- Au jour le jour, mars 2007
Les archives du généalogiste
Le 20 février dernier M. Jean-Marc Garant acceptait de remplacer à pied levé M. Pierre Dufault conférencier attitré pour cette soirée.
M. Dufault ayant dû annuler sa conférence pour des raisons de santé.
Devant une salle attentive M. Garant a énuméré et expliqué avec force détails les nombreuses précautions qui s’imposent pour assurer à nos archives personnelles une période de conservation qui se poursuive bien au-delà de notre propre espérance de vie.
Nous vous résumons ici l’essentiel de son propos.
Les archives de papier
La règle de base est de toujours conserver les documents originaux. La numérisation n’est pas un moyen idéal de conservation à cause des nombreux changements technologiques. N’est-il pas déjà difficile de réécouter une bande sonore enregistrée il y a trente ou quarante ans? Dans un demi-siècle que fera-t-on des disquettes, des CD ou des DVD qui sont aujourd’hui la norme en informatique?
Sur le papier il faut éviter les colles, les broches, les attache-feuilles et les trombones. Ces pièces de métal finissent par s’oxyder et endommagent les documents. Les « boudinages » ou reliures en plastiques sont également à proscrire.
Éviter de conserver vos archives en les empilant, il est préférable de les placer dans des chemises, de préférence dans des chemises antiacides (l’onglet de la chemise portant une description succincte du contenu), et de les ranger à la verticale dans un classeur ou encore dans des boîtes d’archives antiacides ou dans des boîtes en « coroplast ».
Si vous possédez des articles de journaux qui vous sont chers, photocopiez-les et ne conservez que les photocopies. Le papier journal contient des acides qui endommagent les autres documents.
Un document ancien qui est plié depuis longtemps ne doit être déplié qu’avec d’infimes précautions. N’essayez pas ceci à la maison, confiez plutôt ce travail à un professionnel du traitement des archives.
Négatifs et photographies
L’une des difficultés majeures dans la conservation des photos de famille, c’est souvent que les générations précédentes ont omis d’identifier les personnages photographiés. N’allez jamais corriger la situation en écrivant les noms des individus derrière la photo.
Au verso de chaque photo on se limite à écrire, à l’aide d’un crayon à la mine HB 2B, un numéro dans l’un des coins. On reporte ensuite ce numéro sur une liste décrivant chacune des photos. Les photos sont conservées dans des enveloppes en « mylar » que l’on range dans une chemise avec les fiches descriptives.
Une attention particulière doit être portée aux négatifs et aux diapositives. Un milieu de conservation chaud et sec leur ferait rapidement perdre leur souplesse.
D’ailleurs une température et un taux d’humidité trop élevé ont toujours été de mauvaises conditions de conservation des archives. À éviter à tout prix.
Conserver pour qui?
Afin que tout votre travail n’ait pas été fait en vain, prévoyez une façon de transmettre tout cela aux générations futures. Si cela n’est pas possible, offrez le tout à un centre d’archives reconnu.
- Au jour le jour, mars 2007
Une expérience d’entraînement militaire au cours de la guerre 1939-1945
Lors de la deuxième guerre mondiale, les collégiens atteignant l'âge 18 ans étaient tenus de s'inscrire à une période d'entraînement militaire dans l'un des trois corps d'armes: armée de terre, de l'air ou marine. Pendant l'année académique, de septembre à juin, les réservistes ayant choisi le corps de marine se rendaient à l'entraînement, un soir par semaine, pour une durée de deux heures. Le port de l'uniforme, que chacun avait reçu lors de son enrôlement comme volontaire (obligé), était de rigueur lors des séances d'entraînement. Cet entraînement se déroulait au H.M.C.S. Cartier, un édifice de la marine militaire situé sur la rue De la Montagne, à Montréal.
Une discipline certaine
Les séances d'entraînement, qui se déroulaient en anglais, comportaient un certain nombre de cours, mais surtout des exercices de marche, de gymnastique, de port et de maniement du fusil, tout cela dans le cadre de l'apprentissage d'une discipline stricte. L'uniforme devait être porté selon les règles et être d'une propreté constante et impeccable sous peine de sanction; les bottines, en particulier, devaient toujours briller.
En cours d'exercice, rire ou parler à son voisin sans autorisation n'était l'objet d'aucune tolérance. Certains l'apprirent à leurs dépens dès les premières séances d'entraînement. Leur manquement au code de discipline fut sanctionné par une marche forcée, au pas de course, consistant à monter et descendre cent fois une passerelle d'une dénivellation de 10 à 12 pieds, en tenant une arme d'une vingtaine de livres à bout de bras au-dessus de leur tête. Aucune défaillance dans la position élevée des bras, par exemple, ni aucun ralentissement du pas de course dans la portion montante du trajet n'étaient admis sous peine de reprendre à zéro la sanction imposée. L'attitude d'épuisement des fautifs quand ils rejoignaient le rang en disait long sur l'effet dissuasif de la mesure. On comprendra que s'installa dès lors un sain esprit de discipline dans notre unité de réservistes.
L'entraînement militaire a ses bons côtés
La maîtrise des exercices militaires engendre son sentiment de fierté. Dans le cadre des activités d'entraînement les autorités voient aussi à entretenir le moral des troupes. L'ensemble de notre unité ayant maîtrisé la capacité de garder le pas, on sortit un soir parader sur la rue Sherbrooke. Précédés des tambours qui battaient la marche et en rangs de formation on nous conduisit un soir au Forum pour assister à une joute de hockey. Inutile de dire que nous n'étions pas peu fiers de marcher ainsi au pas et en rangs bien droits dans nos uniformes.
En une autre occasion, on nous offrit une parade bien spéciale. Cette parade surprise fut organisée conjointement par nos officiers et des dames « patriotiques » pour nous démontrer combien on avait nos destinées à coeur. Ce soir-là, en arrivant pour la séance d'entraînement, nous ne nous doutions de rien. Il n'y eut pas d'exercices mais une minutieuse inspection des uniformes et des bottines. On nous fit part qu'une sortie se substituait à l'entraînement régulier; à quoi s'ajoutèrent des recommandations bien précises concernant les comportements attendus de notre part lors de cette activité. On avait retenu à notre intention exclusive l'usage d'un club sélect pour une soirée sociale. Nous y allions pour danser, converser et nous y amuser honnêtement. Nous y serions tous accompagnés. Mais comment?
- Au jour le jour, février 2007
À propos du bulletin
Éditeur :
Société d’histoire de La Prairie -de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination : Jean-Pierre Yelle
Rédaction :
Gaétan Bourdages,
Jean Joly
Jean-Pierre Yelle
Révision Jean-Pierre Yelle
Infographie : SHLM
Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.
Siège social : 249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Tél. : 450-659-1393
Courriel : [email protected]
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
- Au jour le jour, février 2007
« Remarquables oubliés » à la SHLM
Grâce à la collaboration de Mme Réjeanne LeBlanc de la Société Radio-Canada, la SHLM possède sur CD de nombreuses émissions des « Remarquables oubliés » dont voici la liste :
Emma Albani
Samuel Haerne
Jean-Baptiste Chalifoux
Pontiac
Prudent Beaudry
Étienne Brûlé
Gros Ours (Big Bears)
Josée-Elzéard Bernier
Père Albert Lacombe
Les voyageurs du Nil
Marie Brazeau
David Thompson
Françoise-Marie Jacquelin
Georges Drouillard
Pied-de-Corbeau
Marie Iowa Dorion
Tessouat
Shanawditith
Membertou
Donnacona
Agathe de Repentigny
Marie-Josèphe Angélique
Gabriel Franchère
Sacajawea
Gabriel Dumont
Pierre-Esprit Radisson
François-Xavier Aubry
James Douglas
John McLoughlin
On peut également consulter le site Web de l’émission pour en apprendre davantage :
http://www.radio-canada.ca/radio/profondeur/RemarquablesOublies/accueil.html
- Au jour le jour, février 2007
Joseph Garnet Wolseley – De La Prairie au Soudan (suite)
L’Égypte
Dix ans plus tard, en 1880, la Grande- Bretagne décida d’intervenir en Égypte à la suite d’une révolte contre la domination turque. Wolseley se vit offrir le commandement de près de 31 000 hommes. Rawson, qui a servi sous les ordres de Wolseley à La Prairie, guide l’armée britannique à travers le désert. Au moment où Wolseley prend le contrôle de l’Égypte, les Anglais rentrent au Soudan pour enrayer la traite des esclaves et libérer des populations civiles.
En réalité on veut éviter que le Soudan n’envahisse l’Égypte et par le fait même prenne le contrôle du Canal de Suez. Le major-général Charles George Gordon qui dirige les troupes au Soudan, est piégé à Khartoum par les troupes du Mahdi.
En 1882, la Grande-Bretagne confie à Wolseley le commandement d’un corps expéditionnaire chargé de libérer Gordon. Se rappelant l’efficacité des voyageurs canadiens Wolseley a l’idée folle d’atteindre le Soudan en remontant le Nil sur 400 petits bateaux construits en Angleterre. Il obtient l’autorisation de faire appel aux vétérans de la Rivière Rouge pour conduire les bateaux sur les Nil. Quatre cents portageurs canadiens sont recrutés : métis, Iroquois de Caughnawaga, également des hommes de Trois-Rivières, Ottawa et Winnipeg. La troupe est composée de 50% de francophones catholiques et 50% d’anglophones protestants. Wolseley insiste pour avoir plusieurs Iroquois de Caughnawaga car ils sont habiles à sauter les rapides de Lachine sur des radeaux de poutres bois équarries (les cages), ce que les autres cageux ou raftman craignent de faire. N’oublions pas qu’à cette époque les Iroquois de Caughnawaga sont catholiques et ont le français comme seconde langue. C’est à partir du début du XXe siècle qu’ils se sont anglicisés.
La liste de ces 400 voyageurs existe : il faudrait pouvoir la consulter pour voir s’il ne s’y trouvait pas des gens de La Prairie. On traverse sur l’Ocean King à partir de Québec. Le père Bouchard servira de leader spirituel auprès des franco-catholiques de l’expédition.
Nos voyageurs sont délinquants, souvent ivres mais vaillants au cours de cette remontée du Nil. Ils feront 4 des 6 cataractes du grand fleuve. Lorsque Wolseley se rend compte en décembre qu’il arrivera un mois en retard pour sauver Gordon, il décide qu’une moitié de l’armée poursuivra son périple par le désert. Seuls 100 des 400 voyageurs continuent l’expédition. Les 300 autres devenus inutiles reviennent au Caire et font la fête. Leur retour au Canada sera héroïque, ils rentrent pleins de fierté.
Wolseley arrive trop tard et Gordon ne sera pas sauvé. L’armée britannique finira quand même par reprendre Khartoum.
Conclusion
« Les années que Joseph Garnet Wolseley passa au Canada furent décisives. Les futurs dirigeants de la milice canadienne qui sub irent son influence au camp de La Prairie bénéficièrent de ses talents d’instructeur. » (DBC) Son ouverture d’esprit et sa capacité de faire confiance à ceux qu’il jugeait compétents ont permis à de nombreux canadiens de s’illustrer auprès de lui. Wolseley est décédé à Menton en France le 26 mars 1913.
- Au jour le jour, février 2007
Élections 2007 (suite)
4.3.2 Le secrétaire du Conseil voit a faire parvenir des mises en candidatures à tous les membres en règle ou honoraires.
Le président du comité de mise en candidature doit voir à faire parvenir aux membres en règle un formulaire de mise candidature au moins un (1) mois avant la tenue des élections.
Les formulaires de mise en candidatures dûment complétés doivent être retournés au président du comité des mises en candidatures au moins dix (10) jours avant l’assemblée générale.
4.3.3 L’Assemblée générale procède à la nomination d’un président d’élection et d’un secrétaire d’élection. Le secrétaire de l’exécutif peut faire office de secrétaire d’élection.
Les mises en nomination ont été reçues par le Conseil d’administration avant l’Assemblée générale. Le président d’élection reçoit aussi de l’assemblée les mises en nomination aux postes vacants.
Il est permis de mettre en nomination un candidat absent si le proposant détient une procuration écrite dudit candidat.
Pour être en nomination, un candidat doit être proposé et appuyé par un autre membre en règle ou honoraire.
Le président d’élection énonce le mode d’élection ainsi que le nombre de postes à pourvoir pour l’année en cours. Il procède à l’élection par vote secret.
S’il y a plus de candidats que de postes à pourvoir, on procède à un vote secret. Ceux qui ont reçu le plus grand nombre de votes sont déclarés élus par le président d’élection.
En conséquence de ces modifications le c.a. a résolu de nommer Monsieur Jean-Pierre Yelle responsable du comité de mise en candidatures en vue des élections lors de la prochaine assemblée générale annuelle.
- Au jour le jour, février 2007
Nouvelles de la SHLM
35e anniversaire
Après un parcours exceptionnel la Société d’histoire de La Prairie -de-la-Magdeleine (autrefois Société historique de La Prairie) fêtera cette année son 35e anniversaire.
Plus de trois décennies d’un cheminement marqué de grandes réalisations comme la déclaration de l’arrondissement historique, l’acquisition d’un local permanent, la mise sur pied d’une bibliothèque, l’acquisition et le traitement de nombreux fonds d’archives, la création d’Archi-Log, de nombreuses publications, etc.
Tout cela n’aura été possible que grâce au travail méthodique de nombreux bénévoles, chacun y laissant sa part de labeur au profit de l’organisme. La SHLM atteint donc l’âge de la maturité et il est important de convier à la fête tous les collaborateurs des trente-cinq dernières années.
Si vous souhaitez contribuer à la mise sur pied d’un comité des fêtes du trente -cinquième anniversaire, il vous suffit de contacter notre secrétaire-coordonnatrice au 450-659-1393.
Site Web
Après de multiples péripéties et une réalisation semée d’embûches, notre site Web est maintenant fonctionnel. L’essentiel y apparaît pour le moment et nous y ajouterons graduellement de nouvelles rubriques. Si l’apparence actuelle du site vous semble un peu terne, soyez sans craintes il est prévu d’y ajouter de la couleur.
N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et de vos suggestions car ce site Web doit refléter l’image de la SHLM dans ce qu’elle a de mieux à offrir aux internautes.
Allez-y, jetez un coup d’oeil à votre site Web : www.laprairie -shlm.com
Nelligan à Cacouna
Pour ceux et celles qui ont assisté à la conférence de Madame Marielle Bérubé sur Cacouna, voici l’adresse courriel à laquelle vous pouvez commander le livre sur Émile Nelligan à Cacouna : [email protected]
Conférence de Jacynthe Tardif
Suite à la superbe démonstration de mai 2006 sur les vêtements en Nouvelle-France, tous attendaient avec impatience la nouvelle conférence de Mme Jacynthe Tardif sur le mariage en Nouvelle – France. Cette conférence était prévue pour le 22 mai 2007.
Hélas Mme Tardif nous apprenait récemment qu’elle ne pourra respecter son engagement puisqu’elle vient de signer un contrat d’un an pour travailler à l’aide humanitaire à l’étranger.
En lieu et place de Mme Tardif nous recevrons donc M. Claude Deslandes qui viendra nous parler « des actes notariés et la généalogie ». Cette conférence a reçu un accueil chaleureux à la SGCF. À noter à votre agenda.
Supporteur émérite
Après avoir appuyé de façon magistrale notre exposition « Docteur entrez donc! » à l’été 2006, Monsieur Jean Dubuc, député de La Prairie à l’Assemblée nationale manifeste encore une fois son intérêt envers notre société d’histoire. En effet Monsieur Dubuc a décidé d’acheter un espace (carte d’affaires) sur notre site Web, ce qui va nous permettre de financer l’amélioration du site. Nous invitons nos représentants des différents niveaux de gouvernement à imiter le geste de M. Dubuc.
Mémoires de la SGCF
La SHLM a fait l’acquisition de la collection des Mémoires de la Société de généalogie canadienne-française sur CD. Il est facile de s’y retrouver rapidement grâce à un moteur de recherche. Voir plus loin l’article de M. Jean Joly à ce sujet.
À noter que M. Joly était le signataire de l’article sur La généalogie des Français d’Amérique dans notre dernier bulletin.
Décès
Nous avons appris le décès de Sophie Desrochers, fille de Claude et Liliane Desrochers, membres de la SHLM. Nous désirons offrir nos plus sincères condoléances aux membres de la famille pour la terrible épreuve qui les afflige.
- Au jour le jour, février 2007
Prochaine conférence
- Les causes à l’origine des guerres modernes
- Le rôle clé des femmes dans les médias électroniques depuis vingt ans
par Monsieur Pierre Dufault
Le mardi 20 février, à 19 h 30
La Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine vous invite à une conférence avec Pierre Dufault ex-commentateur au Service des sports de la Société Radio-Canada. Depuis longtemps passionné d’histoire, M. Dufault vous propose une conférence en deux volets :
– les causes à l’origine des guerres modernes
– le rôle clé des femmes dans les médias électroniques depuis vingt ans
C’est un rendez-vous à ne pas manquer mardi le 20 février prochain à 19 h 30.
Nos conférences se donnent à l’étage du Vieux Marché au 249, rue Sainte-Marie dans le Vieux La Prairie. Entrée 2$ pour les non-membres.
Informations au 450-659-1393.
- Au jour le jour, février 2007
Mot du président
Bonjour à vous tous, chers membres.
C’est avec un très grand plaisir que je vous annonce que votre Société d’histoire renouvelle son parc informatique. C’est ce que messieurs Robert Clermont président du conseil d’administration et Denis Senécal directeur général de Desjardins Caisses Populaires de La Prairie sont venus nous annoncer lors d’une rencontre le 7 février dernier à nos locaux. Grâce à cette généreuse subvention, nous serons en mesure de vous offrir un service de grande qualité.
Merci à monsieur Gaétan Bourdages pour avoir su mener à terme un dossier aussi urgent. Comme vous le savez, l’assemblée générale annuelle arrive bientôt. Afin de rendre plus efficace la procédure annuelle d’élection, votre conseil d’administration a adopté certaines modifications aux règlements de la S.H.L.M. Je vous invite à prendre connaissance du texte à l’intérieur du Au jour le jour.
- Au jour le jour, février 2007
Les Mémoires de la SGCF sur CD de 1944 à 2002
La Société a acquis récemment la compilation sur CD des Mémoires de la Société généalogique canadienne-française de 1944 à 2002, soit les 53 volumes et 228 cahiers totalisant près de 20 000 pages d’articles intéressants et inédits.
Non seulement peut-on ainsi se procurer tous ces volumes des Mémoires à peu de frais mais aussi peut-on les conserver dans un espace des plus restreints, soit six CD. Le contenu a été transféré en entier sur le disque dur d’un ordinateur du centre de documentation, tel que recommandé par l’éditeur pour un accès encore plus rapide à cette banque de données.
Le lecteur peut parcourir les Mémoires à l’aide du Reader Acrobat d’Adobe, à partir de chacun des sommaires des volumes, ou en consultant l’index des articles, par auteur ou par sujet.
Mais l’avantage premier de cet outil est d’offrir au chercheur un instrument des plus pratiques grâce à la puissance du Reader Acrobat. Un usager peu familier avec ce moteur de recherche prendra soin de consulter préalablement le guide prévu à cette fin. Ainsi, qui veut trouver dans les 20 000 pages tous les passages où apparaît un mot, comme par exemple « Laprairie », n’a qu’à taper le mot dans la fenêtre affichée à l’écran (voir figure 1). La liste des 192 documents et des 2075 occurrences apparaît à l’écran…en 5 secondes.
Une occurrence est comptée chaque fois que le mot cherché apparaît quelque part. L’index sélectionné pour faire le test est celui d’Acrobat 6. J’ai utilisé l’option « Mot ou expression exacts », sans aucun autre critère supplémentaire. Combien de temps un patient chercheur aurait-il mis à parcourir les mêmes 20 000 pages de texte pour obtenir les mêmes résultats?

Supposons maintenant que le chercheur veuille raffiner sa recherche pour limiter les passages à ceux mentionnant le « fort de laprairie ». Même procédure, mêmes paramètres, en inscrivant cette fois les 3 mots concernés. Dix secondes plus tard le tableau suivant apparaît:

En cliquant sur chacune des références affichées dans la fenêtre des résultats, l’usager pourra lire les pages correspondantes et même les imprimer. Un guide est offert pour préciser les divers paramètres de recherche et expliquer les modalités d’impression des résultats.
En espérant que vous saurez profiter de ce nouvel outil, je vous souhaite de bonnes recherches.