Bulletins

Au jour le jour, octobre 2022

Meeting électoral au Carré La Mennais dans les années 1930.

Redonner vie à la maison Brossard (1)
Comité pour la sauvegarde de la maison Brossard         En juillet 2020, la ministre de la Culture Nathalie Roy annonce le classement de la maison Brossard et du site patrimonial de la Maison-Brossard en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Aboutissement très attendu d’une démarche citoyenne initiée par le comité pour la sauvegarde de la maison Brossard, le lieu est enfin reconnu pour ses valeurs historique, architecturale, ethnologique et paysagère. Or, malgré l’attribution d’un nouveau statut de reconnaissance patrimoniale, l’avenir du dernier témoin authentique du passé rural et agricole de la Ville de Brossard est incertain. L’immeuble est actuellement l’objet de divers recours judiciaires qui retardent sa restauration et sa mise en valeur.  « Le silence des maisons vides »[1]  En empruntant le chemin des Prairies en direction du complexe commercial Dix30, l’emplacement où s’élève la maison Brossard et ses bâtiments de ferme apparait comme le vestige d’une époque révolue. Depuis le prolongement de l’autoroute 30 en 1996, les maisons paysannes du secteur et leurs dépendances ont été démolies et remplacées par des ensembles résidentiels[2]. En rupture avec son environnement immédiat, la maison en pierre des champs, bâtie entre les années 1784-1803, occupe toujours son site d’origine sur une partie du lot de terre où l’ancêtre Claude Brossard s’est établi en 1743[3]. Son toit à deux versants, ses murs de maçonnerie crépie, ses cheminées et sa charpente de toit témoignent de l’ingéniosité de l’habitant pour s’adapter à son milieu. Au cours du XIXe siècle, une cuisine d’été est construite en annexe du bâtiment principal. À proximité, une laiterie en pierre, une grange-étable, un garage érigé au milieu des années 1930 ainsi qu’un poulailler et des latrines évoquent la vie agricole d’autrefois. Très peu modifiée au cours des siècles, la maison ancestrale fut préservée et entretenue avec soin par cinq générations successives de la famille Brossard. Jean-Paul Brossard a été le dernier occupant du lieu. En janvier 1998, à l’âge de 84 ans, la crise du verglas et une santé déclinante l’ont contraint à vivre dans une résidence pour personnes âgées. Il est mort en 2002 au CHSLD de La Prairie. Aux termes d’un testament rédigé en 1991 devant Me Gérard Péladeau, notaire à La Prairie, le défunt a légué la propriété ancestrale à son cousin, Robert Brossard, un médecin résident des États-Unis. Maison Brossard en 2016 Inhabitée depuis 1998, la maison a tout de même bénéficié d’un chauffage d’appoint et d’un système d’urgence. On a dû cependant barricader portes et fenêtres afin de contrer le vandalisme et les graffitis. Tout autour, les bâtiments de ferme montrent à présent plusieurs signes de dégradation. Le terrain d’une superficie de près de 16 000 mètres carrés est désormais encerclé d’immeubles résidentiels construits sur la terre voisine.   Recours judiciaires   À partir des années 2013, le nouveau propriétaire Robert Brossard, en association avec un promoteur immobilier, soumet à la Ville un plan de développement domiciliaire sur une portion du terrain situé à l’arrière de la maison ancestrale.   En janvier 2017, l’entrée en vigueur d’un nouveau règlement de zonage qui interdit le lotissement du terrain est le point de départ d’une contestation devant les tribunaux. Le propriétaire dénonce alors la nouvelle disposition déclarant qu’il s’agit notamment d’une « expropriation déguisée ». Maison Brossard en 2022. Vacante depuis près de 25 ans, des travaux de restauration sont nécessaires afin d’assurer sa pérennité. Entretemps, préoccupé par l’état du bâtiment patrimonial, le comité pour la sauvegarde de la maison Brossard demande aux autorités municipales d’intervenir en procédant à la citation de l’immeuble[4]. En 2015, une proposition de classement de la maison Brossard est également acheminée au ministère de la Culture et des Communications. Cette proposition est entérinée le 20 février 2018 par le nouveau conseil municipal de la Ville de Brossard. À cette occasion, les élus adoptent une résolution à l’unanimité afin que le ministère accorde le statut de site patrimonial à l’ensemble de la propriété en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel[5]. ______________________________ [1] -Titre d’un poème de Hector de Saint-Denys Garneau-Collection Classiques canadiens. Fides, Ottawa, 1956.   [2] -Classées monument historique au milieu des années 1970, la Maison Banlier et la Maison Sénécal ont été préservées de la démolition. [3]-Notaire Guillaume Barette, 17 avril 1743 — Donation par François Bisaillon et Marie-Anne Moquin.   [4]-Comité pour la sauvegarde de la maison Brossard (2015, 21 janvier), message expédié au maire Paul Leduc.   [5]-Procès-verbal de l’assemblée ordinaire du conseil municipal de la Ville de Brossard, le 20 février 2018.     ...
Redonner vie à la maison Brossard (2)
À la suite de ces représentations et des nombreux rapports de firmes d’experts spécialisées en patrimoine, la ministre Nathalie Roy procède au classement de la maison Brossard et son site en juillet 2020. Dans les mois qui suivent cette décision, Robert Brossard entreprend une contestation judiciaire pour obtenir l’annulation de la décision du classement. C’est ainsi que la maison Brossard se retrouve au cœur de deux recours judiciaires initiés par son propriétaire, l’un contre la Ville de Brossard et l’autre contre le Procureur général du Québec. Ces recours cheminent lorsqu’en 2021 survient le décès de Robert Brossard. Maison Brossard en 2015. Au salon, un panneau de bois recouvre l’âtre de la cheminée. Selon les experts d’ÉVOQ, l’armoire encastrée au mur du crépi est d’origine. Les ventaux ont malheureusement disparus. La succession du défunt étant chargée de reprendre les instances, d’autres délais sont à prévoir dans la résolution du litige. Les organismes préoccupés par la sauvegarde du site de la Maison-Brossard ne peuvent intervenir et doivent attendre la décision du tribunal à moins qu’une entente hors cour soit négociée entre les parties.  « Je considère que le patrimoine doit être utile et gagner sa vie »[1] Cette affirmation de l’historien Denis Vaugeois souligne un enjeu important. En effet, pour survivre, un patrimoine, telle la maison Brossard, se doit de jouer un rôle actif dans la communauté et générer ses propres ressources. Plusieurs gestes posés par la Ville de Brossard quant à la sauvegarde de la maison Brossard vont en ce sens. Dès l’hiver 2016, l’administration du maire Paul Leduc commande une étude portant sur l’intérêt patrimonial de la maison Brossard[2]. L’expertise révèle une valeur patrimoniale exceptionnelle et recommande différentes mesures, entre autres, l’acquisition de la propriété à des fins communautaires et culturelles. Le maire déclare, dans le Brossard Éclair du 12 avril 2017 : « Un tel bâtiment empreint de notre histoire et témoin de notre passé doit être préservé afin que les générations futures puissent apprécier la richesse de notre patrimoine. » D’un même élan, en avril 2017, la Ville confie à la firme Evoq Architecture, reconnue pour son expertise en conservation du patrimoine, le mandat de présenter un rapport comprenant l’estimation des coûts reliés à la restauration de la maison Brossard et ses dépendances, ainsi qu’à la réhabilitation des intérieurs de la demeure ancestrale selon trois scénarios de réutilisation : soit un musée, un espace à bureaux ou une résidence d’artiste avec salle d’exposition[3]. Finalisé en juin 2017, le rapport présente en premier lieu l’état de conservation des bâtiments et énumère une liste de travaux requis pour assurer leur pérennité. « Compte tenu de son âge et de sa vacance relative des vingt (20) dernières années, la maison demeure dans un état de conservation tout à fait appréciable. »[4]  Cependant, certains désordres visibles de l’extérieur, entre autres, au niveau de la toiture, de la maçonnerie, des cheminées ainsi que de l’état des fenêtres, nécessitent un remplacement ou une restauration. La recherche d’une nouvelle vocation La seconde partie de l’étude aborde les stratégies d’intervention reliées plus spécifiquement à la maison et la cuisine d’été. Parmi les différentes hypothèses d’usage proposées, les experts d’Evoq Architecture sont d’avis que le niveau d’authenticité et d’intégrité de la maison Brossard en fait « une candidate idéale » pour devenir un musée et centre d’interprétation où se transmet une représentation de la vie rurale de la fin du 18e et 19e siècles avec ses traditions et ses valeurs. C’est ainsi que par l’entremise de divers objets d’époque toujours présents sur le site, non seulement il est possible d’évoquer le quotidien des familles qui se sont succédé dans l’antique maison ancestrale, mais également offrir un volet éducatif et culturel où différents thèmes sont élaborés. Étant donné la présence à proximité de bâtiments agricoles et d’une vaste étendue de terrain, le lieu offre la possibilité de mettre en place différentes activités d’animation reliées à l’agriculture et à la vie rurale du 19e et début du 20e siècle, lesquelles pourraient avoir lieu durant la période estivale. « C’est par un mélange inventif et sensible d’usages, d’activités et d’acteurs impliqués et d’organismes locaux que la maison Brossard pourra vivre au fil des saisons et des années. »[5]  On déplore souvent l’absence de projet de qualité pour expliquer la dégradation d’un bâtiment patrimonial. Force est de constater que la maison Brossard a bénéficié de l’expertise de nombreux professionnels et artisans chevronnés au cours des années. Ces derniers ont contribué à une meilleure connaissance de l’état de conservation des bâtiments érigés sur le site ainsi qu’à l’élaboration des stratégies d’intervention requises pour assurer leur pérennité. Maison Brossard en 2015. Fenêtre de la chambre du rez-de-chaussée. Les murs de maçonnerie sont recouverts d’un crépi chaulé peint. Il y a urgence d’agir Quel que soit le dénouement de la situation actuelle, le compte à rebours a débuté pour la maison Brossard. Vacante depuis près de 25 ans, des travaux de restauration sont nécessaires afin d’assurer son intégrité ou alors, elle disparaîtra victime de l’indifférence du milieu. Dans une municipalité qui a très peu gardé les traces de son passé, la sauvegarde du site patrimonial de la Maison-Brossard constitue une opportunité unique de préserver un héritage précieux au profit de la communauté et des générations futures. Sans minimiser le défi que représentent son acquisition et sa mise en valeur, l’enjeu des ressources financières étant au premier plan, on ne peut que souhaiter un engagement ferme de la part des élus afin que le site patrimonial de la Maison-Brossard puisse revivre et devenir source de fierté pour les citoyens de Brossard. ______________________________ [1]– Propos exprimés par l’historien Denis Vaugeois dans l’ouvrage de l’auteur Étienne Savard : Denis Vaugeois-Entretiens, Boréal 2019, p. 299.   [2]-Bergeron Gagnon inc. — Maison Brossard-Analyse de la valeur patrimoniale et du potentiel de mise en valeur-Rapport synthèse, 2016.   [3]-Évoq Architecture, Maison Brossard-Estimation des coûts de restauration et de réhabilitation, 21 juin 2017.   [4]-ibid, p. 12.   [5]-ibid, p. 41.   ...
Lancement du livre du 50e anniversaire
 Dimanche le 25 septembre 2022, près de 70 personnes ont assisté au lancement du livre « Autant en emporte le temps ». Cet ouvrage, sous la direction de monsieur Gaétan Bourdages, retrace le parcours des 50 années de la SHLM par le biais d’une sélection judicieuse d’articles parus dans le bulletin de l’organisme depuis sa création. Cet événement regroupait des membres de la SHLM ainsi que des personnalités du monde municipal, provincial et fédéral. Également, plusieurs personnes ont pris la parole afin de souligner l’apport des membres et bénévoles au bon fonctionnement de la SHLM. Pour l’occasion, un gâteau aux couleurs de la SHLM a été préparé et servi aux personnes présentes. Une séance de signature est venue couronner le tout. Un grand succès! ...
Vente de livres et casse-tête usagés
Notre vente annuelle de livres d’occasion s’est déroulé du 30 septembre au 2 octobre 2022. Encore cette année, le choix du centre multifonctionnel Guy-Dupré pour tenir notre événement s’est avéré judicieux. En effet, nous avons accueilli environ 500 personnes et plus de 5 000 livres ont été vendus. Et les casse-têtes se sont envolés rapidement. Merci à l’équipe de bénévoles! Dans l’ordre habituel: Gilles Blanchard, Yolande Girard, Édith Langlois,Venant Brault, Nicole Crépeau, Huguette Langlois, Colette André, Jean-Pierre Labelle Absents sur la photo: Nicole Surprenant, Michel Côté   ...
Mot du président
L’automne, une saison bien remplie à la SHLM   L’automne étant maintenant bien installé, nous vous invitons à noter dans vos agendas les principales activités à venir : nos conférences mensuelles sont de retour tous les 3e mardis du mois à 19 h 30 à l’étage du 247, rue Sainte-Marie. Les membres du club de généalogie ont repris leurs activités les lundis entre 19 h et 21 h. Dans le cadre de « La Semaine nationale de la généalogie », ils tiendront une soirée « portes ouvertes » le 21 novembre prochain. Notre plus récente publication, « Autant en emporte le temps », un recueil des meilleurs articles déjà parus dans le Au jour le jour, est disponible à la SHLM au prix de 25 $. Au grand plaisir des plus jeunes, les bénévoles de la SHLM seront présents dans le Vieux-La Prairie lors de la grande fête de l’Halloween le samedi 29 octobre de 18 h et 21 h 30. Excellente saison automnale à tous. Stéphane Tremblay, président ...
Nouvelle acquisition
Idola Saint-Jean l’insoumise. Biographie. Par Marie Lavigne et Michèle Stanton-Jean. Éditions Boréal, 2017 ...

Au jour le jour, septembre 2022

Bâtiments de l’entreprise de levures alimentaires Lallemand en 1965. À l’extrême gauche, on aperçoit une partie du vieux bureau de poste sur la rue Saint-Georges.

Nos guides étudiants 2022
À l’image de nombreux organismes, la SHLM a été victime de la pénurie de main-d’œuvre au cours de l’été. Nous n’avons pu employer que deux étudiants au lieu des trois habituellement prévus. Mais à défaut de la quantité, nous avons eu de la qualité ! De retour pour un quatrième été et forte de son expérience, Marie-Pierre Bellemare a permis à de nombreux visiteurs de découvrir les richesses et la beauté du Vieux-La Prairie. Sa présence, son leadership et son entrain ont été fort appréciés puisque, étant l’unique guide, elle a dû assumer seule les groupes de plus de 20 visiteurs, oublier les congés la fin de semaine et voir à l’avancée des projets qui font partie des tâches des guides. Marie-Pierre a également su répondre avec aplomb aux questions en généalogie émanant des visiteurs. Merci Marie-Pierre ! Notre recrue, Dylan Brassard, étudiant en informatique, a su, lui aussi, se rendre indispensable. Il avait d’abord été prévu qu’il collabore aux archives, mais la mise en œuvre du projet de carte interactive s’est révélée plus complexe que prévu, et ses connaissances en informatique ont largement contribué à sauver la mise. Le géoréférencement de la carte de la seigneurie de La Prairie et de ses 36 côtes a pu être réalisé non sans avoir mis à l’épreuve la patience de ce grand gaillard sympathique. Les lundis et mardis, en l’absence de Marie-Pierre, Dylan s’est chargé de l’accueil des visiteurs et de la réception des appels. Merci Dylan ! ...
Conférence: Des îles du Richelieu...entre légende et réalité
La conférence « Des îles du Richelieu… entre légende et réalité » est une sélection des grands moments de notre histoire nationale vécus dans un cadre insulaire. Que l’on songe à l’île aux Têtes où s’est vécu un drame autochtone et qui est aujourd’hui entourée d’épaves. Et l’île aux Noix où s’est déroulé le dernier combat de l’histoire de la Nouvelle-France. Il y a aussi les îles Saint-Jean qui auraient failli retarder la publication du premier journal francophone unilingue au Canada en 1778, mais aussi le lieu de frai du chevalier cuivré. Il sera également question d’autres îles du Richelieu. Enseignant à la retraite, auteur de nombreuses publications à caractère historique, Réal Fortin a amorcé quelques découvertes de sites archéologiques, notamment ceux des casernes de Blairfindie, de l’usine de la St. Johns Chinaware et du fort Sainte-Thérèse. Date: 20 septembre 2022 Endroit: Théâtre du Vieux-La Prairie 247, rue Sainte-Marie, La Prairie Heure: 19 h 30 Prix : gratuit pour les membres, 7,50$ pour les non-membres. ...
Invitation au lancement du livre du 50e anniversaire
Depuis le début des années 1980, de nombreux bénévoles de la SHLM ont enrichi le corpus des connaissances sur l’histoire locale et régionale en publiant des centaines d’articles. Pour le 50e anniversaire, il a été convenu de publier un recueil de certains de ces écrits afin de rendre hommage à celles et ceux qui, par leurs recherches, ont contribué à perpétuer la vivacité de notre organisme. C’est donc avec fierté que nous vous invitons au lancement de l’ouvrage qui regroupe plus de 80 articles, œuvres de 25 auteurs ou autrices, réalisé sous la direction de monsieur Gaétan Bourdages. Le dimanche 25 septembre 2022 à 13 h Théâtre du Vieux-La Prairie 247, rue Sainte-Marie, La Prairie ...
Vente de livres usagés
La vente annuelle de livres usagés, au profit de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, se tiendra du 30 septembre au 2 octobre 2022. Afin de souligner le 50e anniversaire de la SHLM, tous les livres seront vendus au coût de 2$ … ou presque. Nouveauté en 2022: il y aura des casse-têtes. Horaire: Vendredi 30 septembre de 10 h à 20 h Samedi 1e octobre de 10 h à 16 h Dimanche 2 octobre de 10 h à 16 h Lieu: Centre multifonctionnel Guy-Dupré 500 rue Saint-Laurent, La Prairie, J5R 5X2 Information: Téléphone: 450-659-1393 www.shlm.info   Nous vous attendons en grand nombre! ...
Association des descendants d'André Marsil
Le 8 juin 2022 Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine À la direction, C’est avec plaisir que nous remettons un chèque de 780,81 $ à la Société d’histoire de La Prairie-de-la­Magdeleine. Notre association a dû malheureusement se dissoudre et, selon nos Règlements généraux, nous devons attribuer les fonds résiduels à des associations ayant les mêmes buts que la nôtre. Nous sommes assurés que vous saurez en faire bon usage. Un site Web garde vivantes l’histoire et la généalogie des Marcil-Mercille (www.famillesmarcil.qc.ca). N’hésitez pas à en recommander la visite. Veuillez agréer nos salutations distinguées.   Danielle Guilbault Marcil Trésorière ...
Médaille de reconnaissance FQSG
Dans l’ordre habituel: Gaétan Bourdages, Lina Chopin et Stéphane Tremblay Afin de souligner la qualité exceptionnelle de son parcours de généalogiste, madame Lina Chopin recevait, en juin dernier, la médaille de reconnaissance de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie pour l’année 2020. Ce prix a déjà été remis de façon virtuelle en 2020 durant l’épidémie de COVID-19. ...
Prix Renaud-Brochu
Dans l’ordre habituel: Gaétan Bourdages et Stéphane Tremblay Pour son bénévolat en généalogie, M. Stéphane Tremblay recevait au même moment le prix Renaud-Brochu pour l’année 2020. Ce prix a déjà été remis de façon virtuelle en 2020 durant l’épidémie de COVID-19. ...
Mot du président
Malgré une 7e vague de la pandémie de COVID-19, la SHLM a connu une excellente saison estivale. Nos statistiques font état d’une hausse du nombre de visiteurs ainsi que du nombre de visites guidées. Nous sommes donc revenus à un achalandage comparable à celui des années prépandémiques. Un gros merci à Mme Marie-Pierre Bellemare (guide) et à M. Dylan Brassard (archives et informatique) pour leur dévouement envers la SHLM au cours de l’été. Sans leur contribution, il nous aurait été impossible d’offrir nos visites guidées et d’ouvrir de façon continue nos locaux en juillet et en août. Les activités du 50e anniversaire se poursuivront cet automne avec le lancement du livre Autant en emporte le temps (sous la direction de M. Gaétan Bourdages, historien) le 25 septembre à 13 h au Théâtre du Vieux-La Prairie ; sans oublier notre vente de livres d’occasion au Complexe Guy-Dupré les 30 septembre, 1er et 2 octobre prochains. Le 20 septembre, nous reprenons nos conférences pour l’automne. Bonne fin de saison estivale ! Stéphane Tremblay, Président ...
Séance photo
Une autre belle façon de mise en valeur du Vieux-La Prairie ! Le 26 juillet dernier, la SHLM a accueilli l’équipe de l’entreprise mauricienne de vêtements Rien ne se perd, tout se crée. En effet, pour la séance photo de sa collection 2023, la compagnie de Saint-Sévère a choisi le Vieux-La Prairie comme décor et la SHLM a facilité l’événement en fournissant un espace « habillage » dans ses locaux. Le dévoilement de la collection et des images se fera au début de 2023, restez à l’affût pour y reconnaître les bâtiments patrimoniaux du Vieux-La Prairie ! Site web : rienneseperd.com ...
Nouvelles bénévoles
Les membres du CA de la SHLM désirent souhaiter la bienvenue à deux nouvelles bénévoles. Mesdames Maryse Ingenito et Isabelle Pelland ont toutes deux consacré de nombreuses heures aux archives au cours de l’été qui s’achève. Mme Ingenito a trié et classé des coupures de presse à insérer dans la collection documentaire sur La Prairie (P5, P6 et P122). D’autre part, madame Pelland effectue un tri dans des archives de Viateur Robert reçues récemment, l’objectif étant d’intégrer ce nouveau matériel dans le fonds déjà existant de M. Robert (P22). ...

Au jour le jour, juin 2022

Cairn et croix de chemin du rang de la Bataille rappelant l’affrontement du 11 août 1691.

Nos conférences de l'automne
DES ÎLES DU RICHELIEU… ENTRE LÉGENDE ET RÉALITÉ par Réal Fortin Date: 20 septembre 2022 La conférence Des îles du Richelieu… entre légende et réalité est une sélection des grands moments de notre histoire nationale vécus dans un cadre insulaire. Que l’on songe à l’île aux Têtes où s’est vécu un drame autochtone et qui est aujourd’hui entourée d’épaves. Que l’on songe à l’île aux Noix où s’est déroulé le dernier combat de l’histoire de la Nouvelle-France. Que l’on songe aux îles Saint-Jean qui auraient failli retarder la publication du premier journal francophone unilingue au Canada en 1778, mais aussi lieu de fraye du chevalier cuivré. Que l’on songe à l’île Fryer qui garde en mémoire des secrets tantôt historiques tantôt légendaires de loyalistes venus se réfugier ici lors de la Révolution américaine. Que l’on songe enfin à l’île aux Cerfs où un fils d’officier du régiment des Meurons y a construit un imposant manoir qui a été transformé en hôtel prestigieux. Rappelons que certaines de ces îles sont maintenant des parcs naturels protégés. Enseignant à la retraite, auteur de nombreuses publications à caractère historique, Réal Fortin a amorcé quelques découvertes de sites archéologiques, notamment ceux des casernes de Blairfindie, de l’usine de la St. Johns Chinaware et du fort Sainte-Thérèse.   LES AUTOCHTONES DU QUÉBEC ET LES RÉBELLIONS DE 1837-1838 par Gilbert Desmarais Date : 18 octobre 2022 Dans la conférence Les Autochtones du Québec et les Rébellions de 1837-1838, il sera question de la place des Premières Nations dans les rébellions patriotes. Souvent oubliés dans l’histoire de cette période, les Autochtones y ont pourtant tenu un rôle important et complexe. Cette conférence se fera en trois volets : d’abord, un court résumé de l’histoire des Premières Nations au Québec ; ensuite, une présentation de la situation dans les années 1830 ; et, finalement, un résumé de la participation des Autochtones aux Rébellions de 1837-1838. Historien avec une maîtrise en histoire de l’Université du Québec à Montréal, Gilbert Desmarais est co-auteur des livres Montréal : 375 ans d’histoire (2016) et Les enfants de la Nouvelle-France (2020) publiés aux Éditions Bayard Canada. Depuis une vingtaine d’années, il anime des sites patrimoniaux au Canada et aux États-Unis avec divers groupes de reconstitution historique. LA CUISINE FAMILIALE DE LA GRANDE RÉGION DE MONTRÉAL, DEPUIS 1 000 ANS par Michel Lambert Date : 15 novembre 2022 La conférence portera d’abord sur la cuisine dans la région avant la visite des Français, en 1535, puis l’apport des fondateurs de Montréal. Ensuite, il sera question des apports ethniques et culinaires aux XVIIIe et XIXe siècles au sud du fleuve Saint-Laurent jusqu’à la rivière Richelieu. Finalement, quel est le dessin culinaire de la Rive-Sud actuelle. En résumé, vous découvrirez comment les habitants de la Rive-Sud de Montréal ont exploité les ressources autochtones du territoire (plantes, gibier, poisson) et apporté les aliments et les recettes de leur pays d’origine, d’hier à aujourd’hui. Michel Lambert est chef cuisinier, historien, auteur, enseignant en littérature retraité. Il a consacré plus de dix ans de sa vie pour réaliser son rêve de publier l’Histoire de la cuisine familiale du Québec, aux Éditions GID de Québec. Il est un vulgarisateur culinaire reconnu pour la minutie de ses recherches sur les origines de notre cuisine, ses influences, ses tendances et son évolution. Auteur de plusieurs ouvrages et récipiendaire de nombreuses distinctions, il vit maintenant à La Prairie. En février 2021, il co-publiait, avec Élisabeth Cardin, « L’Érable et la perdrix, L’Histoire culinaire du Québec à travers ses aliments. » aux éditions Cardinal. ...
REMISE D’UN CERTIFICAT (BÉNÉVOLAT)
Le 5 mai dernier, lors de la soirée « Hommage aux bénévoles 2022 », Mme Lisette Tétreault, notre bénévole de l’année 2021, a reçu un certificat honorifique de la part du député de La Prairie et ministre de la Santé, monsieur Christian Dubé. Sur la photo, M. Stéphane Tremblay, président de la SHLM, acceptant le certificat au nom de Mme Tétreault. ...
Nécrologie Yves Duclos
À Sherbrooke, le 15 avril 2022, à l’âge honorable de 92 ans est décédé monsieur Yves Duclos, époux de madame Gisèle Cornut. Homme d’affaires et restaurateur (fondateur du restaurant Le Vieux Fort, lieu des premières réunions de la SHLM), M. Duclos fut au nombre des créateurs de la Société d’histoire de La Prairie en 1972. Après avoir quitté La Prairie au début des années 1980, M. Duclos s’était installé Eastman où il a été propriétaire d’une boutique d’antiquités et d’une galerie d’art. ...
Mot du président
À L’AGENDA Dimanche 12 juin à 14 h, au Centre multifonctionnel Guy-Dupré, lancement du livre Histoire de La Prairie (1667-1800), lieu de passage obligé de monsieur Albert Juneau. Dans nos locaux du 249, rue Sainte-Marie, le vendredi 17 juin à 17 h, ouverture de l’exposition estivale portant sur le 50eanniversaire de fondation de la SHLM. Vendredi 24 juin : Fête nationale du Québec dans le Vieux-La Prairie. Visites guidées avec nos guides étudiants : Du 6 au 24 juin : du lundi au vendredi (3 départs : 10 h, 13 h et 15 h) Du 25 juin au 21 août : à tous les jours (3 départs : 10 h, 13 h et 15 h) Je vous souhaite une belle saison estivale remplie de soleil. Stéphane Tremblay, Président ...

Au jour le jour, mai 2022

Batteuse stationnaire fabriquée à La Prairie en 1900 par l’entreprise E. Doré & Fils. Il ne subsiste que quelques rares exemplaires de cet instrument dont celui-ci conservé au Musée de l’Agriculture et de l’alimentation du Canada à Ottawa.

La Prairie et la guerre de 1756-1760 – Partie 3
  Après avoir guerroyé contre les Anglais durant plus de trois ans, ce qui devait arriver arriva, les aléas de la guerre laissant entrevoir une victoire des Britanniques. Le fil des événements s’accélère, et bien que ce ne soit pas encore la panique, débute au cours de l’été 1759 un important repli des troupes vers La Prairie, car l’endroit est un port de transit vital en lien avec Montréal. « Aussitôt que M. de Rigaud apprendra que M. de Bourlamaque a été obligé de se retirer de Carillon et de Saint-Frédéric pour venir occuper l’île aux Noix, il fera marcher tout le monde, et même les gens infirmes et les plus vieux qui seront encore cependant en état de pouvoir manier les armes et tirer un coup de fusil, pour aller occuper Saint-Jean et Laprairie, où il assemblera tous les sauvages du saut Saint-Louis pour couvrir cette partie et établir une communication sûre de Laprairie à Saint-Jean, d’où ce corps, qui sera assemblé à Laprairie, sera également à portée de pouvoir secourir M. le chevalier en cas qu’il fut replié dans les Rapides. […] Il fera rassembler tous les bateaux, tant de Chambly qu’autres endroits, de même que les canots, pour les faire rendre à Laprairie, qui sera le dépôt de toutes les troupes, pour pouvoir soutenir et couvrir toutes les parties attaquées. M. de Rigaud entretiendra une correspondance bien exacte avec M. de Bourlamaque au sujet de ce qu’il y aura à faire dans toute cette partie.[i] » Mai 1759, abandon du fort Carillon, suivi de la construction du fort de l’île aux Noix, lequel Bougainville fera évacuer en août 1760 pour diriger ses troupes vers Montréal. Peu de temps après, les soldats français abandonnent le fort Saint-Jean en le brûlant et se préparent à défendre Montréal. Au final, toute l’armée française du lac Champlain aura passé par La Prairie ; plus de 3000 hommes. La flotte de Murray Alors que la flotte de Murray remonte le fleuve en direction de Montréal, les généraux français se demandent comment réagir devant cette menace. Il faut vite s’organiser et La Prairie apparaît dès lors comme le dernier refuge qu’il faille à tout prix occuper et protéger. « Tâchez, je vous supplie, de me mander ce que je dois faire. Dois-je marcher tant que je pourrai vers Longueuil et Laprairie pour vous joindre, si le vent contraire retarde la flotte ? Dois-je rester à hauteur, au risque d’être primé par un bon vent ? Où ferais-je la jonction ? Dois-je passer dans l’île de Montréal, si je puis arriver ?[ii] » Le 24 août, les Amérindiens quittent le fort de Saint-Jean pour se rendre à Kahnawake en passant par La Prairie. « Cependant, la flotte de Murray était arrivée, le 25 (août), à quatre lieues au-dessous de Montréal : le corps des troupes de M. Dumas, qui la suivait par le nord, et celui du général de Bourlamaque, par le sud, étaient aussi arrivés, le premier dans l’île de Montréal [pour se porter à la défense de la ville], et le second, à Boucherville et Longueuil. M. de Lévis voyant le corps de Bourlamaque à portée de se joindre à celui de Rauquemaure, alla reconnaître la position de ce dernier dans la vue de tenter un combat contre l’armée anglaise (de Haviland) à Saint-Jean ; et revint conférer avec M. de Bourlamaque ; mais ayant appris que M. Murray avait fait débarquer un détachement à Varennes, il envoya à Rauquemaure l’ordre de se replier à Laprairie. Trois cents miliciens attaquèrent le détachement anglais ; mais ils furent repoussés, avec perte de quelques hommes blessés, et d’une vingtaine de prisonniers. [iii]» De tous côtés, c’est l’amorce du repli des forces françaises vers La Prairie. Une telle concentration de militaires provoquera des problèmes de transport et de ravitaillement. Les habitants de La Prairie seront fortement sollicités. « J’ai mis M. de Rigaud à Laprairie avec quatre ou cinq cents Canadiens et les sauvages qu’il pourra ameuter.[iv] » « Il m’a paru que si les Anglais mouillaient, comme ils le peuvent, entre l’île de Montréal et les îles de Boucherville, ce village pourrait être brûlé aisément. Ma position, ici, ne me parait pas trop appuyée ; je ne puis empêcher les Anglais de débarquer au-dessous de moi, où ils voudront ; et, s’ils marchent ensuite, étant si supérieurs, je serai forcé de me replier sur Laprairie, et là je ne sais ce que j’y ferai, ni si j’y trouverai de l’appui. [v]» Louis-Antoine de Bougainville « Heureusement, le détachement de M. de Bougainville, comptant arriver à la Prairie, s’est trouvé, après avoir marché jusqu’à trois ou quatre heures du soir, au-dessus du détroit ; ce qui les a amenés à Saint-Jean. Ils sont heureux ; suivant les pratiques du pays, de trois jours ils n’eussent pénétré ce pays. Ils arrivent l’un après l’autre ; les Canadiens passent dans le bois pour ne pas s’arrêter ici ; le peu de soldats qui arrivent vont filer à la Prairie, où il faut, en toute diligence, qu’on leur fasse trouver des vivres. [vi]»   Le siège du fort de l’île aux Noix se termine le 28 août quand la garnison capitule. Le lendemain, le fort de Saint-Jean est abandonné et brûlé par sa garnison. « J’apprends par des miliciens venus de l’Ile-aux-Noix et que j’ai arrêtés ici, qu’il avait passé aujourd’hui de Laprairie à Montréal sept à huit bateaux chargés de monde ; il est à craindre que les vingt-six bateaux sur lesquels on compte ne s’en aillent ainsi. L’officier m’avait pourtant mandé qu’il arrêterait tout le monde.[vii] » Le 30 août, M. de Bourlamaque se plaint au chevalier de Lévis qu’il n’y ait que dix-neuf bateaux à La Prairie. Et de poursuivre; « J’ai vu un ordre de vous, Monsieur, au capitaine de Longueuil, pour renvoyer à Chambly tous les Canadiens qui ont quitté le détachement de M. de Bougainville. J’ai cru devoir changer cette disposition et je lui ai dit de les envoyer par Laprairie au-devant de M. de Roquemaure. Le chemin de Chambly les exposerait à être enlevés en détail. » Dès le lendemain 1er septembre : « Quel mouvement doit faire M. de Roquemaure, si la flotte approche Longueuil ? Viendra-t-il me joindre ou passerons-nous tous deux tout de suite ? » « Sans doute vous êtes assuré que l’armée de M. le chevalier de La Corne empêchera les Anglais de tomber à l’improviste sur l’île de Montréal ; sans quoi l’embarquement à Laprairie ne serait pas sûr. » « P.S. -Quoique la flotte monte, je reste dans la même position ; s’ils débarquent entre Longueuil et Boucherville et que je ne puisse l’empêcher, je replierai sur Longueuil ce qui ne sera pas coupé, et j’enverrai dire à M. de Roquemaure de me joindre. D’ailleurs, je tâcherai de me maintenir jusqu’à ce que j’aie reçu des ordres.[viii] » Le fort de Chambly se rend le 1er septembre. En ce même jour, les troupes françaises demeurées sur la rive sud du fleuve reçoivent l’ordre de Lévis de se concentrer à La Prairie. Grande déception, le 2 septembre, les Amérindiens de Kahnawake apprennent que les Anglais avaient accepté la paix proposée par les Cinq Nations et, en conséquence, se refusent à attaquer l’armée anglaise. « Le 2 septembre, comme le chevalier de Lévis haranguait les Sauvages du Sault Saint-Louis, qu’il avait fait venir à Laprairie, pour les engager à le seconder, dans son dessein d’attaquer l’armée du colonel Haviland, un député de leur village vint leur annoncer que le général Amherst était aux Cèdres, et se retirèrent tous, en disant qu’ils allaient faire la paix avec les Anglais. Cette nouvelle fut confirmée par M. de La Corne, qui s’était retiré, à l’approche de l’armée anglaise, et qui ajouta qu’elle pourraît être le lendemain à la Chine.[ix] » Le 3 septembre, les troupes françaises évacuent leurs positions à La Prairie et à Longueuil et traversent le fleuve pour se porter à la défense de Montréal. Le 5 septembre, des éléments avancés de l’armée de Haviland arrivent à Longueuil où ils sont accueillis par Murray. Trois jours plus tard, l’armée anglaise débarque dans l’île de Montréal et marche vers la ville. Montréal capitule, c’en est fait de la Nouvelle-France. Nous savons cependant qu’une garnison britannique a été maintenue à La Prairie après la chute de Montréal. En avril 1761, des Iroquois de Kahnawake sont venus à La Prairie rencontrer dans ses quartiers le lieutenant George Pennington du « 44th Regiment ». Cette unité militaire est probablement demeurée sur place jusqu’à la signature du traité de Paris en février 1763. La Prairie connaîtra une brève période de tranquillité, il n’a pas fallu attendre longtemps pour qu’en septembre 1775 les rebelles américains soient à La Prairie qu’ils occuperont durant plusieurs mois avant d’être chassés par les mercenaires allemands en juin de l’année suivante. La paix aura été de courte durée. [i] Volume 4, page 165, Lettres et pièces militaires, le 26 mai 1759,.  [ii]Volume 5, p. 83, Lettres et pièces militaires, à Sorel le 12 août 1760. Lettres de M. de Bourlamaque au chevalier de Lévis. [iii] Histoire du Canada sous la domination française. M. Bibaud. Montréal, 1837, page 362. [iv] Volume 5, p. 14, Longueuil, 27 août 1760, Lettres de M. de Bourlamaque au chevalier de Lévis. [v] Volume 5, p. 111, Longueuil, 27 août 1760, Lettres de M. de Bourlamaque au chevalier de Lévis. [vi] Volume 10, p. 162, Saint-Jean, le 28 août 1760, Lettres du marquis de Montcalm au chevalier de Lévis. [vii] Volume 5, p. 117, Longueuil, 29 août 1760 Lettres de M. de Bourlamaque au chevalier de Lévis. [viii] Volume 5, p. 123, Longueuil 1er septembre 1760, Lettres de M. de Bourlamaque au chevalier de Lévis. [ix] Histoire du Canada sous la domination française. M. Bibaud. Montréal, 1837, page 363. ...
Conférence: L’héritage médiéval au Québec et à La Prairie
Tous connaissent les origines françaises du Québec, mais ces origines remontent également loin dans le temps, jusqu’au Moyen Âge. Que ce soit dans ses institutions laïques ou religieuses, sa culture, ou tout simplement sur son drapeau, le Québec et même La Prairie cachent de nombreux héritages médiévaux que les explorateurs et colons ont apportés avec eux en traversant l’Atlantique au XVIe siècle. Passionné d’histoire, Philippe Boulanger a complété un baccalauréat ainsi qu’une maîtrise en histoire. S’étant spécialisé en histoire médiévale, il donne depuis des entrevues et des conférences pour démystifier cette période mal connue et parfois malmenée. De plus, il travaille depuis plus de 15 ans dans le monde muséal en plus d’avoir enseigné au Cégep. Date: 17 mai 2022 Endroit: Théâtre du Vieux-La Prairie 247, rue Sainte-Marie, La Prairie Heure: 19 h 30 Prix : gratuit pour les membres, 7,50$ pour les non-membres. ...
Réaménagement de la route 104
COMPTE-RENDU DE LA RENCONTRE DU 15 MARS 2022 Projet de réaménagement de la route 104 entre A30 et la limite de St-Jean-sur-Richelieu (projet LACPI) M. Gaétan Bourdages – Société d’histoire de La Prairie-de-la-Madgeleine M. Jean-Pierre Labelle – Société d’histoire de La Prairie-de-la-Madgeleine Mme Caroline Laberge – Société d’histoire de La Prairie-de-la-Madgeleine M. Guillaume Desjardins-Dutil – MTQ M. Frank Rochefort, archéologue – MTQ Mme Karine Abdel – MTQ Mme Mihaela-Irina Damiean -MTQ M. Guy Bédard – MTQ Mme Emmanuelle Viau – MTQ M. Labelle estime que le site est riche en artefacts, car ils ont trouvé des objets lors d’une prospection avec un détecteur de métal. Un rapport a été produit pour présenter le résultat des recherches et M. Rochefort mentionne qu’il en a pris connaissance. M. Rochefort s’engage à tenir informée la Société d’histoire de La Prairie tout au long du processus, et à les prévenir avant le début des travaux de prospection archéologique qui pourraient débuter en 2023 (2024). Il faut au préalable des ententes avec les propriétaires avant de faire des sondages, si les terrains ne sont pas déjà acquis par le MTQ. M. Bourdages mentionne que le monument sur lequel il y a une plaque en métal commémorative est un cairn. Une croix de chemin en bois accompagne le monument. Il mentionne que ces deux éléments peuvent être déplacés, mais qu’il sera important pour lui de conserver le cairn tel quel ainsi que la croix de chemin. Il souligne le fait qu’il serait intéressant de mettre en valeur le patrimoine historique et militaire de La Prairie. Mme Laberge conseille le livre « 1691 La bataille de La Prairie » par Gaétan Bourdages, Jean Joly, Stéphane Tremblay. Éditions Histoire Québec. 2009 » à M. Rochefort. M. Bédard se questionne concernant les artefacts qui pourraient être découverts et à qui pourraient-ils être remis ? M. Bourdages mentionne que le musée d’archéologie de Roussillon a été créé pour entreposer les artefacts provenant de sites de la région. M. Rochefort mentionne que la propriété des artefacts va au propriétaire du terrain, et que dans le cadre d’interventions du MTQ, les artefacts appartenant à l’État sont déposés par défaut à la réserve et laboratoire d’Archéologie du Québec, mais qu’il peut être possible de faire une entente pour envoyer ceux-ci au musée de Roussillon. M. Desjardins-Dutil mentionne que la plaque commémorative appartient à Parcs Canada et que cet organisme demeurera responsable au premier chef de l’aspect commémoratif et du contenu qui y est associé. Il mentionne également que les communautés autochtones seront consultées pour ce projet. En fonction des discussions avec Parcs Canada quant au monument et à la plaque commémorative, un panneau d’interprétation pourrait être installé à côté du monument, afin d’intégrer au lieu de commémoration une interprétation plus actuelle et détaillée de l’histoire. L’accessibilité au site où seront relocalisés le monument et la croix de chemin est très importante pour la Société d’histoire. Ainsi, il faudrait prévoir que le site soit attrayant, accessible et que ce dernier donne envie de venir lire la plaque commémorative et/ou panneau interprétation. Le monument commémoratif doit rester du même côté de la route qu’actuellement. Prochaine étape : • Le MTQ va tenter de joindre Parcs Canada pour les inviter à participer. Mme Myette chez Parcs Canada s’occupe de notre dossier • M. Rochefort informera la Société d’histoire des développements du projet au niveau de l’archéologie • M. Bédard (et Mme Ligia Sanchez – chargée de projet) informera la Société d’histoire des grandes étapes à venir du projet • Le MTQ fera la demande pour accroître les acquisitions requises pour la relocalisation du monument commémoratif et la croix de chemin.   ...
Nécrologie Jean Joly
Jean Joly est décédé à Candiac en décembre 2021. Féru d’histoire et de généalogie depuis de nombreuses décennies, il avait publié plusieurs dizaines d’articles et rapports de recherches dans divers bulletins et revues, dont notre bulletin mensuel, Au jour le jour. Jean a également été coauteur du livre « 1691 – La bataille de La Prairie » paru en 2009 aux Éditions Histoire Québec. Nos condoléances vont à son épouse Claudette ainsi qu’à son fils Yves. ...
Nécrologie René Jolicoeur
René Jolicoeur est décédé subitement, le 31 mars 2022, à l’âge de 69 ans. Membre de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine depuis longtemps, René en a assuré la présidence durant sept ans, soit de 2003 à 2010. Son septennat nous aura, entre autres, donné un site web, l’acquisition de nombreux répertoires en généalogie et le renouvellement complet de notre parc informatique. Merci, René, pour ta présence, ton sens de l’humour et ton implication constante. ...
Emplois étudiants à la SHLM
La présence de guides étudiants au cours de la saison estivale nous permet non seulement d’étendre nos heures d’ouverture, mais aussi de réaliser certains projets qui autrement ne pourraient l’être. Il est heureux que nous disposions, depuis plusieurs années, de généreuses subventions du programme fédéral Emplois d’été Canada, mais, malgré ces subventions, nous avons de plus en plus de difficulté à pourvoir les postes offerts. Au moment d’écrire ces lignes, nous sommes toujours en quête de candidat.e.s aptes à combler les postes de guides et d’aides-archivistes.  Les candidat.e.s retenu.e.s entrent en fonction au début du mois de juin et terminent à la fin du mois d’août. Pour pouvoir soumettre sa candidature, il faut être inscrit à temps plein au cégep ou à l’université pour la session d’automne 2022 dans un domaine connexe aux activités de la SHLM (histoire, animation, tourisme, muséologie, etc.). Pour plus d’informations, veuillez consulter notre site à l’adresse www.shlm.info. Si l’un des postes intéresse quelqu’un de votre entourage, prière de nous faire parvenir son CV et une lettre d’intention à l’adresse suivante : [email protected].   Stéphane Tremblay, président ...

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