- Au jour le jour, septembre 2003
Nouvelles de la SHLM (suite)
GUIDES TOURISTIQUES
Cette année encore, nous avons reçu une subvention de Placement Carrière-été pour l’embauche de 4 guides touristiques pour une durée de 8 semaines.
Ce nombre de semaines étant insuffisant pour combler la période estivale, nous avons heureusement pu compter sur l’aide financière de Monsieur Bernard Morel, directeur de l’urbanisme de La Prairie. Merci M.Morel.
Suite à la fermeture du kiosque touristique, qui était situé chemin Saint-Jean (tout à côté du Marché des Jardiniers), Monsieur Morel a pensé à notre organisme afin de prendre la relève puisque nous avons un volet touristique. La somme reçue nous a donc permis d’allonger de 4 semaines le travail précieux de ces guides qui sont un atout pour la SHLM.
C’est grâce à eux, lorsque la saison estivale arrive, qu’un millier de personnes peuvent visiter notre arrondissement historique. Nous les remercions tous.
Nous profitons de l’occasion pour remercier spécialement Maude Ouellet qui était avec nous depuis déjà 4 ans et qui, malheureusement, ne sera pas de retour l’an prochain. Bonne chance pour tes futurs projets Maude.
Contrairement à l’an passé, le nombre de visites individuelles a diminué. Cependant, nous avons reçu la visite de plusieurs groupes. En voici la liste :
-École Ville Mercier
-École l’Odysée
-École Petite Gare
-École Piché-Dufrost
-Camps de jour de Delson
-Camps de jour Delson
-Camps Crounch
-Société généalogique de Saint-Hubert
-Société horticole de Saint-Bruno
-Société d’histoire de Warwick
-Regroupement des Femmes de la Culture de Brossard
-Regroupement de la famille Lemieux
-Regroupement de la famille Robidoux
-Centre d’Archives des Milles-Îles
-Centre diocésain de Saint-Jean, Longueuil.
Les guides ont travaillé très fort à plusieurs projets :
- Un nouveau parcours historique
- Participation à la Saint-Jean-Baptiste en costume d’époque
- Recherches pour des plaques de bronze pour certaines maisons de l’arrondissement
- etc.…
Ils ont apprécié leur séjour parmi nous. Ce fut pour eux un bel été. Ils ont vécu une belle expérience et, ce qui n’est pas négligeable, la température était de la partie. Nous sommes très fiers de leurs accomplissements.
Écrivains en herbe
Vous avez des anecdotes à raconter? Vous avez envie de raconter l’histoire de votre famille? Où tout simplement un événement? Ne soyez pas timide. Faites-nous parvenir vos textes. Il nous fera plaisir de les publier.
La SHLM est toujours à la recherche de nouveaux sujets pour son mensuel Au jour le jour. Nous sommes présentement à compiler une banque de textes pour les prochains mois.
Nous sommes certains que nos nombreux lecteurs seront intéressés par ce que vous aurez à raconter. Vous pouvez aussi joindre des photographies.
Si vous désirez plus d’information, n’hésitez pas à nous contacter au (450) 659-1393.

- Au jour le jour, septembre 2003
Nouvelles de la SHLM
La SHLM accueille régulièrement de nouveaux membres. Il nous fait plaisir de souligner l’adhésion des dernières personnes à joindre nos rangs et de leur souhaiter la bienvenue :
– Trudeau L. et Berthe Lefebvre, Brossard (453)
– Alice Vanasse, Waterville (454) + Michel Chrétien, Verdun (455)
– Roland Guérin, Candiac (456) + Pauline Caron, Châteauguay (457)
– Nicole Tanguay, La Prairie (458)
– M.et Mme Lauzon-Godin, Verdun (459)
– Odette Poitras, Saint-Léonard (460)
– Margo Elton-Faille, Port Ludlow, USA(461)
– Nicole Ratelle, La Prairie (462)
+ Suzanne Shayt, Gaithersbury, USA (463)
– Agathe Boyer, Saint-Bruno (464)
– Normand Denault, Montréal (465)
DONS
-R. Racicot Ltée, Boucherville $100.00
-G & S Consultants, Châteauguay $100.00
-Le Groupe Séguin, Montréal $100.00
-Groupe Conseil Genivar, Laval $100.00
-Lécuyer et Fils, Saint-Rémi $100.00
-Entreprise Cournoyer, St-Léonard $250.00
-Groupe Tremca, Iberville $150.00
SOUPER MOULES ET FRITES
Un souper moules et frites (et côte de boeuf) à volonté aura lieu samedi le 20 septembre 2003 à 19h00 au Complexe Saint-Laurent.
Les profits seront versés à la Fondation Histoire et Patrimoine La Prairie ainsi qu’à La Prairie en Fête.
Le coût est de $45.00 par personne. Les billets sont déjà en vente dans plusieurs emplacements à La Prairie, dont la SHLM. Pour plus d’information : (450) 659-1393
Venez nombreux vous régaler.
MENU
Feuilleté de moules au safran
Moules vertes de Nouvelle-Zélande farcies au beurre d’anis
Moules Marinière à volonté
Côte de boeuf aux épices et jus de L’Historic
Dessert, thé, café
(incluant 2 bouteilles de vin par table de 8 personnes)
PROCHAINES CONFÉRENCES
Nous sommes heureux de pouvoir vous annoncer les conférences pour toute l’année. N’oubliez pas de les inscrire à votre calendrier.
Contrairement à l’an passé elles auront lieu cette année les mercredis.
Gilles Proulx – Joséphine, épouse de Napoléon Bonaparte, 17 septembre 2003
Denys Hardy – Déclaration de l’arrondissement historique La Prairie, 15 octobre 2003
Jean-Marc Phaneuf – Mathias, une histoire vraie , 19 novembre 2003
Mark Vinet – Frontière Etats-Unis/Canada 18e et 19e siècles, 21 janvier 2004
Maurice Vallée – Régiment des Meurons 18 février 2004
Hélène Côté – Fouilles archéologiques, 17 mars 2004
Marie Gagné – 1er Pont sur la rivière La Tortue, 21 avril 2004
Nicole Martin-Véranka – L’Acadie (Saint-Jean), 19 mai 2004
RETOUR AUX HEURES RÉGULIÈRES
La saison estivale étant terminé, nous revenons à nos heures régulières. Nous sommes donc ouverts les mardi-mercredi et jeudi de 9h à 5h. Pour l’heure du dîner nous sommes fermés de 12h à 1h. Bienvenue à tous.
- Au jour le jour, septembre 2003
Conférence : Joséphine, épouse de Napoléon Bonaparte
Notre prochaine conférence aura lieu le mercredi 17 septembre 2003 au 247, rue Sainte-Marie (théâtre), à 20h.
Joséphine, épouse de Napoléon Bonaparte
Le conférencier :
Monsieur Gilles Proulx, animateur et historien
- Au jour le jour, septembre 2003
Mot du président
Bonjour à tous
Il me fait plaisir de vous adresser ce premier mot en tant que nouveau président. J’espère que tout comme moi vous avez passé un bel été.
Voici quelques brèves nouvelles de votre Société. Tout d’abord, le conseil d’administration est à préparer le plan d’action pour l’année à venir et, notre vice-président Monsieur Jean l’Heureux, s’est joint à la Fondation Histoire et Patrimoine La Prairie afin de nous représenter.
Connaissez-vous l’expression « Agrandir par en dedans» ? Et bien si vous avez la chance, venez voir les modifications en cours réalisées par nos chefs en aménagement intérieur messieurs Jean L’Heureux (vice-président) et Serge Langevin (trésorier), tout cela dans le but d’améliorer l’efficacité de votre Société. Les travaux vont bon train.
La saison touristique est maintenant terminée, merci à nos guides. Madame Johanne McLean ainsi que Monsieur Jean L’Heureux ont reçu le 19 août dernier une délégation des États-Unis, il s’agit de la famille Robidoux. Pour l’occasion Monsieur le Maire Guy Dupré a eu la gentillesse de leur adresser un discours et de leur remettre une épinglette de la ville.
- Au jour le jour, septembre 2003
Une saga des Demers de La Prairie
Jacques Dumay-Demers et Marie-Madeleine Chevalier
Si vous avez lu le numéro précédent de « Au jour le jour », vous vous souvenez sans doute des origines des familles Demers de La Prairie. Rappelons seulement que les quatre fils d’Étienne Dumay (de Cap Rouge) qui ont eu une descendance se sont tous installés dans la région de La Prairie.
Joseph Dumay-Demers, l’un des quatre, s’étant marié quatre fois, eut quinze enfants dont Jacques, son troisième, qui épousera Marie-Barbe Brosseau. Cette dernière union produira, elle aussi, quinze enfants dont l’aîné, Jacques, fera l’objet du présent article.
Comme ses ancêtres partis de Dieppe pour Québec et, plus tard, de Québec pour La Prairie, Jacques Dumay-Demers sent l’appel de l’aventure et s’engage, en juin 1742, à aller chercher des fourrures au Fort Michillimakinac. Il a alors vingt-trois ans et il imite en cela d’autres Laprairiens.Voir « Au jour le jour », vol XVI, no. 4, avril 2003, p. 3 Nous ne savons rien de ses expéditions, mais nous apprenons que, le 21 juillet 1744, il épouse une fille de l’endroit, Marie-Madeleine Chevalier. Cette dernière était la fille d’un pionnier de Fort Michillimakinac, Jean-Baptiste Chevalier, un homme important de la place. On raconte que celui-ci ne mariait ses filles qu’à des partis avantageux pour ses affaires.
Il est donc permis de supposer que Jacques Dumay devait être un coureur des bois assez prospère quoique, au moment de son mariage, il eût déjà une enfant de quelques mois qu’il a ensuite légitimée. Ce qui laisse à penser que Jacques avait peut-être un peu forcé la main de son beau-père et qu’il ne courait pas seulement les bois.
Ensuite, malgré les grandes difficultés que pouvaient comporter les voyages à cette époque, les différentes naissances des enfants de Jacques nous révèlent quelques allers-retours de la famille entre Détroit et La Prairie, de 1744 à 1749.
Fait curieux, Jacques se faisait appeler Dumay quand il était au Michigan alors qu’il reprenait le nom de Demers quand il se trouvait à La Prairie. Comprenne qui peut.
À partir de 1751, Jacques et Marie-Madeleine se sont installés au Fort St-Joseph-des-Illinois où la famille s’est accrue de six enfants qui n’ont cependant pas tous survécu. Il faut croire que, peu à peu, Jacques s’est assagi et qu’il est devenu plus sédentaire puisque certains documents nous le disent déménagé à Détroit et fermier à l’emploi du Sieur Cabassié, sur les rives de la rivière Ste-Claire, à peu près au moment où la Nouvelle-France passe aux mains des Anglais.
On ne peut pas dire que ce choix fut des plus heureux car, dans l’après-midi du 6 décembre 1760, Jacques, âgé de 41 ans, se fait assassiner par un amérindien de la tribu Potawatomie qui occupait cette région. Marie-Madeleine se retrouve veuve avec sept enfants de 16 ans et moins. Et c’est ici que prend place une de ces nombreuses légendes qui ont traversé le temps et qui ne peuvent que nous laisser perplexes.
En effet, Louis Dumay-Demers, fils de Jacques et de Marie-Madeleine Chevalier, est le seul enfant de ce couple qui soit retourné à La Prairie. Pourquoi? Selon la tradition orale, Louis aurait vengé son père en tuant le Potawatomie et aurait ensuite quitté la région de Détroit afin d’éviter les représailles de la tribu. Toutefois, Louis n’avait que sept ans à la mort de son père ! Il faudrait donc supposer que Louis aurait attendu au moins une dizaine d’années pour venger la mort de son père avant de venir trouver refuge à La Prairie où il épouse, en 1776, Marie- Catherine Pinsonneault, fille de François et de Anne- Catherine Brosseau.
On ne saura sans doute jamais quand, ni pourquoi Louis Demers a quitté le Michigan. Tout ce qu’il nous est permis d’ajouter, c’est qu’en 1781, Marie -Madeleine Chevalier vend sa terre à son gendre, Alexis Campeau, et vient finir ses jours à La Prairie. Autre fait curieux puisque son mari, Jacques Dumay, qui était né à La Prairie, est décédé au Michigan alors que son épouse, née à Michillimakinac, a été inhumée à La Prairie.
Terminons en remerciant Louis Dumay-Demers d’être revenu à La Prairie puisque certains de ses descendants se sont, eux aussi, illustrés à leur façon dans la petite histoire de notre région. Nous verrons donc, au prochain numéro, le cas d’un petit-fils de Louis Demers et de Marie-Catherine Pinsonneault qui a perpétué, d’une façon différente, cette saga des familles Demers de La Prairie.
Inspiré largement des articles de Serge Demers
Revue « L’Arbre de Mai » de L’Association des familles Demers inc.
- Au jour le jour, septembre 2003
Les gouverneurs de Nouvelle-France
La fonction de gouverneur.
En tant que premier administrateur de la colonie, le gouverneur est représentant personnel du roi. Bien que théoriquement il se doit de répondre de son administration au ministre de la marine, dont il dépend, le gouverneur contrôle exclusivement la politique extérieure de la colonie, les affaires militaires et les relations avec les autochtones et les autres colonies. Il va sans dire que l’éloignement de la Nouvelle-France garantit au gouverneur une très grande liberté d’action.
Commençons par le premier gouverneur de la Nouvelle-France, Samuel de Champlain, fondateur de Québec.
1612-1629 et 1633-1635
Commandant en chef et lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-France. Cartographe et explorateur. Reconnu comme le père de la Nouvelle-France, Champlain fonde Québec, se dévoue à la colonisation et explore les Grands-Lacs.
1567- Né à Brouage, Saintonge, France.
1598- Après les guerres de religion, il se met au service du roi d’Espagne.
1599-1601- Champlain visite l’Amérique et est nommé géographe du roi à son retour en France.
1603- Il effectue sa première expédition dans le Golfe du Saint-Laurent.
1604-07- Il accompagne en Acadie et en Nouvelle-Angleterre le Sieur de Monts, cartographe et lieutenant général pour la Nouvelle-France, mais il n’y reste pas.
1608- Revenu au Canada, il fonde Québec.
1609- Il s’allie aux Hurons contre les Iroquois. Il retourne en France.
1610- Il épouse Hélène, fille de Nicholas Boullé, secrétaire du roi. Sans enfants.
1613- Il remonte la rivière Outaouais.
1615-16- Il atteint la Baie Georgienne, via la rivière Outaouais et le Lac Nipissing et fait un voyage d’explorations vers l’Ouest Canadien jusqu’au Lac Ontario. Il y passe un hiver avec les Hurons, puis s’aventure en territoire iroquois.
1620- Il convainc Louis XIII de fonder une colonie en Nouvelle-France.
1627- Devenu lieutenant-gouverneur du Canada, il affermit l’établissement français et seconde l’évangélisation.
1628-29- Attaqué par les frères Kirke, il se voit contrait de livrer Québec aux Anglais.
1632-33- Suite aux efforts de Champlain, Québec est restituée aux Français. Il aura la satisfaction de voir la colonie s’établir sur des bases solides.
1635- 25 décembre : mort à Québec.
Tiré de la publication, Le Curieux, par Pierre Lapointe
Source image : G.A. Reid, r.c.a. Archives publiques du Canada
- Au jour le jour, septembre 2003
Ce que j’ai découvert pour vous dans les lettres du Dr. Thomas Auguste Brisson
Généalogie
Le 20 février 1916, le Dr Thomas Auguste Brisson, écrit à J. Elmer Johansen, Mount Pleasant, Utah, en réponse à une demande de renseignements au sujet d’Anthony Bruno. Il lui répond qu’étant donné le peu d’indication fournie à ce sujet, il sera très difficile de le satisfaire. Le Dr Brisson faisait de la généalogie depuis une vingtaine d’années; c’est sans doute pour cette raison, qu’on s’adressait à lui.
Il a cependant découvert un Anthony Bruno chasseur et coureur des bois qui parcourut les territoires du Nord-ouest et qui en 1814, ramena son fils pour qu’il soit baptisé à Montréal, son nom est François-Jacques (Francis-James). Ce fils était à Fort Garry (Winnipeg) en 1849. Il ajoute qu’il demande un dollar de l’heure pour les recherches et, comme il pense que ce travail sera long, il lui demande une avance de $10.00. Voilà le début de la Société d’Histoire de La Prairie en généalogie.
Rentes seigneuriales
En 1913, les propriétaires de La Prairie payaient encore des rentes seigneuriales. Ils déplorent le fait d’être obligés de recourir aux services d’un notaire pour effectuer les paiements. Car les pauvres trouvaient que c’était ajouter des frais. Ils font la demande de suppléer à cette formalité par l’octroi d’une simple formule de reçu signée par l’agent de la seigneurie.
Ainsi le 30 juin 1913, Alexis Moquin, agent envoie au sous-ministre des Terres et Forêts Elzéar Miville-Deschêne, une somme de $128.72, montant des rentes seigneuriales collectées. Le 19 du mois de mai, il recevait d’Alfred Beaulieu, la somme de vingt piastres et cinquante-quatre cents ($20.54) pour les rentes sur une propriété qu’il avait acquise de Siméon Patenaude. M. Beaulieu ne savait pas que son prédécesseur s’était déjà acquitté sur la même propriété de la redevance au montant $19.88. Moquin n’ayant pas eu le temps de vérifier, découvre son erreur; comme il doit à Beaulieu $9.88, il demande le remboursement.
Dans une autre lettre, Moquin, lui-même âgé de 86 ans, fait état qu’à sa connaissance, les gens de la Commune de St-Lambert, ne payaient aucune redevance à qui que ce soit. Les frais pour son travail se montent à $41.38 dont voici les détails : distribution de 600 circulaires, achat d’enveloppes, timbres, criée publiques $13.50, impression des blancs de reçu, $2.50 service d’un copiste $12.00, remboursement d’une collection $9.88, autres frais $3.50.
Le 2 août 1915
En réponse à une demande de l’abbé Georges Dugas de St- Lin des Laurentides, qui recherchait un poseur de cloches, le Dr Brisson répond qu’ici même à La Prairie un M. Forrestall, ancien sacristain de N.-D. de Bonsecours à Montréal, a résolu le même problème à l’hospice de la Providence, avec un plein succès, pour une cloche pesant 400 livres. M. Forrestall refuse toute offre de rémunération en dehors de ses frais de déplacement. Le Dr Brisson recommande qu’il serait bon de l’indemniser un peu pour son trouble. Il aurait besoin, pour l’exécution de l’ouvrage du concours d’un mécanicien, forgeron ou autre, qu’on devrait trouver sur les lieux
Ferme expérimentale chez les Frères de l’Instruction Chrétienne à La Prairie
Le 2 août 1915
Le Dr Brisson, s’adressant au frère Louis-Arsène, Provincial des Frères de l’Instruction Chrétienne à La Prairie, propose l’agrandissement de la propriété du noviciat. Un entretien avec l’un des Syndics de la Commune l’a convaincu que le temps serait favorable pour réaliser ce projet. Il propose d’acquérir la propriété au moyen d’un bail emphytéotique au prix le plus nominal possible, dans un but d’intérêt public comme l’établissement d’une petite ferme, un organisme d’instruction agricole que subventionneraient les autorités gouvernementales.

Il est prêt à négocier avec les Syndics de façon officieuse. C’est un projet qui lui tient à coeur et qui serait avantageux pour tous. Il rajoute « il y a maintenant vingt ans que votre communauté nous fait l’honneur de venir travailler au milieu de nous. l’occasion serait belle pour étendre encore son action bienfaisante en reprenant, sur une autre scène, l’oeuvre du regretté Frère Abel en Europe ».
- Au jour le jour, mai 2003
À propos du bulletin
Éditeur :
Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine
Internet : www.laprairie-shlm.com
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
Collaborateurs :
Coordination : Johanne McLean, secr.-coord.
Rédaction :
Laurent Houde (277)
Raymond et Lucette Monette (284)
Jean L’Heureux (179)
Jean Joly (132)
Jacques Brunette (280)
Révision
Jacques Brunette (280)
Céline Lussier (177)
Infographie : SHLM
Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.
Siège social :
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Tél. : 450-659-1393
Téléc. : 450-659-1393
Courriel : [email protected]
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
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Le coin du livre
Dons
Merci aux donateurs suivants pour leur contribution à l’enrichissement de notre bibliothèque :
– M. et Mme Jacques Brunette (280)
– M. Jean-Marc Garant (115)
– Mme Claire Desrosiers-Leroux (169)
– Mme Hélène Doth (434)
– M. Édouard Légaré (164)
Acquisitions
Le petit Drouin est maintenant arrivé en bibliothèque sur les rayons. Je suis allé le chercher à la bibliothèque de La Prairie chez Monsieur Robert
– Répertoire des 6 (six) premières générations des familles Demers, par l’Association des familles Demers Inc. (Don de Jacques et Lise Brunette).
– Petit Drouin, complément à la Masculine et à la Féminine, mariages 1760-1825, en 27 volumes, par les Éditions Pépin (don de la Ville de La Prairie, bibliothèque municipale).
– Nos ancêtres, volume 31, collectif, 2003 (achat)
– Dictionnaire biographique du Canada, volumes I VI, XII, collectif, Presses de l’Université Laval (Échange avec Jean-Pierre Pépin).
– Histoire des Etats-Unis, en deux volumes, par André Maurois, 1943 et 1944 (Don de M. Édouard Légaré).
– Before the King’s daughters : The filles à marier 1634-1662, par Peter J. Gagné, 2002 (Achat).
– Dictionnaire encyclopédique et historique des patriotes, 1837-1838, par Alain Messier, 2002 (achat)
– Aux origines du parlementarisme québécois, 1791- 1793, par John Hare, 1993 (achat).
– Noëls anciens de la Nouvelle -France, par Ernest Myrand, 1907 (Don de Mme Claire Desrosiers-Leroux)
– Médaillier du Canada, par Joseph Leroux, M.D., 1888 (Don de Mme Claire Desrosiers-Leroux)
– Mémoire d’un port, La Rochelle 16ième au 19ième siècles, documents d’archives 1985 (Don de Mme Hélène Doth).
– Congrès national de généalogie, actes et conférences, 11e , 12e , 13e et 14e , 1991, 1993-1995 et 1997 (Don de Mme Hélène Doth)
Vente de livres
Voir les coordonnés indiquées dans notre bulletin à la page 2. C’est à la fin de mai. Ce sera notre contribution à l’achat de nouveaux livres pour la bibliothèque. Le petit Drouin est maintenant arrivé en bibliothèque sur les rayons. Je suis allé le chercher à la bibliothèque de La Prairie chez Monsieur Robert.
- Au jour le jour, mai 2003
Balayeuse
Grâce à la générosité de Monsieur Serge Berthiaume, de « Aspirateurs Verdun », la SHLM possède maintenant une balayeuse. En réponse à l’appel que nous avions fait dans notre journal Au jour le jour, M. Berthiaume nous a fait don d’une balayeuse ainsi que de l’équipement complet qui s’y rattache.
Mille fois merci. Soyez assurés, monsieur Berthiaume que nous en ferons bon usage.