Sélection d'une édition

    Une autre découverte archéologique ?

    Le terrain de l'ancien hôtel (taverne) face au Musée réservait dernièrement d'autres surprises aux propriétaires Andrée et Michel Gauthier. Lorsque Michel "voulut planter un chêne" sa pelle heurta des fondations qui, selon l'archéologue, pourraient dater du XVIIe siècle. L'avenir nous dira si …

    Le terrain de l'ancien hôtel (taverne) face au Musée réservait dernièrement d'autres surprises aux propriétaires Andrée et Michel Gauthier. Lorsque Michel "voulut planter un chêne" sa pelle heurta des fondations qui, selon l'archéologue, pourraient dater du XVIIe siècle. L'avenir nous dira si ......

    Prochaine conférence sur Archiv-Histo / Parchemin

    La prochaine conférence sera donnée le mercredi 15 novembre à vingt heures au local de la Société historique, au 249 de la rue Sainte-Marie à La Prairie par Me Julien S. Mackay. Me Mackay est notaire, directeur de la recherche et de l’information de la chambre des notaires du Québec et vice-président pour le Canada de l’Institut International d’Histoire du Notariat. En vertu du mandat qui lui fut confié, la Société de recherche historique Archiv-Histo a entrepris depuis 1986 le dépouillement des fonds des notaires du Québec ancien (1635-1885). Cette méthode de dépouillement a donné naissance à la collection Parchemin, qui est la base de l’inventaire national des fonds des notaires.

    Me Mackay nous expliquera lors de la conférence l’utilisation du fichier Parchemin.

    Date : 15 novembre 1995

    Lieu : Local de la S.H.L.M.

                249 rue Ste-Marie

    Heure : 20 heures

    La prochaine conférence sera donnée le mercredi 15 novembre à vingt heures au local de la Société historique, au 249 de la rue Sainte-Marie à La Prairie par Me Julien S. Mackay. Me Mackay est notaire, directeur de la recherche et de l'information de la chambre des notaires du Québec et vice-président pour le Canada de l’Institut International d’Histoire du Notariat. En vertu du mandat qui lui fut confié, la Société de recherche historique Archiv-Histo a entrepris depuis 1986 le dépouillement des fonds des notaires du Québec ancien (1635-1885). Cette méthode de dépouillement a donné naissance à la collection Parchemin, qui est la base de l’inventaire national des fonds des notaires. Me Mackay nous expliquera lors de la conférence l’utilisation du fichier Parchemin. Date : 15 novembre 1995 Lieu : Local de la S.H.L.M.             249 rue Ste-Marie Heure : 20 heures...

    Bonjour chers amis

    Au fil des jours au local de la S.H.L.M. s'amènent des visiteurs venus d'un peu partout. Certains sont à la recherche de renseignements sur l'histoire, leur famille, etc. D'autres viennent visiter le local, s'informer des activités qui s'y déroulent, etc. Les quelques membres présents accueillent ces visiteurs et essayent de les satisfaire.

    Au fil des jours au local de la S.H.L.M. s'amènent des visiteurs venus d'un peu partout. Certains sont à la recherche de renseignements sur l'histoire, leur famille, etc. D'autres viennent visiter le local, s'informer des activités qui s'y déroulent, etc. Les quelques membres présents accueillent ces visiteurs et essayent de les satisfaire....

    Notre parlure – L’habitant

    Comme nous parlions des habitants de Nouvelle-France, nous vous fournissons plus de détails sur cet habitant ainsi que quelques exemples de notre parlure, héritage que les Acadiens et les Canadiens-français ont conservé du parler de l'ancienne France.
     

    Sous le régime français, on appelait un habitant le tenancier qui s'établissait à demeure au Canada sur une terre qu'il prenait à redevance, en opposition à ceux qui n'y faisaient qu'un séjour temporaire comme les fonctionnaires, les soldats, les coureux-de-bois. De tenancier, l'habitant est devenu propriétaire.
     

    Le mot est resté, mais non pas sans prendre un sens légèrement péjoratif. Ceci est probablement dû au fait que, dans l'ancienne langue, manant et habitant se disaient l'un pour l'autre et étaient également méprisés des nobles et des grands : "Habitant et canadien étaient synonymes", nous dit Geoffrion, (Zigzags [autour de nos parlers]).
     

    Le terme habitant, en Acadie, est inusité dans le sens que lui donnent les Canadiens: c'est fermier que nous disons. Le cultivateur acadien est un fermier qui a le titre, l'entière propriété de sa terre, à l'égal du farmer anglais, à l'égal de l'habitant canadien d'aujourd'hui : "Quand je dis paysans (du Canada), je me trompe; il faut dire habitants, car ce titre de paysan n'est non plus reçu ici qu'en Espagne, soit parce qu'ils ne payent ni sel, ni taille; qu'ils ont la liberté de la chasse et de la pêche, ou qu'enfin leur vie aisée les met en parallèle avec les Nobles" (LA HONTAN, [Nouveaux] Voyages [de Mr le baron de La Hontan], 1684).

    Ceci montre que, déjà sous Colbert, le mot habitant s'était relevé et avait pris, dans la colonie au moins, ses lettres de noblesse.
     

    Tant qu'à parler des habitants, aussi bien en rajouter un petit peu. Nicolas-Gaspard Boisseau, notaire et juge de paix, décrit dans ses Mémoires la vie des habitants.
     

    "Le printemps qui commence dans ce pays vers le 25 ou 26 avril, ils ensemencent leur terre, ce qui dure environ quatre semaines, pendant lesquelles ils sèment du blé, de l'avoine, des pois et des patates pour engraisser leurs animaux, du lin dont ils se font des chemises et autres vêtements. Ils ont aussi des moutons avec la laine desquels, mêlée avec du fil, ils se font de bons habits. De sorte qu'ils n'ont recours aux villes marchandes que pour certaines choses dont ils ne peuvent absolument se passer ou qu'ils ne recueillent pas sur leurs terres, telle que l'eau-de-vie, la mélasse dont ils se servent pour sucre, le tabac en poudre car, pour celui de fumer, ils en vendent en quantité chaque année, l'huile qui leur sert de chandelle; et un habillement complet d'étoffe étrangère qu'ils achètent tous les deux ou trois ans, le conservant pour les fêtes et les dimanches.
     

    Lorsqu'un habitant a fini ses semences, ajoute Boisseau, il raccommode ou fait des clôtures, dont toutes leurs terres sont séparées pour éviter le dommage que pourraient faire les animaux d'un chacun sur la terre de son voisin; ils font ou nettoient les fossés pour égoutter les eaux qui, sans cela, inonderaient leurs terres. Ils font ensuite leurs foins pour hiverner leurs animaux. Les foins faits, ils commencent à couper leurs grains, ce qui dure cinq ou six semaines, suivant le beau ou mauvais temps. Suivent immédiatement les labours qu'ils font ainsi l'automne par rapport au printemps trop tardif dans ces contrées. À peine ont-ils fini leur labour, que l'hiver s'avance à grands pas et amène au commencement de novembre, chaque année, une quantité de neige dont ils profitent pour couper leur bois qu'ils traînent aussitôt pour se garantir du froid de 25 à 30 degrés qui dure très souvent six mois."

    Comme nous parlions des habitants de Nouvelle-France, nous vous fournissons plus de détails sur cet habitant ainsi que quelques exemples de notre parlure, héritage que les Acadiens et les Canadiens-français ont conservé du parler de l'ancienne France.   Sous le régime français, on appelait un habitant le tenancier qui s'établissait à demeure au Canada sur une terre qu'il prenait à redevance, en opposition à ceux qui n'y faisaient qu'un séjour temporaire comme les fonctionnaires, les soldats, les coureux-de-bois. De tenancier, l'habitant est devenu propriétaire.   Le mot est resté, mais non pas sans prendre un sens légèrement péjoratif. Ceci est probablement dû au fait que, dans l'ancienne langue, manant et habitant se disaient l'un pour l'autre et étaient également méprisés des nobles et des grands : "Habitant et canadien étaient synonymes", nous dit Geoffrion, (Zigzags [autour de nos parlers]).   Le terme habitant, en Acadie, est inusité dans le sens que lui donnent les Canadiens: c'est fermier que nous disons. Le cultivateur acadien est un fermier qui a le titre, l'entière propriété de sa terre, à l'égal du farmer anglais, à l'égal de l'habitant canadien d'aujourd'hui : "Quand je dis paysans (du Canada), je me trompe; il faut dire habitants, car ce titre de paysan n'est non plus reçu ici qu'en Espagne, soit parce qu'ils ne payent ni sel, ni taille; qu'ils ont la liberté de la chasse et de la pêche, ou qu'enfin leur vie aisée les met en parallèle avec les Nobles" (LA HONTAN, [Nouveaux] Voyages [de Mr le baron de La Hontan], 1684). Ceci montre que, déjà sous Colbert, le mot habitant s'était relevé et avait pris, dans la colonie au moins, ses lettres de noblesse.   Tant qu'à parler des habitants, aussi bien en rajouter un petit peu. Nicolas-Gaspard Boisseau, notaire et juge de paix, décrit dans ses Mémoires la vie des habitants.   "Le printemps qui commence dans ce pays vers le 25 ou 26 avril, ils ensemencent leur terre, ce qui dure environ quatre semaines, pendant lesquelles ils sèment du blé, de l'avoine, des pois et des patates pour engraisser leurs animaux, du lin dont ils se font des chemises et autres vêtements. Ils ont aussi des moutons avec la laine desquels, mêlée avec du fil, ils se font de bons habits. De sorte qu'ils n'ont recours aux villes marchandes que pour certaines choses dont ils ne peuvent absolument se passer ou qu'ils ne recueillent pas sur leurs terres, telle que l'eau-de-vie, la mélasse dont ils se servent pour sucre, le tabac en poudre car, pour celui de fumer, ils en vendent en quantité chaque année, l'huile qui leur sert de chandelle; et un habillement complet d'étoffe étrangère qu'ils achètent tous les deux ou trois ans, le conservant pour les fêtes et les dimanches.   Lorsqu'un habitant a fini ses semences, ajoute Boisseau, il raccommode ou fait des clôtures, dont toutes leurs terres sont séparées pour éviter le dommage que pourraient faire les animaux d'un chacun sur la terre de son voisin; ils font ou nettoient les fossés pour égoutter les eaux qui, sans cela, inonderaient leurs terres. Ils font ensuite leurs foins pour hiverner leurs animaux. Les foins faits, ils commencent à couper leurs grains, ce qui dure cinq ou six semaines, suivant le beau ou mauvais temps. Suivent immédiatement les labours qu'ils font ainsi l'automne par rapport au printemps trop tardif dans ces contrées. À peine ont-ils fini leur labour, que l'hiver s'avance à grands pas et amène au commencement de novembre, chaque année, une quantité de neige dont ils profitent pour couper leur bois qu'ils traînent aussitôt pour se garantir du froid de 25 à 30 degrés qui dure très souvent six mois."...

    Horaire de l’orchestre symphonique Osmont

    Dans la même veine, nous vous fournissons l'horaire des productions de l'Osmont, l'orchestre symphonique de la Montérégie.

    • 19 octobre 1995 à 20 heures

    Collège Édouard Montpetit (Longueuil)

    Yegor Dyachokov, violoncelliste.
     

    • 30 novembre 1995 à 20 heures

    Co-cathédrale St-Antoine de Padoue (Longueuil)

    Jean-Luc Gagnon trompettiste, Alain Duguay, baryton.
     

    • 22 février 1996 à 20 heures

    Collège Édouard Montpetit (Longueuil)

    Marie-Josée Simard, percussion.
     

    • 4 avril 1996 à 20 heures

    Collège Édouard Montpetit (Longueuil)

    Angèle Dubeau, violoniste.
     

    • 25 avril 1996 à 19h30

    Co-cathédrale St-Antoine de Padoue (Longueuil)

    Agathe Martel soprano, Marc-André Gauthier violoniste, Odette Beaupré mezzo-soprano. Hugues Saint-Gelais ténor, Michel Desbiens baryton.
     

    • 28 avril 1996 à 20 heures

    Église de La Nativité de La Prairie

    Agathe Martel soprano, Marc-André Gauthier violoniste, Odette Beaupré mezzo-soprano, Hugues Saint-Gelais ténor, Michel Desbiens baryton.
     

    Le coût des billets réguliers est de 20$ ainsi que pour les personnes de 60 ans et plus, de 10$ pour les étudiants et de 5$ pour les enfants de 12 ans et moins.

    Dans la même veine, nous vous fournissons l'horaire des productions de l'Osmont, l'orchestre symphonique de la Montérégie. 19 octobre 1995 à 20 heures Collège Édouard Montpetit (Longueuil) Yegor Dyachokov, violoncelliste.   30 novembre 1995 à 20 heures Co-cathédrale St-Antoine de Padoue (Longueuil) Jean-Luc Gagnon trompettiste, Alain Duguay, baryton.   22 février 1996 à 20 heures Collège Édouard Montpetit (Longueuil) Marie-Josée Simard, percussion.   4 avril 1996 à 20 heures Collège Édouard Montpetit (Longueuil) Angèle Dubeau, violoniste.   25 avril 1996 à 19h30 Co-cathédrale St-Antoine de Padoue (Longueuil) Agathe Martel soprano, Marc-André Gauthier violoniste, Odette Beaupré mezzo-soprano. Hugues Saint-Gelais ténor, Michel Desbiens baryton.   28 avril 1996 à 20 heures Église de La Nativité de La Prairie Agathe Martel soprano, Marc-André Gauthier violoniste, Odette Beaupré mezzo-soprano, Hugues Saint-Gelais ténor, Michel Desbiens baryton.   Le coût des billets réguliers est de 20$ ainsi que pour les personnes de 60 ans et plus, de 10$ pour les étudiants et de 5$ pour les enfants de 12 ans et moins....

    Concert de I Musici

    "Les belles heures de la Nativité" en collaboration avec "Héritage 95" offriront bientôt à tous les amoureux de la musique le groupe I Musici. Les profits serviront à la réfection de l'église de la Nativité. Celte activité est commanditée par "La Québécoise''.

    Quand:           Samedi le 4 novembre à 20h00

    Lieu:               Église La Nativité

    Coût:               15$ adulte

                            8$ pour enfants de 12 ans et moins

     

    Les billets seront en vente à l’entrée. Pour de plus amples informations, on s’adresse au 659-1133.

    "Les belles heures de la Nativité" en collaboration avec "Héritage 95" offriront bientôt à tous les amoureux de la musique le groupe I Musici. Les profits serviront à la réfection de l'église de la Nativité. Celte activité est commanditée par "La Québécoise''. Quand:           Samedi le 4 novembre à 20h00 Lieu:               Église La Nativité Coût:               15$ adulte                         8$ pour enfants de 12 ans et moins   Les billets seront en vente à l’entrée. Pour de plus amples informations, on s’adresse au 659-1133....

    Dons

    Don de M. Lionel Fugère

    Rumilly, Robert. Histoire de la Société St-Jean-Baptiste de Montréal, Des Patriotes au Fleurdelisé 1834/1948; Édilions de l'Aurore. Montréal. 1975. 564 p.

    Provost René, Chartrand Maurice. Provigo, Le plus grand succès de l'entrepreneurship québécois. Éditions de l'homme. 1988. 439 p.

    Landry Louis. Encyclopédie du Québec, Vol 1, un panorama de la vie québécoise. Éditions de l'homme. 1973. 548 p.

    Landry Louis. Encyclopédie du Québec, Vol 2, un panorama de la vie québécoise. Volume I. Éditions de l'homme. 1973. 1010 p.

    Don de M. Jules Sawyer

    Un certain nombre de documents variés (articles de journaux, fiches documentaires, recherche sur Frelighsburg…)

    Don de M. Jean-Melville Rousseau

    Carte historique de l'île de Montréal.

    La Brasserie Molson-O' Keefe conserve dans ses archives de précieux documents sur les origines de Montréal. Entre autres, deux cartes, dont l'une bilingue français-Mohawk, indique Kentake qui deviendra le futur La Prairie. Cette carte aurait été préparée à l'origine par Jean Talon en 1669.

    M. Jean-Melville Rousseau de Montréal a eu accès à ces cartes dont il nous a envoyé copie. Il a "décrypté" les textes; travail de longue haleine et sans dictionnaire de référence pour le texte mohawk. Dans un numéro ultérieur de "Au jour le jour", tous nos membres auront accès à ces documents inédits.

    Don de M. Lionel Fugère Rumilly, Robert. Histoire de la Société St-Jean-Baptiste de Montréal, Des Patriotes au Fleurdelisé 1834/1948; Édilions de l'Aurore. Montréal. 1975. 564 p. Provost René, Chartrand Maurice. Provigo, Le plus grand succès de l'entrepreneurship québécois. Éditions de l'homme. 1988. 439 p. Landry Louis. Encyclopédie du Québec, Vol 1, un panorama de la vie québécoise. Éditions de l'homme. 1973. 548 p. Landry Louis. Encyclopédie du Québec, Vol 2, un panorama de la vie québécoise. Volume I. Éditions de l'homme. 1973. 1010 p. Don de M. Jules Sawyer Un certain nombre de documents variés (articles de journaux, fiches documentaires, recherche sur Frelighsburg...) Don de M. Jean-Melville Rousseau Carte historique de l'île de Montréal. La Brasserie Molson-O' Keefe conserve dans ses archives de précieux documents sur les origines de Montréal. Entre autres, deux cartes, dont l'une bilingue français-Mohawk, indique Kentake qui deviendra le futur La Prairie. Cette carte aurait été préparée à l'origine par Jean Talon en 1669. M. Jean-Melville Rousseau de Montréal a eu accès à ces cartes dont il nous a envoyé copie. Il a "décrypté" les textes; travail de longue haleine et sans dictionnaire de référence pour le texte mohawk. Dans un numéro ultérieur de "Au jour le jour", tous nos membres auront accès à ces documents inédits....

    Généalogie de Bernard Courville (suite)

    Clément, dans un coup de cœur, avait décidé de se marier en cachette le jour même à la chapelle de la Sainte-Vierge, à Saint-Lambert. Ce qui lui valu d'être cassé bien à contre coeur par M. de Callières. Le roi défendait à un gradé d'épouser une fille sans dot, aussi belle fut-elle. Sa belle Marie née Marguerite, comme sa soeur aînée religieuse de la C.N.D., était fille d'un citoyen de l'endroit, Pierre Roy, un Poitevin, et de Catherine Ducharme, d'origine parisienne. Il retrouvera son rang dans la troupe, par la grâce du Roi, deux ans plus tard.

    Le mariage de Clément ne fut pas improvisé. Il avait acquis du veuf Pierre Bourdeau une terre de 150 arpents sise «au lieu de la Tortue» dans la seigneurie de La Prairie de la Magdeleine. Et, le 14 février 1714, Clément obtenait du Père François Vaillant, «gérant les affaires» de la seigneurie des Jésuites, une concession de 60 arpents de terre près de René Dupuis à la Côte Saint-Joseph. Mais son acquisition la plus considérable fut celle de 250 arpents en superficie à la même côte, octroyée par les mêmes Jésuites, le 29 mars 1727. Clément est devenu Lieutenant du détachement de la Marine, titre reçu depuis le 7 mai 1720.

    Le couple fondateur, en 42 ans de vie conjugale, eut 12 ou 13 enfants selon les sources consultées. L'Ancêtre entouré de ses enfants et petits-enfants, après avoir reçu les sacrements de la Sainte Église s'éteignit à l'âge exceptionnel pour l'époque de 80 ans. Il léguait à ses descendants un héritage de Foi, d'Honneur et de Bravoure.

    Signature de Clément Lériger sieur de Laplante

     

    Clément, dans un coup de cœur, avait décidé de se marier en cachette le jour même à la chapelle de la Sainte-Vierge, à Saint-Lambert. Ce qui lui valu d'être cassé bien à contre coeur par M. de Callières. Le roi défendait à un gradé d'épouser une fille sans dot, aussi belle fut-elle. Sa belle Marie née Marguerite, comme sa soeur aînée religieuse de la C.N.D., était fille d'un citoyen de l'endroit, Pierre Roy, un Poitevin, et de Catherine Ducharme, d'origine parisienne. Il retrouvera son rang dans la troupe, par la grâce du Roi, deux ans plus tard. Le mariage de Clément ne fut pas improvisé. Il avait acquis du veuf Pierre Bourdeau une terre de 150 arpents sise «au lieu de la Tortue» dans la seigneurie de La Prairie de la Magdeleine. Et, le 14 février 1714, Clément obtenait du Père François Vaillant, «gérant les affaires» de la seigneurie des Jésuites, une concession de 60 arpents de terre près de René Dupuis à la Côte Saint-Joseph. Mais son acquisition la plus considérable fut celle de 250 arpents en superficie à la même côte, octroyée par les mêmes Jésuites, le 29 mars 1727. Clément est devenu Lieutenant du détachement de la Marine, titre reçu depuis le 7 mai 1720. Le couple fondateur, en 42 ans de vie conjugale, eut 12 ou 13 enfants selon les sources consultées. L'Ancêtre entouré de ses enfants et petits-enfants, après avoir reçu les sacrements de la Sainte Église s'éteignit à l'âge exceptionnel pour l'époque de 80 ans. Il léguait à ses descendants un héritage de Foi, d'Honneur et de Bravoure. Signature de Clément Lériger sieur de Laplante  ...

    Lériger dit Laplante ou Courville

    Lériger dit Laplante ou Courville

    Bernard Courville

    Agnès Bonneau

    Sainte-Sabine, comté de Missisquoi

    23 février 1897

    Marcel Bonneau

    Tharsille L’Homme

    Zéphirin Laplante dit Courville

    Sophonie Poirier

    Notre-Dame-des-Anges de Stanbridge

    29 octobre 1866

    Olivier Poirier

    Marianne Comeau

    Moyse Laplante

    Flavie Moreau

    Saint-Luc, comté de Saint-Jean

    19 avril 1842

    Jean-Baptiste Moreau

    Isabelle Dépelteau

    Georges-Louis Laplante

    Amable Sainte-Marie

    Saint-Antoine de Longueuil

    10 octobre 1814

    Joseph Sainte-Marie

    Marguerite Dufresne

    Louis de Laplante

    Marie-Louise Brosseau

    La Nativité de La Prairie

    04 février 1793

    Louis Brosseau

    Marie-Louise Frichet

    Louis de Laplante

    Marie-Madeleine Lefebvre

    La Nativité de La Prairie

    07 novembre 1768

    Pierre Lefebvre

    Marguerite Moquin

    Jean-Baptiste Lérigé

    Marie-Catherine Rougier

    La Nativité de La Prairie

    14 novembre 1740

    Antoine Rougier

    Marie-Jeanne Lafaillette

    Clément Lérigé sieur de Laplante

    Marie-Marguerite Roy

    Saint-Lambert, seigneurie de La Prairie

    08 septembre 1700

    Pierre Roy

    Catherine Ducharme

    Paul Lérigé

    Mauricette du Souchet

    Saint-Cloud à Confolens, France

    02 septembre 1660

     

    Antoine Lériger

    Andrée Mesturas

    Clément est de Gourville, arr. d’Angoulême, Angoumois (Charente) France

    Sieur de La Taillandière

    Pierre Lériget

    Louise Thuet

    Mariés en 1582

    Sieur de La Faye

    Lériger dit Laplante ou Courville Bernard Courville Agnès Bonneau Sainte-Sabine, comté de Missisquoi 23 février 1897 Marcel Bonneau Tharsille L’Homme Zéphirin Laplante dit Courville Sophonie Poirier Notre-Dame-des-Anges de Stanbridge 29 octobre 1866 Olivier Poirier Marianne Comeau Moyse Laplante Flavie Moreau Saint-Luc, comté de Saint-Jean 19 avril 1842 Jean-Baptiste Moreau Isabelle Dépelteau Georges-Louis Laplante Amable Sainte-Marie Saint-Antoine de Longueuil 10 octobre 1814 Joseph Sainte-Marie Marguerite Dufresne Louis de Laplante Marie-Louise Brosseau La Nativité de La Prairie 04 février 1793 Louis Brosseau Marie-Louise Frichet Louis de Laplante Marie-Madeleine Lefebvre La Nativité de La Prairie 07 novembre 1768 Pierre Lefebvre Marguerite Moquin Jean-Baptiste Lérigé Marie-Catherine Rougier La Nativité de La Prairie 14 novembre 1740 Antoine Rougier Marie-Jeanne Lafaillette Clément Lérigé sieur de Laplante Marie-Marguerite Roy Saint-Lambert, seigneurie de La Prairie 08 septembre 1700 Pierre Roy Catherine Ducharme Paul Lérigé Mauricette du Souchet Saint-Cloud à Confolens, France 02 septembre 1660   Antoine Lériger Andrée Mesturas Clément est de Gourville, arr. d’Angoulême, Angoumois (Charente) France Sieur de La Taillandière Pierre Lériget Louise Thuet Mariés en 1582 Sieur de La Faye ...

    Conférence: les Français au Québec

    Bonjour chers amis,

    Notre conférence ce mois-ci portera sur les français au Québec et sera donnée par Monsieur Marcel Fournier, auteur de plusieurs volumes sur le mouvement migratoire après la Conquête.
    Monsieur Fournier est né à Sherbrooke et réside maintenant à Longueuil. Historien autodidacte, Monsieur Fournier a donné une multitude de conférences depuis 1972 sur l'histoire du peuplement au Canada.
    Il nous entretiendra sur le thème de son dernier livre "Les français au Québec" de 1765 à 1865. Son allocution sur un mouvement migratoire méconnu sera accompagné de diapositives.

    Nous vous rappelons que l'entrée est gratuite et nous vous attendons en grand nombre.
    La conférence aura lieu mercredi le 18 octobre à 20h00.
    Lieu : Au vieux-Musée
    Adresse : 249 rue Sainte Marie

    Si d'autres renseignements étaient nécessaires, on peut téléphoner à la S.H.L.M au 659-1393.
    On vous rappelle que durant cette soirée, lors de la conférence du mois, on tire le nom d'un membre à qui l'on dressera sa généalogie (ligne directe). C'est cette généalogie qui apparaît chaque mois à la dernière page du "Au jour le jour".

    Bonjour chers amis, Notre conférence ce mois-ci portera sur les français au Québec et sera donnée par Monsieur Marcel Fournier, auteur de plusieurs volumes sur le mouvement migratoire après la Conquête. Monsieur Fournier est né à Sherbrooke et réside maintenant à Longueuil. Historien autodidacte, Monsieur Fournier a donné une multitude de conférences depuis 1972 sur l'histoire du peuplement au Canada. Il nous entretiendra sur le thème de son dernier livre "Les français au Québec" de 1765 à 1865. Son allocution sur un mouvement migratoire méconnu sera accompagné de diapositives. Nous vous rappelons que l'entrée est gratuite et nous vous attendons en grand nombre. La conférence aura lieu mercredi le 18 octobre à 20h00. Lieu : Au vieux-Musée Adresse : 249 rue Sainte Marie Si d'autres renseignements étaient nécessaires, on peut téléphoner à la S.H.L.M au 659-1393. On vous rappelle que durant cette soirée, lors de la conférence du mois, on tire le nom d'un membre à qui l'on dressera sa généalogie (ligne directe). C'est cette généalogie qui apparaît chaque mois à la dernière page du "Au jour le jour"....