Sélection d'une édition

    Généalogie de Bernard Courville

    Monseigneur Bernard Courville est né à Notre-Dame de Stanbridge le 2 août 1911, cours primaire dans la même localité; cours classique au Collège de Saint-Jean-sur-Richelieu, études théologiques au Grand Séminaire de Montréal. Il fut ordonné prêtre en l'église Saint-Joseph de Chambly le 22 mai 1937.

    Il fut tour à tour professeur de mathématiques pendant 27½ ans au collège de Saint-Jean, Recteur du Séminaire de Saint-Jean-sur-Richelieu de 1958 à 1964, curé de Saint-Luc de 1965 à 1972, curé à Notre-Dame-Auxiliatrice de Saint-Jean de 1972 à 1984, et vicaire à Saint-Bruno de 1984 à 1994. Nommé Prélat Domestique il y a quelques années, Monseigneur Courville jouit depuis mars 1994 d'une retraite bien méritée à la Résidence Marie-Léonie de La Prairie.
     

    D’Azur, à une bande d’or, chargée de trois Aiglettes de Gueules, les ailes étendues

    L’Ancêtre Clément Lériger, sieur de Laplante, enseigne dans les Troupes de la Marine, arriva au Pays en 1685 à 23 ans avec M. de Denonville.

    Au lendemain du massacre de Lachine le 6 août 1689, il se trouvait en garnison au fort Remy. Les soldats de la garnison marchaient au combat quand ils furent attaqués par les Iroquois, l'ancêtre fut au nombre des prisonniers. Lériger, après bien des tortures, fut amené en captivité au pays d'Onontagué, dans l'actuel état de New York. Il y appris leurs moeurs et langage, ce qui lui permit d'être interprète. Il fut libéré après 3½ ans par un détachement de M. de Beaucour.

    Quelques années plus tard nous le retrouvons comme chef de garnison au Fort Saint-Lambert, anciennement de la seigneurie de La Prairie, près de l'actuel pont Victoria. La paix avec les Amérindiens fut ratifiée dans la joie le 4 août 1701. Le marin Lériger n'était pas de cette fête.

    Monseigneur Bernard Courville est né à Notre-Dame de Stanbridge le 2 août 1911, cours primaire dans la même localité; cours classique au Collège de Saint-Jean-sur-Richelieu, études théologiques au Grand Séminaire de Montréal. Il fut ordonné prêtre en l'église Saint-Joseph de Chambly le 22 mai 1937. Il fut tour à tour professeur de mathématiques pendant 27½ ans au collège de Saint-Jean, Recteur du Séminaire de Saint-Jean-sur-Richelieu de 1958 à 1964, curé de Saint-Luc de 1965 à 1972, curé à Notre-Dame-Auxiliatrice de Saint-Jean de 1972 à 1984, et vicaire à Saint-Bruno de 1984 à 1994. Nommé Prélat Domestique il y a quelques années, Monseigneur Courville jouit depuis mars 1994 d'une retraite bien méritée à la Résidence Marie-Léonie de La Prairie.   D’Azur, à une bande d’or, chargée de trois Aiglettes de Gueules, les ailes étendues L’Ancêtre Clément Lériger, sieur de Laplante, enseigne dans les Troupes de la Marine, arriva au Pays en 1685 à 23 ans avec M. de Denonville. Au lendemain du massacre de Lachine le 6 août 1689, il se trouvait en garnison au fort Remy. Les soldats de la garnison marchaient au combat quand ils furent attaqués par les Iroquois, l'ancêtre fut au nombre des prisonniers. Lériger, après bien des tortures, fut amené en captivité au pays d'Onontagué, dans l'actuel état de New York. Il y appris leurs moeurs et langage, ce qui lui permit d'être interprète. Il fut libéré après 3½ ans par un détachement de M. de Beaucour. Quelques années plus tard nous le retrouvons comme chef de garnison au Fort Saint-Lambert, anciennement de la seigneurie de La Prairie, près de l'actuel pont Victoria. La paix avec les Amérindiens fut ratifiée dans la joie le 4 août 1701. Le marin Lériger n'était pas de cette fête....

    Moyens de transport, hiver, XIXe siècle

                À l'occasion du centenaire de la Confédération, la compagnie Imperial Oil a publié une revue illustrant de multiples objets de la vie sociale au Québec au XIXe siècle.

                Cette compagnie a choisi l'artiste C.W. Jeffreys (1869-1951) pour fixer sur peintures ces objets du siècle dernier. Selon les connaisseurs, C. W. Jeffreys se situe parmi les meilleurs artistes canadiens à sujets historiques. La collection Imperial Oil conserve 1 200 peintures et dessins de Jeffreys. Les critiques d'art le considèrent comme le meilleur artiste canadien à cause de la précision apportée au détail en plus d 'apporter vie et grande vitalité à ses oeuvres.

                Remarquons, entre autres, l'habitant qui transporte bois et cochon, les passagers chaudement protégés du froid, l'officier de Sa Majesté assis très droit sur la banquette arrière, etc. Pour reproduire le plus fidèlement possible les carrioles qu'il dessine, Jeffreys s'inspire de vieilles gravures d'après Krieghoff 1854.

                Cornelius Krieghoff (1815-1872) devrait nous intéresser pour plusieurs raisons. Par ses oeuvres, il s' impose à cause de son style de peintures descriptives, pour lui, chaque détail est important. Ses gravures sont presque des photographies, d'où son influence sur Jeffreys qui apportait une grande précision dans les détails.

                Krieghoff, né en Europe, était devenu presque l'un des nôtres. En 1836, il épouse Émilie Gauthier native de Boucherville. Il vit à Boucherville et surtout à Longueuil pendant plusieurs années. Il a peint de très nombreux portraits des paysans canadien-français qu'il aimait sincèrement; ces habitants qui vivaient simplement et dont la compagnie lui était très agréable.

                Ses autres sujets favoris étaient l'hiver, la forêt et les Indiens de Kahnawake. Le biographe de Krieghoff le confirme en relatant ses multiples visites à la réserve et les séjours en forêt de plusieurs jours avec ses amis indiens. La tradition orale affirme que Krieghoff a traversé souvent le village de La Prairie. C'est un fait que l'on peut facilement déduire puisqu'à cette époque, les routes étaient peu nombreuses.

                Les carrioles et traîneaux de Krieghoff plaisent à l'oeil par l'élégance de leur courbure; nos ancêtres avaient bon goût et savaient apprivoiser le rigoureux hiver canadien.

    Références :

    Canada 1812-1871. La Revue Imperial Oil, juillet 1967, pages 1 et 56.

    de Jouvancourt, Hugues, Cornelius Krieghoff, Musson Book Company, Toronto, 1973.

                À l'occasion du centenaire de la Confédération, la compagnie Imperial Oil a publié une revue illustrant de multiples objets de la vie sociale au Québec au XIXe siècle.             Cette compagnie a choisi l'artiste C.W. Jeffreys (1869-1951) pour fixer sur peintures ces objets du siècle dernier. Selon les connaisseurs, C. W. Jeffreys se situe parmi les meilleurs artistes canadiens à sujets historiques. La collection Imperial Oil conserve 1 200 peintures et dessins de Jeffreys. Les critiques d'art le considèrent comme le meilleur artiste canadien à cause de la précision apportée au détail en plus d 'apporter vie et grande vitalité à ses oeuvres.             Remarquons, entre autres, l'habitant qui transporte bois et cochon, les passagers chaudement protégés du froid, l'officier de Sa Majesté assis très droit sur la banquette arrière, etc. Pour reproduire le plus fidèlement possible les carrioles qu'il dessine, Jeffreys s'inspire de vieilles gravures d'après Krieghoff 1854.             Cornelius Krieghoff (1815-1872) devrait nous intéresser pour plusieurs raisons. Par ses oeuvres, il s' impose à cause de son style de peintures descriptives, pour lui, chaque détail est important. Ses gravures sont presque des photographies, d'où son influence sur Jeffreys qui apportait une grande précision dans les détails.             Krieghoff, né en Europe, était devenu presque l'un des nôtres. En 1836, il épouse Émilie Gauthier native de Boucherville. Il vit à Boucherville et surtout à Longueuil pendant plusieurs années. Il a peint de très nombreux portraits des paysans canadien-français qu'il aimait sincèrement; ces habitants qui vivaient simplement et dont la compagnie lui était très agréable.             Ses autres sujets favoris étaient l'hiver, la forêt et les Indiens de Kahnawake. Le biographe de Krieghoff le confirme en relatant ses multiples visites à la réserve et les séjours en forêt de plusieurs jours avec ses amis indiens. La tradition orale affirme que Krieghoff a traversé souvent le village de La Prairie. C'est un fait que l'on peut facilement déduire puisqu'à cette époque, les routes étaient peu nombreuses.             Les carrioles et traîneaux de Krieghoff plaisent à l'oeil par l'élégance de leur courbure; nos ancêtres avaient bon goût et savaient apprivoiser le rigoureux hiver canadien. Références : Canada 1812-1871. La Revue Imperial Oil, juillet 1967, pages 1 et 56. de Jouvancourt, Hugues, Cornelius Krieghoff, Musson Book Company, Toronto, 1973....

    Remerciement

    Nous voulons remercier madame Yolande Cuillierrier qui nous découpe de petits documents que madame Claudette Houde apporte à la Société historique pour la généalogie. Nous voulons aussi souligner le travail exceptionnel qui a été réalisé par nos trois étudiants de cet été.

    Nous voulons remercier madame Yolande Cuillierrier qui nous découpe de petits documents que madame Claudette Houde apporte à la Société historique pour la généalogie. Nous voulons aussi souligner le travail exceptionnel qui a été réalisé par nos trois étudiants de cet été....

    Durand dit Mauchant

    Durand dit Mauchant

    Dominic et Francis

     

     

    Jacques Monchamp

    Eliette Létourneau

    Saint-Constant, cté de La Prairie

    20 août 1966

    Henri Létourneau

    Geneviève Perras

    Joseph Monchamp

    Berthe Robert

    Saint-Rémi, cté de Napierville

    31 octobre 1935

    Ulric Robert

    Eugénie Demontigny

    Zéphir Monchamp

    Rose Monette

    Saint-Michel, cté de Napierville

    19 août 1890

    Dominique Monette

    Marguerite Rémillard

    Vital Monchamp

    Célanise Lanctôt

    Saint-Constant, cté de La Prairie

    11 mai 1857

    Joseph Lanctôt

    Euphrosine Hall

    Constant Monchamp

    Marguerite Primeau

    Saint-Constant, cté de La Prairie

    24 novembre 1823

    François Primeau

    Marguerite Dupuis

    Dominique Monchamp

    Marie-Anne Bourassa

    La Nativité de La Prairie

    23 octobre 1797

    Pierre Bourassa

    Marie-Anne Poupart

    Dominique Durand dit Mauchant

    Angélique Poissant dit La Saline

    Saint-Philippe, cté de La Prairie

    30 janvier 1758

    Pierre Pouissant dit La Saline

    Angélique Giroux

    Nicolas Mauchant

    Françoise Dupuis

    Mirecourt (Lorraine)

    France

     

    Durand dit Mauchant Dominic et Francis     Jacques Monchamp Eliette Létourneau Saint-Constant, cté de La Prairie 20 août 1966 Henri Létourneau Geneviève Perras Joseph Monchamp Berthe Robert Saint-Rémi, cté de Napierville 31 octobre 1935 Ulric Robert Eugénie Demontigny Zéphir Monchamp Rose Monette Saint-Michel, cté de Napierville 19 août 1890 Dominique Monette Marguerite Rémillard Vital Monchamp Célanise Lanctôt Saint-Constant, cté de La Prairie 11 mai 1857 Joseph Lanctôt Euphrosine Hall Constant Monchamp Marguerite Primeau Saint-Constant, cté de La Prairie 24 novembre 1823 François Primeau Marguerite Dupuis Dominique Monchamp Marie-Anne Bourassa La Nativité de La Prairie 23 octobre 1797 Pierre Bourassa Marie-Anne Poupart Dominique Durand dit Mauchant Angélique Poissant dit La Saline Saint-Philippe, cté de La Prairie 30 janvier 1758 Pierre Pouissant dit La Saline Angélique Giroux Nicolas Mauchant Françoise Dupuis Mirecourt (Lorraine) France   ...

    Ernest Doin (suite)

    En 1863, Ernest Doin vit des difficultés financières. Il arrive avec peine à faire vivre sa famille de douze personnes. Dans une lettre adressée à la Société littéraire, il demande qu'on lui prête la salle pour deux soirées. En retour il remettra les profits d'un soir à la Société.

    Au théâtre de La Prairie, les groupes de comédiens se succèdent fin XIXe et au XXe siècle. La comédie Le dîner interrompu est présentée dans les années 20 et sur une plaquette de la pièce les noms de trois comédiens sont accolés aux personnages: J. Arsenault, Nérée Laplante, D. Bisaillon.

    Une photographie datée de 1919, regroupe la troupe du Cercle l’Aiglon.

    1ère rangée tenant sabres, de gauche à droite : Philias de Gongre, 2e assis, Thomas Bisaillon, Willie Corneau, Léon Arseneault. 3e, debout, Adélard Bisaillon, Roch Bisaillon, Alphonse Arseneault, Paul Fontaine et Georges Roy.
    4e debout, Joseph (Jos) Bisaillon, Ovila Rivet, Édouard Lavoie, Eustache Robidoux, Cornélius Fournier. (Identification par Paul Favreau, avril 1976.)

     

    Références :

    1. Fonds E. Choquet

    – lettre manuscrite d'Ernest Doin 1863, dossier 4.19

    – photographie du Cercle l'aiglon 1919

    2. Marcel Moussette

    – Don d'une plaquette "Le Dîner interrompu", 45 pages, édition de 1871

    – commentaires manuscrits sur les pièces d'Ernest Doin et certains comédiens de La Prairie – 1983

    3. Jules Romme

     – Ordre des Prémontrés – Recherches et textes explicatifs du climat social au Québec du XIXe siècle et présentation de comédies d'Ernest Doin (Reine Bélanger) 1995

    Recherche: Claudette Houde.

    En 1863, Ernest Doin vit des difficultés financières. Il arrive avec peine à faire vivre sa famille de douze personnes. Dans une lettre adressée à la Société littéraire, il demande qu'on lui prête la salle pour deux soirées. En retour il remettra les profits d'un soir à la Société. Au théâtre de La Prairie, les groupes de comédiens se succèdent fin XIXe et au XXe siècle. La comédie Le dîner interrompu est présentée dans les années 20 et sur une plaquette de la pièce les noms de trois comédiens sont accolés aux personnages: J. Arsenault, Nérée Laplante, D. Bisaillon. Une photographie datée de 1919, regroupe la troupe du Cercle l’Aiglon. 1ère rangée tenant sabres, de gauche à droite : Philias de Gongre, 2e assis, Thomas Bisaillon, Willie Corneau, Léon Arseneault. 3e, debout, Adélard Bisaillon, Roch Bisaillon, Alphonse Arseneault, Paul Fontaine et Georges Roy. 4e debout, Joseph (Jos) Bisaillon, Ovila Rivet, Édouard Lavoie, Eustache Robidoux, Cornélius Fournier. (Identification par Paul Favreau, avril 1976.)   Références : 1. Fonds E. Choquet - lettre manuscrite d'Ernest Doin 1863, dossier 4.19 - photographie du Cercle l'aiglon 1919 2. Marcel Moussette - Don d'une plaquette "Le Dîner interrompu", 45 pages, édition de 1871 - commentaires manuscrits sur les pièces d'Ernest Doin et certains comédiens de La Prairie – 1983 3. Jules Romme  - Ordre des Prémontrés - Recherches et textes explicatifs du climat social au Québec du XIXe siècle et présentation de comédies d'Ernest Doin (Reine Bélanger) 1995 Recherche: Claudette Houde....

    Le dîner interrompu, 1873, extrait

    « Le dialogue entre Jocrisse, le cuisinier et Plumet, son maître, nous permet de saisir l’influence française dans le choix de mets et le langage quotidien de l’homme du peuple.»

     

    PLUMET

    Allons ! Bon !…Ah ! à propos, Jocrisse, as-tu bien cherché dans ta tête à nous trouver quelques morceaux choisis ? hein ! mon gaillard, toi qui connais les bons mets ?

    JOCRISSE (riant)

    Ah ! ma foi, not’maître, à votr’école on n’peut pas aimer les mauvais.

     

    LAFLUTE (à part)

    En a t’y ! En a-t’y dans sa tête !

     

    PLUMET

    Voyons, voyons, un petit aperçu de ce que tu vas me donner, sauf ce que je dois apporter en revenant.

    JOCRISSE

    Dame ! not’maître, j’ai tout r’passé dans ma mémoire les mets que j’sais d’voir goût : primà, premièrement, d’abord : Un salmis aux fines herbes, pomme d’amour pour entourage.

     

    PLUMET

    Bravo ! c’est excellent ce plat-là !

    JOCRISSE

    Seconda, pour le second plat : la persillade en vinaigrette, redoublement de tomates ou pommes d’amour avec addition de cornichons

    PLUMET (il passe la langue sur ses lèvres à chaque mot)

    De mieux en mieux, continue donc !

    JOCRISSE

    Troissio… Canards aux oignons, sauce parisienne à la russe et gélatine.

    PLUMET

     

    Excellent! excellent! Ensuite? ensuite?

     

    JOCRISSE

    "Quatritia" Un petit cochon d’lait farcé aux truffes.

    PLUMET (vivement)

    Un petit cochon de lait, Jocrisse, ah ! tu me mets dans le ravissement ! Un p’tit cochon d’lait Ah !… après ?

    JOCRISSE

    Après…après… Dame, not’maître, j’crois qu-c’est déjà pas mal raisonnable.

    PLUMET

    Oh ! Jocrisse ! Jocrisse ! toi dont les idées fourmillent… tu oublies mon mets favori !

    JOCRISSE

    Quoi ?… Quoi ?… ma foi, du diable si j’y suis.

    PLUMET

    Il est vrai qu’il y a diablement longtemps que je n’en ai mangé ! Eh bien, Jocrisse… ce met… c’est… des oreilles de cochons piquées, entrelardées de truffes et de fines herbes!… Hein ? ……

    « Le dialogue entre Jocrisse, le cuisinier et Plumet, son maître, nous permet de saisir l’influence française dans le choix de mets et le langage quotidien de l’homme du peuple.»   PLUMET Allons ! Bon !...Ah ! à propos, Jocrisse, as-tu bien cherché dans ta tête à nous trouver quelques morceaux choisis ? hein ! mon gaillard, toi qui connais les bons mets ? JOCRISSE (riant) Ah ! ma foi, not’maître, à votr’école on n’peut pas aimer les mauvais.   LAFLUTE (à part) En a t’y ! En a-t’y dans sa tête !   PLUMET Voyons, voyons, un petit aperçu de ce que tu vas me donner, sauf ce que je dois apporter en revenant. JOCRISSE Dame ! not’maître, j’ai tout r’passé dans ma mémoire les mets que j’sais d’voir goût : primà, premièrement, d’abord : Un salmis aux fines herbes, pomme d’amour pour entourage.   PLUMET Bravo ! c’est excellent ce plat-là ! JOCRISSE Seconda, pour le second plat : la persillade en vinaigrette, redoublement de tomates ou pommes d’amour avec addition de cornichons PLUMET (il passe la langue sur ses lèvres à chaque mot) De mieux en mieux, continue donc ! JOCRISSE Troissio… Canards aux oignons, sauce parisienne à la russe et gélatine. PLUMET   Excellent! excellent! Ensuite? ensuite?   JOCRISSE "Quatritia" Un petit cochon d’lait farcé aux truffes. PLUMET (vivement) Un petit cochon de lait, Jocrisse, ah ! tu me mets dans le ravissement ! Un p’tit cochon d’lait Ah !... après ? JOCRISSE Après…après… Dame, not’maître, j’crois qu-c’est déjà pas mal raisonnable. PLUMET Oh ! Jocrisse ! Jocrisse ! toi dont les idées fourmillent… tu oublies mon mets favori ! JOCRISSE Quoi ?... Quoi ?... ma foi, du diable si j’y suis. PLUMET Il est vrai qu’il y a diablement longtemps que je n’en ai mangé ! Eh bien, Jocrisse… ce met… c’est… des oreilles de cochons piquées, entrelardées de truffes et de fines herbes!... Hein ? ……...

    Décès

    À La Prairie, le 23 juillet 1995 à l’âge de 67 ans est décédé Yves Moquin. Il laisse dans le deuil son épouse Jacqueline Audette, ses soeurs Jeanne d’Arc (feu Roland Juteau), Françoise, et ses frères Jean-Paul (Rita Mc Clure), Germain (Marcelle Gagnon), Toussaint (Fernande Lafond) et plusieurs parents et amis.

    À Candiac, le 9 août 1995, à l’âge de 45 ans, est décédée à la suite d’une longue maladie Suzanne Barbeau, épouse de Claude Fortin. Outre son époux, elle laisse dans le deuil, sa fille Catherine, ses parents Mathilde et René Barbeau, sa soeur Isabelle, ses frères Richard et Claude ainsi que plusieurs parents et amis.

    À ces familles éprouvées, la Société historique offre ses plus sincères condoléances.

    À La Prairie, le 23 juillet 1995 à l'âge de 67 ans est décédé Yves Moquin. Il laisse dans le deuil son épouse Jacqueline Audette, ses soeurs Jeanne d'Arc (feu Roland Juteau), Françoise, et ses frères Jean-Paul (Rita Mc Clure), Germain (Marcelle Gagnon), Toussaint (Fernande Lafond) et plusieurs parents et amis. À Candiac, le 9 août 1995, à l'âge de 45 ans, est décédée à la suite d'une longue maladie Suzanne Barbeau, épouse de Claude Fortin. Outre son époux, elle laisse dans le deuil, sa fille Catherine, ses parents Mathilde et René Barbeau, sa soeur Isabelle, ses frères Richard et Claude ainsi que plusieurs parents et amis. À ces familles éprouvées, la Société historique offre ses plus sincères condoléances....

    Prompt rétablissement

    À madame Raymonde Gagnon et à messieurs Réal Cuillierrier, Réal Legault, Jean-Charles Charuest et Pierre Gagnon qui ont dû faire un séjour à l'hôpital, nous offrons nos meilleurs voeux de prompt rétablissement et de bonne santé.

    À madame Raymonde Gagnon et à messieurs Réal Cuillierrier, Réal Legault, Jean-Charles Charuest et Pierre Gagnon qui ont dû faire un séjour à l'hôpital, nous offrons nos meilleurs voeux de prompt rétablissement et de bonne santé....

    Dons

    De Viateur Robert

    Mérienne, Patrick, Petit Atlas historique du Monde, de 1944 à nos jours. Éditions Ouest-France, 1994, 48 p.

    Du frère Jules Sawyer f.i.c.

    La Société historique de Saint-Henri, Portrait d’une Ville, Saint-Henri, 1875-1905, 1987.

    La rocaille, journal optimiste, Collège Jean-de-la-Mennais, La Prairie, 6 numéros, janvier à juin 1995.

    Des archives des f.i.c. (frère Jean Laprotte)

    Universal Classic Manuscripts

    Cahiers de l’Académie Canadienne-Française, 8 volumes. De 1956 à 1972.

    Les cahiers d’histoire de Deux-Montagnes, 28 numéros de 1978 à 1989.

    Nouvelles chansons de chez-nous, Douze chansons d’Albert Larricu.

    Un homme et son péché, voici l’histoire

    De Gaétan Bourdages

    Micro éditions de la bibliothèque, catalogue 1994, Bibliothèque nationale du Québec. 1994.

    De Marcel Lamarche

    Répertoire des mariages des familles Lamarche.

    Du père Jules Romme

    Le bureau de poste de La Prairie, par Ethnotech, Mai 1992.

    De madame Thérèse Dubé

    Lemelin Roger. Les Plouffes, Flammarion. Paris. 1982.

    Bruchési Jean, Voyages miragés. Éditions Beauchemin, Montréal. 1957.

    André Rufiange à son meilleur, Éditions Québécor. 1978.

    Henderson, Christine. Cent ans déjà, Éditions de l'homme. Ottawa. 1968.

    Lapointe. L'histoire bouleversante de Mgr Charbonneau. Éditions du jour. 1962.

    Merle Jacques. La monture en bronze, Paris. 1979.

    Lavallée, Madeleine. Marie-Victorin, un itinéraire exceptionnel. Éditions Héritage inc. Saint-Lambert. 1983.

    Dion, Léon. Le Québec et le Canada : les voies de l'avenir. Éditions Québécor. 1980.

    Nos prières et cantiques. Montréal 1940.

    De Viateur Robert Mérienne, Patrick, Petit Atlas historique du Monde, de 1944 à nos jours. Éditions Ouest-France, 1994, 48 p. Du frère Jules Sawyer f.i.c. La Société historique de Saint-Henri, Portrait d’une Ville, Saint-Henri, 1875-1905, 1987. La rocaille, journal optimiste, Collège Jean-de-la-Mennais, La Prairie, 6 numéros, janvier à juin 1995. Des archives des f.i.c. (frère Jean Laprotte) Universal Classic Manuscripts Cahiers de l’Académie Canadienne-Française, 8 volumes. De 1956 à 1972. Les cahiers d’histoire de Deux-Montagnes, 28 numéros de 1978 à 1989. Nouvelles chansons de chez-nous, Douze chansons d’Albert Larricu. Un homme et son péché, voici l’histoire De Gaétan Bourdages Micro éditions de la bibliothèque, catalogue 1994, Bibliothèque nationale du Québec. 1994. De Marcel Lamarche Répertoire des mariages des familles Lamarche. Du père Jules Romme Le bureau de poste de La Prairie, par Ethnotech, Mai 1992. De madame Thérèse Dubé Lemelin Roger. Les Plouffes, Flammarion. Paris. 1982. Bruchési Jean, Voyages miragés. Éditions Beauchemin, Montréal. 1957. André Rufiange à son meilleur, Éditions Québécor. 1978. Henderson, Christine. Cent ans déjà, Éditions de l'homme. Ottawa. 1968. Lapointe. L'histoire bouleversante de Mgr Charbonneau. Éditions du jour. 1962. Merle Jacques. La monture en bronze, Paris. 1979. Lavallée, Madeleine. Marie-Victorin, un itinéraire exceptionnel. Éditions Héritage inc. Saint-Lambert. 1983. Dion, Léon. Le Québec et le Canada : les voies de l'avenir. Éditions Québécor. 1980. Nos prières et cantiques. Montréal 1940....

    Bonjour chers amis

    Après un été exceptionnellement beau et chaud qui passera paraît-il à l'histoire, votre journal vous revient pour vous renseigner sur les activités à venir de la S.H.L.M., celles en cours ou tout simplement pour vous faire connaître certains événements du passé qui font partie de notre histoire locale.

    Durant la semaine du 25 septembre, vous pourrez regarder au canal 9, câble Vidéotron, l'émission "de ville en ville" consacrée à la vie municipale. Cette émission sera consacrée à la Ville de La Prairie et sera diffusée à quatre reprises en soirée.

    Après un été exceptionnellement beau et chaud qui passera paraît-il à l'histoire, votre journal vous revient pour vous renseigner sur les activités à venir de la S.H.L.M., celles en cours ou tout simplement pour vous faire connaître certains événements du passé qui font partie de notre histoire locale. Durant la semaine du 25 septembre, vous pourrez regarder au canal 9, câble Vidéotron, l'émission "de ville en ville" consacrée à la vie municipale. Cette émission sera consacrée à la Ville de La Prairie et sera diffusée à quatre reprises en soirée....