Au jour le jour, décembre 2010
Charles n’a pas 16 ans lorsqu’il quitte son village natal de Sainte-Colombe en Caux pour la Nouvelle-France. Une église et quelques maisons composent ce petit patelin qui se réduit à une croisée de chemins et qui compte 194 habitants en 1999. Une mare qui porte le nom de Diel témoigne de la présence des Diel autrefois.
Parti de La Rochelle le 24 mai 1665 à bord du Saint-Sébastien, Charles Diel, dit Le Petit Breton, de la compagnie La Fouille du régiment de Carignan arrive à Québec le 12 septembre 1665Le site Migrations.fr : voir les soldats du régiment de Carignan et les passagers du Saint-Sébastien.. Charles, à la fin des guerres iroquoises, fait partie des 400 soldats qui décident de rester en Nouvelle- France sur les 1 200 du régiment de Carignan-Salières arrivés en 1665.
Après ses trois ans dans la compagnie La Fouille qui était assignée à la protection de Trois-Rivières, il s’installe à La Prairie dans les années qui suivent. On trouve son nom au recensement de 1673 parmi les habitants du fort de La Prairie. En février 1674, il reçoit une concession de terre au Mouillepied, territoire qui fait partie de Saint-Lambert présentement. Le ruisseau qui longe sa terre porte le nom de Diel mais est aussi appelé le ruisseau du Petit Charles dans certains documents. En 1676Acte de mariage le 10 août 1676 devant Bénigne Basset et mariage religieux le 31 août 1676 à la paroisse Notre-Dame de Montréal., il se marie avec la fille de Hugues Picard qui est née à Ville-Marie. Au recensement de 1681, il est noté qu’il a deux enfants, un fusil, 3 vaches et 4 arpents en valeur. En 1684 puis en 1688, il s’engage comme voyageur« Un bon voyageur était plutôt de petite taille, souple et agile, capable sans perdre sa bonne humeur, de supporter le froid, la faim, la fatigue et l’ennui. On en a vu avironner pendant près de 24 heures et faire plus de 100 kilomètres en une seule journée ». Tiré de Les coureurs des bois. Georges-Hébert Germain. Libre Expression, 2003. P.70. avec Pierre Lefebvre (parrain de sa fille Marianne) et Antoine Caillé (sera le grandpère d’Angélique Caillé, l’épouse d’Eustache, petit-fils de Charles) tous les trois du Mouillepied donc assez rapprochés les uns des autres. Cette partie du contrat de 1684 devant le notaire Bénigne Basset illustre le type d’entente de ces voyageurs.
Par devant Benigne Basset nottaire royal en la ville et seigneurie de l isle de Montreal en la Nouvelle-France et tesmoings soubzignez furent present les sieurs Pierre Lefebvre, Anthoine Caillez et Charles Diel habitant demeurant ordinairement en La Prairie Saint-Lambert, de présent en cetteriviere Montreal, lesquels ont reconnu et confesser debvoir bien pour lui un et chacun d’eux seul et pour le tout sans division nj disention renonciation a laditte division et fidejussion au sieur Hillaire Bourgine marchand bourgeois dudit Montreal y demeurant a ce present et acceptant la somme de deux mil six cent seise livres six sols, a cause des marchandises que lesdits debiteurs ont reconnu et confesse leur avoir este rendües et livrés par luy sieur creancier pour les voiage et la traite qu il ne peut presentement faire aux sauvages 8ta8ais, en suivant la permission qu il y a esté donnée au sieur Léger Heber, que monseigneur le general gouverneur et lieutenant general pour le Roy en ce pais en la Nouvelle France en datte du vingt quatre may dernier, et du transport qui en a esté fait auxdits debiteurs par ledit sieur Hebert par acte passé par devant eux audit nottaire le vingtième dudit mois de septembre a la presente année sy convenu dont lesdit payement a laquelle somme de [mot rayé]deux mil six cent seize livres six sols lesdits debiteurs ont promis, promettent s obligent sollidairement convenu et…
payer, audit sieur Bourgine, en bonne pelleterie ayant cours en ce pais, et sur le pied du magazin general de ce pais et ce pour le plus tard, a la fin du mois de septembre de l’année prochaine que luy coutera mil six cent quatre vingt cinq. et pour lexecution des presentes lesdits debiteurs ont esleu leur domicile irrevocable en cette ditte ville en la maison du Sr Jean Aubuchon de Lesperance [mots rayés]…
Au contrat de 1688, on trouve sa signature au bas de la page.
À partir de 1704, Charles va commencer à se départir de sa terre de Saint-Lambert. Il signe un bail à ferme avec son gendre François Bory dit Grandmaison en 1704 puis en 1707 vend une partie de terre à Nicolas Varin dit Lapistole. En 1708 dans un acte notarié, on indique qu’il est résident de Côte Saint-Laurent. En 1711, il vend une terre de Côte Saint-Laurent à Denis Destienne de Clérin puis en 1712 il en achète une autre de Jean-Baptiste Marette toujours à Côte Saint-Laurent. En 1718, il s’engage à nouveau comme voyageur. En 1722, il vend une terre de Côte Saint-Laurent à Jacques Diel son fils. Le 1er décembre 1725, Charles a 73 ans et il est présent au mariage de Marie-Françoise sa fille et de René Rivière. C’est la dernière présence trouvée de Charles dans les registres et les actes consultés. Tout comme son acte de baptême, son acte de décès est encore inconnu à ce jour comme le sont plusieurs actes des ancêtres de cette époque.
Le voyageur Charles aura donné le goût du voyage à plusieurs de ses descendants en commençant par Charles son fils puis Eustache son petit-fils qui signeront des engagements. Si on veut en ajouter, on peut dire que mon arrière grand-père Jean-Baptiste qui s’est rendu en Californie pour y trouver l’or en 1855 devait bien avoir un peu de Charles en lui.
Deux de ses fils, Charles marié à Jeanne Boyer en 1716 et Jacques marié à Marie-Anne Crépin en 1715 ont poursuivi la lignée. Quant à Pierre qui avait été enlevé en bas âge par les Iroquois et Jean-François le plus jeune des fils de Charles leur progéniture n’est pas connue.
Sources :
PRDH
Le site Family Search
Parchemin
Contrats notariés des archives nationales Société d’histoire Mouillepied, cahier no 1. 1993
Photos de la famille Yelle
L’ensemble du projet d’enfouissement des fils dans l’arrondissement historique (2008-2009) a coûté près de 9 millions $ ; 650 mètres ont été fouillés et 1 500 des 2 500 mètres excavés ont été supervisés. Jusqu’à vingt archéologues ont travaillé sur le site pendant cinq mois.
De nombreuses découvertes ont été faites ; elles couvrent deux périodes différentes : préhistorique (avant 1534) et historique. Vingt-et-un sites préhistoriques ont été identifiés, concentrés principalement entre les rues Saint-Ignace, Sainte- Marie et le chemin de Saint-Jean. Les découvertes de la période préhistorique incluent des tessons de céramique (vases, pipes), des objets de pierre (outils, couteaux, pointes de projectiles), des structures (foyers, fosses, piquets) et deux sépultures autochtones. Celles de la période historique comprennent plus de 25 000 artefacts dont 8 000 ossements d’animaux, des objets en céramique, des objets métalliques, 5 sépultures euro-québécoises et 17 pieux extraits.
Les travaux d’aménagement et de mise en valeur ont porté sur cinq éléments : la palissade, le coeur du bourg, la deuxième église, le mobilier urbain et le Vieux Marché.
Le tracé de la palissade a été mis en valeur par l’installation de dalles de béton avec impression de pieux de bois à trois endroits différents où les archéologues ont trouvé des preuves concrètes de son emplacement (rues Ste-Marie et St-Georges, chemin de St-Jean devant l’église et près du stationnement de la Maison à tout le Monde). Les dalles de béton près de la Maison à tout le Monde sont bordées par des conifères qui grandiront et donneront une représentation verticale de la palissade. Les trottoirs ont aussi été traités de deux façons différentes selon qu’on se situe à l’intérieur ou à l’extérieur de la palissade.
Le coeur du bourg était la place publique située devant l’église entre 1750 et 1850. Les archéologues ont découvert le pavé de pierre original de la place publique. Ils ont aussi découvert que la place publique s’étendait du chemin de Saint-Jean jusqu’au bord des murs de l’église.
Les archéologues ont mis à jour une partie des fondations de la deuxième église, aussi appelée la première église de pierre. Cette église faisait face au fleuve, sa façade, une partie du terrain devant la Maison à tout le Monde, sa nef s’étendant sur le parvis, la partie avant de l’église actuelle. L’emplacement du mur de fondation du clocher et du coin avant droit de l’église a été marqué par un tracé au sol. Un espace public a été aménagé devant l’édifice du Vieux Marché. Des bancs ont été installés et agrémentés d’un éclairage d’ambiance.
La toiture du Vieux Marché a été rénovée. Le clocheton a été refait et la cloche y a été replacée (voir l’article paru dans Au Jour le Jour de septembre 2010).
Monsieur Roland Jacob dans son dernier volume fournit l’explication suivante : « Une autre hypothèse mérite d’être considérée, celle qui résulte d’un autre phénomène linguistique, l’amuïssement d’une consonne ou son affaiblissement, qui conduit parfois à sa disparition. De même que le nom GUYON s’est transformé en GUION, DION et YON, chez les descendants de l’ancêtre Jean Guyon, le nom DIEL s’est transformé en YEL, écrit ensuite YELLE. Il s’agirait donc d’un simple cas de prononciation. Les graphies du nom DIEL relevées par le PRDH dans les documents du Québec ancien viennent appuyer cette hypothèse. En effet, on y trouve, entre autres, les formes suivantes : DIEL, Diele, Dielle, Dyel, Dyelle et Guiel. » Une recherche rapide dans les registres de baptême nous montre une déformation de Diel à Dielle puis Dieul et Guielle vers 1715, vers 1795 Yielle, vers 1848 Hyelle, vers 1865 Hiel et enfin vers 1870 Yelle.
Après de si nombreuses années dans les mêmes locaux, il était devenu impérieux de modifier l’organisation de nos espaces afin d’adapter l’ensemble aux nouveaux besoins de la Société et de ses bénévoles. Les nombreux classeurs ont cédé la place à des étagères pouvant accueillir des boites d’archives. Les ordinateurs seront regroupés dans un ilot central mieux aéré et plus dégagé. Les nouvelles chaises et les fauteuils sont plus confortables et plus ergonomiques. Bref des lieux de travail plus accueillants et mieux éclairés que nous vous invitons à visiter.
Les locaux de la SHLM seront fermés du 24 décembre 2010 au 3 janvier 2011 inclusivement. Le Club de généalogie tiendra sa dernière rencontre de l’année le 20 décembre 2010 et reprendra ses activités le 10 janvier 2011.
Nous souhaitons à tous nos membres un joyeux temps des fêtes.
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Marie-Hélène Bourdeau
Jean-Pierre Yelle
Révision
Jean-Pierre Yelle
Design graphique
François-B. Tremblay
www.bonmelon.com
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Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
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Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
Au jour le jour, novembre 2010
Afin d’assurer un appui financier à nos principales activités, nos bénévoles se lancent à nouveau dans une vente de livres usagés qui aura lieu dans nos locaux les 3, 4 et 5 juin 2011. Vous êtes donc invités à venir nous porter vos livres usagés encore en bon état et susceptibles d’être revendus. Ne donnez à la SHLM que les livres que vous donneriez à un ami.
Voisine de l’actuel casse-croûte Chez Monique près de la rue de la Levée sur le boulevard Taschereau, l’usine Talons de bois Laprairie a été opérationnelle durant quatre décennies, du milieu des années quarante jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans un incendie vers 1985.
Établie un peu avant 1949, en pleine grande noirceur duplessiste, ayant connu son expansion et son apogée durant la Révolution tranquille et son déclin avec les chambardements sociopolitiques apparus au cours des années 1970-1980 (mondialisation, conscience écologiste, nationalisme, société des loisirs, consumérisme, etc.), Talons de bois Laprairie aura été tout à fait à l’image de la société dans laquelle elle se sera développée : tiraillée entre le traditionalisme qui la tirait par en arrière et le modernisme qui la poussait par en avant.
Comme son nom l’indique, cette entreprise fabriquait des talons de souliers en bois. Sa production était destinée aux manufacturiers de souliers du Québec, de l’Ontario et même, pour quelques-uns, de la Nouvelle-Angleterre. Connue d’abord sous le nom de Laprairie Wood Heel Inc., elle a permis à des centaines d’ouvriers de La Prairie et des villes avoisinantes de gagner honorablement leur vie. Fidèle au modèle commercial canadien-français, l’employeur privilégiait l’embauche d’employés recommandés par des personnes travaillant déjà pour lui. C’est ainsi que l’on pouvait voir le père, la mère, leurs fils et leurs filles, de même qu’une flopée de brus et de gendres grignoter ensemble un May West et boire un Coke à la pause. Lesquels May West et Coke avaient été achetés à l’Épicerie Rouillier, tenue par Ernestine, veuve de Philippe Rouillier le fondateur de Talons de bois. Quand on dit tricoté serré…
Jusqu’à la fin des années soixante, l’écologie n’était pas une préoccupation. Les termes développement durable et ressources non renouvelables ne faisaient pas partie du vocabulaire courant. Chez Talons de bois Laprairie, on achetait de longues planches de bois que l’on sciait, planait et découpait en petits blocs. Ceux-ci, tournés, sablés, recouverts de tissu ou vernis, étaient expédiés aux clients dans des boîtes de carton. On chauffait la bâtisse avec les retailles. Les abondants résidus de bran de scie ou de copeaux (la ripe, comme on disait alors), étaient donnés aux cultivateurs de la région qui s’en servaient de litière ou de paillis. La lessive accrochée aux cordes à linge du voisinage était souvent recouverte de sciure ou de suie. Les ménagères ne s’en plaignaient qu’à voix basse, leurs maris le soupçonnaient à peine. La vie autour de l’usine était faite comme ça. On n’était pas pour se mettre à chialer contre ce qui ajoutait du beurre au pain !
Une à une, les usines de souliers ont fermé leurs portes, poussant au chômage une main-d’oeuvre souvent peu spécialisée. Le même phénomène s’est produit avec les usines de textile. La mondialisation (certains diront la « walmartisation ») commençait ses ravages dans les secteurs manufacturiers plus fragiles. Pourquoi payer cinquante dollars une paire de souliers qu’on pouvait se procurer pour quinze, même en sachant qu’elle provient d’un atelier de misère situé à l’autre bout du monde ? Quand les flammes ont ravagé l’usine, on ne l’a pas reconstruite. L’élément destructeur venait de raser un modèle qui, de toute manière, était devenu obsolète.
Les photos sont de Roland Rouillier, sauf mention contraire.
Entre 1755 et 1760, plus de 7 450 officiers et soldats se sont embarqués à Brest et Rochefort à destination de Louisbourg et de Québec pour soutenir l’armée coloniale lors de la guerre de Sept Ans. De leur origine, jusqu’à leur mort, vous suivrez le destin de ces militaires par la présentation de nombreuses informations inédites. Vous découvrirez que plus de 720 soldats des troupes régulières ont décidé de se marier et de s’établir au Canada en dépit de la Conquête britannique de 1760.
Membre honoré 2010
Fidèles à la tradition les membres du C.A. de la SHLM ont décidé de désigner M. Jean-Marc Garant comme le bénévole ayant par son travail contribué de façon exceptionnelle à la réalisation des objectifs de la Société d’histoire au cours de l’année 2010. M. Garant oeuvre à titre d’archiviste depuis 2000, il a traité plusieurs de nos fonds d’archives et plus particulièrement nos fonds de photographies et de cartes anciennes. Le récipiendaire a également été membre du C.A. durant plusieurs années.
Nouveau membre au C.A.
Afin d’occuper le poste de coordonnatrice, Mme Marie-Hélène Bourdeau a dû démissionner de son poste de trésorière au sein du C.A. de la SHLM. Conformément à nos règlements, M. Albert Juneau a donc été désigné pour occuper le poste vacant : 3.2.5 En cas de vacance, le conseil d’administration coopte un remplaçant par intérim qui demeure en fonction pour le reste du mandat. Sa nomination devra être entérinée par la prochaine assemblée générale.
Nouveaux membres
Notre organisme désire souhaiter la bienvenue à ses nouveaux membres :
423 Jean-Guy Therrien
424 Maureen Vermette
425 Florent Coache
426 Jacques St-Vincent
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La Prairie-de-la-Magdeleine
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Claude Rouillier
Diane Rouillier
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Au jour le jour, octobre 2010
Vous souvenez-vous qu’il y a 25 ans nous fêtions le cent cinquantième anniversaire de la naissance du premier train au Canada entre La Prairie et Saint- Jean (Dorchester). Au cours de l’été 2011 votre société d’histoire à la ferme intention de souligner par une exposition le 175e anniversaire du même événement. La ville de La Prairie proposera sans doute à la population de nombreuses activités liées à ce qui fut pour notre localité le début d’une ère de prospérité. Serez-vous de la fête ?
Dans La Prairie d’avant la Seconde Guerre mondiale, alors que cette petite ville avait encore une certaine atmosphère de village, quelques individus étaient connus, autant et parfois plus par un surnom que par leur vrai nom.
Enfants, il nous était facile de comprendre l’origine de certains de ces surnoms : ainsi en était-il de Morveux qui affichait un nez propice à cette caractéristique et de La Patte à… qui devait s’aider d’une béquille pour marcher. Par contre, le Branleux, qui exerçait un métier qui le mettait en contact autant avec des adultes que des enfants, ne montrait aucun signe ostensible pouvant justifier ce surnom. J’appris en vieillissant qu’il aimait les jeux de cartes où on misait de modestes sommes entre copains. Ceux-ci l’avaient-ils affublé de ce sobriquet parce qu’il était hésitant à se décider lors de ces parties ? Étaient-ce ces mêmes copains qui avaient gratifié sa femme du rare surnom (du moins à La Prairie) de La Comète ? L’épithète peut s’appliquer à quelqu’un d’étonnant, de rare ou à une commère selon le cas. Le physique attrayant de la personne en cause porte à croire qu’on avait voulu souligner, en plaisantant, le bon choix conjugal de ce copain.
Pourquoi, par ailleurs, le tueur attitré de l’abattoir local était-il surnommé Moineau, un sobriquet péjoratif signifiant « vilain moineau » même quand il est ironiquement qualifié de « joli moineau ». Certains laissaient entendre qu’il pouvait provoquer des avortements clandestins à l’aide de broches à tricoter !
Crapet, un synonyme de crapaud, était un résident du Fort-Neuf affublé de ce surnom à cause de sa démarche évoquant celle de ce batracien.
Les surnoms, il y en a eu depuis longtemps à La Prairie, comme ailleurs. En voici quelques-uns relevés dans le recensement paroissial fait par le curé Bourgeault, en 1878. Le nom d’une veuve y est accompagné du surnom Le Croche associé à son défunt mari. Cela évoque une jambe croche qui affecte la démarche. Dans une autre famille où résidait un journalier de 39 ans, ce dernier est dit Boitasse, qui boite. Les données du recensement étant mises à jour quand un paroissien décédait on en déduit que Boitasse ne devait pas être un homme très heureux, car, en 1888, on le trouva pendu. On peut penser, par contre, qu’un certain Joachim était un être choyé. Le recenseur ajoute à son nom le sobriquet plutôt affectueux de Pitou-Ninnin ! Ces termes désignent, pour Pitou : enfant, fiancé ou mari, et, pour Ninnin, sont synonymes de fanfan, mon poulet, mignon.
Dans les dictionnaires on fait état de différents types de surnoms, certains se transmettant à la descendance, d’autres d’une durée limitée à une tranche de vie ou disparaissant avec elle.
Beaucoup de surnoms transmis à des descendants étaient tirés des caractéristiques d’un individu : ainsi les « dits Sans regret » ou « Sans façon ». Lépine en rapporte, entre autres, d’assez savoureux: « Antoine Bonnet dit Prettaboire, René Cruvinet dit Bas d’argent et Jacques Legendre dit Bienvivant. »
Les sobriquets sont des surnoms plutôt familiers, parfois plaisants, souvent moqueurs qui peuvent aussi être ridicules ou injurieux. Ils sont souvent attribués dans l’enfance par des compagnons d’école ou de jeu. Beaucoup commencent par un Ti (petit) : Ti-Blanc, un oncle dont la chevelure blonde était très pâle ; Ti-Rouge, un rouquin ou un fervent libéral ? Ti-Zoune était un de mes compagnons de classe. Il y a eu longtemps beaucoup de Ti-Zoune au Québec. Le comédien Olivier Guimond fils dont le père portait ce surnom le donna comme titre à une de ses pièces. Ce n’est que récemment que j’ai trouvé le sens de Zoune, un québécisme équivalent de « zizi », pénis. Comme Ti-Cul, il est employé par des grands pour rappeler à des jeunes leur infériorité évidente!
Rappelons pour mémoire deux Ti de La Prairie bien connus à l’époque. D’une part, Ti-Gris, petit de taille et grisonnant, enseignant à l’Académie Saint- Joseph sous le nom religieux de Frère Bruno. D’autre part, Ti-Mine, la servante du presbytère du temps du curé Chevalier. Son sobriquet était peut-être tiré de son prénom, mais ce n’est pas celui-ci qui en fit un petit personnage, C’est plutôt dans sa façon d’alimenter le clergé local qu’elle attira l’attention de pieux citoyens. Responsable de plusieurs tâches au presbytère il lui fallut sans doute en condenser certaines pour venir à bout de l’ensemble. Elle choisit de rationaliser la préparation des mets. Elle en préparait certains en bonne quantité pour en avoir en réserve dans la glacière pour plusieurs repas. Ce n’était pas une mauvaise idée sauf que les menus manquaient de variété et que, par exemple, certains jeunes vicaires moins portés au renoncement n’arrivaient pas à se délecter d’oeufs au miroir réchauffés. Le curé s’accommodait de ce régime, mais la chose se sut dans la communauté. Des paroissiens compatissants se donnèrent le mot sans le dire pour inviter de temps à autre ces jeunes prêtres à partager un de leurs repas de famille. Ils savaient, eux, que si un esprit est sain dans un corps sain, un corps sain demande du bon pain.
Et, pour en finir avec les Ti, évoquons le souvenir de René Lévesque, premier ministre du Québec au crâne dégarni, qualifié de Ti-Poil !
Références
Bourgeault, Florent, curé, Recensement de la population de La Prairie de la Magdeleine, 1878
Lépine, Luc, L’impact des noms de guerre militaires français sur la patronymie québécoise. www.histori.ca/prodev/article.do?id=15333
Meney, Lionel, Dictionnaire québécois français
Dictionnaire Bélisle de la langue française au Canada
Le Grand Robert de la langue française
Le 6 octobre 1726, un nommé Pierre Quiscacon reçoit une concession des Jésuites. Il profite déjà depuis 1725 de cette terre du rang Saint-François-de- Borgia, ou rang de La Bataille, située dans la seigneurie de Laprairie-de-la-MadeleineBibliothèque et Archives nationales du Québec, Centre d’archives de Montréal (BAnQ-M), notaire G. Barette, concession à Pierre Quiscacon. . La terre voisine appartient à François Leber fils, laquelle jouxte celle de son frère Jacques. Les deux frères sont fils de François Leber, futur capitaine de milice de La Prairie (première mention en 1729).
Dans les registres de cette paroisse, il n’y a aucun acte de baptême, de mariage ou de sépulture au nom de Quiscacon ou d’une quelconque variante orthographique. Les greffes des notaires de l’époque ne contiennent aucun acte libellé sous ce nom (achat, vente, échange, rétrocession, donation, etc.).
MAIS QUI EST DONC PIERRE QUISCACON ?
Un premier indice apparaît dans l’acte de concession d’une terre à Jean-Baptiste Munié (Meunier) dit Lafleur en date du 26 juin 1742BAnQ-M, le même, 26 juin 1742, concession à J. Bte Lafleur. . L’acte stipule que la terre avait été concédée à Pierre Quiscacon, panis, le 6 octobre 1726, lequel demeurait chez le sieur Leber. La terre fut ensuite cédée à ce dernier puis rétrocédée en 1740 aux seigneurs jésuites. Le terrier de la seigneurie, en date de 1751Société d’histoire de La-Prairie-de-la-Magdeleine (SHLM), Fonds des Jésuites, Seigneurie de Laprairie-de- la-Madeleine, Terrier de 1751, p. 244, précise que :
Pierre Quiscacon est mort à la fin de mai 1727 et son père adoptif, François Leber père a hérité de lui, du consentement des seigneurs qui ont bien voulu lui faire cette grâce.
Ainsi, Pierre Quiscacon est un Amérindien adopté par François Leber père. L’acte de concession (à Munié dit Lafleur) de la terre qu’il a occupée le qualifie de panis. Il ne faut pas prendre ici panis au sens d’esclave. Le terrier nous apprend en effet que François Leber était bien son père adoptif et non son maître ou propriétaire. Un esclave ne pouvait pas contracter devant notaire, du moins sans l’accord explicite de son maître ou propriétaire. Tout indique que si Pierre avait déjà été esclave, il ne l’était plus à ce moment. Il était probablement originaire de la nation pawnee ou panise.
D’OÙ VIENT LE NOM DE QUISCACON ?
Nous avançons une hypothèse. Les Kiskakons formaient l’un des quatre clans de la tribu des Outaouais. KoutaoiliboeDonald Chaput, « Koutaoiliboe », Dictionnaire biographique du Canada, vol. II, 1701-1740, www.biographi.ca , un important chef outaouais appartenant au clan des Kiskakons de Michillimakinac vers les années 1700-1706, fut l’un des alliés les plus fervents et fidèles des Français. Peut-être notre Pierre provenait-il du clan des Kiskakons. Le notaire, en rédigeant l’acte de concession, tenait à lui attribuer un nom et il aurait choisi celui de son clan comme patronyme. On peut penser que les Kiskakons, ayant capturé cet enfant de la nation panise, l’ont ensuite troqué ou offert aux Français.
Dans le Dictionnaire des esclaves de Marcel TrudelMarcel Trudel, Dictionnaire des esclaves et de leurs propriétaires au Canada français, Cahiers du Québec/Histoire, Hurtubise HMH, Ville LaSalle, 1990, p. 33. , nous ne trouvons pas de Pierre Quiscacon ou Kiskakon. Par contre, il y figure un Pierre, amérindien, demeurant chez François Leber, baptisé le 15 juillet 1714, à l’âge de 9 ou 10 ans. Le registre paroissialJean-Pierre Pepin, Fonds Drouin numérisé, Paroisse de La Nativité-de-la-Sainte-Vierge-Marie de La Prairie, 1700-1715, p. 154 mentionne Marie-Anne Magnan, en tant qu’épouse de François Leber et marraine. Pierre y est qualifié de « petit sauvage », résidant chez François Leber. C’est notre Quiscacon, sans son patronyme.
François Leber et Marie-Anne se sont mariés à Montréal le 29 octobre 1698. Le couple a eu 13 enfants, dont 12 baptisés à La Prairie entre 1701 et 1720Bertrand Desjardins, Dictionnaire généalogique du Québec ancien, Programme de recherche en démographie historique (PRDH), Gaétan Morin éditeur, 2002. . En 1714, lors du baptême de Pierre Quiscacon, la famille Leber compte déjà 7 enfants vivants dont Jacques et François qui recevront des concessions en 1726, en même temps que Pierre Quiscacon. Toujours dans le dictionnaire de Trudel, juste au-dessous de l’entrée précédente, on trouve un Pierre, panis (l’acte de sépulture note panis de nation), inhumé le 22 mai 1727, en présence de Pierre Lefebvre. C’est encore notre Quiscacon que le terrier de 1751 dit être décédé à la fin de mai 1727. Ces deux Pierre sont donc le seul et même Quiscacon de l’acte de concession déjà cité.
Pierre a donc une dizaine d’années à son baptême en 1714. Il reçoit une concession en 1726, à l’âge de 22 ans et décède l’année suivante, à l’âge de 23 ans environ. Notons que, selon Marcel Trudel, à cette époque, la durée de vie moyenne des Amérindiens de sa condition (panis, esclaves ou adoptés) était de 20 ans. Chez les Amérindiens, les cultivateurs sont rares et les censitaires, encore plus. Pourtant, Pierre Quiscacon est bien un panis censitaire de la seigneurie de Laprairie-de-la-Madeleine, dans le rang de La Bataille.
N.D.L.R. Cette recherche de l’auteur fut publiée initialement sous la forme d’une notule généalogique dans le cahier 262 (volume 60, numéro 4, hiver 2009, pages 322 et 323) des Mémoires de la Société généalogique canadienne-française.
Cette photo datant de 1914 ou 1914 montre un reposoir de la Fête Dieu érigé à l’angle sud-ouest des rues Saint- Jacques et Saint-Louis. C’est François Barbeau qui le 8 juillet 1827 avait fait don à la fabrique de cet emplacement « pour un reposoir sur la rue Saint-Louis ».
Le conférencier s’intéresse depuis plusieurs années aux noms de famille du Québec et nous livre l’état présent de ses recherches. Le caractère multiethnique du Québec favorise une meilleure compréhension du système utilisé en Occident pour nommer les personnes. On y aborde les particularités québécoises : noms dits, transformations de noms, créations originales, etc.
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La Prairie (Québec) J5R 1G1
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450-659-1393
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Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
Au jour le jour, septembre 2010
Malgré le succès évident du souper-bénéfice de l’automne 2009, il a été convenu de revenir cette année à la formule du brunch qui a par le passé connu un immense succès auprès de nos membres. Il ne s’agit pas d’une activité-bénéfice, mais plutôt d’une occasion unique de se rencontrer et de partager nos réussites et nos projets.
C’est un rendez-vous le dimanche 24 octobre à 11 h au restaurant Au Vieux Fort.
Brunch 5 services, avec service aux tables. Coût : 35 $ par personne. Moitié prix pour les moins de 8 ans. Invitez vos parents et amis.
Billets disponibles à nos locaux.
Réservations au 450-659-1393
D’importants travaux de restauration ont été entrepris au cours de l’été sur l’édifice du Vieux Marché. La toiture qui datait de 1978 était endommagée, probablement à cause d’un écartement des fermes de toit qui exerçaient une poussée sur les murs les plus longs et déformaient la couverture de tôle à la canadienne. Le clocheton a été refait comme autrefois et on y a installé une cloche sans pourtant être certain hors de tout doute que cette cloche ait déjà habité le clocheton du Vieux Marché. Les portes du rez-de-chaussée ainsi que les contre-fenêtres du rez-de-chaussée et de l’étage seront remplacées. Afin de protéger le courrier, une boîte aux lettres devrait être installée à l’intérieur de la porte d’entrée principale. Compte tenu de possibles retards dus à la température, on prévoit terminer les travaux pour la fin de septembre 2010.
Un cercueil de fer
La consultation du répertoire des sépultures de la paroisse de la Nativité de La Prairie, nous a appris qu’il y a eu plus de 330 sépultures dans la crypte de l’église paroissiale. Nous savons également que ces sépultures qui auraient dû cesser après 1878 suite à une ordonnance de l’évêque, se sont malgré tout poursuivies jusqu’en 1928. Au début du mois de juin 2010, des ouvriers mandatés par la firme Videotron ont mis à jour un cercueil de fer en cassant une dalle de béton dans la crypte.
Les travaux furent immédiatement stoppés pour céder la place à la mi-juillet à deux semaines de fouilles archéologiques intensives. Bien que la tombe de fer scellée ne put être ouverte à cause des risques de contamination, les fouilles permirent de mettre à jour sept autres sépultures. À la fin des fouilles le site fut recouvert de terre et le cercueil de métal est demeuré en place avec ses secrets. Nous attendons avec impatience le rapport final des archéologues afin de pouvoir faire une mise en valeur du site.
Ils ont guidé notre été
Grâce à une importante subvention d’Emploi d’été Canada, la SHLM a pu embaucher au cours de l’été trois guides étudiants tous de La Prairie, ce sont Stéfanie Guérin, Marie-Pier Davies et Étienne Dionne-Pérusse. Sans doute à cause d’une température favorable et de la qualité de l’accueil de nos guides nous avons connu une fréquentation nettement supérieure aux étés précédents. Notre exposition estivale (prêtée par Exporail) était de calibre professionnel, mais n’a pas suscité l’intérêt escompté, les tramways de Montréal attirant surtout des visiteurs d’un certain âge qui ont connu ce mode de transport dans leur jeunesse.
La SHLM a reçu de nombreux messages de félicitations vantant la qualité de nos visites guidées. L’activité Marchez dans l’ombre du passé qui a attiré plus de cent spectateurs, a connu un succès à la mesure du travail investi : recherche et documentation, rédaction des textes, appels aux bénévoles, mise en scène et création des costumes. Grâce à nos guides, on a eu un bien bel été.
Vente de livres usagés
Encore une fois cette année notre vente de livres usagés a connu un immense succès, nettement au-delà des résultats des années précédentes. Cette réussite est entièrement due à l’implication de nombreux bénévoles oeuvrant sous l’habile direction de Mme Hélène Létourneau. Les tâches étaient nombreuses et variées : triage, nettoyage, classement, étiquetage, emballage, transport, mise en place, publicité, comptabilité, vente et bilan. Bref, plus de 2 350 heures de bénévolat pour 6 200 livres vendus.
Cependant avec les années notre vente de livres usagés a connu une croissance si importante que les circonstances nous obligent à repenser l’ampleur de cette activité qui exige beaucoup en espace, en temps et en énergie. La SHLM ne doit pas perdre de vue sa mission première qui est la sauvegarde et la diffusion du patrimoine.
Votre C.A. procédera cet automne à une consultation au sujet de l’importance à donner en 2011 à cette activité de financement.
EXCEPTIONNELLEMENT, LA CONFÉRENCE AURA LIEU AU COMPLEXE
SAINT-LAURENT, SALLE LANCTOT (500, RUE SAINT-LAURENT, À LA PRAIRIE)
Érigée par la population locale et entretenue par elle depuis plus de 100 ans, cette croix de chemin commémore un événement historique (la bataille de 1691) et revêt un caractère tout à fait exceptionnel. Inauguration, bénédiction, allocutions prononcées, l’auditoire pourra revivre l’histoire de la croix à partir de photographies datant d’environ 1900 jusqu’à 2009. Une enquête verbale menée auprès d’une quinzaine de résidents et ex-résidents du rang de la Bataille révèle le rôle et l’importance de la croix dans la vie de la population locale, les noms des artisans de la rénovation majeure qu’elle a subie et une photographie datée, ainsi que des informations sur la famille de ces artisans.
Nouvelle coordonnatrice
Le C.A. de la SHLM est heureux de souhaiter la bienvenue à Mme Marie-Hélène Bourdeau qui agira à titre de coordonnatrice pour la prochaine année. Mme Bourdeau connaît bien les rouages de la Société d’histoire puisqu’elle occupait depuis plusieurs mois le poste de trésorière au sein du C.A. Nous devrons donc sous peu voir à combler cette vacance au C.A.
Premier salon des auteurs en généalogie et en histoire
Vous êtes passionné de généalogie et d’histoire ? La Société généalogique canadiennefrançaise vous offre de participer à son premier salon des auteurs en généalogie et en histoire. Il vous sera possible de rencontrer des auteurs, des romanciers, des spécialistes du domaine de l’édition, et plus. Des conférences vous seront également présentées. Vous aurez la possibilité d’acquérir des oeuvres des auteurs participants. Une journée bien remplie, pour 5 $, le dimanche 3 octobre 2010 de 9 h à 16 h à l’Auberge Royal Versailles, 7200, rue Sherbrooke Est à Montréal. Pour plus d’informations, contactez la SGCF au 514-527-1010 ou consultez leur site web au www.sgcf.com. Notre secrétaire, M. Stéphane Tremblay, représentera la SHLM à cet événement.
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Révision
Jean-Pierre Yelle
Design graphique
François-B. Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
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