Sélection d'une édition

    Attention !!!

    Assemblée générale annuelle …

    Mercredi 16 juin à 20h

    Au Musée du Vieux Marché

    Assemblée générale annuelle … Mercredi 16 juin à 20h Au Musée du Vieux Marché...

    Tarification

    Depuis plusieurs années, nos nombreux services vous ont été offerts grâce à nos dévoués bénévoles et à des subventions provenant des différents paliers gouvernementaux. Cependant, les compressions budgétaires et la recherche d’une certaine autonomie nous contraignent à l’implantation d’une tarification de nos services. En vigueur depuis le 1er juin 1999, nous sommes présentement en phase d’ajustement avec cette nouveauté. Ces revenus nous permettront d’augmenter la qualité de nos services dont vous serez les premiers bénéficiaires. Il est évident que nos membres bénéficieront de tarifs préférentiels.

    Grille de tarification

    Cotisation carte de membre:            25,00$

    Photocopies:  0,25$/copie    membres:    0,10$/copie

    Photographies:          les frais de la photo + 50%

    Reproduction de microfilms:            0,50$/copie

    Accès au centre de documentation (archives, registres,etc…): 5,00$ la demie-journée

    membres: gratuit                     étudiants: selon entente avec l’étudiant(e)
     

    Recherches par le personnel:           20,00$/hre + les frais de photocopies

    membres:    10.00$/hre + les frais de photocopies

    Recherches avec rapport explicatif: 25,00$/hre + les frais de photocopies

    membres:    12,50$/hre + les frais de photocopies

    Chaîne de titre:          50,00$             membres: 25,00$

    Demande par Internet :        5,00$ minimum + frais inhérents à la demande

    Recherches de noms dans BMS (baptêmes, mariages, sépultures):

    0,25$ 10 premiers noms, 0.10$ les noms suivants

    Généalogie linéaire:   75,00$ avec références          membres 37,50$ avec références

    Demande par fax:      frais inhérents et de communication

    Depuis plusieurs années, nos nombreux services vous ont été offerts grâce à nos dévoués bénévoles et à des subventions provenant des différents paliers gouvernementaux. Cependant, les compressions budgétaires et la recherche d’une certaine autonomie nous contraignent à l’implantation d’une tarification de nos services. En vigueur depuis le 1er juin 1999, nous sommes présentement en phase d’ajustement avec cette nouveauté. Ces revenus nous permettront d’augmenter la qualité de nos services dont vous serez les premiers bénéficiaires. Il est évident que nos membres bénéficieront de tarifs préférentiels. Grille de tarification Cotisation carte de membre:            25,00$ Photocopies:  0,25$/copie    membres:    0,10$/copie Photographies:          les frais de la photo + 50% Reproduction de microfilms:            0,50$/copie Accès au centre de documentation (archives, registres,etc...): 5,00$ la demie-journée membres: gratuit                     étudiants: selon entente avec l’étudiant(e)   Recherches par le personnel:           20,00$/hre + les frais de photocopies membres:    10.00$/hre + les frais de photocopies Recherches avec rapport explicatif: 25,00$/hre + les frais de photocopies membres:    12,50$/hre + les frais de photocopies Chaîne de titre:          50,00$             membres: 25,00$ Demande par Internet :        5,00$ minimum + frais inhérents à la demande Recherches de noms dans BMS (baptêmes, mariages, sépultures): 0,25$ 10 premiers noms, 0.10$ les noms suivants Généalogie linéaire:   75,00$ avec références          membres 37,50$ avec références Demande par fax:      frais inhérents et de communication...

    L’enseignement à La Prairie au début du XIXe siècle. (suite)

    La lettre du curé Boucher adressée à son évêque en 1838, nous donne des renseignements fort intéressants sur l’état des écoles à La Prairie. Nous la reproduisons ci-dessous:

    La Prairie, 20 août 1838

    Monseigneur,

    En réponse à la lettre de votre Grandeur, au Clergé de ce Diocèse, touchant les écoles éxistentes dans les diverses paroisses, j’ai à dire que dans celle de La Prairie,

    1.Je ne vois que des écoles mixtes; chaque Maître ou Maîtresse, ayant des écoliers et des écolières.

    2. Que le nombre de ces écoles est de huit.

    3. Que celui des garçons est de 74.

    4. Celui des filles est de 87.

    5. Que dans le plus grand nombre de ces écoles, qui ne peuvent être que peu de chose, on n’enseigne sans doute que la lecture et l’écriture: Dans deux s’enseigne encore l’Arithmétique et dans une autre, celle du Prof. Smart (outre la Grammaire angloise) la tenue des livres, la Géométrie pratique et la délinéation des cartes et mappe-mondes.

    J.B. Boucher

    Pour contrer les difficultés du système scolaire établi en 1829, le Parlement instaure graduellement une nouvelle politique entre les années 1844-1856. Le Conseil de l’Instruction publique précise les fonctions des commissaires devant les autorités municipales représentantes de la population qui les élit.

    Maintes péripéties jalonnent la vie des écoles tout au long du XIXe s. L’enseignement pour les garçons s’assurera des bases solides avec l’arrivée des Frères de l’Instruction chrétienne en 1888. Les nombreuses écoles de rang seront dirigées par des professeurs laïcs.

    La lettre du curé Boucher adressée à son évêque en 1838, nous donne des renseignements fort intéressants sur l’état des écoles à La Prairie. Nous la reproduisons ci-dessous: La Prairie, 20 août 1838 Monseigneur, En réponse à la lettre de votre Grandeur, au Clergé de ce Diocèse, touchant les écoles éxistentes dans les diverses paroisses, j’ai à dire que dans celle de La Prairie, 1.Je ne vois que des écoles mixtes; chaque Maître ou Maîtresse, ayant des écoliers et des écolières. 2. Que le nombre de ces écoles est de huit. 3. Que celui des garçons est de 74. 4. Celui des filles est de 87. 5. Que dans le plus grand nombre de ces écoles, qui ne peuvent être que peu de chose, on n’enseigne sans doute que la lecture et l’écriture: Dans deux s’enseigne encore l’Arithmétique et dans une autre, celle du Prof. Smart (outre la Grammaire angloise) la tenue des livres, la Géométrie pratique et la délinéation des cartes et mappe-mondes. J.B. Boucher Pour contrer les difficultés du système scolaire établi en 1829, le Parlement instaure graduellement une nouvelle politique entre les années 1844-1856. Le Conseil de l’Instruction publique précise les fonctions des commissaires devant les autorités municipales représentantes de la population qui les élit. Maintes péripéties jalonnent la vie des écoles tout au long du XIXe s. L’enseignement pour les garçons s’assurera des bases solides avec l’arrivée des Frères de l’Instruction chrétienne en 1888. Les nombreuses écoles de rang seront dirigées par des professeurs laïcs....

    SHLM Nouvelles

    Nouvelle politique

    Nos membres voudront bien noter qu’à partir du 1er juin 1999, des frais s’appliqueront pour certains de nos services. Deux grilles tarifaires seront en vigueur, une pour les membres de la Société et une autre pour les non-membres. Plus de détails dans le prochain «Au jour le jour».
     

    Vente de livres

    Nous rappelons que la vente de livres usagés à l’intention des membres et de leurs amis de la SHLM aura toujours lieu les 19 et 20 Mai 1999 de midi à 20 h. à la Maison-à-Tout-le-Monde, près de l’église. L’objectif principal de cette activité est le financement des opérations de la bibliothèque.

    La vente de livres usagés, à l’intention du grand public, aura lieu le jour de la Saint-Jean-Baptiste, le jeudi 24 juin 1999, de 13 h à 16 h 00, sous la forme d’un encan, avec un encanteur professionnel, aux abords des locaux de la Société historique de La Prairie.

    Raymond et Lucette Monette
     

    Remerciements

    Mille fois merci à M. Philippe Bourdeau de La Prairie, artisan relieur, depuis plus de 40 ans, pour sa très généreuse contribution. En effet, M. Bourdeau, depuis 4 mois, a permis à Raymond et Lucette Monette de faire leur apprentissage des techniques de la reliure. Ainsi, plus d’une centaine de livres de la bibliothèque ont pu être reliés sans payer d’autres frais que les coûts du matériel utilisé.

    Raymond et Lucette Monette
     

    Travaux

    Les travaux de rénovation au local de la Société historique débuteront lundi le 10 mai. Ils devraient se poursuivre durant 10 semaines. Une surveillance archéologique se fera pendant les travaux. De plus, des fouilles d’une semaine sont prévues. Pendant celles-ci, les travaux seront suspendus. Il est à noter que les locaux de la SHLM demeureront ouverts pendant toute la durée des travaux. On prévoit une interruption du courant électrique pour un avant-midi seulement. Rappelons que les travaux se situent au niveau de l’escalier extérieur menant au deuxième étage. L’escalier arrière sera aussi rénové de même que la porte qui sera déplacée.

    Nouvelle politique Nos membres voudront bien noter qu’à partir du 1er juin 1999, des frais s’appliqueront pour certains de nos services. Deux grilles tarifaires seront en vigueur, une pour les membres de la Société et une autre pour les non-membres. Plus de détails dans le prochain «Au jour le jour».   Vente de livres Nous rappelons que la vente de livres usagés à l’intention des membres et de leurs amis de la SHLM aura toujours lieu les 19 et 20 Mai 1999 de midi à 20 h. à la Maison-à-Tout-le-Monde, près de l’église. L’objectif principal de cette activité est le financement des opérations de la bibliothèque. La vente de livres usagés, à l’intention du grand public, aura lieu le jour de la Saint-Jean-Baptiste, le jeudi 24 juin 1999, de 13 h à 16 h 00, sous la forme d’un encan, avec un encanteur professionnel, aux abords des locaux de la Société historique de La Prairie. Raymond et Lucette Monette   Remerciements Mille fois merci à M. Philippe Bourdeau de La Prairie, artisan relieur, depuis plus de 40 ans, pour sa très généreuse contribution. En effet, M. Bourdeau, depuis 4 mois, a permis à Raymond et Lucette Monette de faire leur apprentissage des techniques de la reliure. Ainsi, plus d’une centaine de livres de la bibliothèque ont pu être reliés sans payer d’autres frais que les coûts du matériel utilisé. Raymond et Lucette Monette   Travaux Les travaux de rénovation au local de la Société historique débuteront lundi le 10 mai. Ils devraient se poursuivre durant 10 semaines. Une surveillance archéologique se fera pendant les travaux. De plus, des fouilles d’une semaine sont prévues. Pendant celles-ci, les travaux seront suspendus. Il est à noter que les locaux de la SHLM demeureront ouverts pendant toute la durée des travaux. On prévoit une interruption du courant électrique pour un avant-midi seulement. Rappelons que les travaux se situent au niveau de l’escalier extérieur menant au deuxième étage. L’escalier arrière sera aussi rénové de même que la porte qui sera déplacée. ...

    Attention !!!

    Les travaux effectués à nos locaux pourront occasionner certains inconvénients.

     

    Avez-vous acheté vos billets pour le souper au homard du 4 juin prochain???

    Les travaux effectués à nos locaux pourront occasionner certains inconvénients.   Avez-vous acheté vos billets pour le souper au homard du 4 juin prochain???...

    Les traversiers

    Durant la période estivale, là où la largeur des cours d’eau rend impossible la construction de pont, on utilise des bacs ou des petits navires pour passer d’une rive à l’autre. Un tel système existe déjà depuis longtemps. Mais, en 1813, les magistrats du district de Montréal décident de mettre de l’ordre dans ce secteur se plaignant de ce que des individus :

    se disant traversiers, entreprennent de traverser des personnes et des effets sur les rivières de ce district, pour gages et sans licence, au grand dommage des traversiers réguliers et licenciés, et que ceux qui ont des licences négligent de les renouveler annuellement, de sorte que les magistrats ne peuvent connaître le nombre actuel de traverses établies avec licences.

    En conséquence, il est décrété qu’à l’avenir, tout traversier devra posséder une licence, qu’il travaille le jour ou la nuit.

    En 1815, une nouvelle réglementation prend en considération la sécurité des passagers. Le 21 avril, les magistrats du district de Montréal ordonnent donc que :

    tous et chaque traversiers licenciés sur le fleuve Saint-Laurent et Grande Rivière ou rivière des Ottawas seront obligés de tenir à leur service cinq bons hommes, deux canots et un bateau ou un bac, deux perches et trois avirons pour chaque canot, trois perches et quatre rames pour chaque bateau ou perche, et de traverser de jour et de nuit [en autant qu’il n’y aura aucun danger à éprouver] toutes personnes qui se présenteront, sans aucune distinction de partialité; chaque canot sera conduit par cinq hommes et chaque bateau ou bac par trois hommes au moins.

    En vertu de l’article 3 des règlements, «aucun traversier ne pourra retarder les voyageurs plus d’un quart d’heure le jour, et plus d’une demi-heure dans la nuit».

    L’avènement de la navigation à vapeur modifie quelque peu la régularité des traversées. Dès le 4 mai 1818, un premier bateau à vapeur est utilisé entre Québec et Lévis. Deux ans plus tard, le Montréal assure la traversée entre Montréal et Laprairie.

    Une autre source d’énergie fut utilisée par les traversiers après 1812 : celle fournie par les chevaux.

    Le horse-boat, écrit Pierre Georges Roy, était une barge ordinaire avec une roue à aube de chaque côté. Ces deux roues étaient mises en marche par une espèce d’arbre de couche qui, lui-même, tournait par le moyen d’une autre roue d’engrenage placée dans les flancs de la barge et qui était mue par deux, trois et même quatre chevaux. Les pauvres bêtes fournissaient tout l’effort qu’elles pouvaient donner, mais dans les mauvais temps et les forts courants, le bateau n’avançait guère. Les passagers, impatients d’arriver à leur destination, aidaient alors aux chevaux.

    Au Bas-Canada, les premiers horse-boats sont utilisés entre Québec et Lévis, puis entre Montréal et Longueuil ou Laprairie. Ils ont disparu à la fin des années 1840.

    En 1819, la barque à chevaux Edmond, en service entre Montréal et Longueuil, parcourt l’aller en douze minutes, le retour prend entre quatorze et seize minutes. Elle peut traverser en un seul voyage 38 carrosses et autant de passagers qu’il s’en présente. Selon François Jérémie, son propriétaire, «elle sera aussi d’un grand avantage pour le transport des bêtes à corne ou toute autre espèce de bétail ou animaux vivants».

    Durant la période estivale, là où la largeur des cours d’eau rend impossible la construction de pont, on utilise des bacs ou des petits navires pour passer d’une rive à l’autre. Un tel système existe déjà depuis longtemps. Mais, en 1813, les magistrats du district de Montréal décident de mettre de l’ordre dans ce secteur se plaignant de ce que des individus : se disant traversiers, entreprennent de traverser des personnes et des effets sur les rivières de ce district, pour gages et sans licence, au grand dommage des traversiers réguliers et licenciés, et que ceux qui ont des licences négligent de les renouveler annuellement, de sorte que les magistrats ne peuvent connaître le nombre actuel de traverses établies avec licences. En conséquence, il est décrété qu’à l’avenir, tout traversier devra posséder une licence, qu’il travaille le jour ou la nuit. En 1815, une nouvelle réglementation prend en considération la sécurité des passagers. Le 21 avril, les magistrats du district de Montréal ordonnent donc que : tous et chaque traversiers licenciés sur le fleuve Saint-Laurent et Grande Rivière ou rivière des Ottawas seront obligés de tenir à leur service cinq bons hommes, deux canots et un bateau ou un bac, deux perches et trois avirons pour chaque canot, trois perches et quatre rames pour chaque bateau ou perche, et de traverser de jour et de nuit [en autant qu’il n’y aura aucun danger à éprouver] toutes personnes qui se présenteront, sans aucune distinction de partialité; chaque canot sera conduit par cinq hommes et chaque bateau ou bac par trois hommes au moins. En vertu de l’article 3 des règlements, «aucun traversier ne pourra retarder les voyageurs plus d’un quart d’heure le jour, et plus d’une demi-heure dans la nuit». L’avènement de la navigation à vapeur modifie quelque peu la régularité des traversées. Dès le 4 mai 1818, un premier bateau à vapeur est utilisé entre Québec et Lévis. Deux ans plus tard, le Montréal assure la traversée entre Montréal et Laprairie. Une autre source d’énergie fut utilisée par les traversiers après 1812 : celle fournie par les chevaux. Le horse-boat, écrit Pierre Georges Roy, était une barge ordinaire avec une roue à aube de chaque côté. Ces deux roues étaient mises en marche par une espèce d’arbre de couche qui, lui-même, tournait par le moyen d’une autre roue d’engrenage placée dans les flancs de la barge et qui était mue par deux, trois et même quatre chevaux. Les pauvres bêtes fournissaient tout l’effort qu’elles pouvaient donner, mais dans les mauvais temps et les forts courants, le bateau n’avançait guère. Les passagers, impatients d’arriver à leur destination, aidaient alors aux chevaux. Au Bas-Canada, les premiers horse-boats sont utilisés entre Québec et Lévis, puis entre Montréal et Longueuil ou Laprairie. Ils ont disparu à la fin des années 1840. En 1819, la barque à chevaux Edmond, en service entre Montréal et Longueuil, parcourt l’aller en douze minutes, le retour prend entre quatorze et seize minutes. Elle peut traverser en un seul voyage 38 carrosses et autant de passagers qu’il s’en présente. Selon François Jérémie, son propriétaire, «elle sera aussi d’un grand avantage pour le transport des bêtes à corne ou toute autre espèce de bétail ou animaux vivants»....

    L’enseignement à La Prairie au début du XIXe siècle.

    Les politiques successives et leurs conséquences

    Situons nous en 1760, alors que la Conquête marque la fin de la Nouvelle-France. La majorité de la population est composée de “Canadiens” dont la langue d’usage est le français.

    L’Angleterre, par la loi de 1791 accorde à sa nouvelle colonie certains pouvoirs, un système électif donne au peuple un début de possibilités de pressions sur les élus. L’élite des “Canadiens” revendique des écoles pour l’enseignement du français. En 1824 le Parlement confie aux fabriques catholiques le contrôle des écoles élémentaires. Cependant la population catholique ne peut financer la construction des écoles, leur entretien et les salaires des enseignants. Majoritairement agriculteurs les Canadiens vivent les difficultés économiques de l’époque, auxquelles s’ajoutent des épidémies de choléra. Un climat d’insatisfaction, voire même de révolte règne dans la population. On veut des changements radicaux dans l’organisation sociale et politique, et les ressentiments aboutissent à la Rébellion de 1837-38.

    Le Parlement, conscient des difficultés insurmontables dans l’établissement d’un système scolaire adéquat, vote en 1829 la loi des écoles dirigées par des syndics ou commissaires d’écoles. Des fonds publics accompagnent cette loi.

    La population locale, dotée du pouvoir d’élire et d’exiger des comptes de ces syndics, rend la position de ses nouveaux élus fort délicate. Les pressions viennent de toutes parts. A part le village, La Prairie compte de nombreux rangs en dans la campagne. Les décisions des syndics sont contestées. Tout est à bâtir mais par où commencer?

    Au village, les filles dont les parents sont mieux pourvus financièrement, reçoivent leur éducation au couvent des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame établies à La Prairie depuis 1676. Ces religieuses ont fait bénéficier les filles de la paroisse d’un enseignement gratuit depuis les débuts de la colonie. La situation économique ayant changé et surtout la population scolaire s’étant accrue considérablement, les religieuses en sont venues à bâtir un couvent pour pensionnaires. Les filles de familles pauvres n’ont donc, pour leur part, pas d’école ni de professeurs.

    Il est intéressant de souligner ici l’intervention de Mme O’Keefe, anglophone catholique résidante de La Prairie qui, en 1829, intervient auprès de l’évêque de Québec pour plaider la cause des catholiques francophones. Elle lui demande son appui afin que les nombreux pauvres du village puissent bénéficier d’une maison assez grande et chauffée, afin de fournir aux enfants l’instruction gratuite en français. Monseigneur Lartigue écrit alors au curé Jean-Baptiste Boucher afin que celui-ci fasse les pressions en conséquence.

    Les politiques successives et leurs conséquences Situons nous en 1760, alors que la Conquête marque la fin de la Nouvelle-France. La majorité de la population est composée de “Canadiens” dont la langue d’usage est le français. L’Angleterre, par la loi de 1791 accorde à sa nouvelle colonie certains pouvoirs, un système électif donne au peuple un début de possibilités de pressions sur les élus. L’élite des “Canadiens” revendique des écoles pour l’enseignement du français. En 1824 le Parlement confie aux fabriques catholiques le contrôle des écoles élémentaires. Cependant la population catholique ne peut financer la construction des écoles, leur entretien et les salaires des enseignants. Majoritairement agriculteurs les Canadiens vivent les difficultés économiques de l’époque, auxquelles s’ajoutent des épidémies de choléra. Un climat d’insatisfaction, voire même de révolte règne dans la population. On veut des changements radicaux dans l’organisation sociale et politique, et les ressentiments aboutissent à la Rébellion de 1837-38. Le Parlement, conscient des difficultés insurmontables dans l’établissement d’un système scolaire adéquat, vote en 1829 la loi des écoles dirigées par des syndics ou commissaires d’écoles. Des fonds publics accompagnent cette loi. La population locale, dotée du pouvoir d’élire et d’exiger des comptes de ces syndics, rend la position de ses nouveaux élus fort délicate. Les pressions viennent de toutes parts. A part le village, La Prairie compte de nombreux rangs en dans la campagne. Les décisions des syndics sont contestées. Tout est à bâtir mais par où commencer? Au village, les filles dont les parents sont mieux pourvus financièrement, reçoivent leur éducation au couvent des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame établies à La Prairie depuis 1676. Ces religieuses ont fait bénéficier les filles de la paroisse d’un enseignement gratuit depuis les débuts de la colonie. La situation économique ayant changé et surtout la population scolaire s’étant accrue considérablement, les religieuses en sont venues à bâtir un couvent pour pensionnaires. Les filles de familles pauvres n’ont donc, pour leur part, pas d’école ni de professeurs. Il est intéressant de souligner ici l’intervention de Mme O’Keefe, anglophone catholique résidante de La Prairie qui, en 1829, intervient auprès de l’évêque de Québec pour plaider la cause des catholiques francophones. Elle lui demande son appui afin que les nombreux pauvres du village puissent bénéficier d’une maison assez grande et chauffée, afin de fournir aux enfants l’instruction gratuite en français. Monseigneur Lartigue écrit alors au curé Jean-Baptiste Boucher afin que celui-ci fasse les pressions en conséquence....

    Jésus-Christ est-il un personnage historique?

    Les historiens, quant à eux, s'attardent plutôt aux textes afin de prouver la réalité historique de Jésus. Une des questions importantes est le moment auquel les évangiles ont été écrits. En effet, s'ils l'ont été peu après la mort de Jésus, ils deviennent beaucoup plus plausibles. Il restait alors des témoins oculaires des événements. Il existe plus de 5,000 manuscrits du Nouveau Testament écrits sur parchemin ou sur papyrus. Les plus anciens dateraient du 2e siècle, soit bien longtemps après la mort du Christ. Ils sont tous en grec qui était la langue la plus courante à cette époque, un peu comme l'anglais aujourd'hui. Plusieurs spécialistes pensent que les évangiles ont été écrits directement en grec à partir d'une tradition orale. Mais de récentes études faites par le paléographe Jean Carmignac démontrent que les textes des évangélistes ont été traduits mot à mot de l'hébreu en grec. Donc à partir de textes plus anciens. De plus, l'analyse en 1992 d'un fragment des rouleaux de la mer Morte démontre qu'il n'a pas pu être écrit après l'an 50, donc pas plus de 20 ans après la crucifixion. Il correspond à une partie de l'évangile de Marc. Ce fragment serait donc le plus ancien texte chrétien découvert.

    Pour étayer leurs recherches, les historiens essaient de recourir à diverses sources manuscrites. Malheureusement, les auteurs non chrétiens de l'époque sont peu nombreux à parler de Jésus. Au plus on peut n'en citer que quatre qui en ont brièvement parlé. Le premier et le plus contesté est l'auteur juif Flavius Josèphe. Les autres sont tous romains, soit les historiens Tacite et Suétone ainsi que l'écrivain Pline le Jeune.

    Malgré toutes ces recherches, l'existence de Jésus relève pour plusieurs de la foi plutôt que de la science. La fête de Pâques nous rappelle ce grand mystère et n'a pas fini de nous interroger.

    Les historiens, quant à eux, s'attardent plutôt aux textes afin de prouver la réalité historique de Jésus. Une des questions importantes est le moment auquel les évangiles ont été écrits. En effet, s'ils l'ont été peu après la mort de Jésus, ils deviennent beaucoup plus plausibles. Il restait alors des témoins oculaires des événements. Il existe plus de 5,000 manuscrits du Nouveau Testament écrits sur parchemin ou sur papyrus. Les plus anciens dateraient du 2e siècle, soit bien longtemps après la mort du Christ. Ils sont tous en grec qui était la langue la plus courante à cette époque, un peu comme l'anglais aujourd'hui. Plusieurs spécialistes pensent que les évangiles ont été écrits directement en grec à partir d'une tradition orale. Mais de récentes études faites par le paléographe Jean Carmignac démontrent que les textes des évangélistes ont été traduits mot à mot de l'hébreu en grec. Donc à partir de textes plus anciens. De plus, l'analyse en 1992 d'un fragment des rouleaux de la mer Morte démontre qu'il n'a pas pu être écrit après l'an 50, donc pas plus de 20 ans après la crucifixion. Il correspond à une partie de l'évangile de Marc. Ce fragment serait donc le plus ancien texte chrétien découvert. Pour étayer leurs recherches, les historiens essaient de recourir à diverses sources manuscrites. Malheureusement, les auteurs non chrétiens de l'époque sont peu nombreux à parler de Jésus. Au plus on peut n'en citer que quatre qui en ont brièvement parlé. Le premier et le plus contesté est l'auteur juif Flavius Josèphe. Les autres sont tous romains, soit les historiens Tacite et Suétone ainsi que l'écrivain Pline le Jeune. Malgré toutes ces recherches, l'existence de Jésus relève pour plusieurs de la foi plutôt que de la science. La fête de Pâques nous rappelle ce grand mystère et n'a pas fini de nous interroger. ...

    Une équipe dynamique… (suite)

    Bonjour à tous. Je suis Martine Rousseau, archiviste contractuelle pour la SHLM. Mon travail consiste en trois points. Premièrement, mettre à jour le Guide de l’utilisateur du logiciel ARCHI-LOG, pour lequel la Société s’est vu remettre le prix annuel aux organismes privés décerné par l’Association des archivistes du Québec (AAQ). Deuxièmement, restructurer le champ d’activité Archives dans le site web; ce qui va permettre aux internautes d’avoir une meilleure vue d’ensemble du milieu archivistique à la SHLM. Troisièmement, concevoir un état général des fonds privés de la Société. Avec cet outil de recherche, les chercheurs vont pouvoir avoir de l’information sur le dépôt et les fonds qui sont y conservés.

    Merci et au plaisir de vous servir.
     

    Bonjour, Mon nom est Liette Provost. Je suis infographiste. Durant mon séjour à la Société historique de La Prairie, je ferai la conception de divers dépliants qui seront à la disposition des visiteurs au musée. De plus, je referai une beauté au site internet tout en ajoutant un nouvel album de photos de l'arrondissement historique à diverses époques du siècle. Une section sur la cartographie sera également ajoutée au site. La conception graphique du logiciel ARCHI-LOG fait aussi partie de mes tâches. J'espère recevoir votre visite sur notre site. À la prochaine.
     

    Bonjour à tous, Je suis «historien-chercheur» pour le projet pédagogique Dialogue avec l’Histoire. Comme ce projet a pour but de favoriser l’apprentissage grâce aux dialogues que les élèves entretiennent avec des personnages typiques de notre histoire, il implique de nombreuses recherches de la part de la personne qui répond aux étudiants sous le couvert des dits personnages. Mon travail consiste donc à recueillir les informations nécessaires et les rendre aisément repérables, facilitant ainsi le dialogue avec les étudiants, et constituant ce qui pourra devenir ultimement une base de données adaptée à cette activité. À cela s’ajoute éventuellement des travaux de référence qu’il vous plaira de me confier.

    Salutations, Pierre Tardif.

    Bonjour à tous. Je suis Martine Rousseau, archiviste contractuelle pour la SHLM. Mon travail consiste en trois points. Premièrement, mettre à jour le Guide de l’utilisateur du logiciel ARCHI-LOG, pour lequel la Société s’est vu remettre le prix annuel aux organismes privés décerné par l’Association des archivistes du Québec (AAQ). Deuxièmement, restructurer le champ d’activité Archives dans le site web; ce qui va permettre aux internautes d’avoir une meilleure vue d’ensemble du milieu archivistique à la SHLM. Troisièmement, concevoir un état général des fonds privés de la Société. Avec cet outil de recherche, les chercheurs vont pouvoir avoir de l’information sur le dépôt et les fonds qui sont y conservés. Merci et au plaisir de vous servir.   Bonjour, Mon nom est Liette Provost. Je suis infographiste. Durant mon séjour à la Société historique de La Prairie, je ferai la conception de divers dépliants qui seront à la disposition des visiteurs au musée. De plus, je referai une beauté au site internet tout en ajoutant un nouvel album de photos de l'arrondissement historique à diverses époques du siècle. Une section sur la cartographie sera également ajoutée au site. La conception graphique du logiciel ARCHI-LOG fait aussi partie de mes tâches. J'espère recevoir votre visite sur notre site. À la prochaine.   Bonjour à tous, Je suis «historien-chercheur» pour le projet pédagogique Dialogue avec l’Histoire. Comme ce projet a pour but de favoriser l’apprentissage grâce aux dialogues que les élèves entretiennent avec des personnages typiques de notre histoire, il implique de nombreuses recherches de la part de la personne qui répond aux étudiants sous le couvert des dits personnages. Mon travail consiste donc à recueillir les informations nécessaires et les rendre aisément repérables, facilitant ainsi le dialogue avec les étudiants, et constituant ce qui pourra devenir ultimement une base de données adaptée à cette activité. À cela s’ajoute éventuellement des travaux de référence qu’il vous plaira de me confier. Salutations, Pierre Tardif. ...

    Une équipe dynamique…

    Bonjour à tous,

    Je me présente Manon Charbonneau secrétaire-administrative pour la Société historique de La Prairie de la Magdeleine. J’ai fait mon entrée à la SHLM le 15 juin 1998.

    Depuis mon arrivée, mes tâches se sont diversifiées. L’accueil aux visiteurs, l’animation d’activités auprès des groupes, l’aide aux chercheurs qui utilisent les archives, etc…ceci m’a permis de mieux saisir, de mieux comprendre le travail essentiel accompli par la SHLM. En plus, maintenant, j’effectue la comptabilité au quotidien, je supervise les employés, je planifie et prépare des demandes de subventions, je coordonne des activités, etc…

    Il est évident que je travaille continuellement en étroite collaboration avec le conseil général de la SHLM. J’aimerais en profiter pour les remercier chaleureusement de leur confiance, de leur générosité d’âme et de leur dynamisme sans faille. Un merci spécial pour Patricia McGee-Fontaine et Claudette Houde qui m’accompagnent si généreusement et patiemment dans l’accomplissement de mon travail.

    Au plaisir,

    Manon Charbonneau
     

    🙂 Bonjour à vous, tous membres de la S.H.L.M. 🙂

    Je me présente Geneviève Legault, votre agente de développement. Ma tâche, durant ces 6 mois parmi vous, est de bâtir ou mettre à jour des outils (dépliants) permettant une plus grande visibilité de la Société historique de La Prairie. De plus, je suis à préparer divers guides et manuels de procédures pour l’utilisation des différentes bases de données informatisées. Le recrutement et la formation de nouveaux bénévoles font aussi partie de mes occupations.

    Au plaisir de vous servir,

    Geneviève Legault

    Bonjour à tous, Je me présente Manon Charbonneau secrétaire-administrative pour la Société historique de La Prairie de la Magdeleine. J’ai fait mon entrée à la SHLM le 15 juin 1998. Depuis mon arrivée, mes tâches se sont diversifiées. L’accueil aux visiteurs, l’animation d’activités auprès des groupes, l’aide aux chercheurs qui utilisent les archives, etc...ceci m’a permis de mieux saisir, de mieux comprendre le travail essentiel accompli par la SHLM. En plus, maintenant, j’effectue la comptabilité au quotidien, je supervise les employés, je planifie et prépare des demandes de subventions, je coordonne des activités, etc... Il est évident que je travaille continuellement en étroite collaboration avec le conseil général de la SHLM. J’aimerais en profiter pour les remercier chaleureusement de leur confiance, de leur générosité d’âme et de leur dynamisme sans faille. Un merci spécial pour Patricia McGee-Fontaine et Claudette Houde qui m’accompagnent si généreusement et patiemment dans l’accomplissement de mon travail. Au plaisir, Manon Charbonneau   🙂 Bonjour à vous, tous membres de la S.H.L.M. 🙂 Je me présente Geneviève Legault, votre agente de développement. Ma tâche, durant ces 6 mois parmi vous, est de bâtir ou mettre à jour des outils (dépliants) permettant une plus grande visibilité de la Société historique de La Prairie. De plus, je suis à préparer divers guides et manuels de procédures pour l’utilisation des différentes bases de données informatisées. Le recrutement et la formation de nouveaux bénévoles font aussi partie de mes occupations. Au plaisir de vous servir, Geneviève Legault ...