Sélection d'une édition

    L’avenir du Vieux La Prairie

    Par Laurent Blais, conseiller – district du Vieux La Prairie

    Voici l’essentiel d’une allocution présentée devant les membres de l’APMAQ lors de leur congrès annuel tenu à La Prairie en octobre dernier.

    Aussi, la ville de La Prairie est très active présentement dans l’embellissement de ce joyau du patrimoine québécois. À l’automne deux mille quatre, elle recevait l’annonce officielle d’une aide financière du ministère des Ressources naturelles et de la Faune pour l’enfouissement des réseaux câblés. Le début de ces travaux est prévu dès le printemps 2007.

    On peut facilement s’imaginer à quel point ces travaux vont changer l’image du Vieux La Prairie. Les rues concernées sont comprises entre le chemin de Saint-Jean et la rue St-Henri et entre la rue St-Laurent et la rue St-Ignace. Après l’enfouissement des fils, lors du resurfaçage des rues, nous profiterons de cette occasion pour faire revivre certains traits de la vie de nos prédécesseurs, comme par exemple marquer au sol le tracé de l’ancienne palissade soit en ajoutant au bitume des pierres de pavé uni ou autrement.

    Un autre projet qui nous tient particulièrement à cœur, est le développement de l’ancien site de Rose & Laflamme. Cette ancienne usine de produits alimentaires a été acquise par la ville puis démolie pour faire place à un nouveau projet. Ce site, d’une superficie de 13 947 mètres carrés, est au centre d’un secteur à prédominance résidentielle. Il va sans dire que nous voulons respecter le caractère architectural qui prédomine dans ce secteur. Tout comme pour l’enfouissement des fils, nous ferons revivre certains éléments qui ont marqué notre histoire. Par exemple, rappelons que la voie ferrée traversait le site en son centre et que ce chemin de fer était le premier au Canada. Nous marquerons également l’endroit précis du ruisseau Girouard et nous allons prolonger la rue St-Louis jusqu’à la rue St-Ignace comme elle était auparavant. En résumé, l’étude du site nous permet de bien saisir le sens de ce lieu en regard de son historicité. Notre but est de relever le défi de la variété du bâti tout en veillant à l’harmonie de l’ensemble. Rappeler également le passé et l’histoire du lieu par des aménagements adéquats et de qualité.

    Le prochain projet qui se veut un projet d’ensemble est complémentaire aux deux précédents, il concerne l’aménagement de la ruelle de la Capitale (qui pourrait éventuellement changer de nom), du parc Raffeix et du sentier du Vieux Fort. Trois sites qui forgent le caractère spécifique du paysage villageois. En ce qui concerne la ruelle de la Capitale, elle se veut la porte d’entrée du Vieux La Prairie même si elle est légèrement excentrique par rapport aux deux autres sites qui sont vraiment au cœur du Vieux. La ruelle de la Capitale offre un intérêt particulier à cause d’un jardin privé où se tiennent certains événements extérieurs à caractère culturel. Notre souhait est de conserver à cet axe son ambiance champêtre en ajoutant un caractère paysagé riche et en limitant au maximum la fonctionnalité véhiculaire par un concept de portique aux entrées par l’implantation de bacs de plantation. Le chemin comme tel serait composé de deux bordures de pavé préfabriqué et de béton bitumineux au centre.

    Quant au parc Raffeix juste derrière l’église, il se situe exactement dans l’axe du sentier du Vieux Fort et du site de Rose & Laflamme et pourrait être relié par un sentier piétonnier et un éclairage adéquat. L’ajout d’une gloriette au centre du parc agirait comme point de repère pour la tenue d’événements à caractère culturel. Et enfin pour maximiser sa fréquentation, on ajouterait du mobilier urbain et possiblement un étang afin d’augmenter l’intérêt du site.

    Le sentier du Vieux Fort complète cet itinéraire et crée un lien entre le parc Raffeix et le site de Rose & Laflamme. Deux alternatives s’offrent à nous présentement : soit lui conserver l’ambiance d’un jardin ou lui donner une l’ambiance plus urbaine d’une place. La première alternative propose la conservation du caractère paysagé et végétal tel qu’il est présentement tout en bonifiant les sentiers, les composantes d’éclairage et le mobilier. Tandis que la deuxième alternative prévoit la création d’une place linéaire matérialisée par une surface dure au sol qui pourrait être du pavé uni. Dans les deux cas une fontaine pourrait être ajoutée pour créer un point d’intérêt qui exploite la composante de l’eau en référence au milieu.

    Pour conclure sur ces cinq projets, on remarque que le Conseil de ville attache beaucoup d’importance à l’histoire et veut en préserver l’authenticité pour en faire connaître la richesse afin d’accroître le tourisme dans notre ville. C’est le but recherché.

    Je voudrais également vous parler de « la Maison à tout l’monde » construite en 1902 et acquise par la ville en 1972. Reconnu bâtiment patrimonial, cet édifice a été retenu comme projet d’intervention prioritaire afin de favoriser le renouveau urbain. Encore là, le Conseil de ville projette d’en faire une maison de la culture ce qui augmenterait l’intérêt des citoyens pour le Vieux La Prairie. Le projet est présentement à l’étude.

    Un dernier point que je voudrais souligner : Depuis plusieurs années à la suite d’entente intervenue entre la Société d’habitation du Québec, le ministère de la Culture et des Communications et la ville, les propriétaires des résidences situées dans l’arrondissement historique, ont bénéficié de la possibilité d’obtenir une subvention afin de restaurer leur résidence. Nous sommes en mesure de constater aujourd’hui que plusieurs bâtiments ont retrouvé leur charme d’antan. Et ce n’est pas terminé!

    Et sans oublier les plaques de bronze qui sont apposées sur les maisons avec la collaboration des propriétaires et qui nous rappellent leur histoire.

    Comme vous pouvez le constater, la ville met beaucoup d’effort pour donner à son arrondissement historique son caractère particulier et unique et souhaite le faire connaître le plus possible.

    Par Laurent Blais, conseiller – district du Vieux La Prairie Voici l’essentiel d’une allocution présentée devant les membres de l’APMAQ lors de leur congrès annuel tenu à La Prairie en octobre dernier. Aussi, la ville de La Prairie est très active présentement dans l’embellissement de ce joyau du patrimoine québécois. À l’automne deux mille quatre, elle recevait l’annonce officielle d’une aide financière du ministère des Ressources naturelles et de la Faune pour l’enfouissement des réseaux câblés. Le début de ces travaux est prévu dès le printemps 2007. On peut facilement s’imaginer à quel point ces travaux vont changer l’image du Vieux La Prairie. Les rues concernées sont comprises entre le chemin de Saint-Jean et la rue St-Henri et entre la rue St-Laurent et la rue St-Ignace. Après l’enfouissement des fils, lors du resurfaçage des rues, nous profiterons de cette occasion pour faire revivre certains traits de la vie de nos prédécesseurs, comme par exemple marquer au sol le tracé de l’ancienne palissade soit en ajoutant au bitume des pierres de pavé uni ou autrement. Un autre projet qui nous tient particulièrement à cœur, est le développement de l’ancien site de Rose & Laflamme. Cette ancienne usine de produits alimentaires a été acquise par la ville puis démolie pour faire place à un nouveau projet. Ce site, d’une superficie de 13 947 mètres carrés, est au centre d’un secteur à prédominance résidentielle. Il va sans dire que nous voulons respecter le caractère architectural qui prédomine dans ce secteur. Tout comme pour l’enfouissement des fils, nous ferons revivre certains éléments qui ont marqué notre histoire. Par exemple, rappelons que la voie ferrée traversait le site en son centre et que ce chemin de fer était le premier au Canada. Nous marquerons également l’endroit précis du ruisseau Girouard et nous allons prolonger la rue St-Louis jusqu’à la rue St-Ignace comme elle était auparavant. En résumé, l’étude du site nous permet de bien saisir le sens de ce lieu en regard de son historicité. Notre but est de relever le défi de la variété du bâti tout en veillant à l’harmonie de l’ensemble. Rappeler également le passé et l’histoire du lieu par des aménagements adéquats et de qualité. Le prochain projet qui se veut un projet d’ensemble est complémentaire aux deux précédents, il concerne l’aménagement de la ruelle de la Capitale (qui pourrait éventuellement changer de nom), du parc Raffeix et du sentier du Vieux Fort. Trois sites qui forgent le caractère spécifique du paysage villageois. En ce qui concerne la ruelle de la Capitale, elle se veut la porte d’entrée du Vieux La Prairie même si elle est légèrement excentrique par rapport aux deux autres sites qui sont vraiment au cœur du Vieux. La ruelle de la Capitale offre un intérêt particulier à cause d’un jardin privé où se tiennent certains événements extérieurs à caractère culturel. Notre souhait est de conserver à cet axe son ambiance champêtre en ajoutant un caractère paysagé riche et en limitant au maximum la fonctionnalité véhiculaire par un concept de portique aux entrées par l’implantation de bacs de plantation. Le chemin comme tel serait composé de deux bordures de pavé préfabriqué et de béton bitumineux au centre. Quant au parc Raffeix juste derrière l’église, il se situe exactement dans l’axe du sentier du Vieux Fort et du site de Rose & Laflamme et pourrait être relié par un sentier piétonnier et un éclairage adéquat. L’ajout d’une gloriette au centre du parc agirait comme point de repère pour la tenue d’événements à caractère culturel. Et enfin pour maximiser sa fréquentation, on ajouterait du mobilier urbain et possiblement un étang afin d’augmenter l’intérêt du site. Le sentier du Vieux Fort complète cet itinéraire et crée un lien entre le parc Raffeix et le site de Rose & Laflamme. Deux alternatives s’offrent à nous présentement : soit lui conserver l’ambiance d’un jardin ou lui donner une l’ambiance plus urbaine d’une place. La première alternative propose la conservation du caractère paysagé et végétal tel qu’il est présentement tout en bonifiant les sentiers, les composantes d’éclairage et le mobilier. Tandis que la deuxième alternative prévoit la création d’une place linéaire matérialisée par une surface dure au sol qui pourrait être du pavé uni. Dans les deux cas une fontaine pourrait être ajoutée pour créer un point d’intérêt qui exploite la composante de l’eau en référence au milieu. Pour conclure sur ces cinq projets, on remarque que le Conseil de ville attache beaucoup d’importance à l’histoire et veut en préserver l’authenticité pour en faire connaître la richesse afin d’accroître le tourisme dans notre ville. C’est le but recherché. Je voudrais également vous parler de « la Maison à tout l’monde » construite en 1902 et acquise par la ville en 1972. Reconnu bâtiment patrimonial, cet édifice a été retenu comme projet d’intervention prioritaire afin de favoriser le renouveau urbain. Encore là, le Conseil de ville projette d’en faire une maison de la culture ce qui augmenterait l’intérêt des citoyens pour le Vieux La Prairie. Le projet est présentement à l’étude. Un dernier point que je voudrais souligner : Depuis plusieurs années à la suite d’entente intervenue entre la Société d’habitation du Québec, le ministère de la Culture et des Communications et la ville, les propriétaires des résidences situées dans l’arrondissement historique, ont bénéficié de la possibilité d’obtenir une subvention afin de restaurer leur résidence. Nous sommes en mesure de constater aujourd’hui que plusieurs bâtiments ont retrouvé leur charme d’antan. Et ce n’est pas terminé! Et sans oublier les plaques de bronze qui sont apposées sur les maisons avec la collaboration des propriétaires et qui nous rappellent leur histoire. Comme vous pouvez le constater, la ville met beaucoup d’effort pour donner à son arrondissement historique son caractère particulier et unique et souhaite le faire connaître le plus possible....