
- Au jour le jour, février 2024
Mot du président
L’année 2024 ne fait que débuter mais il faut déjà planifier à long terme afin de répondre aux objectifs de notre mission.
Les membres du conseil d’administration, les directeurs des différents comités ainsi que notre directrice générale, préparent actuellement les multiples documents pour la tenue de notre assemblée générale annuelle.
Cette année, l’AGA aura lieu mardi le 19 mars au théâtre du
Vieux-La Prairie à 19 h 00.
Nous vous rappelons qu’il faut être un membre en règle de la SHLM pour assister à la réunion. Il est toujours temps de renouveler votre carte ou de devenir membre d’ici là.
C’est aussi le temps de prévoir l’embauche de nos étudiants pour la saison estivale 2024.
Cet été, nous offrons trois postes de guides touristiques et un poste d’aide aux archives. Si vous êtes un(e) jeune adulte, inscrit(e) au Cégep ou à l’université, disponible à temps plein au début du mois de juin et prêt(e) à relever des défis dans le milieu de l’histoire, de la généalogie, de la culture et du patrimoine; prière d’envoyer votre CV à l’attention de Madame Caroline Laberge à [email protected].
Stéphane Tremblay, président

- Au jour le jour, janvier 2024
Concert bénéfice
CONCERT BÉNÉFICE AU PROFIT DE LA
PAROISSE DE LA NATIVITÉ DE LA SAINTE-VIERGE
Sous la lueur romantique de plus de 400 chandelles, Hymne à l’Amour est un concert exceptionnel mettant en scène un quatuor à cordes de talent.
À travers ce voyage musical l’Amour sera célébré sous toutes ses nuances.
Cette soirée se veut une déclaration musicale d’affection, rendant hommage à la puissance et à la beauté des émotions qui unissent les âmes.
Avec plus de 800 concerts à leur actif depuis 20 ans, Concert sous les chandelles offre un concept musical unique en son genre.
C’est un rendez-vous à venir vivre avec nous ce moment privilégié.
Samedi le 10 février 2024 à 19h30
Église La Nativité de la Sainte-Vierge
145, chemin de Saint-Jean, La Prairie
Admission générale : 50,00$
Pour l’achat de billets:
Par virement bancaire à [email protected] (pour info. 514-245-3834).
N’oubliez pas d’inscrire le nombre de billets demandés, votre nom, adresse courriel ainsi que votre numéro de téléphone dans la section commentaires. Vous recevrez vos billets par courriel une fois le paiement effectué.
Merci!
Billets également disponibles au secrétariat de la paroisse (450) 659-1133 et, sur place le soir de la représentation (selon la disponibilité).

- Au jour le jour, janvier 2024
Conférence 16 janvier 2024
Quel chemin le Québec a-t-il parcouru en matière de patrimoine depuis l’adoption de la loi de protection du patrimoine en 1922 ?
Première loi de protection au Canada, ce texte a permis de procéder à l’inventaire et au classement des monuments historiques. 100 ans plus tard, l’heure est venue de dresser un bilan de l’impact de cette loi dans l’ordre juridique québécois.
À l’heure où le Vérificateur général du Québec a signalé d’importantes lacunes dans la protection du patrimoine bâti en 2020, de nouveaux pouvoirs ont été conférés aux municipalités par le projet de loi 69, adopté en 2021. Ces nouveaux pouvoirs permettent-ils de mieux protéger le patrimoine?
C’est à ces questions que propose de répondre la conférence, dans une perspective à la fois historique et pratique.
Charles Breton-Demeule est avocat et candidat au doctorat en droit à l’Université Laval et à l’ENS Paris-Saclay.
En 2020, il a complété une maîtrise en droit portant sur les pouvoirs des municipalités en matière de vétusté immobilière. Son mémoire a été primé d’une médaille de l’Assemblée nationale du Québec à titre de finaliste du Prix de la Fondation-Jean-Charles-Bonenfant.
Il a témoigné à titre d’expert lors des consultations relatives à l’étude du projet de loi n°69 et enseigne à la Faculté de droit de l’Université Laval. Ses recherches, financées par le CRSH et le FRQSC, portent sur la protection juridique des biens du patrimoine culturel et sur le droit de l’aménagement du territoire.
Mardi 16 janvier 2024 à 19h
Théâtre du Vieux-La Prairie
247, rue Sainte-Marie à La Prairie
Membres SHLM : GRATUIT. Non-membres : 8 $
Pour information : www.shlm.info, 450-659-1393

- Au jour le jour, janvier 2024
Dernière heure – Fouilles archéologiques
Le 21 décembre dernier, le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonçait une aide financière de 50 000 $ pour soutenir les interventions archéologiques sur le parvis de l’église de La-Nativité-de-la-Sainte-Vierge du site patrimonial de La Prairie. Le ministre Lacombe lui-même donnera
1 000$ de son fonds discrétionnaire.
La Ville de La Prairie a déjà assuré la fabrique d’une aide de 10 000 $ et la Société d’histoire contribue pour 5 000 $. De plus, le bureau de M. Christian Dubé a déjà garanti une contribution de 10 000 $ répartie sur deux années. Deux citoyens font des dons personnels totalisant 5 000$. Le bureau de M. Alain Therrien aussi pour 1 000$ sur deux ans.
Sans oublier l’Assemblée de la fabrique de La Nativité qui contribuera généreusement avec 25 000$.
Nous en sommes donc à 107 000 $ sur un budget global estimé à 192 000 $.

- Au jour le jour, janvier 2024
L’œuvre botanique des Frères de l’instruction chrétienne
En 1886, Les Frères de l’instruction chrétienne arrivent à Montréal et à Chambly. Désigné par le Supérieur général, le frère Ulysse y fonde la nouvelle mission au Canada. En 1889, le village de La Prairie leur fait don d’une grande étendue de terrain pour qu’ils puissent établir leur administration et fonder un noviciat. La construction de la Maison mère, longtemps appelée le Noviciat, débute à l’été 1889 et les premiers occupants en prennent possession en 1890, dont le frère Ulysse en juin de la même année. Selon une lettre du frère Ambrosio Lucas, le Noviciat était la seule bâtisse dans la vaste Commune de La Prairie sans aucun arbre. Dès le premier été, les Frères plantent des arbres provenant des bois du chemin de la Bataille, tels que des ormes, des mélèzes et des trembles. Or, la majorité des ormes périssent rapidement et la restauration fut sans succès. Ils sont donc remplacés par des érables et des peupliers. Ces arbres deviennent les premiers arbres de la pépinière. Ainsi, pendant les premières décennies, la majorité du terrain était en culture.[1]
Cet engouement pour les plantes, la verdure et la nature est très commun chez les Frères de l’instruction chrétienne. En effet, les Frères se sont toujours intéressés à la botanique et la Congrégation a donné naissance à de nombreux spécialistes de la discipline.[2] Dans la majorité de leur propriété, il était commun d’y trouver un jardin, petit ou grand, soit à visée éducationnelle ou simplement ornementale.
Les origines du jardin
Le jardin botanique
Ainsi, à partir de 1900, la propriété des FIC devient un véritable jardin botanique divisé en plusieurs sections. La première est la section taxonomique dans laquelle les plantes étaient classées et identifiées scientifiquement.[5] Elle comprend plusieurs plates-bandes circulaires concentriques et chaque famille y a son espace réservé. Leurs sujets sont désignés par leurs noms en français, anglais et latin. [6] La partie ornementale regroupait les arbustes et les fleurs, dont la roseraie. Elle était un véritable paradis pour les oiseaux. Partout couraient des ruisseaux coupés de bassins pour la culture des plantes aquatiques. Plusieurs sentiers parcouraient le terrain pour permettre aux visiteurs de parcourir le jardin, arbres, fleurs et ornement de toute sorte.[7] De plus, trois types d’habitats se retrouvent dans le jardin ; hydrophiles avec les plantes qui vivent dans l’eau ; mésophiles, soit les plantes vivant en terrains humides ; finalement, le milieu xérophile, celles qui vivent en terrains secs. Cela démontre bien l’effet de la lumière, température et humidité sur la vie de plantes. Ainsi, il y a plus d’un millier de plantes du pays dans les jardins botaniques de La Prairie. On y retrouve aussi d’innombrables oiseaux, soit plus d’une cinquantaine d’espèces différentes, puisque tout favorise ici la vie naturelle des oiseaux, insectes et plantes.[8]

En 1923, le frère Cléonique-Joseph soumet au frère Joas le plan d’un jardin botanique écologique qui occuperait une longue partie des bandes de terrain adjacentes au cimetière. Ce projet scientifique et décoratif comporte un système d’allées, droites ou sinueuses, avec roseraie, massifs de verdures et de fleurs, monticules boisés, bassins, rocailles, tourbière et sous-bois, aboutissant à la grotte de Lourdes. Le plan est approuvé et les travaux débutent sans tarder, avec l’aide des jeunes et de quelques frères. Le jardin écologique complète donc le jardin taxonomique créé par le frère Euphrosin-Joseph dans lequel se trouve maintenant un kiosque à 14 côtés au centre, entouré de plates-bandes concentriques qui servaient au classement systématique des centaines de plantes de la flore canadienne.[9]
En 1936, le jardin de taxonomie comprenait plus de 800 plantes qui étaient classées par famille. Le kiosque, bordé d’une ceinture d’iris et de fougères, est recouvert de vignes et autres plantes grimpantes, servant de cachette aux pinsons et hirondelles noires. Le jardin écologique, un vrai bijou selon les experts, se déroule en bordure de l’enclos, environ 17 verges de large et 300 verges de long. Il présente donc une grande variété et fournit un habitat naturel aux diverses plantes. Un viaduc jeté entre deux monticules permet aux visiteurs de dominer du regard la tourbière, l’un des plus beaux endroits du jardin.[10]
Jusque dans les années 1950, le jardin botanique subit plusieurs transformations et agrandissements. En 1951, le frère Cléonique-Joseph Bablée effectue la dernière mutation d’envergure lorsqu’il reconfigure les étangs, les îlots de plantes et les sentiers de la partie ornementale du jardin. Grâce à la briqueterie, le frère Cléonique pave aussi plusieurs allées et avec les rejets, il fait construire des bordures pour les îlots d’arbustes et de fleurs.[11]
Les FIC offraient aussi des visites de leurs jardins, surtout aux étudiants, renforçant ainsi la mission d’éducation du frère Euphrosin-Joseph. Par exemple, en 1930, les étudiants du Summer School de l’École normale de Plattsburgh, accompagnés de leur professeur, ont visité le jardin botanique de La Prairie. Selon eux, cette visite fut des plus instructives. Selon le rapport publié par les étudiants, « un ordre parfait préside à la distribution des différentes plantes, et chacune d’elles s’y développe dans les conditions propres à sa variété. »[12] Le frère Julien, qui leur a offert cette visite, leur a fourni des explications savantes quant aux habitudes de certaines plantes. Les étudiants sont fascinés par sa présence, qu’ils décrivent comme étant « un homme d’une science peu commune et d’une haute intelligence, un maître pour qui la botanique n’a guère de secret ».[13] Depuis la publication de ce rapport, le jardin, qui était peu connu de l’extérieur, reçoit plusieurs autres visites, et commence à être découvert par le grand public, aux plaisirs des nombreux visiteur. e. s. [14]
En plus du jardin botanique, les FIC avaient aussi une serre qui servait principalement à la culture des fleurs pour la décoration des autels. Au départ, elle était une serre domestique, qui avait été montée par les Frères avec des panneaux d’anciennes fenêtres, dont le frère Cyprius-Célestin Tregret, un grand artisan. Des générations de frères et de jeunes y travaillent pour préparer des fleurs pour embellir la maison. En 1942, la famille McLaren de Buckingham leur fait don d’une serre « industrielle », qui est transportée et remontée à La Prairie.[15]
Les jardins étaient chose commune pour les Frères de l’instruction chrétienne. Par exemple, un superbe jardin se trouvait aussi dans le Juvénat de la Pointe-du-Lac, rempli de lilas et propice à l’agriculture. Contrairement à La Prairie, où il fallut créer de toute pièce le jardin sur le terrain désertique, il fut beaucoup plus facile à démarrer puisque la Pointe-du-Lac nécessitait seulement de dominer la nature luxuriante. En 1927, le frère Euphrosin-Joseph, 80 ans, fait la route jusqu’à Pointe-du-Lac pour aider à la création du jardin botanique de la place et transmettre ses savoirs.[16] La situation n’était pas différente à La Prairie. Comme mentionné plus haut, la nature et les plantes étaient très importantes pour les FIC. Par exemple, en 1974, un comité est formé pour faire un plan de rajeunissement du terrain, puisque, selon eux, « il faut assurer la relève de nos arbres ; les ormes disparaissent l’un après l’autre, victime de la maladie incurable qui les a tous atteints. L’allée Saint-Jean-Baptiste compte déjà une nouvelle rangée de petits érables ; une autre rangée est prévue derrière les ormes actuels. »[17] De plus, ils tiennent des registres détaillés des arbres de leur propriété. Par exemple, en 1996, en comptant ceux de la Commune et sur la propriété, leurs terres contenaient 1073 arbres, avec plus de 35 variétés, tels que des érables et des arbres fruitiers.[18]

La faune est aussi très importante pour les Frères, car elle complète leurs abondants jardins. En 1948, ils construisent une petite ruche. En 1957, ils déménagent la ruche pour y construire la « Villa des abeilles », aménagée à côté du poulailler. Le frère Campeau, apiculteur de 1942 à 1970, est chargé de l’exploitation et l’entretien de la ruche. Les récoltes deviennent de plus en plus prolifiques. Elle tournait autour de 5 000 livres de miel, des années on a même dépassé 10 000 livres. Par exemple, l’année 1963 fut un succès avec 15 375 livres de miel.[19] En 1969, la récolte atteignit des sommets avec 16 327 livres de miel.[20]
Le déclin
Plusieurs facteurs peuvent expliquer le déclin et la disparition d’une majorité des installations du jardin des Frères de l’instruction chrétienne, soit la construction du Scolasticat-école, la fin des écoles normales et le manque de main-d’œuvre. En effet, en 1959, la construction du Scolasticat-école normale change l’aspect de la propriété. On sépare les parterres des cours de récréation, on creuse une piscine extérieure qui devient un endroit intéressant lors de la saison estivale. Mais bientôt, l’école normale accueille des étudiants extérieurs. À la fin de l’année 1969, les écoles normales sont supprimées et la formation pédagogique est confiée à l’université. Exceptionnellement, l’école normale du Sacré-Cœur peut continuer ses cours pendant l’année scolaire 1969-1970, comme le témoigne une lettre du ministère de l’Éducation du 12 juillet 1969.[21] Lorsque l’école normale est fermée, les Frères souhaitent former une école secondaire privée et au printemps 1972, ils débutent les démarches formelles pour l’incorporation de l’école. Ainsi, le 6 septembre 1972, le collège ouvre officiellement ses portes. La construction d’un gymnase est une priorité et à l’été, on démolit la « salle des séances », la maison des sœurs et la serre pour y construire le Pavillon des sports.
Heureusement, les fleurs et les arbres continuent d’occuper une place de choix à travers la propriété. De 1995 à 2000, le frère Oscar Gagné fait office d’horticulteur. En 1996, il propose d’enjoliver les petites collines. Avec d’autres compatriotes, ils construisent quelques petites terrasses. De plus, le frère Gagné continue d’alimenter les relations entre les Frères et les différentes sociétés d’horticulture au Québec, dont celle de Repentigny qui leur fait un don de plus de 100 variétés de plantes vivaces. La même année, le frère Jean-E. Thibault, directeur général de la maison principale, et plusieurs autres amis contribuent aussi à garnir le nouveau secteur, augmentant le compte à plus de 150 variétés de vivaces. Finalement, ils reçoivent un généreux don de 85 variétés de dahlias de la part de la Société québécoise du dahlia, ce qui permet de redonner un éclat au jardin.[22]
Malheureusement, les endroits pittoresques comme la colline deviennent très rares dans la propriété puisque la majorité du terrain actuel est maintenant un vaste terrain gazonné, mais toujours rempli d’arbres, honorant l’une des premières missions des Frères à leur arrivée sur leur propriété.
Conclusion
Véritable patrimoine centenaire, la propriété des Frères de l’instruction chrétienne à La Prairie servit d’exemple pour les autres congrégations des Frères qui se développèrent à travers la province au cours du 20e siècle. Ce qui débuta comme une tentative de « cultiver et embellir la propriété stérile et nue qui formait l’enclos du noviciat »[23] devint un jardin botanique à multiples fonctions, principalement éducatives et décoratives. En 2011, une entente est signée entre les Frères de l’instruction chrétienne et le collège privé Jean-de-la-Mennais stipulant que le 1er juillet 2025, les religieux légueront au collège le bâtiment et le terrain. Encore aujourd’hui, les Frères résident au dernier étage de l’école jusqu’à cette date butoir.[24]
BIBLIOGRAPHIE
Sources
Frères de l’Instruction chrétienne, Un cinquantenaire, 1886-1936 : la branche canadienne des Frères de l’Instruction chrétienne, La Prairie, Frères de l’Instruction chrétienne, 1937, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], 607 p.
ROY, Gaston, La Propriété des Frères de l’Instruction chrétienne, 1997, Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, Collection frère Gaston Roy, cote P62, P01.
ROY, Gaston, La Propriété des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie, La Prairie, Archives FIC La Prairie (Québec), 2017, 2e mise à jour, 143 p.
Journaux et revues
Journal Le Devoir, 1930 et 1941, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne].
Revue L’abeille, revue mensuelle illustrée pour la jeunesse, no 61, juin 1931, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne].
N.D.L.R. Dans le bulletin Au jour le jour de janvier 2013, nous avions noté qu’au cours d’une visite à La Prairie, le frère Marie-Victorin avait rappelé que c’est le frère Euphrosin-Joseph qui, en 1897, fut le premier à remarquer sur les grèves de La Prairie une belle plante d’origine européenne, semi aquatique, qui commençait alors la conquête des rivages du Saint-Laurent, il s’agissait du butomus umbellatus ou butome à ombelle.
______________________________
[1] Gaston Roy, La Propriété des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie, La Prairie, Archives FIC La Prairie (Québec), 2017 [1997], pp. I-IV.
[2] Ibid., p. 33.
[3] Ibid., pp. 19 et 23.
[4] Frère Marie-Victorin, « Un précurseur des jardins botaniques à Montréal, Le Frère Euphrosin-Joseph, F.I.C » Le Devoir, samedi le 8 février 1941, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p. 12.
[5] Ibid.
[6] [Auteur inconnu], « Les étudiants du “Summer School” sont émerveillés », Le Devoir, mercredi le 1er octobre 1930, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p. 4.
[7] G. Roy, La Propriété des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie, op.cit., 2017 [1997], p. V.
[8] [Auteur inconnu], « Les étudiants du “Summer School” sont émerveillés », loc.cit., p. 4.
[9] Frères de l’Instruction chrétienne, Un cinquantenaire, 1886-1936 : la branche canadienne des Frères de l’Instruction chrétienne, La Prairie, Frères de l’Instruction chrétienne, 1937, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], pp. 111-112.
[10] Ibid. p. 146.
[11] G. Roy, La Propriété des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie, op. cit., 2017 [1997], p. 111.
[12] [Auteur inconnu], « Les étudiants du “Summer School” sont émerveillés », loc.cit., p. 4.
[13] Ibid.
[14] Les Frères de l’Instruction chrétienne, « La Prairie—Le jardin botanique », L’abeille, revue mensuelle illustrée pour la jeunesse, no 61, juin 1931, Bibliothèque et Archives nationales du Québec [en ligne], p. 440.
[15] G. Roy, La Propriété des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie, op. cit., 2017 [1997], p. 71
[16] Frères de l’Instruction chrétienne, Un cinquantenaire, 1886-1936…, op. cit., pp. 69 et 193.
[17] Gaston Roy, La Propriété des Frères de l’Instruction chrétienne, 1997, Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, Collection frère Gaston Roy, cote P62, P01, pp. 70 et 83.
[18] Ibid.
[19] Ibid, p. 60.
[20] G. Roy, La Propriété des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie, op. cit., 2017 [1997], p. 85.
[21] G. Roy, La Propriété des Frères de l’Instruction chrétienne, 1997, op. cit., p.63.
[22] G. Roy, La Propriété des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie, op. cit., 2017 [1997], pp. 111-112.
[23] G. Roy, La Propriété des Frères de l’Instruction chrétienne, 1997…, p. 19.
[24] G. Roy, La propriété des Frères de l’Instruction chrétienne à La Prairie, op. cit., 2017 [1997], p. 132.

- Au jour le jour, janvier 2024
Mot du président
Vœux de la nouvelle année
En ce début d’année 2024, je souhaite santé, prospérité et succès à tous nos amis, bénévoles, employées, membres et partenaires.
Depuis plus de 50 ans, nous sommes les défenseurs de l’histoire, de la généalogie et du patrimoine local et nous avons besoin de votre soutien afin de pouvoir offrir nos activités à toute la population. Vous pouvez soutenir la SHLM dans la réalisation de ses projets en posant un ou plusieurs de ces gestes :
- Renouveler votre carte de membre/devenir membre en janvier.
- Assister à nos conférences mensuelles et participer au club de généalogie.
- Lire régulièrement le bulletin mensuel et même collaborer à sa rédaction.
- Assister à l’assemblée générale annuelle des membres de la SHLM le 19 mars prochain.
- Enrichir nos archives en faisant don de photos ou de documents.
- Faire un don de livres et participer à notre vente de livres d’occasion à la fin de septembre.
Bonne année 2024 !
Stéphane Tremblay, président de la SHLM

- Au jour le jour, décembre 2023
Ciné-conférence: La ville d’un rêve
Montréal est née d’un rêve, celui de personnes qui croyaient en la possibilité de créer un monde meilleur en Nouvelle-France. Qui étaient ces gens ? Quel idéal poursuivaient-ils et pourquoi ? Les réponses se trouvent dans un manuscrit du XVIIe siècle qui, de toute évidence, serait les mémoires cachés de Jeanne Mance.
Avec un regard original et personnel, Annabel Loyola revisite ce récit où le passé entre en résonance avec une volonté toujours d’actualité de créer un monde plus près de valeurs humanistes.
La cinéaste nous présente son œuvre la plus récente. La projection de La ville d’un rêve sera précédée d’un mot d’introduction de la cinéaste et suivie d’un échange avec le public.
Annabel Loyola a travaillé en cinéma et en télévision à Paris et à Montréal avant de se lancer dans la production et la réalisation de ses propres projets.
Son premier long métrage documentaire sur Jeanne Mance La folle entreprise, Sur les pas de Jeanne Mance (2010) lui a valu la médaille de la Société historique de Montréal et est devenu le point de départ d’un processus historique qui a permis la reconnaissance officielle de Jeanne Mance comme fondatrice de Montréal en 2012.
Son deuxième film documentaire Le dernier souffle, au cœur de l’Hôtel-Dieu de Montréal (2017) a rejoint un vaste public à travers le monde.
La ville d’un rêve (2022) est son troisième long métrage documentaire et constitue, avec La folle entreprise et Le dernier souffle, le dernier volet d’une trilogie sur la fondation de Montréal.
Mardi 12 décembre 2023 à 19h
Centre multifonctionnel Guy-Dupré
500, rue Saint-Laurent, La Prairie
Prix d’entrée général: 10 $
Pour information : www.shlm.info, 450-659-1393

- Au jour le jour, décembre 2023
Mot du président
Afin de bien terminer l’année, je vous invite à la dernière activité de notre calendrier 2023, La ville d’un rêve, long métrage documentaire et dernier volet d’une trilogie sur la vie de Jeanne Mance et la fondation de Montréal réalisé par la cinéaste Annabel Loyola.
Cette activité aura lieu le mardi 12 décembre 2023 à 19 h au Centre multifonctionnel Guy-Dupré (500, rue Saint-Laurent à La Prairie). Le coût d’entrée est de 10 $ pour tous.
Nos locaux seront fermés, pour la période des Fêtes, entre le 23 décembre 2023 et le 8 janvier 2024 inclusivement. Au nom du CA de la SHLM, de ses employées, de ses bénévoles et de ses membres, j’en profite pour vous souhaiter de très joyeuses Fêtes avec parents et amis.
Reposez-vous bien et au plaisir de tous vous revoir au retour du congé pour vous souhaiter une bonne année 2024.
Stéphane Tremblay, président

- Au jour le jour, décembre 2023
Bijouterie Guy Serres
Dans le numéro du Au jour le jour de mai 2014, nous avons raconté l’histoire de ce commerce de La Prairie de grande réputation.
Après 65 années d’activité, la Bijouterie Guy Serres fermera définitivement ses portes à la fin de décembre 2023.

- Au jour le jour, décembre 2023
Notice aux censitaires
Le non-paiement des cens et rentes en 1830 est-il attribuable au climat politique de l’époque ou encore aux difficultés financières?
Selon l’historien Fernand Ouellet, « Dans Laprairie en 1837 […] seulement 15% des propriétaires sont libres de toutes dettes à l’endroit du seigneur qui est le gouvernement. »
Le système seigneurial a été aboli en 1854.
Source BAnQ