- Au jour le jour, janvier 2013
Généalogie
Avis aux généalogistes, les Annuaires Marcotte de Québec et leurs prédécesseurs (1822-1920) sont maintenant disponibles sur le site web de la BAnQ. Ces annuaires étaient pour la ville de Québec, l’équivalent des annuaires Lovell pour Montréal et la région.
- Au jour le jour, janvier 2013
Quelques résolutions pour 2013
Avec la nouvelle année qui s’amorce nous vous proposons de poursuivre la tradition en adoptant quelques résolutions à observer durant 2013. Et toujours selon la tradition, nous savons très bien que plusieurs de ces bonnes intentions ne tiendront pas la route très longtemps. Voici malgré tout quelques suggestions :
- Renouveler ma carte de membre sans délai
- Assister aux conférences mensuelles
- Visiter le nouvel aménagement des locaux de la SHLM
- Lire régulièrement le bulletin Au jour le jour
- Assister à l’assemblée générale annuelle
- Faire un saut à notre exposition estivale
- Faire don de livres usagés
- Acheter des livres usagés lors de la vente du mois de mai
- Enrichir les archives de la SHLM par des dons de photos ou de documents
Confiants que nous sommes dans la nature humaine, nous vous souhaitons une merveilleuse année 2013.
- Au jour le jour, janvier 2013
À propos du bulletin
Éditeur
Société d’histoire de
La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Marie-Hélène Bourdeau
Révision
Robert Mailhot
Design graphique
François-B. Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec), J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.shlm.info
Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles.

Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.
- Au jour le jour, janvier 2013
Le butome à ombelle
Dans sa récente livraison du calendrier municipal 2013, la ville de la Prairie nous propose pour illustrer le mois d’avril, la photo d’une plante en fleurs située en bordure du lac de la Citière. Or, peu de gens savent qu’il s’agit du butome à ombelle ou jonc fleuri. Selon le frère Marie-Victorin, c’est le frère Euphrosin-Joseph f.i.c. qui, en 1897, fut le premier à remarquer sur les grèves de La Prairie une belle plante d’origine européenne, semi aquatique, qui commençait alors la conquête des rivages du Saint-Laurent, il s’agissait du butomus umbellatus.
Plus tard, au cours d’une excursion à Varennes en août 1908, Marie-Victorin constate à son tour la présence du butome à ombelle sur les rives du fleuve. Peut-être l’avait-il déjà observé lors d’une promenade à La Prairie en août 1905 : nous avons aussi rendu visite aux frères Lamennais qui y ont leur maison-mère. […] J’ai glané au bord du fleuve deux belles plantes que je n’ai pu analyser.Frère Marie-Victorin, Mon miroir, Journaux intimes 1903-1920, Fides, Montréal, 2004, pages 178 et 314
Il faudra bien un jour trouver une façon de protéger cette magnifique plante de la présence agressive de la phragmite, ce roseau envahisseur. D’ici là, afin de rendre hommage à la découverte du frère Euprhosin-Joseph, nous proposons que le butome à ombelle soit désigné l’emblème floral de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine.
- Au jour le jour, janvier 2013
Notre prochaine conférence: Les rébellions de 1837-1838 : les patriotes oubliés.
À l’étage du 249, rue Sainte-Marie
Monsieur Houde nous parlera de certains patriotes dont il est peu question dans nos livres d’histoire, notamment des membres du clan Raynaud-Blanchard. Des patriotes oubliés qui pourtant ont participé activement à la vie politique ainsi qu’aux événements patriotiques entre 1830 et 1838 dans la vallée du Richelieu et dans la région de Saint-Hyacinthe.
Accès gratuit pour nos membres, 5 $ pour les non-membres.
- Au jour le jour, janvier 2013
La vie mouvementée de Théodule Joseph Bourdeau (suite)
LES DÉBUTS À LA PRAIRIE
En septembre 1879, Théodule et Marie-Louise ont un premier fils, Théodule, suivi en 1881 de la petite Marie-Louise. Lors du recensement de 1881, ils vivent tous les quatre chez Léonard Gibeau. Théodule est commerçant au magasin général sur la rue Sainte-Marie avec un certain Pierre Bourdeau, cousin de son père et demi-frère de Josette Bourdeau, la mère de Marie-Louise. Marie-Louise est responsable de la pesée publique située à l’arrière du marché couvert.
BREF RETOUR AU MANITOBA
En août 1882, Théodule est de retour à Saint-Boniface puisque Marie-Louise y donne naissance à une seconde fille, Marie Blanche Virginie qui décède le 20 septembre suivant à La Prairie. Dans l’acte de sépulture, on peut lire que Théodule est un employé de la ville de Saint-Boniface. Sans que l’on sache pourquoi, la petite famille est donc retournée vivre au Manitoba entre mars 1881 et août 1882.
DE RETOUR AU QUÉBEC
Nous ignorons ce que Théodule était retourné faire au Manitoba, mais il n’y restera pas longtemps. Dès janvier 1884, il est de retour à Montréal comme agent d’assurances où Marie-Louise donne naissance à un deuxième fils, Charles Gédéon Armand. En mai 1887, un troisième fils, Jean Baptiste Urgel Armand, voit le jour à Drummondville. Nous ignorons pourquoi la famille s’est retrouvée cette fois à Drummondville ? Peut-être Théodule y a-t-il été muté par son employeur ?
Théodule retournera brièvement à La Prairie en juin 1888 pour assister aux funérailles de sa marraine Marie Serres. Toujours à Drummondville où Théodule est commis, naît Arthur Henri Louis en janvier 1889. Puis dans la même ville où Théodule est devenu commis comptable, vient au monde Marie Blanche Yvonne en octobre 1890. L’année suivante, maintenant agent d’assurances, Théodule habite toujours Drummondville avec sa femme et ses sept enfants.
LE RETOUR À LA PRAIRIE
En janvier 1893, la famille est de retour à La Prairie où naît Marie Berthe Valérie. Devenu comptable, à l’hiver 1893, Théodule occupe brièvement le poste de secrétaire-trésorier de la municipalité du village de La Prairie aux côtés du docteur Thomas-Auguste Brisson. Il demeure sur la rue Saint-LambertAncien nom du tronçon de la rue Sainte-Marie qui va du chemin de Saint-Jean à la rue du Boulevard. et travaille au magasin général de la rue Sainte-Marie. D’ailleurs, dans le procès-verbal du conseil municipal du 27 avril 1893, apparaît une « demande de licence de magasin pour vendre des liqueurs spiritueuses ».
En mars 1894, Marie-Louise met au monde un neuvième enfant, Joseph Jacques René Émile qui meurt un mois plus tard. En mars 1896, c’est au tour de Marie Alphonsine Juliette Alexandra de venir au monde. En mai 1897 naît Joseph Gaston Gilbert qui décède en septembre de la même année. Le dernier enfant du couple à venir au monde est Joseph Paul Ernest en juillet 1898, mais il ne vivra que quatre mois. En tout, Théodule et Marie-Louise auront eu douze enfants dont seulement six atteindront l’âge adulte : Théodule, Marie-Louise, Armand, Arthur, Yvonne et Juliette.
En 1895, la banque Ville-Marie ouvre une succursale rue Sainte-MarieLa banque Ville-Marie était située à l’emplacement de l’actuel 217-219-221, rue Sainte-Marie. et Théodule en est le gérant. De 1897 à 1899, son fils Théodule travaille comme comptable à ses côtés. La banque Ville-Marie a fait faillite à l’été 1899 et ses principaux dirigeants ont été arrêtés et emprisonnés pour fraude. La faillite de la banque, et surtout les accusations de fraude contre ses dirigeants, ont probablement fait beaucoup de tort à la réputation de Théodule. Voilà sans doute pourquoi il a quitté La Prairie et n’y est jamais revenu. Dans une lettre datée du 2 mai 1900, Théodule demande au docteur Thomas Auguste Brisson de l’aider à se trouver un emploi. La réponse du docteur Brisson, datée du 15 mai, est peu encourageante. Par contre, le ton de la lettre laisse entrevoir que M. Brisson continue d’apprécier Théodule et le considère, non pas comme un acteur corrompu, mais plutôt comme une victime de la faillite.
Au printemps 1901, voilà Théodule rendu à Plessisville avec Marie-Louise et leurs enfants Armand, Arthur, Marie-Louise, Yvonne et Juliette. Leur aîné, Théodule, n’est pas encore marié, mais il ne vit pas avec eux. Théodule ne demeurera pas longtemps à cet endroit puisqu’il est de retour à Montréal vers 1903 et s’établit au 693 de la rue Berri. Le voilà redevenu commis comptable. Il habitera à la même adresse jusqu’à son décès en 1909 et sera inhumé au cimetière de La Prairie.
- Au jour le jour, janvier 2013
La vie mouvementée de Théodule Joseph Bourdeau
Théodule est le fils de Gédéon Bourdeau et d’Archange Déragon, qui se sont mariés le 17 janvier 1843 à La Prairie. De cette union naîtront d’abord quatre enfants : un premier fils, Gédéon voit le jour en août 1844, viendront ensuite Jean-Baptiste en mars 1846, suivi de Malvina en mai 1849 et de Julien en décembre de l’année suivante.
En 1852, Gédéon demeure dans le village de La Prairie où il exerce le métier de boucher. La jeune famille habite une modeste maison de bois. L’aîné, Gédéon, qui a 7 ans, fréquente l’école privée tenue par Humphrey O’Regan, leur voisin irlandais.
Théodule naît le 28 août 1854. Le parrain et la marraine sont Léonard Gibeau et Marie Serres, un couple sans enfants marié à La Prairie en 1838.
C’est entre les mois d’août 1856 et mai 1857 que la famille déménage sur la rue Wolfe à Montréal. En novembre 1857, le ménage voit naître une deuxième fille, Rose de Lima qui ne vivra qu’un an et demi. Un garçon viendra au monde le 24 novembre 1859, mais mourra le même jour. Puis viendra Arthur en février 1864, il décédera en juin de la même année. Gédéon et Archange n’auront pas d’autres enfants par la suite, ce qui fit de Théodule le cadet de la famille.
Au recensement de 1861, nous retrouvons Gédéon, Archange et leurs quatre enfants vivant à Montréal où Gédéon et Jean Baptiste sont tous les deux apprentis imprimeurs. Curieusement, Marie Malvina est la seule enfant de la famille dont on indique qu’elle fréquente l’école. Théodule, qui pourtant a sept ans, ne va pas à l’école. Il pourrait s’agir d’une omission du recenseur.
Le 4 février 1867, Marie Malvina, âgée de 17 ans, épouse Alfred Alphonse Clément dit Larivière, un diplômé de l’école militaire de Montréal. Le nouvel époux vient d’ouvrir une quincaillerie sur la rue Saint-Paul à Montréal. Son beau-frère Gédéon est partenaire dans l’entreprise Larivière et Bourdeau qui fera faillite quelques années plus tard.
Le 25 février de la même année, Gédéon fils, ferronnier, épouse à Montréal Marie Louise Benoit. Au mois d’août suivant, Gédéon père décède à l’âge de 46 ans. Après la mort de son mari, Archange continue d’habiter sur la rue Wolfe pour déménager quelque temps après, avec les deux plus jeunes, dans le quartier Saint-Louis, sans doute près de sa fille Malvina.
Fait curieux, selon le recensement de 1871, Théodule qui a 16 ans, n’a pas encore de métier et ne va toujours pas à l’école. Bien que ses parents étaient des analphabètes, Théodule a certainement dû fréquenter l’école. Jean-Baptiste, lui, a 25 ans et est imprimeur alors que Gédéon fils, un commis, vit avec sa femme et leurs deux enfants sur la rue St. Mary.
LE MANITOBA
Sans que l’on connaisse les raisons qui l’ont amené dans l’ouest, il est certain qu’à partir de 1872, Théodule vit au Manitoba. Il ouvre un magasin général au mois d’août 1873 à l’angle des avenues Provencher et Taché. Magasin dans lequel il vend un peu de tout : des vêtements, de la quincaillerie, de la nourriture, du tabac et de la poudre. Les factures du magasin sont signées A.A.C. La Rivière, et le magasin loge dans le même édifice que les bureaux de La Rivière et le bureau de poste. Bien que les sources se contredisent sur les dates, Théodule est aussi maître de poste. En février 1875, on peut lire dans le Métis qu’il vient d’ouvrir un nouveau magasin à Winnipeg.
En 1877, Théodule est de retour à La Prairie. Les registres indiquent qu’il est parrain de son neveu Joseph Théodule Forgues. Le 28 octobre 1878, ce dernier épouse Marie-Louise Larichelière ; Théodule est marchand et demeure sur la rue Saint-Georges, chez son frère aîné Gédéon qui est comptable pour la Trust and Loan.
MARIE-LOUISE LARICHELIÈRE
Fille de Gabriel Larichelière et de Josette Bourdeau, Marie-Louise est née à La Prairie le 15 juillet 1857. Sa mère Josette est la cousine de Gédéon, le père de Théodule. Les nouveaux mariés sont donc cousins au deuxième degré. Marie-Louise est l’avant-dernière enfant d’une famille de 14, dont 10 sont encore vivants lors de sa naissance. Sa mère Josette décède alors que Marie-Louise n’a que 2 ans. Gabriel se retrouve donc seul avec 11 enfants dont l’âge varie de quelques jours à 26 ans. Selon la coutume de l’époque, les plus jeunes enfants sont mis en adoption dans différentes familles et Gabriel refait sa vie.
Voilà ce qui explique pourquoi après le décès de sa mère, Marie-Louise demeure à La Prairie chez Léonard Gibeau et Marie Serres. Elle ne peut savoir à cette époque que ses parents adoptifs sont le parrain et la marraine de celui qui deviendra son mari.
- Au jour le jour, décembre 2012
À propos du bulletin
Éditeur
Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Marie-Hélène Bourdeau
Révision
Robert Mailhot
Design graphique
François-B. Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec), J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.shlm.info
Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles.
Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.

- Au jour le jour, décembre 2012
Photo de la couverture
Automne 1925, près du pont de la rivière Saint-Jacques. Dans l’ordre habituel : Assis : Victor Lamarre, Albert Gouin, Aimé Brossard et Jean-Louis Lamarre. Debout : Isidore Beauvais, Alfred Beaulieu, Wilfrid Boyer, Jérémie Gagnon, [deux noms manquants], Émile Lamarre, Charles Bouthillier, Albert Bolduc et Domina Potvin.
- Au jour le jour, décembre 2012
Des nouvelles de nos archives
ANNUAIRE LOVELL
En mars dernier, nous vous annoncions que nous avions extrait des annuaires Lovell, pour les années 1880 à 1904, la liste des résidents du village de La Prairie. Pendant l’été, nos étudiants ont mis toute cette information dans une base de données Excel. Grâce à cet outil, vous pouvez, par exemple, facilement identifier un résidant dans le bottin ou bien trouver tous les résidents d’une rue en particulier pour une année donnée.
REVUE DE PRESSE
Depuis plusieurs années, de nombreux bénévoles ont participé à la collecte des articles de journaux régionaux concernant La Prairie et la SHLM. Depuis deux ou trois ans, cette collecte est effectuée en période estivale par nos guides étudiants. L’été dernier, en plus de découper et de photocopier ces articles, ils ont commencé à les enregistrer dans une nouvelle base de données en Excel. Les données des années 2008 à 2012 ont déjà été traitées. Vous pouvez faire une requête par nom, titre ou sujet. Avec l’aide de bénévoles, nous prévoyons ajouter au moteur de recherche l’ensemble des articles des collections La Prairie d’hier et La Prairie d’aujourd’hui. Avis aux intéressés, nous avons besoin de bénévoles pour poursuivre ce projet.
JOURNAL DU CURÉ BOURGEAULT
Durant l’été et une partie de l’automne, Mme Solange Lamarche a paléographié la copie du journal du curé Bourgeault conservée dans le fonds Élisée Choquet. Ce journal raconte des événements marquants de la vie à La Prairie pendant la période 1877-1890. Ce journal est complété de notes historiques sur la vie à La Prairie de 1890 à 1932. L’auteur de ces notes demeure inconnu. En transcrivant le texte dans un document Word, il nous est maintenant possible de le lire plus facilement et d’effectuer des recherches par mot. Mme Lamarche s’attaque maintenant au journal d’Hyacinthe Sylvestre dont les extraits dactylographiés font aussi partie du fonds Élisée Choquet. La présentation sera plus aérée que celle de l’original et, afin de faciliter la recherche, les abréviations seront remplacées par les mots entiers.