Sélection d'une édition

    Assemblée générale annuelle

    Membres de la SHLM : on vous attend !
    Le mardi 19 mars à 19 h au Théâtre du Vieux-La Prairie pour l’Assemblée générale annuelle de la SHLM. Une collation sera servie.
    Votre présence est précieuse et vos idées sont les bienvenues !

    Membres de la SHLM : on vous attend ! Le mardi 19 mars à 19 h au Théâtre du Vieux-La Prairie pour l'Assemblée générale annuelle de la SHLM. Une collation sera servie. Votre présence est précieuse et vos idées sont les bienvenues !...

    Conférence 16 avril 2024

    Corsaires et espionnage en Méditerranée au 16e siècle

    Le 16e siècle voit trois empires se livrer à un affrontement sanglant en Méditerranée : Venise, l’Espagne et les Ottomans.

    Le but de cette conférence est de faire connaître ce conflit qui mêle croisade, guerre commerciale, piraterie et espionnage.

     

    Passionné d’histoire, Philippe Boulanger a complété un baccalauréat ainsi qu’une maîtrise en histoire. Spécialisé en histoire médiévale, il donne depuis des entrevues et des conférences pour démystifier cette période mal connue et parfois malmenée.

    Parallèlement, il travaille depuis plus de 15 ans dans le monde muséal et enseigne l’histoire au niveau collégial.

    Le mardi 16 avril 2024 à 19h00

    Théâtre du Vieux-La Prairie, 247, rue Sainte-Marie à La Prairie

    Membres : GRATUIT.  Non-membres : 8,00$

    Pour information:  www.shlm.info   450-659-1393

    Corsaires et espionnage en Méditerranée au 16e siècle Le 16e siècle voit trois empires se livrer à un affrontement sanglant en Méditerranée : Venise, l’Espagne et les Ottomans. Le but de cette conférence est de faire connaître ce conflit qui mêle croisade, guerre commerciale, piraterie et espionnage.   Passionné d’histoire, Philippe Boulanger a complété un baccalauréat ainsi qu’une maîtrise en histoire. Spécialisé en histoire médiévale, il donne depuis des entrevues et des conférences pour démystifier cette période mal connue et parfois malmenée. Parallèlement, il travaille depuis plus de 15 ans dans le monde muséal et enseigne l’histoire au niveau collégial. Le mardi 16 avril 2024 à 19h00 Théâtre du Vieux-La Prairie, 247, rue Sainte-Marie à La Prairie Membres : GRATUIT.  Non-membres : 8,00$ Pour information:  www.shlm.info   450-659-1393...

    Bibliothèque – Nouvelles acquisitions 2024

    Saint-Rémi 1760-1875.

    Origines et début d’urbanisation.

    / par Hélène Trudeau

    Hélène Trudeau éditrice, Longueuil.
    2016

     

     

    ______________________________

     

    Brève histoire du Québec

    / par Jean Hamelin et Jean Provencher

    Boréal

    1997

     

     

     

     

     

     

     

     

    ______________________________

     

    La civilisation de la Nouvelle-France 1713-1744

    / par Guy Frégault

    Bibliothèque québécoise

    1990

     

     

     

     

     

    ______________________________

    L’Acadie. Pages glorieuses

    / par Candide de Nant

    Éditions de L’Écho, Montréal
    2001

     

    Saint-Rémi 1760-1875. Origines et début d'urbanisation. / par Hélène Trudeau Hélène Trudeau éditrice, Longueuil. 2016     ______________________________   Brève histoire du Québec / par Jean Hamelin et Jean Provencher Boréal 1997                 ______________________________   La civilisation de la Nouvelle-France 1713-1744 / par Guy Frégault Bibliothèque québécoise 1990           ______________________________ L’Acadie. Pages glorieuses / par Candide de Nant Éditions de L’Écho, Montréal 2001  ...

    Gare à vous…

    La naissance du premier chemin de fer au pays en juillet 1836 allait de toute évidence entraîner de multiples changements. L’essor industriel de la seconde moitié du 19e siècle va provoquer l’expansion rapide du réseau ferroviaire (particulièrement au sud du Saint-Laurent) et en conséquence la construction de gares dans des centaines de villages et de hameaux.

    La croissance des chemins de fer au Québec, laquelle a atteint un sommet vers 1920, était avant tout dictée par les besoins de développement de l’économie nord-américaine. Ce qui explique que la distribution des gares était, à l’époque, particulièrement dense dans les campagnes autour de Montréal et des villes en plein essor industriel comme Granby, Saint-Hyacinthe et Sherbrooke (des municipalités judicieusement situées en bordure d’un important cours d’eau).

    Ce qui explique que durant le siècle qui s’étend de 1850 à 1950, les gares des campagnes ont joué un rôle prédominant dans le transport des passagers et des marchandises vers les grands centres et inversement.

    Importants lieux de rencontres et d’échanges, les gares offraient de nombreux services à la population : télégraphe, envoi de colis, toilettes publiques, prise en charge des bagages et salle d’attente.

    Mais, à compter des premières décennies du 20e siècle, l’apparition de l’automobile et du transport routier allait sérieusement et graduellement ébranler l’hégémonie du transport sur rails.

    L’urbanisation a provoqué un important déplacement des populations rurales vers les villes, cela, ajouté à la multiplication des automobiles et au développement du réseau routier, a eu pour effet de réduire le nombre de voyageurs par train et rendre ainsi caduques de nombreuses voies ferrées ainsi que leurs petites gares.

    De plus, au cours de la seconde moitié du 20e siècle, le développement des banlieues ajouté à la mécanisation et à la réorientation de l’activité agricole ont favorisé un nouvel exode vers les villes et largement transformé le paysage rural de certaines régions. Ces importants changements ont également eu un effet sur l’usage de bâtiments jusque-là associés à la campagne québécoise dont les magasins généraux et les gares. Témoins d’une époque révolue, visibles du ciel et couvertes de végétation, d’anciennes voies ferrées parcourent encore la plaine du Saint-Laurent.

    À l’époque, l’architecture (majoritairement à ossature de bois) et l’allure des gares variaient au gré des compagnies ferroviaires et des entrepreneurs locaux. Leurs périmètres allaient de 40 X 20 pieds à 80 X 20 pieds et n’avaient le plus souvent que le rez-de-chaussée. Les couleurs des murs extérieurs n’étaient pas uniformes, quoique le plus souvent grises ou rouges. L’agencement des pièces (salle d’attente, entrepôt pour le fret et toilettes) n’était pas standardisé. Lorsqu’elles avaient un étage, ce dernier servait de logement au chef de gare et à sa famille. C’était le monde d’hier avec son lot de souvenirs.

    Plan type d’une gare

    À mesure qu’elles devenaient inutiles, de nombreuses gares furent abandonnées et démolies. D’autres furent transportées plus ou moins loin de leur emplacement d’origine afin de servir à d’autres usages. Signe des temps, nombre d’anciens chemins de fer abandonnés et délestés de leurs rails furent convertis en pistes multifonctionnelles (le P’tit Train du Nord, la piste Granby-Waterloo, etc.).

     

    La gare de Mont-Laurier menacée de démolition (Journal Le Devoir)

     

    Quelques exemples

    Brosseau était un hameau situé au pourtour de la gare du même nom à l’intérieur du périmètre actuel de la ville de Brossard. Nous ignorons l’année de construction de la gare de Brosseau (Brosseau Station), mais nous savons qu’elle était sise à courte distance au NNE du Chemin des Prairies.

     

    Brosseau Station (Coll. Marcel Gravel)

     

    Inutilisée, cette gare a été achetée par Lucien Sainte-Marie vers 1959-1960[i], lequel l’a déménagée sur la rue Orléans. Il l’a ensuite modifiée pour en faire un édifice à quatre logements, si bien qu’elle était devenue méconnaissable. Il y a moins de 10 ans, un promoteur immobilier l’a démolie pour la remplacer par une grande maison unifamiliale.

     

    Brosseau Station

     

    Autre exemple, construite en 1914, la gare de Saint-Philippe était autrefois située sur la montée Monette à l’intersection de la voie ferrée. De là on pouvait rejoindre Montréal, Saint-Jean-sur-Richelieu et les États-Unis. La gare a été déménagée en 1967 au 3227 de la route Édouard-VII pour être transformée en résidence à 2 étages. Dans ces deux exemples, peut-on sérieusement parler de survivance du patrimoine bâti? Comme dans le cas de la gare de Brosseau, il s’agit au mieux de récupération de matériaux, puisque les bâtiments n’ont plus du tout l’allure d’une gare.

    Un bilan

    La consultation du très intéressant site « Les gares patrimoniales du Québec » (https://patrimoineduquebec.com/GaresduQuebec/repertoire-des-gares/) nous a permis de tirer quelques conclusions révélatrices.

    Le site répertorie 123 gares à travers le Québec, dont 30 (24%) sont protégées à titre d’immeubles patrimoniaux. De ces 123 édifices, 34 servent encore de gares (28%). Ces chiffres sont révélateurs du peu d’intérêt que les différentes localités accordent à leur patrimoine bâti.

     

    Ancienne gare de Saint-Philippe (Photo Gaétan Bourdages)

     

    Nous avons également constaté qu’il existe trois façons de conserver une gare à valeur patrimoniale et ainsi d’éviter sa disparition :  soit que l’édifice conserve sa fonction de gare, soit qu’on le déménage ou encore qu’on lui confie (souvent après restauration) une nouvelle vocation.

    Dans ce dernier cas, les usages sont multiples et varient selon les besoins du milieu : bibliothèque municipale, maison de la culture, centre d’interprétation, OBNL, musée, commerce, information touristique, halte pour piste cyclable, bureaux d’administration, résidence funéraire, résidence privée, marché public, restaurant, micro-brasserie, centre d’archives, etc.

    Ainsi, d’une certaine façon, les gares qui étaient autrefois intrinsèquement liées à l’essor économique des régions continuent dans une moindre mesure à exercer des fonctions qui supportent l’économie et la culture des localités.

    Compte tenu du peu de bâtiments restants, n’est-il pas temps de crier « gare ! » ?

    ______________________________

    [i] Information obtenue de Mme Yolande Sainte-Marie.

    Source: J. Derek Booth, Railway Stations in Southern Quebec, Canadian Rail, No 256, April 1973, pages 103 à 108

    La naissance du premier chemin de fer au pays en juillet 1836 allait de toute évidence entraîner de multiples changements. L’essor industriel de la seconde moitié du 19e siècle va provoquer l’expansion rapide du réseau ferroviaire (particulièrement au sud du Saint-Laurent) et en conséquence la construction de gares dans des centaines de villages et de hameaux. La croissance des chemins de fer au Québec, laquelle a atteint un sommet vers 1920, était avant tout dictée par les besoins de développement de l’économie nord-américaine. Ce qui explique que la distribution des gares était, à l’époque, particulièrement dense dans les campagnes autour de Montréal et des villes en plein essor industriel comme Granby, Saint-Hyacinthe et Sherbrooke (des municipalités judicieusement situées en bordure d’un important cours d’eau). Ce qui explique que durant le siècle qui s’étend de 1850 à 1950, les gares des campagnes ont joué un rôle prédominant dans le transport des passagers et des marchandises vers les grands centres et inversement. Importants lieux de rencontres et d’échanges, les gares offraient de nombreux services à la population : télégraphe, envoi de colis, toilettes publiques, prise en charge des bagages et salle d’attente. Mais, à compter des premières décennies du 20e siècle, l’apparition de l’automobile et du transport routier allait sérieusement et graduellement ébranler l’hégémonie du transport sur rails. L’urbanisation a provoqué un important déplacement des populations rurales vers les villes, cela, ajouté à la multiplication des automobiles et au développement du réseau routier, a eu pour effet de réduire le nombre de voyageurs par train et rendre ainsi caduques de nombreuses voies ferrées ainsi que leurs petites gares. De plus, au cours de la seconde moitié du 20e siècle, le développement des banlieues ajouté à la mécanisation et à la réorientation de l’activité agricole ont favorisé un nouvel exode vers les villes et largement transformé le paysage rural de certaines régions. Ces importants changements ont également eu un effet sur l’usage de bâtiments jusque-là associés à la campagne québécoise dont les magasins généraux et les gares. Témoins d’une époque révolue, visibles du ciel et couvertes de végétation, d’anciennes voies ferrées parcourent encore la plaine du Saint-Laurent. À l’époque, l’architecture (majoritairement à ossature de bois) et l’allure des gares variaient au gré des compagnies ferroviaires et des entrepreneurs locaux. Leurs périmètres allaient de 40 X 20 pieds à 80 X 20 pieds et n’avaient le plus souvent que le rez-de-chaussée. Les couleurs des murs extérieurs n’étaient pas uniformes, quoique le plus souvent grises ou rouges. L’agencement des pièces (salle d’attente, entrepôt pour le fret et toilettes) n’était pas standardisé. Lorsqu’elles avaient un étage, ce dernier servait de logement au chef de gare et à sa famille. C’était le monde d’hier avec son lot de souvenirs. Plan type d'une gare À mesure qu’elles devenaient inutiles, de nombreuses gares furent abandonnées et démolies. D’autres furent transportées plus ou moins loin de leur emplacement d’origine afin de servir à d’autres usages. Signe des temps, nombre d’anciens chemins de fer abandonnés et délestés de leurs rails furent convertis en pistes multifonctionnelles (le P’tit Train du Nord, la piste Granby-Waterloo, etc.).   La gare de Mont-Laurier menacée de démolition (Journal Le Devoir)   Quelques exemples Brosseau était un hameau situé au pourtour de la gare du même nom à l’intérieur du périmètre actuel de la ville de Brossard. Nous ignorons l’année de construction de la gare de Brosseau (Brosseau Station), mais nous savons qu’elle était sise à courte distance au NNE du Chemin des Prairies.   Brosseau Station (Coll. Marcel Gravel)   Inutilisée, cette gare a été achetée par Lucien Sainte-Marie vers 1959-1960[i], lequel l’a déménagée sur la rue Orléans. Il l’a ensuite modifiée pour en faire un édifice à quatre logements, si bien qu’elle était devenue méconnaissable. Il y a moins de 10 ans, un promoteur immobilier l’a démolie pour la remplacer par une grande maison unifamiliale.   Brosseau Station   Autre exemple, construite en 1914, la gare de Saint-Philippe était autrefois située sur la montée Monette à l’intersection de la voie ferrée. De là on pouvait rejoindre Montréal, Saint-Jean-sur-Richelieu et les États-Unis. La gare a été déménagée en 1967 au 3227 de la route Édouard-VII pour être transformée en résidence à 2 étages. Dans ces deux exemples, peut-on sérieusement parler de survivance du patrimoine bâti? Comme dans le cas de la gare de Brosseau, il s’agit au mieux de récupération de matériaux, puisque les bâtiments n’ont plus du tout l’allure d’une gare. Un bilan La consultation du très intéressant site « Les gares patrimoniales du Québec » (https://patrimoineduquebec.com/GaresduQuebec/repertoire-des-gares/) nous a permis de tirer quelques conclusions révélatrices. Le site répertorie 123 gares à travers le Québec, dont 30 (24%) sont protégées à titre d’immeubles patrimoniaux. De ces 123 édifices, 34 servent encore de gares (28%). Ces chiffres sont révélateurs du peu d’intérêt que les différentes localités accordent à leur patrimoine bâti.   Ancienne gare de Saint-Philippe (Photo Gaétan Bourdages)   Nous avons également constaté qu’il existe trois façons de conserver une gare à valeur patrimoniale et ainsi d’éviter sa disparition :  soit que l’édifice conserve sa fonction de gare, soit qu’on le déménage ou encore qu’on lui confie (souvent après restauration) une nouvelle vocation. Dans ce dernier cas, les usages sont multiples et varient selon les besoins du milieu : bibliothèque municipale, maison de la culture, centre d’interprétation, OBNL, musée, commerce, information touristique, halte pour piste cyclable, bureaux d’administration, résidence funéraire, résidence privée, marché public, restaurant, micro-brasserie, centre d’archives, etc. Ainsi, d’une certaine façon, les gares qui étaient autrefois intrinsèquement liées à l’essor économique des régions continuent dans une moindre mesure à exercer des fonctions qui supportent l’économie et la culture des localités. Compte tenu du peu de bâtiments restants, n’est-il pas temps de crier « gare ! » ? ______________________________ [i] Information obtenue de Mme Yolande Sainte-Marie. Source: J. Derek Booth, Railway Stations in Southern Quebec, Canadian Rail, No 256, April 1973, pages 103 à 108...

    Mot du président

    L’édition 2024 de la Semaine de l’action bénévole au Québec aura lieu entre le 14 et le 20 avril prochains et aura pour thème « Bénévoler, c’est brillant ».

    La SHLM profitera de cette semaine thématique pour souligner l’implication et le travail de ses membres et bénévoles lors d’un déjeuner qui se déroulera au Centre multifonctionnel Guy-Dupré, situé au 500 rue Saint-Laurent, le dimanche 14 avril prochain.

    Le nom du (ou de la) bénévole de la SHLM pour l’année 2023 sera dévoilé durant cet événement.

    En terminant, nous vous rappelons qu’il n’est toujours pas trop tard pour devenir membre de la SHLM afin de pouvoir assister à notre assemblée générale annuelle qui aura lieu à 19 h le mardi 19 mars prochain au Théâtre du Vieux-La Prairie (247, rue Sainte-Marie).

    Bon printemps à toutes et à tous !

    Stéphane Tremblay

    Président de la SHLM

    L’édition 2024 de la Semaine de l’action bénévole au Québec aura lieu entre le 14 et le 20 avril prochains et aura pour thème « Bénévoler, c’est brillant ». La SHLM profitera de cette semaine thématique pour souligner l’implication et le travail de ses membres et bénévoles lors d’un déjeuner qui se déroulera au Centre multifonctionnel Guy-Dupré, situé au 500 rue Saint-Laurent, le dimanche 14 avril prochain. Le nom du (ou de la) bénévole de la SHLM pour l’année 2023 sera dévoilé durant cet événement. En terminant, nous vous rappelons qu’il n’est toujours pas trop tard pour devenir membre de la SHLM afin de pouvoir assister à notre assemblée générale annuelle qui aura lieu à 19 h le mardi 19 mars prochain au Théâtre du Vieux-La Prairie (247, rue Sainte-Marie). Bon printemps à toutes et à tous ! Stéphane Tremblay Président de la SHLM...

    Conférence 20 février 2024

    Corbillards, croquemorts et funérailles,
    vols de dépouilles et quoi encore ?

    Denyse Beaugrand-Champagne partagera avec nous ses notes de recherche, documents d’archives et illustrations sur divers thèmes entourant la mort, amassés au travers de ses explorations dans les bibliothèques, les centres d’archives et bien sûr les cimetières.

    Quelle est l’origine des corbillards?

    Quels étaient les rites funéraires au Québec?

    Quand les vols de dépouilles ont-ils cessé?

    Un survol de questions tellement fascinantes.

    Historienne, Denyse Beaugrand-Champagne a été archiviste de références à BAnQ Vieux-Montréal pendant plusieurs années. Autrice du Procès de Marie-Josèphe-Angélique, premier ouvrage d’importance sur le procès d’une esclave noire accusée de l’incendie à Montréal en 1734.

    Elle a participé à de nombreux projets historiques tels que La vie des coureurs des bois; La Grande paix de Montréal, 1701; L’attaque française contre Deerfield, Massachusetts, en 1704; Les Rébellions de 1837-1838; l’histoire de la propriété foncière à Montréal, 17e et 18e siècles et l’histoire de Montréal par les archives sonores.

     

    Mardi 20 février 2024 à 19h

     

    Théâtre du Vieux-La Prairie

    247, rue Sainte-Marie à La Prairie

    Membres SHLM : GRATUIT. Non-membres : 8 $

     

    Pour information : www.shlm.info, 450-659-1393

     

    Corbillards, croquemorts et funérailles, vols de dépouilles et quoi encore ? Denyse Beaugrand-Champagne partagera avec nous ses notes de recherche, documents d’archives et illustrations sur divers thèmes entourant la mort, amassés au travers de ses explorations dans les bibliothèques, les centres d’archives et bien sûr les cimetières. Quelle est l’origine des corbillards? Quels étaient les rites funéraires au Québec? Quand les vols de dépouilles ont-ils cessé? Un survol de questions tellement fascinantes. Historienne, Denyse Beaugrand-Champagne a été archiviste de références à BAnQ Vieux-Montréal pendant plusieurs années. Autrice du Procès de Marie-Josèphe-Angélique, premier ouvrage d’importance sur le procès d’une esclave noire accusée de l’incendie à Montréal en 1734. Elle a participé à de nombreux projets historiques tels que La vie des coureurs des bois; La Grande paix de Montréal, 1701; L'attaque française contre Deerfield, Massachusetts, en 1704; Les Rébellions de 1837-1838; l’histoire de la propriété foncière à Montréal, 17e et 18e siècles et l’histoire de Montréal par les archives sonores.   Mardi 20 février 2024 à 19h   Théâtre du Vieux-La Prairie 247, rue Sainte-Marie à La Prairie Membres SHLM : GRATUIT. Non-membres : 8 $   Pour information : www.shlm.info, 450-659-1393  ...

    Bibliothèque – Nouvelles acquisitions

    Conduit par l’étoile : chemin faisant entre Tourouvre et la Grande-Anse, ou, l’histoire de Jean Pelletier, défricheur.

    / par Marie-Paul Gagnon

    La Ferrée-Pinguet.

    2000

     

     

     

     

     

     

     

     

    ______________________________

     

    La civilisation de la Nouvelle-France 1713-1744

    / par Guy Frégault

    Bibliothèque québécoise

    1990

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Conduit par l'étoile : chemin faisant entre Tourouvre et la Grande-Anse, ou, l'histoire de Jean Pelletier, défricheur. / par Marie-Paul Gagnon La Ferrée-Pinguet. 2000                 ______________________________   La civilisation de la Nouvelle-France 1713-1744 / par Guy Frégault Bibliothèque québécoise 1990                  ...

    Stagiaire aux archives

    J’ai un parcours un peu tous azimuts qui demeure malgré tout cohérent !

    J’ai étudié en arts et en sciences humaines au cégep où j’ai fait la découverte de l’anthropologie. Je suis tombée en amour avec la discipline dès le premier cours.

    Plus tard, à l’université, je me suis rendu compte que l’histoire m’attirait tout autant.

    C’est d’ailleurs durant l’un de mes cours d’histoire que j’ai fait la découverte du « Certificat en archivistique » de l’Université de Montréal. Ce cours a été décisif puisque j’ai par la suite décidé de m’inscrire également en archivistique.

    Je m’embarquais donc pour un parcours de 3 mineures en vue d’obtenir un baccalauréat par cumul. Le stage en archivistique est la dernière étape avant de décrocher mon diplôme.

    Je connaissais déjà la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine par le biais de mon travail au Musée d’archéologie de Roussillon. Alors, lorsque Caroline Laberge, archiviste-directrice générale, m’a proposé de réaliser mon stage à la SHLM, j’ai sauté sur l’occasion !

    Dans le cadre de ce stage, on m’a confié le traitement complet du fonds d’archives de madame Claire Robert (P83) ; une femme que je découvre à travers ses photographies, sa correspondance (et soyons honnêtes, grâce aux connaissances que possède Caroline à son sujet) et qui me fascine un peu plus chaque jour.

    En somme, c’est un stage qui s’annonce très formateur !

     

    J’ai un parcours un peu tous azimuts qui demeure malgré tout cohérent ! J’ai étudié en arts et en sciences humaines au cégep où j’ai fait la découverte de l’anthropologie. Je suis tombée en amour avec la discipline dès le premier cours. Plus tard, à l’université, je me suis rendu compte que l’histoire m’attirait tout autant. C’est d’ailleurs durant l’un de mes cours d’histoire que j’ai fait la découverte du « Certificat en archivistique » de l’Université de Montréal. Ce cours a été décisif puisque j’ai par la suite décidé de m’inscrire également en archivistique. Je m’embarquais donc pour un parcours de 3 mineures en vue d’obtenir un baccalauréat par cumul. Le stage en archivistique est la dernière étape avant de décrocher mon diplôme. Je connaissais déjà la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine par le biais de mon travail au Musée d’archéologie de Roussillon. Alors, lorsque Caroline Laberge, archiviste-directrice générale, m’a proposé de réaliser mon stage à la SHLM, j’ai sauté sur l’occasion ! Dans le cadre de ce stage, on m’a confié le traitement complet du fonds d’archives de madame Claire Robert (P83) ; une femme que je découvre à travers ses photographies, sa correspondance (et soyons honnêtes, grâce aux connaissances que possède Caroline à son sujet) et qui me fascine un peu plus chaque jour. En somme, c’est un stage qui s’annonce très formateur !  ...

    Victor Mailloux – incendiaire

    Le 19 décembre 1880, entre 18 h et 22 h, les bâtiments appartenant à Sifroy Faille prennent feu, à la fois dans le grenier, les écuries, les étables et la cour. Heureusement, le feu est éteint grâce aux nouvelles pompes portatives Babcock, mais le bâtiment principal est en grande partie détruit.

    L’incendie est plus tard attribué à Victor Mailloux, un incendiaire en série du village.[1]

    Selon Gaétan Bourdages, ce dernier aurait mis le feu environ 25 à 30 fois aux quatre coins du village entre 1877 et 1880. [2] Victor Mailloux, possiblement né à La Prairie le 5 juillet 1854, semble n’être qu’un petit incendiaire du village, mais en examinant les archives, il est clair que son parcours mérite d’être scruté davantage.

    Pompe portative Babcock

    Ainsi débute l’histoire rocambolesque de Victor Mailloux à La Prairie.

    Le vendredi 21 janvier 1881, l’huissier de Montréal, G. S. Désormeau et le constable C.C. Coulée de La Prairie arrêtent Victor Mailloux pour avoir volé un porc.

    Rapidement, il est amené devant monsieur N. Grondin, le magistrat de Saint-Lambert. À ce moment, il plaide coupable et avoue lui-même être le responsable de plusieurs incendies du village, dont celui chez Sifroy Faille qui a eu lieu le 19 décembre 1880. Rapidement, il est mis sous caution.

    Le jour suivant, le samedi 22 janvier 1881, alors qu’il était sous la garde de Désormeau, Victor lui demande la permission de sortir pour prendre l’air ; sa demande est acceptée. À peine sorti, il prend la fuite vers le fleuve et tente de s’y noyer, mais le gardien le sort de l’eau.

    De retour sous les verrous, Victor affirme avoir voulu se suicider, car il ne pouvait pas vivre heureux avec sa conduite honteuse. [3]

    Quelques jours plus tard, une nouvelle accusation est portée contre sa personne. En effet, il est accusé d’avoir contrefait la signature de M. Charlebois, député de La Prairie, sur un chèque de 25 $, qu’il a ensuite tenté d’encaisser.[4] Or, ce n’était pas sa seule tentative de fraude.

    Le 11 mars 1881, une seconde accusation de contrefaçon est déposée. Lors d’un dépôt, la Banque découvre qu’il avait contrefait la signature de M. Théodore Mailloux sur deux billets provisoires, un de 10 $ et l’autre de 15 $ et qu’il les avait utilisés pour acheter du cuir chez MM. Larin et Beaudoin. M. Théodore Mailloux a lui-même confirmé que sa signature était contrefaite. [5] Mailloux est donc un voleur, un incendiaire et « un faussaire »[6] et il sera jugé ainsi lors de son procès qui débute le 24 mars 1881.

    Le procès de Victor Mailloux se déroule sur plusieurs jours et nous permet d’en apprendre davantage sur les événements qui ont précédé son incarcération.

    Devant la cour d’assises, Court of Queen’s bench, à 16 h 16, les grands jurés rendent l’arrêt suivant : arrêt de mise en accusation, un true bill, contre Victor Mailloux : vol et crime d’incendiaire. Ce dernier plaide non coupable. La séance est donc ajournée au lundi suivant.[7]

    Ainsi, son procès officiel se déroule le 28 mars 1881, présidé par le juge Baby. Or, Victor n’a pas les moyens de se payer un avocat. M. Francis A. Quinn se porte volontaire pour le défendre. Les interrogatoires peuvent donc débuter.

    Sifroy Faille témoigne que l’incendie fait par Mailloux lui coûte environ 135 $ de dommages. Antoine Gadna, un laboureur, affirme l’avoir vu placer une allumette dans la grange où se trouve le foin. Or, Louis Mailloux, le père, affirme que son fils était à la maison lorsque le feu a commencé, mais il est impossible pour lui de le prouver.

    En prenant en considération ces témoignages et les accusations qui pesaient déjà contre lui, le jury se retire toute une nuit et n’arrive pas à s’entendre. Le verdict tombe, Mailloux est reconnu coupable d’incendie criminel. [8]

    La sentence est toutefois établie le 16 avril 1881. Le juge, prenant en considération les accusations de vol et de falsification ainsi que le verdict coupable d’incendie criminel, le condamne à 5 ans de pénitencier. [9]

    Pompe Babcock en plein travail

    Après plusieurs années de méfaits, Victor Mailloux quitte enfin La Prairie le 18 avril 1881 pour la prison.[10] Il est difficile de faire le suivi de Victor après cette date. En effet, il existe d’autres Victor Mailloux dans la région et les archives de la SHLM ne mentionnent pas s’il retourne à La Prairie après sa sentence.

    Cependant, il est cocasse de souligner que dans plusieurs journaux, d’autres vols et incendies sont rapportés, tous attribués à un Victor Mailloux.

    Or, ces actes n’ont pas été commis à La Prairie, il est donc impossible de savoir s’il s’agit bien de notre Victor.

     

     

    BIBLIOGRAPHIE

    Étude

    BOURDAGES, Gaétan, La Prairie, Histoire d’une ville pionnière, Montréal, Éditions Histoire Québec, 2013, p.286.

     

    Journaux

    Journal La patrie, 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne].

     

    Journal The Daily Witness, 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne].

     

    Journal L’Événement, 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne].

     

    Journal Montreal Herald and Daily Commercial Gazette, 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne].

     

    Sources

    BOURGEAULT, Florent, « Journal historique par Florent Bourgeault curé de La Prairie, Faits et gestes de La Prairie 1877-1890 », 1877-1890, décembre 1880, Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, Fonds Élisée Choquette, cote P1, S2, D2.44.

     

    SYLVESTRE, Hyacinthe, « Journal d’Hyacinthe Sylvestre — retranscrit et annoté. », 1847–1893, 68 p., Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, Fonds Élisée Choquette, cote P1, S2, D2.267, P01.

     

    ______________________________

    [1] Florent Bourgeault, « Journal historique par Florent Bourgeault curé de La Prairie, Faits et gestes de La Prairie 1877-1890 », 1877-1890, décembre 1880, Société d’histoire de La Prairie de la Magdeleine, Fonds Élisée Choquet, boite 1-1-1B, dossier P1, S2, D2.44.

    [2] Gaétan Bourdages, La Prairie, Histoire d’une ville pionnière, Montréal, Éditions Histoire Québec, 2013, p.286.

    [3] [Auteur inconnu], « Faits Divers », L’Événement, mercredi 26 janvier 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.4.

    [4] [Auteur inconnu], « City Items », The Daily Witness, vendredi 28 janvier 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.8

    [5] [Auteur inconnu], « Faits Divers » L’Événement, samedi 12 mars 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.2.

    [6] [Auteur inconnu], « Faits Divers » L’Événement…, p.2.

    [7]  [Auteur inconnu], « Chronique Montréal, Cour d’assises », La Patrie, samedi 26 mars 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.2.

    [8] [Auteur inconnu], « Legal intelligence, Court of Queen’s Bench – Crown Side, Monday, March 28 », Montreal Herald and Daily Commercial Gazette, mardi le 29 mars 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.4.

    [9] [Auteur inconnu], « Legal intelligence, Court of Queen’s Bench – Criminal Side, Saturday, April 16 », Montreal Herald and Daily Commercial Gazette, lundi 18 avril 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.4.

    [10]  Hyacinthe Sylvestre, « Journal d’Hyacinthe Sylvestre — retranscrit et annoté. », 1847 – 1893, p.32, Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, Fonds Élisée Choquet, dossier P1, S2, D2.267, P01.

    Le 19 décembre 1880, entre 18 h et 22 h, les bâtiments appartenant à Sifroy Faille prennent feu, à la fois dans le grenier, les écuries, les étables et la cour. Heureusement, le feu est éteint grâce aux nouvelles pompes portatives Babcock, mais le bâtiment principal est en grande partie détruit. L’incendie est plus tard attribué à Victor Mailloux, un incendiaire en série du village.[1] Selon Gaétan Bourdages, ce dernier aurait mis le feu environ 25 à 30 fois aux quatre coins du village entre 1877 et 1880. [2] Victor Mailloux, possiblement né à La Prairie le 5 juillet 1854, semble n’être qu’un petit incendiaire du village, mais en examinant les archives, il est clair que son parcours mérite d’être scruté davantage. Pompe portative Babcock Ainsi débute l’histoire rocambolesque de Victor Mailloux à La Prairie. Le vendredi 21 janvier 1881, l’huissier de Montréal, G. S. Désormeau et le constable C.C. Coulée de La Prairie arrêtent Victor Mailloux pour avoir volé un porc. Rapidement, il est amené devant monsieur N. Grondin, le magistrat de Saint-Lambert. À ce moment, il plaide coupable et avoue lui-même être le responsable de plusieurs incendies du village, dont celui chez Sifroy Faille qui a eu lieu le 19 décembre 1880. Rapidement, il est mis sous caution. Le jour suivant, le samedi 22 janvier 1881, alors qu’il était sous la garde de Désormeau, Victor lui demande la permission de sortir pour prendre l’air ; sa demande est acceptée. À peine sorti, il prend la fuite vers le fleuve et tente de s’y noyer, mais le gardien le sort de l’eau. De retour sous les verrous, Victor affirme avoir voulu se suicider, car il ne pouvait pas vivre heureux avec sa conduite honteuse. [3] Quelques jours plus tard, une nouvelle accusation est portée contre sa personne. En effet, il est accusé d’avoir contrefait la signature de M. Charlebois, député de La Prairie, sur un chèque de 25 $, qu’il a ensuite tenté d’encaisser.[4] Or, ce n’était pas sa seule tentative de fraude. Le 11 mars 1881, une seconde accusation de contrefaçon est déposée. Lors d’un dépôt, la Banque découvre qu’il avait contrefait la signature de M. Théodore Mailloux sur deux billets provisoires, un de 10 $ et l’autre de 15 $ et qu’il les avait utilisés pour acheter du cuir chez MM. Larin et Beaudoin. M. Théodore Mailloux a lui-même confirmé que sa signature était contrefaite. [5] Mailloux est donc un voleur, un incendiaire et « un faussaire »[6] et il sera jugé ainsi lors de son procès qui débute le 24 mars 1881. Le procès de Victor Mailloux se déroule sur plusieurs jours et nous permet d’en apprendre davantage sur les événements qui ont précédé son incarcération. Devant la cour d’assises, Court of Queen’s bench, à 16 h 16, les grands jurés rendent l’arrêt suivant : arrêt de mise en accusation, un true bill, contre Victor Mailloux : vol et crime d’incendiaire. Ce dernier plaide non coupable. La séance est donc ajournée au lundi suivant.[7] Ainsi, son procès officiel se déroule le 28 mars 1881, présidé par le juge Baby. Or, Victor n’a pas les moyens de se payer un avocat. M. Francis A. Quinn se porte volontaire pour le défendre. Les interrogatoires peuvent donc débuter. Sifroy Faille témoigne que l’incendie fait par Mailloux lui coûte environ 135 $ de dommages. Antoine Gadna, un laboureur, affirme l’avoir vu placer une allumette dans la grange où se trouve le foin. Or, Louis Mailloux, le père, affirme que son fils était à la maison lorsque le feu a commencé, mais il est impossible pour lui de le prouver. En prenant en considération ces témoignages et les accusations qui pesaient déjà contre lui, le jury se retire toute une nuit et n’arrive pas à s’entendre. Le verdict tombe, Mailloux est reconnu coupable d’incendie criminel. [8] La sentence est toutefois établie le 16 avril 1881. Le juge, prenant en considération les accusations de vol et de falsification ainsi que le verdict coupable d’incendie criminel, le condamne à 5 ans de pénitencier. [9] Pompe Babcock en plein travail Après plusieurs années de méfaits, Victor Mailloux quitte enfin La Prairie le 18 avril 1881 pour la prison.[10] Il est difficile de faire le suivi de Victor après cette date. En effet, il existe d’autres Victor Mailloux dans la région et les archives de la SHLM ne mentionnent pas s’il retourne à La Prairie après sa sentence. Cependant, il est cocasse de souligner que dans plusieurs journaux, d’autres vols et incendies sont rapportés, tous attribués à un Victor Mailloux. Or, ces actes n’ont pas été commis à La Prairie, il est donc impossible de savoir s’il s’agit bien de notre Victor.     BIBLIOGRAPHIE Étude BOURDAGES, Gaétan, La Prairie, Histoire d’une ville pionnière, Montréal, Éditions Histoire Québec, 2013, p.286.   Journaux Journal La patrie, 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne].   Journal The Daily Witness, 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne].   Journal L’Événement, 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne].   Journal Montreal Herald and Daily Commercial Gazette, 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne].   Sources BOURGEAULT, Florent, « Journal historique par Florent Bourgeault curé de La Prairie, Faits et gestes de La Prairie 1877-1890 », 1877-1890, décembre 1880, Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, Fonds Élisée Choquette, cote P1, S2, D2.44.   SYLVESTRE, Hyacinthe, « Journal d’Hyacinthe Sylvestre — retranscrit et annoté. », 1847–1893, 68 p., Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, Fonds Élisée Choquette, cote P1, S2, D2.267, P01.   ______________________________ [1] Florent Bourgeault, « Journal historique par Florent Bourgeault curé de La Prairie, Faits et gestes de La Prairie 1877-1890 », 1877-1890, décembre 1880, Société d’histoire de La Prairie de la Magdeleine, Fonds Élisée Choquet, boite 1-1-1B, dossier P1, S2, D2.44. [2] Gaétan Bourdages, La Prairie, Histoire d’une ville pionnière, Montréal, Éditions Histoire Québec, 2013, p.286. [3] [Auteur inconnu], « Faits Divers », L’Événement, mercredi 26 janvier 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.4. [4] [Auteur inconnu], « City Items », The Daily Witness, vendredi 28 janvier 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.8 [5] [Auteur inconnu], « Faits Divers » L’Événement, samedi 12 mars 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.2. [6] [Auteur inconnu], « Faits Divers » L’Événement…, p.2. [7]  [Auteur inconnu], « Chronique Montréal, Cour d’assises », La Patrie, samedi 26 mars 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.2. [8] [Auteur inconnu], « Legal intelligence, Court of Queen’s Bench – Crown Side, Monday, March 28 », Montreal Herald and Daily Commercial Gazette, mardi le 29 mars 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.4. [9] [Auteur inconnu], « Legal intelligence, Court of Queen’s Bench – Criminal Side, Saturday, April 16 », Montreal Herald and Daily Commercial Gazette, lundi 18 avril 1881, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p.4. [10]  Hyacinthe Sylvestre, « Journal d’Hyacinthe Sylvestre — retranscrit et annoté. », 1847 – 1893, p.32, Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, Fonds Élisée Choquet, dossier P1, S2, D2.267, P01....

    Mot du président

    L’année 2024 ne fait que débuter mais il faut déjà planifier à long terme afin de répondre aux objectifs de notre mission.

    Les membres du conseil d’administration, les directeurs des différents comités ainsi que notre directrice générale, préparent actuellement les multiples documents pour la tenue de notre assemblée générale annuelle.

    Cette année, l’AGA aura lieu mardi le 19 mars au théâtre du
    Vieux-La Prairie à 19 h 00.

    Nous vous rappelons qu’il faut être un membre en règle de la SHLM pour assister à la réunion. Il est toujours temps de renouveler votre carte ou de devenir membre d’ici là.

    C’est aussi le temps de prévoir l’embauche de nos étudiants pour la saison estivale 2024.

    Cet été, nous offrons trois postes de guides touristiques et un poste d’aide aux archives. Si vous êtes un(e) jeune adulte, inscrit(e) au Cégep ou à l’université, disponible à temps plein au début du mois de juin et prêt(e) à relever des défis dans le milieu de l’histoire, de la généalogie, de la culture et du patrimoine; prière d’envoyer votre CV à l’attention de Madame Caroline Laberge à [email protected].

    Stéphane Tremblay, président

     

    L’année 2024 ne fait que débuter mais il faut déjà planifier à long terme afin de répondre aux objectifs de notre mission. Les membres du conseil d’administration, les directeurs des différents comités ainsi que notre directrice générale, préparent actuellement les multiples documents pour la tenue de notre assemblée générale annuelle. Cette année, l’AGA aura lieu mardi le 19 mars au théâtre du Vieux-La Prairie à 19 h 00. Nous vous rappelons qu’il faut être un membre en règle de la SHLM pour assister à la réunion. Il est toujours temps de renouveler votre carte ou de devenir membre d’ici là. C’est aussi le temps de prévoir l’embauche de nos étudiants pour la saison estivale 2024. Cet été, nous offrons trois postes de guides touristiques et un poste d’aide aux archives. Si vous êtes un(e) jeune adulte, inscrit(e) au Cégep ou à l’université, disponible à temps plein au début du mois de juin et prêt(e) à relever des défis dans le milieu de l’histoire, de la généalogie, de la culture et du patrimoine; prière d’envoyer votre CV à l’attention de Madame Caroline Laberge à [email protected]. Stéphane Tremblay, président  ...