Sélection d'une édition

    Notre prochaine conférence: Histoire des origines de la population du Québec (1608-1860)

    Cette conférence dresse un historique des différentes vagues d’immigration qui ont concouru à la constitution de la population du Québec de 1608 à 1860. La connaissance de ces faits peut permettre de guider les généalogistes dans la recherche de leurs ancêtres.

    Invitez vos parents et amis ; entrée 3 $ pour les non-membres.

    Cette conférence dresse un historique des différentes vagues d’immigration qui ont concouru à la constitution de la population du Québec de 1608 à 1860. La connaissance de ces faits peut permettre de guider les généalogistes dans la recherche de leurs ancêtres. Invitez vos parents et amis ; entrée 3 $ pour les non-membres. ...

    Des comités dynamiques

    Le 1er décembre dernier, les membres du CA recevaient les responsables des différents comités afin de dresser un bilan de leurs activités. Nous vous livrons ici l’essentiel des éléments soumis à notre attention :
     

    Vente de livres usagés

    Ce comité est sous la responsabilité de Mme Hélène Létourneau. Une douzaine de bénévoles ont organisé à ce jour deux ventes de livres usagés, en juin et en décembre 2008, qui ont rapporté au total plus de 5 000 $. Les livres mis en vente sont recueillis auprès des organismes et des individus, ils sont par la suite sélectionnés, classés et évalués. Seuls les livres de qualité et en bon état sont offerts aux acheteurs. En 2009, le comité se propose de développer de nouvelles complicités auprès de différents organismes et d’organiser une prochaine vente en juin.

    Informatique

    Messieurs Robert Mailhot et Jean-Pierre Yelle veillent au bon fonctionnement de notre parc informatique. Dès le début de leur prise en charge ils ont eu à corriger de nombreuses lacunes : gestion inefficace des mots de passe, absence de sauvegardes automatiques des fichiers, protection inadéquate contre les virus et contre d’éventuelles pannes de courant. Au cours du mois de janvier, ils verront à installer un nouveau serveur et à reconstruire tout le réseau en tenant compte de nos nouveaux besoins.

    Bibliothèque

    Depuis que Mme Geneviève Dumouchel gère notre bibliothèque, la collection a subi un élagage qui tenait compte de notre nouvelle politique de développement, à savoir : priorité accordée aux documents traitant de l’histoire locale et régionale. Une cote Dewey a été attribuée à chacun des livres; il reste à traiter les livres de référence et les périodiques. Le catalogue de la bibliothèque est géré grâce au logiciel Biblio-tek qui devrait sous peu inclure les répertoires de mariages. Ces derniers conserveront leur cote d’origine, en conséquence, aucune cote Dewey ne leur sera attribuée. Mme Dumouchel souhaite que notre catalogue soit sous peu accessible sur notre site web.
     

    Généalogie

    Depuis maintenant plus d’un an M. Stéphane Tremblay collabore étroitement au comité de généalogie qui est, depuis de nombreuses années, sous la responsabilité de M. Jean L’Heureux. L’abonnement récent à la banque de données Ancestry.com et l’acquisition de nouveaux répertoires de mariages viennent faciliter la tâche des généalogistes débutants ou expérimentés. La liste complète de nos répertoires est, depuis quelques mois, disponible sur notre site web.
     

    Archives

    C’est M. Jean-Marc Garant qui veille depuis plusieurs années déjà au traitement et à la conservation de nos soixante-quatorze fonds ou collections d’archives. Tout le travail de description et de classement est effectué grâce au logiciel Archi-Log. Chaque document est décrit dans les quarante-huit heures suivant son acquisition et les photographies sont décrites et conservées dans des enveloppes transparentes. Il reste encore à retrouver et à archiver de nombreuses photos qui ont été autrefois retirées du fonds d’archives auxquelles elles se rattachaient. Le tri de nos cartes et plans est également à compléter.
     

    Batailles de 1691

    Le 11 août 1691, La Prairie fut le site de deux batailles : une première à l’aube devant le fort de pieux et une seconde en fin de matinée au lieu dit Rang de la Bataille. Ce comité, placé sous la responsabilité de M. Stéphane Tremblay, souhaite réaliser les trois objectifs suivants : repérer le site de la seconde bataille, documenter les deux batailles et en publier le récit, présenter une conférence sur le sujet. Une première visite en compagnie de deux archéologues sur le site présumé de la seconde bataille n’a pas permis d’identifier des lieux de sépultures. Les travaux se poursuivent.

    Publications et conférences

    Ce comité propose sept conférences pour la saison 2008-2009. M. Gaétan Bourdages est également responsable de la publication du bulletin mensuel « Au jour le jour » auquel collaborent quelques rédacteurs ainsi que M. Jean-Pierre Yelle pour la correction des textes. Grâce à la participation de M. François-B. Tremblay, designer graphique, depuis octobre 2008 notre bulletin est maintenant imprimé en couleur et sous une facture plus moderne. Le comité a également publié et distribué près de 10 000 exemplaires du fascicule intitulé « Maisons patrimoniales de La Prairie ».

    Le 1er décembre dernier, les membres du CA recevaient les responsables des différents comités afin de dresser un bilan de leurs activités. Nous vous livrons ici l’essentiel des éléments soumis à notre attention :   Vente de livres usagés Ce comité est sous la responsabilité de Mme Hélène Létourneau. Une douzaine de bénévoles ont organisé à ce jour deux ventes de livres usagés, en juin et en décembre 2008, qui ont rapporté au total plus de 5 000 $. Les livres mis en vente sont recueillis auprès des organismes et des individus, ils sont par la suite sélectionnés, classés et évalués. Seuls les livres de qualité et en bon état sont offerts aux acheteurs. En 2009, le comité se propose de développer de nouvelles complicités auprès de différents organismes et d’organiser une prochaine vente en juin. Informatique Messieurs Robert Mailhot et Jean-Pierre Yelle veillent au bon fonctionnement de notre parc informatique. Dès le début de leur prise en charge ils ont eu à corriger de nombreuses lacunes : gestion inefficace des mots de passe, absence de sauvegardes automatiques des fichiers, protection inadéquate contre les virus et contre d’éventuelles pannes de courant. Au cours du mois de janvier, ils verront à installer un nouveau serveur et à reconstruire tout le réseau en tenant compte de nos nouveaux besoins. Bibliothèque Depuis que Mme Geneviève Dumouchel gère notre bibliothèque, la collection a subi un élagage qui tenait compte de notre nouvelle politique de développement, à savoir : priorité accordée aux documents traitant de l’histoire locale et régionale. Une cote Dewey a été attribuée à chacun des livres; il reste à traiter les livres de référence et les périodiques. Le catalogue de la bibliothèque est géré grâce au logiciel Biblio-tek qui devrait sous peu inclure les répertoires de mariages. Ces derniers conserveront leur cote d’origine, en conséquence, aucune cote Dewey ne leur sera attribuée. Mme Dumouchel souhaite que notre catalogue soit sous peu accessible sur notre site web.   Généalogie Depuis maintenant plus d’un an M. Stéphane Tremblay collabore étroitement au comité de généalogie qui est, depuis de nombreuses années, sous la responsabilité de M. Jean L’Heureux. L’abonnement récent à la banque de données Ancestry.com et l’acquisition de nouveaux répertoires de mariages viennent faciliter la tâche des généalogistes débutants ou expérimentés. La liste complète de nos répertoires est, depuis quelques mois, disponible sur notre site web.   Archives C’est M. Jean-Marc Garant qui veille depuis plusieurs années déjà au traitement et à la conservation de nos soixante-quatorze fonds ou collections d’archives. Tout le travail de description et de classement est effectué grâce au logiciel Archi-Log. Chaque document est décrit dans les quarante-huit heures suivant son acquisition et les photographies sont décrites et conservées dans des enveloppes transparentes. Il reste encore à retrouver et à archiver de nombreuses photos qui ont été autrefois retirées du fonds d’archives auxquelles elles se rattachaient. Le tri de nos cartes et plans est également à compléter.   Batailles de 1691 Le 11 août 1691, La Prairie fut le site de deux batailles : une première à l’aube devant le fort de pieux et une seconde en fin de matinée au lieu dit Rang de la Bataille. Ce comité, placé sous la responsabilité de M. Stéphane Tremblay, souhaite réaliser les trois objectifs suivants : repérer le site de la seconde bataille, documenter les deux batailles et en publier le récit, présenter une conférence sur le sujet. Une première visite en compagnie de deux archéologues sur le site présumé de la seconde bataille n’a pas permis d’identifier des lieux de sépultures. Les travaux se poursuivent. Publications et conférences Ce comité propose sept conférences pour la saison 2008-2009. M. Gaétan Bourdages est également responsable de la publication du bulletin mensuel « Au jour le jour » auquel collaborent quelques rédacteurs ainsi que M. Jean-Pierre Yelle pour la correction des textes. Grâce à la participation de M. François-B. Tremblay, designer graphique, depuis octobre 2008 notre bulletin est maintenant imprimé en couleur et sous une facture plus moderne. Le comité a également publié et distribué près de 10 000 exemplaires du fascicule intitulé « Maisons patrimoniales de La Prairie »....

    Il avait aussi un champ de blé d’inde…

    C’était l’été, dans les années 1930.

    Pour s’amuser, on jouait à la cachette ; ce que les enfants d’aujourd’hui appellent cache-cache.
     

    Le terrain de jeu comprenait le voisinage de la rue Saint-Laurent, entre la rue Saint-Georges et le chemin de Saint-Jean. L’activité entraînait habituellement des incursions en divers lieux privés et, parfois, des réactions de leurs propriétaires. La plupart de nos voisins, du moins ceux qui avaient des enfants, s’accommodaient assez bien de notre passage sur leur territoire.

    L’un d’eux, nous l’appelions Baptiste, nous inspirait un respect craintif. Il oeuvrait dans le domaine funéraire et habitait sur la rue Saint-Georges, à l’ouest de la rue Saint-Laurent. Derrière le lot où se trouvaient sa maison et une couple de remises, il possédait une bande de terrain basse et ombragée de petits arbres où les pluies laissaient des mares lentes à se résorber. Clôturé de broche à poules, cet espace rectangulaire longeait l’arrière des maisons de ses voisins et se terminait à la rue Saint-Laurent. Peu attrayant pour une cachette à cause de la boue, l’endroit servait de basse-cour pour des poules et des canards.

    Par contre, notre homme possédait un autre terrain, peu clôturé, fort propice au jeu de cache-cache quand arrivait le mois d’août. À cette époque, le quadrilatère délimité en longueur par les rues Saint-Georges et Capitale et, en profondeur, par les rues Saint-Laurent et Notre-Dame n’était bâti que de deux résidences, à son extrémité ouest, rue Saint-Georges. Ce champ, en baissière par rapport à la rue Saint-Georges, appartenait en majeure partie à notre sujet. Il y semait du maïs qui, arrivé à une certaine hauteur, constituait une jungle des plus attrayantes pour se dissimuler. Le propriétaire réalisa, il va sans dire, l’attrait que son champ exerçait sur nous. Il décida de surprendre les intrus qui s’y aventuraient.

    Un jour, au moment où nous nous faufilions quelques-uns entre les rangs de plants, on l’entendit soudain crier, tout près : « Attends que je t’attrape mon petit sacripant. » On n’eut pas besoin de le voir pour détaler en vitesse. On prit conscience qu’il se déplaçait, évidemment pour nous poursuivre, mais il ne se montra pas à découvert. Ce faisant, les intrus purent croire qu’ils n’avaient pas été identifiés.

    Je compris plus tard sa psychologie. Il n’avait nul besoin de nous attraper ni de venir souvent surveiller son champ de maïs. À nos yeux il devint vite l’imprévisible, celui qu’on ne voit jamais venir et dont on ne connaît pas l’heure. La cachette idéale où le compagnon de jeu n’avait que peu de chance de repérer ses partenaires se transforma en lieu périlleux. On réfléchit un moment pour trouver un bon moyen de déceler à l’avance sa présence pour conclure que cela serait bien compliqué, car le personnage nous paraissait fort astucieux. Mieux valait s’abstenir, sauf durant des funérailles où notre homme était de service. Mais là ? Ça ne concordait pas nécessairement à nos possibilités ou désirs du moment.

    Ce génie de la surveillance in absentia nous imposait le respect, tant pour ce talent que pour d’autres attributs. Nous sentions qu’en fait il aimait les enfants, car il en avait deux lui-même. S’il avait une pointe de malice dans l’oeil quand nous le rencontrions, nous étions portés à penser que c’était par amusement. À l’occasion de rencontres inopinées il aimait nous mettre à l’épreuve en nous posant des questions embêtantes ou en passant des remarques désarçonnantes sur nous-mêmes ou sur nos parents. C’était un pince-sans-rire.

    C’est, toutefois, dans son rôle d’embaumeur qu’il nous impressionnait le plus. À cette époque, il était coutume d’exposer les morts chez eux. Pour ceux à qui la chose ne convenait pas, il offrait un salon funéraire dans son propre domicile. Il préparait les dépouilles dans l’un des bâtiments derrière sa maison. Personne n’aurait osé aller dans la cour quand il y avait un mort sur les lieux. Si d’aventure nous passions alors dans les parages, nous arrêtions sur le trottoir et nos yeux se fixaient sur la porte du local mystérieux, chargés d’interrogations, voulant et ne voulant pas savoir. À l’occasion, il en sortait et surprenait nos regards. Nous étions plus à l’aise si, en réponse à ces interrogations silencieuses, il demeurait imperturbable. S’il parlait, il ne faisait qu’éveiller en nous quelque doute torturant. Il nous troublait surtout lorsque, ne disant mot, il se contentait d’esquisser un sourire. Ce sourire en était sans doute un de compassion, mais nous le ressentions comme exposant notre faiblesse, notre angoisse et notre ignorance face au mystère de la vie et de la mort. Il accentuait pour nous le contraste entre notre peur diffuse face à cette fatalité et la maîtrise avec laquelle il l’affrontait dans la réalité.

    Quand on est enfant et qu’on sait peu, l’imagination peut facilement se débrider à l’égard de celui dont le métier secret intrigue ? En fait, il n’y avait rien de menaçant chez cet homme. À preuve, il pouvait agir amicalement rassuré par un geste de connivence. J’assistais un jour, sur le trottoir du chemin de Saint-Jean, au passage d’un cortège funèbre qu’il dirigeait. Vêtu de la redingote noire et du pantalon gris foncé et coiffé du haut de forme il marchait majestueusement, son visage exprimant tout à fait le sérieux approprié au cérémonial en cours. Je le fixais avec attention. Il me vit. Sans rien perdre de sa digne allure et continuant de regarder droit devant lui, il me tapa un de ces clins d’oeil inoubliables. Cela me le fit voir sous son côté paternel. Plus tard, je ne pourrais dire combien de temps plus tard, je réalisai que le Baptiste qui ne voulait pas nous voir dans son champ de maïs avait un coeur sensible comme les autres. Son épouse mourut subitement. En allant voir au salon la mère de ses enfants que je connaissais bien, je vis un Baptiste dont l’expression faciale ne pouvait traduire qu’une pure et véritable tristesse, un homme comme vous et moi, pas plus maître des grands mystères que nous tous.

    C’était l’été, dans les années 1930. Pour s’amuser, on jouait à la cachette ; ce que les enfants d’aujourd’hui appellent cache-cache.   Le terrain de jeu comprenait le voisinage de la rue Saint-Laurent, entre la rue Saint-Georges et le chemin de Saint-Jean. L’activité entraînait habituellement des incursions en divers lieux privés et, parfois, des réactions de leurs propriétaires. La plupart de nos voisins, du moins ceux qui avaient des enfants, s’accommodaient assez bien de notre passage sur leur territoire. L’un d’eux, nous l’appelions Baptiste, nous inspirait un respect craintif. Il oeuvrait dans le domaine funéraire et habitait sur la rue Saint-Georges, à l’ouest de la rue Saint-Laurent. Derrière le lot où se trouvaient sa maison et une couple de remises, il possédait une bande de terrain basse et ombragée de petits arbres où les pluies laissaient des mares lentes à se résorber. Clôturé de broche à poules, cet espace rectangulaire longeait l’arrière des maisons de ses voisins et se terminait à la rue Saint-Laurent. Peu attrayant pour une cachette à cause de la boue, l’endroit servait de basse-cour pour des poules et des canards. Par contre, notre homme possédait un autre terrain, peu clôturé, fort propice au jeu de cache-cache quand arrivait le mois d’août. À cette époque, le quadrilatère délimité en longueur par les rues Saint-Georges et Capitale et, en profondeur, par les rues Saint-Laurent et Notre-Dame n’était bâti que de deux résidences, à son extrémité ouest, rue Saint-Georges. Ce champ, en baissière par rapport à la rue Saint-Georges, appartenait en majeure partie à notre sujet. Il y semait du maïs qui, arrivé à une certaine hauteur, constituait une jungle des plus attrayantes pour se dissimuler. Le propriétaire réalisa, il va sans dire, l’attrait que son champ exerçait sur nous. Il décida de surprendre les intrus qui s’y aventuraient. Un jour, au moment où nous nous faufilions quelques-uns entre les rangs de plants, on l’entendit soudain crier, tout près : « Attends que je t’attrape mon petit sacripant. » On n’eut pas besoin de le voir pour détaler en vitesse. On prit conscience qu’il se déplaçait, évidemment pour nous poursuivre, mais il ne se montra pas à découvert. Ce faisant, les intrus purent croire qu’ils n’avaient pas été identifiés. Je compris plus tard sa psychologie. Il n’avait nul besoin de nous attraper ni de venir souvent surveiller son champ de maïs. À nos yeux il devint vite l’imprévisible, celui qu’on ne voit jamais venir et dont on ne connaît pas l’heure. La cachette idéale où le compagnon de jeu n’avait que peu de chance de repérer ses partenaires se transforma en lieu périlleux. On réfléchit un moment pour trouver un bon moyen de déceler à l’avance sa présence pour conclure que cela serait bien compliqué, car le personnage nous paraissait fort astucieux. Mieux valait s’abstenir, sauf durant des funérailles où notre homme était de service. Mais là ? Ça ne concordait pas nécessairement à nos possibilités ou désirs du moment. Ce génie de la surveillance in absentia nous imposait le respect, tant pour ce talent que pour d’autres attributs. Nous sentions qu’en fait il aimait les enfants, car il en avait deux lui-même. S’il avait une pointe de malice dans l’oeil quand nous le rencontrions, nous étions portés à penser que c’était par amusement. À l’occasion de rencontres inopinées il aimait nous mettre à l’épreuve en nous posant des questions embêtantes ou en passant des remarques désarçonnantes sur nous-mêmes ou sur nos parents. C’était un pince-sans-rire. C’est, toutefois, dans son rôle d’embaumeur qu’il nous impressionnait le plus. À cette époque, il était coutume d’exposer les morts chez eux. Pour ceux à qui la chose ne convenait pas, il offrait un salon funéraire dans son propre domicile. Il préparait les dépouilles dans l’un des bâtiments derrière sa maison. Personne n’aurait osé aller dans la cour quand il y avait un mort sur les lieux. Si d’aventure nous passions alors dans les parages, nous arrêtions sur le trottoir et nos yeux se fixaient sur la porte du local mystérieux, chargés d’interrogations, voulant et ne voulant pas savoir. À l’occasion, il en sortait et surprenait nos regards. Nous étions plus à l’aise si, en réponse à ces interrogations silencieuses, il demeurait imperturbable. S’il parlait, il ne faisait qu’éveiller en nous quelque doute torturant. Il nous troublait surtout lorsque, ne disant mot, il se contentait d’esquisser un sourire. Ce sourire en était sans doute un de compassion, mais nous le ressentions comme exposant notre faiblesse, notre angoisse et notre ignorance face au mystère de la vie et de la mort. Il accentuait pour nous le contraste entre notre peur diffuse face à cette fatalité et la maîtrise avec laquelle il l’affrontait dans la réalité. Quand on est enfant et qu’on sait peu, l’imagination peut facilement se débrider à l’égard de celui dont le métier secret intrigue ? En fait, il n’y avait rien de menaçant chez cet homme. À preuve, il pouvait agir amicalement rassuré par un geste de connivence. J’assistais un jour, sur le trottoir du chemin de Saint-Jean, au passage d’un cortège funèbre qu’il dirigeait. Vêtu de la redingote noire et du pantalon gris foncé et coiffé du haut de forme il marchait majestueusement, son visage exprimant tout à fait le sérieux approprié au cérémonial en cours. Je le fixais avec attention. Il me vit. Sans rien perdre de sa digne allure et continuant de regarder droit devant lui, il me tapa un de ces clins d’oeil inoubliables. Cela me le fit voir sous son côté paternel. Plus tard, je ne pourrais dire combien de temps plus tard, je réalisai que le Baptiste qui ne voulait pas nous voir dans son champ de maïs avait un coeur sensible comme les autres. Son épouse mourut subitement. En allant voir au salon la mère de ses enfants que je connaissais bien, je vis un Baptiste dont l’expression faciale ne pouvait traduire qu’une pure et véritable tristesse, un homme comme vous et moi, pas plus maître des grands mystères que nous tous. ...

    Cueillette de livres neufs ou usagés

    Janvier marque le début des préparatifs pour la vente de livres de juin 2009.

    Vous voulez vous défaire de certains livres ?

    Pourquoi ne pas en faire don à votre Société d’histoire ?

    Nous acceptons tous les genres de livres, neufs ou usagés en bon état.

    Les livres en lien avec l’histoire des municipalités, des paroisses, des institutions et des familles sont recherchés. Nous conservons les livres qui complètent les collections de la bibliothèque de la SHLM, tous les autres seront mis en vente lors de la vente de livres de juin 2009.

    Dîtes-le aux membres de votre famille et à vos amis.

    Apportez les livres pendant les heures d’ouverture de la SHLM.

    Janvier marque le début des préparatifs pour la vente de livres de juin 2009. Vous voulez vous défaire de certains livres ? Pourquoi ne pas en faire don à votre Société d’histoire ? Nous acceptons tous les genres de livres, neufs ou usagés en bon état. Les livres en lien avec l’histoire des municipalités, des paroisses, des institutions et des familles sont recherchés. Nous conservons les livres qui complètent les collections de la bibliothèque de la SHLM, tous les autres seront mis en vente lors de la vente de livres de juin 2009. Dîtes-le aux membres de votre famille et à vos amis. Apportez les livres pendant les heures d’ouverture de la SHLM....

    À propos du bulletin

    Éditeur

    Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine

    Dépôt légal 2002

    Bibliothèque nationale du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    ISSN 1499-7312

    COLLABORATEURS :

    Coordination : Jean-Pierre Yelle

    Rédaction : Gaétan Bourdages, René Jolicoeur, Jean Joly et Stéphane Tremblay

    Révision : Jean-Pierre Yelle

    Infographie : François-Bernard Tremblay, www.bonmelon.com

    Impression : SHLM

    Siège social

    249, rue Sainte-Marie

    La Prairie (Québec) J5R 1G1

    Téléphone

    450-659-1393

    Courriel

    [email protected]

    Site Web

    www.laprairie-shlm.com

    Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

    La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.

    Desjardins

    Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination : Jean-Pierre Yelle Rédaction : Gaétan Bourdages, René Jolicoeur, Jean Joly et Stéphane Tremblay Révision : Jean-Pierre Yelle Infographie : François-Bernard Tremblay, www.bonmelon.com Impression : SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

    Nouvelles SHLM

    Desjardins Caisse La Prairie

    Les responsables de Desjardins Caisse La Prairie remettaient récemment à la SHLM un chèque de 3 500 $. Cet argent est destiné à l’achat d’un nouveau serveur pour notre réseau informatique interne ainsi qu’à l’impression couleur du bulletin mensuel Au jour le jour. Ce généreux don de la Caisse s’ajoute à une série de dons antérieurs qui ont permis à la SHLM de moderniser son matériel de production et de diffusion. Sur la photo on reconnaît dans l’ordre habituel : M. Denis Sénécal directeur, M. René Jolicoeur président de la SHLM et M. Robert Clermont président du CA de Desjardins Caisse La Prairie.

    Don

    Aide financière

    La SHLM était fort heureuse de recevoir récemment un chèque de 2 500 $ du Tournoi de golf de la mairesse parrainé par la Fondation Guy Dupré. Voilà une agréable façon d’encourager l’œuvre

    des bénévoles de notre Société d’histoire. Sur la photo, de gauche à droite : M. Guy Dupré, M. René Jolicoeur et Mme Lucie Roussel.

    Don

    Vol d’une plaque de bronze

    Au début du mois de novembre des individus se sont emparé de la plaque de bronze qui ornait le cairn commémoratif situé à l’angle du chemin de Saint-Jean et du rang de la Bataille Nord. Ce vol s’inscrit dans une longue série de méfaits qui perdurent depuis quelques années au Québec. Des dizaines de statues, de plaques, de croix et autres objets de bronze ont été volés à travers la province. Récemment à Longueuil une statue qui avait coûté 25 000 $ est disparue. Pourra-t-on bientôt mettre fin à cette destruction de notre patrimoine?

    Plaque

    Nouveaux membres

    La SHLM est heureuse de souhaiter la bienvenue à trois nouveaux membres :

    337 Gosselin, Denise

    338 Colpron, Pierre

    339 Livernois, Roger

    Desjardins Caisse La Prairie Les responsables de Desjardins Caisse La Prairie remettaient récemment à la SHLM un chèque de 3 500 $. Cet argent est destiné à l’achat d’un nouveau serveur pour notre réseau informatique interne ainsi qu’à l’impression couleur du bulletin mensuel Au jour le jour. Ce généreux don de la Caisse s’ajoute à une série de dons antérieurs qui ont permis à la SHLM de moderniser son matériel de production et de diffusion. Sur la photo on reconnaît dans l’ordre habituel : M. Denis Sénécal directeur, M. René Jolicoeur président de la SHLM et M. Robert Clermont président du CA de Desjardins Caisse La Prairie. Aide financière La SHLM était fort heureuse de recevoir récemment un chèque de 2 500 $ du Tournoi de golf de la mairesse parrainé par la Fondation Guy Dupré. Voilà une agréable façon d’encourager l’œuvre des bénévoles de notre Société d’histoire. Sur la photo, de gauche à droite : M. Guy Dupré, M. René Jolicoeur et Mme Lucie Roussel. Vol d’une plaque de bronze Au début du mois de novembre des individus se sont emparé de la plaque de bronze qui ornait le cairn commémoratif situé à l’angle du chemin de Saint-Jean et du rang de la Bataille Nord. Ce vol s’inscrit dans une longue série de méfaits qui perdurent depuis quelques années au Québec. Des dizaines de statues, de plaques, de croix et autres objets de bronze ont été volés à travers la province. Récemment à Longueuil une statue qui avait coûté 25 000 $ est disparue. Pourra-t-on bientôt mettre fin à cette destruction de notre patrimoine? Nouveaux membres La SHLM est heureuse de souhaiter la bienvenue à trois nouveaux membres : 337 Gosselin, Denise 338 Colpron, Pierre 339 Livernois, Roger...

    Les marchands de la rue Sainte-Marie

    Nous sommes en 1842. Vous habitez les environs de La Prairie et vous cherchez un magasin général où vous pourrez acheter quelques articles. Étant récemment établi dans la région, vous ne savez trop où aller.

    Pas de problèmes : il faut vous rendre sur la rue Sainte-Marie. Pourquoi? Simple : on compte pas moins de dix (10) magasins généraux sur cette rue; vous y trouverez sans doute ce que vous cherchez.

    Et si tel n’était pas le cas, tournez sur Saint-Joseph La rue Saint-Joseph deviendra plus tard la rue Saint-Georges., au bout de Sainte- Marie, vous y verrez deux autres magasins. En désespoir de cause et si vous n’êtes pas superstitieux, il en existe un treizième devant l’église, à l’autre bout de Sainte-Marie!

    Treize magasins généraux à La Prairie? Vous ne me croyez pas? Je vais vous en donner les noms :

    Sur la rue Sainte-Marie :

    Bourassa, J. B. V.,

    Charlton, John, & Co.,

    Dupré, J. B. E.,

    Dupré, A. E.,

    Hébert & Couturier,

    Hébert, J. A.,

    Lacombe, C.,

    Lanctôt, J. B.,

    Powell, A. H.,

    Sauvageau, A.,

    Sur la rue Saint-Joseph (plus tard Saint-Georges) :

    Sainte-Marie, Pierre,

    Thomson, John, & Co. Voir La monnaie de John Thomson, Au Jour le jour, Octobre 2008, p. 2.

    Sur la place du Marché : Probablement celle en face de l’église; elle a existé comme telle jusqu’aux environs de 1840.

    Gariépy, D.

    Voici le meilleur trajet pour vous y rendre.

    Quand vous arrivez par le chemin de Saint-Jean, passez devant notre toute nouvelle église La nouvelle église de la Nativité, construite en 1840 et 1841. que vous ne manquerez sûrement pas d’admirer puis, tournez à votre gauche à la première rue.

    Voilà; vous êtes sur la rue Sainte-Marie. Vous ne pouvez pas la manquer!

    Sachez bien que je n’ai pas inventé tout ça pour faire mon Ti-Jos connaissant. Je l’ai lu dans le bottin des professionnels et hommes d’affaires de La Prairie, publié par Lovell. BANQ, Lovell’s Directory, 1842, Montréal et sa banlieue, La Prairie, pp. 264-266.

    À vrai dire, c’est en anglais avec quelques fautes d’orthographe dans certains noms francophones mais, ça n’empêche pas de les reconnaître.

    Le titre exact est « Lovell’s Business and professional directory for Laprairie (1842) » Et nous sommes bien en 1842, n’est-ce pas?

    Maintenant que vous savez tout, je vous souhaite un bon magasinage et je demeure à votre disposition pour toute autre information.

    Nous sommes en 1842. Vous habitez les environs de La Prairie et vous cherchez un magasin général où vous pourrez acheter quelques articles. Étant récemment établi dans la région, vous ne savez trop où aller. Pas de problèmes : il faut vous rendre sur la rue Sainte-Marie. Pourquoi? Simple : on compte pas moins de dix (10) magasins généraux sur cette rue; vous y trouverez sans doute ce que vous cherchez. Et si tel n’était pas le cas, tournez sur Saint-Joseph La rue Saint-Joseph deviendra plus tard la rue Saint-Georges., au bout de Sainte- Marie, vous y verrez deux autres magasins. En désespoir de cause et si vous n’êtes pas superstitieux, il en existe un treizième devant l’église, à l’autre bout de Sainte-Marie! Treize magasins généraux à La Prairie? Vous ne me croyez pas? Je vais vous en donner les noms : Sur la rue Sainte-Marie : Bourassa, J. B. V., Charlton, John, & Co., Dupré, J. B. E., Dupré, A. E., Hébert & Couturier, Hébert, J. A., Lacombe, C., Lanctôt, J. B., Powell, A. H., Sauvageau, A., Sur la rue Saint-Joseph (plus tard Saint-Georges) : Sainte-Marie, Pierre, Thomson, John, & Co. Voir La monnaie de John Thomson, Au Jour le jour, Octobre 2008, p. 2. Sur la place du Marché : Probablement celle en face de l’église; elle a existé comme telle jusqu’aux environs de 1840. Gariépy, D. Voici le meilleur trajet pour vous y rendre. Quand vous arrivez par le chemin de Saint-Jean, passez devant notre toute nouvelle église La nouvelle église de la Nativité, construite en 1840 et 1841. que vous ne manquerez sûrement pas d’admirer puis, tournez à votre gauche à la première rue. Voilà; vous êtes sur la rue Sainte-Marie. Vous ne pouvez pas la manquer! Sachez bien que je n’ai pas inventé tout ça pour faire mon Ti-Jos connaissant. Je l’ai lu dans le bottin des professionnels et hommes d’affaires de La Prairie, publié par Lovell. BANQ, Lovell’s Directory, 1842, Montréal et sa banlieue, La Prairie, pp. 264-266. À vrai dire, c’est en anglais avec quelques fautes d’orthographe dans certains noms francophones mais, ça n’empêche pas de les reconnaître. Le titre exact est « Lovell’s Business and professional directory for Laprairie (1842) » Et nous sommes bien en 1842, n’est-ce pas? Maintenant que vous savez tout, je vous souhaite un bon magasinage et je demeure à votre disposition pour toute autre information....

    Connaissez-vous Ancestry.com?

    Le 30 septembre dernier, la SHLM s’est abonnée à la section « monde » du site www.ancestry.ca. Cet abonnement d’un an donne accès à des banques de données généalogiques du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Irlande, de certains autres pays d’Europe (Allemagne, France, Italie…) et de l’Australie.

    Le site offre plus d’une centaine de banques de données d’intérêt général (les recensements de 1790 à 1930 aux États-Unis par exemple) et quelques banques de données liées à des besoins plus précis (une liste de soldats de la guerre civile américaine par exemple).

    Je vais vous décrire les trois banques de données qui me sont les plus souvent utiles lorsque je fais des recherches généalogiques concernant une famille canadienne-française catholique.

    A) LES ARBRES GÉNÉALOGIQUES

    Lorsque vous ouvrez une session sur le site, vous pouvez bâtir votre arbre généalogique au fur et à mesure en utilisant le site comme s’il s’agissait d’un logiciel de généalogie. Vos données, à moins de cocher la case « arbre privé » lors de sa création, seront par la suite accessibles à tous les abonnés d’Ancestry.

    Si vous cherchez une personne en particulier, il s’agit d’ouvrir le moteur de recherche de la section « arbres généalogiques » et vous pouvez alors chercher parmi tous les arbres contenant le nom de votre ancêtre. Vous pouvez aussi consulter le « One World Tree » ou « Arbre mondial » qui contient la synthèse de tous les arbres généalogiques qui sont en ligne depuis 10-15 ans.

    J’aimerais faire toutefois une mise en garde : les données que vous allez trouver sur l’arbre d’un membre ou sur « L’Arbre mondial » contiennent souvent des erreurs (je nomme ces erreurs « l’effet copier/coller »). Par exemple, si l’aîné d’une famille se nomme Antoine-Amable et que le benjamin se nomme Antoine, il est possible que le site n’offre qu’une seule personne répondant au nom d’Antoine, comme s’il s’agissait d’une seule et même personne.

    J’ai donc adopté la bonne habitude de vérifier avec le PRDH ou avec le Fonds Drouin numérisé toutes les informations recueillies sur l’arbre généalogique d’un autre abonné.

    B) LE FONDS DROUIN

    L’institut Drouin a mis sur microfilms l’ensemble des registres paroissiaux des églises catholiques du Québec et de l’Ontario entre 1941 et 1967. Ces registres étaient disponibles aux archives nationales. En 2006, Ancestry.com a fait l’acquisition du fonds Drouin et en a fait la numérisation. Chaque page de chaque registre de paroisse est maintenant disponible dans la section « Actes d’état civil et registres d’église du Québec (Collection Drouin) 1621 à 1967 ».

    Cette section est une véritable mine d’or pour un chercheur car elle possède son propre moteur de recherche et vous pouvez chercher votre ancêtre selon les critères de votre choix. Par exemple, j’étais à la recherche du baptême de Amable Raby (mon arrière-grand-père). Dans les cases appropriées, j’ai inscrit son prénom, son nom, la paroisse et l’année de sa naissance. Je me suis rendu compte que mon ancêtre était unique car un seul nom m’a été suggéré : Amable Raby né et baptisé à Buckingham le 14 mai 1885. Le site me propose un lien vers une page numérisée et en y accédant j’obtiens le texte complet de l’acte de baptême en question.

    Petit truc de chercheur : souvent, à la fin de chacune des années d’un registre, le curé de l’époque a résumé son année en produisant un index alphabétique; classant les baptêmes, les mariages et les sépultures en ordre alphabétique. Allez directement à la dernière image de l’année de votre recherche pour d’abord consulter cet index.

    Mise en garde : vous pouvez agrandir l’image des pages obtenues et jouer avec la luminosité mais plusieurs images ont été mal photographiées en 1941 et/ou le prêtre écrivait de manière quasi illisible. Dans plusieurs cas, je n’ai pas été en mesure de déchiffrer ou de lire correctement le texte de l’image. Selon mon expérience, entre 1 et 5 % des images sont illisibles, ce qui donne quand même un ratio de plusieurs belles découvertes pour quelques déceptions.

    Il ne faut pas se décourager lorsque l’on cherche une personne avec ce moteur de recherche. L’orthographe du nom obtenu dépend du nom inscrit dans la marge à l’époque par le prêtre officiant. De plus, comme Ancestry est un site anglophone, il y a hélas plusieurs erreurs de retranscription de noms. J’ai souvent retrouvé des Raby classés comme des Roby ou même des Aubry.

    C) LES RECENSEMENTS

    Avec la permission des gouvernements concernés, Ancestry a mis en ligne toutes les images numérisées des recensements des États-Unis et du Canada. La loi au Canada étant plus stricte (délai d’attente de 90 ans vs 70 ans pour les États-Unis), il y a plus de données pour les chercheurs qui s’intéressent à leurs ancêtres qui ont opté pour l’exil vers les États-Unis. Voici la liste de ce qui est disponible :

    Canada : Recensements de 1851, 1891, 1901 et 1911 (1881 est en ligne (site fédéral) pas encore sur Ancestry). Le recensement de 1921 sera publié en 2111.

    États-Unis : Recensements de 1790, 1800, 1810, 1820, 1830, 1840, 1850, 1860, 1870, 1880, 1900, 1910, 1920 et 1930 (1890 détruit par un incendie). Le recensement de 1940 sera publié en 2010.

    Les recensements vous permettent de savoir où habitaient exactement vos ancêtres. De plus, les recensements sont très utiles pour obtenir une foule de renseignements socio-économiques : vos ancêtres savaient-ils lire et/ou écrire? Quel était leur revenu annuel? Quel genre de maison habitaient-t-ils? Avaient-t-ils des domestiques ou prenaient-ils soin de leurs aînés?

    Mise en garde : avec le moteur de recherche de cette section, ne vous attendez pas à trouver votre ancêtre facilement. Un peu comme dans le cas de la banque de données du fonds Drouin, il vous faudra compter beaucoup d’essais et d’erreurs avant de retracer votre ancêtre, surtout s’il vivait aux États-Unis. Mon arrière-grand-père Napoléon Tremblay a vécu à Cohoes NY entre 1872 et 1882. Je l’ai retrouvé dans le recensement de 1880 sous le nom de « Napolian Trumbly ».

    La SHLM invite ses nombreux membres à venir faire des recherches (gratuitement) en ligne sur ce site lors des heures régulières d’ouverture et lors des réunions du club de généalogie les lundis soirs entre 19 h et 21 h.

    Le 30 septembre dernier, la SHLM s’est abonnée à la section « monde » du site www.ancestry.ca. Cet abonnement d’un an donne accès à des banques de données généalogiques du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Irlande, de certains autres pays d’Europe (Allemagne, France, Italie…) et de l’Australie. Le site offre plus d’une centaine de banques de données d’intérêt général (les recensements de 1790 à 1930 aux États-Unis par exemple) et quelques banques de données liées à des besoins plus précis (une liste de soldats de la guerre civile américaine par exemple). Je vais vous décrire les trois banques de données qui me sont les plus souvent utiles lorsque je fais des recherches généalogiques concernant une famille canadienne-française catholique. A) LES ARBRES GÉNÉALOGIQUES Lorsque vous ouvrez une session sur le site, vous pouvez bâtir votre arbre généalogique au fur et à mesure en utilisant le site comme s’il s’agissait d’un logiciel de généalogie. Vos données, à moins de cocher la case « arbre privé » lors de sa création, seront par la suite accessibles à tous les abonnés d’Ancestry. Si vous cherchez une personne en particulier, il s’agit d’ouvrir le moteur de recherche de la section « arbres généalogiques » et vous pouvez alors chercher parmi tous les arbres contenant le nom de votre ancêtre. Vous pouvez aussi consulter le « One World Tree » ou « Arbre mondial » qui contient la synthèse de tous les arbres généalogiques qui sont en ligne depuis 10-15 ans. J’aimerais faire toutefois une mise en garde : les données que vous allez trouver sur l’arbre d’un membre ou sur « L’Arbre mondial » contiennent souvent des erreurs (je nomme ces erreurs « l’effet copier/coller »). Par exemple, si l’aîné d’une famille se nomme Antoine-Amable et que le benjamin se nomme Antoine, il est possible que le site n’offre qu’une seule personne répondant au nom d’Antoine, comme s’il s’agissait d’une seule et même personne. J’ai donc adopté la bonne habitude de vérifier avec le PRDH ou avec le Fonds Drouin numérisé toutes les informations recueillies sur l’arbre généalogique d’un autre abonné. B) LE FONDS DROUIN L’institut Drouin a mis sur microfilms l’ensemble des registres paroissiaux des églises catholiques du Québec et de l’Ontario entre 1941 et 1967. Ces registres étaient disponibles aux archives nationales. En 2006, Ancestry.com a fait l’acquisition du fonds Drouin et en a fait la numérisation. Chaque page de chaque registre de paroisse est maintenant disponible dans la section « Actes d’état civil et registres d’église du Québec (Collection Drouin) 1621 à 1967 ». Cette section est une véritable mine d’or pour un chercheur car elle possède son propre moteur de recherche et vous pouvez chercher votre ancêtre selon les critères de votre choix. Par exemple, j’étais à la recherche du baptême de Amable Raby (mon arrière-grand-père). Dans les cases appropriées, j’ai inscrit son prénom, son nom, la paroisse et l’année de sa naissance. Je me suis rendu compte que mon ancêtre était unique car un seul nom m’a été suggéré : Amable Raby né et baptisé à Buckingham le 14 mai 1885. Le site me propose un lien vers une page numérisée et en y accédant j’obtiens le texte complet de l’acte de baptême en question. Petit truc de chercheur : souvent, à la fin de chacune des années d’un registre, le curé de l’époque a résumé son année en produisant un index alphabétique; classant les baptêmes, les mariages et les sépultures en ordre alphabétique. Allez directement à la dernière image de l’année de votre recherche pour d’abord consulter cet index. Mise en garde : vous pouvez agrandir l’image des pages obtenues et jouer avec la luminosité mais plusieurs images ont été mal photographiées en 1941 et/ou le prêtre écrivait de manière quasi illisible. Dans plusieurs cas, je n’ai pas été en mesure de déchiffrer ou de lire correctement le texte de l’image. Selon mon expérience, entre 1 et 5 % des images sont illisibles, ce qui donne quand même un ratio de plusieurs belles découvertes pour quelques déceptions. Il ne faut pas se décourager lorsque l’on cherche une personne avec ce moteur de recherche. L’orthographe du nom obtenu dépend du nom inscrit dans la marge à l’époque par le prêtre officiant. De plus, comme Ancestry est un site anglophone, il y a hélas plusieurs erreurs de retranscription de noms. J’ai souvent retrouvé des Raby classés comme des Roby ou même des Aubry. C) LES RECENSEMENTS Avec la permission des gouvernements concernés, Ancestry a mis en ligne toutes les images numérisées des recensements des États-Unis et du Canada. La loi au Canada étant plus stricte (délai d’attente de 90 ans vs 70 ans pour les États-Unis), il y a plus de données pour les chercheurs qui s’intéressent à leurs ancêtres qui ont opté pour l’exil vers les États-Unis. Voici la liste de ce qui est disponible : Canada : Recensements de 1851, 1891, 1901 et 1911 (1881 est en ligne (site fédéral) pas encore sur Ancestry). Le recensement de 1921 sera publié en 2111. États-Unis : Recensements de 1790, 1800, 1810, 1820, 1830, 1840, 1850, 1860, 1870, 1880, 1900, 1910, 1920 et 1930 (1890 détruit par un incendie). Le recensement de 1940 sera publié en 2010. Les recensements vous permettent de savoir où habitaient exactement vos ancêtres. De plus, les recensements sont très utiles pour obtenir une foule de renseignements socio-économiques : vos ancêtres savaient-ils lire et/ou écrire? Quel était leur revenu annuel? Quel genre de maison habitaient-t-ils? Avaient-t-ils des domestiques ou prenaient-ils soin de leurs aînés? Mise en garde : avec le moteur de recherche de cette section, ne vous attendez pas à trouver votre ancêtre facilement. Un peu comme dans le cas de la banque de données du fonds Drouin, il vous faudra compter beaucoup d’essais et d’erreurs avant de retracer votre ancêtre, surtout s’il vivait aux États-Unis. Mon arrière-grand-père Napoléon Tremblay a vécu à Cohoes NY entre 1872 et 1882. Je l’ai retrouvé dans le recensement de 1880 sous le nom de « Napolian Trumbly ». La SHLM invite ses nombreux membres à venir faire des recherches (gratuitement) en ligne sur ce site lors des heures régulières d’ouverture et lors des réunions du club de généalogie les lundis soirs entre 19 h et 21 h....

    Une autre année qui s’achève

    Une autre année qui s’achève et dans quelques jours les réjouissances du temps des Fêtes.

    Je profite de l’occasion pour vous rappeler que c’est le temps de renouveler votre carte de membre et pour une deuxième année, nous vous invitons à participer à la campagne de financement de votre Société d’histoire dont l’objectif est de 2 000 $ pour l’année 2009.

    Déjà à l’automne notre premier souper bénéfice générait plus de 1200 $ en gains, sans compter nos ventes de livres usagés de juin et de novembre qui ont rapporté au total plus de 5 000 $.

    Ce sont ces moyens qui permettent à votre Société de s’autofinancer et d’ainsi réaliser divers projets. Voilà pourquoi je tiens à remercier tous nos bénévoles qui travaillent avec ardeur à la réussite de ces activités.

    Je profite de l’occasion pour vous souhaiter au nom du conseil d’administration et en mon nom de très JOYEUSES FÊTES, santé et prospérité.

    René Jolicoeur, président.

    Une autre année qui s’achève et dans quelques jours les réjouissances du temps des Fêtes. Je profite de l’occasion pour vous rappeler que c’est le temps de renouveler votre carte de membre et pour une deuxième année, nous vous invitons à participer à la campagne de financement de votre Société d’histoire dont l’objectif est de 2 000 $ pour l’année 2009. Déjà à l’automne notre premier souper bénéfice générait plus de 1200 $ en gains, sans compter nos ventes de livres usagés de juin et de novembre qui ont rapporté au total plus de 5 000 $. Ce sont ces moyens qui permettent à votre Société de s’autofinancer et d’ainsi réaliser divers projets. Voilà pourquoi je tiens à remercier tous nos bénévoles qui travaillent avec ardeur à la réussite de ces activités. Je profite de l’occasion pour vous souhaiter au nom du conseil d’administration et en mon nom de très JOYEUSES FÊTES, santé et prospérité. René Jolicoeur, président....

    À propos du bulletin

    Éditeur

    Société d’histoire de

    La Prairie-de-la-Magdeleine

    Dépôt légal 2002

    Bibliothèque nationale du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    ISSN 1499-7312

    COLLABORATEURS :

    Coordination : Jean-Pierre Yelle

    Rédaction : Gaétan Bourdages et Jean-Marc Garant

    Révision : Jean-Pierre Yelle

    Infographie : François-Bernard Tremblay, www.bonmelon.com

    Impression : SHLM

    Siège social

    249, rue Sainte-Marie

    La Prairie (Québec) J5R 1G1

    Téléphone

    450-659-1393

    Courriel

    [email protected]

    Site Web

    www.laprairie-shlm.com

    Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

    La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.

    Desjardins

    Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination : Jean-Pierre Yelle Rédaction : Gaétan Bourdages et Jean-Marc Garant Révision : Jean-Pierre Yelle Infographie : François-Bernard Tremblay, www.bonmelon.com Impression : SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur. La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...