Sélection d'une édition

    Les archives du généalogiste

    Le 20 février dernier M. Jean-Marc Garant acceptait de remplacer à pied levé M. Pierre Dufault conférencier attitré pour cette soirée.

    M. Dufault ayant dû annuler sa conférence pour des raisons de santé.

    Devant une salle attentive M. Garant a énuméré et expliqué avec force détails les nombreuses précautions qui s’imposent pour assurer à nos archives personnelles une période de conservation qui se poursuive bien au-delà de notre propre espérance de vie.

    Nous vous résumons ici l’essentiel de son propos.
    Les archives de papier

    La règle de base est de toujours conserver les documents originaux. La numérisation n’est pas un moyen idéal de conservation à cause des nombreux changements technologiques. N’est-il pas déjà difficile de réécouter une bande sonore enregistrée il y a trente ou quarante ans? Dans un demi-siècle que fera-t-on des disquettes, des CD ou des DVD qui sont aujourd’hui la norme en informatique?

    Sur le papier il faut éviter les colles, les broches, les attache-feuilles et les trombones. Ces pièces de métal finissent par s’oxyder et endommagent les documents. Les « boudinages » ou reliures en plastiques sont également à proscrire.

    Éviter de conserver vos archives en les empilant, il est préférable de les placer dans des chemises, de préférence dans des chemises antiacides (l’onglet de la chemise portant une description succincte du contenu), et de les ranger à la verticale dans un classeur ou encore dans des boîtes d’archives antiacides ou dans des boîtes en « coroplast ».

    Si vous possédez des articles de journaux qui vous sont chers, photocopiez-les et ne conservez que les photocopies. Le papier journal contient des acides qui endommagent les autres documents.

    Un document ancien qui est plié depuis longtemps ne doit être déplié qu’avec d’infimes précautions. N’essayez pas ceci à la maison, confiez plutôt ce travail à un professionnel du traitement des archives.
     

    Négatifs et photographies

    L’une des difficultés majeures dans la conservation des photos de famille, c’est souvent que les générations précédentes ont omis d’identifier les personnages photographiés. N’allez jamais corriger la situation en écrivant les noms des individus derrière la photo.

    Au verso de chaque photo on se limite à écrire, à l’aide d’un crayon à la mine HB 2B, un numéro dans l’un des coins. On reporte ensuite ce numéro sur une liste décrivant chacune des photos. Les photos sont conservées dans des enveloppes en « mylar » que l’on range dans une chemise avec les fiches descriptives.

    Une attention particulière doit être portée aux négatifs et aux diapositives. Un milieu de conservation chaud et sec leur ferait rapidement perdre leur souplesse.

    D’ailleurs une température et un taux d’humidité trop élevé ont toujours été de mauvaises conditions de conservation des archives. À éviter à tout prix.
     

    Conserver pour qui?

    Afin que tout votre travail n’ait pas été fait en vain, prévoyez une façon de transmettre tout cela aux générations futures. Si cela n’est pas possible, offrez le tout à un centre d’archives reconnu.

    Le 20 février dernier M. Jean-Marc Garant acceptait de remplacer à pied levé M. Pierre Dufault conférencier attitré pour cette soirée. M. Dufault ayant dû annuler sa conférence pour des raisons de santé. Devant une salle attentive M. Garant a énuméré et expliqué avec force détails les nombreuses précautions qui s’imposent pour assurer à nos archives personnelles une période de conservation qui se poursuive bien au-delà de notre propre espérance de vie. Nous vous résumons ici l’essentiel de son propos. Les archives de papier La règle de base est de toujours conserver les documents originaux. La numérisation n’est pas un moyen idéal de conservation à cause des nombreux changements technologiques. N’est-il pas déjà difficile de réécouter une bande sonore enregistrée il y a trente ou quarante ans? Dans un demi-siècle que fera-t-on des disquettes, des CD ou des DVD qui sont aujourd’hui la norme en informatique? Sur le papier il faut éviter les colles, les broches, les attache-feuilles et les trombones. Ces pièces de métal finissent par s’oxyder et endommagent les documents. Les « boudinages » ou reliures en plastiques sont également à proscrire. Éviter de conserver vos archives en les empilant, il est préférable de les placer dans des chemises, de préférence dans des chemises antiacides (l’onglet de la chemise portant une description succincte du contenu), et de les ranger à la verticale dans un classeur ou encore dans des boîtes d’archives antiacides ou dans des boîtes en « coroplast ». Si vous possédez des articles de journaux qui vous sont chers, photocopiez-les et ne conservez que les photocopies. Le papier journal contient des acides qui endommagent les autres documents. Un document ancien qui est plié depuis longtemps ne doit être déplié qu’avec d’infimes précautions. N’essayez pas ceci à la maison, confiez plutôt ce travail à un professionnel du traitement des archives.   Négatifs et photographies L’une des difficultés majeures dans la conservation des photos de famille, c’est souvent que les générations précédentes ont omis d’identifier les personnages photographiés. N’allez jamais corriger la situation en écrivant les noms des individus derrière la photo. Au verso de chaque photo on se limite à écrire, à l’aide d’un crayon à la mine HB 2B, un numéro dans l’un des coins. On reporte ensuite ce numéro sur une liste décrivant chacune des photos. Les photos sont conservées dans des enveloppes en « mylar » que l’on range dans une chemise avec les fiches descriptives. Une attention particulière doit être portée aux négatifs et aux diapositives. Un milieu de conservation chaud et sec leur ferait rapidement perdre leur souplesse. D’ailleurs une température et un taux d’humidité trop élevé ont toujours été de mauvaises conditions de conservation des archives. À éviter à tout prix.   Conserver pour qui? Afin que tout votre travail n’ait pas été fait en vain, prévoyez une façon de transmettre tout cela aux générations futures. Si cela n’est pas possible, offrez le tout à un centre d’archives reconnu. ...