- Au jour le jour, décembre 2006
Nouvelles de la SHLM
Une bien belle soirée
Le 11 novembre dernier soixante-quinze membres et amis de la SHLM se réunissaient au Club de golf de La Prairie pour notre souper annuel. Étaient du nombre les députés Marcel Lussier et Jean Dubuc, Madame Lucie Roussel mairesse ainsi que plusieurs des conseillers municipaux. C’est dans une ambiance détendue que l’on rendit un hommage bien mérité à M. Guy Dupré ex-maire de La Prairie. C’est grâce à l’appui inconditionnel de M. Dupré, alors qu’il était maire, que la SHLM reçoit à chaque année une aide financière substantielle de la part de la municipalité. D’ailleurs lorsqu’il a pris la parole M. Dupré a insisté pour rappeler au conseil de ville actuel que cette aide devrait non seulement être maintenue mais également majorée.
Toujours plein de générosité M. Dupré a récidivé en remettant à la SHLM un chèque de 2 500$ de la part de la Fondation Guy Dupré. Un cadeau inespéré mais combien bienvenu de la part d’un si grand ami de la Société d’histoire. Dans son allocution Madame Roussel avait auparavant rassuré les convives en rappelant combien le Vieux La Prairie et les travaux de la SHLM sont importants pour le conseil de ville actuel. L’avenir s’annonce rempli de belles promesses.
Par la suite M. Laurent Houde et sa cousine Mme Claire Desrosiers vinrent expliquer les démarches accomplies pour retrouver et regrouper l’ensemble de l’œuvre de l’écrivain Emmanuel Desrosiers originaire de La Prairie. Cette compilation est maintenant disponible à travers cinq cahiers dont un exemplaire a été remis à la SHLM. Un ajout précieux à notre bibliothèque qui contribuera à mieux faire connaître cet auteur de la première moitié du vingtième siècle.
Une si belle soirée ne pouvait s’achever que sur la ferme intention de répéter l’expérience l’an prochain.

Madeleine Matou
Une bien triste histoire que celle de Madeleine Matou, une histoire brillamment racontée par son auteur et conférencier M. Marcel Myre le 21 novembre dernier. Entre Québec, Montréal, Boucherville et la Côte Saint-Paul la jeune Madeleine vivra de grandes misères. Son premier mariage avec Jean Hautdecoeur se terminera abruptement dans la honte puisque ce dernier, accablé de dettes, finira sur l’échafaud après s’être reconnu coupable du meurtre d’un marchand de Montréal. Sa seconde union avec René Deniau n’est pas plus heureuse; Deniau se montre incapable de subvenir aux besoins de sa famille : quatre enfants Hautdecoeur et trois petits Deniau. Madeleine meurt prématurément en 1699 à l’âge de 34 ans en accouchant d’un enfant mort-né. M. Myre a dû mettre à profit ses talents de paléographe, historien et généalogiste pour mener à terme cette recherche. Il en résulte un livre passionnant publié chez Septentrion et disponible dans notre bibliothèque. P.S. Cette lecture m’a permis de découvrir que je comptais au nombre de mes ancêtres maternels Isabelle Doucinet, l’unique sœur de Marguerite Doucinet la mère de Madeleine Matou.

Une nouvelle figure
Nos membres seront heureux d’apprendre que le c.a. de la SHLM a procédé à l’embauche d’une nouvelle secrétaire-coordonnatrice en la personne de Mme Édith Gagnon. Madame Gagnon, qui possède une vaste expérience dans le domaine des archives ainsi qu’en comptabilité, est en poste les mardis, mercredis et jeudis de 9 h 00 à 17 h 00 depuis le 14 novembre dernier. Rappelons-nous que la secrétaire-coordonnatrice assure le lien entre le conseil d’administration et les membres et qu’il est impérieux que tous leur accordent une saine collaboration afin non seulement de rendre son séjour des plus agréable au sein de notre équipe, mais aussi et surtout pour s’assurer de la bonne marche de notre organisme.

Nouveaux membres
La SHLM souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres :
Marie-Josée Huard 224
Lise Beauvais 226
Gaétan Grandmaison 227
Michelle Ouellet 228
- Au jour le jour, décembre 2006
Conférence : Cacouna, destination incontournable au 19e siècle
Prochaine conférence
Cacouna, destination incontournable au 19e siècle
par Marielle Bérubé
Le mardi, 16 janvier 2007 à 19 h 30
- Au jour le jour, décembre 2006
Mot du président
Bonjour chers membres.
Nous voilà déjà rendus à quelques jours de la période des Fêtes et je profite de l'occasion pour vous souhaiter au nom de votre conseil d'administration et en mon nom personnel de très JOYEUSES FÊTES et une BONNE et HEUREUSE ANNÉE 2007. La S.H.L.M. a été très active au cours de cette année et ce grâce à l'implication de tous ses bénévoles qui ont œuvré à la bonne marche de la Société. Je tiens à vous en remercier tous et chacun personnellement. Je tiens à souhaiter la bienvenue à Madame Édith Gagnon secrétaire-coordonnatrice qui depuis quelques semaines déjà, s'est jointe à l'équipe de la S.H.L.M.
Pour ceux et celles qui n'ont pas eu la chance de se joindre à nous lors du souper annuel, la S.H.L.M. a rendu un vibrant hommage à M. Guy Dupré pour son implication remarquable depuis plusieurs années au sein de notre société.
JOYEUSES FÊTES
René Jolicoeur, président
- Au jour le jour, décembre 2006
L’avenir du Vieux La Prairie
Par Laurent Blais, conseiller – district du Vieux La Prairie
Voici l’essentiel d’une allocution présentée devant les membres de l’APMAQ lors de leur congrès annuel tenu à La Prairie en octobre dernier.
Aussi, la ville de La Prairie est très active présentement dans l’embellissement de ce joyau du patrimoine québécois. À l’automne deux mille quatre, elle recevait l’annonce officielle d’une aide financière du ministère des Ressources naturelles et de la Faune pour l’enfouissement des réseaux câblés. Le début de ces travaux est prévu dès le printemps 2007.
On peut facilement s’imaginer à quel point ces travaux vont changer l’image du Vieux La Prairie. Les rues concernées sont comprises entre le chemin de Saint-Jean et la rue St-Henri et entre la rue St-Laurent et la rue St-Ignace. Après l’enfouissement des fils, lors du resurfaçage des rues, nous profiterons de cette occasion pour faire revivre certains traits de la vie de nos prédécesseurs, comme par exemple marquer au sol le tracé de l’ancienne palissade soit en ajoutant au bitume des pierres de pavé uni ou autrement.
Un autre projet qui nous tient particulièrement à cœur, est le développement de l’ancien site de Rose & Laflamme. Cette ancienne usine de produits alimentaires a été acquise par la ville puis démolie pour faire place à un nouveau projet. Ce site, d’une superficie de 13 947 mètres carrés, est au centre d’un secteur à prédominance résidentielle. Il va sans dire que nous voulons respecter le caractère architectural qui prédomine dans ce secteur. Tout comme pour l’enfouissement des fils, nous ferons revivre certains éléments qui ont marqué notre histoire. Par exemple, rappelons que la voie ferrée traversait le site en son centre et que ce chemin de fer était le premier au Canada. Nous marquerons également l’endroit précis du ruisseau Girouard et nous allons prolonger la rue St-Louis jusqu’à la rue St-Ignace comme elle était auparavant. En résumé, l’étude du site nous permet de bien saisir le sens de ce lieu en regard de son historicité. Notre but est de relever le défi de la variété du bâti tout en veillant à l’harmonie de l’ensemble. Rappeler également le passé et l’histoire du lieu par des aménagements adéquats et de qualité.
Le prochain projet qui se veut un projet d’ensemble est complémentaire aux deux précédents, il concerne l’aménagement de la ruelle de la Capitale (qui pourrait éventuellement changer de nom), du parc Raffeix et du sentier du Vieux Fort. Trois sites qui forgent le caractère spécifique du paysage villageois. En ce qui concerne la ruelle de la Capitale, elle se veut la porte d’entrée du Vieux La Prairie même si elle est légèrement excentrique par rapport aux deux autres sites qui sont vraiment au cœur du Vieux. La ruelle de la Capitale offre un intérêt particulier à cause d’un jardin privé où se tiennent certains événements extérieurs à caractère culturel. Notre souhait est de conserver à cet axe son ambiance champêtre en ajoutant un caractère paysagé riche et en limitant au maximum la fonctionnalité véhiculaire par un concept de portique aux entrées par l’implantation de bacs de plantation. Le chemin comme tel serait composé de deux bordures de pavé préfabriqué et de béton bitumineux au centre.
Quant au parc Raffeix juste derrière l’église, il se situe exactement dans l’axe du sentier du Vieux Fort et du site de Rose & Laflamme et pourrait être relié par un sentier piétonnier et un éclairage adéquat. L’ajout d’une gloriette au centre du parc agirait comme point de repère pour la tenue d’événements à caractère culturel. Et enfin pour maximiser sa fréquentation, on ajouterait du mobilier urbain et possiblement un étang afin d’augmenter l’intérêt du site.
Le sentier du Vieux Fort complète cet itinéraire et crée un lien entre le parc Raffeix et le site de Rose & Laflamme. Deux alternatives s’offrent à nous présentement : soit lui conserver l’ambiance d’un jardin ou lui donner une l’ambiance plus urbaine d’une place. La première alternative propose la conservation du caractère paysagé et végétal tel qu’il est présentement tout en bonifiant les sentiers, les composantes d’éclairage et le mobilier. Tandis que la deuxième alternative prévoit la création d’une place linéaire matérialisée par une surface dure au sol qui pourrait être du pavé uni. Dans les deux cas une fontaine pourrait être ajoutée pour créer un point d’intérêt qui exploite la composante de l’eau en référence au milieu.
Pour conclure sur ces cinq projets, on remarque que le Conseil de ville attache beaucoup d’importance à l’histoire et veut en préserver l’authenticité pour en faire connaître la richesse afin d’accroître le tourisme dans notre ville. C’est le but recherché.
Je voudrais également vous parler de « la Maison à tout l’monde » construite en 1902 et acquise par la ville en 1972. Reconnu bâtiment patrimonial, cet édifice a été retenu comme projet d’intervention prioritaire afin de favoriser le renouveau urbain. Encore là, le Conseil de ville projette d’en faire une maison de la culture ce qui augmenterait l’intérêt des citoyens pour le Vieux La Prairie. Le projet est présentement à l’étude.
Un dernier point que je voudrais souligner : Depuis plusieurs années à la suite d’entente intervenue entre la Société d’habitation du Québec, le ministère de la Culture et des Communications et la ville, les propriétaires des résidences situées dans l’arrondissement historique, ont bénéficié de la possibilité d’obtenir une subvention afin de restaurer leur résidence. Nous sommes en mesure de constater aujourd’hui que plusieurs bâtiments ont retrouvé leur charme d’antan. Et ce n’est pas terminé!
Et sans oublier les plaques de bronze qui sont apposées sur les maisons avec la collaboration des propriétaires et qui nous rappellent leur histoire.
Comme vous pouvez le constater, la ville met beaucoup d’effort pour donner à son arrondissement historique son caractère particulier et unique et souhaite le faire connaître le plus possible.
- Au jour le jour, décembre 2006
Les Noëls d’antan
Je me souviens lorsque j’étais enfant, le temps des fêtes commençait en début décembre. Vers le huit décembre, les grands froids étaient arrivés. Alors, les hommes pouvaient faire boucherie et les femmes cuisiner du boudin, de la saucisse, du ragoût de pattes de cochon et surtout, des tourtières.
Environ une semaine avant la fête, on procédait au montage de l’arbre de Noël. Tous les enfants de la maison fabriquaient des décorations pour parer l’arbre de belles couleurs.
Les parents confectionnaient des cadeaux à partir des moyens mis à leur disposition. Ainsi, mon père, menuisier à ses heures, confectionnait des skis en bois, des berceaux de poupée et des petits chevaux. Ma mère quant à elle tricotait des mitaines, des bas, des foulards et des tuques. Quand elle pouvait récupérer des vieux bas, elle fabriquait des poupées de chiffon pour les plus jeunes.
Enfin, le grand jour de la messe de minuit arrivait. Durant la journée, mon père avait pris soin de placer des briques dans le fond du poêle à bois pour les réchauffer. Il les installait ensuite dans le fond de la carriole afin de garder nos pieds au chaud durant le trajet vers l’église. Nous habitions à deux milles et demi du village. On quittait la maison vers onze heures. Mon père avait attelé la jument et tous les enfants en âge de sortir à cette heure partaient pour la messe de minuit. Ma mère restait à la maison pour chauffer le poêle, préparer le réveillon et surtout, accrocher les bas. Ceux-ci contenaient une pomme, une orange, une poignée de « peanuts » en écaille, un sucre d’orge et une petite liqueur. C’était la seule fois de l’année où des friandises nous étaient offertes.
Arrivés au village, mon père dételait la jument, la mettait au chaud et on se rendait à l’église. À minuit, une personne désignée chantait le Minuit Chrétien et la chorale entonnait les chants de Noël. C’était le bonheur! La première messe était une grande messe et les deux autres, des basses messes. On sortait de l’église vers une heure trente. C’était le retour à la maison et l’excitation régnait dans la carriole. On avait tellement hâte d’arriver pour ouvrir les bas de Noël et les cadeaux, s’il y en avait, comme de raison.
À table, on retrouvait plusieurs personnes pour le réveillon. Ma mère invitait des voisins, des personnes seules à partager avec nous les victuailles du temps des fêtes. Dans ce temps-là, il y avait à tous les soirs des soupers et de la danse chez les grands-parents et les oncles et tantes; on fêtait jusqu’à la fête des Rois…
Que de beaux souvenirs!
Joyeux Noël!
- Au jour le jour, décembre 2006
Emmanuel Desrosiers, écrivain
Présentation : M. Laurent Houde est le neveu d’Emmanuel Desrosiers, il a réalisé à l’été 2006 avec l’aide de sa cousine, Claire Desrosiers-Leroux (la fille d’Emmanuel Desrosiers), un travail destiné à des membres de leurs familles respectives. Ils en ont tiré sept copies plus une destinée à la SHLM. Le texte qui suit est un texte de présentation préparé pour le « Au jour le jour ».
Emmanuel Desrosiers est né, le 5 octobre 1897, à la côte Sainte-Catherine, dans la demeure de ses grands-parents maternels, François Demontigny et Claire Marotte dit Labonté. Il était le deuxième fils d'Arthur Desrosiers et de Pacifique Demontigny.
En 1903, ses parents viennent s'établir sur une terre, en bordure sud de la Commune de La Prairie. Il fait ses études à l'Académie Saint-Joseph de La Prairie et les poursuit à l'École normale Jacques-Cartier, de Montréal. Au terme de ces études il enseigne pour une courte période dans une école rurale de la côte Sainte-Catherine.
Vers 1918, il débute comme apprenti linotypiste à l'imprimerie des Frères de l'Instruction Chrétienne de La Prairie.
En 1924, il entre au journal Le Devoir comme linotypiste. Il y demeure six ans pour ensuite continuer d'exercer son métier dans des imprimeries sises dans l'île de Montréal.
En novembre 1927, il épouse Jeannette Brosseau de La Prairie. Ils auront trois enfants. Pendant qu'il réside à La Prairie, jusqu'à 1928, Emmanuel Desrosiers s'intéresse activement, avec quelques concitoyens, à l'histoire de sa « petite patrie ». Il est particulièrement désireux de faire connaître par l'écrit les accents du terroir local.
Le 24 décembre 1926, La Presse publie Conte de Noël qui serait le premier de ses textes à avoir été édité. Sa carrière d'écrivain est lancée. Ses textes publiés, de 1926 à 1928, dans La Presse et La Patrie, sont des récits et des contes qui mettent en cause des gens, des lieux et des événements reliés à La Prairie.
Ces premières publications le font connaître. S'ensuivent des collaborations attitrées à quelques périodiques. En mars 1927, il entreprend la publication régulière de « Billets hebdomadaires » dans le journal La Parole de Drummondville. En août 1930, son dernier billet sera le 99e à y paraître.
D'octobre 1930 à juin 1932, alors que cette revue, soignée tant dans sa présentation que dans son contenu, cessera de paraître, il aura publié dans Mon Magazine 41 articles de nature variée : récits, contes, nouvelles et reportages sur les arts, le tourisme et des personnages de marque.
Alors qu'il collabore régulièrement au journal La Parole Emmanuel Desrosiers entreprend la rédaction d'un premier roman. La fin de la terre paraît en 1931. C'est une œuvre d'anticipation qui raconte la série des cataclysmes destructeurs de l'habitat humain et les moyens entrepris par les hommes pour tenter d'échapper à cette situation catastrophique. À l'époque, ce roman s'avère une nouveauté dans la production littéraire québécoise.
L'auteur écrira une suite à ce premier roman qu'il intitule provisoirement : « Rien que des hommes », où il décrit l'installation sur la planète Mars de millions d'hommes qui avaient quitté la Terre en voie de se détruire. Le roman dont l'ébauche a été conservée n'a pas été publié.
De 1935 à 1942, il fait partie de l'équipe rédactionnelle de la revue Le Pharmacien. Il y fait paraître une quarantaine de textes, surtout de petites histoires.
Lors de la seconde guerre mondiale, en 1941 et 1942, il fournit une cinquantaine de nouvelles au Service fédéral de l'information en temps de guerre. Le Service distribue ces textes à divers journaux et revues. Trente-deux ont été publiés.
Au cours de l'année 1941, huit courts romans policiers, écrits pour l'éditeur J. E. L'Archevêque, sont publiés par ce dernier.
Après 1942 on ne lui connaît pas d'autres écrits publiés. Il décède des suites d'un accident vasculaire cérébral, le 28 janvier 1945. Il avait 47 ans.
Emmanuel Desrosiers avait conservé dans ses archives personnelles une bonne part des écrits qu'il avait publiés ainsi que plusieurs ébauches de textes non publiés. Ces archives sont actuellement conservées par sa fille, Claire Desrosiers-Leroux et une partie, photocopiée, se retrouve dans la collection d'archives de la SHLM.
Claire Desrosiers-Leroux et moi-même avons entrepris de regrouper dans des recueils la plupart des textes publiés ou les ébauches destinées à l'être. Cette tâche a été complétée et ces recueils auront été remis à la SHLM au moment où vous lirez cet article dans Au jour le jour. En voici les titres :
Romans et écrits divers.
Billets parus dans La Parole de Drummondville de mars 1927 à août 1930.
Écrits parus dans Mon Magazine d'octobre 1930 à juin 1932.
Écrits parus dans Le Pharmacien.
Contes et nouvelles de guerre.
- Au jour le jour, novembre 2006
À propos du bulletin
Éditeur :
Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
Collaborateurs :
Coordination : Jean-Pierre Yelle
Rédaction : Gaétan Bourdages; Albert LeBeau
Révision : Jean-Pierre Yelle
Infographie : SHLM
Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.
Siège social :
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Tél. : 450-659-1393
Courriel : [email protected]
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
- Au jour le jour, novembre 2006
Rencontre avec Gilles Proulx
Notre saison de conférences a débuté de brillante façon avec la présence de M. Gilles Proulx, animateur de radio bien connu. C’est devant une salle comble que M. Proulx a dressé l’histoire de la radio au Québec depuis les débuts du vingtième siècle. Avec son style mordant et dynamique M. Proulx s’est permis quelques commentaires sur la détérioration de la radio actuelle et sur la piètre qualité de la langue française chez de nombreux animateurs de stations de radio dites populaires. M. Proulx a parlé de La Prairie et de la Société d’histoire a plusieurs reprises lors de son émission du midi. Au lendemain de sa conférence il nous a rendu hommage sur les ondes pour le travail que nous accomplissons. Quelle belle publicité pour la SHLM.

- Au jour le jour, novembre 2006
Nouvelles de la SHLM
Congrès annuel de l’A.P.M.A.Q.
Les amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec ont tenu leur congrès annuel dans le Vieux La Prairie les 13, 14 et 15 octobre derniers. Certains membres de la SHLM étaient du comité organisateur. Les congressistes apprécièrent largement l’exposition de photos de maisons anciennes organisée dans nos locaux. Ils eurent également la chance unique de visiter l’intérieur de quelques maisons patrimoniales. Voici les noms du comité organisateur (de gauche à droite) :
Robert Benoit, Françoise Benoit, Lucie Longtin, Anita Caron (présidente), René Jolicoeur, Andrée Bossé, Michel Gauthier, Bernard Drouin et Réal Béland.

Gagnants Jean Coutu
À l’occasion de notre exposition estivale « Docteur entrez donc! » les visiteurs étaient invités à participer à un concours. Grâce à la collaboration de madame Andrée Lachapelle, propriétaire du Jean Coutu de La Prairie, les gagnants se méritèrent chacun un bon d’achat de 25$ chez Jean Coutu.

Journées de la culture
Dans le cadre des journées de la culture, dont on célébrait cette année le 10e anniversaire, samedi le 30 septembre 45 personnes ont tour à tour participé à une visite guidée du Vieux La Prairie, parcouru les jardins de Marcel Roy rue Saint-Georges et exploré la crypte de l’église. Le lendemain 1er octobre une quinzaine de personnes sont passées dans nos locaux dont 2 universitaires de Shanghai. N’oublions pas que ces journées rejoignent plus de 300 000 personnes dans 286 municipalités du Québec.

Exposition et aide financière
À l’été 2006 la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine présentait au grand public une exposition intitulée « Docteur entrez-donc! ». Cette exposition, qui illustrait le rôle du médecin d’autrefois dans sa communauté, n’aurait pas été possible sans la collaboration exceptionnelle de M. Jean Dubuc, député de La Prairie. Grâce à ses interventions M. Dubuc a su s’allier la participation financière des organismes gouvernementaux suivants : Ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport 1 500$, Ministère de la Culture et des Communications 1 500$ et Ministère de la Santé et des Services sociaux 500$. C’est ainsi que la Société d’histoire a pu offrir à la population du comté une exposition de grande qualité.

Éthique et généalogie
La Fédération québécoise des sociétés de généalogie souhaite rappeler l’importance de diffuser et d’encourager le respect du Code de déontologie du généalogiste.
Une attention particulière sera accordée à l’article 2.3 :
«Le généalogiste respecte les droits d’auteur et la propriété intellectuelle sur les travaux manuscrits, publiés ou autrement produits par autrui, en ne s’appropriant pas leur contenu sans l’autorisation de leur auteur, sauf dans les limites prévues dans la loi.»
La problématique du piratage de données généalogiques diffusées sur Internet nous concerne tous. Il est important de rappeler que ce comportement est non seulement illégal, mais contrevient également à l’éthique que tous les généalogistes se doivent de respecter.
Nouveaux membres
La SHLM est heureuse d’accueillir de nouveaux membres dans ses rangs :
Bruno Foucault 219
Richard Gandolfi 220
Marie-Hélène Bourdeau 222
Julie Larin 223
- Au jour le jour, novembre 2006
Conférence : Madeleine Matou, la femme du meurtrier de Boucherville
Prochaine conférence
Madeleine Matou, la femme du meurtrier de Boucherville
par Monsieur Marcel Myre
Le mardi 21 novembre, à 19 h 30