
- Au jour le jour, octobre 2016
Activités de l’automne à la SHLM
Profitez de l’arrivée de l’automne et des températures plus fraîches pour débuter ou continuer vos recherches historiques et généalogiques à la SHLM. Nous invitons les chercheurs à venir profiter de l’expertise de nos experts en généalogie les lundis soirs entre 19 h et 21 h à nos bureaux du 249, rue Sainte-Marie. Nous offrons également des ateliers de paléographie et des cours de recherches généalogiques sur Internet cet automne (d’octobre à décembre). Pour plus de détails, contactez notre coordonnatrice, Madame Johanne Doyle, au 450-659-1393.

- Au jour le jour, octobre 2016
Napoléon, Henri et Robert Bourassa : de profondes racines dans la région de La Prairie
Au détour de mes recherches en généalogie et en histoire à propos des clans familiaux de la vallée du RichelieuRecherche qui a culminé dans la rédaction de quelques articles et livres dont celui-ci : HOUDE, Réal. L’improbable victoire des Patriotes en 1837. Clans familiaux, alliances politiques et pouvoir « féodal » entre 1830 et 1837 dans la vallée du Richelieu. Lévis, Les Éditions de la Francophonie, 2012, 203 p. et, par extension, des villages limitrophes, j’ai rencontré le patronyme Bourassa, associé de près à la région de La Prairie. Trois personnages issus de cette famille ont marqué la vie politique et l’imaginaire québécois. Il s’agit de l’ancien premier ministre du Québec de 1970 à 1976 et de 1985 à 1994Dictionnaire des parlementaires du Québec 1792-1992, sous la direction de Gaston Deschênes. Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1993, p. 97-98, et version numérique. Lien utile : http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/bourassa-robert-2231/biographie.html, Monsieur Robert Bourassa, ainsi que le peintre Napoléon Bourassa, gendre de Louis Joseph Papineau, et Henri Bourassa, célèbre tribun et fondateur du journal Le Devoir.
Le présent article n’a pas pour but de débattre de la valeur des positions politiques de l’un ou l’autre de ces personnages. Il s’agit d’une démarche non partisane qui a pour objectifs premiers de vous présenter le parcours généalogique de feu Monsieur Robert Bourassa et la profondeur de ses racines à La Prairie. Par ricochet, nous ne pouvons passer sous silence la parenté originelle entre l’ancien premier ministre et l’autre illustre branche Bourassa, dont le père et le fils — Napoléon et Henri Bourassa — sont issus. Bref, cet exercice est un hommage à ces trois bâtisseurs du Québec.
Méthodologie
Comme il s’agit d’une étude généalogique (démonstration de l’ascendance) et que nous avons la chance d’un formidable accès aux sources premières de notre histoire, j’utiliserai principalement les renseignements contenus dans les registres paroissiaux catholiquesSources provenant du Centre d’archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et du site généalogique Ancestry.ca., mais d’autres documents seront utilisés afin d’enrichir le texte. Les extraits de documents cités apparaîtront tels qu’écrits par leurs auteurs.
Ascendance patrilinéaire de Robert Bourassa
Les Bourassa à Montréal
C’est le 16 juillet 1933 à la paroisse St-Pierre-Claver de Montréal qu’on assiste au baptême de Joseph Adrien Jean Robert Bourassa, « né le quatorzième jour de juillet fils légitime de Aubert Bourassa commis employé civil qui a signé, et de Adrienne Courville de la paroisse de Saint Pierre Claver ». Le parrain se nomme Joseph Adrien Lafortune, « voyageur, oncle de l’enfant » et la marraine est identifiée ainsi : Gilberte Courville Lafortune, « son épouse »Acte de baptême de Joseph Adrien Jean Robert Bourassa..
Les parents de Robert Bourassa s’étaient unis à Montréal, paroisse Immaculée-Conception, le 5 octobre 1926. On parle ici d’Aubert Bourassa, « fils majeur de feu Toussaint Bourassa Et de Joséphine Brosseau de la paroisse Saint-Louis-de-France » et d’Adrienne Courville, « fille majeure de feu Joseph Courville Et de Eloïse Gagnon de cette paroisse »Acte de mariage entre Aubert Bourassa et Adrienne Courville..
Des racines à La Prairie
À La Prairie, le 9 août 1873, a lieu la cérémonie de mariage unissant Toussaint Bourassa, « commis, domicilié en cette paroisse fils majeur de feu Hippolyte Bourassa et de Marie Louise Brossard » à Marie Joséphine Brosseau, « fille mineure de Guillaume Brosseau cultivateur et de Marie Lefort, ses père & mère aussi de cette paroisse »Acte de mariage entre Toussaint Bourassa et Marie Joséphine Brosseau..
Également à La Prairie, le 17 octobre 1825, Hippolyte Bourassa, « de cette ParoiSse fils majeur de Pierre-Paul BouraSsa, et de defunte Marie-Eleonore BroSseau », prend pour épouse Marie Louise Brossard, « de cette ParoiSse fille mineure de Paul BroSsard et de Marie-Louise Marie dite Sainte-Marie »Acte de mariage entre Hippolyte Bourassa et Marie Louise Brossard.. Cet acte nous apprend qu’il y a eu empêchement de « deux de consanguinité dont un au troisième degré » et l’autre « du trois au quatre dont ils ont obtenu dispense de Monseigneur L’Évêque de TelmoSse ». Une liste de personnes présentes comprend, outre les parents des mariés : Vital Bourassa, « son oncle » ; Hubert Bourassa, « son cousin du troisième au quatrième degré » ; Jean Baptiste Bourassa, « son frere consanguin » ; Jean Baptiste Marie, « son ayeul maternel », ainsi que quelques membres de la famille Brossard.
Toujours à La Prairie, mais le 16 février 1801, on célèbre l’union de Paul Bourassa, « laboureur demeurant en cette paroiSse fils majeur de Vital BouraSsa et de Marie Hébert », et de Marie Éléonore Brosseau, « demeurant en cette paroiSse fille mineure de Jacques BroSseau & de Josephte Lefebvre »Acte de mariage entre Paul Bourassa et Marie Eléonore Brosseau.. Ici encore, on constate une dispense de consanguinité « au troisième degré ». Outre le père de l’époux, on nomme « ses freres » : Vital, Louis et François Bourassa.
Le prochain mariage est fort intéressant en ce sens qu’il célèbre l’union d’un Bourassa et d’une descendante acadienne. Il a lieu à La Prairie le 1er juin 1772 entre Vital Bourassa, « fils d’Antoine Bourassa et de feüe Marie Moquin Ses pere et mere de la Paroisse de la prairie de la Magdeleine », et Marie Hébert, « fille de feu Jacques Hébert et de Marie Landry Ses pere et mere de la même Paroisse ». L’acte est signé « Jacques De Lignery ptre »Acte de mariage entre Vital Bourassa et Marie Hébert.. La mère de Marie Hébert — Marie Landry — « veuve de Jacques Hébert de cette même Paroisse de la Prairie de la Magdeleine » devient l’épouse de François Modeste Bourassa, « veuf de Marie Senecal de cette Paroisse », le 14 février 1774 à La PrairieActe de mariage entre François Modeste Bourassa et Marie Landry.. De la première union de François Modeste Bourassa avec Marie Marguerite Senecal le 14 février 1765 à La Prairie, on apprend qu’il est le « fils de François Bourassa et de défunte Marie Hébert »11. Le monde est bien petit !
Une dispense « de parenté au troisième degré » apparaît dans l’acte de mariage entre Antoine Bourassa, « fils de feu Sieur françois Bourassa et de Marie Leber (nom difficile à lire) Ses pere et mere habitans de la Tortue en la Prairie de la Madelaine », et Marie Moquin, « aagée de dix huit ans fille de feu Sieur Pierre Moquin & de Marie Bisaillon Ses pere Et mere habitans de la dite Prairie de la Madelaine » du 4 avril 1731 à La PrairieActe de mariage entre Antoine Bourassa et Marie Moquin.. Parmi les signataires de cet acte, on retrouve les noms Leber, Bourassa, Moquin et Pierre « du May ».
C’est à Chambly, par le prêtre « faisant les fonctions Curialles dans le dt fort St Louys » (mariage enregistré à Contrecœur) qu’on assiste à l’union matrimoniale entre François Bourassa, « fils de françois BourraSsa et de Marguerite Duga » (de la FranceJETTÉ, René et le PRDH. Dictionnaire généalogique des familles du Québec, des origines à 1730. Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 1983, p. 146-147.), et Marie Leber, « Veufve de deffunct Charles Robert dit desloriers », le 4 juillet 1684Acte de mariage entre François Bourassa et Marie Leber..
Marie Leber était la fille de « françois le Ber et de Jeanne Tetars… de la paroisse de la prairie de la Magdeleine », d’après les renseignements qui apparaissent dans l’acte de mariage qui l’unissait à Charles Robert, « laboureur et habitant du fort st Louis diocese de Quebec… fils de Louis Robert et de Marie Le Roy », enregistré à Contrecœur le 9 janvier 1681Acte de mariage entre Charles Robert et Marie Leber.. Dans ce document, on présente les témoins suivants, tous habitants du fort Saint-Louis : Gédéon Petit, « marchand » ; Jean Péladeau, René Poupart, Jean de Paris.
Parmi les autres témoins : « philippe plamondon Et mathieu faye… tous habitants de la prairie de la Magdeleine ». Ce dernier témoin pourrait être le Mathieu Faye dont j’ai déjà évoqué la vie dans un précédent bulletin de la SHLMHOUDE, Réal. « Mathieu Faye et Marguerite Françoise Moreau, pionniers de La Prairie », dans le bulletin Au jour le jour de la Société d’histoire de La Prairie de la Magdeleine, volume XXVI, numéro 6, juin 2014, p. 2-3..
Les parents de Marie Leber — François Leber et Jeanne Testard — s’étaient unis à Montréal le 2 décembre 1662. L’union avait été célébrée en présence de « Jacques Le Bert Marguillier frere dud. de Messire Paul de Chaumedey Gouverneur de cette Isle » ainsi que du « Sr Charles Le Moyne Marguillier, Jean Gervaise habitant Et plusieurs aut amys communs des parties »Acte de mariage entre François Le Bert et Jeanne Testard.. François Leber était donc le frère de Jacques Leber, époux de Jeanne Le MoyneActe de mariage entre Jacques Le Ber et Jeanne Le Moyne enregistré à Montréal le 7 janvier 1658, en présence de « Jaques le Moyne Et charles le Moyne freres de lad Espouse »., sœur de Charles.
Une parenté lointaine avec Napoléon et Henri Bourassa
Maintenant que nous avons établi que Robert Bourassa avait de profondes racines à La Prairie, il convient de vérifier la filiation d’un autre fils de la région, soit Napoléon Bourassa, peintre connu et père du célèbre Henri Bourassa.
Robert Bourassa et Napoléon Bourassa sont issus du même couple d’ancêtres, soit François Bourassa et Marie Leber. Cette fois-ci, faisons le chemin inverse (nous avions remonté l’ascendance de Robert) en partant du couple Bourassa-Leber pour descendre vers Napoléon et Henri Bourassa.
Le 10 février 1721 à La Prairie, on célèbre l’union entre François Bourassa, « fils de françois bourassa et de marie lebert », et Marie Anne Denau, « fille de jacques denau et (mots rayés) marie rivet »Acte de mariage entre François Bourassa et Marie Anne Denau.. De cette union naîtra quelques enfants dont un fils — Albert Bourassa, « veuf de marie anne Larivière résidant en la paroiSse de St Joseph de Chambly » — qui se mariera le 6 novembre 1780 à Belœil avec Marie Janot dit Lachapelle, « veuve de Nicolas Bouvet de cette paroiSse »Acte de mariage entre Albert Bourassa et Marie Janot « dte La Chapelle ».. Le prêtre se nomme François Noiseux, célèbre curé colonisateur de la région de Belœil, Saint-Hilaire et Saint-Hyacinthe dont j’ai fait un portrait dans mon plus récent livreHOUDE, Réal. Des Patriotes oubliés. Réseaux familiaux et anciens Acadiens entre 1757 et 1837 au Québec. Salaberry-de-Valleyfield, Marcel Broquet. La nouvelle édition, 2015, p. 85-99..
Albert Bourassa, « veuf de Marie jeanne Brosseau » avait épousé Marie Anne Larivière, « veuve de jean Baptiste Becet », le 22 mai 1775 à ChamblyActe de mariage entre Albert Bouraça et Marie Anne Larivière.. Il faut donc remonter au mariage d’Albert Bourassa avec Marie Jeanne Brosseau, « fille de Pierre Brosseau et de defunte Marie Jeanne Moquin », pour apprendre qu’il était le « fils de François Bourassa et de défunte Marie Anne Deniau Ses pere et mere de la Paroisse de la Prairie de la Magdeleine ». Cet acte du prêtre Jacques de Lignery est daté du 25 février 1754 à La PrairieActe de mariage entre Albert Bourassa et Marie Jeanne Brosseau.. Parmi les témoins, on retrouve Étienne Bariteau, François Antoine Lefebvre, Joseph et Louis Babin.
La famille Bourassa et le clan Raynaud Blanchard
Mais revenons à son union avec Marie Janot dit Lachapelle. Une première union avec Nicolas Bouvette avait été célébrée à Saint-Charles-sur-Richelieu le 7 février 1774. On mentionnait qu’elle était la « fille de jean Baptiste Lachapelle et de defunte Charlotte reneau ses pere et mere de cette paroisse »Acte de mariage entre Nicolas Bouvette (Joseph + Marie Joseph Normand) et Marie Lachapelle.. Il est intéressant de constater le nom de la mère « Reneau » et la provenance de cette famille, soit Saint-Charles-sur-Richelieu. C’est ici que se trouve le lien entre Napoléon Bourassa, futur gendre de Louis Joseph Papineau, et le clan Raynaud Blanchard associé aux événements de 1837 dans la région de Saint-Charles-sur-Richelieu (clan familial et politique présenté dans un article publié en 2011HOUDE, Réal. « Des Patriotes oubliés. Le clan Raynaud-Blanchard », dans le Cahier d’histoire de la Société d’histoire de Belœil – Mont-Saint-Hilaire, numéro 96, octobre 2011, p. 25-40. et dont j’ai déployé la thèse dans un livre publié en 2012HOUDE, Réal. L’improbable victoire des Patriotes en 1837. Clans familiaux, alliances politiques et pouvoir « féodal » entre 1830 et 1837 dans la vallée du Richelieu. Lévis, Les Éditions de la Francophonie, 2012, 203 p. 170-175.). Cette Marie Janot, issue du clan Raynaud Blanchard, est la grand-mère de Napoléon Bourassa. Présentons ici quelques personnages « clés » issus de ce clan :
• Joseph Toussaint Drolet, « fils majeur de Sr Joseph Charles Drolet et de Dme Brigitte Blanchard de la paroiSse de St Marc »Acte de mariage entre Joseph Toussaint Drolet et Sophie Boileau (René + Marie Josephte Antoinette Degane de Falaise), enregistré le 26 octobre 1812 à Chambly., député de Verchères (1832-1838)Dictionnaire des parlementaires du Québec 1792-1992, sous la direction de Gaston Deschênes. Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1993, p. 236-237., patriote convaincu, arrêté et emprisonné après la rébellion de l’automne 1837, il « est libéré sous caution le 15 juin 1838 et meurt peu après des suites de son incarcération »LAPORTE, Gilles. Patriotes et Loyaux. Leadership régional et mobilisation politique en 1837 et 1838. Sillery, Septentrion, 2004, p. 160. ;
• Louis Raynaud Blanchard, député de Saint-Hyacinthe (1830-1838)Dictionnaire des parlementaires du Québec 1792-1992, sous la direction de Gaston Deschênes. Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1993, p. 636. et patriote convaincu, époux d’Angélique Poulin, fille « d’etienne poulin cultivateur en Cette paroisse et d’élisabethe Blanchard dite rainaut »Acte de mariage entre Louis « Rainaut dit Blanchard » et Angélique Poulin enregistré à Saint-Marc-sur-Richelieu le 6 février 1809. ;
• Louis Poulin, frère d’Angélique Poulin, député de Saint-Hyacinthe (1832-1834)Dictionnaire des parlementaires du Québec 1792-1992, sous la direction de Gaston Deschênes. Sainte-Foy,
Les Presses de l’Université Laval, 1993, p. 614. et patriote convaincu.
Brigitte et Élisabeth Blanchard dites Rainaut ou Reneau ou Renaud sont les filles de Jean Baptiste Reneau et de Marie Angélique Guyon dite Dutilly, si l’on en croit les actes associés à ces femmes. Prenons l’exemple de l’acte de mariage unissant Joseph Charles Drolet et Brigitte Renaud, « fille de feu jean Baptiste Renaud & d’Angelique Dyon Dutilly », le 12 mai 1785 à Saint-Charles-sur-RichelieuActe de mariage entre Joseph Charles Drolet et Brigitte Renaud..
Les parents de Marie Janot s’étaient unis à Pointe-aux-Trembles le 11 janvier 1740. On parle ici de Jean Baptiste « jeannot dit lachapelle fils de pierre jeannot et de petronille tessier » qui épousait Geneviève ReneauLa recherche généalogique montre que le prénom de la mère de Marie Janot a été modifié de Geneviève à Charlotte., « fille de jean reneau et d’anne thereSe Bricault aussi de cette paroisse »Acte de mariage entre Jean Baptiste Jeannot dit Lachapelle et Geneviève Reneau.. L’événement a lieu en présence d’Antoine Jeannot, Jean Reneau, Joseph Reneau et Joseph LamarcheIci, le patronyme « Lamarche » est un surnom associé au patronyme « Bricault ». Geneviève-Charlotte Reneau était la sœur de Jean Baptiste Reneau, époux successif de Marie Anne BrouilletActe de mariage entre Jean Renau et Marie Anne Brouillet le 17 février 1738 à Pointe-aux-Trembles. et d’Angélique Guyon Dutilly. Il était donc le grand-père de Brigitte et d’Élisabeth Blanchard, respectivement mères de Joseph Toussaint Drolet, d’Angélique Poulin et de Louis Poulin. Nous constatons aussi la présence de « jean Baptiste jeannot dit lachapelle » lors de la cérémonie nuptiale unissant « jean Baptiste Rénault veuf de marie Anne Brouillet » à Marie Angélique « Guion », le 28 septembre 1750 à Saint-Charles-sur-RichelieuActe de mariage entre Jean Baptiste Rénault et Marie Angelique Guion..
Cet exercice permet de démontrer que des liens familiaux — et non seulement politiques — existaient entre des membres de clans politiques associés au mouvement « Patriote ». Napoléon Bourassa avait donc des liens familiaux directs avec certaines familles de l’épicentre de la rébellion de 1837 dans la vallée du Richelieu. Bien entendu, nous pourrions faire une recherche similaire pour prouver certaines filiations dans le camp des « Loyaux », mais ici ne réside pas le sens de notre propos.
Une famille de politiciens
Mais continuons à établir la généalogie de Napoléon et Henri Bourassa. La lignée se poursuit avec l’union de François Bourassa, « négotiant fils majeur de feu Albert & de Marie Lachapelle », à Geneviève Patenaude, « résidente dans cette paroisse, fille majeure de feu etienne patenaude et de marie anne provot », le 6 septembre 1812 à L’AcadieActe de mariage entre François « Bourrassa » et Geneviève Patenaude..
C’est le 17 septembre 1857 à Montebello, fief de la famille Papineau, qu’on assiste à la cérémonie matrimoniale unissant « Monsieur Napoléon Bourassa peintre artiste domicilié à Bytown aujourd’hui Cité des Ottawais, fils majeur de François BouraSsa Ecuyer et de Geneviève Pattenaude de Ste Marguerite de Blairfindie » à Marie Julie Azélie Papineau, « fille majeure de L’Honorable Louis Joseph Papineau Seigneur du lieu et de Dame Julie Bruneau de la paroisse de Notre Dame de Bonsecours »Acte de mariage entre Napoléon Bourassa et Marie Julie Azélie Papineau.. Un frère de Napoléon Bourassa — François Bourassa — a eu une longue carrière politique dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu, notamment élu « député libéral de Saint-Jean à la Chambre des communes en 1867. Réélu en 1872, 1874, 1878, 1882, 1887 et 1891 »Dictionnaire des parlementaires du Québec 1792-1992, sous la direction de Gaston Deschênes. Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1993, p. 96-97..
Terminons cet exposé généalogique avec le mariage unissant Henri Bourassa, « député fédéral du comté de Labelle, domicilié à St-Jacques de Montcalm, fils majeur de Napoléon Bourassa artiste, de St Louis de France à Montréal & de feu Azélie Papineau », à Joséphine Papineau, « fille majeure de Joseph Godfroy Papineau Notaire & de Marie-Alexina Beaudry, de cette paroisse », le 4 septembre 1905 à Sainte-AdèleActe de mariage entre Joseph Henri Napoléon Bourassa et Joséphine Papineau.. Une dispense « du troisième au quatrième degré de consanguinité en lignes collatérales » s’avère nécessaire pour pouvoir célébrer cette union, car les époux étaient apparentés. Rappelons qu’Henri Bourassa a eu une longue carrière politique, de 1889 à 1935, fondateur « et directeur du quotidien nationaliste le Devoir de 1910 à 1932 »Dictionnaire des parlementaires du Québec 1792-1992, sous la direction de Gaston Deschênes. Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1993, p. 97..

- Au jour le jour, octobre 2016
Conférence | Chambly 1665-2015 – 350 ans d’histoire
En élevant un premier fort, le 25 août 1665, les troupes du capitaine Jacques de Chambly marquaient la naissance de la seigneurie de Chambly. Cette conférence présente l’histoire de Chambly sous le régime de la Nouvelle-France, sous l’invasion américaine et sous la guerre de 1812 (complexe militaire britannique). Elle traite également de son industrialisation du 19e siècle jusqu’à l’aube du 21e siècle.
Les conférences de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine ont lieu à l’étage du 249, rue Sainte-Marie à La Prairie. Elles débutent à 19 h 30. Entrée libre pour les membres, 5 $ pour les non-membres. Renseignements au 450-659-1393.

- Au jour le jour, septembre 2016
Décès de Madame Lise Dumesnil
Le 21 août dernier est décédée, à l’âge de 73 ans, Madame Lise Dumesnil, belle-mère de Monsieur Réal Houde, membre et collaborateur de la SHLM. Elle laisse dans le deuil ses quatre enfants, ses petits-enfants, ses sœurs et son frère ainsi qu’autres parents et amis. Demeurant à Saint-Bruno-de-Montarville, elle était très impliquée dans sa communauté, notamment avec le Cercle des Fermières, Reflets de femme et la Société d’histoire de Montarville. Nous offrons nos plus sincères condoléances à toute sa famille ainsi qu’à ses amis.

- Au jour le jour, septembre 2016
Fin de la saison estivale à la SHLM
L’automne est à nos portes et l’été qui s’achève aura laissé de très beaux souvenirs à tous ceux et celles qui sont venus voir l’exposition « Ce que votre cœur n’ose dire » (en collaboration avec la Maison LePailleur), notre pièce de théâtre de rue dédiée à la bataille de 1691, faire notre rallye GPS ou notre visite guidée avec nos guides étudiants.
Nous sommes aussi très fiers du succès de la journée de commémoration des 325 ans de la bataille de La Prairie organisée le 7 août dernier en collaboration avec le Musée d’archéologie de Roussillon. Ce jour-là, plus de 100 personnes ont assisté à la conférence relative au projet « 1691 » en début d’après-midi au Musée d’archéologie de Roussillon. Un grand merci à Monsieur Richard Merlini, député provincial de La Prairie, à Caisse populaire La Prairie, à la municipalité de La Prairie (Monsieur Donat Serres, maire) et au Ministère de la Culture et des Communications pour leur aide financière dans ce projet de commémoration.
Pour permettre à ceux qui n’ont pu assister à cet événement de se mettre à jour avec les particularités du projet « 1691 », nous consacrons notre bulletin de la rentrée à cette commémoration en publiant un résumé des trois conférences données le 7 août dernier par Messieurs Bourdages, Joly et Hottin. Bonne lecture et bonne rentrée.

- Au jour le jour, septembre 2016
La bataille de 1691, un nouveau chapitre à venir

Lors de ce grand déploiement que fut, au 17e siècle, l’invasion graduelle de l’Amérique du Nord par la France, l’Angleterre et la Hollande, chacune de ces puissances voulant accaparer les plus grands territoires possible, les occasions d’affrontement ne firent jamais défaut.
La mode du chapeau de castor était alors en vogue en Europe et, en conséquence, la richesse générée par la traite des fourrures en Amérique était au centre de conflits incessants. Le succès du commerce des pelleteries était d’ailleurs soumis aux aléas des alliances avec les différentes tribus amérindiennes, dont les Iroquois représentaient, et de loin, l’élément le plus influent et le plus puissant.
Pendant que les Français, peu nombreux sur un territoire immense, hésitaient entre la colonie de peuplement et la colonie-comptoir, plus au sud, les treize colonies anglaises se peuplaient et développaient avec habileté commerces, industries et maisons d’enseignement. À la fin du 17e siècle, la Nouvelle-France, en comparaison de la Nouvelle-Angleterre, souffrait d’un retard évident. Un quart de siècle après son ouverture, La Prairie n’était encore qu’une seigneurie peu peuplée comptant à peine 110 conces-sionnaires dans les quatre côtes de Saint-Jacques, Saint-Claude, La Tortue et Saint-Lambert. D’ailleurs, plusieurs jeunes hommes préfèrent la lucrative traite des fourrures, parfois en contrebande vers Albany, à la culture de nouvelles terres.
Le premier fort de La Prairie digne de ce nom fut conçu et dessiné par Villeneuve entre 1686 et 1689, puis érigé par Gédéon de Catalogne entre l’automne 1687 et le printemps 1689. La palissade enserrait les bâtiments d’alors ce qui explique la forme particulière de son périmètre. Au moment de l’attaque du 11 août 1691, la seule d’ailleurs qu’ait jamais subie le fort, l’enceinte protège à peine plus de vingt-cinq concessionnaires. D’ailleurs, sans la présence en garnison de quelques soldats des compagnies franches de la Marine, il aurait été facile à quelque attaquant de prendre le fort sans difficulté. Bref, le fort de La Prairie est loin d’être une place forte.

et du soldat. ISBN : 2-920718-49-5. Reproduit avec la permission du
Ministère de Travaux oublics et Services gouvernementaux Canada, 2009.
Pourquoi attaquer La Prairie ?
En cette fin de 17e siècle, la Nouvelle-Hollande est intégrée à l’État de New York et les Hollandais, dont en particulier la famille Schuyler, y tiennent une large part dans les affaires politiques, militaires et commerciales. Malgré le peu de moyens, La Prairie, qui n’est qu’un petit poste de traite des fourrures, joue le rôle de poste avancé pour la protection de Montréal, qui est alors la plaque tournante du commerce canadien des fourrures et qui constitue un important centre militaire du système défensif de la Nouvelle-France.
Outre leurs motifs commerciaux, les Schuyler veulent venger les raids de l’hiver 1689-1690, dont le saccage de Schenectady par les Français en janvier 1690. De plus, comme c’est toujours le cas lorsque les métropoles s’affrontent, la guerre de la ligue d’Augsbourg (1689-1697) se transporte en Amérique. L’alliance entre l’Angleterre, les Pays-Bas (Guillaume d’Orange) et l’Espagne a pour objectif de freiner les ambitions territoriales de Louis XIV. Aussi, il est impérieux de donner une leçon à la colonie française d’Amérique du Nord.
C’est ainsi que, dans le but avoué de venger l’attaque sur Schenectady, John Schuyler, frère cadet de Peter, à la tête d’une troupe composée de vingt-neuf coloniaux et cent vingt Amérindiens, mène une attaque sur La Prairie à l’été 1690. Au cours de ce raid, on brûle les récoltes, on tue du bétail, on scalpe six personnes dont quatre femmes, et dix-neuf colons français sont faits prisonniers. L’alarme fut donnée au fort de Chambly et à Montréal, et les Amérindiens se refusèrent à attaquer le fort de La Prairie, ce qui mit un terme à la menace.
À l’été suivant, Peter Schuyler, fort des renseignements stratégiques transmis par son frère John, décide de porter une nouvelle attaque sur La Prairie. Un contingent de 266 hommes, dont une majorité d’Amérindiens, se présente à l’aube du 11 août 1691 devant le fort. Informé à l’avance d’une attaque imminente, Hector de Callières, le gouverneur de Montréal, avait déjà fait traverser son armée vers La Prairie. Il disposait également de l’appui des miliciens et d’alliés amérindiens. Par précaution, de Callières avait aussi, la veille de l’attaque, envoyé un détachement au fort de Chambly.
Le premier affrontement est une catastrophe pour les Français et leurs alliés. Les pertes sont importantes. Malgré ses succès, Schuyler n’utilise pas ses grenades incendiaires pour mettre le feu à la palissade et décide de retraiter vers les bois. Entre temps, les hommes de Valrennes, stationnés à Chambly, se sont mis en marche pour porter secours à La Prairie. C’est ainsi qu’un second affrontement aura lieu. Les pertes sont élevées de part et d’autre, et Schuyler et ses hommes finissent par percer les rangs français et atteindre leurs canots sur le Richelieu.
Malgré les travaux de M. Jean Joly, qui situe cette seconde bataille à l’ancienne intersection du chemin de Saint-Jean et du chemin menant vers Chambly, des incertitudes demeurent quant à cette hypothèse, et ce, malgré la découverte de quelques balles de fusil à silex à cet endroit il y a quelques années. Convenons que, malgré le sérieux de cette conjecture, il est possible que l’affrontement ait eu lieu à un autre endroit.
De fait, seuls des travaux archéologiques pourront confirmer ou infirmer cette hypothèse. Une journée de prospection archéologique aura donc lieu sur le site le samedi 17 septembre prochain. Ce prochain épisode de la Bataille de 1691 permettra de faire avancer le dossier et d’ouvrir de nouvelles avenues pour de futures recherches.

- Au jour le jour, septembre 2016
Les fêtes du 200e
En 2016, ce n’était pas la première fois que La Prairie commémorait la bataille du 11 août 1691. En effet, du 12 au 14 septembre 1891, La Prairie était en fête pour célébrer le 200e anniversaire de la bataille.
Le programme des fêtes
On avait organisé la tenue d’un camp militaire, un concert de chant, une conférence sur l’histoire, une grand-messe commémorative et la bénédiction de la croix érigée à l’intersection du chemin de Saint-Jean et de celui de la Bataille.
Le camp militaire (12 et 13 septembre)
Le maire Brisson avait obtenu la tenue d’un camp après plusieurs tentatives faites auprès de Sir Adolphe Caron, alors ministre de la Milice et de la Défense du Canada. Le camp militaire était dirigé par Ivor Caradoc Herbert, ancien Grenadier Guard britannique récemment nommé commandant de la milice canadienne. C’était un soldat d’expérience, catholique, et il parlait français.
Les activités de la Société littéraire (13 septembre)
Au programme des fêtes, le maire Brisson avait aussi placé une conférence de son ami historien Benjamin Sulte qu’il avait invité à la Société littéraire le 13 septembre en soirée. Dans sa lettre d’invitation, il lui avait même offert de l’héberger chez lui ; il signa T.A. Brisson, chirurgien au 85e [Bataillon]. Aussi, au programme de la même journée, il y avait un concert de chant donné dans les locaux de la Société littéraire par une cantatrice réputée que le maire avait spécialement invitée.
Le service funèbre commémoratif (14 septembre)
Le lundi 14, en avant-midi, avait lieu un service funèbre à la mémoire des victimes du combat de 1691. On assista à une grand-messe diacre sous-diacre, célébrée par le curé de La Prairie en présence, dans le chœur, d’une douzaine de prêtres, de curés des paroisses avoisinantes, d’anciens curés, de vicaires, de sulpiciens et de jésuites.
Dans l’église de La Prairie, parmi le très grand nombre de fidèles, se trouvaient les Frères de l’Instruction chrétienne et leurs élèves, les élèves du collège Sacré-Cœur rattaché au noviciat, les sœurs de la Congrégation et leurs élèves ainsi que les Sœurs de la Providence avec leurs orphelines.
La bénédiction de la croix de 35 pieds (14 septembre)
Le temps était magnifique et la foule immense. On était venu de plusieurs paroisses avoisinantes. Les musiciens de l’École militaire de Saint-Jean ajoutaient de l’éclat à la fête, grâce à une permission du commandant Herbert.
La couronne
Dans une lettre à Joseph-Octave Dion de Chambly, le maire Brisson suggérait aux gens de cette paroisse, désireux de contribuer aux dépenses concernant l’inauguration de la croix, de payer en tout ou en partie la riche couronne en fleurs métalliques qui serait attachée à cette croix. Il écrivit à ce sujet :
Elle coûtera au plus une quinzaine de piastres. Elle est belle pour vingt. Les deux localités intéressées auraient ainsi leur rôle à jouer en cette circonstance comme elles l’ont eu autrefois. Quoiqu’il arrive, cette couronne est exposée dans la vitrine de Mr Trudel, marchand libraire à Montréal, où tout le monde pourra la voir jusqu’à vendredi… Qu’en pensez-vous ? Qu’en pensent les autres amis de Chambly ?
Monsieur Dion avait sûrement approuvé l’idée puisque le curé Bourgeault écrira plus tard que la belle couronne de fleurs en fer émaillé provenait d’un don de la paroisse de Chambly.
La cérémonie
La cérémonie débuta par un discours de circonstance prononcé par le curé Lesage de Chambly, au pied de la croix. Puis, Joseph Morin, curé de Saint-Jacques-le-Mineur, procéda à la bénédiction. La foule fut ensuite invitée à prendre place dans des estrades aménagées juste en face de la croix. Une série de discours patriotiques débuta.
Les orateurs
S’élancèrent alors dans l’ordre : Joseph-Octave Dion, président du Cercle Saint-Louis de Chambly et l’un des principaux organisateurs des fêtes ; Louis-Conrad Pelletier, avocat et député fédéral du comté ; Thomas-Auguste Brisson, médecin installé à La Prairie depuis 1878 et maire de cette municipalité depuis 1885 ; Florent Bourgeault, curé de la paroisse depuis 1877, célébrant de la grand-messe diacre sous-diacre de l’avant-midi et coordonnateur de la cérémonie de bénédiction de l’après-midi.
Les orateurs parlèrent en catholiques convaincus et en patriotes sincères et, selon le curé Bourgeault, ils évitèrent habilement l’écueil de la politique…
Ainsi, le 14 septembre 1891 à La Prairie, se terminèrent les grandes fêtes du 200e anniversaire de la bataille du 11 août 1691.
Source :
Jean Joly, La croix de chemin à la mémoire du combat
du 11 août 1691 au rang de la Bataille, 2e édition, 2016.

- Au jour le jour, septembre 2016
Un projet de recherche archéologique sur la bataille de La Prairie
La bataille de La Prairie de 1691 a fait l’objet de plusieurs recherches historiques au cours des dernières années. L’analyse des textes anciens a permis de faire avancer les connaissances sur les évènements entourant cet affrontement. Il reste cependant plusieurs éléments à éclaircir, notamment le lieu exact de l’embuscade tendue par les troupes françaises et amérindiennes, menées par Valrennes, à celles de Schuyler. C’est dans ce but que le Musée d’archéologie de Roussillon, en partenariat avec la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, a entrepris de mener une journée de prospection archéologique à l’automne dans le secteur du rang de la Bataille.
L’objectif de l’intervention est de tester une des hypothèses proposées par les historiens de la région. Une équipe composée d’archéologues professionnels et de bénévoles triés sur le volet aura pour mandat d’inspecter des terrains agricoles, à la recherche d’indices de l’affrontement de 1691. Balles de mousquets, pierres à fusil en silex, lames de haches et de couteaux, boutons militaires et autres artefacts découverts en surface seront prélevés puis localisés à l’aide de GPS. Après cette journée sur le terrain, les objets et les données géographiques seront analysés en laboratoire par les archéologues. Les résultats seront consignés dans un rapport, puis rendus accessibles au public par le Musée d’archéologie de Roussillon. Consultez le site Web du Musée pour suivre l’avancement des travaux !

- Au jour le jour, septembre 2016
Conférence | George Brossard
Conférencier: Monsieur George Brossard
Monsieur Brossard, entomologiste et globe-trotter célèbre, est un retraité qui ne connaît pas le repos. Grâce à sa conférence dynamique portant sur des sujets variés, il vous expliquera comment planifier votre retraite et comment l’occuper avec diverses activités de nature historique. Cette conférence où règne les anecdotes de voyages et les expériences de vie sera empreinte de notions d’anthropologie, d’histoire et de généalogie.
Les conférences de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine ont lieu à l’étage du 249, rue Sainte-Marie à La Prairie. Elles débutent à 19 h 30. Entrée libre pour les membres, 5 $ pour les non-membres. Renseignements au 450-659-1393.

- Au jour le jour, septembre 2016
Décès de Monsieur Philippe Lemieux
Le 3 juillet dernier est décédé, à l’âge de 92 ans, Monsieur Philippe Lemieux. Il laisse dans le deuil son épouse, Madame Yvette Moquin, ses trois filles, son frère et sa sœur ainsi qu’autres parents et amis. Demeurant à Candiac, Monsieur Lemieux était un membre de longue date de la SHLM et il visitait souvent notre local pour y faire des recherches sur les vieilles familles de la seigneurie de La Prairie avec Madame Solange Lamarche et Monsieur Jean L’Heureux. Nous offrons nos plus sincères condoléances à toute sa famille ainsi qu’à ses amis.