- Au jour le jour, décembre 2009
Une visite aux archives de la ville de La Prairie
L’histoire moderne des archives de la ville de La Prairie débute en 1986 alors que, en conformité avec la loi sur les archives publiques, la municipalité met en place un système corporatif de gestion documentaire et confie ses archives à la firme Méthotech Canada Ltée.

M. Bernard Lacombe, l’actuel archiviste de la ville, travaillait à l’époque pour Méthotech. Puis de 1996 à 2003, il devint consultant auprès de la ville pour l’entretien du système de gestion documentaire. Il était donc naturel qu’en juillet 2007, lorsque la municipalité créa le poste d’archiviste, que M. Lacombe fût reconnu comme le candidat idéal.
La véritable aventure commence lorsqu’en 2009 on décide du rapatriement des archives entreposées à l’extérieur depuis l’an 2000. En plus de traiter, décrire et cataloguer, il faut surtout songer à aménager un local conforme aux règles les plus élémentaires de conservation des documents. Ce qui fut dit fut fait. Malgré l’absence d’une véritable voûte à l’épreuve du feu, le département des archives dispose maintenant d’une immense salle fonctionnelle avec gicleurs, climatisation et chauffage. On y trouve 62 908 dossiers provenant de tous les services municipaux, 2 776 boîtes d’archives (demi-boîtes ou boîtes de ½ ou de 1 pied cube).
L’essentiel de la documentation est constitué d’archives administratives, on y trouve très peu d’archives historiques. Les plus vieux documents conservés datent de 1846, ce sont des procès-verbaux des administrateurs de la localité de l’époque.
Grâce à un logiciel de gestion documentaire, M. Lacombe est en lien cons tant avec 15 employés des différents services municipaux qui gèrent leurs dossiers actifs au quotidien. De plus, l’archiviste voit au bon fonctionnement d’un système de prêts aux usagers (tout employé de la ville) d’une durée de 14 jours. Le tout fonctionne rondement.
Compte tenu des nouveaux règlements provinciaux sur la diffusion de l’information, on songe aux services des archives à imiter dans un avenir plus ou moins rapproché la ville de Gatineau. Cela signifie la numérisation des documents archivés afin de les rendre disponibles sur le site internet de la ville de La Prairie. Un travail colossal qui s’effectuera par étapes et qui risque fort de réjouir de nombreux chercheurs en histoire.
Quoi qu’il en soit, La Prairie est désormais entièrement maître de ses archives et les employés municipaux ainsi que les personnes intéressées par l’histoire locale disposent maintenant d’un interlocuteur compétent en la personne de M. Bernard Lacombe.

- Au jour le jour, décembre 2009
2009 : Une année faste pour la SHLM
Comme le dit le vieil adage, les années se suivent et ne se ressemblent pas. À n’en pas douter, 2009 fut une année faste pour la Société d’histoire. Le nombre de nos membres n’a cessé d’augmenter et plus de 1 100 personnes ont visité notre exposition ainsi que le Vieux La Prairie au cours de l’été. Un heureux contraste par rapport à l’été 2008 alors que les rues étaient impraticables à cause des travaux d’enfouissement des fils.
Avec le marquage de la palissade, le pavage de l’ancienne place du marché face à l’église et l’installation éventuelle de panneaux à contenu historique, l’été 2010 s’annonce des plus stimulant pour nos guides.
Grâce à nos fidèles rédacteurs et à l’aide financière de Desjardins Caisse La Prairie, la publication en couleur de notre bulletin Au jour le jour a connu un vif succès auprès de nos membres et des visiteurs. À cela s’ajoute l’assistance à nos conférences, maintenant sous la responsabilité de M. Jean-Pierre Yelle, qui sans faire salle comble affiche toujours un succès appréciable. Cela sans compter le nombre record de plus de quatre-vingts personnes qui ont assisté en mai à l’exposé sur la bataille du 11 août 1691.

En juin, la vente de livres usagés, sous l’habile direction de Mme Hélène Létourneau, a connu un succès inespéré. Les fonds générés par cette activité constituent pour la SHLM un apport financier vital qui permet de maintenir nos activités et de générer de nouveaux projets. On ne sera donc pas étonné d’apprendre que l’événement sera repris en juin 2010 : nos bénévoles sont déjà au travail.

Une subvention de 5 000 $ du Fonds culturel de la MRC de Roussillon allait permettre la publication du livre 1691 : la bataille de La Prairie. Le 27 septembre dernier, près de 120 personnes étaient présentes au lancement agrémenté par la participation de soldats de la compagnie de Lacorne. Deux des trois auteurs ont de plus participé au Salon du livre de Montréal.

Au début de l’été, la SHLM a reçu une subvention du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine pour numériser, décrire et enregistrer dans Archi-Log plus de 230 photos représentant l’architecture de l’arrondissement historique. Une copie du DVD produit a été remise au Ministère, à l’archiviste de la ville de La Prairie ainsi qu’à Arkéos, la firme d’archéologues qui a travaillé à l’été 2008 dans le Vieux La Prairie. Il est déjà assuré que ce projet de traitement des photos connaisse une seconde phase au cours de l’année 2010.

À la SHLM tout le succès de 2009 a reposé sur la collaboration de nos bénévoles et sur le travail assidu de nos responsables de comités : M. Jean-Marc Garant aux archives, Mme Geneviève Dumouchel à la bibliothèque, messieurs Jean L’Heureux et Stéphane Tremblay en généalogie et M. Robert Mailhot à l’informatique, un personnage devenu indispensable.
L’année qui vient s’annonce tout aussi intéressante : publication des répertoires de baptêmes, mariages et sépultures de La Prairie, importants travaux de restauration à l’édifice du Vieux Marché et une exposition sur les tramways de Montréal à l’été.
- Au jour le jour, décembre 2009
Fermeture durant les fêtes
Nous désirons rappeler à nos membres que pour la période des fêtes nos locaux seront fermés du 18 décembre au 5 janvier.
- Au jour le jour, décembre 2009
Idée cadeau
OFFREZ LE LIVRE 1691 : LA BATAILLE DE LA PRAIRIE EN CADEAU.
En vente à la SHLM pour seulement 25 $.
- Au jour le jour, décembre 2009
Mot du président
Le temps des fêtes est arrivé ! L’année 2009 nous quitte avec grande satisfaction pour nous avec plein de projets réalisés par nos bénévoles et je crois que 2010 sera bien remplie avec tout ce qui se dessine au cours des prochains mois. Je profite de l’occasion pour vous rappeler que c’est le temps de renouveler votre carte de membre. Permettez-moi de vous souhaiter au nom du conseil d’administration et en mon nom personnel de très JOYEUSES FÊTES et une BONNE ANNÉE, santé et prospérité.
- Au jour le jour, novembre 2009
À propos du bulletin
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Laurent Houde
Révision
Jean-Pierre Yelle
Design graphique
François-Bernard Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
- Au jour le jour, novembre 2009
Nouvelles SHLM
La SHLM sera présente…

Deux des auteurs du livre 1691 : La bataille de La Prairie, messieurs Jean Joly et Stéphane Tremblay seront présents à titre d’auteurs au Salon du livre de Montréal.
Vous pouvez aller les rencontrer jeudi le 19 novembre en soirée et samedi le 21 en avant-midi. Le livre sur la bataille de 1691 est toujours disponible à nos locaux au coût de 25,00 $, un beau cadeau à offrir. Vous pourrez également regarder Canal Vox mercredi le 18 novembre à 20 h, dans le cadre de l’émission Jonction Rive-Sud. M. Tremblay y présentera notre livre aux téléspectateurs.
Le 5 décembre prochain, la SHLM sera l’hôte de la table de concertation des sociétés d’histoire de la Montérégie.
Ces rencontres, organisées sous l’égide de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec, ont pour but de permettre aux sociétés représentées d’élaborer ensemble des stratégies susceptibles de les rendre plus efficaces dans leurs actions. Messieurs Jean-Marc Garant et Jean L’Heureux agiront à titre de délégués de la SHLM.
Un grand disparu

Tous auront remarqué que, suite aux travaux d’aménagement à l’intersection du boul. Taschereau et du chemin de Saint-Jean, le monument rappelant la construction du boul. Alexandre Taschereau en 1932 était disparu. Nous ignorons ce qu’il est advenu du monument, a-t-il été détruit ou simplement entreposé ?
- Au jour le jour, novembre 2009
Notre prochaine conférence: l’alimentation en Nouvelle-France
Nous sommes en 1750, quelque part le long de la vallée du Saint-Laurent. C’est l’heure de se mettre à table. Qu’allez-vous trouver dans votre assiette ? Comment ont été apprêtés les aliments qui s’y trouvent et d’où viennent-ils ? Cette assiette, est-elle bien garnie ou presque vide ? Quelles influences ont dicté son contenu ? Des « oeufs coiffés » aux «mitasses de poulet », vous découvrirez comment nos ancêtres ont répondu à leur façon à cette question toujours répétée : «Qu’est-ce qu’on mange ? »
- Au jour le jour, novembre 2009
La SHLM au 33e Conseil de généalogie
N.D.L.R. La FQSG vit actuellement des heures difficiles ; un conflit interne bouleverse l’administration en place. Ce conflit s’articule autour d’une lutte de pouvoir avec en filigrane des divergences majeures sur ce que devraient être les exigences futures du BQACG. Il est à souhaiter que cette situation se règle rapidement pour le plus grand bien de la généalogie au Québec.
La Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) organise annuellement un Conseil de généalogie où elle invite deux représentants par société membre. Les participants sont invités à échanger entre eux sur divers sujets à caractère généalogique.
Le 33e Conseil de généalogie a eu lieu le 24 octobre dernier au séminaire des Frères du Sacré-Coeur de Victoriaville. Cette année, M. Stéphane Tremblay (directeur adjoint du comité de généalogie) représentait la SHLM. Chaque société présente s’est vue remettre, gracieuseté de la FQSG, un exemplaire de chacun des titres suivants : « Combattre pour la France en Amérique » et « 25 ans au carrefour de la recherche généalogique au Québec ».
L’ordre du jour de cette réunion comprenait deux items: en avant-midi, les représentants étaient invités à résumer les activités de leur société de généalogie pour l’année qui se termine et en après-midi, la fédération allait présenter aux représentants des sociétés membres le document de consultation produit par le comité de travail du BQACG (Bureau québécois d’attestation de compétence en généalogie).
En matinée, 23 représentants, sur une possibilité de 54 sociétés membres, se levèrent à tour de rôle pour présenter un résumé de leurs activités annuelles. Ce tour de table fut fort instructif et votre représentant a su s’acquitter de cette tâche avec concision. L’objectif principal de mon intervention était de mettre en relief le travail constant de nos bénévoles à travers toutes les différentes activités de la SHLM : vente de livres usagés, club de généalogie, visites guidées, Archi-Log, projet de numérisation des photographies des maisons patrimoniales du Vieux-La Prairie, conférences, bulletin mensuel « Au jour le jour » et publication du livre « 1691 : La bataille de La Prairie ». À n’en pas douter nous sommes une société d’histoire et de généalogie très dynamique dont nous devons être fiers.
Avant le repas du midi (offert par la Fédération) M. Marcel Fournier a déposé le rapport des activités du Fichier Origine pour l’année 2009. Le Fichier Origine (www.fichierorigine.com) sert à obtenir des informations sur les ancêtres des Québécois qui sont arrivés en Amérique du Nord entre 1608 et 1865. Ce répertoire fut visité plus de 5 000 fois par les internautes en 2009 et il renferme maintenant des informations sur 5 189 pionniers.
En après-midi, le comité de travail du BQACG a déposé son document de consultation et en a fait la lecture point par point devant les représentants des sociétés de généalogie. Les suggestions des représentants ont été notées afin d’élaborer un document final qui sera présenté au conseil d’administration de la FQSG en avril 2010.
Depuis 1990, les attestations de compétence en généalogie sont décernées par le Bureau québécois d’attestation de compétence en généalogie (BQACG). En fait, cet organisme est un bureau de service créé et géré par la FQSG. En octobre 2008, un nouveau système de compétence basé sur l’accumulation de points avait été mis en place par la Fédération. Ce système avait été rapidement critiqué et un comité de travail avait été mis sur pied en juin 2009 afin de revoir la structure et le fonctionnement du BQACG.
Le système proposé par le comité fait disparaitre le système de pointage élaboré en 2008. Dorénavant, les candidats qui présenteront un portfolio pour obtenir une des catégories d’attestation seront évalués par trois juges nommés par le BQACG. Les trois catégories d’attestation sont : généalogiste de filiation agréé (GFA), généalogiste recherchiste agréé (GRA) et maître généalogiste agréé (MGA). Les juges nommés par le BQACG seront tous détenteurs d’une attestation de la catégorie MGA.
Pour obtenir une catégorie d’attestation, le candidat devra passer un examen écrit (pour chaque niveau postulé) et devra faire la preuve qu’il possède toutes les compétences requises en déposant un portfolio comportant des travaux généalogiques en rapport avec les compétences exigées. Des frais administratifs (non spécifiés en ce moment) seront exigés pour ouvrir un dossier dans chacune des catégories. Si un candidat échoue, il pourra se représenter au BQACG avec son nouveau portfolio après un délai d’une année.
Le but principal de la refonte de ce système d’attestation est de stimuler l’intérêt des membres des sociétés de généalogie et de les inciter à faire reconnaître leur travail au sein de leur communauté. En ce moment au Québec, selon le site de la FQSG (www.federationgenealogie.qc.ca), 26 personnes possèdent l’attestation de GFA, 20 personnes possèdent celle de GRA et seulement 15 personnes possèdent l’attestation de MGA.
Ce processus de consultation connaîtra son dénouement final lorsque le document approuvé par le conseil d’administration de la FQSG sera soumis au vote lors de l’assemblée générale annuelle de la FQSG au congrès de Drummondville (du 28 au 30 mai 2010).
- Au jour le jour, novembre 2009
Les home children
Au lendemain de la guerre de 1914-1918, la famille de grand-père Desrosiers accueillit un jeune garçon venu d’Angleterre. Il s’appelait Ernest Banford. À la même époque, un autre garçon du nom de Gibb arrivait chez Émile Raquepas.
Depuis longtemps, le gouvernement canadien encourageait l’immigration d’agriculteurs britanniques sur son territoire. En 1903, dans le but d’accroître davantage l’arrivée de ces ressortissants au pays, il établit, à Londres, un bureau d’émigration bien situé qui ouvrit la voie à cet accroissement. Un grand nombre de Britanniques, tant nantis que pauvres, répondirent à l’appel. La plupart des immigrés pauvres arrivés avant la guerre y vinrent avec leur famille, mais un nombre impressionnant étaient seuls. Parmi ceux-là, des milliers de jeunes garçons et filles n’étaient pas accompagnés d’un adulte, membre de leur famille, à leur arrivée. Les garçons, une fois ici, devenaient des apprentis ouvriers agricoles, et les filles étaient envoyées dans des petites villes et des foyers ruraux pour y travailler comme domestiques.
On les appelait les home children, soit les jeunes des taudis, des hospices ou des maisons de correction et des écoles paroissiales donnant asile aux pauvres, et envoyés au Canada – et dans d’autres colonies britanniques – pour répondre à la demande sans cesse croissante de main-d’oeuvre bon marché dans les fermes canadiennes, et pour servir de domestiques dans les foyers.
Nombre de ces jeunes, la plupart d’entre eux âgés de 8 à 10 ans, provenaient de familles urbaines pauvres qui ne pouvaient s’en occuper adéquatement. D’autres enfants, peut-être le tiers, étaient des orphelins, alors que le reste était des jeunes fugueurs ou des enfants abandonnés. À une époque où peu d’émigrants britanniques étaient contraints au travail forcé une fois rendus à destination, presque tous ces enfants immigrants devenaient des apprentis peu de temps après leur arrivée au Canada.
L’accueil d’enfants britanniques orphelins et pauvres avait débuté vers 1830. Le mouvement des home children se structura vraiment vers 1868. Des activistes entreprenants, désireux de sauver des enfants qui vivaient dans des conditions pitoyables, lancèrent différents programmes d’émigration juvénile. Ils croyaient que l’émigration était un moyen efficace de sauver ces jeunes parmi les plus pauvres et provenant des districts les plus peuplés des villes grouillantes de Grande-Bretagne. Dans les fermes canadiennes, loin des tentations et de l’air pollué de la ville, leurs protégés deviendraient des adultes travailleurs et en santé. C’est ce qu’on croyait.
Ce fut sans doute souvent le cas. Pour ces enfants transplantés dans cet autre pays aux grands espaces remplis d’air pur, coupés des liens familiaux, même très ténus et imparfaits, la terre promise ne s’est pas toujours avérée un éden. Suite à la découverte d’un certain nombre d’enfants gravement maltraités sur des fermes et au suicide de quelques-uns, la Direction générale de l’immigration adopta, en 1925, un règlement interdisant aux sociétés d’immigration volontaire d’amener des enfants de moins de 14 ans au Canada. Le programme d’immigration de longue durée prit fin abruptement en 1939. Entre autres raisons, parce que l’opinion des Canadiens et des Britanniques avait évoluée. De part et d’autre de l’Atlantique, on ne tolérait plus l’idée que des organismes philanthropiques séparent des jeunes de leurs parents et les envoient travailler dans des terres lointaines, aussi saines soient-elles.
Le jeune Banford accueilli chez les Desrosiers était un beau garçon aux cheveux d’un blond pâle. Il couchait sous les combles avec les garçons encore présents à la maison. Grand-mère qui avait de l’affection pour lui prenait soin de le bien nourrir. Il souffrait toutefois, malheureusement, d’une affection chronique fort désagréable pour l’entourage, le catarrhe puant. On désignait autrefois par ce terme une inflammation de la muqueuse nasale, de la gorge et des bronches, déterminant une hypersécrétion des muqueuses. Dans le cas d’Ernest, les abondantes sécrétions coupaient littéralement l’appétit de ceux qui mangeaient près de lui. Le Docteur Dubuc, du village, s’avéra impuissant à remédier à cette affection. Après plus d’un an, on dut se résigner à se séparer de ce jeune qui retourna dans son pays. Si ce départ soulagea quelqu’un, personne n’en fut heureux et des coeurs furent sincèrement peinés.
Source internet :
Young immigrants to Canada
Ernest Banford