
- Au jour le jour, décembre 2023
Repères sur le plan
Quelques repères sur le plan ci-joint.
1. Inauguration de l’église de pierre (1705)
2. Ajout d’un choeur en hémicycle et de deux chapelles latérales (1725)
3. Élargissement de l’église par l’ouverture de deux bas-côtés en
arcades (1774)
4. Érection d’une nouvelle tour du clocher dont le périmètre est visible
face à la Maison à tout l’monde (1784)
5. Ajout d’une sacristie (1813)

- Au jour le jour, décembre 2023
Fouilles sous le parvis de l’église de La Nativité

Depuis 1975, le périmètre du Vieux-La Prairie a été le site de nombreuses campagnes de fouilles archéologiques. Au fil des ans, ces travaux en archéologie ont permis la mise au jour de milliers d’artefacts de toutes dimensions : bases des pieux de l’ancienne palissade, structures de pierre, sépultures européennes et amérindiennes, objets d’origine amérindienne, etc.
D’ailleurs, selon la firme Arkéos : « Le site de La Prairie est unique et inédit au Québec par l’état de préservation et de conservation exceptionnel ainsi que par la présence de tous les éléments architecturaux intouchés du cœur villageois et paroissial. »
Le nombre et la richesse des artefacts recueillis dans le sous-sol de La Prairie allaient mener à la création du Musée d’archéologie de Roussillon qui a ouvert ses portes au public en septembre 2013.
Les collections archéologiques du Musée comptent actuellement plus de 200 000 artéfacts et écofacts. Ces collections, qui ne cessent de s’enrichir, restaurées, elles sont soumises à l’interprétation des experts.
L’église de la Nativité, érigée en 1841, est un joyau du patrimoine bâti sis à l’intérieur du site patrimonial créé en 1975. L’église actuelle a été précédée en 1687 par une modeste église de bois, suivie en 1705 d’un temple en pierre dont la façade était orientée vers le fleuve. Les fondations de cette seconde église sont aujourd’hui en partie recouvertes par le parvis et la façade actuels.
Compte tenu de l’importance patrimoniale du bâtiment, le gouvernement du Québec a, depuis quelques années, subventionné d’importants travaux : fenestration, toiture et maçonnerie. C’est donc en toute logique qu’en septembre dernier, M. Christian Dubé, député de La Prairie, annonçait une aide financière de 315 000 $ pour la restauration complète du parvis de l’église de La Nativité.
Fouilles archéologiques
En octobre, concurremment aux travaux d’excavation, deux archéologues de la firme Arkéos ont assuré une surveillance qui a permis la mise au jour de nombreux vestiges dont les murs ouest et est de l’annexe de la seconde église, une section du dallage de l’ancienne place publique, une section du bas-côté sud de l’agrandissement de la deuxième église, divers artefacts des 18e et 19e siècles, des ossements humains épars, etc. Bref, le site est extrêmement riche et bien conservé.

Or, « C’est la première et probablement la seule fois que le secteur du parvis sera disponible pour une expertise archéologique. Des recherches approfondies et extensives permettraient de combler les connaissances, jusqu’à présent incomplètes du secteur, particulièrement en ce qui a trait au XVIIIe siècle, la construction et l’utilisation de la seconde église ainsi que du début l’occupation de la troisième. De plus, le potentiel d’occupation plus ancienne autochtone demeure présent […] ». Il faut absolument que les fouilles soient approfondies.
Voilà pourquoi, selon l’archéologue Marie-Claude Brien, « il est proposé de réaliser un inventaire archéologique d’une durée de dix jours afin de recueillir des données inédites sur la seconde église de La Prairie, l’ancienne place publique, mais également la continuité de la palissade et le premier cimetière. »
Une question d’argent
Or, la SHLM, en collaboration avec l’Assemblée de fabrique, a évalué qu’il en coûterait 192 000 $ pour réaliser cet inventaire archéologique. Une réunion de nombreux intervenants (la SHLM, l’Assemblée de fabrique, le MCC, Desjardins Caisse La Prairie, Arkéos, la Ville de La Prairie, la représentante du député Christian Dubé et le député fédéral Alain Therrien) a permis de constater que les sommes nécessaires à de tels travaux n’étaient pas actuellement disponibles.
On comprendra qu’il faille certains délais pour recueillir une telle somme. De plus, pour poursuivre les fouilles en novembre, la saison froide étant avancée, il aurait fallu couvrir le périmètre et installer des abris ainsi qu’un système de chauffage afin de retarder le gel du sol et de permettre aux archéologues de travailler dans des conditions acceptables. En ce sens, le report des travaux au printemps prochain permet donc d’économiser près de 25 000 $ de frais.
La mise en pause du chantier pour l’hiver fait également épargner des frais d’assurances.

Ainsi, ce délai obligé de quelques mois va permettre à l’Assemblée de fabrique ainsi qu’aux nombreux collaborateurs de poursuivre leur quête de financement. La Ville de La Prairie a déjà assuré la fabrique d’une aide de 10 000 $ et la Société d’histoire contribue pour 5 000$. Alors que l’assemblée de fabrique est en attente d’une somme de plusieurs milliers de dollars de la part du MCC, somme à laquelle elle devra contribuer à parts égales, le bureau de M. Christian Dubé assure une contribution de 10 000 $ répartie sur deux années.
Le terrain est prêt pour les travaux subséquents. Toute personne ou organisme intéressé peut collaborer financièrement au projet.

- Au jour le jour, novembre 2023
Vente de livres d’occasion
Parallèlement à ces activités gratuites, se déroulait à un jet de pierre du site patrimonial, l’activité majeure de financement et essentielle au fonctionnement de la SHLM :
la vente annuelle de livres d’occasion.

Et bonne nouvelle : un nouveau record de vente a été fracassé cette année dans les ventes. (Plus de 700 personnes sont venues bouquiner !)
Merci aux bénévoles qui ont travaillé durant toute l’année et plus intensivement durant la semaine précédent la vente. Bravo, votre travail est apprécié et indispensable !
Merci aussi à tous ceux et celles qui ont fait des achats, vous aidez deux fois plutôt qu’une : vos sous servent à financer la SHLM tout en offrant une seconde vie aux livres et aux casse-tête !


- Au jour le jour, octobre 2023
Conférence 21 novembre 2023
L’histoire ornithologique du Québec: en direct du passé
par Réal Boulet
Inspiré de son ouvrage paru en 2022, le conférencier vous fera voyager dans le temps afin de retracer l’histoire de l’observation des oiseaux à travers les écrits d’une multitude de personnages.
Le projet vise d’abord à présenter les citations des personnages qui ont été des témoins privilégiés du territoire, puis à transporter l’auditoire dans un voyage ornithologique inédit à l’époque de la Nouvelle-France, du Bas-Canada et du Québec depuis la Confédération.
Réal Boulet est un ornithologue amateur de longue date. Ses connaissances sont le fruit d’années d’observation, d’expériences de terrain et d’une multitude de lectures.
Il se passionne également pour la photographie. Avec son épouse Ghislaine, il cumule une banque de plusieurs milliers de clichés représentant plus de 500 espèces ailées à travers le monde.
Avec en poche un baccalauréat en histoire générale et un cours d’ornithologie de l’Université Cornell, Réal Boulet a publié en 2022, aux éditions Crescendo!, l’ouvrage «L’histoire ornithologique du Québec en direct du passé ».
Le mardi 21 novembre à 19h00 au Théâtre du Vieux-La Prairie
247, rue Sainte-Marie, La Prairie
Membres SHLM : GRATUIT. Non-membres : 8,00$
Pour information : www.shlm.info, 450-659-1393

- Au jour le jour, octobre 2023
Visites … et fusils!
Rassurez-vous, aucune fusillade ni autodafé de livres n’a eu lieu dans le Vieux-La Prairie !
Le titre fait référence à la fin de semaine du 29 septembre au 1er octobre durant laquelle le site patrimonial de La Prairie a fourmillé d’activités gratuites dans le cadre des Journées de la Culture.

Ainsi, une soixantaine de personnes a participé aux visites guidées offertes gratuitement par la SHLM.
Ces visiteurs ont d’ailleurs pu assister à la démonstration de tirs de mousquet au Parc du Rempart organisée par le Musée d’archéologie de Roussillon.
Ces salves qui ont eu lieu à trois reprises et le camp des reconstitueurs de la Garnison de Montréal faisaient échos à l’exposition sur l’histoire de la poudre noire qu’il était possible de visiter gratuitement, tout comme l’exposition permanente.

- Au jour le jour, octobre 2023
Les Brosseau dans la communauté
Fascicule produit par les Frères de l’Instruction chrétienne
de La Prairie en 1951. (SHLM cote P177)




Note de la rédaction:
Madame Louise Brosseau a fait don de certaines archives se rapportant à sa famille, ainsi que l’album de photographies des mariages célébrés au Buffet de la Madeleine.
Les couples de mariés qui y apparaissent n’ont pu être identifiés. Si vous avez de la famille ou des amis dont la réception a eu lieu au Buffet de la Madeleine, communiquez avec nous !

- Au jour le jour, octobre 2023
Soirées d’huîtres chez les Brosseau
À l’automne nous faisions des soirées d’huîtres ou party d’huîtres et ces soirées étaient très populaires.
Huîtres à volonté et il y avait beaucoup de monde.
Étaient aussi offertes lors de ces soirées, la soupe aux huîtres et une soupe d’esturgeon.
Mon père pratiquait la pêche à l’esturgeon.
Je ne sais pas s’il faisait la soupe à partir de ses pêches, mais il en prenait de très gros.

- Au jour le jour, octobre 2023
La famille de Germain Brosseau de La Prairie
Omer Brosseau de La Prairie s’est marié avec Colombe Cardinal de Saint-Philippe en 1907. Ce sont mes grands-parents paternels. Ils habitaient sur une terre à La Prairie, rang de la Bataille Nord. De cette union sont nés quatre enfants : Germain, Jeanne, Estelle et Jean.
Germain Brosseau a fait des études à Saint-Hyacinthe à l’école de laiterie où il a obtenu son diplôme en agronomie. Il était aussi professeur de tir pour l’armée durant la Seconde Guerre mondiale. C’est dans ce cadre qu’il rencontre Denise Hamel, fille d’Adélard Hamel et de Joséphine Laroche, puisque trois des frères de la future épouse étaient également dans l’armée.
Mes grands-parents maternels, Adélard Hamel et Joséphine Laroche, eurent 14 enfants. Ma grand-mère est décédée lorsque ma mère Denise avait seulement 10 ans. Mes frères et sœurs et moi n’avons connu que sept des quatorze enfants Hamel : Robert, Lucien, Gérard, Baptiste, Lucie, Benoit et Denise. Les autres étant décédés avant nous, dont ma tante Éva, qui s’est occupée de ses frères et sœurs à la suite du décès prématuré de grand-maman Joséphine.
Au début de leur mariage, survenu le 14 mai 1940, mes parents Germain Brosseau et Denise habitent à Saint-Hyacinthe où naissent : Thérèse, Jean-Jacques et Michel.
Vers 1946, mon père Germain décide de revenir à La Prairie et de démarrer une laiterie.
Il construit sa maison et son futur commerce à l’actuel 751, du chemin de Saint-Jean, près de la voie ferrée. Hélas, la guerre en Europe fit en sorte qu’il n’a pas réussi à obtenir tout le matériel nécessaire pour démarrer la laiterie. Il décide alors de se réorienter. La maison étant construite, il se résout à transformer son projet de laiterie en un restaurant. La laiterie de la Madeleine deviendra donc le Buffet de la Madeleine, auquel il ajoutera une salle de réception.
Trois filles naîtront à La Prairie : Pierrette, Louise et Céline. Le restaurant fonctionnait très bien. Précurseur, mon père a par la suite ouvert le premier comptoir de crème glacée de la Rive-Sud. Il avait obtenu des diplômes lors de sa formation d’agronome et connaissait bien la fabrication de la crème glacée. Il a même reçu une certification de « goûteur de crème glacée » ! Germain Brosseau sera aussi le premier à faire du poulet rôti sur le charbon (BBQ). Durant une certaine période, il a même engagé des cuisiniers chinois.
Mon père avait beaucoup d’idées et était très habile de ses mains. Il nous a construit une piscine, ainsi que des jeux avec des échelles, des barres fixes et une glissade.
L’hiver, il construisait une très haute glissade destinée aux clients en plus d’entretenir une patinoire. Il a aussi fait venir à La Prairie des lutteurs célèbres à l’époque, dont Little Beaver (un lutteur de petite taille) et Johnny Rougeau.

Puis le restaurant s’est transformé en salle de réception. De nombreux couples de La Prairie et des alentours y ont fêté leur mariage. Il y eut également les couronnements des miss carnaval et des soirées de danse.
Denise l’a toujours accompagné. Avec ses six enfants et le restaurant, elle ne chômait pas. Elle aussi très habile de ses mains, Denise était une artiste-peintre. Elle a fait les beaux-arts. Elle avait aussi une écriture impeccable, stylisée. En plus, ma mère était bonne couturière et cousait nos vêtements.

Avec tous les jeux dont nous profitions, nous avions évidemment beaucoup d’amis.
Ma mère préférait que nos amis viennent à la maison plutôt que de nous voir partir chez les autres. Nous avons conservé le souvenir d’avoir eu beaucoup de plaisir avec nos amis à la maison.
Mes parents ont aussi participé aux fêtes locales : carnaval d’hiver, procession pour le mois de Marie, fêtes-anniversaires de la ville, etc. Germain a même fabriqué plusieurs chars allégoriques. Nous avons aussi organisé un bercethon.
Ma mère Denise faisait partie des Filles d’Isabelle, association féminine catholique, qui organisait plusieurs parties de cartes pour financer des œuvres de charité. Elle était la responsable, à titre de « régente », de la section de La Prairie nommée « Cercle Marie Reine des Prairies ». Mon père, de son côté, était membre des Chevaliers de Colomb.

Puis sont apparus des compétiteurs, d’autres restaurateurs se sont mis à offrir du poulet BBQ et à organiser des mariages.
La popularité du Buffet de la Madeleine a alors commencé à diminuer.
Mon père décide donc de terminer les contrats déjà engagés et de revenir à sa formation en agronomie. Il obtient un poste de gérant à la laiterie Dalpé et Frères à Saint-Chrysostome. En conséquence, la maison du chemin de Saint-Jean est vendue au début des années 1960 et nous déménageons alors au 131 rue Léon-Bloy à La Prairie.
Germain travaille chez Dalpé et Frères jusqu’à ce que l’entreprise ferme ses portes. À cette époque, il n’y avait pas de sécurité d’emploi ni de pension. Mon père se tourne donc vers un de ses gendres qui possédait des magasins de chaussures à Montréal. Ce dernier présente mon père à plusieurs manufacturiers de sacs à main.
À partir de ce moment, Germain et Denise font les marchés aux puces pour vendre des sacs à main. Germain achète des lots de sacs avec des défauts, les répare puis le couple va les vendre. Cela fonctionne très bien, mes parents travaillent l’été ; en hiver ils partent en Floride pendant un mois visiter leur fils Jean-Jacques, qui vit là-bas.
Hélas, le vieillissement amène des problèmes de santé. Lorsque mon père a commencé à être malade, ils ont cessé de se rendre dans les marchés aux puces.
Mon père Germain, après plusieurs années de maladie, est décédé le 24 mai 1990 à l’âge de 79 ans.
Ma mère Denise va vivre seule durant 17 ans. Elle s’organise bien et suit des cours de peinture à La Prairie. Elle vivra dans sa maison jusqu’à l’âge de 90 ans. Elle décède le 21 mars 2007.
À ce jour Thérèse, Michel, Pierrette et Louise sont vivants.
Jean-Jacques Brosseau nous a quittés le 20 décembre 2014 à l’âge de 71 ans.
Céline nous a quittés le 16 novembre 2022 à l’âge de 69 ans.

- Au jour le jour, octobre 2023
Mot du président
Douzième édition de la Semaine nationale de la généalogie
Afin d’accommoder nos membres et les chercheurs, la SHLM dispose de nombreux répertoires généalogiques ainsi que des abonnements à des sites de généalogie, dont Ancestry et Mes Aïeux.
À tous les ans en novembre, la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) organise la Semaine nationale de la généalogie.
Du 18 au 25 novembre, les sociétés membres mettront sur pied diverses activités reliées à la pratique de la généalogie.
Cette année, la FQSG vous invite à faire connaître les publications des auteurs et autrices de votre région et à encourager ceux et celles qui ne l’ont pas encore fait, à plonger dans l’écriture de leurs histoires familiales.
Le lundi 20 novembre, la SHLM organisera une journée portes ouvertes afin d’initier les citoyens à la pratique de la généalogie. Pour plus d’infos, voir : https://www.federationgenealogie.com/fr/sng2023.
Bonne Semaine nationale de la généalogie !
Stéphane Tremblay, GFA
Président

- Au jour le jour, octobre 2023
Mot du président
L’automne à la SHLM
L’automne est arrivé et nous vous invitons à noter dans vos agendas les principales activités à venir :
- Nos locaux sont ouverts (recherches, généalogie…) les mardis, jeudis et vendredis de 10 h à 17 h (fermés entre midi et 13 h).
- Nos conférences mensuelles sont de retour tous les 3emardis du mois au 247 rue Sainte-Marie et commencent dorénavant plus tôt: à 19h00.
- Les membres du club de généalogie ont repris leurs activités les lundis entre 19 h et 21 h. Dans le cadre de « La Semaine nationale de la généalogie », ils tiendront une soirée « portes ouvertes » le 20 novembre prochain.
- Au grand plaisir des plus jeunes, les bénévoles de la SHLM seront présents dans le Vieux-La Prairie lors de la grande fête de l’Halloween le samedi 28 octobre.
Un bel automne à tous.
Stéphane Tremblay, président