- Au jour le jour, novembre 2008
Nouvelles de la SHLM
Membre honorée
À l’occasion de son souper bénéfice du 18 octobre dernier la SHLM était heureuse d’honorer Mme Geneviève Dumouchel à titre de bénévole ayant contribué à l’essor de la Société d’histoire de façon exceptionnelle au cours de l’année 2008.
Une soixantaine de convives participaient à ce repas animé au cours duquel 15 prix furent tirés qui firent autant d’heureux. Merci aux personnes présentes pour leur appui indispensable et un merci particulier à Mme Hélène Létourneau pour son travail de sollicitation auprès des commanditaires.
Nouveaux membres
La SHLM est heureuse de souhaiter la bienvenue à ses nouveaux membres :
331 Crépeau, Nicole
332 Brault, Venant
333 Bilodeau, Anita
334 Mercier, Luc
335 Chabot, Guy
336 Beaudry, Guy
- Au jour le jour, novembre 2008
Conférence : Louis-Joseph Papineau sous un nouveau jour
Notre prochaine conférence
Mardi le 21 novembre 2008 à 19 h 30
Louis-Joseph Papineau sous un nouveau jour par Yvan Lamonde.

Son exposé nous fera voir Louis-Joseph Papineau sous un nouveau jour quant à son nationalisme ou à sa vision très contemporaine d’une fédération continentale. À la fois un héros et un oublié de l’histoire du Québec. Bouc émissaire des insuccès des Patriotes et des Québécois, il a laissé peu de traces après 1850. C’est l’édition de sa correspondance qui permet de voir aujourd’hui l’homme différent de celui que la mémoire a construite pour servir ses intérêts divers.
Invitez vos parents et amis; entrée 3 $ pour les non membres.

- Au jour le jour, novembre 2008
Mise sur pied d’une table de concertation en Montérégie
Samedi matin, le 20 septembre, 32 représentants de 22 sociétés d’histoire de la Montérégie se sont réunis à Chambly suite à une invitation de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec.
Le président de la FSHQ, Richard Bégin, le président d’Édition Québec, Michel Pratt, la secrétaire du comité du patrimoine, Louise Chevrier ainsi que la secrétaire administrative de la FSHQ, Lyne Saint-Jacques nous ont reçus sous l’égide de l’équipe de Paul-Henri Hudon, président de la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly. Jean L’Heureux et moi-même avons représenté la SHLM lors de cette première rencontre.
Un tour de table a rapidement fait comprendre l’urgence d’une table de concertation. Les attentes de chaque société ainsi que leurs activités habituelles nous ont à tous démontré la pertinence de cette table. Une première demande est la production d’un répertoire des divers conférenciers qui présentent leurs travaux ici et là en Montérégie. Ceci permettra aux autres sociétés de garnir à l’avance leur calendrier des conférences pour les années à venir. De plus, l’échange de nos revues mensuelles, trimestrielles ou annuelles serait bienvenu car il permettrait le partage d’informations.
Le mode de financement a également fait l’objet de discussions animées. Si c’est très difficile pour certains, pour d’autres cela semble d’une facilité déconcertante. Une société mentionnait que les élus de la municipalité leur étaient pratiquement opposés mais qu’à la suite d’une rencontre très directe avec le président de la Société en question, l’avis des échevins avait changé du tout au tout. De rébarbatifs, ils sont devenus coopératifs et même attentionnés. Il y a aussi diverses façons d’aller chercher des fonds, souvent dans des endroits quasi ignorés. Par exemple le fonds d’aide aux activités agricoles possède un volet culturel qui n’est pratiquement jamais sollicité. Même si les sommes ne sont pas toujours présentées aux budgets, elles sont disponibles sur demande. Il n’y a pas que les organismes publics qu’il faut contacter, les compagnies locales peuvent également donner un coup de main lors de certaines activités.
J’ai proposé aux personnes présentes d’organiser des stages de formation pour notre logiciel Archi-Log. Plusieurs ont exprimé leur désir d’y assister.
Cette table de concertation serait surtout un lieu d’entraide et d’information. Comment une société de quelques dizaines de membres réussit-elle à publier une revue trimestrielle? Pourquoi deux sociétés d’histoire ont-elles fusionné certaines de leurs activités afin de survivre tout en demeurant autonomes? C’est par l’entraide et l’information que nous aurons un avenir.
Le temps nous a manqué pour se doter de structures immédiatement. C’est donc lors de la prochaine rencontre au printemps 2009 que nous pourrons mettre sur pied les statuts de la table de concertation.
- Au jour le jour, novembre 2008
L’ADN et la généalogie
Pour connaître ses ancêtres il suffit de dresser son arbre généalogique à partir du mariage de ses grands-parents ou de ses arrière-grands-parents. Cette tâche laborieuse et complexe il y a quelques décennies est maintenant grandement facilitée par la disponibilité de nombreuses banques de données tant sur internet que sur CD. La mise sur pied de ces registres informatisés a été rendue possible grâce à l’existence sur le territoire québécois de centaines de milliers d’actes de baptême, de mariage et de décès : les missionnaires et les prêtres notaient tout.
Des sites comme celui du PRDH (Programme de recherche en démographie historique) de l’Université de Montréal, FrancoGène ou encore Ancestry permettent de retracer nos ancêtres jusqu’aux premiers qui se sont installés en Amérique du Nord. Les plus curieux pourront même remonter plus loin en consultant les archives départementales de France ou d’ailleurs selon l’origine de leurs ancêtres.
Sauf de très rares exceptions, il est inhabituel que la recherche généalogique nous permette de remonter au-delà du 16e siècle. Bien sûr si vous comptez parmi vos ancêtres Jean-Baptiste Desrosiers dit Dutremble de Trois-Rivières vous pouvez retracer ses ancêtres de la noblesse française jusqu’à Charlemagne roi des Francs et empereur d’Occident au 8e siècle. Mais dans la très grande majorité des cas vous devrez vous limiter à deux ou trois générations en France. Le nombre de nos ancêtres connus ou prétendus est donc minime par rapport au nombre réel d’ancêtres qui nous ont précédés depuis la nuit des temps.
Il faut également être conscient que la recherche en archives renferme ses pièges et ses limites. Une généalogie peut être incorrecte parce que basée sur de nombreuses erreurs cléricales, un ancêtre a pu être confondu avec un autre ou simplement omis. Que dire des adoptions non mentionnées ou des enfants nés hors mariage? Il est aussi tentant de se fier à des généalogies déjà établies par des amateurs parfois peu rigoureux dans leurs recherches : les erreurs se multiplient et se répètent. Mieux vaut tout vérifier.
Plusieurs trouvent encore de bon ton lors de rencontres familiales de brandir, parfois à tort, leurs origines amérindiennes, irlandaises, germaniques ou autres. Les preuves de ces lignées paternelles ou maternelles sont souvent difficiles à établir de façon certaine. C’est alors que la généalogie génétique vous propose des réponses basées sur une démarche scientifique.
L’ADN est le sigle de l’acide désoxyribonucléique caractéristique de nos chromosomes qui sont le support de toute notre information génétique ou génome. Quelle que soit votre généalogie établie à partir des archives, l’analyse de votre ADN ne peut mentir. Tout en validant les résultats de vos recherches vous apprendrez rapidement d’où venaient vos lointains ancêtres : Europe, Afrique, Asie etc. Peut-être découvrirez-vous que vous n’êtes pas le descendant biologique de l’ancêtre que vos travaux désignaient jusqu’alors.
La procédure de cueillette d’un échantillon est simple : le test est fait à partir de cellules prélevées dans la bouche à l’aide d’un coton-tige que l’on frotte à l’intérieur des joues. Selon l’analyse requise (ADN autosomal ou mitochondrial) et le nombre de marqueurs génétiques il vous en coûtera entre 100 $ et 300 $ pour l’analyse.
« C’est en testant l’ADN autosomal (l’ensemble des chromosomes non sexuels contenu dans le noyau des cellules), que l’on peut connaître notre pourcentage de gène européens, amérindiens ou autre. Ce patrimoine, légué pour moitié par notre père, pour moitié par notre mère, forme le tableau […] des gènes légués par l’ensemble des aïeux de notre arbre généalogique et "rebrassé" à chaque génération. […] » Magazine Québec Science, Été 2008, page 42.
La généalogie génétique propose également un test d’ADN mitochondrial i.e. ce petit bout d’ADN légué intact par la mère à tous ses enfants. Cette analyse permet de reculer jusqu’à une ancêtre maternelle ayant vécu il y a parfois plus de 100 000 ans. Comme « les scientifiques étudiant les grandes migrations humaines ont en effet réussi à déterminer une trentaine de signatures génétiques (ou haplogoupes) à partir de l’ADN mitochondrial. Ces signatures indiquent dans quelle région du monde cette très vieille grand-maman a vécu. » Magazine Québec Science, Été 2008, page 42.
Pour en apprendre davantage vous devrez consulter le site internet du Projet ADN d’Héritage français (ADNHF) qui s’adresse à tous ceux qui pensent avoir des ancêtres français, même lointains (www.ADNHF.org). Ce projet, chapeauté par la société américaine Family Tree DNA, poursuit de nombreux objectifs dont un destiné au Filles du Roi et un autre relié aux soldats du Régiment de Carignan installés en Nouvelle-France.
Un peu comme le sont l’histoire et l’archéologie, loin de s’opposer, la recherche généalogique traditionnelle en archives et la généalogie génétique sont complémentaires et poursuivent une mission commune : nous permettre d’établir avec certitude les origines qui définissent ce que nous sommes et ce que seront nos descendants. Libre à vous d’y ajouter l’histoire familiale avec ses drames, ses traumatismes, ses joies et ses secrets enfouis. Mais attention vous n’êtes peut-être pas celui ou celle que vous avez toujours cru être…
- Au jour le jour, novembre 2008
Vente de livres usagés mi-saison
Avant l’arrivée de la saison froide votre comité de la vente de livres vous propose à nouveau des livres usagés de très belle qualité. Voilà une occasion en or de faire provision de lecture pour l’hiver.
Romans québécois et étrangers, littérature jeunesse, biographies, livres de cuisine etc. vous sont offerts à des prix avantageux selon l’horaire suivant :
Au local de la SHLM du lundi 17 novembre au jeudi 11 décembre (lundi de 19 h à 21 h et mardi, mercredi et jeudi de 10 h à 17 h).
Acheter un livre usagé c’est aussi poser un geste pour la protection de l’environnement.
Invitez vos parents et amis! Et bonne lecture!
- Au jour le jour, octobre 2008
À propos du bulletin
Éditeur
Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination : Jean-Pierre Yelle
Rédaction : Gaétan Bourdages, Jean Joly et Stéphane Tremblay
Révision : Jean-Pierre Yelle
Infographie : François-Bernard Tremblay, www.bonmelon.com
Impression : SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
- Au jour le jour, octobre 2008
Du nouveau sur Internet
À ne pas manquer. Et oui! Membre de la SHLM depuis plusieurs années et m’intéressant à la généalogie j’ai décidé de créer mon site internet. Il y est question de mes débuts en généalogie et de mon père Jean Girard que certains d’entre vous avez bien connu. Si vous vous appelez Cormier-Cardinal-Longtin-Robert-Pellerin ou Duval vous êtes probablement parents avec mes enfants et mes petits-enfants. Si vous vous appelez Forgue-Duclos (ancêtre André Duclos marié Marie Hondarague) vous êtes probablement parents avec ma mère. Si vous êtes des ancêtres de Jacques Renel/Lebrun/Girard/Floridor là vous êtes 100 % parents avec mon père et par le fait même, moi!
Il était une fois | Les lignées directes et les albums photos | Le mur des célébrités | Nos défunts | À la mémoire de mon fils | Les Armoiries | Extraits de MARTHA | Le coin des artistes | Des patronymes, des patronymes, des patronymes (ce dernier titre vous permet même de participer si vous le désirez)
http://pages.videotron.com/renelle/

- Au jour le jour, octobre 2008
Un message à nos membres
• À la SHLM comme ailleurs c’est l’heure de la rentrée. Les comités s’activent et les projets mijotent. Afin de poursuivre sa mission la Société a besoin de bénévoles qui s’impliquent selon leurs disponibilités et leurs intérêts.
Vous trouverez ci-joint un questionnaire sur nos différents besoins, je vous invite à le compléter et à me le retourner.
• Sur ce même questionnaire, si vous souhaitez recevoir le bulletin Au jour le jour par voie électronique en format PDF à partir du mois de novembre, vous trouverez un coupon à nous retourner, soit par la poste ou par courriel.
• Suite aux travaux archéologiques de l’été dans les rues de l’arrondissement historique nous sommes à préparer une exposition de photos qui sera présentée de novembre à mai. Si vous souhaitez participer à ce projet contactez-moi. Merci de votre précieuse collaboration!
- Au jour le jour, octobre 2008
Conférence : le frère Marie-Victorin (Conrad Kirouac 1885-1944) et l’Odyssée de la Flore laurentienne
Notre prochaine conférence
Mardi le 21 octobre 2008 à 19 h 30
Le frère Marie-Victorin (Conrad Kirouac 1885-1944) et l’Odyssée de la Flore laurentienne par Lucie Jasmin.
En 1904, le frère Marie-Victorin, en compagnie de son érudit ami, le frère Rolland-Germain, va entreprendre ce voyage extraordinaire au cœur de sa Laurentie bien-aimée. Ceci afin de réaliser l’inventaire des plantes de la nation. Ce périple, devenu légendaire, fut accompli sous les auspices du savoir mais encore sous l’influence d’une certaine tournure d’esprit poétique.
Cette causerie, agrémentée de projections « Power Point », vous permettra de mieux connaître l’homme Marie-Victorin et le grand œuvre auquel il a consacré plus de vingt-cinq années de sa vie.
Invitez vos parents et amis; entrée 3 $ pour les non-membres.

- Au jour le jour, octobre 2008
Un beau témoignage
Au début de juillet 2007, je suis devenu membre de la SHLM afin d’entreprendre des recherches généalogiques sur la famille Raby et plus spécifiquement sur mon arrière-grand-père Amable Raby (1885-1966). Amable ou L’Amable (surnom) est le grand-père maternel de ma mère.
Durant mes vacances de juillet et août 2007, (je suis enseignant en histoire au secondaire) j’ai travaillé avec l’aide de M. Jean L’Heureux et de Mme Édith Gagnon sur mon arbre généalogique à raison de trois à quatre après-midi par semaine. À la fin de l’été 2007, lors d’un rassemblement de la famille Raby à Aylmer, je faisais la promesse de publier mes recherches lors de la prochaine rencontre de famille en 2008.
À l’automne de 2007, je suis devenu bénévole en généalogie pour la SHLM dans le cadre des soirées généalogiques animées par M. L’Heureux les lundis soirs. J’ai pu rencontrer, durant ces soirées, plusieurs membres et bénévoles de la SHLM avec qui j’ai pu partager ma passion et les grandes lignes de mon projet sur les Raby de Buckingham.
En mars 2008, suite à l’assemblée générale de la SHLM, je suis devenu secrétaire du C.A., poussant ainsi un peu plus loin ma démarche historique et généalogique au sein de ma communauté. Avec les autres bénévoles et membres du C.A., je fais maintenant des recherches pour les citoyens qui ont des demandes ou des questions concernant l’histoire de La Prairie.
Durant mes vacances de juillet et de août 2008, j’ai passé la plupart de mes temps libres à la SHLM à faire des recherches avec Mme Édith Gagnon, M. Jean L’Heureux , M. Jean-Marc Garant, Mme Geneviève Dumouchel et les quatre guides étudiants embauchés pour l’été. Je conserve d’excellents souvenirs de cet été 2008 au cours duquel j’ai pu enfin terminer mon projet généalogique sur Amable Raby.
J’ignorais à peu près tout de la vie de mon arrière-grand-père (il est mort un an avant ma naissance). En voici un court résumé : né à Buckingham en 1885, fils de Moïse Raby et d’Élisabeth Foubert, Amable, a suivi son cours primaire à l’école des Frères de l’instruction chrétienne de Buckingham. Il a terminé son cours primaire en 1895 et il fait partie de la première cohorte ayant gradué à Buckingham avec les FIC.
En 1911 Amable épousait à Buckingham Émilia Lachance. Émilia était la fille de Pierre Lachance et de Julienne Campeau. Entre 1911 et 1917, Amable a travaillé pour l’Algoma Central Railway. Il était responsable du transport des billes de bois coupées dans le nord de l’Ontario et qui étaient acheminées par train jusqu’à Sault-Sainte-Marie.
De 1917 à 1933, Amable Raby est devenu le contremaître du camp de bûcherons de Pukaskwa sur le lac Supérieur en Ontario. Il partait à la fin de chaque été avec sa famille, prenant le train de Buckingham à Sault-Sainte-Marie et par la suite un bateau jusqu’à Pukaskwa. La famille Raby revenait à Buckingham à la fin du printemps. Émilia ne faisait pas le voyage lorsqu’elle était enceinte. Les 10 enfants d’Amable et d’Émilia ont tous été élevés à Pukaskwa.
Le crash boursier de 1929 fut à l’origine de la grande dépression économique un peu partout en Amérique du Nord. La compagnie de coupe de bois qui employait Amable, l’Abitibi Water and Paper, se vit forcée de fermer la plupart de ses chantiers et Amable se retrouva sans emploi. Il revint à Buckingham et se trouva un nouvel emploi comme policier en 1934.
Dans les années 1940, il devint chef de police de Buckingham jusqu’à sa retraite en 1950. Après une retraite de 16 ans durant laquelle il aimait parler à ses nombreux petits enfants réunis autour de lui le soir près du poêle à bois (il était un conteur de légendes très apprécié), il meurt à l’hôpital de Buckingham en 1966 des suites d’un cancer.
