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    L’informatique, un outil à votre service

    Il y a deux ans, votre C.A. a créé un nouveau comité, soit celui de l’informatique, dont j’assume la responsabilité depuis environ un an, après avoir succédé à Jean-Pierre Yelle.

    L’informatique est devenue un outil incontournable au fil des années non seulement dans la vie de tous les jours mais également dans les activités de recherche en généalogie et en histoire. Je suis heureux de vous présenter ici brièvement notre parc informatique et de faire un tour d’horizon des services et des applications informatiques mises à votre disposition.

    Notre parc informatique comprend un ordinateur central (le « serveur ») auquel sont rattachés les ordinateurs satellites (les « postes ») que vous utilisez dans le cadre de vos travaux. Notre serveur a été changé en janvier 2009 et sa capacité est suffisante pour répondre à nos besoins pendant de nombreuses années. Nous avons présentement huit postes auxquels s’en ajouteront deux autres d’ici au printemps. Ils permettront de mieux faire face à la demande lorsqu’à l’été arriveront nos guides étudiants. Le comité s’occupe de l’acquisition et du maintien en bon état de l’équipement, des mises à jour logicielles, de la sécurité informatique, de la sauvegarde des fichiers en plus de vous fournir de l’aide si besoin est.

    Les applications actuellement disponibles sur les différents postes ont été installées en réponse à des demandes spécifiques afin de répondre aux besoins de nos membres. Par défaut, toutes les applications sont disponibles sur tous les postes sauf si précisé autrement. Mentionnons :

    1. L’accès au catalogue de la bibliothèque de la SHLM.

    2. Le contenu du CD des textes de Benjamin Sulte.

    3. Le contenu du CD du Dictionnaire généalogique Tanguay.

    4. La banque de données contenant le répertoire des paroisses du Canada.

    5. La banque de données contenant le répertoire des baptêmes, mariages et sépultures de St-Philippe de La Prairie.

    8. La banque de données contenant le répertoire des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse de La Nativité de La Prairie.

    9. Le contenu du CD de St-Cyrille de Wendover (baptême, mariages sépultures).

    10. Le Dictionnaire biographique du Canada.

    11. Le Fonds des Jésuites. 12. La généalogie des Français d’Amérique du Nord ; disponible sur le poste 1 (P01) seulement.

    13. La banque de données “Ancestry” disponible en français et en anglais sur internet (Ancestry.com) 14. Le RAB du PRDH (Registre des actes de baptême du Programme de recherche en démographie historique) ; disponible sur P02 seulement.

    15. Le Dictionnaire généalogique du Québec ancien, des origines à 1765 ; sur P04 seulement.

    Vous avez des questions, des suggestions ou des commentaires ? N’hésitez pas à me contacter.

    Au plaisir de mieux vous servir.

    [email protected]

    Il y a deux ans, votre C.A. a créé un nouveau comité, soit celui de l’informatique, dont j’assume la responsabilité depuis environ un an, après avoir succédé à Jean-Pierre Yelle. L’informatique est devenue un outil incontournable au fil des années non seulement dans la vie de tous les jours mais également dans les activités de recherche en généalogie et en histoire. Je suis heureux de vous présenter ici brièvement notre parc informatique et de faire un tour d’horizon des services et des applications informatiques mises à votre disposition. Notre parc informatique comprend un ordinateur central (le « serveur ») auquel sont rattachés les ordinateurs satellites (les « postes ») que vous utilisez dans le cadre de vos travaux. Notre serveur a été changé en janvier 2009 et sa capacité est suffisante pour répondre à nos besoins pendant de nombreuses années. Nous avons présentement huit postes auxquels s’en ajouteront deux autres d’ici au printemps. Ils permettront de mieux faire face à la demande lorsqu’à l’été arriveront nos guides étudiants. Le comité s’occupe de l’acquisition et du maintien en bon état de l’équipement, des mises à jour logicielles, de la sécurité informatique, de la sauvegarde des fichiers en plus de vous fournir de l’aide si besoin est. Les applications actuellement disponibles sur les différents postes ont été installées en réponse à des demandes spécifiques afin de répondre aux besoins de nos membres. Par défaut, toutes les applications sont disponibles sur tous les postes sauf si précisé autrement. Mentionnons : 1. L’accès au catalogue de la bibliothèque de la SHLM. 2. Le contenu du CD des textes de Benjamin Sulte. 3. Le contenu du CD du Dictionnaire généalogique Tanguay. 4. La banque de données contenant le répertoire des paroisses du Canada. 5. La banque de données contenant le répertoire des baptêmes, mariages et sépultures de St-Philippe de La Prairie. 8. La banque de données contenant le répertoire des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse de La Nativité de La Prairie. 9. Le contenu du CD de St-Cyrille de Wendover (baptême, mariages sépultures). 10. Le Dictionnaire biographique du Canada. 11. Le Fonds des Jésuites. 12. La généalogie des Français d’Amérique du Nord ; disponible sur le poste 1 (P01) seulement. 13. La banque de données “Ancestry” disponible en français et en anglais sur internet (Ancestry.com) 14. Le RAB du PRDH (Registre des actes de baptême du Programme de recherche en démographie historique) ; disponible sur P02 seulement. 15. Le Dictionnaire généalogique du Québec ancien, des origines à 1765 ; sur P04 seulement. Vous avez des questions, des suggestions ou des commentaires ? N’hésitez pas à me contacter. Au plaisir de mieux vous servir. [email protected]...

    Finance$

    Société Historique de La Prairie de la Magdeleine

    États financiers pour la période du 7 janvier au 3 mai 1983.

    SOLDE au 6 janvier 1983 : 3414 ,88$

    DEPENSES :

    salaires et frais reliés au travail des deux employés : 6218 ,18$

    reliées à “Connais-tu La Prairie” : 81 ,88$

    d’exploitation : 679 ,28$

    entretien du Musée (ménage) : 64 ,88$

    impression du Bastion no 4 : 267 ,59$

    photos du dixième anniversaire : 148 ,58$

    Comité de généalogie : 81 ,90$

    TOTAL : 7532 ,45$

    REVENUS :

    subvention des emplois : 5280 ,67$

    cotisations (107 membres) : 1284 ,00$

    dons : 31 ,75$

    vente de Bastions et recouvrement du coût de l’impression du no 3 : 359 ,61$

    livres, photocopies etc… : 89 ,51$

    du Comité de généalogie : 185 ,00$

    TOTAL : 7230 ,54$

    Solde du 3 mai 1983 : 3414 ,88$ + 7532 ,45$ + 7230 ,54$ = 3112 ,09$

    Fonds gelés :

    • Subvention pour le renouvellement de l’exposition : 1000 ,00$
    • Subvention pour “Connais-tu La Prairie” : 2869 ,72$
    • pour le Bastion : 23 21$
    • pour le Comité de généalogie : 183 ,10$

    TOTAL : 3996 ,03$

    SOMMES RECOUVRABLES

    • troisième tranche de subvention (emplois) : 1600 ,00$
    • photos du dixième anniversaire : 150 ,00$
    • TOTAL : 1750 ,00$

    AVOIR NET : 3112 ,09$ + 1750 ,00$ – 3996 ,03$ = 866 ,06$

    Société Historique de La Prairie de la Magdeleine États financiers pour la période du 7 janvier au 3 mai 1983. SOLDE au 6 janvier 1983 : 3414 ,88$ DEPENSES : salaires et frais reliés au travail des deux employés : 6218 ,18$ reliées à “Connais-tu La Prairie” : 81 ,88$ d’exploitation : 679 ,28$ entretien du Musée (ménage) : 64 ,88$ impression du Bastion no 4 : 267 ,59$ photos du dixième anniversaire : 148 ,58$ Comité de généalogie : 81 ,90$ TOTAL : 7532 ,45$ REVENUS : subvention des emplois : 5280 ,67$ cotisations (107 membres) : 1284 ,00$ dons : 31 ,75$ vente de Bastions et recouvrement du coût de l’impression du no 3 : 359 ,61$ livres, photocopies etc… : 89 ,51$ du Comité de généalogie : 185 ,00$ TOTAL : 7230 ,54$ Solde du 3 mai 1983 : 3414 ,88$ + 7532 ,45$ + 7230 ,54$ = 3112 ,09$ Fonds gelés : Subvention pour le renouvellement de l’exposition : 1000 ,00$ Subvention pour “Connais-tu La Prairie” : 2869 ,72$ pour le Bastion : 23 21$ pour le Comité de généalogie : 183 ,10$ TOTAL : 3996 ,03$ SOMMES RECOUVRABLES troisième tranche de subvention (emplois) : 1600 ,00$ photos du dixième anniversaire : 150 ,00$ TOTAL : 1750 ,00$ AVOIR NET : 3112 ,09$ + 1750 ,00$ - 3996 ,03$ = 866 ,06$...

    Finance$

    Voici les états financiers de la SHLM pour la période allant du 26 juin 82 au 6 janvier 83.

    Solde au 26 juin 1982 : 3995, 27$

    DEPENSES :

    d’exploitation : 621, 11$

    Le Bastion : 615, 34$

    achat d’un livre : 4, 75$

    conférencier : 25, 00$

    Pot. Archéologie : 2311, 75$

    Soirée 10e anni. : 2166, 95$

    Connais-tu LP : 49, 28$

    Animation cult. (salaires) : 3862, 21$

    TOTAL : 9656, 39$

    REVENUS :

    Connais-tu (subv.) : 3000 ,00$

    Animation (subv.) : 3200 ,00$

    Cotisations : 124 ,00$

    Bastion (ventes) : 189, 80$

    Intérêts (banque) : 217 ,02$

    Revenus divers : 110 ,11$

    Recouvrement de frais encourus : 131 ,19$

    Soirée 10e anniv. : 2103, 00$

    TOTAL : 9075 ,12$

     

    3995, 27$ – 9656, 39$ + 9075, 12$ = 3414, 00$

    Solde au 6 janvier 1983 : 3414, 00$

    Subventions non dépensées :

    Renouvellement exposition : 1000 ,00$

    Connais-tu LP : 2950, 72$

    Total : 3950 ,72$

    Montants recouvrables;

    *Coût Bastion no. 3 : 258 ,61$

    Animation cultur. (2e tranche subv.) : 662 ,21$

    Total : 920 ,82$

     

    AVOIR NET : 3414 ,00$ – 3950 ,72$ + 920 ,82$ = 384 ,10$

    Réservé au Bastion : 189 ,80$

    SURPLUS : 194 ,30$

    Les taux d’intérêts élevés de 1982 nous ont permis de retirer 446 ,95$ de revenus d’intérêts en plaçant, lorsque possible, nos fonds dans un compte à intérêt quotidien. Il ne semble pas qu’il sera possible de répéter pareil exploit en 1983. Pour maintenir de saines finances et assurer le bon fonctionnement de la SHLM, votre exécutif s’est vu obliger de voter une hausse de 2 ,00$ sur le montant de la cotisation. Celle-ci a donc été portée à 12 ,00$ pour l’année 1983.

    Mentionnons que la Société comptait 122 membres en règle au 31 décembre 1982.

    *Paiement reçu depuis la rédaction de ce rapport.

    Voici les états financiers de la SHLM pour la période allant du 26 juin 82 au 6 janvier 83. Solde au 26 juin 1982 : 3995, 27$ DEPENSES : d’exploitation : 621, 11$ Le Bastion : 615, 34$ achat d’un livre : 4, 75$ conférencier : 25, 00$ Pot. Archéologie : 2311, 75$ Soirée 10e anni. : 2166, 95$ Connais-tu LP : 49, 28$ Animation cult. (salaires) : 3862, 21$ TOTAL : 9656, 39$ REVENUS : Connais-tu (subv.) : 3000 ,00$ Animation (subv.) : 3200 ,00$ Cotisations : 124 ,00$ Bastion (ventes) : 189, 80$ Intérêts (banque) : 217 ,02$ Revenus divers : 110 ,11$ Recouvrement de frais encourus : 131 ,19$ Soirée 10e anniv. : 2103, 00$ TOTAL : 9075 ,12$   3995, 27$ - 9656, 39$ + 9075, 12$ = 3414, 00$ Solde au 6 janvier 1983 : 3414, 00$ Subventions non dépensées : Renouvellement exposition : 1000 ,00$ Connais-tu LP : 2950, 72$ Total : 3950 ,72$ Montants recouvrables; *Coût Bastion no. 3 : 258 ,61$ Animation cultur. (2e tranche subv.) : 662 ,21$ Total : 920 ,82$   AVOIR NET : 3414 ,00$ - 3950 ,72$ + 920 ,82$ = 384 ,10$ Réservé au Bastion : 189 ,80$ SURPLUS : 194 ,30$ Les taux d’intérêts élevés de 1982 nous ont permis de retirer 446 ,95$ de revenus d’intérêts en plaçant, lorsque possible, nos fonds dans un compte à intérêt quotidien. Il ne semble pas qu’il sera possible de répéter pareil exploit en 1983. Pour maintenir de saines finances et assurer le bon fonctionnement de la SHLM, votre exécutif s’est vu obliger de voter une hausse de 2 ,00$ sur le montant de la cotisation. Celle-ci a donc été portée à 12 ,00$ pour l’année 1983. Mentionnons que la Société comptait 122 membres en règle au 31 décembre 1982. *Paiement reçu depuis la rédaction de ce rapport....

    Finance$

    Voici, en date du 5 oct. 1982, l’état des ressources financières de la SHLM, toutes dépenses étant payées :

    Compte courant : 224 ,83$

    Compte int. quo : 4229 ,00$

    Total : 4453 ,83$

    De ce dernier montant 4 000$ sont réservés, c’est-à-dire qu’ils nous ont été accordées comme subvention pour la réalisation de projets bien spécifiques. Il ne nous reste donc plus que 453, 83$ pour les dépenses courantes, ce qui n’autorise que des dépenses fort prudentes.

    Il est bon de préciser à ce stade-ci que les subventions ne sont jamais accordées pour défrayer des dépenses d’opérations, mais uniquement pour la réalisation de projets clairement définis au préalable.

    Il résulte de ce qui précède que les argents perçus pour les cartes de membre, lesquelles ont été jusqu’ici notre principale source de revenu, ne nous permettent qu’une bien faible marge de manœuvre. Il faudra sans doute songer pour 1983 à multiplier et diversifier les possibilités de contributions financières en organisant, si possible, deux activités de financement.

    De plus, les cotisations des membres devront augmenter quelque peu (à 12 $ ?) pour faire face aux coûts croissants du papier, de l’imprimerie et de la poste, lesquels sont responsables de la majeure partie de nos frais d’opération.

    Voici, en date du 5 oct. 1982, l’état des ressources financières de la SHLM, toutes dépenses étant payées : Compte courant : 224 ,83$ Compte int. quo : 4229 ,00$ Total : 4453 ,83$ De ce dernier montant 4 000$ sont réservés, c’est-à-dire qu’ils nous ont été accordées comme subvention pour la réalisation de projets bien spécifiques. Il ne nous reste donc plus que 453, 83$ pour les dépenses courantes, ce qui n’autorise que des dépenses fort prudentes. Il est bon de préciser à ce stade-ci que les subventions ne sont jamais accordées pour défrayer des dépenses d’opérations, mais uniquement pour la réalisation de projets clairement définis au préalable. Il résulte de ce qui précède que les argents perçus pour les cartes de membre, lesquelles ont été jusqu’ici notre principale source de revenu, ne nous permettent qu’une bien faible marge de manœuvre. Il faudra sans doute songer pour 1983 à multiplier et diversifier les possibilités de contributions financières en organisant, si possible, deux activités de financement. De plus, les cotisations des membres devront augmenter quelque peu (à 12 $ ?) pour faire face aux coûts croissants du papier, de l’imprimerie et de la poste, lesquels sont responsables de la majeure partie de nos frais d’opération....

    L’Ordre de Bon Temps

             Le dimanche 14 février dernier avait lieu un déjeuner familial organisé conjointement par la SHLM et les Chevaliers de Colomb de La Prairie. Nous pensions alors pouvoir atteindre les trois objectifs suivants :

    • gonfler quelque peu les coffres de la Société;
    • fournir aux membres et aux amateurs d’histoire une occasion de se rencontrer et d’échanger;
    • faire connaître la SHLM aux gens de La Prairie.

    Le tout fut couronné de succès. En effet 322 déjeuners furent servis (240 adultes et 82 enfants), ce qui nous a permis de réaliser un profit net de 280,00$. De semblables expériences vécues par d’autres associations avaient démontré qu’il s’avérait plus rentable financièrement de servir plus de 400 déjeuners, au détriment cependant de la qualité des discussions entre les personnes présentes, vue l’exiguité de la salle. Ces échanges furent d’autant plus nombreux et fructueux, stimulés qu’ils étaient par la présence d’une mini-exposition fort bien animée et présentant maquettes, brochures et livres. Peu nombreux sont ceux qui sont restés indifférents au charme communicatif des Favreau, Désy et Sawyer.

             Une telle réussite est redevable a bien des gens. Sans pouvoir les nommer tous, mentionnons les 5 membres de l’exécutif et les conjoints de 3 d’entre eux ainsi que les “Aînés de la Société”.

             Mentionnons également la collaboration des Sonnor qui ont accepté de racheter le surplus d’aliments. Ce geste nous a permis d’acheter en quantité suffisante pour parer à toute éventualité tout en évitant de “manger” nos profits.

         Au cas ou l’un de nos lecteurs serait intéressé à organiser semblable déjeuner chez lui, le comité organisateur fournit avec plaisir la liste de ce qu’il lui faudra :

    40 kgs de bacon

    65 douzaines d’œufs

    11 kgs de farine

    34 litres de fèves au lard

    25 litres de crêpes

    45 pains

    17 gallons de breuvage à l’orange

    9 litres de sirop de table

    2,3 kgs de café

    360 godets de lait

    et tout un assortiment d’articles tels que nappes de papier, bâtonnets, ustensiles de plastique, sachets de sucre et de confiture… et beaucoup de courage.

    Bon appétit!

             Le dimanche 14 février dernier avait lieu un déjeuner familial organisé conjointement par la SHLM et les Chevaliers de Colomb de La Prairie. Nous pensions alors pouvoir atteindre les trois objectifs suivants : gonfler quelque peu les coffres de la Société; fournir aux membres et aux amateurs d’histoire une occasion de se rencontrer et d’échanger; faire connaître la SHLM aux gens de La Prairie. Le tout fut couronné de succès. En effet 322 déjeuners furent servis (240 adultes et 82 enfants), ce qui nous a permis de réaliser un profit net de 280,00$. De semblables expériences vécues par d’autres associations avaient démontré qu’il s’avérait plus rentable financièrement de servir plus de 400 déjeuners, au détriment cependant de la qualité des discussions entre les personnes présentes, vue l’exiguité de la salle. Ces échanges furent d’autant plus nombreux et fructueux, stimulés qu’ils étaient par la présence d’une mini-exposition fort bien animée et présentant maquettes, brochures et livres. Peu nombreux sont ceux qui sont restés indifférents au charme communicatif des Favreau, Désy et Sawyer.          Une telle réussite est redevable a bien des gens. Sans pouvoir les nommer tous, mentionnons les 5 membres de l’exécutif et les conjoints de 3 d’entre eux ainsi que les “Aînés de la Société”.          Mentionnons également la collaboration des Sonnor qui ont accepté de racheter le surplus d’aliments. Ce geste nous a permis d’acheter en quantité suffisante pour parer à toute éventualité tout en évitant de “manger” nos profits.      Au cas ou l’un de nos lecteurs serait intéressé à organiser semblable déjeuner chez lui, le comité organisateur fournit avec plaisir la liste de ce qu’il lui faudra : 40 kgs de bacon 65 douzaines d’œufs 11 kgs de farine 34 litres de fèves au lard 25 litres de crêpes 45 pains 17 gallons de breuvage à l’orange 9 litres de sirop de table 2,3 kgs de café 360 godets de lait et tout un assortiment d’articles tels que nappes de papier, bâtonnets, ustensiles de plastique, sachets de sucre et de confiture… et beaucoup de courage. Bon appétit!...

    Finances

             Dans le but d’assurer son indépendance financière et de faciliter la réalisation de plusieurs projets en attente, votre Société a mis sur pied un projet de financement. Il s’agit d’un déjeuner familial organisé avec la collaboration des Chevaliers de Colomb de La Prairie. Il en coûte 2,50$ par personne, et les enfants moins de 12 ans ne déboursent que la somme de 1,00$.

    Le tout aura lieu :

    Déjeuner familial “St-Valentin” de la Société Historique de LaPrairie (SHLM)

    grâce à la collaboration des Chevaliers de Colomb (#4569)

    Dimanche le 14 février 1982 de 7h A.M. à midi

    Œufs – bacon – fèves au lard – rôties – crêpes – café – jus d’orange – à volonté –

    École Notre-Dame

    444, rue St-Charles

    LaPrairie

             En plus d’être une véritable aubaine et d’aider au financement de nos activités, ce déjeuner est l’occasion rêvée pour la Société Historique de se faire connaître auprès de plusieurs centaines de personnes. Afin d’assurer le succès d’une telle activité, nous avons besoin d’un coup de main. Si vous être prêts à “mettre la main à la pâte”, faites-le savoir au soussigné. Notre objectif de 800 déjeuners est réalisable si l’on se fie aux résultats obtenus par d’autres organismes précédemment.

    Donc c’est un rendez-vous !

    Venez bouffer avec vos amis et fêter la St-Valentin avec nous !

             Dans le but d’assurer son indépendance financière et de faciliter la réalisation de plusieurs projets en attente, votre Société a mis sur pied un projet de financement. Il s’agit d’un déjeuner familial organisé avec la collaboration des Chevaliers de Colomb de La Prairie. Il en coûte 2,50$ par personne, et les enfants moins de 12 ans ne déboursent que la somme de 1,00$. Le tout aura lieu : Déjeuner familial “St-Valentin” de la Société Historique de LaPrairie (SHLM) grâce à la collaboration des Chevaliers de Colomb (#4569) Dimanche le 14 février 1982 de 7h A.M. à midi Œufs – bacon - fèves au lard - rôties – crêpes – café – jus d’orange – à volonté – École Notre-Dame 444, rue St-Charles LaPrairie          En plus d’être une véritable aubaine et d’aider au financement de nos activités, ce déjeuner est l’occasion rêvée pour la Société Historique de se faire connaître auprès de plusieurs centaines de personnes. Afin d’assurer le succès d’une telle activité, nous avons besoin d’un coup de main. Si vous être prêts à “mettre la main à la pâte”, faites-le savoir au soussigné. Notre objectif de 800 déjeuners est réalisable si l’on se fie aux résultats obtenus par d’autres organismes précédemment. Donc c’est un rendez-vous ! Venez bouffer avec vos amis et fêter la St-Valentin avec nous !...

    Royal-Roussillon

             A la demande des autorités municipales de La Prairie, une quinzaine de membres de la Société Historique de La Prairie de La Magdeleine se sont réunis en septembre dernier afin de proposer un nom pour la future municipalité régionale de comté qui doit regrouper 11 municipalités de la région. A l’unanimité, ces derniers ont retenu une suggestion de la S.H.L.M., soit le vocable de “Roussillon”.

             C’est pour mieux faire connaître la pertinence de ce choix que la S.H.L.M. a organisé une conférence sur le sujet. Présentée par Gaétan Bourdages, elle eut lieu le 16 décembre dernier et remporta un vif succès.

             En effet, grâce à un esprit de synthèse remarquable et dans un style clair et concis, Gaétan, en présentant l’historique du Royal Roussillon, a pu dégager le contexte économique, politique et militaire de l’époque. Il a aussi donné un aperçu des armes d’époque et des moyens de transport des troupes.

             Mais surtout chacun a pu apprécier la façon dont Gaétan a fait revivre ces personnages. En se basant sur une correspondance abondante et en s’appuyant sur des images de qualité, il a dégagé les forces et les faiblesses de ces bâtisseurs, nous présentant tantôt leur quotidien, tantôt leurs réflexions.

             Nous avons pu admirer également un fusil de chasse “Tulle” en usage chez les Canadiens en 1690 et qu’ont sans doute utilisé à l’occasion les soldats du Roussillon. C’est grâce à M. Jacques Denault, collectionneur de Boucherville, que nous avons pu apprécier ce rare bijou.

    Soldat des Compagnies Franches de la Marine

             Il a aussi apporté un exemplaire d’un livre paru en 1809 et fort lu par les officiers de l’époque et qui rend hommage à la gloire et à l’honneur.

             M. Denault s’est dit intéressé à présenter une conférence sur les armes anciennes dans un proche avenir.

             Soulignons en terminant la présence des maires des onze municipalités ou de leurs représentant(e)s. Les députés des deux circonscriptions se sont également fait représenter.

             La soirée s’est terminée autour d’une table bien garnie grâcieusment offerte par le Conseil de Ville de La Prairie. Chacun aura remarqué que la Ville n’aura pas ménagé ses efforts. En effet nous avons dégusté un “Cote du Roussillon” qui, ma foi, est un vin qui se défend fort bien.

    Drapeau d’ordonnance, bleu, rouge, vert et feuilles mortes

             Voici un bref résumé de la conférence au profit de ceux n’ont pu y assister :

             Mentionnons d’abord que Roussillon est relié au nom d’un régiment français qui s’est illustré pendant la guerre de Sept Ans (1756-63), Le Royal Roussillon, et dont le 2ième Bataillon s’est battu ici en Nouvelle-France.

             Gaétan a d’abord bien cerné le contexte politique et militaire qui prévalait au milieu du XVIIIe S. en Europe et en Amérique du Nord. Même si l’empire colonial français s’étendait à l’ouest jusqu’aux Grands-Lacs et au sud jusqu’en Louisianne, il était bien fragile parce que trop étendu et mal défendu. La population française était alors de quelque 75,000 habitants alors que près de 1,300,000 Anglais étaient concentrés le long de la côte est entre le Maine et la Floride. Il était donc illusoire d’espérer conserver un tel empire avec si peu de gens.

             Les difficultés internes n’étaient pas négligeables. Les rapports entre militaires Français et Canadiens étaient difficiles. La mentalité de colonisateur et de dominateur des premiers plus empressés à retourner en France qu’à rester ici, rendait laborieuses les plus honnêtes tentatives de collaboration. De plus, la vie quotidienne des troupes n’était pas de tout repos. Leurs effectifs limités les forçaient à se déplacer rapidement d’une région à l’autre et ainsi à parcourir souvent à pied de grandes distances en peu de temps, ce qui exigeait un grand effort physique. Elles n’étaient pas toujours bien nourries non plus. C’est dans ce contexte et dans ces conditions que devait opérer le Royal-Roussillon qui était surtout chargé de la défense du sud du Québec actuel. Ses quartiers d’hiver étaient d’ailleurs installés à LaPrairie pendant quelques hivers. Ses soldats et officiers se sont illustrés à la plupart des batailles qui ont eu lieu entre 1756 et 1760. Mentionnons entre autres les victoires de Carillon et de Ste-Foy et la défaite des Plaines d’Abraham. Bon régiment ? c’est celui en tout cas dont le pourcentage des soldats tués fut le plus faible.

    Enfin, après s’être illustré en Europe dans de nombreuses batailles, le Régiment fut dissous après la défaite française de 1940.

     

             A la demande des autorités municipales de La Prairie, une quinzaine de membres de la Société Historique de La Prairie de La Magdeleine se sont réunis en septembre dernier afin de proposer un nom pour la future municipalité régionale de comté qui doit regrouper 11 municipalités de la région. A l’unanimité, ces derniers ont retenu une suggestion de la S.H.L.M., soit le vocable de “Roussillon”.          C’est pour mieux faire connaître la pertinence de ce choix que la S.H.L.M. a organisé une conférence sur le sujet. Présentée par Gaétan Bourdages, elle eut lieu le 16 décembre dernier et remporta un vif succès.          En effet, grâce à un esprit de synthèse remarquable et dans un style clair et concis, Gaétan, en présentant l’historique du Royal Roussillon, a pu dégager le contexte économique, politique et militaire de l’époque. Il a aussi donné un aperçu des armes d’époque et des moyens de transport des troupes.          Mais surtout chacun a pu apprécier la façon dont Gaétan a fait revivre ces personnages. En se basant sur une correspondance abondante et en s’appuyant sur des images de qualité, il a dégagé les forces et les faiblesses de ces bâtisseurs, nous présentant tantôt leur quotidien, tantôt leurs réflexions.          Nous avons pu admirer également un fusil de chasse “Tulle” en usage chez les Canadiens en 1690 et qu’ont sans doute utilisé à l’occasion les soldats du Roussillon. C’est grâce à M. Jacques Denault, collectionneur de Boucherville, que nous avons pu apprécier ce rare bijou. Soldat des Compagnies Franches de la Marine          Il a aussi apporté un exemplaire d’un livre paru en 1809 et fort lu par les officiers de l’époque et qui rend hommage à la gloire et à l’honneur.          M. Denault s’est dit intéressé à présenter une conférence sur les armes anciennes dans un proche avenir.          Soulignons en terminant la présence des maires des onze municipalités ou de leurs représentant(e)s. Les députés des deux circonscriptions se sont également fait représenter.          La soirée s’est terminée autour d’une table bien garnie grâcieusment offerte par le Conseil de Ville de La Prairie. Chacun aura remarqué que la Ville n’aura pas ménagé ses efforts. En effet nous avons dégusté un “Cote du Roussillon” qui, ma foi, est un vin qui se défend fort bien. Drapeau d’ordonnance, bleu, rouge, vert et feuilles mortes          Voici un bref résumé de la conférence au profit de ceux n’ont pu y assister :          Mentionnons d’abord que Roussillon est relié au nom d’un régiment français qui s’est illustré pendant la guerre de Sept Ans (1756-63), Le Royal Roussillon, et dont le 2ième Bataillon s’est battu ici en Nouvelle-France.          Gaétan a d’abord bien cerné le contexte politique et militaire qui prévalait au milieu du XVIIIe S. en Europe et en Amérique du Nord. Même si l’empire colonial français s’étendait à l’ouest jusqu’aux Grands-Lacs et au sud jusqu’en Louisianne, il était bien fragile parce que trop étendu et mal défendu. La population française était alors de quelque 75,000 habitants alors que près de 1,300,000 Anglais étaient concentrés le long de la côte est entre le Maine et la Floride. Il était donc illusoire d’espérer conserver un tel empire avec si peu de gens.          Les difficultés internes n’étaient pas négligeables. Les rapports entre militaires Français et Canadiens étaient difficiles. La mentalité de colonisateur et de dominateur des premiers plus empressés à retourner en France qu’à rester ici, rendait laborieuses les plus honnêtes tentatives de collaboration. De plus, la vie quotidienne des troupes n’était pas de tout repos. Leurs effectifs limités les forçaient à se déplacer rapidement d’une région à l’autre et ainsi à parcourir souvent à pied de grandes distances en peu de temps, ce qui exigeait un grand effort physique. Elles n’étaient pas toujours bien nourries non plus. C’est dans ce contexte et dans ces conditions que devait opérer le Royal-Roussillon qui était surtout chargé de la défense du sud du Québec actuel. Ses quartiers d’hiver étaient d’ailleurs installés à LaPrairie pendant quelques hivers. Ses soldats et officiers se sont illustrés à la plupart des batailles qui ont eu lieu entre 1756 et 1760. Mentionnons entre autres les victoires de Carillon et de Ste-Foy et la défaite des Plaines d’Abraham. Bon régiment ? c’est celui en tout cas dont le pourcentage des soldats tués fut le plus faible. Enfin, après s’être illustré en Europe dans de nombreuses batailles, le Régiment fut dissous après la défaite française de 1940.   ...