Sélection d'une édition

    Nouvelles

    Dépliants

    En cette année 1996, la SHLM publie la deuxième édition du dépliant : Circuit patrimonial au cœur du Village, le Vieux-La Prairie. En 1975, le Ministère de la Culture a jugé bon de déclarer arrondissement historique le quartier où est née La Prairie en 1667. Aux yeux des experts le bâti présente une valeur patrimoniale à conserver. Une visite à pied au cœur du Vieux-La Prairie, à l’aide du dépliant particulièrement bien présenté, permet d’effectuer un voyage dans le temps à l’aide de photos et de textes fort bien choisis.

    Félicitations aux auteurs et réalisateurs : Gaétan Bourdages, Jean-Pierre Yelle, Jean-Sébastien Morin et Geneviève Zévort.

    Bienvenue dans le Vieux-La Prairie

    Souper annuel

    Tel que mentionné lors de notre dernier communiqué, nous vous donnons ci-après tous les détails pour notre Souper annuel, qui aura lieu le 27 avril 1996 à 17 h 30.

    À la suggestion de plusieurs de nos membres, cette année, notre Souper aura lieu au Restaurant « Au vieux fort », situé au 120, chemin de Saint-Jean, au 2e étage, La Prairie.

    Un repas chaud sera servi pour nos membres et leurs invités au coût de 25,00 $ par personne, taxes et service inclus, dont voici le menu :
     

    17 h 30 : apéritif aux frais de chaque invité

    18 h 30 : potage aux légumes de saison; Boston (runsteak) saisi au poivre vert; gâteau mousse aux pêches; thé, café
     

    Vous voudrez bien remplir le coupon-réponse ci-joint et nous le retourner avec votre chèque avant le 17 avril 1996, afin que nous puissions faire les réservations nécessaires.

    • Les personnes qui le désirent peuvent former leur table au nombre de 8 personnes.
    • Des prix de présence agrémenteront la soirée.
    • Pour de plus amples informations, vous pouvez communiquer avec :
    • La Société historique au 659-1393
    • Mme Céline Lussier au 659-1818

     

    Nous vous attendons nombreux avec vos parents et vos amis.

    Dépliants En cette année 1996, la SHLM publie la deuxième édition du dépliant : Circuit patrimonial au cœur du Village, le Vieux-La Prairie. En 1975, le Ministère de la Culture a jugé bon de déclarer arrondissement historique le quartier où est née La Prairie en 1667. Aux yeux des experts le bâti présente une valeur patrimoniale à conserver. Une visite à pied au cœur du Vieux-La Prairie, à l’aide du dépliant particulièrement bien présenté, permet d’effectuer un voyage dans le temps à l’aide de photos et de textes fort bien choisis. Félicitations aux auteurs et réalisateurs : Gaétan Bourdages, Jean-Pierre Yelle, Jean-Sébastien Morin et Geneviève Zévort. Bienvenue dans le Vieux-La Prairie Souper annuel Tel que mentionné lors de notre dernier communiqué, nous vous donnons ci-après tous les détails pour notre Souper annuel, qui aura lieu le 27 avril 1996 à 17 h 30. À la suggestion de plusieurs de nos membres, cette année, notre Souper aura lieu au Restaurant « Au vieux fort », situé au 120, chemin de Saint-Jean, au 2e étage, La Prairie. Un repas chaud sera servi pour nos membres et leurs invités au coût de 25,00 $ par personne, taxes et service inclus, dont voici le menu :   17 h 30 : apéritif aux frais de chaque invité 18 h 30 : potage aux légumes de saison; Boston (runsteak) saisi au poivre vert; gâteau mousse aux pêches; thé, café   Vous voudrez bien remplir le coupon-réponse ci-joint et nous le retourner avec votre chèque avant le 17 avril 1996, afin que nous puissions faire les réservations nécessaires. Les personnes qui le désirent peuvent former leur table au nombre de 8 personnes. Des prix de présence agrémenteront la soirée. Pour de plus amples informations, vous pouvez communiquer avec : La Société historique au 659-1393 Mme Céline Lussier au 659-1818   Nous vous attendons nombreux avec vos parents et vos amis....

    Don

    De Madame Claudette Pételle : 18 contrats notariés et paléographiés, contrats de Claude Guérin et Jeanne Cusson.

    De Madame Claudette Pételle : 18 contrats notariés et paléographiés, contrats de Claude Guérin et Jeanne Cusson....

    Index généalogique

    Grâce à Madame Jeanne-d’Arc Moquin-Juteau et à sa collaboratrice Madame Lucille Demers-Lamarre, la SHLM offre désormais aux chercheurs en généalogie un important outil de recherche. La section généalogique du Fonds É. Choquet a été codifiée et indexée. Un nombre important de noms ainsi que des renseignements inédits sur plusieurs familles ont été ajoutés. Nos archives s’en trouvent enrichies et le travail des chercheurs en sera d’autant facilité.

    Grâce à Madame Jeanne-d’Arc Moquin-Juteau et à sa collaboratrice Madame Lucille Demers-Lamarre, la SHLM offre désormais aux chercheurs en généalogie un important outil de recherche. La section généalogique du Fonds É. Choquet a été codifiée et indexée. Un nombre important de noms ainsi que des renseignements inédits sur plusieurs familles ont été ajoutés. Nos archives s’en trouvent enrichies et le travail des chercheurs en sera d’autant facilité....

    Nouvelles

    Décès

    Le Père Jules Romme nous a quittés le 19 janvier dernier. Ce prêtre d'une personnalité attachante, tout dévoué à son ministère sacerdotal, était un passionné de l'histoire. Il a écrit plusieurs monographies de la région : Saint-Constant, Beaujeu et Delson, etc. La Société historique de la Prairie lui doit une quantité de documents et d'informations qui sont venus enrichir nos archives. Il a su décrire de sa plume alerte les maisons de l'arrondissement historique de La Prairie dans une brochure mise à la disposition du public. Nous avons perdu un érudit, un précieux collaborateur et un ami.

    Prompt rétablissement

    À Mme Adélard Demers qui est présentement à l'hôpital, elle est la mère de Mme Lucille Demers-Lamarre; nous lui offrons nos meilleurs vœux de prompt rétablissement et de bonne santé.

    L'église de la Nativité de la Sainte-Vierge de La Prairie, Québec, Héritage 1995

    Les membres du Conseil Général se sont cotisés pour offrir un don de 100 $ à la Fabrique. Pour ce don nous avons reçu une « relique » du plancher du chœur datant de 1865. La plaque est authentifiée No. 36/150 par Père Jean-Guy Gagnon, c.s.c., prêtre modérateur, curé de La Prairie.

    Félicitations

    Félicitations à Mme Claire Quesnel, membre de la SHLM, à qui la Fondation des maladies du cœur du Québec a rendu hommage dernièrement. Le lieutenant-gouverneur du Québec, M. Martial Asselin, lui a remis le « cœur d'argent » pour souligner son dévouement à la cause.

    Souper annuel

    Date à inscrire à votre agenda samedi, le 27 avril 1996.

    Décès Le Père Jules Romme nous a quittés le 19 janvier dernier. Ce prêtre d'une personnalité attachante, tout dévoué à son ministère sacerdotal, était un passionné de l'histoire. Il a écrit plusieurs monographies de la région : Saint-Constant, Beaujeu et Delson, etc. La Société historique de la Prairie lui doit une quantité de documents et d'informations qui sont venus enrichir nos archives. Il a su décrire de sa plume alerte les maisons de l'arrondissement historique de La Prairie dans une brochure mise à la disposition du public. Nous avons perdu un érudit, un précieux collaborateur et un ami. Prompt rétablissement À Mme Adélard Demers qui est présentement à l'hôpital, elle est la mère de Mme Lucille Demers-Lamarre; nous lui offrons nos meilleurs vœux de prompt rétablissement et de bonne santé. L'église de la Nativité de la Sainte-Vierge de La Prairie, Québec, Héritage 1995 Les membres du Conseil Général se sont cotisés pour offrir un don de 100 $ à la Fabrique. Pour ce don nous avons reçu une « relique » du plancher du chœur datant de 1865. La plaque est authentifiée No. 36/150 par Père Jean-Guy Gagnon, c.s.c., prêtre modérateur, curé de La Prairie. Félicitations Félicitations à Mme Claire Quesnel, membre de la SHLM, à qui la Fondation des maladies du cœur du Québec a rendu hommage dernièrement. Le lieutenant-gouverneur du Québec, M. Martial Asselin, lui a remis le « cœur d'argent » pour souligner son dévouement à la cause. Souper annuel Date à inscrire à votre agenda samedi, le 27 avril 1996....

    Don

    Don de Paul Saint-Marie :

    Histoire ancienne, EM. Lefranc, Paris, Jacques Lecoffre, 1851, 512 pages.

    Fait intéressant à noter : ce volume a échappé à la dilapidation des livres de la bibliothèque de La Société Littéraire du Village de La Prairie, et porte le numéro 179. Il provient de Fabre et Gravel, librairie, rue Saint-Vincent, Montréal.

    Don de Paul Saint-Marie : Histoire ancienne, EM. Lefranc, Paris, Jacques Lecoffre, 1851, 512 pages. Fait intéressant à noter : ce volume a échappé à la dilapidation des livres de la bibliothèque de La Société Littéraire du Village de La Prairie, et porte le numéro 179. Il provient de Fabre et Gravel, librairie, rue Saint-Vincent, Montréal....

    Quelques mots de notre vocabulaire

    Tiré de : Le Glossaire acadien, Pascal Poirier

    Éditions d'Acadie, 1993

    Flasque : subst. macs. Flacon. Nous avons pris ce mot directement de l'anglais flash. C'est tout de même un vieux mot de France : « En son sage plus de vingt et six bouettes et flasques toujours pleines ». (Pantagruel).

    C'est le même mot que flacon : qui s'est écrit flasche d'abord, puis flasque, puis flascon. On trouve, modifié de forme dans toutes les langues de l'Europe : « Duo ligne a vasculo, quae, vulgo flascones vocantur » (GRÉGOIRE DE TOURS).

    Exprès : (Par). Exprès, volontairement : Je ne l'ai pas fait par exprès.

    L'expression est condamnée par les maîtres de la langue qui veulent qu'on dise exprès tout seul : Je ne l'ai pas fait exprès. En dépit des grammairiens, le peuple de France dit comme nous, par exprès. C'est un archaïsme, c.-à-d., un bon mot de la vieille langue : « Comme tout un qui par exprès, l'eschauffe petit à petit » (Rapporté par Littré).

    Tiré de : Le Glossaire acadien, Pascal Poirier Éditions d'Acadie, 1993 Flasque : subst. macs. Flacon. Nous avons pris ce mot directement de l'anglais flash. C'est tout de même un vieux mot de France : « En son sage plus de vingt et six bouettes et flasques toujours pleines ». (Pantagruel). C'est le même mot que flacon : qui s'est écrit flasche d'abord, puis flasque, puis flascon. On trouve, modifié de forme dans toutes les langues de l'Europe : « Duo ligne a vasculo, quae, vulgo flascones vocantur » (GRÉGOIRE DE TOURS). Exprès : (Par). Exprès, volontairement : Je ne l'ai pas fait par exprès. L'expression est condamnée par les maîtres de la langue qui veulent qu'on dise exprès tout seul : Je ne l'ai pas fait exprès. En dépit des grammairiens, le peuple de France dit comme nous, par exprès. C'est un archaïsme, c.-à-d., un bon mot de la vieille langue : « Comme tout un qui par exprès, l'eschauffe petit à petit » (Rapporté par Littré)....

    Dons

    2 séries « Le Bastion ». 8 exemplaires, brochures, 1982-1983.

    Roy, Gaston, f.i.c., La chapelle des Frères de l'Instruction Chrétienne La Prairie, Archives f.i.c., La Prairie, 1995.

    Don du frère Jean Laprotte f.i.c.

    2 séries « Le Bastion ». 8 exemplaires, brochures, 1982-1983. Roy, Gaston, f.i.c., La chapelle des Frères de l'Instruction Chrétienne La Prairie, Archives f.i.c., La Prairie, 1995. Don du frère Jean Laprotte f.i.c....

    Décès

    Nous avons appris le décès de Monsieur Joseph Falcon, de La Prairie, père d'Hélène et de Denise, membres de la S.H.L.M. Nous leur offrons nos sincères sympathies.

    Nous avons appris le décès de Monsieur Joseph Falcon, de La Prairie, père d'Hélène et de Denise, membres de la S.H.L.M. Nous leur offrons nos sincères sympathies....

    La Prairie

    La Prairie possède l’immense avantage d’être située sur les rives du fleuve Saint-Laurent, face à Montréal. Samuel de Champlain le navigateur et cartographe signale sur ses cartes les multiples avantages de la situation de ces lieux. Après lui, plusieurs passants et visiteurs ont su apprécier à quel point la nature avait été généreuse pour notre coin de pays. L’admiration de Peter Kalm en 1749 laisse entrevoir l’amour du pays que nos ancêtres d’ici pouvaient ressentir et cela malgré toutes les difficultés qu’impose un pays nouveau où tout est à faire.

    Kalm, en 1749. Le savant suédois, mal impressionné par le “fort aux maringouins” (St-Jean) et par la route St-Jean-Laprairie, datant tous deux de l’année précédente, laisse éclater son émerveillement en débouchant de la savane et du bois à l’approche de Laprairie : sol beau et riche, vue fort belle, “la plus belle contrée de l’Amérique du Nord que j’ai encore vue.” Tout y passe : moissons, champs, maisons, église, clocher, croix. Il continue : “Le village est entouré de palissades de quatre à cinq verges de hauteur, élevées autrefois pour le protéger contre les incursions des Iroquois. Hors de cette enceinte…”  

    Bulletin des Recherches historiques, Vol. 51e, No 12, p. 415.

    La Prairie possède l’immense avantage d’être située sur les rives du fleuve Saint-Laurent, face à Montréal. Samuel de Champlain le navigateur et cartographe signale sur ses cartes les multiples avantages de la situation de ces lieux. Après lui, plusieurs passants et visiteurs ont su apprécier à quel point la nature avait été généreuse pour notre coin de pays. L’admiration de Peter Kalm en 1749 laisse entrevoir l’amour du pays que nos ancêtres d’ici pouvaient ressentir et cela malgré toutes les difficultés qu’impose un pays nouveau où tout est à faire. Kalm, en 1749. Le savant suédois, mal impressionné par le “fort aux maringouins” (St-Jean) et par la route St-Jean-Laprairie, datant tous deux de l’année précédente, laisse éclater son émerveillement en débouchant de la savane et du bois à l’approche de Laprairie : sol beau et riche, vue fort belle, “la plus belle contrée de l’Amérique du Nord que j’ai encore vue.” Tout y passe : moissons, champs, maisons, église, clocher, croix. Il continue : “Le village est entouré de palissades de quatre à cinq verges de hauteur, élevées autrefois pour le protéger contre les incursions des Iroquois. Hors de cette enceinte…”   Bulletin des Recherches historiques, Vol. 51e, No 12, p. 415....

    La Prairie —— Laprairie (suite)

    Qu’en est-il de la façon d’écrire le nom de notre ville au cours des siècles? En consultant les documents d’époque, on peut affirmer que La Prairie est employée dès la fondation de la Seigneurie, on passe ensuite à Laprairie et on revient à La Prairie.

    Habité par les colons blancs dès 1667, le petit bourg est une cible de choix pour les ennemis indiens. L’obligation de se protéger s’impose, il faut construire une palissade. En 1688 “à Pâques, l’on parachevait la palissade de Laprairie, en mai celle de la prairie St-Lambert”.Bulletin de Recherches historiques, vol. 51e, No 2, p. 412.

    Gédéon de Catalogne, ingénieur du Roi, présente aux autorités le “Plan de La Prairie (…) levé en l’année 1704.” Idem, p. 413.

    Le 9 septembre 1842, Monseigneur Ignace Bourget, évêque de Montréal, érige à Laprairie la confrérie du Saint-Scapulaire. Le curé ajoute : “ On a remarqué que dans le rescrit de l’évêque le nom de Laprairie est écrit d’un seul mot. Avant ce jour, l’on avait toujours vu La Prairie. À partir de cette date l’habitude s’est rapidement prise de ne l’écrire plus que d’un seul mot. L’usage d’ajouter “de la Magdeleine” s’est continué de longues années encore (…) après 1880 (…) c’est Laprairie tout court qui a prévalu. ” Chevalier, Joseph, Laprairie, Notes historiques, 1941. P. 138-139.

    En 1867, le pensionnat des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame est rénové : c’est un immeuble approprié aux besoins du temps et les pensionnaires y sont attirées par la nouveauté des lieux. Un journaliste du temps en fait l’éloge.

    “Vu l’extrême facilité des communications par bateau à vapeur trois fois le jour en été et par diligence une fois le jour en hiver, Laprairie n’est qu’à quelques quarts d’heures de Montréal. Les citoyens de Montréal et d’ailleurs qui voudront procurer à leurs enfants les avantages de l’air pur et de la campagne, tout en les éloignant aussi peu que possible de chez eux, se trouveront bien de les confier aux Directrices du nouveau couvent de La Prairie. ” Sévigny, Jeannine, C.N.D., Héritage, No 17, 1994, p. 31 

    Qu’en est-il de la façon d’écrire le nom de notre ville au cours des siècles? En consultant les documents d’époque, on peut affirmer que La Prairie est employée dès la fondation de la Seigneurie, on passe ensuite à Laprairie et on revient à La Prairie. Habité par les colons blancs dès 1667, le petit bourg est une cible de choix pour les ennemis indiens. L’obligation de se protéger s’impose, il faut construire une palissade. En 1688 “à Pâques, l’on parachevait la palissade de Laprairie, en mai celle de la prairie St-Lambert”.Bulletin de Recherches historiques, vol. 51e, No 2, p. 412. Gédéon de Catalogne, ingénieur du Roi, présente aux autorités le “Plan de La Prairie (…) levé en l’année 1704.” Idem, p. 413. Le 9 septembre 1842, Monseigneur Ignace Bourget, évêque de Montréal, érige à Laprairie la confrérie du Saint-Scapulaire. Le curé ajoute : “ On a remarqué que dans le rescrit de l’évêque le nom de Laprairie est écrit d’un seul mot. Avant ce jour, l’on avait toujours vu La Prairie. À partir de cette date l’habitude s’est rapidement prise de ne l’écrire plus que d’un seul mot. L’usage d’ajouter “de la Magdeleine” s’est continué de longues années encore (…) après 1880 (…) c’est Laprairie tout court qui a prévalu. ” Chevalier, Joseph, Laprairie, Notes historiques, 1941. P. 138-139. En 1867, le pensionnat des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame est rénové : c’est un immeuble approprié aux besoins du temps et les pensionnaires y sont attirées par la nouveauté des lieux. Un journaliste du temps en fait l’éloge. “Vu l’extrême facilité des communications par bateau à vapeur trois fois le jour en été et par diligence une fois le jour en hiver, Laprairie n’est qu’à quelques quarts d’heures de Montréal. Les citoyens de Montréal et d’ailleurs qui voudront procurer à leurs enfants les avantages de l’air pur et de la campagne, tout en les éloignant aussi peu que possible de chez eux, se trouveront bien de les confier aux Directrices du nouveau couvent de La Prairie. ” Sévigny, Jeannine, C.N.D., Héritage, No 17, 1994, p. 31 ...