Bulletins

Au jour le jour, février 2010

Pavage de la rue Saint-Georges

Quand on reconnaissait une belle écriture par un diplôme
Au temps où Viviane Desrosiers a étudié au Couvent de La Prairie, de 1917 à 1926, on accordait une attention particulière à l’enseignement de l’écriture. Le Couvent, établissement scolaire privé pour filles, était une institution des religieuses enseignantes de la Congrégation de Notre-Dame. À l’époque, l’enseignement y était prodigué de la première à la neuvième année. Si l’enseignement de l’écriture y était bien soigné, cela tenait en partie au fait qu’une religieuse de la congrégation, Soeur Sainte-Marie-Archange, avait publié, en 1911, une Méthode d’enseignement du système éclectique d’écriture, un ouvrage réédité à quelques reprises. Dans une édition de 1921, l’auteur indique que le système « réunit tout ce qu’offrent de meilleur les différents systèmes répandus un peu partout depuis quelques années. » Le système éclectique met l’accent sur deux aspects fondamentaux d’un bon apprentissage : des techniques d’ordre physique et un climat d’apprentissage encourageant. Au plan technique se retrouvent d’une part, par exemple, l’utilisation de feuilles détachées à réglure spéciale et, d’autre part, le développement de gestes précis favorisant la maîtrise de l’acte d’écrire : position du corps, tenue du papier, tenue et qualité de la plume ou du crayon, mouvements du bras permettant de maîtriser ceux de la main et des doigts et le rythme des exercices dans un temps déterminé. « Pour stimuler la motivation de ses élèves, la maîtresse doit donc, avant tout, se mettre à leur portée et proportionner les premiers exercices à leur âge et à leur intelligence. » Là où il y a un défaut d’exécution, l’enfant doit être aidé à en voir clairement la cause et les moyens de le corriger. Cela s’avérera plus facile aux élèves d’une classe où le climat entourant les premières leçons aura fait aimer les exercices d’écriture. Le développement de la qualité de l’écriture se poursuivait au couvent tout au long de la durée des études des élèves. « Afin d’exciter leur émulation et de stimuler leur ardeur au travail, des diplômes étaient décernés à la fin de chaque cours à celles qui avaient subi avec succès un examen de capacité. » Ces diplômes étaient les suivants : Diplôme élémentaire 1 et 2 et final. Le DIPLÔME FINAL était octroyé aux élèves ayant terminé le Cours complémentaire du Système Éclectique d’Écriture et ayant acquis une écriture expédiée (un genre d’écriture courante) non seulement lisible, mais rapide et élégante. Les prétendantes à ces diplômes devaient constituer un dossier de leur travail et le faire parvenir avec une formule de demande à la Directrice générale des Études de la Congrégation de Notre-Dame, à Montréal. Les diplômes étaient payables d’avance. Probablement fait pour être encadré, l’original du diplôme reproduit ici mesure 53 X 43 cm et porte, sur cire rouge, le sceau de la Congrégation de Notre-Dame. Dans les années 1970, le Québec fut entraîné par un courant nouveau. On délaissa l’écriture cursive pour l’écriture scripte. « Depuis, la majorité des enfants apprennent encore à écrire en lettres détachées en première année avant d’apprendre à écrire en lettres attachées, en 2e et 3e années. La majorité revient cependant à l’écriture scripte en 4e année. (Infobourg) « De plus, à l’exception de l’Université Laval, aucune faculté des sciences de l’éducation n’enseigne la tenue du crayon, la gestion de l’espace graphique et les principes élémentaires du geste d’écriture… Les enseignants n’ont donc aucune notion de graphomotricité lorsqu’ils arrivent en classe. » À notre époque où la rédaction de textes et la correspondance entre individus se font de plus en plus à partir du clavier d’un ordinateur, une belle écriture conserve-t-elle encore sa valeur ? Pourrait-t-on encore dire en parlant de l’écriture d’une personne : « Quelle belle main ! » Références Soeur Sainte-Marie-Archange, CND. Méthode d’enseignement du système éclectique d’écriture, Congrégation de Notre-Dame, Montréal, 1921. Martine Rioux. Le plaisir de bien écrire, www.infobourg,com/editorial, 23 avril 2008. ...
Rue Ernest-Rochette
  Le Frère Ernest Rochette (Frère Damase) était le 7e enfant né du mariage de Joseph-Misaël Rochette et de Marie-Jessée Dussault. Il a vu le jour le 25 janvier 1895 à Pointeaux- Trembles, aujourd’hui Neuville, dans le comté de Portneuf. La rue qui porte son nom a été inaugurée en 1983 dans le quartier situé en bordure du terrain de golf de La Prairie. Le jeune Ernest entre au juvénat des Frères de l’instruction chrétienne à La Prairie en 1912. Après deux brèves années de formation, les besoins de l’époque étant pressants, il amorce sa carrière d’enseignant à l’Académie Saint-Paul. De retour à La Prairie en 1920, il y laissera sa marque dans les classes de garçons jusqu’en 1927. Ses qualités d’animateur et son influence stimulante le mènent ensuite pendant sept ans à la direction de plusieurs écoles jusqu’à ce qu’en 1934 il inaugure sa carrière de Directeur des Études pour la communauté. Son rôle consistait alors à surveiller et à stimuler les jeunes frères enseignants dans leurs études menant à l’obtention de diplômes universitaires reliés à leur enseignement. De 1952 à 1962, les supérieurs de la communauté lui confient la responsabilité du « Comité des livres » dont le travail consiste à soumettre au Département de l’Instruction publique les nouveaux manuels scolaires pour approbation. Grâce à son habileté et à sa vaste expérience de divers comités, le Frère Damase a su à maintes reprises convaincre les membres du Département d’approuver les manuels préparés par l’équipe de pédagogues de la communauté. Ces approbations eurent un effet majeur sur les activités et la rentabilité de l’imprimerie des Frères de l’instruction chrétienne à La Prairie ; d’où la création de plusieurs emplois locaux. Grâce à sa vaste culture, il fut par la suite sollicité pour siéger sur divers sous-comités du Département de l’Instruction publique afin d’examiner et d’approuver les volumes qui leur étaient soumis. Ernest Rochette oeuvra aussi comme directeur au Séminaire Saint-Charles-Borromée de Sherbrooke, enseigna à l’Université de Montréal, en plus de préparer le Bulletin de la Société de Pédagogie de Montréal dont il fut le président. Après sa retraite en 1965, en plus de rendre de nombreux services à ses confrères, il s’intéressa activement à la musique, à l’astronomie, à la météorologie, aux sports et à la rédaction de nombreux articles de revues. Pour ceux qui l’ont connu, le Frère Damase était un personnage. Lorsqu’en 1972 un groupe d’amateurs d’histoire décida de fonder une société d’histoire à La Prairie, on s’empressa de faire appel à ses compétences. Leur action mena en 1975 à la création de l’arrondissement historique de La Prairie. Malgré son âge avancé, Ernest Rochette travailla jusqu’à la dernière journée de sa vie. Il est décédé le 8 juillet 1983 à l’âge de 88 ans, dont 70 de vie religieuse. Merci à M. François Boutin, archiviste des Frères de l’instruction chrétienne, pour sa collaboration. ...
Les enfants pauvres de La Prairie
Depuis six mois, il n’existe plus dans notre village d’école pour les enfans pauvres et nous croyons bien, vu les apparances, qu’il sera longtems avant qu’il y en ait une. Le gouvernement alloue 20 louis par an pour les enfans indigens, mais si le maitre doit employer une partie de cette somme pour payer son logement, il est clair qu’il ne peut vivre, c’est pourquoi, l’automne dernier on avait résolu de bâtir une maison d’école dans le local désigné à cet effet ; ont fit même une souscription pour obtenir les fonds nécessaires. Nous apprenons aujourd’hui qu’ils sont insuffisans et qu’il n’est pas probable qu’on bâtisse la maison cette année. On ne saurait trop regretter ce retard ; les enfans qui devaient profiter du bienfait de la législature, s’élèvent dans l’ignorance et courent les rues, au scandale de tous les honnetes gens. Y a-t-il remède à ce mal? […] Extrait du journal L’Impartial, Village de Laprairie, jeudi soir, 7 mai 1835 ...
Mot du conseil d'administration
Nous amorçons l’année 2010 avec enthousiasme. La ville de La Prairie a reconduit son aide financière à la Société d’histoire et nous a accordé un budget pour l’achat de nouveaux livres. M. Jean L’Heureux prépare fébrilement la publication des répertoires BMS de la Nativité, le livre « 1691 : la bataille de La Prairie » s’est si bien vendu qu’il a fallu produire une seconde édition, de nombreux bénévoles travaillent déjà à préparer la vente de livres usagés de juin alors que nos conférences mensuelles connaissent un succès inégalé. De plus votre conseil d’administration est en pleine mutation, ces changements vous seront communiqués lors de l’assemblée générale annuelle de mars. Il y sera également question du budget et de nombreuses modifications à nos règlements. Nous comptons sur votre présence en grand nombre car votre appui est un signe de la vitalité de notre organisme. ...
Renouvellement
N’oubliez pas de renouveler votre carte de membre avant le 28 février prochain. ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence : Les députés du Bas-Canada à la défense des censitaires de La Salle
Nouveaux membres
La SHLM tient à souligner l’arrivée de ces nouveaux membres : 407 Notaires – Carrier, Bibeau et Associés 408 Laura Stephens 409 Hélène Bleau 410 Jonathan Trottier 411 Sébastien Jodoin 412 Françoise Lamarre 420 Jean Delisle 413 Paul Boulianne 414 Céline Boulianne ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Laurent Houde Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-Bernard Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, janvier 2010

Vaste maison bourgeoise face à l'église

Marchands ambulants et gypsys
Cela se passait au début du vingtième siècle alors que mes grands-parents Desrosiers demeuraient à la campagne, là où se termine le boulevard Salaberry. Grand-mère le voyait arriver, au moins une fois par année, avec son gros sac à dos. En l’apercevant, elle protestait contre cette visite : « V’là le petit vendeur ; j’ai besoin de rien. » En fait, elle lui achetait toujours quelque chose. Il était poli; il frappait à la porte et demandait s’il pouvait entrer et montrer sa marchandise. C’était un immigré, probablement dans la quarantaine, portant moustache et barbiche. Le teint légèrement foncé, il s’exprimait assez bien en français, mais avec un fort accent. Il transportait sa marchandise dans une valise assez particulière, faite d’une toile grise cirée et munie de courroies de cuir qui lui permettaient de la porter commodément comme sac à dos. Il en dépliait les panneaux en plusieurs côtés sur la table de la cuisine, étalant ainsi un ensemble surprenant de marchandises. Grand-mère, économe, ne se laissait pas tenter par les objets dont elle n’avait pas besoin. Elle n’achetait que ce qu’elle jugeait utile : de bons chaussons à 25¢ la paire, parfois un grand mouchoir rouge avec pois blancs que grand-père s’attachait autour du cou quand il allait travailler aux champs et, à l’occasion, quelques mouchoirs blancs et des débarbouillettes. Quand il la voyait hésiter devant ce qu’il lui proposait, il lui disait : « Toé, madame, té capable de m’acheter ça ! » Puis, faisant appel à sa générosité, il ajoutait : « Moé, j’su pauvre. T’en a de l’argent dans ton portefeuille. » Ces marchands ambulants, on les appelait des peddlers (peddler = colporteur). Ils faisaient assez bien leur affaire et, en général, avaient des prix corrects. Voyageurs à pied en début de carrière, certains prospéraient assez pour revenir faire la tournée de la clientèle en voiture traînée par un cheval et avec un stock beaucoup plus diversifié. À l’époque où les garçons de la famille fréquentaient l’Académie Saint-Joseph passa l’un de ces marchands qui vendait des habits. Grand-mère en acheta pour deux de ses garçons. Ils étaient vert foncé. Les jeunes furent bien fiers de les étrenner pour aller à l’école. En fin d’après-midi, revenant chez eux par le chemin du bord de l’eau, ils furent surpris par une averse. Avec comme conséquence, que mouillés de la sorte, les pantalons qui, à l’aller leur descendaient à la cheville, rétrécirent et leur remontèrent aux genoux. Cet événement est resté mémorable et on se plaisait dans la famille à le rappeler quand on avait le goût de rigoler. Emmanuel, devenu adolescent, aimait déjà inventer des histoires à partir de faits vécus. Pour rendre celle-ci plus drôle, il la transformait en racontant que, sous l’effet de l’averse, le pantalon de l’un avait effectivement rétréci jusqu’au dessous du genou, mais que, par contre, celui de l’autre avait pris assez de longueur pour traîner sous ses talons. Et, à sa mère qui n’avait pas apprécié de se faire flouer par ce marchand, il énonçait comme conseil, dans le langage de l’adolescent qui veut s’affirmer comme un homme, « la mère, fais-toi pas amancher (rouler) par des ras-le-… ! » Ces derniers êtres étant, bien entendu, les colporteurs dont il faut se méfier. Une ou deux fois par an, au printemps et à l’automne, des gipsys s’arrêtaient pour quelques jours sur le bord de la grève, près du chemin d’en bas, à environ deux arpents de la demeure des Desrosiers. Ces itinérants étaient peut-être en route vers le sud, à l’automne, et devaient en revenir, au printemps. Leur groupe de sept à huit personnes voyageait dans une grande voiture couverte d’une bâche de toile que tiraient deux chevaux. Ils dressaient deux tentes où ils dormaient la nuit. Ils mangeaient assis dans l’herbe, à proximité du petit feu sur lequel ils faisaient cuire leurs repas. Quand la température le permettait, certains se baignaient dans le fleuve. Presque à chacun de leurs passages, ils venaient à la maison et demandaient à acheter une volaille. Grand-père les amenait avec lui au poulailler. Ils y choisissaient le volatile qui leur convenait et en payaient le prix demandé. Grandmère les recevait toujours civilement et conversait avec eux, mais, en son for intérieur, ne leur faisait pas trop confiance. Elle les soupçonnait de revenir à la dérobée, le soir venu, et de voler une autre volaille. La chose était envisageable, car le poulailler était de l’autre côté du chemin et il y avait là un tas de fumier derrière lequel on pouvait passer en se dissimulant. Son époux ne leur prêtait pas ces mauvaises intentions. « C’est des pauvres gens, disait-il, c’est du vrai monde ». Il entendait par cette remarque que même si ces nomades étaient des étrangers dont on ne connaissait pas l’origine, ils étaient des humains comme les autres et qu’il convenait de les considérer et traiter comme tel. Ces gipsys qui s’arrêtaient quelques jours près de chez grand-père ne montraient pas d’indice de leur gagne-pain. Habituellement, ces gens en avaient un. En fait, ils étaient assez souvent des maquignons, reconnus et attendus dans des villages où ils avaient l’habitude de faire des affaires. Dans ce cas, ils y venaient camper pour quelques jours avec quelques chevaux attachés derrière leur véhicule. Les intéressés se présentaient pour examiner les bêtes. On questionnait, on discutait, on s’entendait sur un prix. Parfois, on procédait à un échange ou on leur vendait une bête. D’autres de ces gitans parcouraient les campagnes pour vendre des objets qu’ils fabriquaient de façon artisanale ; souvent des objets en osier. Le commerce pouvait se faire sur le mode du troc : objets contre aliments tels que des oeufs, des légumes ou des fruits. ...
L'informatique, un outil à votre service
Il y a deux ans, votre C.A. a créé un nouveau comité, soit celui de l’informatique, dont j’assume la responsabilité depuis environ un an, après avoir succédé à Jean-Pierre Yelle. L’informatique est devenue un outil incontournable au fil des années non seulement dans la vie de tous les jours mais également dans les activités de recherche en généalogie et en histoire. Je suis heureux de vous présenter ici brièvement notre parc informatique et de faire un tour d’horizon des services et des applications informatiques mises à votre disposition. Notre parc informatique comprend un ordinateur central (le « serveur ») auquel sont rattachés les ordinateurs satellites (les « postes ») que vous utilisez dans le cadre de vos travaux. Notre serveur a été changé en janvier 2009 et sa capacité est suffisante pour répondre à nos besoins pendant de nombreuses années. Nous avons présentement huit postes auxquels s’en ajouteront deux autres d’ici au printemps. Ils permettront de mieux faire face à la demande lorsqu’à l’été arriveront nos guides étudiants. Le comité s’occupe de l’acquisition et du maintien en bon état de l’équipement, des mises à jour logicielles, de la sécurité informatique, de la sauvegarde des fichiers en plus de vous fournir de l’aide si besoin est. Les applications actuellement disponibles sur les différents postes ont été installées en réponse à des demandes spécifiques afin de répondre aux besoins de nos membres. Par défaut, toutes les applications sont disponibles sur tous les postes sauf si précisé autrement. Mentionnons : 1. L’accès au catalogue de la bibliothèque de la SHLM. 2. Le contenu du CD des textes de Benjamin Sulte. 3. Le contenu du CD du Dictionnaire généalogique Tanguay. 4. La banque de données contenant le répertoire des paroisses du Canada. 5. La banque de données contenant le répertoire des baptêmes, mariages et sépultures de St-Philippe de La Prairie. 8. La banque de données contenant le répertoire des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse de La Nativité de La Prairie. 9. Le contenu du CD de St-Cyrille de Wendover (baptême, mariages sépultures). 10. Le Dictionnaire biographique du Canada. 11. Le Fonds des Jésuites. 12. La généalogie des Français d’Amérique du Nord ; disponible sur le poste 1 (P01) seulement. 13. La banque de données “Ancestry” disponible en français et en anglais sur internet (Ancestry.com) 14. Le RAB du PRDH (Registre des actes de baptême du Programme de recherche en démographie historique) ; disponible sur P02 seulement. 15. Le Dictionnaire généalogique du Québec ancien, des origines à 1765 ; sur P04 seulement. Vous avez des questions, des suggestions ou des commentaires ? N’hésitez pas à me contacter. Au plaisir de mieux vous servir. [email protected] ...
Table de concertation des sociétés d’histoire de la Montérégie
N.D.L.R. Ce texte s’inspire du procès-verbal dressé par Mme Lyne Saint-Jacques de la FSHQ. Le 5 décembre dernier, la SHLM était l’hôte de la rencontre des sociétés membres de la Table de concertation des sociétés d’histoire de la Montérégie. Dix-sept sociétés d’histoire étaient représentées : messieurs Jean L’Heureux et Jean-Marc Garant siégeant au nom de la SHLM. De nombreux sujets étaient à l’ordre du jour. Plusieurs soulignèrent la nécessité de produire un bottin des conférenciers ayant déjà été invités par les différentes sociétés d’histoire. À ce titre, M. Michel Pratt recommande aux participants de vérifier auprès de l’Association des auteurs de la Montérégie la possibilité d’obtenir des subventions pouvant les aider à payer les cachets des conférenciers. On souleva par la suite de nombreuses questions au sujet de la protection et de la conservation des archives privées. Or, curieusement, les participants à l’ancienne Table des archives privées en Montérégie se posaient autrefois les mêmes questions. Malgré tout, on décide « qu’il y aurait lieu de tenir une journée de réflexion sur les archives privées en Montérégie en établissant des buts précis. » Tous se disent d’accord avec cette formule à la condition d’aboutir à des actions concrètes. Un participant rapportait que sa société d’histoire a réussi à conclure une entente avec leur ville afin d’utiliser l’équipement municipal haut de gamme pour numériser les archives historiques de la paroisse. Un bel exemple de collaboration. Enfin, il fut question des difficultés liées à la protection du patrimoine en Montérégie. Les sociétés d’histoire doivent faire preuve de prudence, car elles dépendent souvent de la municipalité pour le logement et de l’aide financière. Il arrive même que des fonctionnaires municipaux leur demandent de ne pas faire de vagues. D’ailleurs les conseils municipaux sont souvent frileux lorsqu’il est question d’adopter un PIIA (Plan d’implantation et d’intégration architecturale). Il faut donc savoir jouer son rôle d’information et de sensibilisation du public à l’importance de la conservation du patrimoine bâti tout en obtenant la collaboration des élus : un défi de taille. La prochaine rencontre est prévue à l’automne 2010. À suivre ! ...
Message du comité de la vente de livre
Des bénévoles ont commencé à préparer la vente de livres qui aura lieu en juin 2010. Nous recueillons des livres neufs ou usagés en bon état. Vous avez des livres en trop dans votre bibliothèque ? Donnez-les à la SHLM ! Tous les genres de livres sont acceptés, qu’ils soient pour enfants, adolescents ou adultes. Déposez-les au local de la Société durant les heures d’ouverture. Aidez-nous dans cette activité de financement en passant le message aux membres de votre famille, à vos amis, à vos voisins… Plus il y aura de livres, plus le bouquinage sera intéressant pour tous ! Merci pour votre collaboration ...
Renouvellement
N’oubliez pas de renouveler votre carte de membre avant le 28 février prochain. ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence: Votre nom et son histoire
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Laurent Houde Robert Mailhot Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-Bernard Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, décembre 2009

Foire agricole sur Sainte-Marie au début du 20e siècle

Idée cadeau
OFFREZ LE LIVRE 1691 : LA BATAILLE DE LA PRAIRIE EN CADEAU. En vente à la SHLM pour seulement 25 $. ...
2009 : Une année faste pour la SHLM
Comme le dit le vieil adage, les années se suivent et ne se ressemblent pas. À n’en pas douter, 2009 fut une année faste pour la Société d’histoire. Le nombre de nos membres n’a cessé d’augmenter et plus de 1 100 personnes ont visité notre exposition ainsi que le Vieux La Prairie au cours de l’été. Un heureux contraste par rapport à l’été 2008 alors que les rues étaient impraticables à cause des travaux d’enfouissement des fils.  Avec le marquage de la palissade, le pavage de l’ancienne place du marché face à l’église et l’installation éventuelle de panneaux à contenu historique, l’été 2010 s’annonce des plus stimulant pour nos guides. Grâce à nos fidèles rédacteurs et à l’aide financière de Desjardins Caisse La Prairie, la publication en couleur de notre bulletin Au jour le jour a connu un vif succès auprès de nos membres et des visiteurs. À cela s’ajoute l’assistance à nos conférences, maintenant sous la responsabilité de M. Jean-Pierre Yelle, qui sans faire salle comble affiche toujours un succès appréciable. Cela sans compter le nombre record de plus de quatre-vingts personnes qui ont assisté en mai à l’exposé sur la bataille du 11 août 1691. Au jour le jour amélioré En juin, la vente de livres usagés, sous l’habile direction de Mme Hélène Létourneau, a connu un succès inespéré. Les fonds générés par cette activité constituent pour la SHLM un apport financier vital qui permet de maintenir nos activités et de générer de nouveaux projets. On ne sera donc pas étonné d’apprendre que l’événement sera repris en juin 2010 : nos bénévoles sont déjà au travail. Vente de livres usagés Une subvention de 5 000 $ du Fonds culturel de la MRC de Roussillon allait permettre la publication du livre 1691 : la bataille de La Prairie. Le 27 septembre dernier, près de 120 personnes étaient présentes au lancement agrémenté par la participation de soldats de la compagnie de Lacorne. Deux des trois auteurs ont de plus participé au Salon du livre de Montréal. Lancement du livre 1691 Au début de l’été, la SHLM a reçu une subvention du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine pour numériser, décrire et enregistrer dans Archi-Log plus de 230 photos représentant l’architecture de l’arrondissement historique. Une copie du DVD produit a été remise au Ministère, à l’archiviste de la ville de La Prairie ainsi qu’à Arkéos, la firme d’archéologues qui a travaillé à l’été 2008 dans le Vieux La Prairie. Il est déjà assuré que ce projet de traitement des photos connaisse une seconde phase au cours de l’année 2010. Archives photographiques À la SHLM tout le succès de 2009 a reposé sur la collaboration de nos bénévoles et sur le travail assidu de nos responsables de comités : M. Jean-Marc Garant aux archives, Mme Geneviève Dumouchel à la bibliothèque, messieurs Jean L’Heureux et Stéphane Tremblay en généalogie et M. Robert Mailhot à l’informatique, un personnage devenu indispensable. L’année qui vient s’annonce tout aussi intéressante : publication des répertoires de baptêmes, mariages et sépultures de La Prairie, importants travaux de restauration à l’édifice du Vieux Marché et une exposition sur les tramways de Montréal à l’été. ...
Une visite aux archives de la ville de La Prairie
L’histoire moderne des archives de la ville de La Prairie débute en 1986 alors que, en conformité avec la loi sur les archives publiques, la municipalité met en place un système corporatif de gestion documentaire et confie ses archives à la firme Méthotech Canada Ltée. M. Bernard Lacombe, l’actuel archiviste de la ville, travaillait à l’époque pour Méthotech. Puis de 1996 à 2003, il devint consultant auprès de la ville pour l’entretien du système de gestion documentaire. Il était donc naturel qu’en juillet 2007, lorsque la municipalité créa le poste d’archiviste, que M. Lacombe fût reconnu comme le candidat idéal. La véritable aventure commence lorsqu’en 2009 on décide du rapatriement des archives entreposées à l’extérieur depuis l’an 2000. En plus de traiter, décrire et cataloguer, il faut surtout songer à aménager un local conforme aux règles les plus élémentaires de conservation des documents. Ce qui fut dit fut fait. Malgré l’absence d’une véritable voûte à l’épreuve du feu, le département des archives dispose maintenant d’une immense salle fonctionnelle avec gicleurs, climatisation et chauffage. On y trouve 62 908 dossiers provenant de tous les services municipaux, 2 776 boîtes d’archives (demi-boîtes ou boîtes de ½ ou de 1 pied cube). L’essentiel de la documentation est constitué d’archives administratives, on y trouve très peu d’archives historiques. Les plus vieux documents conservés datent de 1846, ce sont des procès-verbaux des administrateurs de la localité de l’époque. Grâce à un logiciel de gestion documentaire, M. Lacombe est en lien cons tant avec 15 employés des différents services municipaux qui gèrent leurs dossiers actifs au quotidien. De plus, l’archiviste voit au bon fonctionnement d’un système de prêts aux usagers (tout employé de la ville) d’une durée de 14 jours. Le tout fonctionne rondement. Compte tenu des nouveaux règlements provinciaux sur la diffusion de l’information, on songe aux services des archives à imiter dans un avenir plus ou moins rapproché la ville de Gatineau. Cela signifie la numérisation des documents archivés afin de les rendre disponibles sur le site internet de la ville de La Prairie. Un travail colossal qui s’effectuera par étapes et qui risque fort de réjouir de nombreux chercheurs en histoire. Quoi qu’il en soit, La Prairie est désormais entièrement maître de ses archives et les employés municipaux ainsi que les personnes intéressées par l’histoire locale disposent maintenant d’un interlocuteur compétent en la personne de M. Bernard Lacombe.   ...
Mot du président
Le temps des fêtes est arrivé ! L’année 2009 nous quitte avec grande satisfaction pour nous avec plein de projets réalisés par nos bénévoles et je crois que 2010 sera bien remplie avec tout ce qui se dessine au cours des prochains mois. Je profite de l’occasion pour vous rappeler que c’est le temps de renouveler votre carte de membre. Permettez-moi de vous souhaiter au nom du conseil d’administration et en mon nom personnel de très JOYEUSES FÊTES et une BONNE ANNÉE, santé et prospérité. ...
Fermeture durant les fêtes
Nous désirons rappeler à nos membres que pour la période des fêtes nos locaux seront fermés du 18 décembre au 5 janvier. ...
Nouvelles SHLM
Membre honoré C’est maintenant devenu une tradition, à l’occasion du souper annuel, le C.A. de la SHLM souligne la contribution exceptionnelle d’un membre à la croissance de notre organisme. Le nom de cette personne s’ajoute au club sélect d’une vingtaine de personnalités ayant oeuvré au sein de la Société d’histoire depuis sa fondation en 1972. Grâce au succès exceptionnel de la vente de livres usagés et au nombre de bénévoles qu’elle a su recruter, Mme Hélène Létourneau a été désignée membre honoré pour l’année 2009. Nous lui offrons toutes nos félicitations et lui souhaitons un long séjour parmi nous.   Nos photos sur le web Il est d’usage de prendre des photos lors des activités de la SHLM, cependant plusieurs déploraient avec raison que ces images n’étaient jamais ou rarement disponibles. Voilà maintenant que grâce à M. Robert Mailhot vous pourrez à l’avenir visionner les meilleures photographies à l’adresse suivante : www.picasaweb.google.ca/shlm.laprairie Nouveaux membres La SHLM tient à souligner l’arrivée de ces nouveaux membres : 401 Francine Routhier 402 Nathalie Smith 403 Xavier Li-Smith 404 Lorraine Bourdon 405 Frédéric Dubreuil   De vrais bénévoles Bien que les trois auteurs du livre 1691 : la bataille de La Prairie aient profité d’une subvention de 5 000 $ pour publier ce document, nous tenons à souligner que messieurs Gaétan Bourdages, Stéphane Tremblay et Jean Joly ont réalisé tout le travail bénévolement. Tous les profits réalisés par la vente du livre sont retournés dans les coffres de la SHLM en vue de servir à d’autres publications. De plus les trois auteurs ont également remis gracieusement à la SHLM les cachets perçus lors des trois conférences qu’ils ont données sur le sujet. ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-Bernard Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, novembre 2009

Ancien presbytère de La Prairie (1848-1910)

Recherche de photographies anciennes
Au cours de l’été dernier, la SHLM a profité d’une subvention du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine pour réaliser un DVD de photographies des bâtiments situés dans l’arrondissement historique. Le projet s’articulait autour de nombreuses étapes : sélection des photos, numérisation et corrections, recherche d’informations historiques et description des images. Par la suite, il a fallu transférer toutes ces données dans Archi-Log et accorder une cote à chaque photographie. Plus de 230 images ont été ainsi traitées. Il est fort probable que ce projet se poursuive au printemps prochain. C’est pourquoi nous faisons appel à nos lecteurs pour élargir notre collection d’images illustrant l’arrondissement historique de La Prairie. Si êtes en possession de photographies anciennes ou récentes illustrant un élément du Vieux-La Prairie nous serions heureux de vous les emprunter afin de les numériser. Ces photos vous seraient rendues par la suite. Voilà donc une bonne occasion de collaborer à un projet de votre Société d’histoire. ...
Les home children
Au lendemain de la guerre de 1914-1918, la famille de grand-père Desrosiers accueillit un jeune garçon venu d’Angleterre. Il s’appelait Ernest Banford. À la même époque, un autre garçon du nom de Gibb arrivait chez Émile Raquepas. Depuis longtemps, le gouvernement canadien encourageait l’immigration d’agriculteurs britanniques sur son territoire. En 1903, dans le but d’accroître davantage l’arrivée de ces ressortissants au pays, il établit, à Londres, un bureau d’émigration bien situé qui ouvrit la voie à cet accroissement. Un grand nombre de Britanniques, tant nantis que pauvres, répondirent à l’appel. La plupart des immigrés pauvres arrivés avant la guerre y vinrent avec leur famille, mais un nombre impressionnant étaient seuls. Parmi ceux-là, des milliers de jeunes garçons et filles n’étaient pas accompagnés d’un adulte, membre de leur famille, à leur arrivée. Les garçons, une fois ici, devenaient des apprentis ouvriers agricoles, et les filles étaient envoyées dans des petites villes et des foyers ruraux pour y travailler comme domestiques. On les appelait les home children, soit les jeunes des taudis, des hospices ou des maisons de correction et des écoles paroissiales donnant asile aux pauvres, et envoyés au Canada – et dans d’autres colonies britanniques – pour répondre à la demande sans cesse croissante de main-d’oeuvre bon marché dans les fermes canadiennes, et pour servir de domestiques dans les foyers. Nombre de ces jeunes, la plupart d’entre eux âgés de 8 à 10 ans, provenaient de familles urbaines pauvres qui ne pouvaient s’en occuper adéquatement. D’autres enfants, peut-être le tiers, étaient des orphelins, alors que le reste était des jeunes fugueurs ou des enfants abandonnés. À une époque où peu d’émigrants britanniques étaient contraints au travail forcé une fois rendus à destination, presque tous ces enfants immigrants devenaient des apprentis peu de temps après leur arrivée au Canada. L’accueil d’enfants britanniques orphelins et pauvres avait débuté vers 1830. Le mouvement des home children se structura vraiment vers 1868. Des activistes entreprenants, désireux de sauver des enfants qui vivaient dans des conditions pitoyables, lancèrent différents programmes d’émigration juvénile. Ils croyaient que l’émigration était un moyen efficace de sauver ces jeunes parmi les plus pauvres et provenant des districts les plus peuplés des villes grouillantes de Grande-Bretagne. Dans les fermes canadiennes, loin des tentations et de l’air pollué de la ville, leurs protégés deviendraient des adultes travailleurs et en santé. C’est ce qu’on croyait. Ce fut sans doute souvent le cas. Pour ces enfants transplantés dans cet autre pays aux grands espaces remplis d’air pur, coupés des liens familiaux, même très ténus et imparfaits, la terre promise ne s’est pas toujours avérée un éden. Suite à la découverte d’un certain nombre d’enfants gravement maltraités sur des fermes et au suicide de quelques-uns, la Direction générale de l’immigration adopta, en 1925, un règlement interdisant aux sociétés d’immigration volontaire d’amener des enfants de moins de 14 ans au Canada. Le programme d’immigration de longue durée prit fin abruptement en 1939. Entre autres raisons, parce que l’opinion des Canadiens et des Britanniques avait évoluée. De part et d’autre de l’Atlantique, on ne tolérait plus l’idée que des organismes philanthropiques séparent des jeunes de leurs parents et les envoient travailler dans des terres lointaines, aussi saines soient-elles. Le jeune Banford accueilli chez les Desrosiers était un beau garçon aux cheveux d’un blond pâle. Il couchait sous les combles avec les garçons encore présents à la maison. Grand-mère qui avait de l’affection pour lui prenait soin de le bien nourrir. Il souffrait toutefois, malheureusement, d’une affection chronique fort désagréable pour l’entourage, le catarrhe puant. On désignait autrefois par ce terme une inflammation de la muqueuse nasale, de la gorge et des bronches, déterminant une hypersécrétion des muqueuses. Dans le cas d’Ernest, les abondantes sécrétions coupaient littéralement l’appétit de ceux qui mangeaient près de lui. Le Docteur Dubuc, du village, s’avéra impuissant à remédier à cette affection. Après plus d’un an, on dut se résigner à se séparer de ce jeune qui retourna dans son pays. Si ce départ soulagea quelqu’un, personne n’en fut heureux et des coeurs furent sincèrement peinés.   Source internet : Young immigrants to Canada Ernest Banford ...
La SHLM au 33e Conseil de généalogie
N.D.L.R. La FQSG vit actuellement des heures difficiles ; un conflit interne bouleverse l’administration en place. Ce conflit s’articule autour d’une lutte de pouvoir avec en filigrane des divergences majeures sur ce que devraient être les exigences futures du BQACG. Il est à souhaiter que cette situation se règle rapidement pour le plus grand bien de la généalogie au Québec. La Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) organise annuellement un Conseil de généalogie où elle invite deux représentants par société membre. Les participants sont invités à échanger entre eux sur divers sujets à caractère généalogique. Le 33e Conseil de généalogie a eu lieu le 24 octobre dernier au séminaire des Frères du Sacré-Coeur de Victoriaville. Cette année, M. Stéphane Tremblay (directeur adjoint du comité de généalogie) représentait la SHLM. Chaque société présente s’est vue remettre, gracieuseté de la FQSG, un exemplaire de chacun des titres suivants : « Combattre pour la France en Amérique » et « 25 ans au carrefour de la recherche généalogique au Québec ». L’ordre du jour de cette réunion comprenait deux items: en avant-midi, les représentants étaient invités à résumer les activités de leur société de généalogie pour l’année qui se termine et en après-midi, la fédération allait présenter aux représentants des sociétés membres le document de consultation produit par le comité de travail du BQACG (Bureau québécois d’attestation de compétence en généalogie). En matinée, 23 représentants, sur une possibilité de 54 sociétés membres, se levèrent à tour de rôle pour présenter un résumé de leurs activités annuelles. Ce tour de table fut fort instructif et votre représentant a su s’acquitter de cette tâche avec concision. L’objectif principal de mon intervention était de mettre en relief le travail constant de nos bénévoles à travers toutes les différentes activités de la SHLM : vente de livres usagés, club de généalogie, visites guidées, Archi-Log, projet de numérisation des photographies des maisons patrimoniales du Vieux-La Prairie, conférences, bulletin mensuel « Au jour le jour » et publication du livre « 1691 : La bataille de La Prairie ». À n’en pas douter nous sommes une société d’histoire et de généalogie très dynamique dont nous devons être fiers. Avant le repas du midi (offert par la Fédération) M. Marcel Fournier a déposé le rapport des activités du Fichier Origine pour l’année 2009. Le Fichier Origine (www.fichierorigine.com) sert à obtenir des informations sur les ancêtres des Québécois qui sont arrivés en Amérique du Nord entre 1608 et 1865. Ce répertoire fut visité plus de 5 000 fois par les internautes en 2009 et il renferme maintenant des informations sur 5 189 pionniers. En après-midi, le comité de travail du BQACG a déposé son document de consultation et en a fait la lecture point par point devant les représentants des sociétés de généalogie. Les suggestions des représentants ont été notées afin d’élaborer un document final qui sera présenté au conseil d’administration de la FQSG en avril 2010. Depuis 1990, les attestations de compétence en généalogie sont décernées par le Bureau québécois d’attestation de compétence en généalogie (BQACG). En fait, cet organisme est un bureau de service créé et géré par la FQSG. En octobre 2008, un nouveau système de compétence basé sur l’accumulation de points avait été mis en place par la Fédération. Ce système avait été rapidement critiqué et un comité de travail avait été mis sur pied en juin 2009 afin de revoir la structure et le fonctionnement du BQACG. Le système proposé par le comité fait disparaitre le système de pointage élaboré en 2008. Dorénavant, les candidats qui présenteront un portfolio pour obtenir une des catégories d’attestation seront évalués par trois juges nommés par le BQACG. Les trois catégories d’attestation sont : généalogiste de filiation agréé (GFA), généalogiste recherchiste agréé (GRA) et maître généalogiste agréé (MGA). Les juges nommés par le BQACG seront tous détenteurs d’une attestation de la catégorie MGA. Pour obtenir une catégorie d’attestation, le candidat devra passer un examen écrit (pour chaque niveau postulé) et devra faire la preuve qu’il possède toutes les compétences requises en déposant un portfolio comportant des travaux généalogiques en rapport avec les compétences exigées. Des frais administratifs (non spécifiés en ce moment) seront exigés pour ouvrir un dossier dans chacune des catégories. Si un candidat échoue, il pourra se représenter au BQACG avec son nouveau portfolio après un délai d’une année. Le but principal de la refonte de ce système d’attestation est de stimuler l’intérêt des membres des sociétés de généalogie et de les inciter à faire reconnaître leur travail au sein de leur communauté. En ce moment au Québec, selon le site de la FQSG (www.federationgenealogie.qc.ca), 26 personnes possèdent l’attestation de GFA, 20 personnes possèdent celle de GRA et seulement 15 personnes possèdent l’attestation de MGA. Ce processus de consultation connaîtra son dénouement final lorsque le document approuvé par le conseil d’administration de la FQSG sera soumis au vote lors de l’assemblée générale annuelle de la FQSG au congrès de Drummondville (du 28 au 30 mai 2010). ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence: l'alimentation en Nouvelle-France
Nouvelles SHLM
La SHLM sera présente… Deux des auteurs du livre 1691 : La bataille de La Prairie, messieurs Jean Joly et Stéphane Tremblay seront présents à titre d’auteurs au Salon du livre de Montréal. Vous pouvez aller les rencontrer jeudi le 19 novembre en soirée et samedi le 21 en avant-midi. Le livre sur la bataille de 1691 est toujours disponible à nos locaux au coût de 25,00 $, un beau cadeau à offrir. Vous pourrez également regarder Canal Vox mercredi le 18 novembre à 20 h, dans le cadre de l’émission Jonction Rive-Sud. M. Tremblay y présentera notre livre aux téléspectateurs. Le 5 décembre prochain, la SHLM sera l’hôte de la table de concertation des sociétés d’histoire de la Montérégie. Ces rencontres, organisées sous l’égide de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec, ont pour but de permettre aux sociétés représentées d’élaborer ensemble des stratégies susceptibles de les rendre plus efficaces dans leurs actions. Messieurs Jean-Marc Garant et Jean L’Heureux agiront à titre de délégués de la SHLM.   Un grand disparu Tous auront remarqué que, suite aux travaux d’aménagement à l’intersection du boul. Taschereau et du chemin de Saint-Jean, le monument rappelant la construction du boul. Alexandre Taschereau en 1932 était disparu. Nous ignorons ce qu’il est advenu du monument, a-t-il été détruit ou simplement entreposé ? ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Laurent Houde Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-Bernard Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

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