
- Au jour le jour, janvier 1982
Finances
Dans le but d’assurer son indépendance financière et de faciliter la réalisation de plusieurs projets en attente, votre Société a mis sur pied un projet de financement. Il s’agit d’un déjeuner familial organisé avec la collaboration des Chevaliers de Colomb de La Prairie. Il en coûte 2,50$ par personne, et les enfants moins de 12 ans ne déboursent que la somme de 1,00$.
Le tout aura lieu :
Déjeuner familial “St-Valentin” de la Société Historique de LaPrairie (SHLM)
grâce à la collaboration des Chevaliers de Colomb (#4569)
Dimanche le 14 février 1982 de 7h A.M. à midi
Œufs – bacon – fèves au lard – rôties – crêpes – café – jus d’orange – à volonté –
École Notre-Dame
444, rue St-Charles
LaPrairie
En plus d’être une véritable aubaine et d’aider au financement de nos activités, ce déjeuner est l’occasion rêvée pour la Société Historique de se faire connaître auprès de plusieurs centaines de personnes. Afin d’assurer le succès d’une telle activité, nous avons besoin d’un coup de main. Si vous être prêts à “mettre la main à la pâte”, faites-le savoir au soussigné. Notre objectif de 800 déjeuners est réalisable si l’on se fie aux résultats obtenus par d’autres organismes précédemment.
Donc c’est un rendez-vous !
Venez bouffer avec vos amis et fêter la St-Valentin avec nous !

- Au jour le jour, janvier 1982
Prix T.A. Brisson
Soucieuse de stimuler la recherche et la diffusion de nouvelles connaissances sur l’histoire locale, la SHLM a créé le prix Thomas-Auguste Brisson.
Cette récompense, dont la forme n’est pas encore définie, sera décernée à la fin de chaque année, par un comité préalablement constitué.
Le ou la récipiendaire se sera particulièrement illustré(e) dans l’un des deux domaines ci-haut mentionnés.
Toute candidature devra être parrainée par au moins deux membres en règle de ka Société.
Et bien, au travail maintenant…

- Au jour le jour, janvier 1982
Architecture – Maison “Lavallée-Pommainville”
Maison “Lavallée-Pommainville”
336 à 342 rue St-Ignace, LaPrairie.

Le terrain est concédé par les Jésuites, en 1756, à A. Cusson, maître farinier et demeurant au moulin à vent. Vers 1772, le nouveau propriétaire, Jean-Baptiste Cardinal y bâtit : “…une maison de bois sur solage et cheminé de pierre, une écurie et un four.”
La maison aura ensuite plusieurs propriétaires dont :
1775- André Perras
1788- Jean-Baptiste Chabot
1796- François Bellefleur
1797- François Rolland, négoce
1800- Pierre Frolin
1813- Henry Polonceau, orfèvre
1836- Louis Hébert
A ce moment, la vieille maison “menace ruine”. L’année suivante, M. Hébert la démolira pour y construire la maison actuelle. On mentionne la maison en 1842 alors que Hébert la vend à M. Roy Portelance.
Cette superbe maison de deux étages est alors coiffée d’un comble éclairé par six lucarnes, le toit est couvert de bardeaux de cèdre, deux cheminées de pierre en chicane servent à chauffer cet imposant volume. La répartition des ouvertures est symétrique et le toit s’arrête à l’effleurement des murs. Les murs extérieurs sont lambrissés de planches verticales teintes ou chaulées. Son allure ressemblait à ce moment à une maison de la Nouvelle-Angleterre.
Vers le dernier quart du XIXe s. l’apparence de la maison sera passablement modifiée lorsque sa vocation change pour devenir une auberge, comme d’ailleurs beaucoup de maisons dans le village à cette époque. On construira alors les larmiers du toit afin de protéger les galeries finement décorées dans l’esprit victorien en vogue à l’époque. On présume aussi que tout le cloisonnement intérieur y a été modifié.
Avec les années, suite au déclin de la vie économique du vieux bourg, l’auberge sera transformée en un “quatre logements”, les galeries seront “modernisées”, les vieilles lucarnes disparaîtront ainsi que les cheminées de pierre. Les corniches pourries seront coupées…etc..
En 1978, Mme Lavallée alors propriétaire, l’ayant héritée de son père M. Pommainville, profite des programmes de restauration alors en vigueur pour redonner à ce patrimoine familial sa splendeur d’antan. Cette initiative fort louable vint enrichir notre arrondissement historique d’un de ses plus beaux éléments.

- Au jour le jour, janvier 1982
Nos églises…
Voici la liste des artisans de la première église de pierre construite à LaPrairie en 1705. Il s’agit ici d’un début, la suite paraîtra dans le prochain numéro de ce bulletin.
Agnier – menuisier (1692-1727)
Amiot – serrurier 1705
Amyot, Laurent – orfèvre (1793-1801)
Bau – menuisier (1704)
Beaudin – charpentier (1718-1743)
Beauregard – sculpteur ? 1723
Boucher, Antoine – forgeron ? 1824
Boucher, Michel – peintre et menuisier 1801-1804
Bourdon – menuisier 1816
Briard – menuisier 1743
Busson P. – potier 1689 (n’a pas travaillé à LaPrairie)
Cailliez – fondeur de cloche ? 1771
Champagne, Maître – charpentier 1704
Chevallier – menuisier 1750
Couagne, Mr de – peintre 1711
Crépeau – couvreur ou ferblantier 1783
Cruischank – orfèvre 1787
Denoyers – menuisier 1726
Duchâtel – maçon 1809
Dufrêne – vitre et peinture 1809
Dulongpré, Louis – peintre 1820
Dupuy, X. – menuisier 1796
Durouzeau – forgeron 1747
Faiseret – orfèvre 1691
Foren A. – maçon ? 1691
Frolin – menuisier 1801-02
Goyette, Joseph – sculpteur 1832
Haguenier (Aguenier) – sculpteur 1721-1748
Hyérosme – menuisier 1591-92
Jérome – menuisier 1719
LaBrosse, Paul Jourdain dit – sculpteur 1736