Sélection d'une édition

    Charles Diel, soldat, colon et voyageur

    Charles n’a pas 16 ans lorsqu’il quitte son village natal de Sainte-Colombe en Caux pour la Nouvelle-France. Une église et quelques maisons composent ce petit patelin qui se réduit à une croisée de chemins et qui compte 194 habitants en 1999. Une mare qui porte le nom de Diel témoigne de la présence des Diel autrefois.

    Parti de La Rochelle le 24 mai 1665 à bord du Saint-Sébastien, Charles Diel, dit Le Petit Breton, de la compagnie La Fouille du régiment de Carignan arrive à Québec le 12 septembre 1665Le site Migrations.fr : voir les soldats du régiment de Carignan et les passagers du Saint-Sébastien.. Charles, à la fin des guerres iroquoises, fait partie des 400 soldats qui décident de rester en Nouvelle- France sur les 1 200 du régiment de Carignan-Salières arrivés en 1665.

    Après ses trois ans dans la compagnie La Fouille qui était assignée à la protection de Trois-Rivières, il s’installe à La Prairie dans les années qui suivent. On trouve son nom au recensement de 1673 parmi les habitants du fort de La Prairie. En février 1674, il reçoit une concession de terre au Mouillepied, territoire qui fait partie de Saint-Lambert présentement. Le ruisseau qui longe sa terre porte le nom de Diel mais est aussi appelé le ruisseau du Petit Charles dans certains documents. En 1676Acte de mariage le 10 août 1676 devant Bénigne Basset et mariage religieux le 31 août 1676 à la paroisse Notre-Dame de Montréal., il se marie avec la fille de Hugues Picard qui est née à Ville-Marie. Au recensement de 1681, il est noté qu’il a deux enfants, un fusil, 3 vaches et 4 arpents en valeur. En 1684 puis en 1688, il s’engage comme voyageur« Un bon voyageur était plutôt de petite taille, souple et agile, capable sans perdre sa bonne humeur, de supporter le froid, la faim, la fatigue et l’ennui. On en a vu avironner pendant près de 24 heures et faire plus de 100 kilomètres en une seule journée ». Tiré de Les coureurs des bois. Georges-Hébert Germain. Libre Expression, 2003. P.70. avec Pierre Lefebvre (parrain de sa fille Marianne) et Antoine Caillé (sera le grandpère d’Angélique Caillé, l’épouse d’Eustache, petit-fils de Charles) tous les trois du Mouillepied donc assez rapprochés les uns des autres. Cette partie du contrat de 1684 devant le notaire Bénigne Basset illustre le type d’entente de ces voyageurs.

    Par devant Benigne Basset nottaire royal en la ville et seigneurie de l isle de Montreal en la Nouvelle-France et tesmoings soubzignez furent present les sieurs Pierre Lefebvre, Anthoine Caillez et Charles Diel habitant demeurant ordinairement en La Prairie Saint-Lambert, de présent en cetteriviere Montreal, lesquels ont reconnu et confesser debvoir bien pour lui un et chacun d’eux seul et pour le tout sans division nj disention renonciation a laditte division et fidejussion au sieur Hillaire Bourgine marchand bourgeois dudit Montreal y demeurant a ce present et acceptant la somme de deux mil six cent seise livres six sols, a cause des marchandises que lesdits debiteurs ont reconnu et confesse leur avoir este rendües et livrés par luy sieur creancier pour les voiage et la traite qu il ne peut presentement faire aux sauvages 8ta8ais, en suivant la permission qu il y a esté donnée au sieur Léger Heber, que monseigneur le general gouverneur et lieutenant general pour le Roy en ce pais en la Nouvelle France en datte du vingt quatre may dernier, et du transport qui en a esté fait auxdits debiteurs par ledit sieur Hebert par acte passé par devant eux audit nottaire le vingtième dudit mois de septembre a la presente année sy convenu dont lesdit payement a laquelle somme de [mot rayé]deux mil six cent seize livres six sols lesdits debiteurs ont promis, promettent s obligent sollidairement convenu et…

    payer, audit sieur Bourgine, en bonne pelleterie ayant cours en ce pais, et sur le pied du magazin general de ce pais et ce pour le plus tard, a la fin du mois de septembre de l’année prochaine que luy coutera mil six cent quatre vingt cinq. et pour lexecution des presentes lesdits debiteurs ont esleu leur domicile irrevocable en cette ditte ville en la maison du Sr Jean Aubuchon de Lesperance [mots rayés]…

    Au contrat de 1688, on trouve sa signature au bas de la page.

    À partir de 1704, Charles va commencer à se départir de sa terre de Saint-Lambert. Il signe un bail à ferme avec son gendre François Bory dit Grandmaison en 1704 puis en 1707 vend une partie de terre à Nicolas Varin dit Lapistole. En 1708 dans un acte notarié, on indique qu’il est résident de Côte Saint-Laurent. En 1711, il vend une terre de Côte Saint-Laurent à Denis Destienne de Clérin puis en 1712 il en achète une autre de Jean-Baptiste Marette toujours à Côte Saint-Laurent. En 1718, il s’engage à nouveau comme voyageur. En 1722, il vend une terre de Côte Saint-Laurent à Jacques Diel son fils. Le 1er décembre 1725, Charles a 73 ans et il est présent au mariage de Marie-Françoise sa fille et de René Rivière. C’est la dernière présence trouvée de Charles dans les registres et les actes consultés. Tout comme son acte de baptême, son acte de décès est encore inconnu à ce jour comme le sont plusieurs actes des ancêtres de cette époque.

    Le voyageur Charles aura donné le goût du voyage à plusieurs de ses descendants en commençant par Charles son fils puis Eustache son petit-fils qui signeront des engagements. Si on veut en ajouter, on peut dire que mon arrière grand-père Jean-Baptiste qui s’est rendu en Californie pour y trouver l’or en 1855 devait bien avoir un peu de Charles en lui.

    Deux de ses fils, Charles marié à Jeanne Boyer en 1716 et Jacques marié à Marie-Anne Crépin en 1715 ont poursuivi la lignée. Quant à Pierre qui avait été enlevé en bas âge par les Iroquois et Jean-François le plus jeune des fils de Charles leur progéniture n’est pas connue.
     

    La mare Diel et l’église de Sainte-Colombe

    Sources :

    PRDH

    Le site Family Search

    Parchemin

    Contrats notariés des archives nationales Société d’histoire Mouillepied, cahier no 1. 1993

    Photos de la famille Yelle

    Charles n’a pas 16 ans lorsqu’il quitte son village natal de Sainte-Colombe en Caux pour la Nouvelle-France. Une église et quelques maisons composent ce petit patelin qui se réduit à une croisée de chemins et qui compte 194 habitants en 1999. Une mare qui porte le nom de Diel témoigne de la présence des Diel autrefois. Parti de La Rochelle le 24 mai 1665 à bord du Saint-Sébastien, Charles Diel, dit Le Petit Breton, de la compagnie La Fouille du régiment de Carignan arrive à Québec le 12 septembre 1665Le site Migrations.fr : voir les soldats du régiment de Carignan et les passagers du Saint-Sébastien.. Charles, à la fin des guerres iroquoises, fait partie des 400 soldats qui décident de rester en Nouvelle- France sur les 1 200 du régiment de Carignan-Salières arrivés en 1665. Après ses trois ans dans la compagnie La Fouille qui était assignée à la protection de Trois-Rivières, il s’installe à La Prairie dans les années qui suivent. On trouve son nom au recensement de 1673 parmi les habitants du fort de La Prairie. En février 1674, il reçoit une concession de terre au Mouillepied, territoire qui fait partie de Saint-Lambert présentement. Le ruisseau qui longe sa terre porte le nom de Diel mais est aussi appelé le ruisseau du Petit Charles dans certains documents. En 1676Acte de mariage le 10 août 1676 devant Bénigne Basset et mariage religieux le 31 août 1676 à la paroisse Notre-Dame de Montréal., il se marie avec la fille de Hugues Picard qui est née à Ville-Marie. Au recensement de 1681, il est noté qu’il a deux enfants, un fusil, 3 vaches et 4 arpents en valeur. En 1684 puis en 1688, il s’engage comme voyageur« Un bon voyageur était plutôt de petite taille, souple et agile, capable sans perdre sa bonne humeur, de supporter le froid, la faim, la fatigue et l’ennui. On en a vu avironner pendant près de 24 heures et faire plus de 100 kilomètres en une seule journée ». Tiré de Les coureurs des bois. Georges-Hébert Germain. Libre Expression, 2003. P.70. avec Pierre Lefebvre (parrain de sa fille Marianne) et Antoine Caillé (sera le grandpère d’Angélique Caillé, l’épouse d’Eustache, petit-fils de Charles) tous les trois du Mouillepied donc assez rapprochés les uns des autres. Cette partie du contrat de 1684 devant le notaire Bénigne Basset illustre le type d’entente de ces voyageurs. Par devant Benigne Basset nottaire royal en la ville et seigneurie de l isle de Montreal en la Nouvelle-France et tesmoings soubzignez furent present les sieurs Pierre Lefebvre, Anthoine Caillez et Charles Diel habitant demeurant ordinairement en La Prairie Saint-Lambert, de présent en cetteriviere Montreal, lesquels ont reconnu et confesser debvoir bien pour lui un et chacun d’eux seul et pour le tout sans division nj disention renonciation a laditte division et fidejussion au sieur Hillaire Bourgine marchand bourgeois dudit Montreal y demeurant a ce present et acceptant la somme de deux mil six cent seise livres six sols, a cause des marchandises que lesdits debiteurs ont reconnu et confesse leur avoir este rendües et livrés par luy sieur creancier pour les voiage et la traite qu il ne peut presentement faire aux sauvages 8ta8ais, en suivant la permission qu il y a esté donnée au sieur Léger Heber, que monseigneur le general gouverneur et lieutenant general pour le Roy en ce pais en la Nouvelle France en datte du vingt quatre may dernier, et du transport qui en a esté fait auxdits debiteurs par ledit sieur Hebert par acte passé par devant eux audit nottaire le vingtième dudit mois de septembre a la presente année sy convenu dont lesdit payement a laquelle somme de [mot rayé]deux mil six cent seize livres six sols lesdits debiteurs ont promis, promettent s obligent sollidairement convenu et… payer, audit sieur Bourgine, en bonne pelleterie ayant cours en ce pais, et sur le pied du magazin general de ce pais et ce pour le plus tard, a la fin du mois de septembre de l’année prochaine que luy coutera mil six cent quatre vingt cinq. et pour lexecution des presentes lesdits debiteurs ont esleu leur domicile irrevocable en cette ditte ville en la maison du Sr Jean Aubuchon de Lesperance [mots rayés]... Au contrat de 1688, on trouve sa signature au bas de la page. À partir de 1704, Charles va commencer à se départir de sa terre de Saint-Lambert. Il signe un bail à ferme avec son gendre François Bory dit Grandmaison en 1704 puis en 1707 vend une partie de terre à Nicolas Varin dit Lapistole. En 1708 dans un acte notarié, on indique qu’il est résident de Côte Saint-Laurent. En 1711, il vend une terre de Côte Saint-Laurent à Denis Destienne de Clérin puis en 1712 il en achète une autre de Jean-Baptiste Marette toujours à Côte Saint-Laurent. En 1718, il s’engage à nouveau comme voyageur. En 1722, il vend une terre de Côte Saint-Laurent à Jacques Diel son fils. Le 1er décembre 1725, Charles a 73 ans et il est présent au mariage de Marie-Françoise sa fille et de René Rivière. C’est la dernière présence trouvée de Charles dans les registres et les actes consultés. Tout comme son acte de baptême, son acte de décès est encore inconnu à ce jour comme le sont plusieurs actes des ancêtres de cette époque. Le voyageur Charles aura donné le goût du voyage à plusieurs de ses descendants en commençant par Charles son fils puis Eustache son petit-fils qui signeront des engagements. Si on veut en ajouter, on peut dire que mon arrière grand-père Jean-Baptiste qui s’est rendu en Californie pour y trouver l’or en 1855 devait bien avoir un peu de Charles en lui. Deux de ses fils, Charles marié à Jeanne Boyer en 1716 et Jacques marié à Marie-Anne Crépin en 1715 ont poursuivi la lignée. Quant à Pierre qui avait été enlevé en bas âge par les Iroquois et Jean-François le plus jeune des fils de Charles leur progéniture n’est pas connue.   La mare Diel et l’église de Sainte-Colombe Sources : PRDH Le site Family Search Parchemin Contrats notariés des archives nationales Société d’histoire Mouillepied, cahier no 1. 1993 Photos de la famille Yelle...

    De Diel à Yelle

    Monsieur Roland Jacob dans son dernier volume fournit l’explication suivante : « Une autre hypothèse mérite d’être considérée, celle qui résulte d’un autre phénomène linguistique, l’amuïssement d’une consonne ou son affaiblissement, qui conduit parfois à sa disparition. De même que le nom GUYON s’est transformé en GUION, DION et YON, chez les descendants de l’ancêtre Jean Guyon, le nom DIEL s’est transformé en YEL, écrit ensuite YELLE. Il s’agirait donc d’un simple cas de prononciation. Les graphies du nom DIEL relevées par le PRDH dans les documents du Québec ancien viennent appuyer cette hypothèse. En effet, on y trouve, entre autres, les formes suivantes : DIEL, Diele, Dielle, Dyel, Dyelle et Guiel. » Une recherche rapide dans les registres de baptême nous montre une déformation de Diel à Dielle puis Dieul et Guielle vers 1715, vers 1795 Yielle, vers 1848 Hyelle, vers 1865 Hiel et enfin vers 1870 Yelle.
     

    Monsieur Roland Jacob dans son dernier volume fournit l’explication suivante : « Une autre hypothèse mérite d’être considérée, celle qui résulte d’un autre phénomène linguistique, l’amuïssement d’une consonne ou son affaiblissement, qui conduit parfois à sa disparition. De même que le nom GUYON s’est transformé en GUION, DION et YON, chez les descendants de l’ancêtre Jean Guyon, le nom DIEL s’est transformé en YEL, écrit ensuite YELLE. Il s’agirait donc d’un simple cas de prononciation. Les graphies du nom DIEL relevées par le PRDH dans les documents du Québec ancien viennent appuyer cette hypothèse. En effet, on y trouve, entre autres, les formes suivantes : DIEL, Diele, Dielle, Dyel, Dyelle et Guiel. » Une recherche rapide dans les registres de baptême nous montre une déformation de Diel à Dielle puis Dieul et Guielle vers 1715, vers 1795 Yielle, vers 1848 Hyelle, vers 1865 Hiel et enfin vers 1870 Yelle.  ...

    Un curé sans culotte !

    Le chanoine Joseph Chevalier, curé de La Prairie, dans son livre La Prairie Notes historiques à l’occasion du centenaire de la consécration de l’église en 1941 rapporte la liste des curés qui ont dirigé la paroisse de La Prairie depuis son origine.

    La paroisse a d’abord connu huit jésuites de 1671 à 1690 avant l’arrivée de 5 sulpiciens qui se succéderont jusqu’en septembre 1717. C’est le dernier de ces sulpiciens, Jean Gaschier, qui arrive au Canada en 1707 et qui est curé du 27 août 1708 au 22 septembre 1717, qui retient notre attention ainsi que celle de l’évêque de Québec.

    Certains curés ont laissé leurs marques pour des raisons bien variées. On se rappellera entre autres le curé Paul- Armand Ulric, premier prêtre séculier à La Prairie (1718-1725) qui avait tenté d’empêcher avec fougue mais sans succès le rattachement du Mouillepied à la paroisse de Longueuil. On pourra aussi se souvenir de Monsieur Gaschier sulpicien, pour une remontrance un peu inusitée qu’il a reçue de son évêque. Il semble bien que les habitants de La Prairie comme d’autres d’ailleurs y compris le curé et bien avant l’annonce des changements climatiques, avaient une pratique particulière durant les canicules d’été selon le texte qui suit écrit par Mgr de Saint-Vallier. Ce texte s’adresse explicitement au curé. Une lettre semblable transmise par l’évêque sera transmise aux habitants de Ville- Marie en 1719.

    « C’est avec douleur que nous avons appris, à notre retour de France (1713), le mauvais usage ou vous étiez de paraître, contre la bienséance, en simple chemise, sans caleçon et sans culotte, pendant l’été, pour éviter la grande chaleur, ce qui nous a d’autant plus surpris que nous voyons violer par là les règles de la modestie que l’Apôtre demande dans tous les chrétiens, et donner une occasion si prochaine de péché à vous et aux autres personnes qui peuvent vous voir en cet état…

    Nous avons demandé à M. le marquis de Vaudreuil, gouverneur général, de s’employer à nous aider à déraciner dans votre paroisse une si détestable coutume qui serait la cause assurée de damnation d’un grand nombre de pères de famille, aussi bien que des enfants… »Archives de l’évêché de Québec, Registre C. Lettre pastorale du 28 mai 1719. Auguste Gosselin, L’Église du Canada. Depuis Mgr de Laval jusqu’à la conquête. Tome 1 Mgr de Saint-Vallier. p.324

    L’abbé Gaschier, en 1717 après un court séjour à Chambly retourna en France. On peut donc dire qu’une de ses expériences en Nouvelle-France fut celle de La Prairie.  
     

     

    RÉFÉRENCE :

    Chevalier Joseph, Laprairie, Notes historiques à l’occasion du centenaire de la consécration de l’église. 1941. 297p.

    Landry Yves, Pour le Christ et le roi. La vie au temps des premiers Montréalais. Libre expression. 1992. 320 p.

    Le Mouillepied et Saint-Antoine-de-Pade. Société d’histoire de Longueuil.Cahier no 15. Longueuil 1983.

    Tanguay Cyprien, Le répertoire général du clergé canadien. Montréal 1893.

    Le chanoine Joseph Chevalier, curé de La Prairie, dans son livre La Prairie Notes historiques à l’occasion du centenaire de la consécration de l’église en 1941 rapporte la liste des curés qui ont dirigé la paroisse de La Prairie depuis son origine. La paroisse a d’abord connu huit jésuites de 1671 à 1690 avant l’arrivée de 5 sulpiciens qui se succéderont jusqu’en septembre 1717. C’est le dernier de ces sulpiciens, Jean Gaschier, qui arrive au Canada en 1707 et qui est curé du 27 août 1708 au 22 septembre 1717, qui retient notre attention ainsi que celle de l’évêque de Québec. Certains curés ont laissé leurs marques pour des raisons bien variées. On se rappellera entre autres le curé Paul- Armand Ulric, premier prêtre séculier à La Prairie (1718-1725) qui avait tenté d’empêcher avec fougue mais sans succès le rattachement du Mouillepied à la paroisse de Longueuil. On pourra aussi se souvenir de Monsieur Gaschier sulpicien, pour une remontrance un peu inusitée qu’il a reçue de son évêque. Il semble bien que les habitants de La Prairie comme d’autres d’ailleurs y compris le curé et bien avant l’annonce des changements climatiques, avaient une pratique particulière durant les canicules d’été selon le texte qui suit écrit par Mgr de Saint-Vallier. Ce texte s’adresse explicitement au curé. Une lettre semblable transmise par l’évêque sera transmise aux habitants de Ville- Marie en 1719. « C’est avec douleur que nous avons appris, à notre retour de France (1713), le mauvais usage ou vous étiez de paraître, contre la bienséance, en simple chemise, sans caleçon et sans culotte, pendant l’été, pour éviter la grande chaleur, ce qui nous a d’autant plus surpris que nous voyons violer par là les règles de la modestie que l’Apôtre demande dans tous les chrétiens, et donner une occasion si prochaine de péché à vous et aux autres personnes qui peuvent vous voir en cet état... Nous avons demandé à M. le marquis de Vaudreuil, gouverneur général, de s’employer à nous aider à déraciner dans votre paroisse une si détestable coutume qui serait la cause assurée de damnation d’un grand nombre de pères de famille, aussi bien que des enfants... »Archives de l’évêché de Québec, Registre C. Lettre pastorale du 28 mai 1719. Auguste Gosselin, L’Église du Canada. Depuis Mgr de Laval jusqu’à la conquête. Tome 1 Mgr de Saint-Vallier. p.324 L’abbé Gaschier, en 1717 après un court séjour à Chambly retourna en France. On peut donc dire qu’une de ses expériences en Nouvelle-France fut celle de La Prairie.       RÉFÉRENCE : Chevalier Joseph, Laprairie, Notes historiques à l’occasion du centenaire de la consécration de l’église. 1941. 297p. Landry Yves, Pour le Christ et le roi. La vie au temps des premiers Montréalais. Libre expression. 1992. 320 p. Le Mouillepied et Saint-Antoine-de-Pade. Société d’histoire de Longueuil.Cahier no 15. Longueuil 1983. Tanguay Cyprien, Le répertoire général du clergé canadien. Montréal 1893....

    Conférence : De Diel à Yelle

    Prochaine conférence

    Le mardi 15 avril, à 19 h 30

    De Diel à Yelle

    Cette conférence présentera le lieu d’origine de Charles Diel, le village de Ste-Colombe en France. Nous ferons ensuite un survol des principaux lieux habités par Charles Diel et sa descendance depuis son arrivée jusqu’à aujourd’hui. Au cours de ce voyage, nous toucherons les différentes sources d’information accessibles dans la connaissance de nos ancêtres. Enfin nous examinerons la répartition actuelle des Diel ou Yelle en Amérique du Nord.

    M. Yelle

    Prochaine conférence Le mardi 15 avril, à 19 h 30 De Diel à Yelle Cette conférence présentera le lieu d’origine de Charles Diel, le village de Ste-Colombe en France. Nous ferons ensuite un survol des principaux lieux habités par Charles Diel et sa descendance depuis son arrivée jusqu’à aujourd’hui. Au cours de ce voyage, nous toucherons les différentes sources d’information accessibles dans la connaissance de nos ancêtres. Enfin nous examinerons la répartition actuelle des Diel ou Yelle en Amérique du Nord. ...

    La généalogie et Internet

     

    Avant les fêtes, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence donnée par Monsieur Marcel Fournier de la Société généalogique canadienne-française. Je désire donc vous faire profiter des informations reçues.

    Depuis 1990, la venue d’Internet a bouleversé les habitudes et les accès en regard de la généalogie. Des bases des données, des sources d’informations mondiales sont devenues disponibles par un simple clic de l’ordinateur personnel. Bien sûr, la fiabilité des sources n’est pas toujours assurée, il faut garder une certaine prudence, il faut valider les renseignements mais les accès sont grandement facilités.

    Si je fais une recherche avec Google, moteur de recherche populaire, pour « généalogie » j’obtiens 9 890 000 sites. Même si on aime bien la généalogie, la quantité peut devenir facilement indigeste. Il faut donc apprendre à restreindre notre recherche en utilisant les guillemets anglais et en prenant les termes appropriés comme "famille" "généalogie" "Canada"…

    Si je cherche Société d’histoire de La Prairie, j’obtiens 114 000 sites alors que si j’ajoute les guillemets "Société d’histoire de La Prairie" je viens de diminuer à 640 sites.

    Comment peut-on savoir si un site est valable?

    Voici quelques indices :

    • On peut voir la date de création du site
    • On peut voir la date de mise à jour du site
    • La notoriété du propriétaire du site (ex. association des familles, société généalogique ou d’histoire, gouvernement…)
    • Il y a une adresse courriel pour rejoindre le gestionnaire du site

    Voici donc quelques adresses ou sites qu’on nous a fournis lors de cette rencontre.

    Sites de recherche en généalogie (général)

    www.Familysearch.ca (Mormons)

    Recherches dans le monde, recensements…

    www.Genealogie.com

    Site français de recherches (payant pour certaines informations)

    The generations Network : www.tgn.com www.Rootsweb.com , www.ancestry.ca www.ancestry.com

    Recherches généalogiques, fonds Drouin, recensements…

    Les annuaires téléphoniques

    Canada www.canada411.ca

    États-Unis www.infospace.com www.usdirectory.com

    France www.pagesjaunes.fr www.annu.fr

    Les sites de bibliothèques

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec http://www.banq.qc.ca

    Bibliothèque et Archives Canada http://www.collectionscanada.gc.ca

    Bibliothèque nationale de France http://www.bnf.fr

    Library of Congres http://www.loc.gov

    Société généalogique canadienne-française http://www.sgcf.com/

    Sites de recherche au Canada avec bases de données

    Bibliothèque et archives nationales du Québec (Pistard et autres bases) http://www.banq.qc.ca

    • Le registre d’inhumation du Mount Hermon Cemetery (1848-1904)
    • Les enquêtes de coroners des districts judiciaires de Beauce (1862-1947), de Charlevoix (1862-1944), de Montmagny (1862-1952), de Québec (1765-1930) et de Saint-François (Sherbrooke) (1900-1954)
    • Les demandes d’octrois gratuits de terre aux familles de 12 enfants vivants en vertu de la loi de 1890 du premier ministre Honoré Mercier
    • Inventaire des mariages non catholiques de la région de Montréal 1766-1899
    • Les sépultures des non catholiques de la région de Montréal 1768 à 1875
    • Contrats de mariage de Charlevoix (1737-1920) et du Saguenay (1840-1911)
    • Le Fichier des contrats de mariage de la région de Québec, 1761-1946  
    • Inventaire des transcriptions d’actes notariés
    • Les inventaires après décès des districts judiciaires de Québec, de Charlevoix, de Beauce, de Montmagny et de Kamouraska, 1785-1955, d’après les registres des clôtures d’inventaires
    • Les inventaires après décès de la région de Montréal, 1791-1840
    • Les inventaires après décès du District judiciaire de Rimouski (CN 101) 1822-1918
    • Les registres d’écrou (admissions) des prisons de Québec au 19e siècle
    • Les recensements paroissiaux de Notre-Dame-de-Québec
    • Les enquêtes préliminaires du district judiciaire de Québec, 1897-1927

    Bibliothèque et archives nationales du Canada (archivianet) http://www.collectionscanada.gc.ca; http://www.collectionscanada.gc.ca/archivianet

    Centre canadien de généalogie http://www.collectionscanada.gc.ca/genealogie

    Fédération québécoise des sociétés de généalogie (fichier origine) http://www.federationgenealogie.qc.ca

    Institut généalogique Drouin http://www.institutdrouin.com

    Généalogie pour tous sur Planète Québec http://genealogie.planete.qc.ca/

    Programme de recherche en démographie historique de l’université de Montréal http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/

    Société généalogique canadienne-française http://www.sgcf.com/

    Dictionnaire biographique du Canada http://www.biographi.ca

    Musée de la civilisation à Ottawa (Nos ancêtres d’origine européenne) http://www.civilization.ca/vmnf/ancetres

    BMS 2000 (site payant) http://www.bms2000.org/

    Geneanet http://www.geneanet.org/

    Sites sans base de données

    Fédération des familles souches du Québec http://www.ffsq.qc.ca

    Pour des recherches en France

    Le fichier Origine www.fichierorigine.com

    FrancoGène http://www.francogene.com/index.php

    Préfen (France et Perche) www.unicaen.fr/mrsh/prefen

    Archives de France http://www.culture.gouv.fr/culture/bdd/index.html

    France GenWeb www.francegenweb.org

    Fédération française de généalogie et Bigenet (site payant) www.genefede.org

    Patro (Site payant) http://www.patro.com/

    Geneactes http://www.geneactes.org/

    Geneabank (site d’échanges pour les membres) http://www.geneabank.org

    Geneanet http://www.geneanet.org/

    Locom (localisation des communes de France) http://pagesperso-orange.fr/sylvain.chardon/locom/

    Clochers de France http://clochers.org/

    Nouvelle-France Horizons nouveaux www.archivescanadafrance.org

    En espérant que ces quelques adresses pourront vous mettre sur la piste d’informations précieuses sur vos ancêtres, je vous souhaite plaisir et succès dans vos recherches généalogiques.

      Avant les fêtes, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence donnée par Monsieur Marcel Fournier de la Société généalogique canadienne-française. Je désire donc vous faire profiter des informations reçues. Depuis 1990, la venue d’Internet a bouleversé les habitudes et les accès en regard de la généalogie. Des bases des données, des sources d’informations mondiales sont devenues disponibles par un simple clic de l’ordinateur personnel. Bien sûr, la fiabilité des sources n’est pas toujours assurée, il faut garder une certaine prudence, il faut valider les renseignements mais les accès sont grandement facilités. Si je fais une recherche avec Google, moteur de recherche populaire, pour « généalogie » j’obtiens 9 890 000 sites. Même si on aime bien la généalogie, la quantité peut devenir facilement indigeste. Il faut donc apprendre à restreindre notre recherche en utilisant les guillemets anglais et en prenant les termes appropriés comme "famille" "généalogie" "Canada"… Si je cherche Société d’histoire de La Prairie, j’obtiens 114 000 sites alors que si j’ajoute les guillemets "Société d’histoire de La Prairie" je viens de diminuer à 640 sites. Comment peut-on savoir si un site est valable? Voici quelques indices : On peut voir la date de création du site On peut voir la date de mise à jour du site La notoriété du propriétaire du site (ex. association des familles, société généalogique ou d’histoire, gouvernement…) Il y a une adresse courriel pour rejoindre le gestionnaire du site Voici donc quelques adresses ou sites qu’on nous a fournis lors de cette rencontre. Sites de recherche en généalogie (général) www.Familysearch.ca (Mormons) Recherches dans le monde, recensements… www.Genealogie.com Site français de recherches (payant pour certaines informations) The generations Network : www.tgn.com www.Rootsweb.com , www.ancestry.ca www.ancestry.com Recherches généalogiques, fonds Drouin, recensements… Les annuaires téléphoniques Canada www.canada411.ca États-Unis www.infospace.com www.usdirectory.com France www.pagesjaunes.fr www.annu.fr Les sites de bibliothèques Bibliothèque et Archives nationales du Québec http://www.banq.qc.ca Bibliothèque et Archives Canada http://www.collectionscanada.gc.ca Bibliothèque nationale de France http://www.bnf.fr Library of Congres http://www.loc.gov Société généalogique canadienne-française http://www.sgcf.com/ Sites de recherche au Canada avec bases de données Bibliothèque et archives nationales du Québec (Pistard et autres bases) http://www.banq.qc.ca Le registre d’inhumation du Mount Hermon Cemetery (1848-1904) Les enquêtes de coroners des districts judiciaires de Beauce (1862-1947), de Charlevoix (1862-1944), de Montmagny (1862-1952), de Québec (1765-1930) et de Saint-François (Sherbrooke) (1900-1954) Les demandes d’octrois gratuits de terre aux familles de 12 enfants vivants en vertu de la loi de 1890 du premier ministre Honoré Mercier Inventaire des mariages non catholiques de la région de Montréal 1766-1899 Les sépultures des non catholiques de la région de Montréal 1768 à 1875 Contrats de mariage de Charlevoix (1737-1920) et du Saguenay (1840-1911) Le Fichier des contrats de mariage de la région de Québec, 1761-1946   Inventaire des transcriptions d’actes notariés Les inventaires après décès des districts judiciaires de Québec, de Charlevoix, de Beauce, de Montmagny et de Kamouraska, 1785-1955, d’après les registres des clôtures d’inventaires Les inventaires après décès de la région de Montréal, 1791-1840 Les inventaires après décès du District judiciaire de Rimouski (CN 101) 1822-1918 Les registres d’écrou (admissions) des prisons de Québec au 19e siècle Les recensements paroissiaux de Notre-Dame-de-Québec Les enquêtes préliminaires du district judiciaire de Québec, 1897-1927 Bibliothèque et archives nationales du Canada (archivianet) http://www.collectionscanada.gc.ca; http://www.collectionscanada.gc.ca/archivianet Centre canadien de généalogie http://www.collectionscanada.gc.ca/genealogie Fédération québécoise des sociétés de généalogie (fichier origine) http://www.federationgenealogie.qc.ca Institut généalogique Drouin http://www.institutdrouin.com Généalogie pour tous sur Planète Québec http://genealogie.planete.qc.ca/ Programme de recherche en démographie historique de l’université de Montréal http://www.genealogie.umontreal.ca/fr/ Société généalogique canadienne-française http://www.sgcf.com/ Dictionnaire biographique du Canada http://www.biographi.ca Musée de la civilisation à Ottawa (Nos ancêtres d’origine européenne) http://www.civilization.ca/vmnf/ancetres BMS 2000 (site payant) http://www.bms2000.org/ Geneanet http://www.geneanet.org/ Sites sans base de données Fédération des familles souches du Québec http://www.ffsq.qc.ca Pour des recherches en France Le fichier Origine www.fichierorigine.com FrancoGène http://www.francogene.com/index.php Préfen (France et Perche) www.unicaen.fr/mrsh/prefen Archives de France http://www.culture.gouv.fr/culture/bdd/index.html France GenWeb www.francegenweb.org Fédération française de généalogie et Bigenet (site payant) www.genefede.org Patro (Site payant) http://www.patro.com/ Geneactes http://www.geneactes.org/ Geneabank (site d’échanges pour les membres) http://www.geneabank.org Geneanet http://www.geneanet.org/ Locom (localisation des communes de France) http://pagesperso-orange.fr/sylvain.chardon/locom/ Clochers de France http://clochers.org/ Nouvelle-France Horizons nouveaux www.archivescanadafrance.org En espérant que ces quelques adresses pourront vous mettre sur la piste d’informations précieuses sur vos ancêtres, je vous souhaite plaisir et succès dans vos recherches généalogiques....

    Saint-Rémi se donne un livre historique

           En 2005, les Saints-Rémois ont fêté les 175 ans de leur paroisse. Pour cette occasion, un livre historique de 624 pages a été conçu par une équipe de bénévoles de Saint-Rémi. Les quelques lignes qui suivent veulent témoigner du travail considérable fourni par ce groupe pour réaliser le « Livre historique de Saint-Rémi 1830-2005 ». 

           Le livre présente 13 chapitres : les origines, l’historique de Saint-Rémi, ceux et celles qui ont laissé leur marque, l’église et la religion, l’éducation, les industries et les commerces, les associations et les sports, l’agriculture, le cahier des photos souvenir, les familles (plus de 240), les associations, les commerces et les services communautaires.

              « La parution de ce livre est la concrétisation d’un rêve qui m’était cher depuis plusieurs années ». Jean-Guy Ostiguy, l’initiateur de ce projet, formule ainsi sa volonté de fournir aux gens de Saint-Rémi un document qui conservera un bout de leur histoire.

           La première démarche a été de présenter à l’hôtel de ville les éléments du projet. Une acceptation de principe fut alors obtenue. Ensuite, il a fallu trouver des collaborateurs. Une annonce a été passée dans le journal local demandant aux personnes intéressées de préciser leur force et le rôle qu'ils pourraient jouer dans cette équipe. Vingt-quatre personnes ont répondu à ce premier appel. Certaines se retireront et d’autres s’ajouteront dans les semaines suivantes.

           En juin 2003, un comité sera formé. Il aura pour tâche de définir une façon de travailler, de déterminer le rôle de chacun des membres, de préciser le type de document à produire ainsi que d'organiser la recherche des informations sur les volets historiques à toucher. De plus, une équipe verra à solliciter les familles et les commerces en vue de l'écriture et de l’illustration (photos) de leur histoire ainsi qu'à récupérer le coût de leurs pages achetées dans le livre. 

           Faisant suite à une demande du comité, la ville accordera une subvention de 3000 $ et prêtera une salle de réunion pour les différentes rencontres. 

           À partir de ce moment commencera un long travail de la part de chacun : écriture des parties historiques, recherches, documentations, sollicitations auprès des familles et commerces, récupération de photos anciennes et traitement informatisé de ces photos. Des collaborateurs s’ajouteront pour saisir les textes, les reformuler parfois et assurer les corrections nécessaires.

           Finalement débutera le long travail de montage et de mise en page. Il faudra déterminer les chapitres, l’organisation de l’information, faire une dernière révision et correction des textes. Enfin, une vérification et une validation de la version finale auprès des familles et commerces concernés seront effectuées. Tout sera fait à Saint-Rémi sauf l’infographie, la production des films et la reliure qui seront confiées à l’extérieur. 

           Que de travail accompli! Plus de 340 familles et commerces ont été rejoints. Des rencontres ont eu lieu à l'occasion avec les familles pour élaborer et structurer les textes. La quantité de travail fut éreintante mais l’équipe a tenu bon.

           En mai 2006, 450 volumes ont été produits pour ce tirage. Les quelques volumes qui n’étaient pas déjà vendus se sont envolés la journée même.

    Le comité du livre historique de Saint-Rémi

    Première rangée de gauche à droite :
    Carmen Riendeau, Yves Yelle, Thérèse Éva Boyer, Jean-Guy Ostiguy, Diane Moreau Soucy, Maurice Létourneau.
     
    Deuxième rangée :
    Maurice Monière, Diane Gaumond Caron, Michel Lacaille, Gilles Daoust, Jean-Louis St-Marseille, Gaétan Prud’homme, Jacinthe Trudel

    (Photo Louise Raymond)

           En 2005, les Saints-Rémois ont fêté les 175 ans de leur paroisse. Pour cette occasion, un livre historique de 624 pages a été conçu par une équipe de bénévoles de Saint-Rémi. Les quelques lignes qui suivent veulent témoigner du travail considérable fourni par ce groupe pour réaliser le « Livre historique de Saint-Rémi 1830-2005 ».         Le livre présente 13 chapitres : les origines, l’historique de Saint-Rémi, ceux et celles qui ont laissé leur marque, l’église et la religion, l’éducation, les industries et les commerces, les associations et les sports, l’agriculture, le cahier des photos souvenir, les familles (plus de 240), les associations, les commerces et les services communautaires.           « La parution de ce livre est la concrétisation d’un rêve qui m’était cher depuis plusieurs années ». Jean-Guy Ostiguy, l’initiateur de ce projet, formule ainsi sa volonté de fournir aux gens de Saint-Rémi un document qui conservera un bout de leur histoire.        La première démarche a été de présenter à l’hôtel de ville les éléments du projet. Une acceptation de principe fut alors obtenue. Ensuite, il a fallu trouver des collaborateurs. Une annonce a été passée dans le journal local demandant aux personnes intéressées de préciser leur force et le rôle qu'ils pourraient jouer dans cette équipe. Vingt-quatre personnes ont répondu à ce premier appel. Certaines se retireront et d’autres s’ajouteront dans les semaines suivantes.        En juin 2003, un comité sera formé. Il aura pour tâche de définir une façon de travailler, de déterminer le rôle de chacun des membres, de préciser le type de document à produire ainsi que d'organiser la recherche des informations sur les volets historiques à toucher. De plus, une équipe verra à solliciter les familles et les commerces en vue de l'écriture et de l’illustration (photos) de leur histoire ainsi qu'à récupérer le coût de leurs pages achetées dans le livre.         Faisant suite à une demande du comité, la ville accordera une subvention de 3000 $ et prêtera une salle de réunion pour les différentes rencontres.         À partir de ce moment commencera un long travail de la part de chacun : écriture des parties historiques, recherches, documentations, sollicitations auprès des familles et commerces, récupération de photos anciennes et traitement informatisé de ces photos. Des collaborateurs s’ajouteront pour saisir les textes, les reformuler parfois et assurer les corrections nécessaires.        Finalement débutera le long travail de montage et de mise en page. Il faudra déterminer les chapitres, l’organisation de l’information, faire une dernière révision et correction des textes. Enfin, une vérification et une validation de la version finale auprès des familles et commerces concernés seront effectuées. Tout sera fait à Saint-Rémi sauf l’infographie, la production des films et la reliure qui seront confiées à l’extérieur.         Que de travail accompli! Plus de 340 familles et commerces ont été rejoints. Des rencontres ont eu lieu à l'occasion avec les familles pour élaborer et structurer les textes. La quantité de travail fut éreintante mais l’équipe a tenu bon.        En mai 2006, 450 volumes ont été produits pour ce tirage. Les quelques volumes qui n’étaient pas déjà vendus se sont envolés la journée même. Le comité du livre historique de Saint-Rémi Première rangée de gauche à droite : Carmen Riendeau, Yves Yelle, Thérèse Éva Boyer, Jean-Guy Ostiguy, Diane Moreau Soucy, Maurice Létourneau.   Deuxième rangée : Maurice Monière, Diane Gaumond Caron, Michel Lacaille, Gilles Daoust, Jean-Louis St-Marseille, Gaétan Prud’homme, Jacinthe Trudel (Photo Louise Raymond)...