Bulletins

Au jour le jour, avril 2011

Gravure provenant de chez Exporail, le Musée ferroviaire canadien

Assemblée générale annuelle
Dix-sept membres étaient présents lors de notre assemblée générale de mars dernier. Le petit nombre de participants n’a réduit en rien la qualité des échanges et les discussions se sont poursuivies assez longuement. Plusieurs suggestions ont été faites au sujet du brunch annuel qui attire trop peu de nos membres. Seul à avoir soumis sa candidature, M. Albert Juneau a été élu au C.A. et, aussitôt après l’assemblée, les membres du C.A. ont coopté M. François-Bernard Tremblay qui occupera le poste de trésorier.   Avis aux intéressé(e)s, il reste encore un poste à combler au sein de notre C.A. ...
De nouveaux outils pour une recherche généalogique
Curieux de connaître la vie quotidienne de mes ancêtres Tremblay, je me suis mis à la généalogie à l’été 2007. Je me suis retrouvé face à un véritable travail d’enquête et j’étais loin d’imaginer la complexité de ces recherches. Voici, en quelques lignes, le fruit de trois années de travail. Débutons par une mise en contexte. Mon arrière arrière-arrière-grand-père René 1 Tremblay a quitté Baie-Saint- Paul vers 1820 pour s’établir dans la région de Saint-Jacques-le-Mineur. Son fils, René 2, va quitter la Montérégie à deux reprises pour les États-Unis (Peru et Cohoes, NY). Mon arrière-grand-père, Napoléon (fils de René 2), est le seul Tremblay de sa lignée à revenir au Québec au début des années 1880 pour s’y marier et pour travailler comme ouvrier dans une fonderie installée sur la rive du canal Lachine. Peu avant son deuxième mariage en 1889, Napoléon est devenu cultivateur de tabac à Saint- Jacques-de-l’Achigan (près de Joliette) lorsque l’oncle de ses deux épouses (il a épousé consécutivement deux cousines) lui donna sa terre en échange d’une rente viagère. Mon grand-père Euclide Tremblay est né sur cette terre à tabac en 1901. J’ignorais absolument tout de l’histoire de ma famille avant l’établissement de Napoléon comme producteur de tabac. Afin de découvrir toute cette histoire plus que passionnante, j’ai dû apprendre à maîtriser certaines ressources essentielles que je vous dévoile à l’aide d’exemples concrets tirés du récit de famille que je viens de vous résumer.   Les recensements et les arbres généalogiques du site www.ancestry.ca Lors de son mariage avec Ozine Hébert le 30 octobre 1881 dans la paroisse de Sainte-Cunégonde à Montréal, Napoléon Tremblay indique que ses parents habitent Cohoes, NY. En consultant le site d’Ancestry, j’ai pu avoir accès à tous les recensements américains (1850, 1860, 1870 et 1880) et canadiens (1851, 1861, 1871 et 1881), ce qui m’a aidé à retracer les déménagements de part et d’autre de la frontière de René 2 et de sa famille. Le mariage de René 2 et de Sophronie Gadoua a été célébré à Saint-Jacquesle- Mineur le 23 septembre 1845. J’ai pu retrouver ce couple à Peru, NY (près de Plattsburgh), dans le recensement américain de 1850. Par la suite, René 2 et sa famille reviennent à Saint-Jacques-le-Mineur (recensés là en 1861 et en 1871). En 1880, la famille de René 2 refait surface dans un recensement américain. Elle habite à l’époque la rue Garner à Cohoes et Napoléon, âgé alors de 24 ans, est ouvrier dans une fonderie de tuyaux (« pipe factory »). La famille de René 2 est alors définitivement établie à Cohoes et seul Napoléon reviendra au Québec. En consultant la section des arbres généalogiques publiés par les membres d’Ancestry, j’ai pu entrer en contact avec un cousin de la famille Gadoua. Son ancêtre, Eusèbe Gadoua, était le frère de Sophronie et les deux familles habitaient sur la rue Garner à Cohoes. Grâce à ce cousin, je me suis rendu là-bas à l’été 2009 et j’ai pu prendre plusieurs photos dans la paroisse Saint-Joseph où habitaient les familles Tremblay et Gadoua. De nos jours, le tiers des habitants de cette ville ont des ancêtres canadiens-français. ...
De nouveaux outils pour une recherche généalogique (suite)
Les annuaires Lovell : www.bibnum2.banq.qc.ca/bna/lovell/ Cet annuaire des résidents de Montréal existe depuis 1842 et est disponible sur le site internet de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. En consultant ce site, j’ai découvert que Napoléon Tremblay habitait sur la rue Delisle dans la paroisse Sainte-Cunégonde et qu’il était « chauffeur de fer ». À cette époque, la Montreal Rolling Mill (qui deviendra la compagnie Stelco) fabriquait du métal sur le bord du canal Lachine à quelques rues de la résidence de Napoléon. Compte tenu de la conjoncture économique de l’époque, la Cohoes Iron Mill et la Montreal Rolling Mill vont fusionner à la fin des années 1880. Je soupçonne que Napoléon avait probablement demandé son transfert à Montréal même si c’était une ville qu’il ne connaissait pas. Facebook : www.facebook.com Eh oui ! Dans ma démarche, j’ai même trouvé une utilité généalogique à ce fameux réseau social. Comme ma famille semblait être la seule famille Tremblay ayant fait souche à Cohoes, je me suis mis à fouiller sur Facebook à la recherche d’éventuels parents en provenance de cette ville. C’est ainsi que je suis tombé sur un autre cousin, cette fois de la famille Tremblay. Son arrière-grand-père était un des frères de Napoléon. Comme ce cousin avait déjà été conseiller municipal de Cohoes, il avait quelques bonnes relations avec les administrateurs de la paroisse Saint-Joseph puisque, en février 2009, à la fermeture de la paroisse, un de ses amis avait été chargé d’informatiser toutes les données des baptêmes, mariages et sépultures. C’est ainsi que j’ai pu obtenir toutes les éléments qui me manquaient pour compléter mon arbre généalogique du côté de la lignée américaine. Toutes ces découvertes généalogiques n’auraient pu s’effectuer dans un délai aussi rapide il y a une dizaine d’années. La numérisation de plusieurs fonds d’archives, comme la collection Drouin et les répertoires Lovell, a permis aux chercheurs d’avoir accès à une foule de renseignements rapidement et efficacement tout en étant confortablement assis dans leur salon. La généalogie vous intéresse ? N’hésitez pas à venir faire des recherches avec nous à la SHLM car, comme l’affirme notre expert, M. Jean L’Heureux, « Toute l’information est là, il s’agit de la trouver ». ...
Vente de livres usagés
Nos bénévoles continuent d’accepter les dons de livres en bon état. En encart de ce bulletin, vous trouverez une invitation pour la prévente destinée à nos membres ainsi que des coupons que nous vous incitons à distribuer à vos parents et amis. ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence: L’institutrice de la Nouvelle-France à nos jours
Nouvelles SHLM
Tournoi de golf de la mairesse Suite au cinquième tournoi de golf de la mairesse, parrainé par la Fondation Guy Dupré, la Société d’histoire recevait récemment un chèque au montant de 2 500 $. Les membres du C.A. de la SHLM remercient chaleureusement Mme Lucie F. Roussel (à gauche) ainsi que M. Guy Dupré (à droite) pour leur générosité envers notre organisme. Concert de la Fondation Liette-Turner Le concert-bénéfice de la Fondation Liette-Turner aura lieu le 14 mai 2011 à 19 h 30 à l’église de La Nativité de La Prairie. Les choeurs invités : le tout nouveau Choeur des jeunes du Québec 2011 ainsi que le Choeur classique de l’Outaouais, gagnant 2010 de la bourse de la Fondation. Coût des billets : 20 $ (billets VIP 100 $). Vous pouvez acheter votre billet et faire un don via notre site web à l’adresse : www.fondationlietteturner.org. Nouveaux membres La Société d’histoire souhaite la bienvenue à ces nouveaux membres :   437 Jean-Guy Poirier 438 Rachel Stephens 439 Alexia Stephens 440 Diane Provost 441 Jean Beaudin 442 Solange Maheu 443 Simon Lupien ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Stéphane Tremblay Révision Robert Mailhot Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec), J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles. Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, mars 2011

Illustration de la locomotive Dorchester : utilisée il y a 175 ans pour le premier chemin de fer au Canada entre La Prairie et Saint-Jean.

Assemblée générale annuelle
Nous convions tous nos membres à l’assemblée générale annuelle du 15 mars prochain. Votre participation à cet exercice est essentielle à la bonne marche de notre organisme. Nous avons besoin de votre présence pour : 1- Exercer votre droit de vote 2- Exprimer votre point de vue 3- Faire des suggestions aux membres du C.A. 4- Vous assurer de la saine gestion de la Société d’histoire ...
1896 : plaidoyer pour un second pont sur la Rive-Sud
En cette fin de 19e siècle, les commerçants et les citoyens de La Prairie peuvent rejoindre la métropole en utilisant le bateau à vapeur durant la belle saison et le pont de glace durant l’hiver. On en conviendra facilement, ces deux liens possèdent leurs limites et leurs inconvénients mais semblent suffire à assurer le transit des personnes et des marchandises. Ouvert depuis 1859 après quatre années de gigantesques travaux, le pont Victoria est le seul lien permanent entre la Rive-Sud et Montréal. Un quart de siècle plus tard le Grand Tronc, jusqu’alors seul utilisateur, concède un droit de passage au Canadien Pacifique, ce qui a pour effet que l’unique voie ferroviaire du pont finira par ne plus satisfaire à la demande. On décide donc de faire du pont Victoria un pont à deux voies sur les mêmes piliers. En 1898, le pont est rouvert sous le nom de Victoria Jubilee. Il comprend désormais deux voies de chemin de fer et deux voies latérales à péage pour les véhicules et les piétons.Pierre Wilson et Annick Poussart. Montréal, par ponts et traverses, Éditions Nota bene, Montréal 1999. Page 38. Ces travaux d’élargissement du pont Victoria avaient dû être entrepris une ou deux années auparavant. En effet, en mars 1896, un bill intitulé « Acte constituant en corporation la compagnie du chemin de fer suburbain de la Rive-Sud » (South Shore Suburban Railway Co.) est soumis à l’attention du conseil municipal de La Prairie. Étonnamment, l’objectif de cette entreprise est de « construire un pont de trafic général entre St. Lambert et un point sur la rive nord à l’extrémité ouest de la jetée de protection, pour se rattacher avec la rue St. Etienne dans la Cité de Montréal. »Conseil municipal de La Prairie, procès-verbal de la réunion du 2 mars 1896 Le conseil municipal après avoir pris communication (sic) de ce bill et jugeant la chose avantageuse pour les cultivateurs de la Rive-Sud acquiesce à ce bill proposé par M. le conseiller Louis Bourdeau, secondé par M. le conseiller Dr Brisson et adopté à l’unanimité. Pourquoi donc vouloir construire un second pont à partir de Saint-Lambert alors que le pont Victoria est déjà en place et qu’il suffit de le modifier ? De nombreux arguments apparaissent au procès-verbal de la réunion du 2 mars 1896 pour justifier que les membres du conseil municipal demandent au gouvernement fédéral d’accorder promptement toute l’attention nécessaire à ce projet de pont et qu’il en facilite la construction. À première vue, ce nouveau pont donnerait aux voitures un accès facile et direct au centre de la ville. Surtout que la région s’étendant de Saint-Rémi à Verchères, avec une population de quatre-vingt-dix mille âmes, est essentiellement agricole, avec pour principal marché la Cité de Montréal. On juge également qu’en été la navigation n’est pas favorable aux cultivateurs « vu que le service de bateaux à vapeur les amène aux différents marchés à une heure tardive le matin et les oblige à retourner à une heure déterminée le soir ». À cause de ces horaires contraignants, ceux-ci seraient donc obligés de précipiter la vente de leurs produits et privés de la part la plus profitable des marchés, arrivant trop tard le matin et devant quitter trop tôt en soirée. Le cultivateur qui choisissait de passer la nuit à Montréal pour écouler plus facilement ses produits devait en principe supporter un surcroit de dépenses pour se loger et se nourrir. Le conseil municipal évoque également les tarifs élevés exigés par la compagnie de navigation : « Attendu qu’en somme tout le commerce entre cette région et la Cité de Montréal est absolument sous le contrôle absolu et à la merci d’une compagnie de navigation, c’est-à-dire consacré au monopole. » On souligne également le fait qu’entre la saison de navigation et le pont de glace, et inversement, il y a au moins deux mois durant lesquels il n’existe absolument aucun moyen de communication qui permette aux cultivateurs de transporter eux-mêmes leurs produits à Montréal. Cette absence de lien priverait la région de revenus importants. Il est vrai qu’à cause des caprices de l’hiver le chemin de glace est un lien incertain. Ainsi en 1834 le chemin entre La Prairie et Montréal ne fut praticable qu’au milieu du mois de février alors qu’à l’hiver suivant on a pu traverser avec sûreté dès la première semaine de janvier.Le pont de glace de l’hiver 1834-1835 par Gaétan Bourdages, Au jour le jour, mars 2008 Mais, du seul point de vue économique, la présence des cultivateurs de la Rive-Sud sur les marchés montréalais en hiver était-elle si importante ? Le pont de glace n’était-il pas surtout profitable aux marchands de Montréal ? D’ailleurs, à cette époque, La Prairie et Montréal entretiennent chacun leur moitié du pont de glace. Il est vrai que la mise en place du chemin de glace exige beaucoup d’efforts. En 1895, la traverse requiert 1 200 balises de 8 pieds et son entretien par un citoyen coûte 95 cents par jour, à l’exception des deux jours de l’ouverture pour lesquels il faut lui verser 2,00 $ par jour. Le gardien pour la cabane sur le pont de glace est payé 4,00 $ par semaine. Lorsque le temps le permet, un service de diligence est disponible entre Montréal, La Prairie, Saint- Philippe, Saint-Jacques-le-Mineur et Napierville.Pour une illustration de la diligence sur le pont de glace voir la une du Au jour le jour de novembre 2008. Évidemment, lorsque le fleuve est libre de glaces, il faut composer avec les aléas de la navigation ; périodes de crue et d’étiage du fleuve. En période de basses eaux, on procède au délestage du vapeur afin d’étirer la saison de navigation. En dépit de ses réserves au sujet du service offert par le vapeur, le conseil municipal multipliera les efforts pour entretenir et améliorer le quai de la rue du Boulevard et maintenir, grâce au cure-môleMachine dont on se sert pour curer les ports et qui est établie sur un ponton. Appareil de dragage. , un chenal favorable à la navigation entre La Prairie et Montréal. L’autre quai de La Prairie, le quai de l’Aigle, ancien quai utilisé par le vapeur Princess Victoria pour desservir le chemin de fer, est sans doute à cette époque peu ou pas utilisé car, en juin 1896, il est question d’y faire creuser une espèce de fossé afin que les égouts qui se déchargent en amont de ce quai puissent être emportés plus facilement par le courant. L’empressement des conseillers municipaux à appuyer sans réserve ce projet d’un nouveau pont vers Montréal étonne malgré les arguments avancés. Ce projet est-il apparu alors que les travaux d’élargissement du pont Victoria étaient déjà en marche ? Ou encore l’idée d’un nouveau pont dans le même secteur aurait-elle précipité des travaux déjà projetés sur le pont Victoria ? Quelle logique soutenait la construction d’un second pont à Saint-Lambert destiné au transit des voitures et des piétons ? Les conseils municipaux des autres villes de la Rive-Sud ont-ils réagi avec autant de zèle que celui de La Prairie ? En 1896, un pont ouvert aux voitures à partir de Saint-Lambert est certes pratique, à la condition bien sûr que les gens de La Prairie puissent s’y rendre et en revenir facilement durant la saison froide. ...
Parution d’un nouvel atlas
« The 1776-1777 Northern Campaigns of the American War for Independence and Their Sequel : Contemporary Maps of Mainly German Origin ». Le 24 septembre dernier, se tenait la 7ième conférence annuelle sur la Révolution américaine. Comme par les années antérieures, l’événement a eu lieu à l’ancien avant-poste français de Fort-Carillon, aujourd’hui Fort Ticonderoga. En 2010, les organisateurs de la conférence en ont profité pour inviter les co-auteurs Tom Barker, professeur émérite du Département d’Histoire de l’Université de New-York à Albany (SUNYA), et Paul Huey, archéologue en chef de l’État de New-York, à lancer leur ouvrage sur, entre autres, les expéditions militaires américaines au Canada (circa 1775-76). Cette oeuvre est doublée d’un volumineux atlas méticuleusement documenté. L’intérêt particulier de cette nouvelle parution pour les passionnés de l’histoire du Québec tient aux liens tissés avec nos ancêtres dont les noms auraient des résonnances germaniques. (Ex. Fyfe, Wilhelmy, Reichemback (Raquepas), Inkel, etc.) Il est bien connu que l’Angleterre avait un problème de recrutement pour cette guerre impopulaire. Il n’y avait pas assez de soldats (redcoats) pour contrer l’invasion des jeunes révolutionnaires américains, car ce n’était pas le seul conflit dans lequel l’Empire était engagé. La solution : faire appel à des troupes étrangères (auxiliaires) pour servir la Couronne Britannique. Quelque 35 000 soldats allemands furent donc engagés pour combattre l’armée continentale des révolutionnaires américains, dont 5 000 servirent dans la Province de Québec. La majorité des troupes envoyées au Québec était du duché de Braunschweig-Luneburg sous le commandement du Général Friedrich Adolphus Riedesel (1738-1800), ainsi que du régiment de l’état impérial de Hessen-Hanau (Reichsterritorialstaaten) sous le commandement du Colonel Willhelm Rudolph Von Gall (1734-1799). Leur mission première était de repousser les forces américaines hors de la Province de Québec (1775-1776), pour ensuite se rendre au lac Champlain et jusqu’à Albany et la rivière Hudson. Certains officiers Hanau et Braunschweigers étaient des cartographes militaires, dont le capitaine Georg Heinrich Paeush (1736-1796) et ‘Herr Leutnant’ Ludwig Cancrinus décédé à Montréal le 16 octobre 1776. Suite à des recherches exhaustives dans les archives allemandes de Hessisches Staatsarchiv Marburg et d’autres à Wolfenbuttel, les auteurs de cet atlas historique – sinon de cet historique atlas – ont découvert une carte unique du village de La Prairie en date du 11 juillet, 1776. L’auteur en est Ludwig Cancrinus, sous-lieutenant de la 5e compagnie du régiment Erbprinz du Colonel Von Gall, qui était de passage à La Prairie durant l’été de 1776. Intitulé en allemand Sketch du Village de La Prairie-Sainte-Magdeleine en Amérique, cette carte et plusieurs autres sont disponibles dans l’atlas de Barker & Huey. Les auteurs remercient certains membres de la SHLM pour leur contribution, à savoir : M. Jean-Marc Garant, M. Gaétan Bourdages, M. Albert LeBeau ainsi que l’historien Réal Fortin de Saint-Jean-sur-Richelieu. ...
Livres usagés
Nos bénévoles continuent d’accepter les dons de livres en bon état. N’oubliez pas que les revenus de cette vente permettent à la SHLM de réaliser des projets qui lui permettent d’être fidèle à sa mission de conservation du patrimoine et de diffusion de l’information à caractère historique. ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Albert Lebeau Gaétan Bourdages Révision Robert Mailhot Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles. Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, février 2011

Esquisse originale de la sculpture réalisée par Henri-Paul Rousseau en 1986 à l'occasion du 150e anniversaire du premier chemin de fer: La Prairie, rampe de lancement des chemins de fer canadiens.

Être membre
Nous constatons avec bonheur que le renouvellement des cotisations progresse à bonne allure malgré une légère hausse des frais. N’en doutez pas, chaque membre est important pour la survie de notre organisme. Pour ceux et celles qui le souhaitent, il est également possible d’en faire davantage. Voici quelques options possibles après avoir renouvelé sa carte de membre : Participer à l’assemblée générale annuelle Assister aux activités offertes aux membres : conférences mensuelles, expositions, visites guidées, généalogie, etc. Devenir bénévole en offrant quelques heures de travail : vente de livres usagés, généalogie, bibliothèque, archives, rédaction d’articles dans le bulletin mensuel, etc. Proposer sa candidature pour devenir membre du C.A. Votre implication est la garantie de la survie et du dynamisme de votre société d’histoire. ...
Les Clercs à La Prairie
Selon un témoin de l’époque, on aurait construit à La Prairie en 1846 une maison pour recevoir les Frères des Écoles chrétiennes, implantés au Québec depuis 1837. Le projet et la maison auraient disparu dans le grand incendie du mois d’août de la même année. Le 27 mai 1847, Mgr Ignace Bourget rentre à Montréal après une absence de six mois. Après avoir quitté Rome, il était passé par la France et avait obtenu du Père Querbes l’autorisation d’amener avec lui trois Clercs de Saint-Viateur. Arrivés à New York ils ont remonté le fleuve Hudson, puis du lac Champlain et par le Richelieu ils ont atteint Saint-Jean. De là le train les transporte à La Prairie d’où ils embarquent sur le vapeur Prince-Albert qui les conduit au quai Jacques-Cartier vers 10 h du matin. C’est presque vingt ans plus tard que les Clercs reviendront à La Prairie. En 1860 Richard Casimir Dufresne, président de la commission scolaire visite les écoles de La Prairie en compagnie du commissaire de chaque arrondissement. Il établit un rapport sur le nombre d’enfants fréquentant chacune des écoles, décrit brièvement le programme des matières enseignées et apprécie la qualité de l’enseignement. Outre le couvent de la Congrégation de Notre-Dame, le territoire de La Prairie compte alors neuf écoles réparties selon les côtes : Saint-François-Xavier : 45 enfants sur 57 fréquentent l’école Côte Sainte-Catherine : 54 enfants sur 69 fréquentent l’école Des Prairies : 19 enfants L’Ange-Gardien : 28 enfants Saint-Lambert : 34 enfants Lapinière : 29 enfants Fontarabie : 18 enfants sur 34 fréquentent l’école La Bataille : 15 enfants École du village : 102 enfantsStatistiques tirées du Fonds Élisée Choquet, dossier 4.9 C’est également à partir de 1860 que le curé Isidore Gravel, qui déplore les manquements dans l’éducation des garçons et craint pour l’éducation morale et religieuse des enfants, multipliera les interventions pour que les Clercs de Saint-Viateur prennent la direction de l’éducation à La Prairie. Il lui faudra patienter durant quatre ans avant que ses voeux se réalisent. En 1864, le sous-maître H. Saint-Hilaire est partagé entre sa tâche d’enseignement et son travail de postillon. Il doit souvent s’absenter de l’école, car la livraison de la poste est selon les saisons ralentie par la température ou le mauvais état des chemins. C’est alors qu’on projette d’avoir des Frères à La Prairie. ...
Les Clercs à La Prairie (suite)
N.D.L.R. Au sujet de l’éducation à La Prairie, le lecteur pourra consulter l’article de Michel Létourneau paru dans Le Bastion de février 1983, ainsi que les deux articles de Claudette Houde : Les écoles à La Prairie au XIXe siècle (Au jour le jour, juin 1996) et L’enseignement à La Prairie au début du XIXe s. (Au jour le jour, novembre 1996). Ces articles sont disponibles sous l’onglet bulletins mensuels sur notre site internet. « Car il n’est plus possible qu’un seul maître aidé d’un sous-maître puisse diriger convenablement un si grand nombre d’enfants. Cette école modèle est bien loin de répondre aux besoins de l’arrondissement, […] les parents se plaignent, beaucoup de la dissipation de leurs enfants demandent instamment que l’école soit placée sous la direction des Frères. » (Richard Casimir Dufresne) Les Clercs de Saint-Viateur arrivent donc à la Prairie en 1864 et s’installent au 25, rue Saint-Georges (aujourd’hui le 186, rue Saint-Georges abrite un centre de la petite enfance) qui deviendra plus tard le garage Fontaine et Beaulé. Le curé Gravel est si heureux de voir les C.S.V. prendre en charge l’éducation des enfants de La Prairie qu’il décide de payer de sa poche la cloche qui ornera le clocheton de l’école. Le 28 août 1864 « Nous, soussigné évêque de Montréal, avons fait l’inauguration de l’établissement des clercs paroissiaux du St-Viateur […] par la bénédiction solennelle de la cloche destinée au dit établissement […]. La cloche du poids de 95 lbs et au coût de 43 dollars et 50 centins, sortie de la fonderie Meneely de Troy dans l’État de New York et donnée par Messire Isidore Gravel. La cloche fut nommée Marie Joseph Louis Stanislas. »Extrait du cahier des Comptes et délibérations des marguilliers La cloche donna satisfaction à son donateur puisque l’on peut lire dans les annales de la fonderie : « Rev. I. Gravell, of La Prairie, writes : I have received the Bell and am perfectly satisfied. Its tone is very superior.Meneely & Company Bell Founders, Weed, Parsons and Company, Printers, 1876. Page 109 Extrait du contrat signé le 29 août 1864 entre le médecin Richard Casimir Dufresne, président des commissaires d’école et le représentant des Clercs : « Le dit Président des Commissaires d’Ecole engage trois des dits Frères de St-Viateur pour l’espace de cinq années entières et consécutives à commencer le premier de Septembre prochain. » Selon Isidore Gravel l’école des C.S.V. a été fréquentée par 190 élèves pendant l’année 1866 et en 1868, 210 élèves auraient reçu l’enseignement de cinq Frères. L’école étant devenue trop exigüe, on construit en 1872 un nouvel édifice à l’angle de la rue Saint-Ignace et du chemin de Saint-Jean. On y transportera la cloche. Parallèlement s’ouvre au village une école indépendante dont le responsable a une moralité douteuse…l’école est tenue par un homme qui ne vit pas avec sa femme et est connu pour ivrogne. Les enfants de l’école indépendante sont mal élevés et tournent mal. Hélas les événements ne vont pas si bien pour les Clercs. En 1876 des parents se plaignent de la qualité de l’enseignement et malgré les réticences du curé Gravel, les Clercs de Saint-Viateur sont remerciés par les commissaires d’école du village de La Prairie, qui la même année transforment l’école des C.S.V. en une Académie commerciale ouverte tant aux jeunes du village qu’à des jeunes venus d’ailleurs. L’école est conduite par des laïcs et Isidore Gravel se plaint en 1877 de la mauvaise éducation religieuse des garçons. Selon l’abbé Élisée Choquet, une affaire d’immoralité entre un Frère et un enfant du Colonel Brosseau, personnage très influent, s’est ébruitée et aurait provoqué le départ des C.S.V. Un frère enseignant présent du 27 décembre 1875 au 21 mai 1876, sera remplacé jusqu’à la fin de l’année scolaire. Il s’était, dans le village, formé un fort parti contre ces religieux et le curé Gravel. En 1888, ce sont les Frères de l’Instruction chrétienne, nouvellement installés à La Prairie, qui prendront en main l’éducation des garçons. ...
Chronique municipale
N.D.L.R. Il y a quelque temps nous avons entrepris la lecture exhaustive des procès-verbaux du conseil municipal de La Prairie depuis ses débuts en 1846. Pour des raisons inconnues, les procès-verbaux des années 1864 à 1878 inclusivement sont absents des archives de la municipalité. Nous vous livrons dans cette première chronique quelques extraits concernant différents sujets. Étonnamment et malgré l’importance de l’événement, nous n’avons rien trouvé au sujet du grand feu d’août 1846 qui a rasé presque tout le village : Corporation du village de Laprairie. La séance du conseil municipal du 27 juillet 1846 fut ajournée sine die. Étaient présents : Jean-Baptiste Varin maire, John Dunn, Hiram Duclos, Tancrède Sauvageau et Joseph Surprenant. La prochaine assemblée a été tenue le 30 mai 1847. On y mentionne de façon laconique que le trottoir (de bois) des rues Saint-Lambert (aujourd’hui rue Sainte-Marie) et ancien chemin de Saint-Jean (aujourd’hui rue du Boulevard) décidé le 15 juin 1846, dont l’exécution a été retardée jusqu’à ce jour par l’accident du feu arrivé au village de Laprairie en août dernier. C’est tout ; pas un mot sur la façon dont les citoyens ont vécu l’hiver précédent suite à la destruction de leurs demeures par l’incendie majeur de l’été dernier. Nous savons que déjà en 1859, soit trois ans avant la construction du marché couvert (aujourd’hui le Vieux Marché) que les séances du Conseil se tenaient dans la salle de la Société littéraire. Nous ignorons où était située cette première salle de réunion. À suivre… ...
Livres usagés
Nos bénévoles poursuivent la cueillette de livres usagés en bon état en vue de la vente annuelle de juin. Un livre intéressant peut être lu par plusieurs lecteurs consécutifs, voilà une saine forme de recyclage écologique et intellectuel. ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence: L’origine familiale des captifs de la Nouvelle-Angleterre venus en Nouvelle-France
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, janvier 2011

Le chemin de Saint-Jean vers 1910

Nouvelles cotisations
Chers membres vous constaterez que la cotisation pour l’année 2011 a été légèrement majorée suite à une décision de l’assemblée générale de mars 2010 : membre individuel 30 $ et membres conjoints 50 $. Les projets à la SHLM se multiplient et vos administrateurs doivent sans cesse trouver de nouvelles sources de financement. De plus, le montant de la cotisation n’a pas varié depuis près de vingt ans. Votre adhésion est indispensable à la survie de votre société d’histoire et le nombre de nos membres témoigne de notre vitalité et de l’intérêt que vous portez à la sauvegarde du patrimoine de La Prairie. Merci à l’avance pour votre appui. ...
La croix de chemin à la mémoire du combat du 11 août 1691 au chemin de la Bataille
À l’intersection de la route 104 et du chemin de la Bataille, se dresse une grande croix blanche avec un monument de pierres (un cairn) à son pied. Il s’agit de la croix de chemin à la mémoire du combat du 11 août 1691, à La Prairie. Cette croix est située sur un lopin de terre faisant partie du lot 489, donné au gouvernement par M. David Daignault, cultivateur, à la condition expresse que le donataire y érige un monument pour commémorer la deuxième bataille de La Prairie et de plus assume l’entretien du lopin et de la clôture qui le borde. La première croix Il y avait déjà une croix à cet endroit en 1923, et même bien avant. En effet, le curé Florent Bourgeault de La Prairie avait concerté une bénédiction solennelle de la croix, l’après-midi du 14 septembre 1891, laquelle avait été précédée d’une cérémonie religieuse tenue dans l’église paroissiale de La Prairie en matinée. Sur la photo retracée dans le fonds Élisée Choquet, on trouve cette note manuscrite : « Croix érigée et bénite le 14 septembre 1891, aux quatre chemins de la Côte Saint-François de Borgia ou la Bataille, en souvenir d’un fait d’armes entre les Français, les Sauvages chrétiens d’un côté et les Anglais et les Sauvages infidèles de l’autre, le 11 août 1691 » On remarque une couronne, portant l’inscription 11 août 1691 ainsi qu’une petite clôture blanche. Cette belle couronne de fleurs en fer émaillé était un don de la paroisse de Chambly dont le curé, M. Lesage, fit un discours de circonstance lors de l’inauguration. Puis, Joseph Morin, vicaire forain et curé de Saint-Jacques-le-Mineur procéda à la bénédiction proprement dite. Le curé Bourgeault de La Prairie coordonnait la cérémonie. La foule prit ensuite place dans des estrades pour entendre les discours des dignitaires : Joseph-Octave Dion, président du Cercle Saint-Louis de Chambly, Louis-Conrad Pelletier, député fédéral de Laprairie, le docteur Thomas-Auguste Brisson, maire de La Prairie et Florent Bourgeault, curé de la paroisse. Avait précédé en avant-midi un service funèbre religieux solennel, à la mémoire des victimes du combat de 1691. Solennel est le mot juste puisqu’on assista à une grand-messe avec diacre et sous-diacres, célébrée par le curé de La Prairie en présence dans le choeur d’une douzaine de prêtres, curés de paroisses voisines, vicaires, anciens curés, Sulpiciens, Jésuites et autres. Dans l’église de La Prairie, se trouvait une grande foule de fidèles dont les Frères de l’Instruction chrétienne et leurs élèves, les élèves du collège Sacré-Coeur rattaché au noviciat des mêmes Frères, les Soeurs de la Congrégation et leurs élèves, les Soeurs de la Providence et leurs orphelines. La croix des frères Duquette Croix de 1960 Le 29 septembre 1960, une seconde croix fut érigée au même endroit en remplacement de la première. Une note manuscrite, à l’endos d’une photo appartenant à Hermance Bisaillon, en fait foi et mentionne les artisans : Adélard, Donat et Émile Duquette. La croix fut construite dans le hangar de Donat, près de la maison paternelle du chemin de la Bataille Sud, qu’il habitait avec son frère Émile et sa soeur Lia. Les trois sont toujours demeurés célibataires. Donat, cultivateur, fut l’initiateur et le coordonnateur du projet ; il était aussi conseiller municipal et président du conseil d’administration de la Caisse populaire de La Prairie. Il a mis à profit les talents et l’expérience de son frère Adélard, cultivateur, qui habitait alors à l’Acadie avec sa famille. Adélard avait déjà érigé une croix sur le chemin du Clocher en 1939. Donat a eu recours aux services de son ami Rodolphe Langlois, alors cantonnier, pour transporter et planter la croix sur son emplacement. Plus tard, on l’a vu tirer son convoyeur à grains avec son tracteur jusqu’à la croix, sur une distance d’un kilomètre, afin de pouvoir l’atteindre et la peinturer. La croix actuelle Croix actuelle La croix actuelle demeure toujours la croix des frères Duquette, mais avec quelques modifications. L’écusson central est disparu ; il rappelait la couronne de fleurs en fer émaillé de la première croix. Le coq métallique a cédé sa place à un coq de bois, oeuvre de Patrick Demers, menuisier du chemin de la Bataille Nord. Des embouts taillés en pointe remplacent les anciens, ronds et probablement en métal. La croix actuelle a joué un rôle important dans la vie de la communauté locale. Plusieurs se souviennent des rassemblements du mois de Marie ou de la neuvaine des cultivateurs, ou d’une visite personnelle de dévotion. Le caractère exceptionnel de cette croix La croix commémore la bataille de 1691, un événement historique national ; elle provient de l’initiative de la population locale. Rares sont les croix de cette catégorie encore présentes aujourd’hui. Ce sont les habitants du rang de la Bataille qui l’ont plantée à cet endroit en 1891 et entretenue par la suite. Puis les frères Duquette, aussi du même rang, l’ont remplacée par une semblable. Ce serait le seul cas où le peuple lui-même aurait perpétué ainsi un événement historique national pour plus d’un siècle. Au Québec, il n’existe aucune autre croix de chemin populaire, érigée à la mémoire d’un événement national historique, qui bénéficie d’une si longue tradition. Références Rapport de recherche du même titre et du même auteur, avec illustrations et sources, 27 pages, disponibles à la SHLM pour consultation Crédits photos : Croix de 1891 : BanQ P60, S3, D100 Croix de 1960 : collection Hermance Bisaillon Croix actuelle : Jean Joly 2009 ...
Livres usagés
Nos bénévoles poursuivent la cueillette de livres usagés en bon état en vue de la vente annuelle de juin. Pourquoi ne pas profiter du début de l’année pour faire l’élagage de votre bibliothèque ? ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence: Les patriotes, du nouveau
Nouvelles SHLM
Des idées plein la tête À la SHLM, l’année 2011 s’annonce fertile en projets de toutes sortes : Publication des BMS de la Nativité par Jean L’Heureux Activité de « géocaching » pour les élèves des écoles primaires Exposition à l’occasion du 175e anniversaire du premier chemin de fer au Canada parti de La Prairie le 21 juillet 1836. Initiation à la généalogie auprès des visiteurs du centre d’information de Tourisme Montérégie au complexe Dix-30. Installation d’un panneau d’interprétation dans la crypte de l’église de la Nativité. Conférence spéciale en septembre pour souligner le 170e anniversaire de la construction de l’église de la Nativité et le 100e anniversaire du presbytère. Articles dans le Communic-action et conférence sur l’histoire du premier chemin de fer en 1836. Visites guidées et « Marcher dans l’ombre du passé » par nos guides étudiants. Un nouveau site internet pour la SHLM.   Nouveaux membres Notre organisme désire souhaiter la bienvenue à ses nouveaux membres : 427 Marie Thériault Grenier 428 Roger Thériault 430 Michèle Rivet 431 Daniel A. Thompson 432 Heather G. Thompson 433 Stéphanie Robin 434 Marie Jeanne Perras 435 Francine Thibault-Lacroix 436 Normand Lacroix ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Jean Joly Révision Jean-Pierre Yelle Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

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