- Au jour le jour, novembre 2009
Recherche de photographies anciennes
Au cours de l’été dernier, la SHLM a profité d’une subvention du Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine pour réaliser un DVD de photographies des bâtiments situés dans l’arrondissement historique.
Le projet s’articulait autour de nombreuses étapes : sélection des photos, numérisation et corrections, recherche d’informations historiques et description des images. Par la suite, il a fallu transférer toutes ces données dans Archi-Log et accorder une cote à chaque photographie. Plus de 230 images ont été ainsi traitées.
Il est fort probable que ce projet se poursuive au printemps prochain. C’est pourquoi nous faisons appel à nos lecteurs pour élargir notre collection d’images illustrant l’arrondissement historique de La Prairie. Si êtes en possession de photographies anciennes ou récentes illustrant un élément du Vieux-La Prairie nous serions heureux de vous les emprunter afin de les numériser. Ces photos vous seraient rendues par la suite. Voilà donc une bonne occasion de collaborer à un projet de votre Société d’histoire.
- Au jour le jour, octobre 2009
Conférence: L’esclavage en Nouvelle-France
Mme Denyse Beaugrand-Champagne y traitera de l’esclavage en Nouvelle-France.
Un voyage dans les fonds d’archives pour aborder l’esclavage en Nouvelle-France. Des esclaves, d’origine amérindienne et africaine, sont mentionnés dans les registres de l’État civil, les greffes des notaires et les archives judiciaires. Leur présence est confirmée par les journaux personnels et dans le rapport annuel des Jésuites, alors que la législation les concernant est présente dans les registres des intendants et dans la correspondance officielle.
- Au jour le jour, octobre 2009
À propos du bulletin
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Laurent Houde
Révision
Jean-Pierre Yelle
Design graphique
François-Bernard Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
- Au jour le jour, octobre 2009
Nouvelles SHLM
Travaux à l’édifice du Vieux Marché

Lors d’une conférence de presse donnée à La Prairie le 2 octobre dernier, la ministre du Tourisme et ministre responsable de la Montérégie, Mme Nicole Ménard, annonçait une aide financière de 109 430,00 $ pour soutenir d’importants travaux de restauration de l’édifice du Vieux Marché. L’aide accordée permettra de compléter le financement nécessaire pour restaurer la toiture et la maçonnerie, remplacer les portes et les fenêtres et assurer la réfection du clocher.
Nouvelle secrétaire coordonnatrice

Suite au départ de Mme Édith Gagnon et après avoir occupé de nombreux postes en administration et dans le secteur de la finance, Mme Karine Gervais s’est jointe à nous depuis le 1er septembre dernier. Nous lui souhaitons beaucoup de satisfaction dans ses nouvelles fonctions.
Nouveaux membres
Nous souhaitons la bienvenue à nos nouveaux membres :
393 Gilles Blanchard
394 Jocelyne Sainte-Marie
395 Hélène Sainte-Marie
396 Alain Pomminville
397 Louise André
398 Gérard Forget
399 Dolores Landry
400 Claudette Charest
- Au jour le jour, octobre 2009
Rue Charles-Yelle
N.D.L.R. Les informations qui suivent sont tirées d’un texte inédit de Mgr Émile Yelle et de la collaboration de M. Jean-Pierre Yelle.
Deux hypothèses existent quant à l’origine du nom : le nom de Diel s’est perpétué grâce à un ruisseau qui portait son nom. Les Diel ou dit Yell seraient peut-être des descendants des Vikings islandais de l’île de Yell qui ont participé à l’invasion du nord-ouest de la France par les Normands et leurs terribles drakkars au 9e siècle. Cependant seule une analyse de l’ADN paternel pourrait confirmer cette hypothèse.
Ou encore : Diel est une forme franc-comtoise du nom de Saint-Déicole, qui fut abbé de Lure en Franche-Comté. Sa sainteté éminente et la multitude de ses miracles le rendirent populaire dans toute la France.
En Franche-Comté, les enfants recevaient souvent au baptême le nom de Deel et les filles celui de Deele (corruption de Diel). Lorsqu’au Moyen Âge, les ordonnances des rois de France obligèrent les citoyens des villes aussi bien que les serfs à adopter un nom de famille en plus de leur nom de baptême, un grand nombre changèrent leur prénom en nom patronymique. C’est ainsi que s’explique la formation de nombreux noms de famille empruntés aux grands saints populaires de la France: Diel, Jean, Jacques, Denis, Martin, Rémy, Thibaut etc.
Charles Diel était dit le Petit, son surnom lui venant sans aucun doute de sa petite taille. Il était né en France, à Sainte-Colombe-en-Caux, en Normandie, en 1652, du mariage de Philippe Diel, laboureur, et de Marie Hanquetin.
Venu de Sainte-Colombe au Canada, Charles Diel dit le Petit passait son contrat de mariage à Montréal, devant le notaire Bénigne Basset, le 10 août 1676. Vingt-et-un jours plus tard, à l’église Notre-Dame, il épousait Marie-Anne Picard, fille d’Hugues Picard et d’Antoinette de Liercourt. À son mariage, Marie-Anne Picard ne comptait pas encore treize ans, puisqu’elle avait été baptisée à Montréal, le 3 novembre 1663. Voici une copie fidèle de cet acte:
« Le Trente et Un août Mil Six Cent Soixe et Seize – A Esté fait et Solennize Le Mariage de Charles diel habitant de la Prajrie de la Magdelajne – fils de deffunct Philippe diel vivant Laboureur demt a Ste Colombe en Caulx diocese de Rouen et de Marie hanquetin ses pere et mere et de Marie anne picard, fille de hugues Picard et d’Anthoinette de Liercourt ses pere et mere de cette paroisse Les trojs bans publis auparavant Sans aucune opposition Ledt AMariage fait en presence de Mr Claude Raimbaut Menuisier, Symon Guillory Armurier de hugues picard et d’Anthoinette de Liercourt pere et Mere de Lad; de Pierre L’Escuyer beaufrère et de Marie Juillet Sa femme, soeur de Mere de lad et de plusieurs autres tous amys communs desdparties quj ont déclaré ne Scavoir Signer de ce fe requis Selon l’ordonnance.
catherine primot guillory
marie iuliete francoise Lemoyne
Charle iulet
Claude Raimbault G. Perot curé ».
Après son mariage Charles Diel, qui est l’ancêtre des Yelle (Diel) d’Amérique du nord, s’établit sur le fleuve St-Laurent, dans la seigneurie de La Prairie à l’endroit appelé « Mouille-pieds ». Du côté de La Prairie, sa propriété était bornée par un ruisseau connu longtemps sous le nom de « ruisseau Diel ». Cette propriété appartenait en 1940 à l’honorable Simard (boulevard Simard), et sur l’autoroute 132 entre Saint-Lambert et La Prairie, on traversait le « ruisseau Diel » sur le pont Simard. Ce ruisseau n’est plus visible aujourd’hui, on peut cependant en distinguer encore la trace au printemps lors de la fonte des neiges. En 1722 les limites entre La Prairie et Longueuil furent changées, et la propriété des Diel devint la dernière de la paroisse de Longueuil du côté ouest.
C’est donc à La Prairie que les recen seurs de l’année 1681 le retrouvent et nous le présentent ainsi avec sa famille:
« Charles Diel 28 ; Madelaine (Marie-Anne) Picard, sa femme, 19 ; enfants : Jeanne 3, Marie, 1 ; 1 fusil ; 3 vaches, 4 arpents en valeur. »
Huit autres enfants, trois garçons et cinq filles devaient naître par la suite, faisant un total de dix enfants, trois garçons et sept filles. Suite au décès de Marie-Anne Picard à Montréal en 1697, Charles Diel se remaria à Montréal en 1702 à Marie-Françoise Simon. Deux enfants naquirent de cette seconde union. Nous ignorons à quel moment le patronyme Diel devint Yelle.
Dans le registre des sépultures pour l’année 1690, conservé au presbytère de La Prairie, on peut lire l’acte de baptême de Charles Diel, fils de Charles le Petit, baptisé le 6 août 1688. Hélas on n’y trouve pas la signature du père puisque ce dernier était absent au baptême, la marraine a déclaré ne savoir signer.
- Au jour le jour, octobre 2009
Emilien Audette, dit Pacaud
Cette phrase est tirée d’un court texte d’Emmanuel Desrosiers paru dans le journal Le Patriote, le 17 mai 1934, sous le titre de Un des héros de Laprairie.
Un article publié auparavant dans La Presse du 4 août 1928 avait précisé ce que furent ces sauvetages. On y rappelle deux faits particuliers survenus quarante ans plus tôt, en 1888. À cette époque, Emilien Audette, alors dans la vingtaine, était gardien du club de natation de La Prairie. Le lieu qu’il surveillait, dans la baie de La Prairie, attirait chaque été quantité d’amateurs de canots.
Le 8 août 1888, vers 19h30, le bateau reliant Montréal à La Prairie arrive au quai. La vague qu’il produit fait alors chavirer une embarcation où se trouvaient deux femmes et deux hommes. Témoin de l’événement, Audette plonge et rejoint les «deux demoiselles qui déjà enfonçaient». Il les ramène à terre et retourne chercher leurs deux compagnons.
Cette action d’éclat, précédée de bien d’autres dont le journal nomme les rescapés permet d’attribuer à M. Audette une cinquantaine de sauvetages.
Ses concitoyens jugent alors qu’il mérite d’être récompensé par une décoration et organisent une fête en son honneur. On n’en connaît pas actuellement la date précise, mais l’article de La Presse rapporte «que cette année-là, la mairesse, Mme Thomas Brisson, épingla la médaille d’honneur sur la poitrine du héros en présence d’une foule immense qui avait envahie Laprairie.»
En 1928, quarante ans plus tard, pour renouveler à M. Audette leur appréciation, ses concitoyens lui offrent un banquet à l’hôtel Montréal de la rue Du Boulevard. Dans son texte de 1934, E. Desrosiers énumère certaines des personnalités qui y assistèrent: les députés provincial et fédéral, le juge Arthur Brossard, le Dr Joseph-Moïse Longtin, maire de Laprairie, le Dr Thomas Brisson, le Dr L. Dubuc, Me Julien Brisson et plusieurs autres.
Le journaliste qui a rédigé l’article de La Presse du 4 août 1928 indique en le concluant qu’il a rencontré Emilien Audette. Il mentionne également que beaucoup de temps après 1888 il se fit élire comme échevin et fut l’un des parrains de la charte de La Prairie.
Dans un texte non publié, ni daté, mais de toute évidence postérieur à 1928, Emmanuel Desrosiers raconte une visite à M. Audette. Il le désigne comme « un citoyen de coeur tout en étant très original » et mentionne que les gens de La Prairie le surnomment plus communément « Pacaud ». Le visiteur est bien accueilli par son hôte. « Il vous faut visiter sa maison de fond en comble et vous n’arrivez pas à causer de ce qui vous amène car Pacaud est un humble. Dès le seuil, écrit-il, M. Audette vous prend et ne vous laissera pas. Ce qui frappe d’abord c’est un grand portrait au crayon de Laurier, portrait qui prend tout un pan de mur, un autre de Mercier, puis d’autres encore. Ses sauvetages étaient pour lui chose naturelle. Il rappelle ce qui s’est passé; toutefois, sa discrétion est telle qu’elle nous oblige à consulter la filière de La Presse du temps afin de compléter notre récit ».
Il ne semble pas que cette consultation, si elle a eu lieu, ait été fructueuse.
Aujourd’hui, la date de la grande fête lors de laquelle M. Audette fut décoré nous demeure toujours inconnue, de même que son ampleur réelle et la participation de personnalités du temps venues d’en dehors de La Prairie.
P,-S. Je remercie Mme Patricia McGee qui a exploré les archives de la SHLM et y a trouvé des photocopies de textes de La Presse de 1928 concernant M. Audette ; également M. Gaétan Bourdages qui a consulté les procès-verbaux du conseil municipal de La Prairie pour les années 1888 et 1928, mais sans rien y trouver sur le présent sujet. Ma propre consultation sur microfilms des éditions de La Presse du 4 août 1928 à décembre 1928 s’est aussi avérée infructueuse. Un lecteur de Au jour le jour connaîtrait-il les données qui nous manquent ?
« Un homme de coeur qui a risqué sa vie une cinquantaine de fois pour sauver celle des autres. »
- Au jour le jour, octobre 2009
Lancement du livre « 1691 : La bataille de La Prairie »
Le 27 septembre dernier plus d’une centaine de personnes assistaient au lancement du livre sur la bataille du 11 août 1691. Encadrés de quelques soldats du régiment de Lacorne, les 3 auteurs, ainsi que M. François-Bernard Tremblay designer graphique, furent présentés à l’assemblée. Les brefs discours furent suivis d’une séance de signature de dédicaces à laquelle s’adonnèrent nos auteurs avec fébrilité. Pour ceux et celles qui auraient raté ce bel après-midi, des exemplaires du livre sont disponibles à nos locaux au coût de 25$ chacun.
- Au jour le jour, septembre 2009
À propos du bulletin
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Nicole Crépeau
Révision
Jean-Pierre Yelle
Design graphique
François-Bernard Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.laprairie-shlm.com
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

La Caisse populaire de La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
- Au jour le jour, septembre 2009
Nouvelles SHLM
Départ d’Édith Gagnon

Après trois années parmi nous Mme Édith Gagnon nous quittait récemment pour un poste d’archiviste à temps plein chez Exporail à Saint-Constant. Au cours de son séjour parmi nous Mme Gagnon a effectué un travail formidable pour le compte de la SHLM. Nous regrettons son départ et nous lui souhaitons tout le succès voulu dans ses nouvelles fonctions.
Club de généalogie
Le club de généalogie a repris ses activités depuis le 14 septembre. Messieurs Jean L’Heureux et Stéphane Tremblay sont disponibles pour vous aider dans vos recherches tous les lundis de 19 h à 21 h. Nous tenons à préciser que suite à un récent jugement de la cour le Fonds Drouin a été retiré de la banque de données Ancestry pour une durée indéterminée.
Nos guides étudiantes

Au cours de l’été qui prend fin la SHLM a pu profiter de la créativité et du dynamisme de nos deux guides, Stéphanie Guérin et Marie-Pier Davies qui apparaissent sur la photo ci-jointe en costumes de bain de l’époque victorienne. En plus des visites guidées elles se sont acquittées de nombreuses tâches : Marchez dans l’ombre du passé, La Prairie d’hier à aujourd’hui, conception d’un nouveau dépliant corporatif etc.
Nouveaux membres
La SHLM est, une fois encore, des plus heureuse de souhaiter la bienvenue à ses nouveaux membres :
371 Cavanagh-Thériault
372 Alexandre Émond
373 Maxime Lessard
374 Fany Lévesque
375 Judith Pommainville
376 Francis Ranger
377 Sylvain Rivard
378 Édouard Larin
379 Cynthia J. Petelle
380 Jean-Guy Coutu
381 Huguette Pinsonneault
382 Lawrence Nielsen
383 Darlene Nielsen
384 Lucie Dupuis
385 Lise Brossard
386 Madeleine Ashfield
387 William Ashfield
388 Sylvie Côté
389 Carmen Côté
390 Marie Pier Davies
392 Stéphanie Guérin
- Au jour le jour, septembre 2009
Programme des conférences 2009-2010
22 SEPTEMBRE 2009 par MICHEL PRATT.

Histoire de la ville de Longueuil.
Nous savons tous où se situe la ville de Longueuil. Mais au fond, connaissons-nous vraiment son histoire ? Ce qui est proposé ici, est un survol de l’histoire de Longueuil, depuis la prise de possession du territoire par Charles Le Moyne en 1657 jusqu’à la récente fusion de la ville avec les territoires de Saint-Hubert et de Greenfield Park en 2006.
20 OCTOBRE 2009 par DENYSE BEAUGRAND-CHAMPAGNE.

L’esclavage en Nouvelle-France.
Un voyage dans les fonds d’archives pour aborder l’esclavage en Nouvelle-France. Des esclaves, d’origine amérindienne et africaine, sont mentionnés dans les registres de l’État civil, les greffes des notaires et les archives judiciaires. Leur présence est confirmée par les journaux personnels et dans le rapport annuel des Jésuites, alors que la législation les concernant est présente dans les registres des intendants et dans la correspondance officielle.
24 NOVEMBRE 2009 par HÉLÈNE GOUSSE.

L’alimentation en Nouvelle-France.
Nous sommes en 1750, quelque part le long de la vallée du Saint-Laurent. C’est l’heure de se mettre à table. Qu’allez-vous trouver dans votre assiette ? Comment ont été apprêtés les aliments qui s’y trouvent et d’où viennent-ils ? Cette assiette, est-elle bien garnie ou presque vide ? Quelles influences ont dicté son contenu ? Des « oeufs coiffés » aux « mitasses de poulet », vous découvrirez comment nos ancêtres ont répondu à leur façon à cette question toujours répétée : « Qu’est-ce qu’on mange ? »
19 JANVIER 2010 par ROLAND JACOB.

L’histoire des noms de personnes a toujours été fascinante, entourée, semble-t-il, de mystère. Aujourd’hui, il va de soi de donner au nouveau-né un prénom, sinon plusieurs, et un nom de famille, celui du père ou celui de la mère ou même les deux. En a-t-il toujours été ainsi ? Non, loin de là ! Monsieur Jacob avec de nombreux exemples expliquera comment les noms ont évolué depuis le Moyen Âge, comment des prénoms, des noms de lieux ou des métiers sont devenus des noms de famille.
16 FÉVRIER 2010 par HÉLÈNE TRUDEAU.

Les députés du Bas-Canada à la défense des censitaires de La Salle. Hélène Trudeau vous invite à découvrir comment, sous le Régime anglais, grâce à l’intervention de Louis-Joseph Papineau et des députés canadiens de la Chambre d’assemblée, les droits des censitaires, les citoyens de l’époque, furent défendus jusqu’auprès du Conseil privé de Londres. Dans les années 1820, Londres reconnut en effet leurs droits hérités du Régime français, ce qui entraîna des changements territoriaux qui ont de quoi étonner encore de nos jours.
20 AVRIL 2010 par JACYNTHE TARDIF.

« Se marier en 1750 » portera sur les coutumes et croyances populaires de l’époque de la Nouvelle-France en opposition avec celles d’aujourd’hui. Depuis quelle époque, se marie-t-on en blanc ? Qu’est-ce que le treizain ? Pourquoi enlève-t-on la jarretière de la mariée, durant le repas de noce ? Et, qu’est-ce qui se passe durant la bénédiction du lit nuptial ? Voici, quelques unes des questions auxquelles elle répondra vêtue de sa propre robe de mariée.
18 MAI 2010 par MARCEL MOUSSETTE.

Originaire de La Prairie, Monsieur Marcel Moussette nous entretiendra sur la colonisation des milieux humides en Nouvelle-France du point de vue de l’archéologie. En examinant divers établissements de colonisation dans des environnements humides de l’Acadie, du Canada et de la vallée du Mississipi aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’archéologue Marcel Moussette se propose de rendre compte des stratégies de subsistance utilisées par les colons et des relations de ces derniers à ces environnements particuliers. Le choix des sites archéologiques étudiés est fait de façon à présenter, autant que possible, un éventail des zones humides différentes, menant à des discussions et comparaisons d’une région à l’autre : Belle-Isle en Acadie, dans le marais d’eau salée du littoral atlantique ; l’île aux Oies en Canada, dans le marais d’eau saumâtre de l’estuaire moyen du Saint-Laurent ; La Prairie en Canada, dans la plaine de débordement du tronçon fluvial du Saint-Laurent et Cahokia au Pays des Illinois, dans la plaine de débordement du tronçon fluvial du Mississipi.