- Au jour le jour, mai 2007
Hommage à nos deux pionniers !
Photo-souvenir 35e anniversaire
Cette photo fut prise il y a 25 ans à l’occasion des fêtes du 10e anniversaire de la SHLM. On y reconnaît à gauche M. Paul Favreau admirable conteur à la mémoire sans faille. M. Favreau fut un témoin actif des premières décennies du 20e siècle à La Prairie.
À droite M. Ernest Rochette (Frère Damase f.i.c.) qui fut du groupe des créateurs de la SHLM en 1972. M. Rochette a connu une longue et influente carrière comme éducateur à travers une grande partie du siècle dernier. Ces deux hommes ont marqué l’histoire de la SHLM.
- Au jour le jour, mai 2007
Conférence: La généalogie et les actes notariés
Par Monsieur Claude Deslandes
Le mardi 22 mai, à 19 h 30
M. Deslandes consacrera sa conférence aux actes notariés en lien avec la généalogie. À travers plus de 120 contrats impliquant son ancêtre patronymique entre 1685 et 1715, il s'attardera à tous les genres de contrats notariés qu'ils soient conventionnels, issus du baillage de Ville-Marie ou encore faisant partie des dossiers de la juridiction royale de Montréal, civils et criminels.
Les conférences de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine se donnent à l’étage du 249, rue Sainte-Marie à La Prairie. Toutes les conférences débutent à 19 h 30.
Entrée libre pour les membres, 3$ pour les non membres.
Informations au 450-659-1393
- Au jour le jour, mai 2007
Mot du président
Bonjour chers membres
Maintenant que l'été frappe à nos portes, il est temps de terminer le ménage du printemps et de se préparer à profiter de la belle saison.
Tout d'abord, n'oubliez pas la dernière conférence du 22 mai prochain qui portera sur la généalogie et les actes notariés, viendra également notre vente annuelle de livres usagés et bien entendu notre exposition estivale sur les chemins de fer dans la MRC de Roussillon.
Cette année, notre Société fête ses 35 ans et nous voulons célébrer cet évènement de façon exceptionnelle. Pour ceux et celles qui veulent se joindre au comité organisateur, vous n'avez qu'à donner votre nom à Mme. Gagnon en appelant à la Société. On va fêter ça en grand.
Au plaisir de vous croiser à la Société au cours de l'été.
- Au jour le jour, mai 2007
Langue officielle et langue populaire
La langue française, celle qui porte aujourd'hui ce nom, est devenue langue officielle sous le règne des monarques absolus, Louis XIII et Louis XIV, au 17e siècle. Langue de la cour, de l'administration supérieure, des écrivains et savants et, ensuite, de la diplomatie, elle n'était parlée que par environ un million de personnes dans le royaume de France qui comptait alors vingt millions de sujets.
En 1635, le cardinal Richelieu créait l'Académie qui fut « chargée de faire un dictionnaire, une grammaire, une rhétorique et une poétique, et de prendre soin de la langue. »
Épurée pour lui conférer la perfection, cette langue tolérait mal les nouveautés et se limitait à un vocabulaire « choisi et élégant ». Elle était l'apanage de l'élite. Les gens du peuple, analphabètes à 99%, avaient leur parler local ou régional. On en comptait des centaines sur le territoire français.
Au 18e siècle, si le français évolue et s'étend, il est avant tout le langage de la conversation des salons littéraires et c'est à cette époque qu'il devient la langue diplomatique universellement employée. Au cours du 19e siècle la progression vers l'unité linguistique est très marquée. La langue se libéralise, entre autres, sous l'influence d'une littérature qui n'hésite pas à incorporer le vocabulaire du parler commun du peuple.
Dans son ouvrage, Les excentricités de la langue, Lorédan Larchey note: « On ne saurait en effet négliger la connaissance de ce qui se dit. » Ce disant il se défend bien de vouloir « porter la moindre atteinte au respect de la langue officielle. » En présentant son ouvrage, il expose comment le peuple, à partir d'anciens mots, donne des interprétations nouvelles à des mots déjà connus. Il souligne que ce langage essentiellement imagé et particulièrement pittoresque s'est enrichi…« au point d'en arriver à un degré de précision peu croyable. »
Il démontre le bien-fondé de cette affirmation à l'aide de plusieurs exemples. Prenons le cas de l'ébriété. En citant son texte nous avons ajouté, entre parenthèses, des définitions et exemples tirés de son ouvrage et du Grand Robert de la langue française.
« S'agit-il de suivre tous les degrés de l'ébriété, écrit-il, remarquez la progression parfaite qu'indique être bien, avoir sa pointe(avoir une pointe de vin, être légèrement échauffé par le vin); être gai (dans un état de légère ivresse, être animé par une heureuse et vive disposition); être en train(en action, en mouvement ou en humeur d'agir); être parti (un peu ivre; ex. « Il est complètement parti, il ne dit plus que des bêtises. »); lancé( gris; ex., « Patara, au moins aussi lancé que le cheval, tapait sur la bête à tour de bras. »)
Aucune de ces qualifications ne rentre dans l'autre. Chacune indique, dans l'état, une nuance.
« De même pour l'homme légèrement ému il sera tout à l'heure attendri, il verra en dedans, et se tiendra des conversations mystérieuses. »
« Pour dépeindre les tons empourprés par lesquels passera cette figure rubiconde d'un gros mangeur, d'un buveur, vous n'avez que la liberté du choix entre: teinté, allumé, poivre (pourpre), pompette (comme un pompon rouge), ayant son coup de soleil,… »
« De la figure passons à la marche. L'homme ivre a quatre genres de port qui sont tous également bien saisis. Ou il est raide comme la justice et laisse trop voir par son attitude forcée combien il est obligé de commander à la matière; ou il a sa pente et croit toujours que le terrain va lui manquer; ou il festonne, brodant de zigzags capricieux la ligne droite de son chemin; ou il est dans les brouillards, tâtonnant en plein soleil, comme s'il était perdu dans la brume. »
« Attendez dix minutes encore, laissez votre sujet descendre au dernier degré de l'ivresse, et vous pourrez dire indifféremment: Il est plein, complet, rond, humecté, pochard (qui a rempli de vin la poche de son estomac), il a sa culotte(a fait excès de boire ou de manger), son casque (avoir plein son casque, sa tête), son sac (plein son sac, complètement ivre), son affaire (être ivre mort), son compte (complètement ivre, avoir absorbé son compte de liquide). »
Pour conclure cette courte incursion dans le passé de notre langue, deux citations à méditer:
L'ivresse ne manifeste en nous
Que ce que nous portons en nous-mêmes…
L'ivresse ne déforme pas; elle exagère;
Ou plutôt, elle fait rendre à chacun
Ce que souvent par excès de pudeur, il ca-chait…
GIDE, le Roi Candaule
L'ivresse ne traduit pas que l'effet du vin, ce peut être aussi, même à jeun, une émotion d'enchantement:
Partir à pied, quand le soleil se lève, et marcher, dans la rosée,
le long des champs, au bord de la mer calme, quelle ivresse!
MAUPASSANT, Monsieur Parent, À vendre.
Réf. Lorédan Larchey, Les excentricités de la langue
5e ed. E. Dentu, Libraire, Éditeur, 1865
Version numérique sur internet, site Lexilogos
Grand Robert de la langue française
- Au jour le jour, avril 2007
Des travaux du printemps (vers 1935) (suite)
Le printemps avance.
Aujourd’hui on doit préparer la cabane aux poulets : un bon nettoyage; grattage du plancher; remplacer les vitres brisées; ajuster la porte, renchausser le tour avec de la paille; préparer la chaufferette à l’huile à lampe, plus tard ce sera une ampoule électrique sous un abat-jour de tôle. Papa est allé au village chercher cent poussins d’un jour, une boite de carton, environ 30 pouces par 30 pouces. Les poussins d’un jaune pâle sont très fringants. Ils sont très beaux. Ils resteront dans la maison, près du poêle à bois pendant quelques jours. Les enfants les plus jeunes vont jouer avec ces beaux petits poussins puis ils seront transportés dans la cabane à poulets. L’intérieur a été chaulé, donc c’est tout blanc. Une bonne couche de paille fine recouvre le plancher, un abreuvoir fait d’une assiette en tôle et une bouteille renversée et retenue à la bonne hauteur laissera descendre un peu d’eau à la fois. La surveillance est de rigueur durant les nuits froides ou les journées sombres. Ces poussins deviendront les poulettes de remplacement des poules de deux ans et les coqs deviendront des chapons que l’on engraissera pour la vente au marché. Sur les cent poussins, la proportion de coqs et de poules sera environ de cinquante, cinquante.
Avant que les animaux soient mis au pâturage, un après-midi, papa ira chercher au village ou chez un voisin le coupe-corne. Le taureau surtout, qui aura deux ans et sera de service, sera sorti de l’étable et attaché solidement au garde grain, dans la batterie. Les deux cornes coupées, on profitera de l’occasion pour lui mettre un anneau en cuivre au nez. Une queue de rat bien affûté servira d’outil pour lui percer la narine. L’anneau en place, on resserra la vis d’assemblage et ainsi on aura la possibilité de lui attacher des pièces de retenue, pour éviter ces escapades qui pourraient démolir les clôtures et barrières.
À cette époque, la maison est bien remplie. Quatre ou cinq enfants vont à l’école et autant sont à la maison. Tante Florentie viendra assez souvent passer deux à trois semaines pour aider maman dans les travaux de tissage ou de courtepointe ou simplement donner un peu de répit à maman. Avec toute cette marmaille à habiller et nourrir, juste la préparation des repas, les lessives, le reprisage etc. sans mécanisation, c’est une corvée énorme. Durant les grands froids de l’hiver, souvent est apparu au plafond des chambres du deuxième, le frimas blanc sur les têtes de clous. Les fenêtres sont chargées de glace, le chauffage du deuxième est fait par le tuyau du poêle et la montée de l’escalier. La chambre d’invité était la plupart du temps fermée et c’était comme une glacière mais dans le petit garde-robe sous les combles, une odeur de branche de cèdre se dégageait de cette petite pièce.
Le chauffage était au bois et au charbon. Le « coin à bois » était rempli toutes les semaines. C’était le travail du samedi. Le bois était dans la remise à bois, près de la grange. Très souvent, il fallait se faire un chemin à travers les bancs de neige, pelleter pour dégager la porte coulissante et, à l’aide du traîneau en bois, transporter les bûches et le bois fendu. À la maison, il devra être bien cordé pour en avoir pour la semaine. Après le souper vers les sept heures trente, papa prépare le poêle pour le charbon. Souvent l’on videra le tiroir rempli de cendre et après une bonne attisée, pour avoir une grosse braise, on versera une demi- chaudière de charbon dur. Ce charbon était entreposé dans la remise attachée à la maison, dans ce qu’on appelait le carré à charbon. Ce charbon dégageait des gaz, il fallait faire attention pour que ces gaz se dégagent dans la cheminée. Une fois bien rouge, une chaleur intense se faisait sentir. De temps à autre, le côté du poêle devenait rouge, et la peinture de la cloison à l’arrière du poêle faisait des cloches. À l’aide de torchons humides, on refroidissait la cloison. Maman avait toujours une crainte du feu dans le tuyau. Ce charbon gardait la chaleur toute la nuit, puis, le matin venu, l’on repartait le chauffage au bois pour la journée. Souventes fois nous avons dû défaire les tuyaux en hiver pour aller les nettoyer à l’extérieur car le carbone s’accumulait dans le tuyau, et si le feu prend dans le carbone, il y a risque d’incendie.
- Au jour le jour, avril 2007
À propos du bulletin
Éditeur :
Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination : Jean-Pierre Yelle
Rédaction : Gaétan Bourdages, Laurent Houde,
Jean-Pierre Yelle
Révision Jean-Pierre Yelle
Infographie : SHLM
Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.
Siège social : 249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec) J5R 1G1
Tél. : 450-659-1393
Courriel : [email protected]
Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.
- Au jour le jour, avril 2007
L’Acadie du Haut-Richelieu
Cette impressionnante production de Mme Nicole Martin-Verenka nous propose une excursion à la fois à travers la grande et la petite histoire. Le volume de format 81/2 X 11 contient plusieurs centaines de pages densément constituées. On y apprend d’abord l’histoire de la déportation et de l’établissement des Acadiens. L’auteure s’attarde longuement par la suite sur l’histoire du village de L’Acadie; tout y passe : la vie dans les écoles de campagne, les premières amours, des statistiques variées, un regard sur la condition féminine, les métiers domestiques, le patrimoine bâti etc. Bref une monographie fouillée et détaillée d’un village du Haut-Richelieu.
En vente à la SHLM au coût de 28$.
- Au jour le jour, avril 2007
Nouvelles de la SHLM (suite)
Photos-souvenirs
Dans le cadre des célébrations du 35e anniversaire de la SHLM nous souhaitons publier dans ces pages des photos-souvenirs afin de rendre honneur à la longue liste de ceux et celles qui à travers ces décennies ont contribué à faire de la Société d’histoire de La Prairie l’organisme rayonnant qu’il est aujourd’hui devenu.
Si vous possédez de ces photos nous serions heureux de les faire paraître dans les prochains numéros du Au jour le jour.
Prière de contacter Mme Édith Gagnon au 450-659-1393.
Allons raconte!
Vous aimeriez publier les résultats d’une recherche sur l’histoire de La Prairie ou encore vous avez des souvenirs ou des anecdotes à raconter, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos textes.
Si vous êtes atteints du syndrome de la feuille blanche, contactez-nous et nous vous aiderons à mettre tout ça par écrit.
Le dernier syndic

Cette photo fut prise à l’occasion d’une rencontre exceptionnelle le 27 octobre 1982 dans les locaux de la SHLM. On y reconnaît les derniers syndics de la Commune de La Prairie : de gauche à droite; M. Robert Coupal (syndic), M. Pierre Gagnon (syndic), M. Lucien Ferdais (syndic), M. Donat Duquette (président) et M. Ildège Brosseau (assistant –greffier).
Cette photo est historique et nous étions certains que toutes ces personnes étaient décédées. Or quelle ne fut pas notre surprise de constater dans l’édition du journal Le Reflet du 17 mars dernier que M. Brosseau était encore bien vivant. En effet M. Brosseau qui est né le 9 mars 1907 dans le rang Saint-Claude à Saint-Philippe a fêté son centenaire à la résidence pour aînés La Belle Époque à La Prairie. Toutes nos félicitations.
35e anniversaire… photo-souvenir!

Le c.a. de la SHLM il y a près de 25 ans : dans l’ordre habituel Robert Mailhot (aujourd’hui à 9 mois de la retraite), Jules Sawyer f.i.c. décédé, André Taillon (retraité de l’enseignement depuis 5 ans, il oeuvre actuellement au Maroc), Benoît Morin (vient de prendre sa retraite de l’enseignement) et Michel Létourneau architecte (travaille pour le gouvernement fédéral à Ottawa).
- Au jour le jour, avril 2007
Nouvelles de la SHLM
Assemblée générale
Le 27 mars dernier avait lieu l’assemblée générale annuelle des membres en règle de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine.
Sous la présidence experte de Me Denis Hardy, deuxième vice-président de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec, cinquante-cinq (55) membres présents, un record de participation dans nos annales, ont adopté avec une forte majorité les amendements à nos règlements et approuvé notre nouveau code d’éthique.
C’est d’ailleurs avec étonnement que nous avons constaté que plusieurs de ceux qui avaient réclamé un code d’éthique lors de l’assemblée générale spéciale de l’été 2006, ont choisi de voter contre l’approbation du code d’éthique.
Notre président, M. René Jolicoeur, a présenté avec brio un rapport annuel bien garni, preuve éloquente du dynamisme de notre organisme. Par la suite notre trésorière, Mme Lucie Longtin, répondait avec tact et compétence aux nombreuses questions sur les états financiers de la SHLM.
Notre nouvelle procédure électorale n’a suscité que deux candidatures; ainsi messieurs Jean L’Heureux et Jean-Marc Garant ont donc été réélus au conseil d’administration pour un mandat de deux ans.
L’assemblée s’est achevée avec la nomination des trois (3) membres du nouveau comité de vérification des états financiers; il s’agit de messieurs André Kahlé, Jean-Guy Fafard et André Montpetit.
Bref une assemblée d’une grande importance par le nombre imposant de participants qui à travers des votes majoritaires sont venus clairement signifier qu’ils préfèrent une SHLM qui fonctionne de façon harmonieuse en conformité avec des objectifs clairs. La locomotive semble donc maintenant solidement remise sur ses rails.
Conseil d’administration
Conformément à l’article 4.2 de nos règlements le c.a. s’est réuni le 29 mars dernier afin de distribuer les rôles pour l’année 2007 :
René Jolicoeur, président
Jean L’Heureux, premier vice-président
Jean-Marc Garant, deuxième vice-président
Gaétan Bourdages, secrétaire
Lucie Longtin, trésorière
Selon l’article 3.3.8 en cas d’absence ou d’incapacité d’agir du président, le premier vice-président le remplace et en exerce tous les pouvoirs et toutes les fonctions.
Le ciel sur la tête
Dans son budget pour l’année 2007 la ville de La Prairie avait prévu de faire repeindre l’extérieur des croisées et des portes d’accès de l’édifice du Vieux Marché. Tous conviendront que ces travaux s’imposaient depuis un certain temps.
Hélas des événements imprévus obligent au report de ces travaux d’entretien. On avait constaté depuis environ deux mois que la peinture s’écaillait en plusieurs endroits au plafond à l’étage de la bâtisse. Comme cela est le signe d’une infiltration d’eau il fallait procéder de toute urgence à ces réparations. Le matin du huit mars dernier alors que les ouvriers s’affairaient à enlever le plafond pour repérer la source de l’infiltration d’eau, le plafond en entier s’écroula au sol évitant de justesse les travailleurs. La chute du plafond fit déclencher les gicleurs, inondant ainsi tout l’étage et provoquant au surplus une panne d’électricité dans toute la bâtisse.

L’accumulation d’eau à l’étage provoqua de nombreuses fuites d’eau dans nos locaux. Il fallait en toute hâte protéger nos livres et nos documents avec des bâches. Les poubelles sont vite reconverties en seaux, on éponge avec les moyens du bord.
Comme la loi oblige à cadenasser la valve d’arrivée d’eau des gicleurs afin d’éviter qu’elle soit fermée par mégarde, il fallut un certain délai avant qu’on ne trouve la clé pour ouvrir le cadenas; et pendant ce temps l’eau giclait.
Grâce à l’intervention rapide des personnes présentes on a pu éviter le pire : pas de dégâts notables dans les locaux de la SHLM.
Mais l’histoire n’allait pas se terminer d’aussi belle façon. Comme le plancher de l’étage avait été lourdement endommagé par l’eau il fallait le refaire. Vingt jours plus tard, soit le 28 mars, en installant le nouveau couvre-plancher les ouvriers ne se rendent pas compte qu’un robinet est mal fermé : nouvelle fuite d’eau.
Il faut donc à la hâte user à nouveau des seaux, des bâches et de la « moppe » dans la bibliothèque. Heureusement rien n’est endommagé, on est quitte pour une bonne frousse.
L’aventure aura donc permis de refaire le plafond et le plancher de la salle à l’étage du Vieux Marché. Heureusement que tout cela ne s’est pas produit au cours d’une conférence ou d’une autre activité du service des loisirs.
- Au jour le jour, avril 2007
Conférence: Des moulins et des hommes
Par : Monsieur Michel Langlois
Le mardi 17 avril, à 19 h 30
Le 17 avril 2007 – Michel Langlois
Des moulins et des hommes.
M. Langlois viendra parler de la législation concernant les moulins au 17e siècle, le fonctionnement des moulins actionnés par l’eau et par le vent, le langage des meuniers, leur travail, sans oublier l’histoire des charpentiers qui ont construit ces moulins.
Les conférences de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine se donnent à l’étage du 249, rue Sainte-Marie à La Prairie. Toutes les conférences débutent à 19h 30.
Entrée libre pour les membres, 3$ pour les non membres. Informations au 450-659-1393