Sélection d'une édition

    Voeux pour la nouvelle année

    2017 sera assurément l’année des commémorations historiques. Plusieurs anniversaires de fondation sont prévus au Québec cette année : Montréal et Sorel-Tracy (375 ans), La Prairie, Boucherville et Lachine (350 ans), le Canada (150 ans, depuis l’adoption du fédéralisme) et votre humble serviteur (50 ans). Avec la nouvelle année qui s’amorce, nous vous proposons de poursuivre la tradition en adoptant quelques résolutions à observer durant 2017. Voici quelques suggestions : 

    •    Renouveler ma carte de membre sans délai 
    •    Assister aux conférences mensuelles de la SHLM 
    •    Lire régulièrement le bulletin Au jour le jour (et peut-être même, participer à sa rédaction??)
    •    Assister à l’assemblée générale annuelle des membres de la SHLM le 21 mars
    •    Faire un don de livres usagés et faire un tour à notre vente de livres usagés au début du mois d’avril
    •    Enrichir les archives de la SHLM par des dons de photos ou de documents
    •    Découvrir ses ancêtres en profitant de nos ressources en généalogie
    •    Lors de la saison estivale : participer aux activités du 350e anniversaire de fondation de La Prairie?; certaines seront organisées par la SHLM (pour plus de détails consultez le site http://www.ville.laprairie.qc.ca/350e)

    En cette année de commémorations, nous vous souhaitons le bonheur, la prospérité et surtout la santé.

    Stéphane Tremblay, président 

    2017 sera assurément l’année des commémorations historiques. Plusieurs anniversaires de fondation sont prévus au Québec cette année : Montréal et Sorel-Tracy (375 ans), La Prairie, Boucherville et Lachine (350 ans), le Canada (150 ans, depuis l’adoption du fédéralisme) et votre humble serviteur (50 ans). Avec la nouvelle année qui s’amorce, nous vous proposons de poursuivre la tradition en adoptant quelques résolutions à observer durant 2017. Voici quelques suggestions :  •    Renouveler ma carte de membre sans délai  •    Assister aux conférences mensuelles de la SHLM  •    Lire régulièrement le bulletin Au jour le jour (et peut-être même, participer à sa rédaction??) •    Assister à l’assemblée générale annuelle des membres de la SHLM le 21 mars •    Faire un don de livres usagés et faire un tour à notre vente de livres usagés au début du mois d’avril •    Enrichir les archives de la SHLM par des dons de photos ou de documents •    Découvrir ses ancêtres en profitant de nos ressources en généalogie •    Lors de la saison estivale : participer aux activités du 350e anniversaire de fondation de La Prairie?; certaines seront organisées par la SHLM (pour plus de détails consultez le site http://www.ville.laprairie.qc.ca/350e) En cette année de commémorations, nous vous souhaitons le bonheur, la prospérité et surtout la santé. Stéphane Tremblay, président ...

    Dons des Compagnies franches de la Marine

    Si vous avez déjà visité le Musée Stewart de l’Île Sainte-Hélène durant la saison estivale, vous vous souvenez probablement de la présence d’étudiants qui personnifiaient des soldats des Compagnies franches de la Marine (CFM), soldats envoyés pour défendre la Nouvelle-France entre 1685 et 1760. Leur présence au Musée Stewart remonte à 1963, mais à la suite de l’entente de regroupement avec le Musée McCord en 2013, les Compagnies franches de la Marine ont cessé leurs activités faute de financement.

    Depuis les années 1970, une association d’anciens membres des Compagnies franches de la Marine du Musée Stewart encadrait et coordonnait les activités des CFM au Québec, au Canada et à l’étranger. Cette association est devenue la Société CFM, une organisation à but non lucratif, au début des années 2000. Avec la fin des activités des CFM au Musée Stewart en 2013, les membres du conseil d’administration de la Société du même nom ont décidé de dissoudre leur organisme et de liquider leurs actifs.

    Depuis 2014, Monsieur Gérard Gauthier, dernier président de la Société CFM, était à la recherche d’organismes ayant une mission similaire à celle de sa bientôt défunte Société afin de leur donner une partie des fonds résultants de la liquidation. Grand amateur de généalogie, Monsieur Gauthier est devenu membre de la SHLM en octobre 2015 afin d’y poursuivre ses recherches familiales. En discutant avec certains membres et bénévoles de la SHLM, il en est venu à la conclusion que nous pourrions bénéficier d’un don issu de la dissolution de la Société CFM pour poursuivre nos activités (comme la description en ligne du fonds des Jésuites, par exemple).

    En décembre 2015, Monsieur Gauthier, qui représentait alors la défunte Société CFM, nous avait fait un don initial de 1 500 $. Le 16 novembre dernier, Monsieur Gauthier était de passage à la SHLM pour effectuer le dernier don et un transfert de biens à la suite de la dissolution finale de la Société CFM. C’est ainsi qu’il nous a remis deux reproductions de lithographies de soldats de la Compagnie franche de la Marine, une giberne de soldat ornée du sigle du Musée Stewart et un chèque de 1 000 $. Nous tenons à remercier chaleureusement Monsieur Gauthier, ainsi que la Société CFM, pour leur généreux don ainsi que pour leur intérêt dans les activités de la SHLM.

    Si vous avez déjà visité le Musée Stewart de l’Île Sainte-Hélène durant la saison estivale, vous vous souvenez probablement de la présence d’étudiants qui personnifiaient des soldats des Compagnies franches de la Marine (CFM), soldats envoyés pour défendre la Nouvelle-France entre 1685 et 1760. Leur présence au Musée Stewart remonte à 1963, mais à la suite de l’entente de regroupement avec le Musée McCord en 2013, les Compagnies franches de la Marine ont cessé leurs activités faute de financement. Depuis les années 1970, une association d’anciens membres des Compagnies franches de la Marine du Musée Stewart encadrait et coordonnait les activités des CFM au Québec, au Canada et à l’étranger. Cette association est devenue la Société CFM, une organisation à but non lucratif, au début des années 2000. Avec la fin des activités des CFM au Musée Stewart en 2013, les membres du conseil d’administration de la Société du même nom ont décidé de dissoudre leur organisme et de liquider leurs actifs. Depuis 2014, Monsieur Gérard Gauthier, dernier président de la Société CFM, était à la recherche d’organismes ayant une mission similaire à celle de sa bientôt défunte Société afin de leur donner une partie des fonds résultants de la liquidation. Grand amateur de généalogie, Monsieur Gauthier est devenu membre de la SHLM en octobre 2015 afin d’y poursuivre ses recherches familiales. En discutant avec certains membres et bénévoles de la SHLM, il en est venu à la conclusion que nous pourrions bénéficier d’un don issu de la dissolution de la Société CFM pour poursuivre nos activités (comme la description en ligne du fonds des Jésuites, par exemple). En décembre 2015, Monsieur Gauthier, qui représentait alors la défunte Société CFM, nous avait fait un don initial de 1 500 $. Le 16 novembre dernier, Monsieur Gauthier était de passage à la SHLM pour effectuer le dernier don et un transfert de biens à la suite de la dissolution finale de la Société CFM. C’est ainsi qu’il nous a remis deux reproductions de lithographies de soldats de la Compagnie franche de la Marine, une giberne de soldat ornée du sigle du Musée Stewart et un chèque de 1 000 $. Nous tenons à remercier chaleureusement Monsieur Gauthier, ainsi que la Société CFM, pour leur généreux don ainsi que pour leur intérêt dans les activités de la SHLM. ...

    La démolition du 2825, chemin de Saint-Jean

    2825, chemin de Saint-Jean, était un édifice de briques d’un étage et demi construit en secteur rural vers 1850. Sans doute à cause de la proximité du chemin de Saint-Jean et des activités agricoles des anciens propriétaires, le terrain recèlerait un certain potentiel archéologique. Bien que ce modèle de maison soit typique du milieu rural de La Prairie durant la seconde moitié du 19e siècle, il faut reconnaître que la construction d’une annexe attenante à l’arrière de la maison avait quelque peu détérioré l’intégrité architecturale de l’ensemble.

    Habitée de façon continue depuis sa construction, la maison avait été vendue à l’été 2011 à Construction Roussillon de Candiac. Dans un court article paru du Au jour le jour de juin de la même année, nous soulevions des doutes quant aux intentions du nouvel acquéreur : « L’acheteur, qui est un promoteur immobilier, devant se soumettre aux nouveaux règlements concernant les installations sanitaires, pourrait éventuellement être tenté de démolir la demeure puisqu’il n’a pas l’intention de l’habiter. Voilà un dossier à suivre de près. »

    Depuis, le 2825 aurait été habité de façon discontinue au cours des cinq dernières années. Certains des locataires auraient, par leur attitude et leur négligence, contribué à la dégradation de la maison.

    LE LAISSER-ALLER

    Le procédé est bien connu ; quiconque souhaite se débarrasser d’un bâtiment encombrant, qu’il soit patrimonial ou non, n’a qu’à le laisser se détériorer pendant quelques années. L’émission d’un permis de démolition s’impose ensuite d’elle-même. Dans ces conditions, et c’est le cas qui nous occupe, il devient presque futile pour quiconque de s’opposer à la destruction de l’édifice.

    C’est ainsi qu’il y a plus d’un an, soit le 2 novembre 2015, le propriétaire présentait une demande de permis de démolition au service d’urbanisme de la municipalité. La demande fut soumise à l’expertise du comité de conservation du patrimoine bâti, lequel est composé de trois membres du conseil municipal ; Mme Suzanne Perron, M. Laurent Blais et M. Pierre Vocino.

    Soulignons au passage qu’outre le comité de conservation du patrimoine bâti [ancien comité consultatif en urbanisme], la Société d’histoire de La Prairie-de-la- Magdeleine constitue le seul autre organisme accrédité par la Ville dont la compétence est reconnue pour intervenir dans la protection du patrimoine bâti à l’intérieur des limites de la municipalité. Pourtant l’actuel comité de conservation du patrimoine est entièrement composé de membres du conseil municipal alors que l’article 155 de la loi sur le patrimoine culturel mentionne « qu’un des membres du conseil local du patrimoine est choisi parmi les membres du conseil de la municipalité », ce qui ouvre la porte à la présence de deux citoyens dont un pourrait provenir de la SHLM.

    À la suite de la demande du permis de démolition, le comité s’est réuni à quelques reprises afin de prendre connaissance des différents rapports d’experts qui avaient été commandés sur l’état de la maison. Les constats étaient unanimes et favorables au propriétaire ; fondations désuètes, présence de moisissures et coûts de la remise en état jugés excessifs. Une contre-expertise de notre part exigerait des frais élevés et risquerait d’engendrer un débat stérile.

    En conséquence, un avis public de demande de démolition fut publié dans le journal Le Reflet le 12 septembre 2016. Toute personne souhaitant s’opposer à la démolition pouvait faire connaître par écrit son opposition motivée en soumettant son document à la greffière de la Ville. De plus, il était possible de se faire entendre par le comité de conservation en se présentant à la séance prévue pour le 12 octobre à 19 h. L’auteur de cet article fut le seul citoyen présent lors de cette rencontre, c’est dire tout l’intérêt que porte la population locale à la préservation du patrimoine bâti.

    Nous reconnaissons qu’en publiant un avis de demande de permis de démolition dans le journal Le Reflet, le comité de conservation avait fait preuve d’une nouvelle transparence qui l’honore.

    Pourtant, nous nous expliquons mal pourquoi tant la MRC de Roussillon que les autorités municipales ont toujours refusé à la SHLM, et ce malgré des demandes répétées, de lui transmettre une copie officielle du Macro-inventaire des bâtiments patrimoniaux réalisé à l’automne 2007 par l’architecte Michel Létourneau, ainsi que la liste des treize (13) maisons patrimoniales situées hors du site patrimonial que l’administration municipale avait l’intention de protéger. Transparence oblige.

    DES PISTES DE SOLUTIONS

    La démolition du bâtiment permettra donc au propriétaire d’économiser 800,00 $ par année en taxes, ce qui représente une perte appréciable de revenus pour notre municipalité. Est-il socialement acceptable que l’on puisse raser une maison ancienne dans le seul but de réduire son impôt foncier ?

    Cette façon de procéder nous fait d’ailleurs craindre pour l’avenir des autres bâtiments patrimoniaux situés hors du site patrimonial déclaré. Il est de notre avis que le comité de conservation du patrimoine bâti doit à ce sujet faire preuve de prudence et travailler à établir des règles claires, voire contraignantes, qui obligeraient les propriétaires, du moins ceux des 13 maisons déjà désignées, à protéger et à entretenir leurs demeures.

    Comme ce fut récemment le cas pour Symbiocité, lorsqu’un promoteur se voit interdire de poursuivre son projet parce qu’il risque d’empiéter sur un habitat protégé, cela prive la municipalité d’importants revenus de taxation. En conséquence, les élus municipaux n’hésitent pas alors à réclamer auprès des gouvernements fédéraux et provinciaux des compensations financières équivalentes aux pertes encourues. C’est donc dire l’importance accordée à l’augmentation des revenus pour les administrations municipales.

    Dans les cas de démolitions ou de lots non occupés dans des secteurs stratégiques, certaines municipalités ont prévu le coup par le biais d’une redevance mensuelle obligatoire qui incite les propriétaires à développer leurs lots vacants ou encore à remplacer un édifice démoli ou à démolir. Ainsi, tant et aussi longtemps que le lot demeure inoccupé, le propriétaire doit verser une contribution mensuelle à la municipalité afin de compenser la perte des taxes.

    À La Prairie, une telle procédure en inciterait sans doute plusieurs à faire des efforts pour occuper et entretenir les édifices dont ils sont les propriétaires. Sans aller dans cette direction, lors de la rencontre du 12 octobre dernier, les membres du comité de conservation du patrimoine bâti se sont montrés sensibles à l’idée d’accompagner éventuellement le nouveau propriétaire d’une maison patrimoniale afin de s’assurer dans le futur de la préservation et de l’intégrité de l’immeuble. D’ailleurs, c’est peut-être davantage dans cette avenue, plutôt que dans la réglementation et la coercition, que se situent l’avenir et la préservation de nos bâtiments anciens.

    L’adoption subséquente d’un PIIA pour les maisons patrimoniales témoignerait en plus de la préoccupation des élus municipaux pour la conservation du patrimoine bâti. Est-il nécessaire de rappeler que « L’approbation d’un PIIA n’entraîne aucune modification des règlements d’urbanisme, mais constitue une condition supplémentaire à la délivrance d’un permis ou d’un certificat. »

    Tout est question de volonté politique et de l’intérêt que l’on porte au patrimoine bâti.

    En conclusion, lors de la séance du 12 octobre dernier, la décision du comité fut rendue en ces termes :

    DÉCISION DU COMITÉ :

    Étant donné que la demande de démolition répond aux critères élaborés à l’article 8 du règlement 1344-M dont notamment l’état de l’immeuble en détérioration et le coût excessif d’une restauration (voir rapports d’experts) ;

    Le comité de protection du patrimoine bâti accorde l’autorisation de démolir sous les conditions suivantes :

    1 – Le délai accordé pour la démolition sera de trente (30) jours après l’émission du permis de démolition ;

    2 – Le demandeur devra fournir à la Ville une preuve (d’un expert reconnu par la Ville) dans les trois (3) mois suivant la démolition attestant que le terrain n’est pas contaminé de quelconque façon ;

    3 – Le système d’installation septique devra être retiré du terrain 30 jours après l’émission du permis de démolition ;

    4 – Le demandeur ne prévoyant aucune reconstruction ou réutilisation du terrain, le site devra être remis en état original avant la construction du bâtiment à démolir, ce qui implique notamment de retirer toute fondation entrée charretière (ponceau) et chemin d’accès au chemin Saint-Jean dans les 30 jours après l’émission du permis de démolition ;

    5 – Les arbres existants devront être conservés ;

    6 – Toutes les dispositions relatives au certificat d’autorisation pour démolition et les autres exigences en la matière prévues par réglementation municipale devront être respectées.

    De toute évidence, la restauration du site s’imposait. Quiconque souhaitait en appeler de cette décision, c.-à-d. l’autorisation de le démolir, avait jusqu’au 14 novembre dernier pour agir.

    À la suite de cette nouvelle disparition d’un édifice patrimonial, il reste pour l’avenir à redéfinir les principes préalables non seulement à la prise de décision par rapport à la demande d’un permis de démolition, mais aussi, et surtout, à l’importance que revêt la conservation du patrimoine bâti pour l’administration municipale et les propriétaires des maisons concernées. Il y a là encore beaucoup de place pour la réflexion.

    Malgré nos nombreux appels à la retenue, notre parc immobilier ancien se rétrécit d’année en année au vu et au su d’une population indifférente. Ne faudrait-il pas, en collaboration avec la municipalité, travailler à informer et sensibiliser davantage nos concitoyens afin de freiner ces démolitions inutiles ? L’avenir témoignera du succès de nos intentions et de nos efforts.

    2825, chemin de Saint-Jean, était un édifice de briques d’un étage et demi construit en secteur rural vers 1850. Sans doute à cause de la proximité du chemin de Saint-Jean et des activités agricoles des anciens propriétaires, le terrain recèlerait un certain potentiel archéologique. Bien que ce modèle de maison soit typique du milieu rural de La Prairie durant la seconde moitié du 19e siècle, il faut reconnaître que la construction d’une annexe attenante à l’arrière de la maison avait quelque peu détérioré l’intégrité architecturale de l’ensemble. Habitée de façon continue depuis sa construction, la maison avait été vendue à l’été 2011 à Construction Roussillon de Candiac. Dans un court article paru du Au jour le jour de juin de la même année, nous soulevions des doutes quant aux intentions du nouvel acquéreur : « L’acheteur, qui est un promoteur immobilier, devant se soumettre aux nouveaux règlements concernant les installations sanitaires, pourrait éventuellement être tenté de démolir la demeure puisqu’il n’a pas l’intention de l’habiter. Voilà un dossier à suivre de près. » Depuis, le 2825 aurait été habité de façon discontinue au cours des cinq dernières années. Certains des locataires auraient, par leur attitude et leur négligence, contribué à la dégradation de la maison. LE LAISSER-ALLER Le procédé est bien connu ; quiconque souhaite se débarrasser d’un bâtiment encombrant, qu’il soit patrimonial ou non, n’a qu’à le laisser se détériorer pendant quelques années. L’émission d’un permis de démolition s’impose ensuite d’elle-même. Dans ces conditions, et c’est le cas qui nous occupe, il devient presque futile pour quiconque de s’opposer à la destruction de l’édifice. C’est ainsi qu’il y a plus d’un an, soit le 2 novembre 2015, le propriétaire présentait une demande de permis de démolition au service d’urbanisme de la municipalité. La demande fut soumise à l’expertise du comité de conservation du patrimoine bâti, lequel est composé de trois membres du conseil municipal ; Mme Suzanne Perron, M. Laurent Blais et M. Pierre Vocino. Soulignons au passage qu’outre le comité de conservation du patrimoine bâti [ancien comité consultatif en urbanisme], la Société d’histoire de La Prairie-de-la- Magdeleine constitue le seul autre organisme accrédité par la Ville dont la compétence est reconnue pour intervenir dans la protection du patrimoine bâti à l’intérieur des limites de la municipalité. Pourtant l’actuel comité de conservation du patrimoine est entièrement composé de membres du conseil municipal alors que l’article 155 de la loi sur le patrimoine culturel mentionne « qu’un des membres du conseil local du patrimoine est choisi parmi les membres du conseil de la municipalité », ce qui ouvre la porte à la présence de deux citoyens dont un pourrait provenir de la SHLM. À la suite de la demande du permis de démolition, le comité s’est réuni à quelques reprises afin de prendre connaissance des différents rapports d’experts qui avaient été commandés sur l’état de la maison. Les constats étaient unanimes et favorables au propriétaire ; fondations désuètes, présence de moisissures et coûts de la remise en état jugés excessifs. Une contre-expertise de notre part exigerait des frais élevés et risquerait d’engendrer un débat stérile. En conséquence, un avis public de demande de démolition fut publié dans le journal Le Reflet le 12 septembre 2016. Toute personne souhaitant s’opposer à la démolition pouvait faire connaître par écrit son opposition motivée en soumettant son document à la greffière de la Ville. De plus, il était possible de se faire entendre par le comité de conservation en se présentant à la séance prévue pour le 12 octobre à 19 h. L’auteur de cet article fut le seul citoyen présent lors de cette rencontre, c’est dire tout l’intérêt que porte la population locale à la préservation du patrimoine bâti. Nous reconnaissons qu’en publiant un avis de demande de permis de démolition dans le journal Le Reflet, le comité de conservation avait fait preuve d’une nouvelle transparence qui l’honore. Pourtant, nous nous expliquons mal pourquoi tant la MRC de Roussillon que les autorités municipales ont toujours refusé à la SHLM, et ce malgré des demandes répétées, de lui transmettre une copie officielle du Macro-inventaire des bâtiments patrimoniaux réalisé à l’automne 2007 par l’architecte Michel Létourneau, ainsi que la liste des treize (13) maisons patrimoniales situées hors du site patrimonial que l’administration municipale avait l’intention de protéger. Transparence oblige. DES PISTES DE SOLUTIONS La démolition du bâtiment permettra donc au propriétaire d’économiser 800,00 $ par année en taxes, ce qui représente une perte appréciable de revenus pour notre municipalité. Est-il socialement acceptable que l’on puisse raser une maison ancienne dans le seul but de réduire son impôt foncier ? Cette façon de procéder nous fait d’ailleurs craindre pour l’avenir des autres bâtiments patrimoniaux situés hors du site patrimonial déclaré. Il est de notre avis que le comité de conservation du patrimoine bâti doit à ce sujet faire preuve de prudence et travailler à établir des règles claires, voire contraignantes, qui obligeraient les propriétaires, du moins ceux des 13 maisons déjà désignées, à protéger et à entretenir leurs demeures. Comme ce fut récemment le cas pour Symbiocité, lorsqu’un promoteur se voit interdire de poursuivre son projet parce qu’il risque d’empiéter sur un habitat protégé, cela prive la municipalité d’importants revenus de taxation. En conséquence, les élus municipaux n’hésitent pas alors à réclamer auprès des gouvernements fédéraux et provinciaux des compensations financières équivalentes aux pertes encourues. C’est donc dire l’importance accordée à l’augmentation des revenus pour les administrations municipales. Dans les cas de démolitions ou de lots non occupés dans des secteurs stratégiques, certaines municipalités ont prévu le coup par le biais d’une redevance mensuelle obligatoire qui incite les propriétaires à développer leurs lots vacants ou encore à remplacer un édifice démoli ou à démolir. Ainsi, tant et aussi longtemps que le lot demeure inoccupé, le propriétaire doit verser une contribution mensuelle à la municipalité afin de compenser la perte des taxes. À La Prairie, une telle procédure en inciterait sans doute plusieurs à faire des efforts pour occuper et entretenir les édifices dont ils sont les propriétaires. Sans aller dans cette direction, lors de la rencontre du 12 octobre dernier, les membres du comité de conservation du patrimoine bâti se sont montrés sensibles à l’idée d’accompagner éventuellement le nouveau propriétaire d’une maison patrimoniale afin de s’assurer dans le futur de la préservation et de l’intégrité de l’immeuble. D’ailleurs, c’est peut-être davantage dans cette avenue, plutôt que dans la réglementation et la coercition, que se situent l’avenir et la préservation de nos bâtiments anciens. L’adoption subséquente d’un PIIA pour les maisons patrimoniales témoignerait en plus de la préoccupation des élus municipaux pour la conservation du patrimoine bâti. Est-il nécessaire de rappeler que « L’approbation d’un PIIA n’entraîne aucune modification des règlements d’urbanisme, mais constitue une condition supplémentaire à la délivrance d’un permis ou d’un certificat. » Tout est question de volonté politique et de l’intérêt que l’on porte au patrimoine bâti. En conclusion, lors de la séance du 12 octobre dernier, la décision du comité fut rendue en ces termes : DÉCISION DU COMITÉ : Étant donné que la demande de démolition répond aux critères élaborés à l’article 8 du règlement 1344-M dont notamment l’état de l’immeuble en détérioration et le coût excessif d’une restauration (voir rapports d’experts) ; Le comité de protection du patrimoine bâti accorde l’autorisation de démolir sous les conditions suivantes : 1 – Le délai accordé pour la démolition sera de trente (30) jours après l’émission du permis de démolition ; 2 – Le demandeur devra fournir à la Ville une preuve (d’un expert reconnu par la Ville) dans les trois (3) mois suivant la démolition attestant que le terrain n’est pas contaminé de quelconque façon ; 3 – Le système d’installation septique devra être retiré du terrain 30 jours après l’émission du permis de démolition ; 4 – Le demandeur ne prévoyant aucune reconstruction ou réutilisation du terrain, le site devra être remis en état original avant la construction du bâtiment à démolir, ce qui implique notamment de retirer toute fondation entrée charretière (ponceau) et chemin d’accès au chemin Saint-Jean dans les 30 jours après l’émission du permis de démolition ; 5 – Les arbres existants devront être conservés ; 6 – Toutes les dispositions relatives au certificat d’autorisation pour démolition et les autres exigences en la matière prévues par réglementation municipale devront être respectées. De toute évidence, la restauration du site s’imposait. Quiconque souhaitait en appeler de cette décision, c.-à-d. l’autorisation de le démolir, avait jusqu’au 14 novembre dernier pour agir. À la suite de cette nouvelle disparition d’un édifice patrimonial, il reste pour l’avenir à redéfinir les principes préalables non seulement à la prise de décision par rapport à la demande d’un permis de démolition, mais aussi, et surtout, à l’importance que revêt la conservation du patrimoine bâti pour l’administration municipale et les propriétaires des maisons concernées. Il y a là encore beaucoup de place pour la réflexion. Malgré nos nombreux appels à la retenue, notre parc immobilier ancien se rétrécit d’année en année au vu et au su d’une population indifférente. Ne faudrait-il pas, en collaboration avec la municipalité, travailler à informer et sensibiliser davantage nos concitoyens afin de freiner ces démolitions inutiles ? L’avenir témoignera du succès de nos intentions et de nos efforts. ...

    Le temps des fêtes à la SHLM

    Nous en sommes déjà rendus au bulletin de décembre 2016. Comme le temps passe vite ! La SHLM a connu une autre année fertile en événements et projets fidèles à sa mission soit : faire connaître l’histoire locale, protéger le patrimoine bâti et rendre les recherches généalogiques accessibles à tous. Je vous invite à être présent lors du brunch de la nouvelle année au complexe Saint-Laurent de La Prairie, le dimanche 22 janvier à 10 h 30. 

    Nous profiterons de cet événement pour faire la rétrospective de l’année 2016 et pour dévoiler le nom du (de la) bénévole de l’année. Les billets (20 $) sont déjà en vente à la SHLM (réservations : 450-659-1393). N’oubliez pas qu’au retour, janvier est le mois du renouvellement de votre carte de membre de la SHLM. 

    Nos locaux seront fermés, pour la période des Fêtes, entre le 23 décembre 2016 et le 8 janvier 2017 inclusivement. Au nom du CA de la SHLM, de ses employés, de ses bénévoles et de ses membres, j’en profite pour vous souhaiter de très joyeuses fêtes avec parents et amis. Reposez-vous bien et au plaisir de tous vous revoir au retour du congé pour vous souhaiter une bonne année 2017.

    Stéphane Tremblay

    Président de la SHLM
     

    Nous en sommes déjà rendus au bulletin de décembre 2016. Comme le temps passe vite ! La SHLM a connu une autre année fertile en événements et projets fidèles à sa mission soit : faire connaître l’histoire locale, protéger le patrimoine bâti et rendre les recherches généalogiques accessibles à tous. Je vous invite à être présent lors du brunch de la nouvelle année au complexe Saint-Laurent de La Prairie, le dimanche 22 janvier à 10 h 30.  Nous profiterons de cet événement pour faire la rétrospective de l’année 2016 et pour dévoiler le nom du (de la) bénévole de l’année. Les billets (20 $) sont déjà en vente à la SHLM (réservations : 450-659-1393). N’oubliez pas qu’au retour, janvier est le mois du renouvellement de votre carte de membre de la SHLM.  Nos locaux seront fermés, pour la période des Fêtes, entre le 23 décembre 2016 et le 8 janvier 2017 inclusivement. Au nom du CA de la SHLM, de ses employés, de ses bénévoles et de ses membres, j’en profite pour vous souhaiter de très joyeuses fêtes avec parents et amis. Reposez-vous bien et au plaisir de tous vous revoir au retour du congé pour vous souhaiter une bonne année 2017. Stéphane Tremblay Président de la SHLM  ...

    Travaux à l’église

    Au cours d’octobre dernier, l’entreprise d’experts en maçonnerie Lussier et fils procéda à refaire les joints ainsi qu’à la réparation des pierres endommagées sur la façade de l’église. 

    Au cours d’octobre dernier, l’entreprise d’experts en maçonnerie Lussier et fils procéda à refaire les joints ainsi qu’à la réparation des pierres endommagées sur la façade de l’église. ...

    Généalogie

    En septembre dernier, le doyen des membres de la SHLM, M. René Barbeau âgé de 93 ans, installait à ses frais une plaque commémorative sur la façade de l’Accueil Bonneau dans le Vieux Montréal. Cette plaque rappelle aux passants que l’ancêtre Jean Barbeau dit Boisdoré, son épouse Marie Denoyon et plusieurs de leurs enfants habitèrent à cet endroit.

    En septembre dernier, le doyen des membres de la SHLM, M. René Barbeau âgé de 93 ans, installait à ses frais une plaque commémorative sur la façade de l’Accueil Bonneau dans le Vieux Montréal. Cette plaque rappelle aux passants que l’ancêtre Jean Barbeau dit Boisdoré, son épouse Marie Denoyon et plusieurs de leurs enfants habitèrent à cet endroit....

    La Caisse Desjardins de La Prairie fête ses 66 ans

    LES ORIGINES. Après deux années d’intenses recherches, Alphonse Desjardins fonde, en 1900, à l’âge de quarante-six ans, la Caisse populaire de Lévis. Ce projet coopératif est inspiré de modèles européens qu’il a su modifier pour les adapter aux réalités d’ici et proposer une formule originale.

    Monsieur Desjardins entend ainsi donner aux classes sociales laborieuses le moyen de se prendre en mains, de gérer leur propre capital, de développer l’habitude de l’épargne et d’instaurer un crédit plus accessible qui mettrait fin aux nombreux abus du prêt usuraire.

    L’abbé Philibert Grondin du collège de Lévis, auteur du catéchisme des caisses publié en 1910, est l’un de ses plus dévoués collaborateurs. Grâce aux nombreux articles de l’abbé Grondin dans différentes publications catholiques et grâce également aux multiples conférences données par A. Desjardins, le nombre de caisses se multiplie rapidement tant au travers du Québec que de l’Ontario et du nord-est des États-Unis.

    Le catéchisme, écrit par celui qui se désigne comme le propagandiste des caisses, connaît un énorme succès, non seulement parce qu’il est bien fait, mais aussi parce qu’il était fortement recommandé par les évêques et tout le clergé de la province. 

    Cette brochure, qui contient plus de 140 pages dans la huitième édition parue en 1943, écrite sous la forme de questions et de réponses, est un véritable outil pédagogique susceptible de rejoindre tous les citoyens, même ceux de la classe ouvrière. On y traite de tous les sujets susceptibles de bien faire comprendre les différents éléments qui constituent une caisse populaire : la nature d’une coopérative et d’une caisse, les conditions et les formalités nécessaires à la fondation d’une caisse, l’épargne, les prêts, l’organisation d’une caisse et son administration, les Unions régionales créées en 1924, la Fédération, etc.

    Évidemment, compte tenu de l’auteur et du contexte de l’époque, le catéchisme contient son lot d’allusions à la religion et à la morale, dont voici deux exemples : 

    « Une Caisse, c’est « l’arbre financier » qui pousse entre l’église et l’école, pour leur donner les bienfaits de sa fraîcheur et de sa protection. » Ou encore « Comment une Caisse combat-elle l’intempérance ? En ôtant l’argent de la poche du buveur. À peu près jamais, vous ne verrez quelqu’un retirer de l’argent pour le boire. »

    « La Caisse populaire est la vraie charité chrétienne ».

    Bien que ce n’est pas toujours le cas, selon le credo de l’abbé Grondin chaque paroisse aurait dû avoir sa Caisse. « La Caisse Populaire c’est l’école paroissiale de l’épargne populaire. »

    La Prairie

    Le 10 décembre 1950, à l’instigation de l’abbé Philémon Desmarchais, un groupe de seize résidants de La Prairie (ils devaient être douze au minimum) se réunit pour fonder une Caisse Desjardins. Afin d’agir en conformité avec la loi, ils doivent ensuite déposer au greffe de la Ville ou au bureau du secrétaire de la municipalité, une copie de la formule de déclaration de fondation, les statuts et la liste des officiers.

    Documents de fondation de la Caisse populaire de La Prairie en 1950.

    Les premiers sociétaires sont issus de toutes les classes de la société locale : 

    Joseph Chevalier, curé
    Philias Lanctot, garagiste
    Noël Beausoleil, boucher
    Hercule Lavoie, rentier
    William Houde, agronome et industriel
    Urgel Godin, ouvrier
    Gérard Péladeau, notaire
    Gilles Lalumière, journalier
    Conrad Roy, cultivateur
    Fabien Langlois, journalier
    Omer Gagné, chauffeur
    Gérard Longtin, cultivateur
    Charles Auguste Dagenais, chauffeur
    Gilles Leduc, journalier
    Gérard Bleau, comptable
    Jean-Marc Roy, comptable
    Lina Bleau Serres, ménagère
    Rita Roy Cuillierrier, ménagère 

    La première succursale loge au 452, rue Saint-Paul dans la maison de Georges-Hector Lamarre. Un an après le décès, en 1955, du président fondateur Urgel Godin, le nouveau président, Claude Diotte, déménage la Caisse au 465, rue Saint-Henri. C’est cependant sous la présidence de Donat Duquette, élu en 1956 et considéré comme un bâtisseur, qu’est construit en 1965 l’édifice actuel.

    Lieu de la première succursale, de 1950 à 1955, au 452, rue Saint-Paul

     

    465, rue Saint-Henri, de 1955 à 1965

     

    Publicités de la Caisse, alors située au 465, rue Saint-Henri, entre 1955 et 1965.

     

    Première pelletée de terre du bâtiment actuel sur Taschereau en 1965.

     

     

    Le rapport annuel de l’année 1956 souligne le grand dévouement et le travail du personnel. « Il règne parmi le personnel et tous les sociétaires un esprit de famille nulle part ailleurs comparable. »Journal L’Éveil, édition du jeudi 18 avril 1957. 

    Construit selon les plans de l’architecte Claude Leclerc, le nouvel édifice, décrit comme sobre, élégant et fonctionnel, loge la Caisse Populaire de La Prairie, les bureaux de la Police provinciale et la Fédération des professeurs du diocèse de Saint-Jean. Cette dernière association ainsi que les policiers quittent l’édifice vers 1980 pour se loger ailleurs. 

    Dix ans après sa création, la Caisse de La Prairie annonce une année record et propose déjà de nombreux services à ses sociétaires : épargne, prêts personnels et hypothécaires, assurance vie des emprunteurs, caisse scolaire, chèques de voyage et prêts agricoles. Lors de la 10e assemblée générale annuelle tenue le 23 avril, les responsables présentent quatre nouveaux projets : l’augmentation des heures d’ouverture, l’acquittement des taxes foncières à la Caisse, la hausse des taux d’intérêt sur certains comptes d’épargne et l’assurance maladie pour les membres.

    L’évolution 

    À l’image de l’ensemble du Mouvement Desjardins, notre Caisse locale a su s’adapter aux multiples changements qui marquent le milieu bancaire au cours des dernières décennies. Ainsi l’année 1990 marque la fin de la commission de crédit, dont les membres étaient habilités à autoriser des prêts aux membres ainsi que la signature de quittances, de mainlevées ou de cessions de priorité. Différentes raisons motivent son abolition ; on souhaite accélérer l’accord des prêts ainsi que la confidentialité du processus. De plus, la Caisse aprocédé à l’embauche de professionnels de la finance aptes à évaluer les multiples paramètres susceptibles d’autoriser ou non un prêt à un sociétaire.

    Sensible à l’évolution des marchés et conscient que du développement immobilier de La Prairie se fera à l’avenir à proximité de l’autoroute 30, sur les lots de l’ancienne commune, le conseil d’administration opte pour la construction de la succursale de la Commune sise à l’angle du chemin de Saint-Jean et du boulevard de Palerme. L’ouverture du secteur du Grand Boisé en 1989, du quartier de la Briqueterie en 2010, de Symbiocité et du centre commercial Destination La Prairie en 2016 démontre manifestement la pertinence de cette décision. 

    Une seconde succursale est construite en 1996, près des nouveaux développements.

    Depuis 1999, le Mouvement Desjardins offre à ses membres, grâce à Accès D, l’accès aux services bancaires en ligne. Via internet, il est donc possible d’accéder à ses comptes bancaires ainsi qu’à toutes les opérations bancaires. On peut même y présenter une demande de prêt hypothécaire.

    Alors que la majorité des grandes banques canadiennes procédaient récemment à l’abolition de milliers d’emplois et à la fusion de plusieurs succursales, le Mouvement Desjardins n’a pas échappé à ces grands bouleversements souvent liés à la multiplication des transactions à distance. Les épargnants se présentent de moins en moins à leur succursale, ce qui réduit les besoins en personnel de bureau et de service à la clientèle. Par contre, la spécialisation des tâches permet de créer de nouveaux emplois exigeant une formation plus poussée et, en conséquence, mieux rémunérée.

    Alors que la Caisse La Prairie, avec ses 46 employés, occupe deux emplacements, les dirigeants du Mouvement Desjardins ont eu à justifier récemment, tant auprès des membres que des maires de plusieurs localités situées en région, la fermeture de nombreux comptoirs de service peu fréquentés. 

    Employés au travail

    Un organisme démocratique  

    Malgré le fait que les Caisses Desjardins soient, via leurs services, des quasi-banques et malgré l’abolition de la commission de crédit, fidèles aux souhaits du fondateur, les Caisses demeurent des coopératives très démocratiques. En plus d’élire les membres du conseil d’administration, dont la durée du mandat est de trois ans, l’assemblée générale annuelle dispose de pouvoirs étendus. Sous la présidence de Monsieur Robert Clermont, le conseil d’administration, composé de douze membres, dont six hommes et six femmes, établit les principales orientations pour l’année en cours, assure le suivi des résultats financiers, procède à l’embauche de la direction générale s’il y a lieu, gère les immeubles, etc.

    Le rôle social

    Grâce à son programme de dons et de commandites, la Caisse soutient concrètement des dizaines d’organismes de son milieu. En distribuant plus de 175 000 $ par année, dont 25 000 $ à la municipalité, la Caisse contribue ainsi de façon très active au développement et au mieux-être de sa communauté. La Société d’histoire a largement profité de cette générosité.

    Avec plus de 15 780 membres, il est clair que la population locale demeure fortement attachée à cette institution et en apprécie grandement la philanthropie. Ainsi, plus qu’une institution bancaire dont les succès ne se démentent pas, la Caisse, par ses interventions directes auprès de plusieurs dizaines de projets et d’organismes, est devenue un partenaire essentiel et incontournable dans le développement tant social qu’économique de La Prairie.

    Nous offrons nos félicitations à la Caisse La Prairie pour cet essor indéniable sur plus de six décennies et nous souhaitons longue vie à ses membres, à son personnel accueillant et à ses dirigeants bénévoles.

    Les présidents

    Urgel Godin  –  1950-1956
    Claude Diotte  –  1956-1957
    Donat Duquette  –  1957-1972
    Arthur Martin  –  1972-1982
    Maurice Bourassa  –  1982
    Sylvio Perras  –  1982-1999
    Robert Clermont  –  1999 à aujourd’hui

    Les directeurs généraux (gérants)

    Jean-Marc Roy  –  1950-1983
    Denis Lavallée  –  1983-1998
    Denis Sénécal  –  1998-2014
    Suzanne Voyer  –  2014

    Évolution de l’actif 

    1951 :  28  645 $
    1961 :  886 551 $
    1971 :  4 962 164 $
    1981 :  24 352 979 $
    1991 :  102 340 843 $
    2001 :  15 733 041 $
    2011 :  356 601 000 $
    2015 :  483 044 000

    Ristournes distribuées aux membres 

    1953 :  91,50 $
    1961 :  1 656 $
    1971 :  24 286 $
    1981 :  ———-
    1991 :  ———-
    2001 :  1 000 000 $
    2015 :  772 000 $

    LES ORIGINES. Après deux années d’intenses recherches, Alphonse Desjardins fonde, en 1900, à l’âge de quarante-six ans, la Caisse populaire de Lévis. Ce projet coopératif est inspiré de modèles européens qu’il a su modifier pour les adapter aux réalités d’ici et proposer une formule originale. Monsieur Desjardins entend ainsi donner aux classes sociales laborieuses le moyen de se prendre en mains, de gérer leur propre capital, de développer l’habitude de l’épargne et d’instaurer un crédit plus accessible qui mettrait fin aux nombreux abus du prêt usuraire. L’abbé Philibert Grondin du collège de Lévis, auteur du catéchisme des caisses publié en 1910, est l’un de ses plus dévoués collaborateurs. Grâce aux nombreux articles de l’abbé Grondin dans différentes publications catholiques et grâce également aux multiples conférences données par A. Desjardins, le nombre de caisses se multiplie rapidement tant au travers du Québec que de l’Ontario et du nord-est des États-Unis. Le catéchisme, écrit par celui qui se désigne comme le propagandiste des caisses, connaît un énorme succès, non seulement parce qu’il est bien fait, mais aussi parce qu’il était fortement recommandé par les évêques et tout le clergé de la province.  Cette brochure, qui contient plus de 140 pages dans la huitième édition parue en 1943, écrite sous la forme de questions et de réponses, est un véritable outil pédagogique susceptible de rejoindre tous les citoyens, même ceux de la classe ouvrière. On y traite de tous les sujets susceptibles de bien faire comprendre les différents éléments qui constituent une caisse populaire : la nature d’une coopérative et d’une caisse, les conditions et les formalités nécessaires à la fondation d’une caisse, l’épargne, les prêts, l’organisation d’une caisse et son administration, les Unions régionales créées en 1924, la Fédération, etc. Évidemment, compte tenu de l’auteur et du contexte de l’époque, le catéchisme contient son lot d’allusions à la religion et à la morale, dont voici deux exemples :  « Une Caisse, c’est « l’arbre financier » qui pousse entre l’église et l’école, pour leur donner les bienfaits de sa fraîcheur et de sa protection. » Ou encore « Comment une Caisse combat-elle l’intempérance ? En ôtant l’argent de la poche du buveur. À peu près jamais, vous ne verrez quelqu’un retirer de l’argent pour le boire. » « La Caisse populaire est la vraie charité chrétienne ». Bien que ce n’est pas toujours le cas, selon le credo de l’abbé Grondin chaque paroisse aurait dû avoir sa Caisse. « La Caisse Populaire c’est l’école paroissiale de l’épargne populaire. » La Prairie Le 10 décembre 1950, à l’instigation de l’abbé Philémon Desmarchais, un groupe de seize résidants de La Prairie (ils devaient être douze au minimum) se réunit pour fonder une Caisse Desjardins. Afin d’agir en conformité avec la loi, ils doivent ensuite déposer au greffe de la Ville ou au bureau du secrétaire de la municipalité, une copie de la formule de déclaration de fondation, les statuts et la liste des officiers. Documents de fondation de la Caisse populaire de La Prairie en 1950. Les premiers sociétaires sont issus de toutes les classes de la société locale :  Joseph Chevalier, curé Philias Lanctot, garagiste Noël Beausoleil, boucher Hercule Lavoie, rentier William Houde, agronome et industriel Urgel Godin, ouvrier Gérard Péladeau, notaire Gilles Lalumière, journalier Conrad Roy, cultivateur Fabien Langlois, journalier Omer Gagné, chauffeur Gérard Longtin, cultivateur Charles Auguste Dagenais, chauffeur Gilles Leduc, journalier Gérard Bleau, comptable Jean-Marc Roy, comptable Lina Bleau Serres, ménagère Rita Roy Cuillierrier, ménagère  La première succursale loge au 452, rue Saint-Paul dans la maison de Georges-Hector Lamarre. Un an après le décès, en 1955, du président fondateur Urgel Godin, le nouveau président, Claude Diotte, déménage la Caisse au 465, rue Saint-Henri. C’est cependant sous la présidence de Donat Duquette, élu en 1956 et considéré comme un bâtisseur, qu’est construit en 1965 l’édifice actuel. Lieu de la première succursale, de 1950 à 1955, au 452, rue Saint-Paul   465, rue Saint-Henri, de 1955 à 1965   Publicités de la Caisse, alors située au 465, rue Saint-Henri, entre 1955 et 1965.   Première pelletée de terre du bâtiment actuel sur Taschereau en 1965.     Le rapport annuel de l’année 1956 souligne le grand dévouement et le travail du personnel. « Il règne parmi le personnel et tous les sociétaires un esprit de famille nulle part ailleurs comparable. »Journal L’Éveil, édition du jeudi 18 avril 1957.  Construit selon les plans de l’architecte Claude Leclerc, le nouvel édifice, décrit comme sobre, élégant et fonctionnel, loge la Caisse Populaire de La Prairie, les bureaux de la Police provinciale et la Fédération des professeurs du diocèse de Saint-Jean. Cette dernière association ainsi que les policiers quittent l’édifice vers 1980 pour se loger ailleurs.  Dix ans après sa création, la Caisse de La Prairie annonce une année record et propose déjà de nombreux services à ses sociétaires : épargne, prêts personnels et hypothécaires, assurance vie des emprunteurs, caisse scolaire, chèques de voyage et prêts agricoles. Lors de la 10e assemblée générale annuelle tenue le 23 avril, les responsables présentent quatre nouveaux projets : l’augmentation des heures d’ouverture, l’acquittement des taxes foncières à la Caisse, la hausse des taux d’intérêt sur certains comptes d’épargne et l’assurance maladie pour les membres. L’évolution  À l’image de l’ensemble du Mouvement Desjardins, notre Caisse locale a su s’adapter aux multiples changements qui marquent le milieu bancaire au cours des dernières décennies. Ainsi l’année 1990 marque la fin de la commission de crédit, dont les membres étaient habilités à autoriser des prêts aux membres ainsi que la signature de quittances, de mainlevées ou de cessions de priorité. Différentes raisons motivent son abolition ; on souhaite accélérer l’accord des prêts ainsi que la confidentialité du processus. De plus, la Caisse aprocédé à l’embauche de professionnels de la finance aptes à évaluer les multiples paramètres susceptibles d’autoriser ou non un prêt à un sociétaire. Sensible à l’évolution des marchés et conscient que du développement immobilier de La Prairie se fera à l’avenir à proximité de l’autoroute 30, sur les lots de l’ancienne commune, le conseil d’administration opte pour la construction de la succursale de la Commune sise à l’angle du chemin de Saint-Jean et du boulevard de Palerme. L’ouverture du secteur du Grand Boisé en 1989, du quartier de la Briqueterie en 2010, de Symbiocité et du centre commercial Destination La Prairie en 2016 démontre manifestement la pertinence de cette décision.  Une seconde succursale est construite en 1996, près des nouveaux développements. Depuis 1999, le Mouvement Desjardins offre à ses membres, grâce à Accès D, l’accès aux services bancaires en ligne. Via internet, il est donc possible d’accéder à ses comptes bancaires ainsi qu’à toutes les opérations bancaires. On peut même y présenter une demande de prêt hypothécaire. Alors que la majorité des grandes banques canadiennes procédaient récemment à l’abolition de milliers d’emplois et à la fusion de plusieurs succursales, le Mouvement Desjardins n’a pas échappé à ces grands bouleversements souvent liés à la multiplication des transactions à distance. Les épargnants se présentent de moins en moins à leur succursale, ce qui réduit les besoins en personnel de bureau et de service à la clientèle. Par contre, la spécialisation des tâches permet de créer de nouveaux emplois exigeant une formation plus poussée et, en conséquence, mieux rémunérée. Alors que la Caisse La Prairie, avec ses 46 employés, occupe deux emplacements, les dirigeants du Mouvement Desjardins ont eu à justifier récemment, tant auprès des membres que des maires de plusieurs localités situées en région, la fermeture de nombreux comptoirs de service peu fréquentés.  Employés au travail Un organisme démocratique   Malgré le fait que les Caisses Desjardins soient, via leurs services, des quasi-banques et malgré l’abolition de la commission de crédit, fidèles aux souhaits du fondateur, les Caisses demeurent des coopératives très démocratiques. En plus d’élire les membres du conseil d’administration, dont la durée du mandat est de trois ans, l’assemblée générale annuelle dispose de pouvoirs étendus. Sous la présidence de Monsieur Robert Clermont, le conseil d’administration, composé de douze membres, dont six hommes et six femmes, établit les principales orientations pour l’année en cours, assure le suivi des résultats financiers, procède à l’embauche de la direction générale s’il y a lieu, gère les immeubles, etc. Le rôle social Grâce à son programme de dons et de commandites, la Caisse soutient concrètement des dizaines d’organismes de son milieu. En distribuant plus de 175 000 $ par année, dont 25 000 $ à la municipalité, la Caisse contribue ainsi de façon très active au développement et au mieux-être de sa communauté. La Société d’histoire a largement profité de cette générosité. Avec plus de 15 780 membres, il est clair que la population locale demeure fortement attachée à cette institution et en apprécie grandement la philanthropie. Ainsi, plus qu’une institution bancaire dont les succès ne se démentent pas, la Caisse, par ses interventions directes auprès de plusieurs dizaines de projets et d’organismes, est devenue un partenaire essentiel et incontournable dans le développement tant social qu’économique de La Prairie. Nous offrons nos félicitations à la Caisse La Prairie pour cet essor indéniable sur plus de six décennies et nous souhaitons longue vie à ses membres, à son personnel accueillant et à ses dirigeants bénévoles. Les présidents Urgel Godin  -  1950-1956 Claude Diotte  -  1956-1957 Donat Duquette  -  1957-1972 Arthur Martin  -  1972-1982 Maurice Bourassa  -  1982 Sylvio Perras  -  1982-1999 Robert Clermont  -  1999 à aujourd’hui Les directeurs généraux (gérants) Jean-Marc Roy  -  1950-1983 Denis Lavallée  -  1983-1998 Denis Sénécal  -  1998-2014 Suzanne Voyer  -  2014 Évolution de l’actif  1951 :  28  645 $ 1961 :  886 551 $ 1971 :  4 962 164 $ 1981 :  24 352 979 $ 1991 :  102 340 843 $ 2001 :  15 733 041 $ 2011 :  356 601 000 $ 2015 :  483 044 000 Ristournes distribuées aux membres  1953 :  91,50 $ 1961 :  1 656 $ 1971 :  24 286 $ 1981 :  ---------- 1991 :  ---------- 2001 :  1 000 000 $ 2015 :  772 000 $...

    Conférence | Les acadiens déportés qui acceptèrent l’offre de Murray

    En 2016, nous commémorons le 250e anniversaire de l’arrivée au Québec des Acadiens qui furent déportés au Massachusetts, au Connecticut, en Pennsylvanie et à New York. C’est après avoir entendu parler de la Proclamation du gouverneur James Murray (1er mars 1765), qui offrait des terres gratuitement aux nouveaux immigrants, que les Acadiens déportés en Nouvelle-Angleterre demandèrent la permission d’immigrer au Québec. Après délibérations, le gouverneur Murray accepta d’accueillir ces Acadiens dans la Province of Quebec. Le premier bateau arriva au port de Québec le soir du 31 août 1766. Aujourd’hui, ce sont 4,8 millions de Québécois qui ont des origines acadiennes, dont plusieurs sont les descendants de ces Acadiens ayant choisi le Québec comme terre d’accueil.

    Les conférences de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine ont lieu à l’étage du 249, rue Sainte-Marie à La Prairie. Elles débutent à 19 h 30. Entrée libre pour les membres, 5 $ pour les non-membres. Renseignements au 450-659-1393.

    En 2016, nous commémorons le 250e anniversaire de l’arrivée au Québec des Acadiens qui furent déportés au Massachusetts, au Connecticut, en Pennsylvanie et à New York. C’est après avoir entendu parler de la Proclamation du gouverneur James Murray (1er mars 1765), qui offrait des terres gratuitement aux nouveaux immigrants, que les Acadiens déportés en Nouvelle-Angleterre demandèrent la permission d’immigrer au Québec. Après délibérations, le gouverneur Murray accepta d’accueillir ces Acadiens dans la Province of Quebec. Le premier bateau arriva au port de Québec le soir du 31 août 1766. Aujourd’hui, ce sont 4,8 millions de Québécois qui ont des origines acadiennes, dont plusieurs sont les descendants de ces Acadiens ayant choisi le Québec comme terre d’accueil. Les conférences de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine ont lieu à l’étage du 249, rue Sainte-Marie à La Prairie. Elles débutent à 19 h 30. Entrée libre pour les membres, 5 $ pour les non-membres. Renseignements au 450-659-1393....

    Semaine nationale de la généalogie

    La 5e édition de la Semaine nationale de la généalogie, organisée par La fédération québécoise des Sociétés de généalogie (FQSG), aura lieu du 19 au 26 novembre 2016 dans toutes les régions du Québec. La SHLM, membre de la FQSG, participera à cette Semaine nationale de deux façons : 

    1) Soirées portes ouvertes à la SHLM les 21 et 22 novembre entre 19 h et 21 h : 
    Venez en apprendre plus sur les rouages de la généalogie et commencez votre arbre généalogique grâce aux conseils de nos bénévoles. Profitez de votre passage dans nos locaux pour construire les 3 ou 4 premières générations de votre arbre afin de participer aux deux concours lancés par la FQSG : « Voici ma famille » (en partenariat avec les restaurants Normandin) pour les 17 ans et moins (3 générations) et « La généalogie, ça s’apprend » pour les 18 ans et plus (4 générations).

    2) Journée de l’engagement communautaire à l’école secondaire de La Magdeleine le 25 novembre 2016: le comité de généalogie de la SHLM tiendra un kiosque de généalogie lors de cette journée thématique et fera la promotion du concours « Voici ma famille » auprès des élèves de cette école secondaire. Merci à Monsieur Réal Houde, animateur du service d’animation spirituelle et d’engagement communautaire à la Commission scolaire des Grandes Seigneuries pour cette initiative.

    Pour plus de détails, consultez le site www.semainegenealogie.com 
    ou la page Facebook https://www.facebook.com/semainegenealogie/

    La 5e édition de la Semaine nationale de la généalogie, organisée par La fédération québécoise des Sociétés de généalogie (FQSG), aura lieu du 19 au 26 novembre 2016 dans toutes les régions du Québec. La SHLM, membre de la FQSG, participera à cette Semaine nationale de deux façons :  1) Soirées portes ouvertes à la SHLM les 21 et 22 novembre entre 19 h et 21 h :  Venez en apprendre plus sur les rouages de la généalogie et commencez votre arbre généalogique grâce aux conseils de nos bénévoles. Profitez de votre passage dans nos locaux pour construire les 3 ou 4 premières générations de votre arbre afin de participer aux deux concours lancés par la FQSG : « Voici ma famille » (en partenariat avec les restaurants Normandin) pour les 17 ans et moins (3 générations) et « La généalogie, ça s’apprend » pour les 18 ans et plus (4 générations). 2) Journée de l’engagement communautaire à l’école secondaire de La Magdeleine le 25 novembre 2016: le comité de généalogie de la SHLM tiendra un kiosque de généalogie lors de cette journée thématique et fera la promotion du concours « Voici ma famille » auprès des élèves de cette école secondaire. Merci à Monsieur Réal Houde, animateur du service d’animation spirituelle et d’engagement communautaire à la Commission scolaire des Grandes Seigneuries pour cette initiative. Pour plus de détails, consultez le site www.semainegenealogie.com  ou la page Facebook https://www.facebook.com/semainegenealogie/...

    Projet « 1691 » – Prospection archéologique du 17 septembre 2016

    Projet « 1691 » — Prospection archéologique du 17 septembre 2016

    La bataille de La Prairie (11 août 1691) a eu 325 ans cet été, et nous avons amorcé le projet « 1691 » l’hiver dernier en collaboration avec le Musée d’archéologie de Roussillon afin de faire plus de lumière sur les événements de cette journée où deux batailles se sont déroulées le même jour sur le territoire de la seigneurie de La Prairie. Le 17 septembre dernier, une équipe composée de deux archéologues et de huit bénévoles choisis parmi le grand public ont effectué une journée de prospection archéologique sur un des sites potentiels de la deuxième bataille de La Prairie. Voici les détails de cette journée (communiqué de presse de la MRC de Roussillon) :

    Prospection archéologique publique :

    La participation des bénévoles et les trouvailles font le succès de l’opération !

    La Prairie, le 22 septembre 2016 – Le Musée d’archéologie de Roussillon et la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine (SHLM) sont très heureux du déroulement et des résultats de la prospection archéologique publique réalisée le 17 septembre dernier dans le secteur du rang de La Bataille à la Prairie.

    Balle de plomb – Photographie : Musée d’archéologie de Roussillon

    En effet, l’équipe du Musée a entamé son projet de recherche archéologique afin de localiser le site potentiel de l’un des affrontements de la bataille de La Prairie de 1691 de belle façon avec la prospection de terrain. Les bénévoles sélectionnés étaient au rendezvous avec entrain dès le début de la journée ! Ils ont d’ailleurs grandement contribué à la découverte de plusieurs artefacts durant la journée. Scrutant attentivement le sol labouré parfois debouts, parfois accroupis, les participants, sous la supervision d’archéologues, ont procédé à une inspection visuelle méticuleuse afin de détecter tout artefact potentiel.

    Les trouvailles ont été nombreuses, ce qui a contribué au succès de la journée. Parmi les artefacts découverts se trouvent des balles de fusil en plomb datant de l’époque coloniale, plusieurs morceaux de poterie et de verre ancien, de vieux clous forgés et comble de la journée, une tête de hachette semblable à celles utilisées par les Amérindiens et les coureurs des bois au temps de la Nouvelle-France. « Nous sommes très satisfaits des découvertes effectuées durant cette journée. La nature, la quantité et la concentration des artefacts trouvés confirment qu’il s’agit d’un site archéologique d’intérêt », mentionne Frédéric Hottin, archéologue au Musée d’archéologie de Roussillon et responsable du projet.

    Il est présentement trop tôt pour déterminer si le site prospecté est bel et bien l’endroit où se serait déroulé le deuxième affrontement de la bataille de La Prairie de 1691. Plusieurs étapes restent encore à réaliser avant que l’on puisse dresser un portrait complet des résultats de cette prospection. D’ailleurs, la population est invitée à suivre la progression du projet de recherche sur la page Facebook du Musée à facebook.com/archeoroussillon.

    L’équipe du Musée tient à remercier chaleureusement le groupe de bénévoles qui a participé à la prospection. Leur passion pour l’archéologie et leur implication ont largement contribué au succès de cette journée de prospection.

    Projet « 1691 » — Prospection archéologique du 17 septembre 2016 La bataille de La Prairie (11 août 1691) a eu 325 ans cet été, et nous avons amorcé le projet « 1691 » l’hiver dernier en collaboration avec le Musée d’archéologie de Roussillon afin de faire plus de lumière sur les événements de cette journée où deux batailles se sont déroulées le même jour sur le territoire de la seigneurie de La Prairie. Le 17 septembre dernier, une équipe composée de deux archéologues et de huit bénévoles choisis parmi le grand public ont effectué une journée de prospection archéologique sur un des sites potentiels de la deuxième bataille de La Prairie. Voici les détails de cette journée (communiqué de presse de la MRC de Roussillon) : Prospection archéologique publique : La participation des bénévoles et les trouvailles font le succès de l’opération ! La Prairie, le 22 septembre 2016 – Le Musée d’archéologie de Roussillon et la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine (SHLM) sont très heureux du déroulement et des résultats de la prospection archéologique publique réalisée le 17 septembre dernier dans le secteur du rang de La Bataille à la Prairie. Balle de plomb - Photographie : Musée d’archéologie de Roussillon En effet, l’équipe du Musée a entamé son projet de recherche archéologique afin de localiser le site potentiel de l’un des affrontements de la bataille de La Prairie de 1691 de belle façon avec la prospection de terrain. Les bénévoles sélectionnés étaient au rendezvous avec entrain dès le début de la journée ! Ils ont d’ailleurs grandement contribué à la découverte de plusieurs artefacts durant la journée. Scrutant attentivement le sol labouré parfois debouts, parfois accroupis, les participants, sous la supervision d’archéologues, ont procédé à une inspection visuelle méticuleuse afin de détecter tout artefact potentiel. Les trouvailles ont été nombreuses, ce qui a contribué au succès de la journée. Parmi les artefacts découverts se trouvent des balles de fusil en plomb datant de l’époque coloniale, plusieurs morceaux de poterie et de verre ancien, de vieux clous forgés et comble de la journée, une tête de hachette semblable à celles utilisées par les Amérindiens et les coureurs des bois au temps de la Nouvelle-France. « Nous sommes très satisfaits des découvertes effectuées durant cette journée. La nature, la quantité et la concentration des artefacts trouvés confirment qu’il s’agit d’un site archéologique d’intérêt », mentionne Frédéric Hottin, archéologue au Musée d’archéologie de Roussillon et responsable du projet. Il est présentement trop tôt pour déterminer si le site prospecté est bel et bien l’endroit où se serait déroulé le deuxième affrontement de la bataille de La Prairie de 1691. Plusieurs étapes restent encore à réaliser avant que l’on puisse dresser un portrait complet des résultats de cette prospection. D’ailleurs, la population est invitée à suivre la progression du projet de recherche sur la page Facebook du Musée à facebook.com/archeoroussillon. L’équipe du Musée tient à remercier chaleureusement le groupe de bénévoles qui a participé à la prospection. Leur passion pour l’archéologie et leur implication ont largement contribué au succès de cette journée de prospection....