eugénie Brossard Julien Racine Onésime Piédalue Saint-Joseph de Chambly 14 janvier 1862 Julien Piédalue Elisabeth Dubuc François Racine Clothilde Brosseau La Nativité de La Prairie 10 novembre 1817 Hyppolyte Brosseau Catherine Bétourne Charles Racine Catherine Baillargeon La Nativité de La Prairie 23 novembre 1795 Jean-Baptiste Baillargeon Josephte Desnoyers François Racine Marie-Angélique Deniger La Nativité de La Prairie 13 novembre 1762 Laurent Deniger Angélique Lonquetin François Racine Geneviève Veau-Sylvain Sainte-Anne-de-Beaupré 18 avril 1717 Étienne Veau-Sylvain Marguerite Gagnon François Racine Marie Boucher/Morency Sainte-Famille de L’Ile d’Orléans 29 octobre 1676 Guillaume Boucher/Morency Marie Paradis Estienne Racine Marguerite Martin Notre-Dame de Québec 22 mai 1638 Abraham Martin Marguerite Langlois René Racine Marie Loysel Saint-Germain de Fumichon Normandie (Calvados)   ...
Saviez-vous que?
En 1843, un résident de La Prairie découvre une "excellente" source d’eau minérale sous une pierre plate, à six arpents du village. Tout heureux, il fait des plans de commercialisation. Cependant les archives sont muettes sur les suites de cette découverte…             En 1879, Gédéon Bourdeau bâtit une usine de marbre artificiel. Le procédé de fabrication est le suivant : on fait fondre de la pierre, on y mélange du soufre et on met dans des moules. Ce "marbre" servait pour des dessus de table, des pots à tabac et pour des "immenses crachoirs". L’usine, située chemin Saint-Jean près de Sainte-Rose, est détruite par le feu 2 ans après sa construction.             Fondée à La Prairie en 1860, la manufacture J.B. Doré & Fils fabrique des instruments aratoires de toutes sortes. Cette machinerie agricole est vendue au travers le Canada tout entier.             La "La Prairie Canning Company" est constituée en 1902. Des citoyens de La Prairie, Saint-Constant, Chambly achètent des actions à 25$ l’unité, pour un total de 25 000$. C’est surtout des tomates que l’on mettra en conserve et les actionnaires auront toujours la priorité pour approvisionner la conserverie. Sur les étiquettes, on imprime le nom commercial : "Victoria Bridge Brand". ...
Généalogie de Paul Racine (suite)
Paul Racine Né à La Prairie en 1964, il fit ses études collégiales au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu. Bachelier en histoire de l'an de l'Université de Montréal depuis 1986, puis une scolarité de maîtrise â l'Université Laval. Passionné de l'art religieux québécois et de son architecture, Paul Racine va donner plusieurs conférences sur les églises de la région. Il a conçu les expositions – Les trésors de l'église de la Nativité, trois siècles d'an et d'architecture – pour les tètes du 150ième anniversaire de l'église de La Prairie, el -A l'ombre du clocher de Sainte-Famille – pour le 325ième anniversaire de Boucherville. À cela s'ajoute des travaux d'écriture – La Nativité de la Prairie (1667-1991) -, écrit en collaboration avec Gaétan Bourdages et Michel Létourneau, un numéro spécial de la revue Le Carignan sur le patrimoine religieux sorelois et l'ouvrage – L'église de L'Acadie et ses dépendances·. une publication qu'il fit en collaboration avec le regretté Pierre Brault. En 1993-1994, il entreprend avec Sylvie Delom1e assistante de classifier et d'indexer les archives de la paroisse de La Nativité de La Prairie. Depuis plusieurs années, il oeuvre au sein des sociétés d'histoire de la région dont celle de La Prairie de la Magdeleine où il fut vice-président de 1988 à 1990. Depuis 1992 il siège à titre de vice-président exécutif au conseil d'administration de la Fédération des sociétés d'histoire du Québec. Il s'occupe présentement du fonctionnement des «Excursions-Concerts» un concept nouveau pour faire découvrir au public l'histoire, les trésors des églises d'ici et leurs orgues. Il effectue ce travail en collaboration avec messieurs Serge Bureau, responsable du groupe, et Pierre Gadbois, organiste.   Les RacineRacine, Lucien, Dictionnaire généalogique de la famille Racine en Amérique, vol. 1 & 3, Gatineau, Ed. J. Oscar Lemieux, 1989 (2ième édition) Armand Racine, grand-père de Paul fut marguillier de la paroisse de La Nativité de La Prairie de 1953 à 1956. Tout comme son père, Armand qui était un cultivateur, résida au rang de La Bataille nord « côte Saint-François-de-Borgia ». Le trisaïeul d'Armand, François Racine époux de Marie-Angélique Deniger, est l'ancêtre commun de tous les Racine originaires de La Prairie. Ce dernier va s'établir à la côte des Prairies où il acheta une terre de deux arpents de front sur vingt-huit de profondeur de Jean-Baptiste Surprenant. En 1795, il cède la moitié de sa terre à son fils Charles.   L'ancêtre Estienne Racine arriva à Québec entre 1634 et 1636. Il fut d'abord domestique chez Guillaume Hubou. Vers 1644, les jésuites demandent à Estienne Racine d'aller à Sault-Sainte-Marie au Pays-des-Hurons sur la Baie Georgienne, où il séjourna pendant près de deux ans avec quelques voyages à Québec. En octobre 1647, il retourna en France avec Olivier Le Tardif afin de recruter de nouveaux colons. Le 27 mars 1650, Olivier Le Tardif concède, une terre près de la rivière aux Chiens au couple Racine, et c'est ainsi que celui-ci devint le premier à se fixer là où devait naître le bourg de Sainte-Anne-de-Beaupré. Estienne Racine décéda le 24 avril 1689 à sa résidenceDe nos jours, une partie de cette terre de même que la maison de pierre qui s’y trouve « une construction datant de la seconde moitié du XVIII ième siècle et agrandie vers 1809 » appartiennent à l’architecte Michel Létourneau.de Sainte-Anne-de-Beaupré. Il fut inhumé le 26 avril dans la crypte de l'église paroissiale. À Sainte-Anne-de-Beaupré, cette belle maison ancestrale identifie la terre sur laquelle se fixèrent Estienne Racine et Marguerite Martin.   ...
L’historien Robert Prévost évoquera la mémoire de l’intendant Talon au moyen d’un diaporama à l’occasion de la prochaine conférence.
Au fil du temps, même les figures les plus méritoires tombent parfois dans l’oubli. Ce fut presque le cas pour l’intendant Talon à qui sa ville natale, Châlons-sur-Marne, en Champagne, vient de rendre un bel hommage. Alors qu’il était en poste à Paris pour le Gouvernement du Québec, Robert Prévost avait souligné l’œuvre de notre plus prestigieux intendant. Le député de la Marne, M. Bruno Bourg-Broc, n’avait pas oublié cette intervention et il attendait un événement d’importance pour rendre hommage au personnage. Quinze ans plus tard, alors qu’il occupait le poste de premier vice-président du conseil général de Champagne-Ardenne, il fit donner le nom de Jean Talon à un tout nouveau lycée construit à Châlons et qui fut inauguré le 24 novembre dernier, ce jour marquant le 300ième anniversaire du décès de Talon.             Le lendemain se tenait, sous la présidence de M. Benoît Bouchard, ambassadeur du Canada, dans l’auditorium du tout nouveau lycée, un colloque auquel plusieurs professeurs d’université participèrent. M. Bourg-Broc y avait également invité M. Robert Prévost qui projeta alors un diaporama spécialement conçu pour l’occasion.             C’est ce même diaporama documentaire que nos membres auront l’occasion de voir prochainement. Par l’image, le conférencier évoquera la carrière de l’intendant Talon. Pendant que le régiment de Carignan érigeait des forts pour faire échec aux incursions iroquoises, Talon dotait la Nouvelle-France d’une économie diversifiée, alors que celle-ci avait toujours reposé sur l’unique commerce des fourrures.             Il construisit une brasserie pour diminuer l’importance des importations des vins et favoriser les exportations vers les Antilles, introduisit des chevaux dans la colonie pour alléger et rendre plus productif le labeur des agriculteurs. Il traça les plans de trois nouveaux bourgs aujourd’hui inclus dans la ville de Charlesbourg, fit procéder au premier recensement nominal (pendant son administration, 1500 colons arrivèrent à Québec), encouragea la venue de filles du roi pour la fondation de nouveaux foyers, accorda des gratifications aux familles nombreuses, fit explorer les forêts à la recherche d’essences propres à la construction navale et aménager un chantier à cette fin, encouragea l’établissement de postes sédentaires de pêche, ce qui se traduisit par l’exportation de saumon et d’anguilles salées, de morue verte et sèche et d’huile de loup-marin.             Pendant ses mandats, l’intendant lança les explorateurs dans toutes les directions. Les trois quarts de l’Amérique du Nord passèrent ainsi sous la domination de Louis XIV.             Le diaporama se termine sur des clichés qui montrent à quel point la mémoire du grand intendant fut perpétuée dans la toponymie de Québec. ...
Dons reçus
Dons reçus de Madame Jacqueline Pigeon-Moquin Les Communes de La Prairie, Élisée Choquet, 1935, 155 pages, photocopie de l’original. 1886 – Centenaire – 1986, Arrivée des Frères de l’Instruction chrétienne en Amérique du Nord, Jean Laprotte f.i.c. 176 pages.   Don reçu de André Jalbert L’abeille, 1929-1930, Frères de l’Instruction chrétienne, 479 pages.   Dons aux archives Madame Jean-Marie (Mary) Langlois a remis à la S.H.L.M. les archives concernant le commerce de la glace à La Prairie. Son époux, M. Jean-Marie Langlois, était le propriétaire de cette industrie et les documents remis touchent plus particulièrement les années 1940 à 1955. Lors du souper annuel du 22 avril dernier, Madame Langlois a donné une intéressante description des étapes d’entreposage et de livraison de la glace à chaque domicile. C’était avant l’ère des réfrigérateurs et congélateurs. Sincères remerciements à Madame Langlois. Souhaitons que d’autres membres et amis confient à la S.H.L.M. la garde de documents qui seront autant d’éléments permettant de transmettre aux générations futures certains aspects de la vie quotidienne de nos prédécesseurs. ...
01 Jan 1970
Conférence: Mémoire de l'intendant Talon
Hommage à Jean L'Heureux, 22 avril 1995
Lors de son souper annuel, le samedi 22 avril 1995, la S.H.L.M. a honoré d’une façon toute particulière Jean L’Heureux, notre actuel président. On a souligné la richesse de sa personnalité : serviabilité, générosité, compétence. Avec l’aide de chercheurs subventionnés, il travaille depuis près de trois ans à la collecte des données qui permettront de publier éventuellement des registres "Baptêmes et Sépultures", seigneurie de La Prairie, de 1667 à 1990. Ce projet de grande envergure verra le jour grâce à la ténacité et au travail assidu de notre ami Jean L’Heureux. Présent au local de la S.H.L.M. plusieurs heures par semaine, Jean accueille les visiteurs, reçoit les demandes téléphoniques, anime le local et assure la bonne marche des activités. ...

Au jour le jour, avril 1995

Érable à sucre
            Parmi une dizaine d’espèces d’érables, au Canada, la plus connue est sans doute l’érable à sucre (Acer Saccarum) duquel, par incision ou entaille, on recueille la sève. Cette dernière produite, par étapes successives d’ébullition, le sirop, la tire, le sucre et le beurre d’érable.             L’érable à sucre croît particulièrement dans une zone géographique qui s’étend depuis le centre-ouest des États-Unis jusqu’aux provinces maritimes, en traversant une partie de l’Ontario, du Québec et de la Nouvelle-Angleterre.             En plus d’être consommés au naturel, les produits de l’érable sont utilisés en pharmacie, en gastronomie, en confiserie… Leurs qualités essentielles sont bien connues : potassium, magnésium, phosphore, manganèse, fer et plusieurs autres éléments s’y trouvent dans des concentrations nettement supérieures à celles du miel.             Bien avant l’arrivée des Européens, les Amérindiens connaissaient et savouraient la divine sève. Pour les Objibwés, le temps des sucres, c’était le “mois du sucre” ou la “lune d’érable”. Les Iroquois et, sans doute, d’autres Amérindiens utilisaient l’“eau sucrée” pour la cuisson du gibier. ...
Généalogie de Hélène Trudeau
Trudeau Hélène Trudeau     Charles-Henri Trudeau Louise Cusson Saint-Rémi de Napierville 27 mai 1924 Edmond Cusson Ernestine Girard Louis-Joseph Trudeau Léontine Huguet-Latour Saint-Rémi de Napierville 19 avril 1892 Charles Huguet-Latour Henriette Lériger/Laplante Louis Trudeau Euphrasie Vanchesteing Saint-Michel de Napierville 25 septembre 1860 Jean-Baptiste Vanchesteing Flavie Bisson Louis Trudeau Marie-Louise Dupuis Saint-Philippe de La Prairie 19 novembre 1838 Michel Dupuis Josephte Boire Louis-Michel Trudeau Marguerite Gagné Saint-Philippe de La Prairie 11 juillet 1808 Amable Gagné Marie Hamelin Jean-Louis Trudeau Marie Larchevêque Saint-François d'Assise Longue-Pointe 1er août 1768 Joseph Larchevêque Marie-Anne James/Langlois/Sansoucy Pierre-Joseph Trudeau Marie-Josephte Baudreau Longue-Pointe 6 juin 1735 Paul Baudreau/Graveline Marie Tessier Pierre Truteau Marie-Charlotte Mesnard Notre-Dame de Montréal 10 novembre 1698 Jean-Baptiste Mesnard Marguerite Estienne Estienne Truteau Adrienne Barbier Notre-Dame de Montréal 10 janvier 1667 Gilbert Barbier Catherine de la Vaux François Truteau Catherine Martinier       ...
Souper annuel
Tel que mentionné lors de notre dernier communiqué, nous vous donnons ci-après tous les détails pertinents pour notre Souper annuel qui aura lieu le 22 avril 1995 à 17h30, au Complexe Saint-Laurent, salle Circé, 500, rue Saint-Laurent, La Prairie. Un repas chaud sera servi pour nos membres et leurs invités, au coût de $25.00 par personne, dont voici le menu : 17h30              Punch   18h30              Crudités                         Crème de poireaux                         Verdure du printemps                         Rôti français (bœuf)                         Pomme de terre au four                         Jardinière de légumes                         Tarte au sucre avec crème glacée                         Vin                         Thé, café, tisane   Vous voudrez bien remplir le coupon-réponse ci-joint et nous le retourner avec votre chèque avant le 13 avril 1995, afin que nous puissions faire les réservations nécessaires chez le traiteur. Les personnes qui le désirent peuvent former leur table au nombre de 8 personnes. Des prix de présence agrémenteront la soirée. Pour de plus amples informations, vous pouvez communiquer avec : La Société historique au 659-1393 ou Madame Céline M. Lussier au 659-1818   Nous vous attendons nombreux avec vos parents et amis. ...
Généalogie de Hélène Trudeau (suite)
Hélène Trudeau             Née à Montréal le 11 août 1931, Hélène Trudeau fait ses études chez les Sœurs de Sainte-Anne, jusqu’au Collège Marie-Anne de Lachine, et termine par deux années au Collège Jésus-Marie, où elle obtient un B.A.. De son mariage à René Rivees, le 19 juillet 1954, naissent six enfants. En 1968, trois années d’études à l’Université de Montréal débouchent sur un Bac. en traduction. Entrée chez Bell Canada en 1971, elle consacre vingt ans comme traductrice puis réviseure, à fournir du français clair à l’intention des collègues de services techniques, financiers, juridiques et administratifs.             En 1975, premier essai d’enseignement à l’Éducation permanente de l’Université de Montréal, tâche difficile à concilier avec la vie familiale. De 1987 à 1991, au département de Linguistique de l’U. de M., charges de cours en traduction/rédaction économique, commerciale et financière.             Elle choisit de se rapprocher de ses racines au milieu des années 80. À son vieux père, qui n’avait pas « Candiac » en mémoire, elle devait préciser qu’il habitait « Candiac de La Prairie », à quoi il répliquait un « La Prairie de la Magdeleine » rassurant pour lui. Elle savoure maintenant la retraite entourée d’amis férus d’histoire et de quatre petits-enfants qui porteront à leur tour le flambeau de la langue et de la culture françaises.   Estienne Truteau             Notre ancêtre a 17 ans lorsqu’il s’embarque sur le Saint-André, à La Rochelle, le 2 juillet 1659. Dix ans plus tard, il est un maître charpentier et un charron très en demande. De Ville-Marie, où d’après les contrats recensés, il a fait ses premiers achats de terrain et réalisé ses premières constructions, il étend son patrimoine à la seigneurie de Longueuil, car il possède déjà une « habitation » de 3 arpents sur 20 lorsque Charles le Moyne lui accorde une concession en 1675. Estienne Trudeau fut un entrepreneur, un père soucieux de bien établir ses enfants et un homme d’honneur respectueux de ses engagements. On dit qu’il avait « le caractère un peu vif ».   Louis-Joseph Trudeau             On en disait autant de mon grand-père qui nous semblait l’un des représentants directs du bon Dieu à Saint-Rémi. Médecin, il a pratiqué près de 1 500 accouchements dans les maisons de la région, de 1896 à 1940. Il était aussi pharmacien, avait une chaise de dentiste, vendait des lunettes et même des assurances. Pour nous, il aura été surtout celui qui consolait d’un chagrin, tirait de délicieux chocolats des pots alignés sur le comptoir vitré et offrait à ses petits-enfants son fameux sirop de framboise de la même couleur que le Cherry brandy servi aux adultes. Référence : La généalogie a été établie en 1967 par le Père Paul-Albert Trudeau, c.s.v. qui fut longtemps archiviste à la maison Saint-Viateur, à Outremont. ...
Érable à sucre (suite)
            Beaucoup d’Amérindiens entretenaient des légendes sur l’origine du sirop d’érable, dont la suivante qui se perd dans la nuit des temps et que nous empruntons, en substance, à Blodwen Davies, dans Québec : Portrait of a Province. Il y a bien longtemps de cela, Noromis, la Mère de la Terre, désirant gâter ses enfants, imagina une friandise délectable : le sirop d’érable. Elle entailla des érables et, merveille! Dès qu’elle mit des godets au-dessous des incisions, jaillit un épais et délicieux sirop, prêt pour la dégustation, qu’elle s’empressa d’offrir à ses chérubins…             Son petit-fils, Manabush, malicieusement contestataire, accepta mal la création de sa grand-mère. Or, un jour, alors qu’elle s’affairait à remplir des godets d’écorce de bouleau des érables entaillés, il s’amena vers elle et lui dit : “Grand-mère, il n’est pas bon que le sirop vienne si facilement. C’est encourager la paresse. Le sirop doit être le fruit de l’effort, du travail. C’est pourquoi les hommes et les femmes doivent couper les arbres pour faire les feux et produire le sirop.”             Nokomis ne l’entendait pas ainsi. Elle était d’avis que ses chers enfants méritaient le sirop d’érable au naturel, sans passer par la production astreignante. Manabush, lui, tint mordicus à son idée… Il grimpa au faîte des érables et versa de l’eau dans les troncs pour diluer le sirop et en faire de la sève. Son opération ayant réussi, il s’écria en algonquien “sinzioikwar” pour désigner l’eau sucrée. Puis, toute la tribu se mit à l’œuvre pour reproduire le sirop qui ne fut pas moins savoureux…             Beaucoup plus tard, c’est une femme qui fut l’initiatrice de la production, cette fois-ci, du sucre d’érable : Agathe de Saint-Père, épouse de Pierre Legardeur de Repentigny. Cette famille possédait une propriété à Montréal et un manoir près de l’Assomption.             Or, peu après une nouvelle déclaration de guerre entre la France et l’Angleterre, en 1702, des navires anglais recommencèrent à bloquer les communications entre la France et la Nouvelle-France. Beaucoup de vivres vinrent à manquer, dont le sucre. Femme intelligente, réaliste et dynamique, Agathe de Saint-Père demanda à ses amis amérindiens de l’initier à la fabrication du sucre d’érable. Elle passa tout l’hiver à se préparer avec ses voisins français et indiens. Le printemps venu, on se mit avec ardeur à la taille des érables et à la production du sucre. L’opération réussit pleinement. Quelques années plus tard, Agathe de Saint-Père rapportait au roi de France qu’on produisait annuellement, dans la colonie montréalaise, 30,000 livres de sucre d’érable. Aujourd’hui, les produits de l’érable atteignent 25 millions de kilogrammes par année, dont environ les deux tiers proviennent du Québec.   Tiré de “L’indien généreux” par Louise Côté, Louis Tardinel et Denis Vaugeois, pp. 123-124. ...
Les Prévost-Provost
Madame Louise Provost-Dupré a présenté d’une manière très éloquente la rencontre des familles Prévost-Provost à l’émission télévisée de Radio-Canada, le 13 mars à 13h30. Cette rencontre aura lieu à La Prairie le 11 juin et les membres de la Société historique recevront ces Prévost-Provost au Musée, au local de la S.H.L.M.. Merci à madame Louise Dupré pour avoir chaleureusement souligné la participation de la S.H.L.M.. ...
Dons
The telephone history of La Prairie, Québec, par Mary A. G. McPhail, May 24, 1955, 19 pages. (Don de Réal Legault) Téléphone, La Prairie, renseignements divers, 1990, 1904, etc, 6 pages. (Don de Réal Legault) Quatre boîtes de chemises cartonnées, format légal, pour classer nos documents (1 500 chemises) (Don de Édouard Légaré) 16 étagères de métal pour classer nos différents documents. Reçu du Bureau de la publicité des droits de La Prairie, par M. Claude Chouinard (autrefois Bureau d’enregistrements). Ces étagères nous seront très utiles. ...
Présentation et bilan final des deux volets d’activité du poste d’historienne-archiviste (Article 25, poste : Diane Le Blanc)
1-Classement général des fonds             Onze fonds ont été triés, inventoriés et reclassés selon les normes des Archives nationales du Québec. De plus, chacun d’eux est aujourd’hui conservé dans un système de classement plus adéquat, c’est-à-dire dans des fiches identifiées à l’intérieur de chemises suspendues. P3 :                 Fonds Élisée Choquet / En vidant mon carquois                         37 dossiers P4 :                 Fonds Ernest Rochette                         35 dossiers P5 :                 Fonds Jules Romme                         73 dossiers P6 :                 Fonds Rébellion 1837-1838                         172 dossiers P10 :               Fonds La Prairie d’hier                         153 dossiers P11 :               Fonds La Prairie d’aujourd’hui                         349 dossiers P15 :               Fonds Raymond                         25 dossiers P16 :               Fonds Denault                         92 dossiers P17 :               Fonds Emmanuel Desrosiers                         5 dossiers P18 :               Fonds Monique Bariault / Potentiel archéologique                         38 dossiers P30 :               Fonds de la Chambre de commerce                         73 dossiers   Chaque fonds a son répertoire numérique en plus d’un sommaire du contenu de chaque dossier.   2- Informatisation de ces fonds             Tout d’abord, le travail de collaboration avec l’informaticien pour l’entrée de données a été faite une première fois et révisée avec lui afin de le mettre au courant des problèmes de compréhension et d’application du système.             Dans un deuxième temps, la collaboration avec M. Normand Charbonneau, des Archives nationales du Québec à Montréal, est au stade où celui-ci s’est rendu sur place pour vérifier les mises en application des règles de description des documents d’archives à l’informatique. Une version finale doit lui être envoyée afin d’être vérifiée à nouveau.             Et enfin, certains fonds ont été traités à l’intérieur de ce système mais ne peuvent être considérés comme complétés. ...
Voeux
Monsieur Réal Legault a dû faire un séjour à l’hôpital pour une opération, il fut le premier président de notre Société; celle-ci lui offre ses meilleurs vœux de prompt rétablissement et bonne santé. ...
Décès
Le 2 mars 1995, à l’âge de 61 ans, est décédée Madeleine Lussier, épouse de Claude Denis. Elle était la belle-sœur de Madame Céline Lussier ainsi que la mère d’André Denis, informaticien, qui a élaboré plusieurs programmes pour la S.H.L.M.. Nos sincères condoléances aux familles éprouvées. ...
Au tableau d'honneur
Lors du souper annuel des bénévoles de La Prairie le 25 mars dernier, madame Patricia McGee Fontaine a été honorée comme bénévole émérite dans le secteur culturel. Nous en sommes tous fiers. ...
Remerciements
Nos remerciements les plus sincères vont à Anne-Marie Monette et Isabelle Parisien pour l’excellent travail dans le cadre du programme “Meilleurs jumelages” (emploi offert aux étudiants pendant l’année académique). Elles ont collaboré à la préparation de l’exposition archéologique et en ont fait la mise en place. Elles ont également participé au classement photographique et cartographique et ont complété le classement de notre bibliothèque.   Un gros merci à Diane LeBlanc qui nous quitte aussi, mais laisse derrière elle un héritage remarquable, comme vous pourrez le constater par le rapport final. C’est un travail considérable qui a été effectué et qui amène la S.H.L.M. à devenir un chef de file dans certaines réalisations informatiques.   Nous voulons aussi remercier Brigitte Fortin, qui nous a donné un sérieux coup de main en publicité. Ses préoccupations iront davantage vers sa petite famille grandissante. Elle gardera cependant la responsabilité des conférences de chaque mois, tâche qu’elle s’acquitte admirablement. ...

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