Sélection d'une édition

    Généalogie de Florette Raymond (Ratier)

    Ratier dit Raymond

    Florette Raymond

     

     

    Camille Raymond

    Marie-Doria Caron

    Sainte-Monique, comté de Nicolet

    21 novembre 1916

    Zéphirin Caron

    Marie-Hélène Lauzière

    Louis Raymond

    Marie Provencher

    Nicolet

    08 janvier 1878

    Abraham Provencher

    Julie Bellerose

    Antoine Ratier dit Raymond

    Angèle Richard

    Nicolet

    30 mai 1831

    Armand Richard

    Josephte Vilat dit Beausoleil

    Jean-Baptiste Ratier dit Raymond

    Marie-Antoinette Dumas

    Nicolet

    13 février 1787

    Jean-Baptiste Dumas

    Marie-Ursule Chauvette

    Antoine Ratier dit Raymond

    Marie-Josephte Cotteret

    Nicolet

    07 janvier 1749

    Pierre Cotteret

    Marie-Louise Therrien

    Raymond Ratier

    Marguerite Ondoyer

    Trois-Rivières

    04 octobre 1722

    Martin-Antoine Ondoyer

    Marie Esnard

    François Ratier

    Bertrande Mercadier

    de Saint-Pierre-la-Feuille

    diocèse de Cahor, Queroy (Lot) France

     

    Ratier dit Raymond Florette Raymond     Camille Raymond Marie-Doria Caron Sainte-Monique, comté de Nicolet 21 novembre 1916 Zéphirin Caron Marie-Hélène Lauzière Louis Raymond Marie Provencher Nicolet 08 janvier 1878 Abraham Provencher Julie Bellerose Antoine Ratier dit Raymond Angèle Richard Nicolet 30 mai 1831 Armand Richard Josephte Vilat dit Beausoleil Jean-Baptiste Ratier dit Raymond Marie-Antoinette Dumas Nicolet 13 février 1787 Jean-Baptiste Dumas Marie-Ursule Chauvette Antoine Ratier dit Raymond Marie-Josephte Cotteret Nicolet 07 janvier 1749 Pierre Cotteret Marie-Louise Therrien Raymond Ratier Marguerite Ondoyer Trois-Rivières 04 octobre 1722 Martin-Antoine Ondoyer Marie Esnard François Ratier Bertrande Mercadier de Saint-Pierre-la-Feuille diocèse de Cahor, Queroy (Lot) France   ...

    Dons reçus

    Dons reçus de Madame Jacqueline Pigeon-Moquin

    Les Communes de La Prairie, Élisée Choquet, 1935, 155 pages, photocopie de l’original.

    1886 – Centenaire – 1986, Arrivée des Frères de l’Instruction chrétienne en Amérique du Nord, Jean Laprotte f.i.c. 176 pages.
     

    Don reçu de André Jalbert

    L’abeille, 1929-1930, Frères de l’Instruction chrétienne, 479 pages.
     

    Dons aux archives

    Madame Jean-Marie (Mary) Langlois a remis à la S.H.L.M. les archives concernant le commerce de la glace à La Prairie. Son époux, M. Jean-Marie Langlois, était le propriétaire de cette industrie et les documents remis touchent plus particulièrement les années 1940 à 1955.

    Lors du souper annuel du 22 avril dernier, Madame Langlois a donné une intéressante description des étapes d’entreposage et de livraison de la glace à chaque domicile. C’était avant l’ère des réfrigérateurs et congélateurs.

    Sincères remerciements à Madame Langlois. Souhaitons que d’autres membres et amis confient à la S.H.L.M. la garde de documents qui seront autant d’éléments permettant de transmettre aux générations futures certains aspects de la vie quotidienne de nos prédécesseurs.

    Dons reçus de Madame Jacqueline Pigeon-Moquin Les Communes de La Prairie, Élisée Choquet, 1935, 155 pages, photocopie de l’original. 1886 – Centenaire – 1986, Arrivée des Frères de l’Instruction chrétienne en Amérique du Nord, Jean Laprotte f.i.c. 176 pages.   Don reçu de André Jalbert L’abeille, 1929-1930, Frères de l’Instruction chrétienne, 479 pages.   Dons aux archives Madame Jean-Marie (Mary) Langlois a remis à la S.H.L.M. les archives concernant le commerce de la glace à La Prairie. Son époux, M. Jean-Marie Langlois, était le propriétaire de cette industrie et les documents remis touchent plus particulièrement les années 1940 à 1955. Lors du souper annuel du 22 avril dernier, Madame Langlois a donné une intéressante description des étapes d’entreposage et de livraison de la glace à chaque domicile. C’était avant l’ère des réfrigérateurs et congélateurs. Sincères remerciements à Madame Langlois. Souhaitons que d’autres membres et amis confient à la S.H.L.M. la garde de documents qui seront autant d’éléments permettant de transmettre aux générations futures certains aspects de la vie quotidienne de nos prédécesseurs....

    Hommage à Jean L’Heureux, 22 avril 1995

    Lors de son souper annuel, le samedi 22 avril 1995, la S.H.L.M. a honoré d’une façon toute particulière Jean L’Heureux, notre actuel président.

    On a souligné la richesse de sa personnalité : serviabilité, générosité, compétence.

    Avec l’aide de chercheurs subventionnés, il travaille depuis près de trois ans à la collecte des données qui permettront de publier éventuellement des registres "Baptêmes et Sépultures", seigneurie de La Prairie, de 1667 à 1990. Ce projet de grande envergure verra le jour grâce à la ténacité et au travail assidu de notre ami Jean L’Heureux.

    Présent au local de la S.H.L.M. plusieurs heures par semaine, Jean accueille les visiteurs, reçoit les demandes téléphoniques, anime le local et assure la bonne marche des activités.

    Lors de son souper annuel, le samedi 22 avril 1995, la S.H.L.M. a honoré d’une façon toute particulière Jean L’Heureux, notre actuel président. On a souligné la richesse de sa personnalité : serviabilité, générosité, compétence. Avec l’aide de chercheurs subventionnés, il travaille depuis près de trois ans à la collecte des données qui permettront de publier éventuellement des registres "Baptêmes et Sépultures", seigneurie de La Prairie, de 1667 à 1990. Ce projet de grande envergure verra le jour grâce à la ténacité et au travail assidu de notre ami Jean L’Heureux. Présent au local de la S.H.L.M. plusieurs heures par semaine, Jean accueille les visiteurs, reçoit les demandes téléphoniques, anime le local et assure la bonne marche des activités....

    Conférence: Mémoire de l’intendant Talon

    L’historien Robert Prévost évoquera la mémoire de l’intendant Talon au moyen d’un diaporama à l’occasion de la prochaine conférence.

    C’est un rendez-vous à ne pas manquer, mercredi le 17 mai à 20 heures, aux locaux de la Société historique au 249, rue Sainte-Marie, dans le vieux La Prairie. Pour renseignements téléphonez au 659-1393.

    L’historien Robert Prévost évoquera la mémoire de l’intendant Talon au moyen d’un diaporama à l’occasion de la prochaine conférence. C’est un rendez-vous à ne pas manquer, mercredi le 17 mai à 20 heures, aux locaux de la Société historique au 249, rue Sainte-Marie, dans le vieux La Prairie. Pour renseignements téléphonez au 659-1393....

    L’historien Robert Prévost évoquera la mémoire de l’intendant Talon au moyen d’un diaporama à l’occasion de la prochaine conférence.

    Au fil du temps, même les figures les plus méritoires tombent parfois dans l’oubli. Ce fut presque le cas pour l’intendant Talon à qui sa ville natale, Châlons-sur-Marne, en Champagne, vient de rendre un bel hommage.

    Alors qu’il était en poste à Paris pour le Gouvernement du Québec, Robert Prévost avait souligné l’œuvre de notre plus prestigieux intendant. Le député de la Marne, M. Bruno Bourg-Broc, n’avait pas oublié cette intervention et il attendait un événement d’importance pour rendre hommage au personnage. Quinze ans plus tard, alors qu’il occupait le poste de premier vice-président du conseil général de Champagne-Ardenne, il fit donner le nom de Jean Talon à un tout nouveau lycée construit à Châlons et qui fut inauguré le 24 novembre dernier, ce jour marquant le 300ième anniversaire du décès de Talon.

                Le lendemain se tenait, sous la présidence de M. Benoît Bouchard, ambassadeur du Canada, dans l’auditorium du tout nouveau lycée, un colloque auquel plusieurs professeurs d’université participèrent. M. Bourg-Broc y avait également invité M. Robert Prévost qui projeta alors un diaporama spécialement conçu pour l’occasion.

                C’est ce même diaporama documentaire que nos membres auront l’occasion de voir prochainement. Par l’image, le conférencier évoquera la carrière de l’intendant Talon. Pendant que le régiment de Carignan érigeait des forts pour faire échec aux incursions iroquoises, Talon dotait la Nouvelle-France d’une économie diversifiée, alors que celle-ci avait toujours reposé sur l’unique commerce des fourrures.

                Il construisit une brasserie pour diminuer l’importance des importations des vins et favoriser les exportations vers les Antilles, introduisit des chevaux dans la colonie pour alléger et rendre plus productif le labeur des agriculteurs. Il traça les plans de trois nouveaux bourgs aujourd’hui inclus dans la ville de Charlesbourg, fit procéder au premier recensement nominal (pendant son administration, 1500 colons arrivèrent à Québec), encouragea la venue de filles du roi pour la fondation de nouveaux foyers, accorda des gratifications aux familles nombreuses, fit explorer les forêts à la recherche d’essences propres à la construction navale et aménager un chantier à cette fin, encouragea l’établissement de postes sédentaires de pêche, ce qui se traduisit par l’exportation de saumon et d’anguilles salées, de morue verte et sèche et d’huile de loup-marin.

                Pendant ses mandats, l’intendant lança les explorateurs dans toutes les directions. Les trois quarts de l’Amérique du Nord passèrent ainsi sous la domination de Louis XIV.

                Le diaporama se termine sur des clichés qui montrent à quel point la mémoire du grand intendant fut perpétuée dans la toponymie de Québec.

    Au fil du temps, même les figures les plus méritoires tombent parfois dans l’oubli. Ce fut presque le cas pour l’intendant Talon à qui sa ville natale, Châlons-sur-Marne, en Champagne, vient de rendre un bel hommage. Alors qu’il était en poste à Paris pour le Gouvernement du Québec, Robert Prévost avait souligné l’œuvre de notre plus prestigieux intendant. Le député de la Marne, M. Bruno Bourg-Broc, n’avait pas oublié cette intervention et il attendait un événement d’importance pour rendre hommage au personnage. Quinze ans plus tard, alors qu’il occupait le poste de premier vice-président du conseil général de Champagne-Ardenne, il fit donner le nom de Jean Talon à un tout nouveau lycée construit à Châlons et qui fut inauguré le 24 novembre dernier, ce jour marquant le 300ième anniversaire du décès de Talon.             Le lendemain se tenait, sous la présidence de M. Benoît Bouchard, ambassadeur du Canada, dans l’auditorium du tout nouveau lycée, un colloque auquel plusieurs professeurs d’université participèrent. M. Bourg-Broc y avait également invité M. Robert Prévost qui projeta alors un diaporama spécialement conçu pour l’occasion.             C’est ce même diaporama documentaire que nos membres auront l’occasion de voir prochainement. Par l’image, le conférencier évoquera la carrière de l’intendant Talon. Pendant que le régiment de Carignan érigeait des forts pour faire échec aux incursions iroquoises, Talon dotait la Nouvelle-France d’une économie diversifiée, alors que celle-ci avait toujours reposé sur l’unique commerce des fourrures.             Il construisit une brasserie pour diminuer l’importance des importations des vins et favoriser les exportations vers les Antilles, introduisit des chevaux dans la colonie pour alléger et rendre plus productif le labeur des agriculteurs. Il traça les plans de trois nouveaux bourgs aujourd’hui inclus dans la ville de Charlesbourg, fit procéder au premier recensement nominal (pendant son administration, 1500 colons arrivèrent à Québec), encouragea la venue de filles du roi pour la fondation de nouveaux foyers, accorda des gratifications aux familles nombreuses, fit explorer les forêts à la recherche d’essences propres à la construction navale et aménager un chantier à cette fin, encouragea l’établissement de postes sédentaires de pêche, ce qui se traduisit par l’exportation de saumon et d’anguilles salées, de morue verte et sèche et d’huile de loup-marin.             Pendant ses mandats, l’intendant lança les explorateurs dans toutes les directions. Les trois quarts de l’Amérique du Nord passèrent ainsi sous la domination de Louis XIV.             Le diaporama se termine sur des clichés qui montrent à quel point la mémoire du grand intendant fut perpétuée dans la toponymie de Québec....

    Généalogie de Paul Racine (suite)

    Paul Racine

    Né à La Prairie en 1964, il fit ses études collégiales au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu. Bachelier en histoire de l'an de l'Université de Montréal depuis 1986, puis une scolarité de maîtrise â l'Université Laval.

    Passionné de l'art religieux québécois et de son architecture, Paul Racine va donner plusieurs conférences sur les églises de la région. Il a conçu les expositions – Les trésors de l'église de la Nativité, trois siècles d'an et d'architecture – pour les tètes du 150ième anniversaire de l'église de La Prairie, el -A l'ombre du clocher de Sainte-Famille – pour le 325ième anniversaire de Boucherville.

    À cela s'ajoute des travaux d'écriture – La Nativité de la Prairie (1667-1991) -, écrit en collaboration avec Gaétan Bourdages et Michel Létourneau, un numéro spécial de la revue Le Carignan sur le patrimoine religieux sorelois et l'ouvrage – L'église de L'Acadie et ses dépendances·. une publication qu'il fit en collaboration avec le regretté Pierre Brault. En 1993-1994, il entreprend avec Sylvie Delom1e assistante de classifier et d'indexer les archives de la paroisse de La Nativité de La Prairie.

    Depuis plusieurs années, il oeuvre au sein des sociétés d'histoire de la région dont celle de La Prairie de la Magdeleine où il fut vice-président de 1988 à 1990. Depuis 1992 il siège à titre de vice-président exécutif au conseil d'administration de la Fédération des sociétés d'histoire du Québec. Il s'occupe présentement du fonctionnement des «Excursions-Concerts» un concept nouveau pour faire découvrir au public l'histoire, les trésors des églises d'ici et leurs orgues. Il effectue ce travail en collaboration avec messieurs Serge Bureau, responsable du groupe, et Pierre Gadbois, organiste.

     

    Les RacineRacine, Lucien, Dictionnaire généalogique de la famille Racine en Amérique, vol. 1 & 3, Gatineau, Ed. J. Oscar Lemieux, 1989 (2ième édition)

    Armand Racine, grand-père de Paul fut marguillier de la paroisse de La Nativité de La Prairie de 1953 à 1956. Tout comme son père, Armand qui était un cultivateur, résida au rang de La Bataille nord « côte Saint-François-de-Borgia ». Le trisaïeul d'Armand, François Racine époux de Marie-Angélique Deniger, est l'ancêtre commun de tous les Racine originaires de La Prairie. Ce dernier va s'établir à la côte des Prairies où il acheta une terre de deux arpents de front sur vingt-huit de profondeur de Jean-Baptiste Surprenant. En 1795, il cède la moitié de sa terre à son fils Charles.
     
    L'ancêtre Estienne Racine arriva à Québec entre 1634 et 1636. Il fut d'abord domestique chez Guillaume Hubou. Vers 1644, les jésuites demandent à Estienne Racine d'aller à Sault-Sainte-Marie au Pays-des-Hurons sur la Baie Georgienne, où il séjourna pendant près de deux ans avec quelques voyages à Québec. En octobre 1647, il retourna en France avec Olivier Le Tardif afin de recruter de nouveaux colons. Le 27 mars 1650, Olivier Le Tardif concède, une terre près de la rivière aux Chiens au couple Racine, et c'est ainsi que celui-ci devint le premier à se fixer là où devait naître le bourg de Sainte-Anne-de-Beaupré. Estienne Racine décéda le 24 avril 1689 à sa résidenceDe nos jours, une partie de cette terre de même que la maison de pierre qui s’y trouve « une construction datant de la seconde moitié du XVIII ième siècle et agrandie vers 1809 » appartiennent à l’architecte Michel Létourneau.de Sainte-Anne-de-Beaupré. Il fut inhumé le 26 avril dans la crypte de l'église paroissiale.

    À Sainte-Anne-de-Beaupré, cette belle maison ancestrale identifie la terre sur laquelle se fixèrent Estienne Racine et Marguerite Martin.

     

    Paul Racine Né à La Prairie en 1964, il fit ses études collégiales au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu. Bachelier en histoire de l'an de l'Université de Montréal depuis 1986, puis une scolarité de maîtrise â l'Université Laval. Passionné de l'art religieux québécois et de son architecture, Paul Racine va donner plusieurs conférences sur les églises de la région. Il a conçu les expositions - Les trésors de l'église de la Nativité, trois siècles d'an et d'architecture - pour les tètes du 150ième anniversaire de l'église de La Prairie, el -A l'ombre du clocher de Sainte-Famille - pour le 325ième anniversaire de Boucherville. À cela s'ajoute des travaux d'écriture - La Nativité de la Prairie (1667-1991) -, écrit en collaboration avec Gaétan Bourdages et Michel Létourneau, un numéro spécial de la revue Le Carignan sur le patrimoine religieux sorelois et l'ouvrage - L'église de L'Acadie et ses dépendances·. une publication qu'il fit en collaboration avec le regretté Pierre Brault. En 1993-1994, il entreprend avec Sylvie Delom1e assistante de classifier et d'indexer les archives de la paroisse de La Nativité de La Prairie. Depuis plusieurs années, il oeuvre au sein des sociétés d'histoire de la région dont celle de La Prairie de la Magdeleine où il fut vice-président de 1988 à 1990. Depuis 1992 il siège à titre de vice-président exécutif au conseil d'administration de la Fédération des sociétés d'histoire du Québec. Il s'occupe présentement du fonctionnement des «Excursions-Concerts» un concept nouveau pour faire découvrir au public l'histoire, les trésors des églises d'ici et leurs orgues. Il effectue ce travail en collaboration avec messieurs Serge Bureau, responsable du groupe, et Pierre Gadbois, organiste.   Les RacineRacine, Lucien, Dictionnaire généalogique de la famille Racine en Amérique, vol. 1 & 3, Gatineau, Ed. J. Oscar Lemieux, 1989 (2ième édition) Armand Racine, grand-père de Paul fut marguillier de la paroisse de La Nativité de La Prairie de 1953 à 1956. Tout comme son père, Armand qui était un cultivateur, résida au rang de La Bataille nord « côte Saint-François-de-Borgia ». Le trisaïeul d'Armand, François Racine époux de Marie-Angélique Deniger, est l'ancêtre commun de tous les Racine originaires de La Prairie. Ce dernier va s'établir à la côte des Prairies où il acheta une terre de deux arpents de front sur vingt-huit de profondeur de Jean-Baptiste Surprenant. En 1795, il cède la moitié de sa terre à son fils Charles.   L'ancêtre Estienne Racine arriva à Québec entre 1634 et 1636. Il fut d'abord domestique chez Guillaume Hubou. Vers 1644, les jésuites demandent à Estienne Racine d'aller à Sault-Sainte-Marie au Pays-des-Hurons sur la Baie Georgienne, où il séjourna pendant près de deux ans avec quelques voyages à Québec. En octobre 1647, il retourna en France avec Olivier Le Tardif afin de recruter de nouveaux colons. Le 27 mars 1650, Olivier Le Tardif concède, une terre près de la rivière aux Chiens au couple Racine, et c'est ainsi que celui-ci devint le premier à se fixer là où devait naître le bourg de Sainte-Anne-de-Beaupré. Estienne Racine décéda le 24 avril 1689 à sa résidenceDe nos jours, une partie de cette terre de même que la maison de pierre qui s’y trouve « une construction datant de la seconde moitié du XVIII ième siècle et agrandie vers 1809 » appartiennent à l’architecte Michel Létourneau.de Sainte-Anne-de-Beaupré. Il fut inhumé le 26 avril dans la crypte de l'église paroissiale. À Sainte-Anne-de-Beaupré, cette belle maison ancestrale identifie la terre sur laquelle se fixèrent Estienne Racine et Marguerite Martin.  ...

    Saviez-vous que?

    En 1843, un résident de La Prairie découvre une "excellente" source d’eau minérale sous une pierre plate, à six arpents du village. Tout heureux, il fait des plans de commercialisation. Cependant les archives sont muettes sur les suites de cette découverte…

                En 1879, Gédéon Bourdeau bâtit une usine de marbre artificiel. Le procédé de fabrication est le suivant : on fait fondre de la pierre, on y mélange du soufre et on met dans des moules. Ce "marbre" servait pour des dessus de table, des pots à tabac et pour des "immenses crachoirs". L’usine, située chemin Saint-Jean près de Sainte-Rose, est détruite par le feu 2 ans après sa construction.

                Fondée à La Prairie en 1860, la manufacture J.B. Doré & Fils fabrique des instruments aratoires de toutes sortes. Cette machinerie agricole est vendue au travers le Canada tout entier.

                La "La Prairie Canning Company" est constituée en 1902. Des citoyens de La Prairie, Saint-Constant, Chambly achètent des actions à 25$ l’unité, pour un total de 25 000$. C’est surtout des tomates que l’on mettra en conserve et les actionnaires auront toujours la priorité pour approvisionner la conserverie. Sur les étiquettes, on imprime le nom commercial : "Victoria Bridge Brand".

    En 1843, un résident de La Prairie découvre une "excellente" source d’eau minérale sous une pierre plate, à six arpents du village. Tout heureux, il fait des plans de commercialisation. Cependant les archives sont muettes sur les suites de cette découverte…             En 1879, Gédéon Bourdeau bâtit une usine de marbre artificiel. Le procédé de fabrication est le suivant : on fait fondre de la pierre, on y mélange du soufre et on met dans des moules. Ce "marbre" servait pour des dessus de table, des pots à tabac et pour des "immenses crachoirs". L’usine, située chemin Saint-Jean près de Sainte-Rose, est détruite par le feu 2 ans après sa construction.             Fondée à La Prairie en 1860, la manufacture J.B. Doré & Fils fabrique des instruments aratoires de toutes sortes. Cette machinerie agricole est vendue au travers le Canada tout entier.             La "La Prairie Canning Company" est constituée en 1902. Des citoyens de La Prairie, Saint-Constant, Chambly achètent des actions à 25$ l’unité, pour un total de 25 000$. C’est surtout des tomates que l’on mettra en conserve et les actionnaires auront toujours la priorité pour approvisionner la conserverie. Sur les étiquettes, on imprime le nom commercial : "Victoria Bridge Brand"....

    Généalogie de Paul Racine

    Racine

    Paul Racine

     

     

    André Racine

    Fernande Oligny

    Notre-Dame-de-Lourdes

    Saint-Jean-sur-Richelieu

    20 février 1960

    Eximer Oligny

    Elisa Chagnon

    Armand Racine

    Laurentia Langlois

    La Nativité de La Prairie

    29 septembre 1920

    Joseph Langlois

    Arthémise Bleau

    Joseph-Louis Racine

    Alphonsine Bisaillon

    Saint-Luc-sur-Richelieu

    11 février 1890

    Paul Bisaillon

    Eugénie Brossard

    Julien Racine

    Onésime Piédalue

    Saint-Joseph de Chambly

    14 janvier 1862

    Julien Piédalue

    Elisabeth Dubuc

    François Racine

    Clothilde Brosseau

    La Nativité de La Prairie

    10 novembre 1817

    Hyppolyte Brosseau

    Catherine Bétourne

    Charles Racine

    Catherine Baillargeon

    La Nativité de La Prairie

    23 novembre 1795

    Jean-Baptiste Baillargeon

    Josephte Desnoyers

    François Racine

    Marie-Angélique Deniger

    La Nativité de La Prairie

    13 novembre 1762

    Laurent Deniger

    Angélique Lonquetin

    François Racine

    Geneviève Veau-Sylvain

    Sainte-Anne-de-Beaupré

    18 avril 1717

    Étienne Veau-Sylvain

    Marguerite Gagnon

    François Racine

    Marie Boucher/Morency

    Sainte-Famille de L’Ile d’Orléans

    29 octobre 1676

    Guillaume Boucher/Morency

    Marie Paradis

    Estienne Racine

    Marguerite Martin

    Notre-Dame de Québec

    22 mai 1638

    Abraham Martin

    Marguerite Langlois

    René Racine

    Marie Loysel

    Saint-Germain de Fumichon

    Normandie (Calvados)

     

    Racine Paul Racine     André Racine Fernande Oligny Notre-Dame-de-Lourdes Saint-Jean-sur-Richelieu 20 février 1960 Eximer Oligny Elisa Chagnon Armand Racine Laurentia Langlois La Nativité de La Prairie 29 septembre 1920 Joseph Langlois Arthémise Bleau Joseph-Louis Racine Alphonsine Bisaillon Saint-Luc-sur-Richelieu 11 février 1890 Paul Bisaillon Eugénie Brossard Julien Racine Onésime Piédalue Saint-Joseph de Chambly 14 janvier 1862 Julien Piédalue Elisabeth Dubuc François Racine Clothilde Brosseau La Nativité de La Prairie 10 novembre 1817 Hyppolyte Brosseau Catherine Bétourne Charles Racine Catherine Baillargeon La Nativité de La Prairie 23 novembre 1795 Jean-Baptiste Baillargeon Josephte Desnoyers François Racine Marie-Angélique Deniger La Nativité de La Prairie 13 novembre 1762 Laurent Deniger Angélique Lonquetin François Racine Geneviève Veau-Sylvain Sainte-Anne-de-Beaupré 18 avril 1717 Étienne Veau-Sylvain Marguerite Gagnon François Racine Marie Boucher/Morency Sainte-Famille de L’Ile d’Orléans 29 octobre 1676 Guillaume Boucher/Morency Marie Paradis Estienne Racine Marguerite Martin Notre-Dame de Québec 22 mai 1638 Abraham Martin Marguerite Langlois René Racine Marie Loysel Saint-Germain de Fumichon Normandie (Calvados)   ...

    La coupe de la glace

    Dès le mois de décembre, après les premières grosses gelées, monsieur Langlois examinait le fleuve pour savoir où serait la meilleure place pour ouvrir le chantier. Tout dépendait du vent et de la neige accumulée sur la glace. Le chantier se situait au large, pour ne pas avoir les débris qui descendaient le fleuve et qui se ramassaient dans le bassin de La Prairie.

    Si beaucoup de neige s'accumulait, il fallait, au temps approprié, gratter la neige pour que la glace puisse épaissir davantage.

    Vers la fin de janvier, début de février, on décidait d'ouvrir le chantier. Habituellement, c'était au large de l'ancien quai de La Prairie, entre La Prairie et la Pointe à Moquin à Brosseau.

     Les fêtes de Noël étant passées, les gens jetaient leurs arbres de Noël et les petits frères Dupré les ramassaient pour monsieur Langlois. On les utilisait pour baliser le chemin qui allait au site du chantier. On transportait ensuite les machines nécessaires, le palan, le monte-charge, les scies et autres outils pour ouvrir le trou et faire le canal pour monter les blocs de glace. On sciait la glace avec une grande scie et une scie mécanique en patrons de 36" x 48". Une fois le canal ouvert et le monte-charge installé, les hommes décollaient une bande de glace pour l'amener vers le canal. Une fois rendus dans le canal, les hommes, avec un grand pic, donnaient un coup sec pour séparer les blocs, qui remontaient le monte-charge pour arriver dans les "sleigh" (les premières années), ensuite sur la plate-forme d'un camion pour être transportés à la glacière contenant 4 000 tonnes, situé sur la rue Saint-Laurent. Quelques années après, il y eut une deuxième glacière sur la rue Capitale. Les murs des glacières étaient remplis de brin de scie pour garder la fraîcheur car ces blocs de glace devaient durer tout l'été. Un élévateur extérieur servait à monter les blocs.

    Tous les hommes travaillant au chantier portaient des grappins par-dessus leurs bottes afin de ne pas glisser sur la glace. Ces grappins étaient faits avec un morceau de fer, des pics et deux bandes pour les attacher. Durant toutes les années que monsieur Langlois a fait chantier, il n'y a pas eu d'accident grave.

    Une année, vers 11 :00 a.m., en marchant sur la glace, monsieur Langlois entendit un bruit étrange venant de sous la glace et pressentit un danger. Alors, il a demandé aux hommes de monter tout l'équipement avant d'aller dîner. A leur retour, vers 14:00 p.m., toute la place où était le chantier était sous l'eau. C'était vraiment un miracle qu'il n'y ait pas eu d'accident ou perte; la bénédiction de Dieu a protégé les hommes.

    Les années se suivaient mais ne se ressemblaient pas. Les jours où il faisait un froid sibérien, difficile à endurer, monsieur Langlois emportait un grand chaudron de café chaud, additionné d'un peu de rhum ou de cognac afin que les hommes n'attrapent pas de mal.

    Je veux rendre hommage à tous les hommes qui ont bravé le froid et le danger afin que d'autres aient un peu plus de confort.

    Dès le mois de décembre, après les premières grosses gelées, monsieur Langlois examinait le fleuve pour savoir où serait la meilleure place pour ouvrir le chantier. Tout dépendait du vent et de la neige accumulée sur la glace. Le chantier se situait au large, pour ne pas avoir les débris qui descendaient le fleuve et qui se ramassaient dans le bassin de La Prairie. Si beaucoup de neige s'accumulait, il fallait, au temps approprié, gratter la neige pour que la glace puisse épaissir davantage. Vers la fin de janvier, début de février, on décidait d'ouvrir le chantier. Habituellement, c'était au large de l'ancien quai de La Prairie, entre La Prairie et la Pointe à Moquin à Brosseau.  Les fêtes de Noël étant passées, les gens jetaient leurs arbres de Noël et les petits frères Dupré les ramassaient pour monsieur Langlois. On les utilisait pour baliser le chemin qui allait au site du chantier. On transportait ensuite les machines nécessaires, le palan, le monte-charge, les scies et autres outils pour ouvrir le trou et faire le canal pour monter les blocs de glace. On sciait la glace avec une grande scie et une scie mécanique en patrons de 36" x 48". Une fois le canal ouvert et le monte-charge installé, les hommes décollaient une bande de glace pour l'amener vers le canal. Une fois rendus dans le canal, les hommes, avec un grand pic, donnaient un coup sec pour séparer les blocs, qui remontaient le monte-charge pour arriver dans les "sleigh" (les premières années), ensuite sur la plate-forme d'un camion pour être transportés à la glacière contenant 4 000 tonnes, situé sur la rue Saint-Laurent. Quelques années après, il y eut une deuxième glacière sur la rue Capitale. Les murs des glacières étaient remplis de brin de scie pour garder la fraîcheur car ces blocs de glace devaient durer tout l'été. Un élévateur extérieur servait à monter les blocs. Tous les hommes travaillant au chantier portaient des grappins par-dessus leurs bottes afin de ne pas glisser sur la glace. Ces grappins étaient faits avec un morceau de fer, des pics et deux bandes pour les attacher. Durant toutes les années que monsieur Langlois a fait chantier, il n'y a pas eu d'accident grave. Une année, vers 11 :00 a.m., en marchant sur la glace, monsieur Langlois entendit un bruit étrange venant de sous la glace et pressentit un danger. Alors, il a demandé aux hommes de monter tout l'équipement avant d'aller dîner. A leur retour, vers 14:00 p.m., toute la place où était le chantier était sous l'eau. C'était vraiment un miracle qu'il n'y ait pas eu d'accident ou perte; la bénédiction de Dieu a protégé les hommes. Les années se suivaient mais ne se ressemblaient pas. Les jours où il faisait un froid sibérien, difficile à endurer, monsieur Langlois emportait un grand chaudron de café chaud, additionné d'un peu de rhum ou de cognac afin que les hommes n'attrapent pas de mal. Je veux rendre hommage à tous les hommes qui ont bravé le froid et le danger afin que d'autres aient un peu plus de confort. ...

    Présentation et bilan final des deux volets d’activité du poste d’historienne-archiviste (Article 25, poste : Diane Le Blanc)

    1-Classement général des fonds

                Onze fonds ont été triés, inventoriés et reclassés selon les normes des Archives nationales du Québec. De plus, chacun d’eux est aujourd’hui conservé dans un système de classement plus adéquat, c’est-à-dire dans des fiches identifiées à l’intérieur de chemises suspendues.

    P3 :                 Fonds Élisée Choquet / En vidant mon carquois

                            37 dossiers

    P4 :                 Fonds Ernest Rochette

                            35 dossiers

    P5 :                 Fonds Jules Romme

                            73 dossiers

    P6 :                 Fonds Rébellion 1837-1838

                            172 dossiers

    P10 :               Fonds La Prairie d’hier

                            153 dossiers

    P11 :               Fonds La Prairie d’aujourd’hui

                            349 dossiers

    P15 :               Fonds Raymond

                            25 dossiers

    P16 :               Fonds Denault

                            92 dossiers

    P17 :               Fonds Emmanuel Desrosiers

                            5 dossiers

    P18 :               Fonds Monique Bariault / Potentiel archéologique

                            38 dossiers

    P30 :               Fonds de la Chambre de commerce

                            73 dossiers

     

    Chaque fonds a son répertoire numérique en plus d’un sommaire du contenu de chaque dossier.
     

    2- Informatisation de ces fonds

                Tout d’abord, le travail de collaboration avec l’informaticien pour l’entrée de données a été faite une première fois et révisée avec lui afin de le mettre au courant des problèmes de compréhension et d’application du système.

                Dans un deuxième temps, la collaboration avec M. Normand Charbonneau, des Archives nationales du Québec à Montréal, est au stade où celui-ci s’est rendu sur place pour vérifier les mises en application des règles de description des documents d’archives à l’informatique. Une version finale doit lui être envoyée afin d’être vérifiée à nouveau.

                Et enfin, certains fonds ont été traités à l’intérieur de ce système mais ne peuvent être considérés comme complétés.

    1-Classement général des fonds             Onze fonds ont été triés, inventoriés et reclassés selon les normes des Archives nationales du Québec. De plus, chacun d’eux est aujourd’hui conservé dans un système de classement plus adéquat, c’est-à-dire dans des fiches identifiées à l’intérieur de chemises suspendues. P3 :                 Fonds Élisée Choquet / En vidant mon carquois                         37 dossiers P4 :                 Fonds Ernest Rochette                         35 dossiers P5 :                 Fonds Jules Romme                         73 dossiers P6 :                 Fonds Rébellion 1837-1838                         172 dossiers P10 :               Fonds La Prairie d’hier                         153 dossiers P11 :               Fonds La Prairie d’aujourd’hui                         349 dossiers P15 :               Fonds Raymond                         25 dossiers P16 :               Fonds Denault                         92 dossiers P17 :               Fonds Emmanuel Desrosiers                         5 dossiers P18 :               Fonds Monique Bariault / Potentiel archéologique                         38 dossiers P30 :               Fonds de la Chambre de commerce                         73 dossiers   Chaque fonds a son répertoire numérique en plus d’un sommaire du contenu de chaque dossier.   2- Informatisation de ces fonds             Tout d’abord, le travail de collaboration avec l’informaticien pour l’entrée de données a été faite une première fois et révisée avec lui afin de le mettre au courant des problèmes de compréhension et d’application du système.             Dans un deuxième temps, la collaboration avec M. Normand Charbonneau, des Archives nationales du Québec à Montréal, est au stade où celui-ci s’est rendu sur place pour vérifier les mises en application des règles de description des documents d’archives à l’informatique. Une version finale doit lui être envoyée afin d’être vérifiée à nouveau.             Et enfin, certains fonds ont été traités à l’intérieur de ce système mais ne peuvent être considérés comme complétés....