Bulletins

Au jour le jour, juin 2010

Les commerces de la rue Sainte-Marie en 1909

Exposition sur les tramways de Montréal
Du 15 juin au 26 septembre 2010, la Société d’histoire de La Prairie-de-la- Magdeleine vous propose une exposition sur les tramways de Montréal dans la première moitié du 20e siècle. À travers des photos et des objets reliés à l’univers des tramways, venez découvrir et, peut-être pour certains, revivre cette époque romantique du transport en commun. Par la même occasion joignez-vous à nos guides costumés qui vous feront mieux connaître la richesse historique unique du Vieux La Prairie. Horaire : du mardi au vendredi de 9 h à 17 h, samedi et dimanche, de 11 h à 17 h ...
1816, l'année sans été
En avril 2010 le nuage de cendres produit par l’éruption du volcan islandais d’Eyjafjallajökull allait perturber le trafic aérien au-dessus du nord de l’Europe pendant plusieurs jours forçant ainsi des milliers de voyageurs à la frustration d’une attente sans solution rapide. L’annulation de nombreux vols a également eu des conséquences désastreuses sur le plan économique. Un mois plus tard le nuage de cendres s’étendait sur 2 000 km et bouleversait à nouveau l’espace aérien du nord-ouest de l’Europe. Nous ne sommes pourtant par les premiers à subir les effets d’une éruption volcanique. Le 10 avril 1815 le volcan Tambora situé en Indonésie explose. Cette éruption d’une ampleur démesurée, c’est la plus violente connue historiquement, projette entre 100 km3 et 150 km3 de matières volcaniques à des dizaines de kilomètres en altitude. Ces matières en suspension provoqueront des changements climatiques dramatiques qui perdurèrent durant plusieurs années. L’été de 1816 fut le pire. Nos ancêtres, tant à La Prairie qu’ailleurs au Québec, connurent un été froid et pluvieux avec des périodes de gel, ce qui affecta sérieusement le rendement des récoltes et la santé du bétail. Hélas il existe peu de journaux ou de chroniques de l’époque pour témoigner de cette « année sans été ». Malgré tout nous avons pu tirer des pages du journal Le Spectateur Canadien les récits suivants : Mai 1815 : « Après les gelées dans la semaine depuis le 12 jusqu’au 19 du courant le tems est devenu doux et sec […] Hier au matin il y avait de la glace d’un quart de pouce d’épaisseur, et une légère chûte de neige ! Ce matin il a tombé encore une peu de neige, et à 8 heures le Thermometre étoit près du point de gelée. […] » Québec, 13 juin 1816 : « Nous avons observé … jeudi dernier, la circonstance extraordinaire d’une chûte de Neige ce jour la de plus d’une heure de durée. Depuis ce tems la saison donne des signes de sévérité permanente et extraordinaire. […] … les couvertures des maisons, les rues et places de la ville étoient entierement couvertes de neige […] nous sommes informés que la neige est restée pendant quelques tems environ un pied de hauteur. […] Nous nous flattons que le tort fait aux récoltes dans le voisinage de cette ville n’est pas tout à fait aussi grand qu’on auroit pu le craindre. La neige de Vendredi dans la nuit les a protégées contre les grandes gelées. Si la végétation eût été plus avancée, elle auroit souffert d’avantage. […] Après voir précisé que de telles conditions climatiques s’observent également dans toute la partie nord des États- Unis, l’auteur ajoute : « Dans des circonstances aussi défavorables aux productions de la terre dans une aussi grande étendue de pays, on ne peut pas recommander trop de précautions contre la disette. » […] Le 13 juillet 1816 : « La pluie abondante qui est tombée vers le milieu de la semaine dernière a été suivie de plusieurs jours de tems froid avec un vent du Nord-Ouest. Il y a eu une légère gelée dans quelques parties de ce voisinage ; mais elle n’a pas causé grand dommage. Le bled et l’avoine ont toujours bonne apparence. » Vermont, le 7 octobre 1816 : « Le tems n’a peut-être Jamais été aussi triste ici qu’il l’est à présent. Il fait extrêmement froid ; et la sécheresse n’a jamais été aussi grande. Nous avons eu de fortes gelées dans ce Comté, tous les mois durant ces quatorze mois passés. Les dernières gelées ont entierement detruite le Grain. Il n’est pas probable qu’il en munira assez pour la semence de l’année prochaine. Il n’y a pas assez de foin pour hiverner les animaux, et rien pour les engraisser cet automne. […] À une époque où les communications étaient lentes et limitées nos ancêtres ignoraient totalement les causes véritables de ce terrible été et ils furent sans doute nombreux à souffrir de disette à l’hiver suivant. Deux siècles plus tard, malgré des avancées considérables en science, l’homme ne maîtrise pas la nature et, compte tenu de la population mondiale actuelle, une éruption volcanique de l’ampleur de celle du Tambora aurait aujourd’hui des conséquences apocalyptiques.   Sources consultées : Le Spectateur Canadien, année 1816 Le lecteur pourrait également consulter le document suivant, il s’agit du journal tenu par un pasteur anglican de Frelighsburg : Reisner, M.E. , The Diary of a Country Clergyman, 1848-1851. James Reid Montreal McGill-Queen’s University Press 2000, 393 p. ...
Rue François-Beaucourt
François Beaucourt ou Malepart dit Beaucourt est né à La Prairie le 25 février 1740 du mariage entre Paul Malepart de Grandmaison dit Beaucourt, sergent des troupes de la marine et peintre amateur, et Marguerite Haguenier. Cette dernière était la fille de Louis Haguenier, menuisier. Louis Haguenier, grand-père paternel de François, était bien connu dans La Prairie. En 1725 lorsqu’on ajoute deux chapelles latérales à l’église de pierre de 1705, il collabore à la construction avec son fils également charpentier. Dans le cahier des comptes et délibérations des marguilliers ont peut lire : « 85 livres pour refaire les croisées de l’église et payé pour l’ouvrage du rond-point et d’une chapelle ». Ce même Haguenier refait la porte de l’église en 1727 et construit un confessionnal en 1729. Louis Haguenier a également travaillé en collaboration avec Paul Jourdain dit Labrosse. Le père de François décède en 1756 et sa mère se remarie l’année suivante avec Romain Lasselain, caporal dans le régiment de Guyenne. Nous ne savons rien de la jeunesse du peintre Beaucourt, mais il est certain qu’en juillet 1773, il a 33 ans, on le retrouve à Bordeaux en France où il épouse Benoîte Camagne, fille mineure d’un peintre de l’endroit. Cet épisode européen fait de lui le premier peintre canadien à avoir étudié en France.   Portrait de jeune fille (1787) Durant son séjour outre atlantique Beaucourt exécute plusieurs peintures dans la région de Bordeaux, travaux dont il ne reste plus rien aujourd’hui. Il tente à quelques reprises d’être nommé académicien à l’Académie de Bordeaux, où il sera finalement reçu en février 1784, ce qui signifie qu’on lui reconnaît quelque talent. Peu après sa nomination il aurait quitté la France pour les Antilles où il séjourne durant quelques années. Après un passage aux États-Unis on le retrouve à Montréal en 1792. Il produit alors de nombreux tableaux historiés pour des églises autour de Montréal : Varennes, Lanoraie, Yamachiche, l’île Perrot et Saint-Martin de l’île Jésus. Aujourd’hui le Musée des beaux-arts du Canada conserve quatre oeuvres de Beaucourt, le musée McCord une seule, le Musée national des beaux-arts du Québec en possède six et le Musée des beaux-arts de Montréal aucune. Beaucourt a également peint des portraits. Si vous visitez l’ancien Hôpital général des Soeurs grises rue Saint-Pierre dans le Vieux-Montréal (aujourd’hui leur maison de retraite) vous pourrez y admirer trois tableaux de François Beaucourt : le portrait de Claude Poncin, sulpicien et ceux de Mère d’Youville et de Mère Despins. François Malepart dit Beaucourt, peintre de France et d’Amérique, est décédé subitement à Montréal le 22 juin 1794. Documents consultés : Malepart de Beaucourt, François par Madeleine Major-Frégeau, le Dictionnaire Biographique du Canada. François Beaucourt par Jean-René Côté, bulletin Au jour le jour, Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, février 2003, pages 5, 6 et 7. La Presse, cahier Retro Perspectives, semaine du 27 déc., 1980, Vol. 22 No. 52, page 5 Catalogue du Musée des beaux-arts du Canada et catalogue du Musée McCord. ...
Mythes et réalités
L’historien Marcel Trudel a publié sur plusieurs années quatre tomesTrudel, Marcel. Mythes et réalités dans l’histoire du Québec. Éditions Hurtubise, Cahiers du Québec, Collection Histoire. Quatre tomes parus entre 2001 et 2009. d’une série de commentaires critiques sur certains aspects de l’histoire du Québec. À la page 103 du tome 3 M. Trudel affirme au sujet de La Prairie : […] Et quand les Jésuites installent leurs premiers colons dans ce même lieu devenu leur seigneurie, il n’y a toujours pas d’Amérindiens. Ni l’histoire ni l’archéologie n’y ont trouvé trace d’une occupation antérieure à celle des Français. Une telle affirmation paraît étonnante de la part d’un historien de si grande réputation car de nombreuses campagnes de fouilles archéologiques ont démontré la présence de foyers amérindiens à La Prairie plusieurs milliers d’années avant la période de contact avec les Européens. Dans le tome 4 de la même édition au chapitre V : Ce qu’il en coûte pour entrer dans le lit d’un noble, vous pourrez lire la croustillante histoire du mariage de Barbe Dupuy de La Prairie avec Paul Lérigé de Laplante. Bonne lecture. ...
Nouvelles SHLM
Un beau cadeau à notre organisme Dans l’ordre habituel : Mme Lucie F. Roussel, mairesse, Gaétan Bourdages, président de la SHLM et M. Guy Dupré. Le 18 mai dernier la SHLM recevait un chèque de 2 500,00 $. Cet argent provient du quatrième tournoi golf de la mairesse, parrainé par la Fondation Guy Dupré. Nos plus sincères remerciements à nos donateurs !   Nouveaux membres Notre organisme désire souhaiter la bienvenue à ses nouveaux membres : 415 Marc Phaneuf 416 Chantal Gaudet 418 Régent Camiré 419 Albert Juneau 422 Alban Malaisé ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, mai 2010

L'ancien hôtel Perras angle Saint-Georges et Sainte-Marie

La Justice en Nouvelle-France
Un soldat français insulte le roi d’Angleterre ! Il est pour le moins étonnant que la justice de la Nouvelle-France aille jusqu’à protéger la réputation du roi d’Angleterre. Il faut en conclure qu’au-delà des rivalités culturelles, on interdit à tout sujet de salir l’image de toute tête couronnée, peu importe le royaume. Le soldat Pierre Dupuis dit Lamontagne va apprendre qu’on ne touche pas à un roi ! Soldat du régiment de Carignan-Salières, Pierre Dupuis arrive avec la compagnie du capitaine Louis Petit en 1665. Après le licenciement des troupes en 1688, Pierre Dupuis aide plusieurs autres soldats de sa compagnie à s’établir dans la nouvelle seigneurie de Chambly. À la suite d’une altercation avec le commandant du fort Saint-Louis, le sieur de Chambly, on arrête Dupuis. Le 4 février 1671, le Conseil souverain à Québec le reconnaît coupable « d’avoir mal parlé de la royauté en la personne du roi d’Angleterre et tenu un discours tendant à la sédition ». Pour le punir, il est condamné « à l’amende honorable » et sera : « Tiré des prisons par l’exécuteur de la haute justice pour être conduit, nu en chemise, la corde au col (cou) et la torche au poing, au-devant de la grande porte du Château Saint-Louis et d’en demander pardon au roi et, de là, conduit au poteau de la basse ville pour lui être imprimé une fleur de lys avec le fer chaud sur une de ses joues. » Pour compléter le tout, Dupuis subira « le carcan pour y rester une demi-heure », laissé à la risée publique. Les peines criminelles en Nouvelle-France : examinons d’abord certaines définitions de mots ou d’expressions de l’époque. L’amende honorable est une peine humiliante faite en public. Le criminel est alors « condamné d’aller nu en chemise, la torche au poing et la corde au cou, devant une église pour demander pardon à Dieu, au roi et à la justice » de quelque méchante action. Nu en chemise signifie sans autre vêtement qu’une chemise. La torche, dans l’amende honorable, doit être portée à la main par le condamné; elle pèse deux livres (1 kilo). Flétrir signifie imprimer sur une épaule ou la joue d’un condamné, une fleur de lys avec un fer chaud. Le carcan est un outil pénal qu’on installe dans une place publique. Le criminel est attaché à un poteau à l’aide d’une chaîne et d’un anneau de fer au cou. Le but est de l’exposer à la risée publique durant quelques heures. Tiré de La scandaleuse Nouvelle-France de Guy Giguère ...
Quand l'étudiant écrivait ses manuels de science
Mon père, William Houde, a fait ses études en agronomie à l’Institut agricole d’Oka, de 1918 à 1921. Ayant pu démontrer qu’il possédait déjà les sciences fondamentales qu’on y enseignait en première année, il fut autorisé à compléter son cours en trois ans au lieu de quatre et obtint son diplôme de bachelier en sciences agricoles quelques semaines avant son vingtième anniversaire. De ses études il avait conservé neuf livres manuscrits dont cinq subsistent. Faits de papier ligné, ils sont composés de huit cahiers de quarante pages reliés entre eux sous une couverture rigide garnie de toile avec, sur le dessus, l’emblème de l’institut et sa devise, In labore et scientia. L’étudiant utilisait ces livres « vierges » pour y rédiger les cours dictés par certains de ses professeurs qui n’étaient pas encore parvenus à en faire une oeuvre écrite satisfaisante. Toutefois, pour la vingtaine des matières enseignées, des manuels écrits sous forme de notes de cours polycopiées étaient à la portée des étudiants. Il faut comprendre, qu’à cette époque, l’agronomie comme science universitaire était encore bien jeune. Arrivés à Oka en 1881 pour y fonder un monastère sur un domaine qui leur fut concédé, les Trappistes s’engagèrent d’y établir une ferme modèle et de se consacrer à la formation de jeunes agriculteurs. En 1908, leur ferme école devenait l’Institut Agricole d’Oka et s’affiliait à l’Université Laval en vue d’octroyer des diplômes universitaires. Pour arriver à ces fins il fallut développer la compétence d’un corps enseignant en évolution par des stages dans des universités étrangères, en même temps que certains moines s’appliquaient à obtenir des diplômes universitaires. Les progrès de l’IAO furent rapides. Dès 1911, trois gradués de l’Institut, les premiers agronomes formés au Québec, obtinrent leur diplôme de bachelier en science agricole (BSA) de l’Université Laval. Dans les années 1918 à 1921, tous les professeurs n’en étaient pas encore à l’étape de confier à l’impression des notes de cours susceptibles d’être bientôt remaniées. Tout en dictant leurs notes ils pouvaient se permettre d’expliquer et de commenter au besoin tout en retenant l’idée de préciser leur pensée. Cette façon de faire exigeait aussi d’eux de s’exprimer clairement, indiquant titres et sous-titres de leurs exposés et d’utiliser au besoin le tableau noir pour mettre en évidence des termes scientifiques nouveaux ou les schémas de machines agricoles, par exemple. À l’examen des cahiers manuscrits de mon père on devine bien ces façons de procéder des professeurs. Dans le cours de zoologie du professeur Létourneau on note une attention particulière apportée à la classe des oiseaux dont l’utilité en agriculture est surtout la destruction des insectes. Leurs espèces, souligne-t-il, dépassent le million. Faisant image, il exprime qu’ils sont nombreux comme le sable de la mer. « Leur fécondité tient du prodige ! » Par exemple, « un simple couple de bêtes à patates, si rien ne mettait obstacle à sa multiplication, donnerait, dans le cours d’un été, naissance à 60 millions d’individus. » Si certains insectes bienfaiteurs dévorent leurs frères nuisibles, leur action est très insuffisante par rapport aux besoins. « L’auxiliaire, l’aide chargé par la Providence de chasser ces insectes, de les empêcher de prendre la prépondérance, c’est l’oiseau insectivore. Sans lui, la famine nous décimerait. » Dans leur développement rapide les oisillons ont besoin d’une nourriture animale riche et abondante pour former les muscles qui vont actionner leurs ailes. C’est la raison pour laquelle les parents ne servent que des insectes à leurs petits. Un chercheur a compté, qu’en douze heures, deux parents oiseaux firent 426 voyages à leur nid, y apportant à la nichée 848 larves. Proportionnellement les oiseaux insectivores adultes sont moins voraces que leurs petits, mais de par leur nombre ils assument un imposant rôle insecticide. « Je n’exagère pas, concluait le professeur, sans les oiseaux insectivores, la famine nous décimerait. Qui donc alors oserait, à moins d’être un idiot destructeur, toucher aux nids de ces oiseaux du bon Dieu, qui égayent les campagnes de leur ramage et nous défendent contre le dévorant fléau de l’insecte. » Ces livres écrits sous la dictée ont, pour quelque temps, servis de manuels de référence à leurs possesseurs. Certains, plus que d’autres, en même temps que transmetteurs de connaissances, nous laissent entrevoir la personnalité du docte auteur dictant son savoir. ...
Appel à nos membres
Exposition sur les tramways de Montréal Du 15 juin prochain jusqu’à la fin septembre la SHLM présentera une exposition sur les tramways de Montréal. Afin de bien garnir la présentation, nous sommes à la recherche d’objets liés à l’histoire des tramways. Si vous possédez de ces objets ou si vous connaissez quelqu’un qui soit prêt à nous prêter du matériel relié aux tramways : « correspondances », tickets d’embarquement, photographies ou autres objets, nous serions heureux de les présenter au public visiteur. N’hésitez pas à nous contacter.   Le contenu de votre bulletin mensuel Le présent bulletin qui vous parvient dix fois l’an est d’abord le bulletin de nos membres. Or il arrive que nous ayons très peu de collaborateurs pour écrire dans ces pages. Pourtant, vous connaissez sans doute de magnifiques histoires à raconter sur La Prairie ; ne laissez pas ces souvenirs se perdre à jamais. C’est avec plaisir que nous irons vous rencontrer pour recueillir vos récits et rendre tout cela par écrit. Un seul numéro pour nous rejoindre : 450-659-1393 ...
Rappel à nos membres
Vous êtes les premiers invités à choisir, parmi nos trésors, des lectures qui sauront vous captiver. Soyez au rendez-vous le vendredi 28 mai prochain entre 16 h et 20 h. Nous ouvrirons les portes du Vieux Marché à 15 h 30 et c’est à 16 h que l’ouverture officielle de la vente des livres usagés aura lieu. Nous vous attendons en grand nombre. Aussi, nous profiterons de cette journée spéciale pour remettre, à 20 h, un très beau prix de présence. Veuillez confirmer votre présence par téléphone au (450) 659-1393 ou par courriel à [email protected] avant le 18 mai 2010. Au plaisir de vous y rencontrer. ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence : La colonisation des milieux humides en Nouvelle-France
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Laurent Houde Albert Lebeau Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, avril 2010

Le 211, rue Sainte-Marie, ancienne pharmacie du Dr Léotable Dubuc

Gardien de barrière
Quand mes grands-parents Desrosiers sont arrivés de la côte Sainte-Catherine pour s’installer près du village de La Prairie leur famille comptait cinq enfants. On était au début de l’été. Le plus jeune des enfants était un bébé et les autres avaient de deux à sept ans. Grand-père avait déjà une bonne expérience comme cultivateur, mais il n’avait pas les moyens d’acquérir une terre. Il en loue une, dite terre des syndics. Ces derniers sont les administrateurs des affaires de la commune de La Prairie. La terre longe la limite sud-ouest de la commune dont elle fait partie. D’une largeur de deux arpents, elle s’étend du fleuve, sur 25 arpents, jusqu’au rang San José. Elle est pourvue d’une grange et à son extrémité ouest, sur une partie située entre le Chemin du bord de l’eau et le fleuve, d’une modeste habitation réservée au gardien de la barrière. Comme son nom le dit, la commune est à l’usage de la communauté des censitaires d’une seigneurie (les Jésuites) qui, sous certaines conditions, sont autorisés à y récolter du bois et à y faire paître les animaux. Les parties en prairie de la commune où le pâturage est possible sont clôturées pour éviter que les animaux n’aillent errer et se perdre aux alentours. Non loin de la maison du gardien, une barrière permet de livrer passage aux vaches lorsque leurs propriétaires les mènent au pré et les ramènent chez eux pour la traite. Cette entrée accommode surtout les premiers cultivateurs dont les terres débutent près de la limite de la commune. Ceux qui ont des taures les laissent s’y nourrir du printemps à l’automne. En aménageant dans la modeste demeure du gardien la famille devient connue comme Les Desrosiers de la barrière. Dans son rôle de gardien grand-père veille à ce que la barrière soit en bon état et qu’elle soit bien fermée lorsqu’il le faut. Il a aussi l’obligation d’approvisionner en eau les abreuvoirs où les bêtes viennent se désaltérer, près de la barrière. Aussi souvent que cela est nécessaire, il remplit un gros tonneau d’eau puisée dans le fleuve et que son cheval tire sur un stone bob, un traîneau utilisé lors de l’épierrage d’un champ. Elysée Choquet résume bien l’avantage du système des gardiens de barrière. Conçu pour éviter d’onéreux débours il doit être avantageux tant pour l’administration des syndics que pour le gardien de barrière pour être durable. À son avantage, le gardien se voit accorder par bail le droit de cultiver à son profit une certaine partie de terre de la commune aux conditions ordinaires de 1 $ l’arpent (en 1903). Il a une maison à sa disposition, grand-père l’améliorera passablement, à ses frais, pendant son séjour. En contrepartie, il devra, la première année de son bail, défricher la terre de ses aulnaies, arbustes et buissons. L’année précédant la fin de son bail, après l’avoir cultivé à son gré, il s’oblige à semer l’étendue cultivée en mil et en trèfle. Il laissera ainsi un beau pré de grasses pâtures aux usagers de la commune. Si le gardien cultive la terre assez longtemps et travaille bien il y trouve aussi son compte. Sans avoir à s’endetter et pour un loyer modeste, il peut en tirer de bons revenus tout en bénéficiant d’un logis. À l’automne de 1922, dix-neuf ans après la signature de son premier bail et après trois reconductions, Arthur Desrosiers s’engage pour un dernier terme de cinq ans. Le 11 octobre 1922, le cahier des délibérations des syndics fait état de ce que suit : 50 arp, Boulevard Salaberry, à Arthur Desrosiers: 5 ans, $2 l’arpent, donc $100 année – Semé 3 ans, 2 ans en prairie après mil et trèfle: broussailles et cloture aux frais du loca. Au cours de son séjour sur la terre des syndics, la famille Desrosiers s’est consacrée à la culture maraîchère. On produisait de la tomate en grande quantité. Par contrat, la plus grande partie était livrée au village à la conserverie De Gruchy. On écoulait aussi au marché Bonsecours, où on se rendait en voiture, des cargaisons de boites de tomates, de poches de patates, d’oignons et de haricots jaunes. En bonne partie pour l’usage de la famille, on cultivait aussi du maïs, des pois, de l’ail, des navets, carottes, betteraves, choux… Les légumes qui pouvaient se conserver étaient entreposés dans la cave de la maison. Grand-mère apprêtait aussi certains légumes pour la conservation : betteraves dans le vinaigre, cornichons salés, ketchup et autres. Six ou sept vaches permettaient de répondre amplement aux besoins de la famille en lait, crème et beurre. Le beurre non requis pour la consommation familiale était vendu au village au magasin Rother de la rue Saint-Louis. Un poulailler comptait une quarantaine de volailles dont quelques pintades et une oie destinée au plat de résistance du jour de l’An. On engraissait aussi quelques cochons dont on fumait les cuisses et les épaules. En somme, on vivait plutôt bien sur la terre des syndics, à peu de distance du village avec son église, ses écoles, ses magasins bien garnis, quelques parents et amis et même, au cours des années vingt, durant la saison estivale son cinéma en plein air dans la cour de Paul Hébert sur la rue Saint-Ignace. En 1927, vingt-quatre ans après qu’on se soit rapproché du village, on vint y vivre. Animaux, équipement agricole et tout ce qui serait désormais inutile furent vendus à l’encan. Comme pour plusieurs cultivateurs qui avaient trimé dur dans la force de l’âge le temps était venu de s’adonner à des tâches physiquement moins exigeantes tout en pouvant se permettre une vie sociale enrichie. Références Choquet, Elysée, Les communes de La Prairie, Imprimerie du Sacré-Coeur, 1935 ...
René Jolicoeur quitte la présidence
Bonjour chers membres. Après sept années extraordinaires à la présidence de la SHLM, j’ai décidé de passer le flambeau afin de me consacrer à d’autres activités mais tout en restant impliqué au sein de notre organisme. Tout d’abord, je tiens à remercier ceux qui ont cru en moi ainsi que tous les membres des différents conseils d’administration qui m’ont constamment appuyé. J’aimerais faire un petit recul et vous énumérer les grandes lignes du cheminement de notre Société d’histoire. En 2003, préparation d’un plan d’action pour se donner des outils et des objectifs à atteindre, réaménagement du local de généalogie et de la salle d’ordinateurs, participation à une levée de fonds (plaques commémoratives) avec la Fondation Histoire et Patrimoine de La Prairie et fondation du club de généalogie. En 2004, formation d’un comité pour notre site web, remplacement partiel de notre parc informatique, calendrier de conservation de nos archives avec Archi-Log, le pow-wow de deux jours avec la collaboration de l’école de la Magdeleine et la participation des conférenciers et danseurs de Kanawake à l’occasion du 400e anniversaire de l’arrivée de Champlain, le premier déjeuner du président pour les bénévoles et l’achèvement de la numérisation du Fonds des Jésuites. À cela s’ajoutèrent de nombreuses publications. En 2005, la participation de la SHLM au bien cuit de M. Guy Dupré, notre nomination au grand prix d’entrepreneuriat de la MRC de Roussillon et notre activité « Marcher dans l’ombre du passé » avec nos guides étudiants. En 2006, acquisition de nombreux répertoires et CD en généalogie, notre vente de livres usagés et, à la demande des membres, la préparation d’un code d’éthique, notre premier souper qui remplaçait le traditionnel brunch annuel au cours duquel la SHLM rendait un hommage à M. Guy Dupré. À l’automne de la même année nous recevions le congrès annuel de l’APMAQ (Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec). En 2007, le renouvellement complet de notre parc informatique, le 35e anniversaire de la SHLM souligné de façon mémorable en présence de plusieurs anciens présidents, acquisition de fonds d’archives et installation de plaques commémoratives sur des bâtiments de l’arrondissement. En 2008, la publication en couleur du Au jour le jour, notre premier souper bénéfice, vente de livres usagés, Gala Méritas à l’école de la Magdeleine et participation aux journées de la culture. En 2009, réorganisation et implication des responsables des différents comités : informatique, généalogie, archives, bibliothèque, publications et conférences. Le lancement du livre 1691 La Bataille de La Prairie a connu un immense succès. Enfin la mise à jour de nos règlements généraux allait permettre de redonner à l’assemblée générale des membres tous les pouvoirs qui lui incombent. Et pour 2010, nous prévoyons publier les répertoires des baptêmes, mariages et sépultures de la Nativité de La Prairie, réaliser la seconde phase de numérisation et de description des photos d’architecture de l’arrondissement historique et présenter au public une exposition sur les tramways de Montréal dans la première moitié du 20e siècle. Bien entendu, il y a des choses qui se répètent annuellement tels que le plan d’action, notre participation à la fête de la Saint-Jean, notre vente de livres usagés, nos visites guidées, notre participation au Gala Méritas, les journées de la culture et bien d’autres. Tout ceci s’est réalisé grâce à la très grande participation de nos bénévoles et au financement de la ville de La Prairie, de Desjardins Caisse La Prairie, de la Fondation Guy Dupré ainsi que de tous nos commanditaires, ce qui a permis d’étendre la visibilité de notre organisme en Montérégie. Encore une fois, merci à vous tous. ...
Mot du nouveau président
Suite à l’assemblée générale annuelle du 16 mars dernier, je suis devenu le nouveau président de la SHLM. Compte tenu du travail accompli et des défis qui s’annoncent, je considère cette nomination à la fois comme une marque de confiance et comme une importante responsabilité. Nous serons jugés sur nos résultats et sur notre habileté à nous entourer de bénévoles dévoués et compétents. En cours de mandat je pourrai heureusement compter sur l’appui et les conseils d’une solide équipe : Robert Mailhot, premier vice-président et responsable du réseau informatique. René Jolicoeur, second vice-président, qui saura nous faire profiter de son expérience. Stéphane Tremblay, secrétaire et coresponsable du Club de généalogie. Marie-Hélène Bourdeau, trésorière et responsable de l’animation auprès des enfants. Enfin, je salue le grand dévouement des responsables des divers dossiers, les nombreux bénévoles, nos partenaires et tous nos membres qui, fidèles année après année, nous accordent leur appui sans réserve. ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence: L'évolution de l'activité commerciale et industrielle à La Prairie
Nouvelles SHLM
Augmentation des cotisations pour l’année 2011 Compte tenu que la cotisation annuelle n’a pas varié depuis près de quinze ans et en raison de l’augmentation constante de nos frais d’exploitation : lors d’une assemblée ordinaire du C.A. tenue le 17 décembre 2009, M. Jean-Marc Garant, trésorier, a proposé d’augmenter, à partir de l’année 2011, le coût de la cotisation annuelle à 30 $ pour un abonnement individuel et à 50 $ pour un abonnement familial s’adressant à deux adultes et aux enfants mineurs habitant à la même adresse. La proposition a été adoptée à l’unanimité. Cette proposition fut par la suite soumise à l’approbation de l’assemblée générale du 16 mars 2010 et entérinée de façon unanime.   Vente annuelle de livres usagés Chers membres, La vente de livres 2010 s’annonce un événement exceptionnel pour tous les bouquineurs ! En tant que membres, vous recevez aujourd’hui votre invitation à la prévente qui aura lieu le 28 mai. Ouvrez vite l’invitation et signifiez rapidement votre participation à cette rencontre ! Ainsi, vous aiderez les membres du comité dans l’organisation de cette prévente. Vous recevez également quelques petites affiches expliquant la vente de livres qui se tiendra du 29 mai au 6 juin. Nous vous demandons de les distribuer à vos parents et amis. Plus il y aura de publicité, plus cette activité de financement sera un succès ! Merci et au plaisir de vous recevoir le 28 mai. Hélène Létourneau, directrice du comité de la vente de livres. ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Laurent Houde René Jolicoeur Hélène Létourneau Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, mars 2010

Ancien magasin général Demers et McGee

La grande vente de livres usagés de la SHLM
Du 29 mai au 6 juin 2010 ...
Le curé Florent Bourgeault de La Prairie
L’abbé Florent Bourgeault, curé de La Prairie de 1877 à 1892, est connu pour avoir participé aux grandes réalisations suivantes : l’ouverture du nouveau cimetière, l’établissement du noviciat des Frères de l’Instruction chrétienne, l’érection du monument à Kathéri Tekakwitha et l’érection de la croix du rang de La Bataille. Il a laissé un journal historique qui a déjà fait l’objet d’articles dans notre bulletin Au jour le jour. Mais que savons-nous de lui avant son arrivée à La Prairie et après son départ ? Florent Bourgeault est né le 23 février 1828 à Lavaltrie. Il est le fils de Victor Bourgeault et de Marie-Josephe Bourque. Il a entre autres cousins le célèbre Victor Bourgeau, menuisier, charpentier, sculpteur et architecte, lequel a signé la façade et la décoration de l’église actuelle de La Prairie. À la suite d’études classiques et théologiques à l’Assomption, il est ordonné prêtre à Lavaltrie en 1851. Il enseigne ensuite la philosophie et la théologie au collège de l’endroit jusqu’en 1855. Il devient alors vicaire à Saint-Polycarpe puis, la même année, le premier curé de Saint-Joseph-du- Lac et ce, jusqu’en 1859. Il est ensuite nommé curé de la Pointe-Claire où il remplace Mgr Fabre durant 18 ans, soit de 1859 à 1877, puis curé de La Prairie durant 15 ans, soit de 1877 à 1892. Devenu chanoine honoraire puis titulaire de la cathédrale de Montréal, il quitte la cure de La Prairie à la fin de septembre 1892, tout juste après avoir été désigné vicaire général à l’archevêché de Montréal. À la mort de Mgr Fabre, il occupe l’important poste de vicaire capitulaire et administrateur de l’archidiocèse de Montréal. Il fait à cette occasion la première page du journal Le Monde illustré du samedi 16 janvier 1897, sur laquelle apparaît la photo ci-contre. Il s’agit plus précisément d’une gravure faite à partir d’une photographie signée L.-E. Desmarais, l’une des rares que nous connaissions de lui. Le journal souligne que Mgr Fabre avait souhaité, avant sa mort, voir son vicaire général, Monsieur le chanoine Florent Bourgeault, devenir vicaire capitulaire et administrateur de l’archidiocèse. Le Monde illustré se dit « heureux de lui payer un juste et public tribut d’hommage, de respect et de gratitude », à la suite de sa nomination. À l’intérieur de l’édition du 17 juillet du même journal, la même photo réapparaît, cette fois malheureusement pour annoncer son décès survenu le 9 juillet 1897, en soirée. On affirme alors que M. le chanoine Florent Bourgeault remplaçait dignement le regretté Mgr Fabre. Il serait décédé des suites d’une congestion cérébrale. Dans le dictionnaire biographique du clergé canadien-français, on le qualifie de conseiller prudent, profondément pieux, confident discret, doux et ferme à la fois, d’ami complaisant et de patriote ardent. Sa science théologique, ajoute-t-on, lui permettait de répondre sur-le-champ aux consultations les plus difficiles et les plus variées. Notons aussi que Florent Bourgeault a fait partie du bureau de direction du journal catholique de Montréal, le Nouveau-Monde. Ainsi, après son départ de La Prairie à l’âge de 64 ans, loin de prendre une retraite paisible, notre curé connaît une vie fort active et assume d’importantes responsabilités.   Références Allaire, J.-B.-A., Dictionnaire biographique du clergé canadien-français, St-Hyacinthe, 1908 Au jour le jour, décembre 1998, SHLM Dictionnaire biographique du Canada en ligne Journal d’un curé de campagne, SHLM Le Monde illustré, 1897, BANQ, sur microfilm Registres de la paroisse St-Antoine-de-Lavaltrie, 1809, 1867, Family Search en ligne Registres de la paroisse St-Charles-sur- Richelieu, 1818, Family Search en ligne ...
Deux départs au conseil d'administration
Je suis devenu membre du conseil, en mars 2003, à la suite de la démission de la secrétaire, Mme Manon Charbonneau, en novembre 2002. Je fus immédiatement promu secrétaire du conseil, accepté à la réunion générale de juin suivant, et y est demeuré jusqu’en 2007. Les grands dossiers d’alors concernaient l’enfouissement des fils électriques dans le Vieux La Prairie ainsi que les plaques historiques que la Société voyait à faire placer ici et là dans la ville. Les Jean L’Heureux, Serge Langevin, Céline Lussier, René Jolicoeur, Lucie Longtin, Gaétan Bourdages et Stéphane Tremblay sont venus, avec les années, m’aider dans les tâches administratives qui incombent à un conseil d’administration. Chacun y a apporté son expertise et son dévouement à la cause de l’histoire locale et régionale et à la généalogie des familles de La Prairie. Les discussions ont été quelques fois houleuses, mais jamais acrimonieuses et se sont toujours terminées sur un consensus sans une seule note discordante. La révision des règlements de la Société a occupé plusieurs soirées et propositions aux réunions annuelles. Encore en 2010 les règlements sont amendés afin de toujours les rendre plus conformes aux réalités de la Société. Les règles d’éthiques nous ont demandé aussi plusieurs réunions importantes. Aujourd’hui, nos règles d’éthiques sont copiées par d’autres sociétés d’histoire. Je fus très heureux de pouvoir donner de mon temps au conseil d’administration de la SHLM. Ce sont des conditions de santé qui font que je quitte mes fonctions au sein du conseil. Tant que je le pourrai, je vais continuer à m’occuper des archives de la Société ainsi qu’à la vente du logiciel Archi-Log. Si d’autres tâches me sont offertes et que je puisse les accomplir, cela me fera un plaisir de le faire. Je remercie tous ceux et celles qui ont été à mes côtés pour le bon déroulement de la Société. Jean-Marc Garant   Bien chers amis c’est avec plaisir que je m’adresse à vous. Au cours des années qui ont précédé ma venue au C.A., la passion des membres pour les buts de la SHLM est devenue mienne quand je suis devenu membre actif. Mes différents postes au C.A. m’ont permis d’observer la progression ferme et constante de la Société. Je pense par exemple à la protection du Vieux-La Praire, le classement du fonds Élisée-Choquet, l’analyse de la propriété foncière de la seigneurie au cours des siècles par Mme Patricia McGee et son équipe de bénévoles. « Le Bastion » et le « Au Jour le Jour » qui a permis à de nombreux membres de faire connaître leurs travaux de recherche. C’est avec amitié que je me souviens de M. Viateur Robert, qui m’a initié à la généalogie, au point de me voir confier par le C.A. la responsabilité du comité de généalogie. À ce titre, j’ai à mon tour initié un grand nombre de nouveaux membres à la généalogie. Au début des années quatre-vingt-dix, j’ai procédé à la compilation des baptêmes, mariages et sépultures avec l’aide d’employés et de bénévoles. Une publication est à prévoir bientôt à ce sujet. En collaboration avec M. André Kahlé, informaticien, la Société a réalisé un programme spécialisé en gestion des archives selon les règles RDDA. Au-delà de 90 clients ; sociétés d’histoire, centres d’archives, maisons d’enseignements et autres ont déjà acheté ce logiciel. Je m’en voudrais d’oublier nos publications faites par nos membres et notre vente de livres usagés à laquelle je participe avec de nombreux autres bénévoles, ce qui contribue à rendre notre organisme plus autonome sur le plan financier. Au cours des années la Société a largement financé ses activités par des programmes d’aide des gouvernements fédéraux et provinciaux ainsi que de commanditaires privés trop nombreux pour tous les nommer ici. Cela sans oublier l’appui indéfectible de la Caisse populaire de La Prairie. Notons également l’aide généreuse des deux derniers maires de la ville de La Prairie, M. Guy Dupré et Mme Lucie Roussel, ainsi que leurs conseillers sans qui nous n’aurions pu avoir les moyens de nos ambitions, comme c’est le cas malheureusement pour de nombreuses sociétés d’histoire au Québec. Il arrive trop souvent que les organismes à but non lucratif aient de la difficulté à assurer la relève. Heureusement cette année plusieurs personnes de talent ont accepté de relever le défi. Connaissant ces personnes je demeure convaincu que la SHLM va poursuivre sa croissance. Acceptez mes remerciements pour votre amitié et votre appui durant toute la durée de mes nombreux mandats au conseil d’administration.  Jean L’Heureux ...
Assemblée générale
Tous nos membres sont invités à l’assemblée générale annuelle du 16 mars prochain à 19 h 30. De nombreux changements sont en vue dans la composition actuelle du conseil d’administration ainsi que dans l’ensemble de nos règlements. Votre présence est un reflet de la vitalité de notre organisme. ...
Nouvelles SHLM
Acquisitions récentes dans notre bibliothèque   Depuis plus de deux ans Mme Geneviève Dumouchel, bibliothécaire, a procédé à l’élagage et refait tout le classement de notre bibliothèque : un travail colossal. Elle vous livre ici les titres de quelques-unes des acquisitions les plus récentes.   Album souvenir : Candiac, une fleur en fête, 1957-2007 Monique Bilodeau. Alfred Fournier dit Préfontaine [suivi de] : les écoles de rang de la Paroisse Saint-Antoine-de-Longueuil / [par] Josée Poirier Gaétan Bourdages, Jean Joly et Stéphane Tremblay. 1691, la bataille de La Prairie, Guilberte C. Bouvier. Kateri Tekakwitha : la plus belle fleur épanouie au bord du Saint-Laurent Pierre Brault. Album-souvenir, 1782-1982, L’Acadie Rémi Caradot. Aéroport, de Saint-Hubert, 1927-1941 Code civil du Québec John Demos. Une captive heureuse chez les Iroquois : histoire d’une famille de Nouvelle- Angleterre au début du XVIIIe siècle Yvon Desloges. À table en Nouvelle-France : alimentation populaire, gastronomie et traditions alimentaires dans la vallée laurentienne avant l’avènement des restaurants Emmanuel Desrosiers. Billets de Emmanuel Desrosiers, mars 1927 à août 1930 Emmanuel Desrosiers. Contes et nouvelles de guerre, 1941-1942 Emmanuel Desrosiers. Écrits parus dans « le Pharmacien », 1935-1942 Emmanuel Desrosiers. Emmanuel Desrosiers, 1897-1945 : recueil de ses écrits parus dans « Mon Magazine » d’octobre 1930 à juin 1932 Emmanuel Desrosiers. Romans et écrits divers Jean-Charles Fortin. La Montérégie Lionel Fortin. Histoire d’une paroisse : Saint-Pierre-Apôtre de Longueuil, 1950-1980 Édouard Hamon. Les Canadiens-français de la Nouvelle-Angleterre Claudette Houde. Écrits sur l’histoire de La Prairie Laurent Houde. De Antoine Desrosiers et Anne Du Hérisson à la famille de Arthur Desrosiers et Pacifique Demontigny Jean-Marie Lepage. Album souvenir sport-loisir, Michel Pratt. Brossard, 1958-2008 : un pont entre hier et demain Marcel Trudel. Mythes et réalités de l’histoire du Québec, t. 2, 3, 4 P. Roy Wilson. Les belles vieilles demeures du Québec   Message du comité de la vente de livres usagés Par Hélène Létourneau, responsable de la vente de livres La cueillette de livres bat son plein et nos bénévoles peuvent déjà vous dire qu’il y aura des milliers de livres neufs et usagés en bon état mis en vente. Des trésors de lecture, pour tous et pour tous les goûts, seront proposés lors de la prévente réservée aux membres le 28 mai et ensuite pour tous du 29 mai au 6 juin. Afin que cette activité de financement soit un réel succès, nous continuons à ramasser des livres ! Passez le message à vos connaissances ! On apporte les livres au local de la SHLM pendant les heures d’ouverture. Merci pour cette collaboration. ...
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