
- Au jour le jour, mai 2024
Stage en archives
En mai et juin, la SHLM bénéficiera de la présence et du travail d’une stagiaire en archivistique, madame Amélia Laramée, de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information (EBSI) de l’Université de Montréal.
Membre de la SHLM, résidente de La Prairie et déjà initiée à la généalogie, madame Laramée réalisera bénévolement le traitement d’un fonds d’archives.
Mentionnons qu’en mars dernier prenait fin le stage de madame Daphnée Hounzell qui a complété le traitement du fonds P83 de madame Claire Robert.
Un grand merci à ces dames qui donnent un coup de main au traitement des précieuses archives de la SHLM !

- Au jour le jour, mai 2024
Journée nationale des Patriotes
20 mai 2024 de 12h à 16h
À la mémoire des Patriotes, le lundi 20 mai 2024 de 12h à 16h se tiendra une fête familiale dans le Vieux-La Prairie. Jeux gonflables pour les plus petits, discours patriotiques et reconstitution historique par la Garnison de Montréal, danses folkloriques, hot-dogs, kiosques.
Visite guidée GRATUITE, un seul départ : 15h.
Venez célébrer avec nous au 249 rue Sainte-Marie !

- Au jour le jour, mai 2024
Les Îles de la Madeleine sur la rue Sainte-Marie !
La série Temps de chien était de passage le 29 avril à La Prairie. La maison jaune tout juste devant le local de la SHLM, et abritant le restaurant Le Passage, est devenue l’espace d’une journée un coquet café madelinot ! Entendra-t-on le bruit des vagues ?

- Au jour le jour, mai 2024
Hommage à France Pinsonneault
Soirée des bénévoles du député
– Hommage à France Pinsonneault –
Le jeudi 26 avril dernier, la SHLM participait à la soirée hommage aux bénévoles organisée par le Ministre Christian Dubé, député provincial de la circonscription de La Prairie. Il s’agit d’un moment privilégié de mettre en lumière celles et ceux qui ont donné de leur temps et de leur énergie au cours de l’année 2023 dans la circonscription.
Dans le cas de la SHLM, la récipiendaire était madame France Pinsonneault. Elle a reçu cet hommage en compagnie du président de la SHLM, M. Stéphane Tremblay.
Madame Pinsonneault s’adonne à la généalogie et la paléographie à la SHLM depuis plus de 20 ans. En outre, elle donne un coup de main au club de généalogie et a participé au projet des Biens des Jésuites. Dans les derniers mois, Mme Pinsonneault a amorcé un nouveau projet de grande ampleur : la numérisation et la transcription des registres paroissiaux de la paroisse du Christ-Roi de La Prairie. Travail de moine à lequel elle s’est astreinte quasiment à temps plein à l’été 2023.
De plus, belle surprise au cours de la soirée, Mme Pinsonneault a été l’heureuse gagnante d’un tirage d’une bouteille de sirop d’érable produit par M. Dubé à sa cabane à sucre personnelle !
Bravo France !
Clin d’oeil
Le député Dubé, aussi ministre de la Santé, a demandé à Mme Pinsonneault d’expliquer en quoi consistait la paléographie. Suite aux explications, il a mentionné qu’elle serait alors en mesure de déchiffrer sans problème….les prescriptions des médecins !

- Au jour le jour, mai 2024
Le 85e Bataillon … de La Prairie – partie 1
Les causes éloignées
C’est en 1669 que le roi Louis XIV décrète la création de la première milice au niveau du pays. Tous les hommes de 16 à 60 ans sont considérés comme miliciens, peu importe leur classe sociale. […] Les miliciens se trouvaient sous les ordres d’un capitaine de milice qui est généralement un habitant important de la paroisse. Le commandant en chef était le gouverneur de la Nouvelle-France. Les dimanches et les jours fériés, on effectuait des exercices et les miliciens s’entraînaient sans autre rétribution que leur ration quotidienne. […] La milice ne possédait pas d’uniforme et chacun devait fournir son arme.
L’histoire du 85e Bataillon s’inscrit dans la longue tradition de la milice canadienne-française qui du Régime français va se poursuivre sous le Régime anglais même si le rôle des capitaines de milice se voit passablement modifié.
Évidemment, il n’est nullement question ici, comme l’a fait l’auteur Benjamin Sulte[1] à la fin du 19e siècle, de raconter le parcours entier de la milice canadienne-française depuis ses débuts. Nous nous limiterons à souligner les événements qui, à la veille de la Confédération, ont directement mené à la création du 85e Bataillon.
Au début de la guerre de Sécession, bien que favorable aux états sudistes, la Grande-Bretagne proclame sa neutralité pour des raisons économiques. Elle souhaite maintenir ses liens commerciaux avec les deux belligérants et particulièrement avec le Sud qui fournit le coton à ses filatures de textile.
Or, un malheureux incident va venir bouleverser cette fragile neutralité. Le 8 novembre 1861, le capitaine du San Jacinto, frégate de la marine des États-Unis, arraisonne le paquebot britannique Trent et fait prisonniers deux commissaires des états du Sud. Cette arrestation sur un navire neutre irrite grandement les Britanniques qui se préparent à l’envoi d’un corps expéditionnaire contre les États-Unis (c.à.d. les états du Nord).
L’affaire va grandement choquer les habitants du Canada-Uni fidèles à la couronne d’Angleterre. Il fallait armer au plus tôt toutes les milices canadiennes afin de se porter à la défense de la Grande-Bretagne.
En mai 1862, John A. Macdonald, futur premier premier ministre du Canada, présente un projet de loi afin de rendre la milice plus efficace. Le projet de loi est rejeté sous prétexte que les dépenses exigées seraient trop élevées. Ce refus provoque la démission du duo Cartier-Macdonald.
En 1864, une nouvelle loi sur la milice fut enfin adoptée et à l’automne 1865 il y eut un grand camp à La Prairie. Ce camp sera suivi de nombreux autres. On commence déjà à s’organiser en vue du départ du pays des garnisons anglaises. [2]

La Confédération de 1867, en unissant la Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Ontario et le Québec actuels, apparaissait comme un instrument permettant à ces colonies anglaises d’assurer une défense commune. C’est le départ des garnisons britanniques le 11 novembre 1871, qui marque définitivement les débuts d’une véritable organisation militaire du pays.
Malgré tout, il y eut un peu de l’action des Sudistes dans la genèse du 85e Bataillon.
Le 85e Bataillon d’infanterie
En puisant dans les journaux de l’époque, dans les lignes qui suivent, nous limiterons notre récit aux vingt premières années d’existence du 85e Bataillon. Créé le 4 juin 1880, dans la lignée des événements décrits plus haut, le 85e Bataillon doit son existence au lieutenant-colonel Julien Brosseau qui en assurera le commandement jusqu’en 1892. Capitaine d’un vapeur, maire et commerçant très à l’aise, à l’époque, Brosseau exerçait une grande influence sur la vie sociale et économique de La Prairie. Cependant nous ignorons les motifs personnels qui l’ont amené à créer ce nouveau bataillon de milice rurale.
« Nous voyons avec plaisir par le dernier numéro de la Gazette officielle du Canada, que la formation d’un nouveau bataillon, qui sera canadien-français, vient d’être autorisé. »[3] Le 85e est composé de 6, puis plus tard, de 8 compagnies : no 1 Saint-Jérôme, no 2 village Saint-Jean-Baptiste, no 3 Laprairie, no 4 Laprairie, no 5 Côte Saint-Paul, no 6 Longueuil. Sa devise est : Bon bras et bon cœur.
« Grande fête à Laprairie dimanche prochain. Les citoyens de l’endroit présenteront au 85e Bataillon deux drapeaux qui devront figurer dans leurs différentes parades. Ils sont l’ouvrage des dames des localités où se recrutent les soldats de ce bataillon. Cette idée a été émise lorsqu’après le départ du 65e Bataillon il fut question d’envoyer aussi le 85e de l’avant [c.à.d. aller combattre au Nord-Ouest]. »[4]

Chaque compagnie est composée de 108 hommes volontaires (soit 3 pelotons de 36 hommes), d’un capitaine, d’un lieutenant et d’un sous-lieutenant. Les officiers supérieurs sont : 1 lieutenant-colonel qui est le commandant, 4 majors et 3 capitaines.
À même les effectifs on formera un corps de musique, un corps de tambours et clairons, un corps d’ambulance ainsi qu’un corps de sapeurs. En 1883, le colonel Brosseau organisera une association de tir qui vingt ans plus tard comptera plus de 300 membres. Les meilleurs éléments participent à un concours annuel de tir à la cible. Car, sur le champ de bataille il faut savoir viser juste.
En septembre 1888, le marchand général de La Prairie, Hyacinthe Sylvestre, note dans son journal personnel ; « tir au 85e bataillon à Laprairie. Alphonse gagne la médaille de la puissance[5] 10 $, le prix du colonel 10 $ et un prix de 5 $ en argent. »
Tant l’association de tir que le bataillon procèdent annuellement, l’une à l’élection de ses administrateurs et le second à l’élection des sous-officiers.
Les miliciens, qui sont des volontaires, reçoivent une indemnité pour leur participation aux activités de leur bataillon. En juillet 1883, alors que le colonel Harwood félicitait le lieutenant-colonel Brosseau pour la tenue de son bataillon, ce dernier répliqua qu’il était presqu’impossible de maintenir le bataillon dans son état actuel si l’indemnité des troupes n’était pas augmentée.[6]
La question de l’indemnisation réapparut au feuilleton en 1895 quand un malaise est créé par la nouvelle que les bataillons ne recevraient pas leur paie ordinaire. Le ministre de la Milice à Ottawa crut rassurer tout le monde en promettant de demander un subside à cet effet. Prudent, le 85e Bataillon, lors de sa réunion mensuelle décide que le bataillon ne pourrait prendre part à la fête de la Reine s’il ne recevait pas sa paie ordinaire.[7] L’histoire ne dit pas si la reine Victoria s’était offusquée de cette décision.
Les premiers commandants furent le lieutenant-colonel Julien Brosseau de 1880 au 22 juillet 1892, le lieutenant-colonel A.D. Aubry de 1892 jusqu’en 1897 qui, cédant aux demandes de ses officiers, accepta de diriger le bataillon jusqu’au 22 juillet 1899. C’est le lieutenant-colonel J.P.A. Des Trois-Maisons qui lui succéda. Ce dernier élargit les effectifs en ajoutant 2 nouvelles compagnies :
No. 1 Maisonneuve, no 2 Quartier Saint-Jean-Baptiste, no 3 Saint-Henri Montréal, no 4 Saint-Henri (formée en décembre 1881), no 5 Côte Saint-Paul, no 6 Sainte-Cunégonde, no 7 village de Lorimier, no 8 Côte Saint-Louis du Mile End.
« En 1880, le bataillon avait donc pour officiers : lieutenant-colonel Julien Brosseau, commandant ; Godefroy Laviolette, seigneur de Saint-Jérôme, premier major ; Alfred Charlebois, M. P. P., marchand de Laprairie, deuxième major; A.-J.-A. Roberge, notaire de Laprairie, paie-maître ; P. Dumouchel, comptable de Laprairie, quartier-maître ; Dr T. -A. Brisson, de Laprairie, chirurgien ; J.-A. Ouimet, de Montréal, assistant chirurgien ; A.-A. Laviolette, marchand de Saint-Jérôme, capitaine commandant la compagnie n° 1 ; D. Barry, avocat de Montréal, capitaine commandant la compagnie n° 2 ; A. Sylvestre, marchand de Laprairie, capitaine commandant la compagnie n° 3 ; T. Bourassa, capitaine du vapeur Laprairie, capitaine commandant la compagnie n° 4 ; A.-D. Aubry, de la côte Saint-Paul, capitaine commandant la compagnie n° 5; capitaine F. Jodoin, du vapeur Longueuil, capitaine commandant la compagnie n° 6. » [8]
Afin de faire connaître au grand public le nouveau bataillon, le commandant Brosseau fit préparer, à La Prairie, un grand pique-nique, sur l’ancienne propriété de M. de Lorimier située à environ six milles (9,6 km) du village.
Les camps d’entraînement
La formation des régiments de milice passe obligatoirement par les camps d’entraînement, lesquels ont lieu à chaque été. L’entraînement du 85e Bataillon se tenait surtout à La Prairie, mais il y a eu aussi des camps à Valcartier, Trois-Rivières, Saint-Jean et ailleurs. Car, certaines compagnies venaient de Saint-Jérôme, Trois-Rivières, Sorel, Rivière-du-Loup, Rimouski et le Témiscouata. Les camps durent de 8 à 12 jours.
1881 : fin juin, camp du 85e Bataillon à La Prairie
1883 : le 2 juillet, camp de 1 600 hommes à La Prairie
1884 : 1er juillet début du camp de 8 jours du 85e Bataillon à La Prairie. « À la fin du camp, le colonel Brosseau en tête, la troupe a défilé par les rues hier après-midi au grand complet et musique en tête. Tout le monde a admiré la bonne discipline et la tournure martiale de ces volontaires. »[9]
1885 : le 22 septembre, début du camp de La Prairie. C’est sans doute à cause de l’insurrection du Nord-Ouest que le camp a été déplacé au début de l’automne.
1886 : le camp a lieu à Longueuil.
1887 : fin juin, au-delà de 1200 militaires prennent part aux exercices à La Prairie.
1888 : fin juin, le 85e Bataillon est au camp à Trois-Rivières.
1891 : fin juillet, camp à La Prairie. Début septembre, les exercices réguliers du 6e district militaire sont commencés à La Prairie.
1893 : fin juin, camp à La Prairie. Le 85e est qualifié de plus beau bataillon de la province. On verra à ce que chaque soldat soit habillé proprement dès l’ouverture du camp.
1895 : le camp a lieu au mois de juin à La Prairie. Selon le journaliste de La Presse, il y règne un esprit de discipline qui fait bien augurer de la bonne entente existante entre les officiers et les soldats du 85e Bataillon.
1896 : pour le 85e Bataillon, le camp a lieu à La Prairie à compter du 15 septembre alors que d’autres camperont à Saint-Jean.
1897 : fin juin, camp à Saint-Joseph de Lévis.
1898 : camp à La Prairie le 28 juin.
1899 : le camp de La Prairie sera ouvert du 21 juin au 2 juillet. Il y aura 5 000 hommes sous les armes.
1903 : le 1er juillet, 256 hommes du 85e Bataillon sont partis camper à Trois-Rivières.
Suite et fin dans le numéro de juin.
_____________________________
[1] Sulte Benjamin, Histoire de la milice canadienne-française, 1760-1897. Desbarats & Cie, Imprimeurs et Graveurs, Montréal, 20 juin 1897. 147 pages.
[2] Sulte, œuvre citée, pages 58 et 59.
[3] Le Journal de Trois-Rivières du 10 juin 1880.
[4] L’Étendard, le 24 septembre 1885.
[5] Il s’agit du Dominion du Canada. Alphonse Sylvestre, marchand et frère de Hyacinthe, était capitaine commandant de la compagnie no 3 du 85e Bataillon.
[6] L’Étendard, édition du 7 juillet 1883
[7] La Presse, édition du 9 mai 1895
[8] Benjamin Sulte, œuvre citée, pages 105 et 106
[9] La Minerve, le 8 juillet 1884

- Au jour le jour, mai 2024
Mot du président
La SHLM et les deux fédérations.
Afin de profiter d’une foule de services et d’activités (assurances, formations, conférences…), la SHLM est membre de deux fédérations dont les objectifs cadrent avec ceux de notre mission : La Fédération Histoire Québec (FHQ) et la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG).
Les deux fédérations organisent des activités qui rassemblent la plupart des organismes à caractère culturel et patrimonial de la province.
C’est ainsi que la FHQ tiendra son congrès annuel (et son assemblée générale annuelle) au Château Montebello du 16 au 18 mai prochains. La FQSG, quant à elle, tiendra son Conseil de généalogie annuel (formation et assemblée générale) au centre multifonctionnel Guy-Dupré de La Prairie le 1er juin prochain.
La SHLM participera à ces deux événements en y déléguant un membre de son conseil d’administration ou sa directrice générale.
Stéphane Tremblay, président

- Au jour le jour, avril 2024
Conférence 16 avril 2024
Corsaires et espionnage en Méditerranée au 16e siècle
Le 16e siècle voit trois empires se livrer à un affrontement sanglant en Méditerranée : Venise, l’Espagne et les Ottomans.
Le but de cette conférence est de faire connaître ce conflit qui mêle croisade, guerre commerciale, piraterie et espionnage.
Passionné d’histoire, Philippe Boulanger a complété un baccalauréat ainsi qu’une maîtrise en histoire. Spécialisé en histoire médiévale, il donne depuis des entrevues et des conférences pour démystifier cette période mal connue et parfois malmenée.
Parallèlement, il travaille depuis plus de 15 ans dans le monde muséal et enseigne l’histoire au niveau collégial.
Le mardi 16 avril 2024 à 19h00
Théâtre du Vieux-La Prairie, 247, rue Sainte-Marie à La Prairie
Membres : GRATUIT. Non-membres : 8,00$
Pour information: www.shlm.info 450-659-1393

- Au jour le jour, avril 2024
Casse-tête

- Au jour le jour, avril 2024
Élections 2024
Conformément aux règlements de la SHLM, trois postes étaient en élection au conseil d’administration pour l’année 2024.
Seules trois mises en candidature ont été reçues dans les délais prescrits.
En conséquence, lors de l’assemblée générale annuelle du 19 mars dernier, messieurs Jean-Pierre Labelle, Stéphane Tremblay et Jonathan Trottier ont été réélus au conseil d’administration pour les deux prochaines années.
Merci à tous les membres présents!

- Au jour le jour, avril 2024
Quelques photos inédites
Une récente visite aux archives de La Nativité nous a permis de découvrir un album contenant de nombreuses photos inédites, dont trois daguerréotypes, de la fin du 19e siècle. Il s’agit de personnages en lien plus ou moins étroit avec La Prairie. Hélas, un grand nombre des photos ne sont pas identifiées. Nous profitons quand même de l’occasion pour vous présenter quelques figures de l’époque.
LÉON-BENOÎT-ALFRED CHARLEBOIS
Né à La Prairie, le 18 février 1842, fils de Benoît Charlebois et de Madeleine David. A étudié à l’école primaire de son village natal. Commerçant de grains. Président du Turnpike Road Trust. Major junior du 85e Bataillon. Auditeur de la Municipalité de La Prairie en 1870. Conseiller municipal de La Prairie du 13 janvier 1871 au 13 janvier 1873. Élu député conservateur dans La Prairie en 1875. Réélu en 1878, en 1881 et en 1886. Officier au 85e Bataillon depuis sa fondation en 1880, il a démissionné de son poste en 1885.
Il avait épousé dans la cathédrale de Montréal, le 24 août 1868, Marie Elmire Varin, fille de Jean-Baptiste Varin, notaire, et d’Hermine Raymond.
Décédé en fonction à La Prairie, le 27 juin 1887, à l’âge de 45 ans et 4 mois. Il est inhumé dans le cimetière de La Prairie, chemin de Saint-Jean, le 30 juin 1887.[1]
AMBROISE HÉBERT
Ambroise Hébert et son épouse Sophie Demers, maître boulanger sur la rue Saint-Ignace. En 1843, il achète le lot no 14 sur lequel se trouve une maison de bois, laquelle a sans doute été détruite par le grand incendie d’août 1846. Le couple Hébert-Demers a, entre autres, eu deux fils devenus prêtres. L’un, Ambroise, malade de consomption, a été ordonné à La Prairie où il est d’ailleurs décédé à l’âge de 24 ans. L’autre, Wilfrid, est devenu sulpicien et a agi à titre d’exécuteur testamentaire au décès de son père en 1905.
Après l’incendie de 1846, Ambroise Hébert a fait construire l’édifice en brique qui deviendra plus tard la Boulangerie Lussier qui sera détruite par le feu en 1982.
DAVID LÉBERT
a été commis sur la rue
Saint-Jacques à La Prairie
ainsi qu’au magasin général
« A. Charlebois & Co », coin
Sainte-Marie et chemin de Saint-Jean.
JULIEN BROSSEAU
Julien Brosseau (1837-1912, décédé à 74 ans et 7 mois) était à la fois maire de la municipalité du village (1876-1885), maître de poste, marchand de bois, agent pour les compagnies d’assurance Canada Fire and Marine Insurance et Commercial Union Assurance Co. of London, directeur et secrétaire de la Laprairie Navigation Co. (1867), capitaine du vapeur l’Aigle, et également directeur et secrétaire de la Laprairie Turnpike Road Co. (la Cie du Chemin macadamisé).
Il était un homme riche et influent.
Julien Brosseau fut également agent de la Montreal Telegraph Company et de la Queen Insurance Co. of Liverpool and London, sans oublier la Royal Insurance Co. of England. Après avoir agi comme officier du détachement volontaire de La Prairie lors de la guerre contre les Féniens en 1870, une décennie plus tard, en 1880, Julien Brosseau fondait le 85e Bataillon d’infanterie (dont il était lieutenant-colonel) qui devint le Régiment de Maisonneuve en 1920.[2]
L’ABBÉ JEAN-BAPTISTE ALLARD
Né à Châteauguay en 1833, de Charles Allard, cultivateur et d’Amable Primeau. Il fut ordonné à Montréal le 10 octobre 1860. Vicaire à Saint-Hyacinthe de 1860-1861, à Sorel (1861-1862), à La Prairie (1862-1864). Professeur au collège classique de Terrebonne (1864-1866). Missionnaire à Key West en Floride 1866-1875, où il est décédé le 9 décembre 1875.
Extrait de « Le dictionnaire biographique du clergé canadien-français ». Par l’abbé J.-B.-A. Allaire
MADEMOISELLE ROBERT
Léandre Robert épouse en premières noces Émilie Desanges Hébert à Chambly en 1848. Ils vivent à Chambly. Il est hôtelier et déjà en 1880, il est propriétaire de l’Hôtel Montréal à La Prairie sur la rue du Boulevard, et ce, jusqu’à son décès en 1897. De ce premier mariage survivront 3 filles : Victorine, Angélina, et Agnès.
Le bâtiment de pierre à trois étages avait été bâti par Marc Gagnon, sans doute après le grand incendie de 1846. Durant les dernières années de son existence l’hôtel avait été converti en logements multiples avant d’être incendié en 1972.
Devenu veuf en 1880, Léandre Robert épouse en 1882, à l’âge de 54 ans, Anne Kane, veuve âgée de 37 ans. Celle-ci, orpheline irlandaise, a été mariée en 1857 à l’âge de 12 ans à Alexandre Crompe de Saint-Isidore. Ce cliché présente-il une des filles de Léandre ? Ou Anne Kane Robert, sa seconde épouse qui lui survivra ? Anne Kane était aussi connue sous « Annie King » (c’est ainsi qu’elle apparaît dans le registre paroissial lors de son décès en 1900).
N.B. Au Québec on appelait « mademoiselle » une jeune fille ou une femme non mariée.
ÉLISABETH SYLVESTRE
Née le 20 janvier 1862, elle est également fille de Hyacinthe Sylvestre (marchand général) et de Marie Foisy.
Ce couple a eu 6 filles et un garçon, tous nés à La Prairie.
MARIE BLANCHE COLOMBE SYLVESTRE
Née en 1857, elle est la fille de Hyacinthe Sylvestre et de Marie Foisy.
Elle épouse Ambroise Napoléon Montanari (Ambroise Pierre Paul et Anne Eulalie Prairie) à La Prairie le 1er août 1881.
Elle était organiste à l’église alors que son père était le sacristain si plein de zèle qu’on l’appelait le 2e curé.
Hyacinthe Sylvestre, était aussi marchand général et capitaine des pompiers.[3]
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[1] Tiré du site de l’Assemblée nationale du Québec sur les anciens députés.
[2] Voir le Au jour le jour de janvier 2012.
[3] Voir le Au jour le jour de février 2015