Bulletins

Au jour le jour, octobre 2009

Garage Dominion Tire Depot qui faisait face à l'église, à La Prairie

Lancement du livre « 1691 : La bataille de La Prairie »
Le 27 septembre dernier plus d’une centaine de personnes assistaient au lancement du livre sur la bataille du 11 août 1691. Encadrés de quelques soldats du régiment de Lacorne, les 3 auteurs, ainsi que M. François-Bernard Tremblay designer graphique, furent présentés à l’assemblée. Les brefs discours furent suivis d’une séance de signature de dédicaces à laquelle s’adonnèrent nos auteurs avec fébrilité. Pour ceux et celles qui auraient raté ce bel après-midi, des exemplaires du livre sont disponibles à nos locaux au coût de 25$ chacun. ...
Emilien Audette, dit Pacaud
Cette phrase est tirée d’un court texte d’Emmanuel Desrosiers paru dans le journal Le Patriote, le 17 mai 1934, sous le titre de Un des héros de Laprairie. Un article publié auparavant dans La Presse du 4 août 1928 avait précisé ce que furent ces sauvetages. On y rappelle deux faits particuliers survenus quarante ans plus tôt, en 1888. À cette époque, Emilien Audette, alors dans la vingtaine, était gardien du club de natation de La Prairie. Le lieu qu’il surveillait, dans la baie de La Prairie, attirait chaque été quantité d’amateurs de canots. Le 8 août 1888, vers 19h30, le bateau reliant Montréal à La Prairie arrive au quai. La vague qu’il produit fait alors chavirer une embarcation où se trouvaient deux femmes et deux hommes. Témoin de l’événement, Audette plonge et rejoint les «deux demoiselles qui déjà enfonçaient». Il les ramène à terre et retourne chercher leurs deux compagnons. Cette action d’éclat, précédée de bien d’autres dont le journal nomme les rescapés permet d’attribuer à M. Audette une cinquantaine de sauvetages. Ses concitoyens jugent alors qu’il mérite d’être récompensé par une décoration et organisent une fête en son honneur. On n’en connaît pas actuellement la date précise, mais l’article de La Presse rapporte «que cette année-là, la mairesse, Mme Thomas Brisson, épingla la médaille d’honneur sur la poitrine du héros en présence d’une foule immense qui avait envahie Laprairie.» En 1928, quarante ans plus tard, pour renouveler à M. Audette leur appréciation, ses concitoyens lui offrent un banquet à l’hôtel Montréal de la rue Du Boulevard. Dans son texte de 1934, E. Desrosiers énumère certaines des personnalités qui y assistèrent: les députés provincial et fédéral, le juge Arthur Brossard, le Dr Joseph-Moïse Longtin, maire de Laprairie, le Dr Thomas Brisson, le Dr L. Dubuc, Me Julien Brisson et plusieurs autres. Le journaliste qui a rédigé l’article de La Presse du 4 août 1928 indique en le concluant qu’il a rencontré Emilien Audette. Il mentionne également que beaucoup de temps après 1888 il se fit élire comme échevin et fut l’un des parrains de la charte de La Prairie. Dans un texte non publié, ni daté, mais de toute évidence postérieur à 1928, Emmanuel Desrosiers raconte une visite à M. Audette. Il le désigne comme « un citoyen de coeur tout en étant très original » et mentionne que les gens de La Prairie le surnomment plus communément « Pacaud ». Le visiteur est bien accueilli par son hôte. « Il vous faut visiter sa maison de fond en comble et vous n’arrivez pas à causer de ce qui vous amène car Pacaud est un humble. Dès le seuil, écrit-il, M. Audette vous prend et ne vous laissera pas. Ce qui frappe d’abord c’est un grand portrait au crayon de Laurier, portrait qui prend tout un pan de mur, un autre de Mercier, puis d’autres encore. Ses sauvetages étaient pour lui chose naturelle. Il rappelle ce qui s’est passé; toutefois, sa discrétion est telle qu’elle nous oblige à consulter la filière de La Presse du temps afin de compléter notre récit ». Il ne semble pas que cette consultation, si elle a eu lieu, ait été fructueuse. Aujourd’hui, la date de la grande fête lors de laquelle M. Audette fut décoré nous demeure toujours inconnue, de même que son ampleur réelle et la participation de personnalités du temps venues d’en dehors de La Prairie. P,-S. Je remercie Mme Patricia McGee qui a exploré les archives de la SHLM et y a trouvé des photocopies de textes de La Presse de 1928 concernant M. Audette ; également M. Gaétan Bourdages qui a consulté les procès-verbaux du conseil municipal de La Prairie pour les années 1888 et 1928, mais sans rien y trouver sur le présent sujet. Ma propre consultation sur microfilms des éditions de La Presse du 4 août 1928 à décembre 1928 s’est aussi avérée infructueuse. Un lecteur de Au jour le jour connaîtrait-il les données qui nous manquent ? « Un homme de coeur qui a risqué sa vie une cinquantaine de fois pour sauver celle des autres. » ...
Rue Charles-Yelle
N.D.L.R. Les informations qui suivent sont tirées d’un texte inédit de Mgr Émile Yelle et de la collaboration de M. Jean-Pierre Yelle. Deux hypothèses existent quant à l’origine du nom : le nom de Diel s’est perpétué grâce à un ruisseau qui portait son nom. Les Diel ou dit Yell seraient peut-être des descendants des Vikings islandais de l’île de Yell qui ont participé à l’invasion du nord-ouest de la France par les Normands et leurs terribles drakkars au 9e siècle. Cependant seule une analyse de l’ADN paternel pourrait confirmer cette hypothèse. Ou encore : Diel est une forme franc-comtoise du nom de Saint-Déicole, qui fut abbé de Lure en Franche-Comté. Sa sainteté éminente et la multitude de ses miracles le rendirent populaire dans toute la France. En Franche-Comté, les enfants recevaient souvent au baptême le nom de Deel et les filles celui de Deele (corruption de Diel). Lorsqu’au Moyen Âge, les ordonnances des rois de France obligèrent les citoyens des villes aussi bien que les serfs à adopter un nom de famille en plus de leur nom de baptême, un grand nombre changèrent leur prénom en nom patronymique. C’est ainsi que s’explique la formation de nombreux noms de famille empruntés aux grands saints populaires de la France: Diel, Jean, Jacques, Denis, Martin, Rémy, Thibaut etc. Charles Diel était dit le Petit, son surnom lui venant sans aucun doute de sa petite taille. Il était né en France, à Sainte-Colombe-en-Caux, en Normandie, en 1652, du mariage de Philippe Diel, laboureur, et de Marie Hanquetin. Venu de Sainte-Colombe au Canada, Charles Diel dit le Petit passait son contrat de mariage à Montréal, devant le notaire Bénigne Basset, le 10 août 1676. Vingt-et-un jours plus tard, à l’église Notre-Dame, il épousait Marie-Anne Picard, fille d’Hugues Picard et d’Antoinette de Liercourt. À son mariage, Marie-Anne Picard ne comptait pas encore treize ans, puisqu’elle avait été baptisée à Montréal, le 3 novembre 1663. Voici une copie fidèle de cet acte: « Le Trente et Un août Mil Six Cent Soixe et Seize – A Esté fait et Solennize Le Mariage de Charles diel habitant de la Prajrie de la Magdelajne – fils de deffunct Philippe diel vivant Laboureur demt a Ste Colombe en Caulx diocese de Rouen et de Marie hanquetin ses pere et mere et de Marie anne picard, fille de hugues Picard et d’Anthoinette de Liercourt ses pere et mere de cette paroisse Les trojs bans publis auparavant Sans aucune opposition Ledt AMariage fait en presence de Mr Claude Raimbaut Menuisier, Symon Guillory Armurier de hugues picard et d’Anthoinette de Liercourt pere et Mere de Lad; de Pierre L’Escuyer beaufrère et de Marie Juillet Sa femme, soeur de Mere de lad et de plusieurs autres tous amys communs desdparties quj ont déclaré ne Scavoir Signer de ce fe requis Selon l’ordonnance. catherine primot             guillory marie iuliete                   francoise Lemoyne Charle iulet Claude Raimbault G. Perot curé ».  Après son mariage Charles Diel, qui est l’ancêtre des Yelle (Diel) d’Amérique du nord, s’établit sur le fleuve St-Laurent, dans la seigneurie de La Prairie à l’endroit appelé « Mouille-pieds ». Du côté de La Prairie, sa propriété était bornée par un ruisseau connu longtemps sous le nom de « ruisseau Diel ». Cette propriété appartenait en 1940 à l’honorable Simard (boulevard Simard), et sur l’autoroute 132 entre Saint-Lambert et La Prairie, on traversait le « ruisseau Diel » sur le pont Simard. Ce ruisseau n’est plus visible aujourd’hui, on peut cependant en distinguer encore la trace au printemps lors de la fonte des neiges. En 1722 les limites entre La Prairie et Longueuil furent changées, et la propriété des Diel devint la dernière de la paroisse de Longueuil du côté ouest. C’est donc à La Prairie que les recen seurs de l’année 1681 le retrouvent et nous le présentent ainsi avec sa famille: « Charles Diel 28 ; Madelaine (Marie-Anne) Picard, sa femme, 19 ; enfants : Jeanne 3, Marie, 1 ; 1 fusil ; 3 vaches, 4 arpents en valeur. » Huit autres enfants, trois garçons et cinq filles devaient naître par la suite, faisant un total de dix enfants, trois garçons et sept filles. Suite au décès de Marie-Anne Picard à Montréal en 1697, Charles Diel se remaria à Montréal en 1702 à Marie-Françoise Simon. Deux enfants naquirent de cette seconde union. Nous ignorons à quel moment le patronyme Diel devint Yelle. Dans le registre des sépultures pour l’année 1690, conservé au presbytère de La Prairie, on peut lire l’acte de baptême de Charles Diel, fils de Charles le Petit, baptisé le 6 août 1688. Hélas on n’y trouve pas la signature du père puisque ce dernier était absent au baptême, la marraine a déclaré ne savoir signer. ...
Nouvelles SHLM
Travaux à l’édifice du Vieux Marché Lors d’une conférence de presse donnée à La Prairie le 2 octobre dernier, la ministre du Tourisme et ministre responsable de la Montérégie, Mme Nicole Ménard, annonçait une aide financière de 109 430,00 $ pour soutenir d’importants travaux de restauration de l’édifice du Vieux Marché. L’aide accordée permettra de compléter le financement nécessaire pour restaurer la toiture et la maçonnerie, remplacer les portes et les fenêtres et assurer la réfection du clocher.   Nouvelle secrétaire coordonnatrice Suite au départ de Mme Édith Gagnon et après avoir occupé de nombreux postes en administration et dans le secteur de la finance, Mme Karine Gervais s’est jointe à nous depuis le 1er septembre dernier. Nous lui souhaitons beaucoup de satisfaction dans ses nouvelles fonctions.   Nouveaux membres Nous souhaitons la bienvenue à nos nouveaux membres : 393 Gilles Blanchard 394 Jocelyne Sainte-Marie 395 Hélène Sainte-Marie 396 Alain Pomminville 397 Louise André 398 Gérard Forget 399 Dolores Landry 400 Claudette Charest ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Laurent Houde Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-Bernard Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...
01 Jan 1970
Conférence: L'esclavage en Nouvelle-France

Au jour le jour, septembre 2009

Promenade sur le fleuve à La Prairie

Lancement de 1691 : La bataille de La Prairie
La Société d’histoire de La Prairie de la Magdeleine est heureuse de vous convier au lancement du livre 1691 : La bataille de La Prairie, en présence de ses auteurs. L’événement aura lieu dimanche, le 27 septembre 2009 à 14 heures, au Complexe Saint-Laurent, situé au 500, rue Saint-Laurent, à La Prairie. Prière de confirmer votre présence au 450-659-1393 ou par courriel : [email protected] ...
Vente de livres d'occasion
Cette année la vente de livres de juin a remporté un franc succès pour atteindre un peu plus de 9 000 $. Pour arriver à cette fin notre équipe s’est mobilisée dès janvier à faire une sélection parmi les livres reçus, à les classer par catégorie, à inscrire les prix à l’intérieur et à les mettre en réserve et ce jusqu’à la mi-mai. La publicité faite jusque-là pour la cueillette de livres a été remplacée par celle de la vente de juin. Les panneaux installés à des endroits stratégiques ont ainsi rejoint une large clientèle. Au même moment, dans l’équipe, le jeu a monté d’un cran, on sentait l’effervescence nous gagner comme à l’approche des séries éliminatoires au hockey. On allait enfin toucher au but. Les livres ont été ressortis des caisses et ont trouvé place sur les tables montées à cet effet. On s’est ensuite affairé à la décoration du local et on a fait en sorte que les visiteurs se sentent les bienvenus et bouquinent dans une ambiance agréable et chaleureuse. Ce n’est pas sans raison qu’ils aient été nombreux à revenir plus d’une fois au cours de la semaine, entraînant avec eux parents et amis. Les acheteurs ont vanté la qualité et la diversité de nos livres de même que leurs prix des plus intéressants. Ils ont également souligné l’amabilité et la diligence des bénévoles qui les recevaient et les guidaient si nécessaire dans leurs choix. Afin d’assurer une présence constante et un service de qualité, madame Hélène Létourneau, la capitaine de cette valeureuse équipe, avait remanié ses trios et réclamé l’aide de nouvelles recrues. Du haut de ses trois pommes, elle a su communiquer sa passion aux membres de l’équipe, elle a su également faire appel aux talents respectifs de chacun et soutenir les efforts qui ont mené à cette éclatante victoire. Tout au long de la saison, accompagnée de son éclaireur, M. Jean L’Heureux, elle a frappé aux portes des équipes alliées pour s’assurer d’une récolte abondante afin d’en mettre plein la vue le moment venu. Un grand merci chers membres pour votre appui à la SHLM et votre participation à cet événement. Nous comptons sur votre fidélité pour que cette vente s’inscrive dorénavant comme une tradition au calendrier de la SHLM. C’est avec plaisir que nous vous disons : « À la prochaine ! ».   N.D.L.R. Il n’y aura pas de vente de livres usagés à l’automne 2009. Cette activité de financement devrait reprendre en juin 2010. ...
Programme des conférences 2009-2010
22 SEPTEMBRE 2009 par MICHEL PRATT. Histoire de la ville de Longueuil. Nous savons tous où se situe la ville de Longueuil. Mais au fond, connaissons-nous vraiment son histoire ? Ce qui est proposé ici, est un survol de l’histoire de Longueuil, depuis la prise de possession du territoire par Charles Le Moyne en 1657 jusqu’à la récente fusion de la ville avec les territoires de Saint-Hubert et de Greenfield Park en 2006.   20 OCTOBRE 2009 par DENYSE BEAUGRAND-CHAMPAGNE. L’esclavage en Nouvelle-France. Un voyage dans les fonds d’archives pour aborder l’esclavage en Nouvelle-France. Des esclaves, d’origine amérindienne et africaine, sont mentionnés dans les registres de l’État civil, les greffes des notaires et les archives judiciaires. Leur présence est confirmée par les journaux personnels et dans le rapport annuel des Jésuites, alors que la législation les concernant est présente dans les registres des intendants et dans la correspondance officielle.   24 NOVEMBRE 2009 par HÉLÈNE GOUSSE. L’alimentation en Nouvelle-France. Nous sommes en 1750, quelque part le long de la vallée du Saint-Laurent. C’est l’heure de se mettre à table. Qu’allez-vous trouver dans votre assiette ? Comment ont été apprêtés les aliments qui s’y trouvent et d’où viennent-ils ? Cette assiette, est-elle bien garnie ou presque vide ? Quelles influences ont dicté son contenu ? Des « oeufs coiffés » aux « mitasses de poulet », vous découvrirez comment nos ancêtres ont répondu à leur façon à cette question toujours répétée : « Qu’est-ce qu’on mange ? »   19 JANVIER 2010 par ROLAND JACOB. L’histoire des noms de personnes a toujours été fascinante, entourée, semble-t-il, de mystère. Aujourd’hui, il va de soi de donner au nouveau-né un prénom, sinon plusieurs, et un nom de famille, celui du père ou celui de la mère ou même les deux. En a-t-il toujours été ainsi ? Non, loin de là ! Monsieur Jacob avec de nombreux exemples expliquera comment les noms ont évolué depuis le Moyen Âge, comment des prénoms, des noms de lieux ou des métiers sont devenus des noms de famille. 16 FÉVRIER 2010 par HÉLÈNE TRUDEAU. Les députés du Bas-Canada à la défense des censitaires de La Salle. Hélène Trudeau vous invite à découvrir comment, sous le Régime anglais, grâce à l’intervention de Louis-Joseph Papineau et des députés canadiens de la Chambre d’assemblée, les droits des censitaires, les citoyens de l’époque, furent défendus jusqu’auprès du Conseil privé de Londres. Dans les années 1820, Londres reconnut en effet leurs droits hérités du Régime français, ce qui entraîna des changements territoriaux qui ont de quoi étonner encore de nos jours.   20 AVRIL 2010 par JACYNTHE TARDIF. « Se marier en 1750 » portera sur les coutumes et croyances populaires de l’époque de la Nouvelle-France en opposition avec celles d’aujourd’hui. Depuis quelle époque, se marie-t-on en blanc ? Qu’est-ce que le treizain ? Pourquoi enlève-t-on la jarretière de la mariée, durant le repas de noce ? Et, qu’est-ce qui se passe durant la bénédiction du lit nuptial ? Voici, quelques unes des questions auxquelles elle répondra vêtue de sa propre robe de mariée. 18 MAI 2010 par MARCEL MOUSSETTE. Originaire de La Prairie, Monsieur Marcel Moussette nous entretiendra sur la colonisation des milieux humides en Nouvelle-France du point de vue de l’archéologie. En examinant divers établissements de colonisation dans des environnements humides de l’Acadie, du Canada et de la vallée du Mississipi aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’archéologue Marcel Moussette se propose de rendre compte des stratégies de subsistance utilisées par les colons et des relations de ces derniers à ces environnements particuliers. Le choix des sites archéologiques étudiés est fait de façon à présenter, autant que possible, un éventail des zones humides différentes, menant à des discussions et comparaisons d’une région à l’autre : Belle-Isle en Acadie, dans le marais d’eau salée du littoral atlantique ; l’île aux Oies en Canada, dans le marais d’eau saumâtre de l’estuaire moyen du Saint-Laurent ; La Prairie en Canada, dans la plaine de débordement du tronçon fluvial du Saint-Laurent et Cahokia au Pays des Illinois, dans la plaine de débordement du tronçon fluvial du Mississipi. ...
Mot du président
Bonjour chers membres ! Maintenant que les vacances sont terminées, voici les principaux événements à venir en ce début d’automne. D’abord le mardi 22 septembre une première conférence sur l'histoire de Longueuil donnée par M. Michel Pratt suivie le 27 septembre au complexe St-Laurent, dans le cadre de la semaine de la culture, du lancement du livre sur la Bataille de 1691 par trois de nos membres. À noter également à votre agenda notre souper bénéfice annuel qui aura lieu le 14 novembre au nouveau Club de golf de La Prairie (voir l’invitation ci-jointe). Vous pouvez déjà réunir votre tablée de huit personnes ou encore inviter un couple d'amis afin de leur faire mieux connaître la SHLM. Réservez vos places dès maintenant. Mme Édith Gagnon nous a quittés dernièrement après trois années au sein de notre organisme. Mme Gagnon s'est trouvé un emploi hebdomadaire rempli de nouveaux défis à Exporail (musée ferroviaire de St-Constant). Nous lui souhaitons la meilleure des chances dans ses nouvelles fonctions et tenons à lui témoigner nos remerciements pour tout le travail accompli à la Société. Notre nouvelle secrétaire coordonnatrice Mme Karine Gervais est en poste depuis le premier septembre. Je vous invite à venir la rencontrer et à faire vos réservations auprès d’elle pour le lancement du livre ainsi que pour notre souper bénéfice. ...
Nouvelles SHLM
Départ d’Édith Gagnon Plusieurs membres bénévoles se sont joints aux membres du CA pour souligner son départ. Après trois années parmi nous Mme Édith Gagnon nous quittait récemment pour un poste d’archiviste à temps plein chez Exporail à Saint-Constant. Au cours de son séjour parmi nous Mme Gagnon a effectué un travail formidable pour le compte de la SHLM. Nous regrettons son départ et nous lui souhaitons tout le succès voulu dans ses nouvelles fonctions. Club de généalogie Le club de généalogie a repris ses activités depuis le 14 septembre. Messieurs Jean L’Heureux et Stéphane Tremblay sont disponibles pour vous aider dans vos recherches tous les lundis de 19 h à 21 h. Nous tenons à préciser que suite à un récent jugement de la cour le Fonds Drouin a été retiré de la banque de données Ancestry pour une durée indéterminée.   Nos guides étudiantes Au cours de l’été qui prend fin la SHLM a pu profiter de la créativité et du dynamisme de nos deux guides, Stéphanie Guérin et Marie-Pier Davies qui apparaissent sur la photo ci-jointe en costumes de bain de l’époque victorienne. En plus des visites guidées elles se sont acquittées de nombreuses tâches : Marchez dans l’ombre du passé, La Prairie d’hier à aujourd’hui, conception d’un nouveau dépliant corporatif etc.   Nouveaux membres La SHLM est, une fois encore, des plus heureuse de souhaiter la bienvenue à ses nouveaux membres : 371 Cavanagh-Thériault 372 Alexandre Émond 373 Maxime Lessard 374 Fany Lévesque 375 Judith Pommainville 376 Francis Ranger 377 Sylvain Rivard 378 Édouard Larin 379 Cynthia J. Petelle 380 Jean-Guy Coutu 381 Huguette Pinsonneault 382 Lawrence Nielsen 383 Darlene Nielsen 384 Lucie Dupuis 385 Lise Brossard 386 Madeleine Ashfield 387 William Ashfield 388 Sylvie Côté 389 Carmen Côté 390 Marie Pier Davies 392 Stéphanie Guérin ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Nicole Crépeau Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-Bernard Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, juin 2009

Élèves de l'Académie Saint-Joseph en 1888

Exposition estivale à la SHLM
Du 15 juin au 24 septembre nous vous proposons une exposition consacrée à « L’oeuvre des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie ». Venez revivre en images l’évolution du domaine depuis sa fondation en 1890 : les agrandissements successifs, la chapelle, les jardins de plantes. Vous y découvrirez également la ferme, l’imprimerie, la boulangerie, l’atelier de couture et les autres activités qui permettaient à la communauté de vivre en complète autarcie. L’exposition s’achève sur un survol de l’importante oeuvre éducative des FIC. Entrée gratuite ...
Un curé sans culotte !
Le chanoine Joseph Chevalier, curé de La Prairie, dans son livre La Prairie Notes historiques à l’occasion du centenaire de la consécration de l’église en 1941 rapporte la liste des curés qui ont dirigé la paroisse de La Prairie depuis son origine. La paroisse a d’abord connu huit jésuites de 1671 à 1690 avant l’arrivée de 5 sulpiciens qui se succéderont jusqu’en septembre 1717. C’est le dernier de ces sulpiciens, Jean Gaschier, qui arrive au Canada en 1707 et qui est curé du 27 août 1708 au 22 septembre 1717, qui retient notre attention ainsi que celle de l’évêque de Québec. Certains curés ont laissé leurs marques pour des raisons bien variées. On se rappellera entre autres le curé Paul- Armand Ulric, premier prêtre séculier à La Prairie (1718-1725) qui avait tenté d’empêcher avec fougue mais sans succès le rattachement du Mouillepied à la paroisse de Longueuil. On pourra aussi se souvenir de Monsieur Gaschier sulpicien, pour une remontrance un peu inusitée qu’il a reçue de son évêque. Il semble bien que les habitants de La Prairie comme d’autres d’ailleurs y compris le curé et bien avant l’annonce des changements climatiques, avaient une pratique particulière durant les canicules d’été selon le texte qui suit écrit par Mgr de Saint-Vallier. Ce texte s’adresse explicitement au curé. Une lettre semblable transmise par l’évêque sera transmise aux habitants de Ville- Marie en 1719. « C’est avec douleur que nous avons appris, à notre retour de France (1713), le mauvais usage ou vous étiez de paraître, contre la bienséance, en simple chemise, sans caleçon et sans culotte, pendant l’été, pour éviter la grande chaleur, ce qui nous a d’autant plus surpris que nous voyons violer par là les règles de la modestie que l’Apôtre demande dans tous les chrétiens, et donner une occasion si prochaine de péché à vous et aux autres personnes qui peuvent vous voir en cet état… Nous avons demandé à M. le marquis de Vaudreuil, gouverneur général, de s’employer à nous aider à déraciner dans votre paroisse une si détestable coutume qui serait la cause assurée de damnation d’un grand nombre de pères de famille, aussi bien que des enfants… »Archives de l’évêché de Québec, Registre C. Lettre pastorale du 28 mai 1719. Auguste Gosselin, L’Église du Canada. Depuis Mgr de Laval jusqu’à la conquête. Tome 1 Mgr de Saint-Vallier. p.324 L’abbé Gaschier, en 1717 après un court séjour à Chambly retourna en France. On peut donc dire qu’une de ses expériences en Nouvelle-France fut celle de La Prairie.       RÉFÉRENCE : Chevalier Joseph, Laprairie, Notes historiques à l’occasion du centenaire de la consécration de l’église. 1941. 297p. Landry Yves, Pour le Christ et le roi. La vie au temps des premiers Montréalais. Libre expression. 1992. 320 p. Le Mouillepied et Saint-Antoine-de-Pade. Société d’histoire de Longueuil.Cahier no 15. Longueuil 1983. Tanguay Cyprien, Le répertoire général du clergé canadien. Montréal 1893. ...
Toponymie : rue Houde
Fils de Philippe Houde et Alexandrine Laurent, William Houde est né à Louiseville le 3 juillet 1901. Suite à ses études académiques et commerciales à l’Académie de Louiseville il entreprend un cours d’agronomie à l’institut agricole d’Oka pour en graduer comme bachelier en agriculture de l’Université de Montréal, en 1931. De 1921 à 1926 il est attaché au ministère de l’Agriculture du Québec à divers titres : instructeur agricole, agronome adjoint des comtés de Matane et de Gaspé-Nord ; officier en grandes cultures pour le district de Montréal et, inspecteur de fermes de démonstration dans les districts de Lotbinière et Gaspé. En 1925, il épouse, à La Prairie, Colombe Desrosiers, fille d’Arthur Desrosiers et de Pacifique Demontigny. Naîtront de cette union Laurent, Claudette et Normand. De 1926 à 1931, il est agronome officiel du comté de Drummond. En 1931, il laisse le ministère de l’Agriculture et devient gérant des ventes de la division des fertilisants de la Canadian Industries Limited pour le Québec et l’est de l’Ontario. La même année il devient résident de La Prairie. Au cours des ans il démontre un sens civique actif comme commissaire d’école, de 1938 à 1950, comme membre fondateur et premier président de la Chambre de commerce de La Prairie, en 1943, et comme échevin de la Ville de La Prairie, en 1946. C’est à ce dernier titre qu’il a été particulièrement impliqué dans le processus d’achat des terrains de la Commune et dans l’orientation de leur développement. En 1943, il contribue à l’installation d’une nouvelle industrie à La Prairie : la Cie Ferdon Ltée est une entreprise de déshydratation de légumes destinés à l’alimentation des forces armées outre-mer. Il y est impliqué à titre d’actionnaire et d’administrateur avec comme fonction principale de recruter, conseiller et surveiller la production d’agriculteurs de la région engagés par contrat à livrer leurs récoltes à la nouvelle usine. Peu après la fin de la guerre, l’usine sera réorientée dans la production de légumes surgelés. Membre impliqué au sein de la Corporation des agronomes du Québec depuis sa fondation, en 1937, William Houde en est élu président en 1944. Toujours en poste à la Canadian Industries Limited depuis 1931, il la quitte en 1948. L’année suivante il fonde la Cie William Houde Ltée et construit à La Prairie son usine de fabrication d’engrais chimiques. Il a dirigé cette compagnie jusqu’à sa retraite. Il a ensuite fait partie de son conseil d’administration jusqu’à son décès, à La Prairie, en 1981. En refaisant à vol d’oiseau le trajet de cet homme très humain on retient de lui le désir de se réaliser, l’attrait pour le travail, la persévérance, la capacité de s’adapter à des conditions changeantes, une ouverture d’esprit et l’acceptation de l’autre. Profondément attaché à tous les siens, généreux de sa personne, attiré par la nature, cultivant son propre potager, aimant la chasse au gibier ailé, amateur de bonne table, on le percevait aussi comme doux et honnête. Un ensemble de traits qui complétaient son esprit d’entreprise. ...
Exposition dans le hall du Complexe Saint-Laurent
Les loisirs au siècle dernier à La Prairie Découvrez des photos de 1905 à aujourd’hui illustrant des Laprairiens participant à des activités de loisirs telles que le soccer, le baseball, la raquette, la baignade, la pêche, le théâtre, la musique et bien d’autres encore. Peut-être vous identifierez-vous ou encore reconnaîtrez-vous vos parents ou vos grands-parents ? ...
Incendie au charnier
Le charnier paroissial était, à la mi-mai, endommagé par un feu dont l’origine demeure mystérieuse. Construit en 1834 suite à un ordre de l’évêque, c’est Casimir Dupuy qui sera chargé d’ériger la bâtisse de pierre. Elle devra être ornée d’un clocher et d’un coq, et fermée par une lourde porte de fer. Il y a encore quelques années une croix surmontait le toit en façade. Le charnier et l’enclos paroissial (vieux cimetière situé derrière et sur les côtés de l’église) sont de nos jours, dans le pourtour de l’église, les seuls témoins de la période antérieure à 1840. ...
Horaire d'été en vigueur du 24 juin 2009 au 29 août
Nos locaux seront ouverts du mardi au dimanche de 10 h à midi et de 13 h à 17 h. ...
Nouveaux membres
Le cercle des membres de la SHLM ne cesse de s’agrandir : 366 Micheline Mailloux 370 Guy Marion ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Laurent Houde Jean-Pierre Yelle Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-Bernard Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, mai 2009

Rue Sainte-Marie au début du 20e siècle

Mon père a fait bâtir maison !
L’histoire de la Maison Jean-Baptiste Varin (144 chemin de Saint-Jean) et de la création d’un guide pour faire l’histoire des bâtiments anciens à partir de la chaîne de titres.   Combien de fois avez-vous admiré cette grande demeure en pierres juste en face de l’église ? Qui en a d’abord rêvé et quand l’a-t-on fait construire ? Pourquoi est-elle divisée ainsi ? Quels sont les personnages célèbres qui ont habité ce bâtiment prestigieux au fil des ans ? C’est pour répondre à ces types de questions qu’a été conçu le « Guide d’élaboration d’une chaîne de titres de propriété pour documenter l’histoire d’un bâtiment ». Ceux qui envisagent de reconstituer l’histoire de leur maison ou d’un bâtiment ancien au Québec y trouveront des stratégies de recherches, des exemples de documents anciens et des formulaires facilitant la cueillette des données, etc. Le « Guide » s’insère dans la stratégie d’enrichissement du Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Facile d’accès, le site du Répertoire est un formidable outil pour connaître le patrimoine québécois. Il s’y trouve déjà plus de 60 000 fiches sur divers biens culturels comme des objets anciens, des artefacts, des imprimés, des maisons, des édifices religieux, des personnages historiques, etc. Découvrez ce grand livre virtuel sur notre patrimoine : www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ. Vous pourrez y consulter la chaîne de titres de la maison Jean-Baptiste-Varin. Cette demeure est au nombre des maisons anciennes de La Prairie ayant servi à tester et à documenter la démarche de recherche proposée par le « Guide ». COMMENT FAIRE L’HISTOIRE DE VOTRE MAISON OU CELLE D’UN BÂTIMENT LOCAL ? La première étape consiste à rassembler la documentation sur le bâtiment et à rendre visite à votre société d’histoire locale. En devenant membre, vous bénéficiez de la documentation spécialisée et des outils développés par la société en plus de rencontrer des chercheurs locaux passionnés ayant bâti une solide connaissance de l’histoire de ce milieu. Le numéro de Cadastre du Québec (à obtenir auprès de la municipalité, en ligne ou par téléphone), vous donne ensuite accès aux documents du REGISTRE FONCIER DU QUÉBEC (appelés autrefois le bureau d’enregistrement). Ces documents d’aliénation (ou transmission d’une propriété), numérisés ou informatisés, permettent de retracer l’histoire d’un bâtiment souvent jusqu’au milieu du 19e siècle. Certains frais s’appliquent pour consulter ces actes en ligne ou sur place. Un service gratuit et courtois de soutien à la clientèle, téléphonique ou en ligne, est là pour faciliter vos recherches. Visitez le site du Registre foncier en ligne : www.registrefoncier.gouv.qc.ca ou téléphonez au 1 866 226-0977 – sans frais au Québec. Dans les Centres d’archives, vous trouverez des actes encore plus anciens, mais aussi des documents complémentaires comme des marchés de constructions ou des inventaires après décès, etc. Les actes notariés concernant les propriétés de La Prairie se retrouvent, pour la plupart, au Centre d’archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Pour en savoir plus, visitez le site suivant : www.banq.qc.ca ou téléphonez au 514 873-1100 (sans frais au Québec, 1 800 363-9028). ILS ONT COLLABORÉ À LA PRODUCTION DU « GUIDE » Jean-François Drapeau et Daniel Lauzon du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF) (conception et direction) ; Joanne Burgess du Département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal et le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal (LHPM, UQAM) (direction) ; Johanne Béliveau, étudiante à la maîtrise en histoire appliquée (rédaction) et Alan Stewart (contribution spéciale). Le Guide a aussi bénéficié de l’énergie et de la précieuse collaboration de plusieurs sociétés d’histoire de la région de Montréal dont la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine (SHLM) grâce à Messieurs Gaétan Bourdages, Jean-Marc Garant et Jean L’Heureux. ...
La maison Jean-Baptiste Varin
Cette maison est un important témoin de l’histoire du Village de La Prairie au 19e siècle. Située sur un emplacement de prestige face à l’église, sur le chemin de Saint-Jean artère principale du village, cette maison imposante a été la résidence de plusieurs personnalités connues de La Prairie. Jean-Baptiste Varin (1810- 1899) dont la maison porte le nom, fut non seulement « notaire public », mais aussi maire de La Prairie et député du comté de Huntington. En 1858, la maison est achetée par le médecin et maire de La Prairie, Richard Casimir Dufresne (1831-1881). Sa fille, Marie Louise Dufresne y réside avec son époux le médecin Thomas-Augustin Brisson (1852-1937), un autre maire de La Prairie et aussi un grand passionné d’histoire. L’HISTOIRE DU BÂTIMENT ET DE NOUVELLES DÉCOUVERTES La propriété est acquise en 1823 par le père de Jean-Baptiste, le négociant Guillaume Varin et son épouse, Marguerite Bourassa. Il s’y trouve alors « une maison de bois, une voûte et autres bâtiments » (30 mai 1823, P. Lanctôt). Dans un article, Claudette Houde (1999) nous apprend qu’un incendie détruit la maison en 1824. C’est alors que Guillaume Varin aurait fait bâtir la maison de pierres que nous connaissons. Comme le dit la chanson, c’est donc le père du notaire Varin qui a « fait bâtir la maison » ! En effet, ce n’est qu’en 1834, un mois avant son mariage à Hermine Raymond, que le jeune notaire acquiert l’immeuble par donation de ses parents. Ces derniers cèdent l’emplacement avec « une maison & une voûte en pierre » à leur fils afin de lui « procurer un établissement » (18 juin 1834, P. Lanctôt). Deux «marchés de construction », datés de 1826, montrent qu’une maison en pierre et un magasin ont été bâtis sur le terrain de Guillaume Varin. Voilà qui explique pourquoi la maison est séparée en deux (16 février 1826, 6 mars 1826, 3 novembre 1826, A. Jobin). Le devis, les élévations et les plans accompagnant ces actes fournissent de précieux détails sur l’aménagement intérieur de la maison et du magasin tel qu’il a été planifié. Le bâtiment actuel semble presque identique à l’élévation frontale présentée avec le devis de 1826. Les détails qui diffèrent peuvent être le résultat de modifications en cours de construction ou d’adaptation de la maison à de nouveaux usages au fil du temps. De l’extérieur, à première vue, il semble que très peu de détails aient été modifiés. Les ouvertures et la volumétrie du bâtiment semblent concorder. Cela n’élimine pas la possibilité que le bâtiment ait été endommagé plus ou moins grandement par l’incendie de 1846. Une reconstruction a peut-être alors été faîte à partir des plans de 1826. Il reste donc plusieurs mystères à résoudre et de belles pistes à poursuivre ! Donc, la prochaine fois que vous passerez devant la maison Varin, arrêtez-vous quelques instants pour écouter ce que ces vieilles pierres ont à nous raconter. Mais attention, vous êtes avertis, ce type de recherche donne facilement la piqûre de l’histoire ! Marché de construction. Plans intérieurs et élévation frontale, 15 février 1826, Notaire André Jobin, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Direction du Centre d'archives de Montréal, Fonds Cours supérieure. District judiciaire de Montréal. CA601, S215/acte 3948.   Sources : Archives nationales du Québec à Montréal (Fonds Élisée Choquet et actes notariés)   Registre foncier du Québec en ligne et Bureau de la publicité des droits.   Société d’histoire de La-Prairie-de-la-Magdeleine   AUBIN, Michel, Inventaire des actes notariés du village de La Prairie 1670-1860, Société historique de La-Prairie-de-la-Magdeleine, dactylographié et notes manuscrites [1977].   BEAUDRY, Charles (société historique de La Prairie), « La Société littéraire de La Prairie », dans Histoire Québec, vol. 6, numéro 1, mai 2000. Disponible [en ligne], consulté le 5 mai 2008.   http://www.histoirequebec.qc.ca/publicat/vol6num1/ v6n1_7so.htm   BRODEUR, Mario, Étude de caractérisation de l’arrondissement historique de La Prairie, Québec, Commission des biens culturels du Québec, 2004, 60 p., p. 31.   GIROUX, André et al., Inventaire des marchés de construction des Archives nationales du Québec à Montréal, 1800-1830, Ottawa, Direction des lieux et des parcs historiques nationaux, 1980- 1981, 2 v..   HOUDE, Claudette, « Jean-Baptiste Varin (1812- 1899). Un personnage d’envergure nationale. », Au jour le jour, Société d’histoire de La Prairie de la Magdeleine, septembre 1999, p. 7-8.   « Jean-Baptiste Varin », RN, 2, 1 (15 août 1899), p. 23-29. dans « Parlementaires depuis 1792 », Assemblée nationale, Gouvernement du Québec, Disponible [en ligne], consulté le 5 juin 2008. http://www.assnat.qc.ca/fra/Membres/notices/v-z/varijb.htm   PINARD, Guy, Montréal, son histoire, son architecture, Montréal, La Presse / Éd. Du Méridien,1987-1995, 6 vol. ...
Merci à nos bénévoles
Le 1er mai dernier M. René Jolicoeur président, recevait les bénévoles à déjeuner. Une joyeuse tradition qui se répète depuis plusieurs années. Voilà une façon bien modeste et pourtant essentielle de dire merci à celles et ceux qui consacrent de nombreuses heures au succès de notre société d’histoire. Certains n’apparaissent pas sur les photos ou encore n’ont pu être présents ; à ceux-là aussi nous disons merci, car sans cette immense collaboration la SHLM ne pourrait être ce qu’elle est devenue. ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence: Les deux batailles du 11 août 1691 à La Prairie
Nouvelles de la SHLM
La bibliothèque chez soi Le catalogue de la bibliothèque de la SHLM est maintenant accessible sur internet. Vous recherchez un livre en particulier et vous souhaitez savoir s’il fait partie de notre collection; rien de plus simple. Il faut d’abord accéder au site internet suivant : www.infoka.com/bibliotek/index.htm. Cliquez ensuite sur l’index : Faire une recherche dans le catalogue de la bibliothèque. Vous pouvez par la suite lancer une recherche selon le titre, l’auteur ou le sujet. Si vous optez uniquement pour la rubrique recherche au bas de la page vous obtiendrez la liste complète des 1041 documents disponibles dans notre bibliothèque.   Numérisation de photographies La Société d’histoire est fière d’annoncer qu’elle a reçu une aide financière du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine pour la numérisation et la description de plus de 250 photographies de bâtiments de l’arrondissement historique. Ce travail servira par la suite à la fois au Ministère, à la municipalité, aux propriétaires des maisons et bien sûr à la SHLM.   Nouveaux membres La SHLM est toujours heureuse d’accueillir de nouveaux membres : 361 Francis Lamothe 362 André Rousseau 363 Pierre Bell 364 Robert Thibeault 365 Colette Lamarre 367 Roch A. Martel 368 Jean-Pierre Gilbert 369 Pierrette Lequin ...
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