- Au jour le jour, octobre 2012
Conférence : Rives et Dérives : la communauté de La Prairie et le fleuve Saint-Laurent 1667-1900
À l’étage du 249, rue Sainte-Marie
Le mardi le 16 octobre 2012 à 19 h 30
Notre prochaine conférence

Mme Johanne Béliveau nous propose une conférence intitulée : Rives et Dérives : la communauté de La Prairie et le fleuve Saint-Laurent 1667-1900
Dans le but de protéger le village des impressionnantes « eaux montées » chargées de glace, une immense digue est érigée à La Prairie dans les années 1880. Au fil des siècles, tout un ensemble d’interventions humaines avaient déjà redessiné le paysage fluvial : déboisement des terres, remblayage, construction de quais ou dragage du bassin. Pourquoi et par qui ces décisions de transformer l’environnement riverain ont-elles été prises? Cartes, illustrations et témoignages nous invitent à retracer l’histoire de ce milieu de vie et de ses habitants en quête de réponses qui nous aideront peut-être à mieux faire face aux défis environnementaux actuels.
Accès gratuit pour nos membres, 5 $ pour les non-membres.
- Au jour le jour, octobre 2012
Le régiment de Maisonneuve et le droit de cité
Merci au major (ret) Jacques Coiteux pour sa collaboration à cet article.
Le Régiment de Maisonneuve est originaire de La Prairie et célèbre cette année son 132e anniversaire. Pour une histoire plus détaillée du régiment voir l’article de Denis Pinsonnault dans le Au jour le jour de janvier 2012.
Prétextant des coûts trop élevés liés au maintien des troupes dans sa colonie d’Amérique du Nord, l’armée britannique quittait le Canada en 1871, obligeant ainsi les autorités fédérales à organiser graduellement un corps d’armée canadien. C’est après avoir agi comme officier du détachement volontaire de La Prairie lors de la guerre contre les Fenians Société fondée en 1857 par des Irlandais des États-Unis dans le but d’aider l’Irlande à se libérer de l’Angleterre. Ils firent une incursion au Nouveau-Brunswick en 1866 et deux petites incursions au Québec en 1870., que quelques années plus tard, le 4 juin 1880, Julien Brosseau (1837-1912), alors maire de La Prairie, fonde le 85e Bataillon d’Infanterie. Ce fils d’aubergiste et capitaine d’un navire à vapeur qui faisait la navette entre La Prairie et Montréal devint commandant du bataillon avec le grade de lieutenant-colonel. À ses débuts, cette unité rurale de volontaires comptait 278 hommes réunis en 6 compagnies, dont le corps des officiers était presque entièrement canadien-français.
* * *
Le 26 septembre 1885, les citoyens de ville de La Prairie, fiers de leurs militaires, leur ont présenté deux superbes drapeaux qui avaient été confectionnés par des dames de la localité. C’est aussi à cette époque que la révérende mère Marie Victoire, impressionnée de voir le 85e Bataillon défiler, se serait exclamée : « Regardez ces soldats ! Voyez comme ils ont bon cœur et bon bras ! » C’est de là que provient la fameuse devise du Régiment de Maisonneuve dont ses membres sont si fiers, et qui se lit : « Bon Cœur et Bon Bras ! »
Le 8 mai 1900, le 85e Bataillon devient le 85e Régiment d’infanterie du Canada pour ensuite prendre le nom de Régiment de Maisonneuve, en 1920, rappelant ainsi le nom du fondateur de Montréal, Paul Chomedey, Sieur de Maisonneuve.
De nos jours, le régiment est une unité de réserve des Forces canadiennes spécialisée dans le domaine de l’infanterie légère. Il regroupe des hommes et des femmes qui résident dans la grande région de Montréal. Ses membres incluent des étudiants, des gens d’affaires et des professionnels qui endossent l’uniforme à temps partiel pour s’entraîner afin d’être prêts à servir leurs concitoyens et leur pays en cas de besoin. Ses membres veillent aussi à honorer la mémoire des disparus, au respect de ses traditions, et à défendre l’honneur et la réputation du Régiment de Maisonneuve au sein des Forces canadiennes. Son centre administratif est situé au manège militaire de la rue Cathcart, à Montréal.
Le Régiment continue de s’illustrer au sein de la Première Réserve des Forces armées canadiennes. Ces dernières années, ses membres ont participé à différentes missions outre-mer, notamment en Bosnie, à Haïti, et en Afghanistan. Au pays, le Régiment a aussi été appelé à intervenir pour venir en aide aux sinistrés lors de la tempête de verglas en janvier 1998 et lors des inondations du printemps 2011 à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Ajoutons que le Régiment est la seule unité au Québec à avoir reçu le mandat d’ouvrir une deuxième compagnie d’infanterie sur la Rive-Sud. Cette compagnie, composée d’un effectif de 120 personnes, occupera un nouveau manège militaire à Saint-Hubert dont la construction doit débuter au début de 2013 pour se compléter en 2015. En l’absence de la disponibilité d’un espace suffisant, la construction du manège n’a hélas pu être envisagée à La Prairie.
LE DROIT DE CITÉ
Le 9 septembre dernier, au cours d’une cérémonie haute en couleurs, le Régiment demandait le droit de cité aux autorités de la ville de La Prairie.
L’expression avoir droit de cité, existe depuis l’antiquité et désignait à l’origine l’ensemble des privilèges qui étaient attachés à la qualité de citoyen d’une cité. Chez les Romains, le droit de cité signifiait la reconnaissance de la citoyenneté réservée aux hommes libres. Dans les Cités-États européennes du Moyen Âge, le droit de cité prit un autre sens. Constamment obligées de se défendre contre d’éventuels envahisseurs et des hordes de pillards, les Cités-États étaient entourées de remparts et ne donnaient accès qu’aux groupes armés qui s’étaient montrés dignes de confiance des autorités. Pour mériter un tel honneur, c.-à-d. avoir le droit de circuler librement dans la cité armes à la main, la troupe devait avoir démontré sa valeur et son mérite.
Aujourd’hui, la cérémonie du droit de cité existe toujours. En effet, cet honneur peut être octroyé par les autorités municipales, de temps à autre, à titre de privilège symbolique, à une unité militaire qui a su s’en montrer digne. Dans les faits, le droit de cité permet à l’unité militaire qui en reçoit la faveur, de défiler dans les rues de la ville « baïonnettes aux canons, drapeaux consacrés déployés et tambours battants ».
Bien qu’il soit originaire de La Prairie, le Régiment de Maisonneuve n’y disposait pas encore du droit de cité.
LA CÉRÉMONIE
Voici un bref résumé de la cérémonie qui s’est déroulé à La Prairie par un bel après-midi de septembre dernier. Le tout débute lorsqu’un contingent composé de deux gardes de 30 militaires au centre duquel se retrouve l’escorte aux drapeaux consacrés dont les membres sont revêtus de la grande tenue régimentaire aux vestes rouges et aux casques blancs, se dirige en colonnes de route vers le complexe Saint-Laurent où sont réunis la mairesse et les membres du conseil municipal.
Le commandant du Régiment, le Lcol Stéphane Tremblay, est en tête du Régiment, et son CmdtA, le Maj J.-F. Latreille, ferme la marche. Les baïonnettes sont au fourreau, les drapeaux consacrés sont recouverts, et aucun tambour ou musique ne se font entendre.

Lorsque la troupe arrive près du complexe Saint-Laurent, le chef de police se place symboliquement en travers de sa route afin de lui interdire le passage. Il somme le commandant du Régiment de faire connaître son identité ainsi que celle des gens en armes qui le suivent. Après avoir ordonné aux troupes de s’arrêter, le commandant s’identifie. Le chef de police l’autorise alors à « s’avancer et à se faire reconnaître », puis il lui signifie que le Régiment peut également s’avancer.
Escorté du chef de police, le Lcol Tremblay se dirige ensuite vers l’entrée de la bibliothèque Léo-Lecavalier. Il s’arrête face à la porte et y frappe trois fois avec le pommeau de son sabre. Madame la mairesse Lucie F. Roussel lui ouvre et c’est alors que le Lcol Tremblay décline son identité ainsi que celle de son Régiment.
Madame la mairesse, en compagnie des membres du conseil municipal, prend alors place à l’entrée de la bibliothèque municipale pour y lire une proclamation conférant le droit de cité au Régiment de Maisonneuve. Le commandant du Régiment signifie son acceptation puis retourne prendre place devant ses troupes pour leur donner les mots de commandement dans le but d’exercer pour la première fois leur droit de cité dans la ville de La Prairie. Les membres des deux gardes du Régiment mettent leurs baïonnettes au canon et présentent les armes alors que les officiers de l’escorte aux drapeaux consacrés dégainent les couleurs régimentaires.

Par la suite le commandant du Régiment invite la mairesse, Mme Lucie F. Roussel, à passer en revue le Régiment au son de la musique des Fusilliers Mont-Royal. La revue terminée, baïonnettes au fourreau, les membres du Régiment exécutent trois tirs successifs d’une salve à blanc au rythme de la marche « Le régiment de Sambre et Meuse ».
Après les tirs à blanc, les militaires défilent sur la rue St-Laurent, baïonnette au canon et musique en tête, puis tournent à gauche sur la rue St-Jean avant de terminer leur marche face à l’église, devant le site de fondation et premier poste d’entraînement du Régiment durant la décennie 1880.
Lorsque le commandant, ses officiers, ses sous-officiers sont de retour à la bibliothèque Léo-Lecavalier, afin d’attester de l’honneur qui vient d’être accordé, la mairesse invite le commandant Tremblay à signer les deux parchemins officiels qui contiennent le texte de la proclamation du droit de cité. Suit la signature du livre d’or de la ville par les nombreux invités. Honneur au Régiment de Maisonneuve qui est enfin de retour dans la ville qui l’a vu naître.
- Au jour le jour, octobre 2012
Des changements importants à la SHLM
Suite à la démission de Mme Linda Belleau, trésorière au sein du C.A. de la SHLM, les membres du C.A. ont résolu de coopter M. Alain Pomminville en remplacement de la démissionnaire. M. Pomminville est un résidant de La Prairie qui agit déjà à titre de trésorier pour l’A.Q.D.R. LAPRAIRIE, une association qui compte plus de 300 membres. M. Pomminville y assure la tenue de livre et la coordination avec la SHQ en lien avec deux résidences de 16 logements pour personnes à faible revenu. Le mandat de notre nouveau trésorier se poursuivra jusqu’en mars 2014.
Grâce à une aide financière de 4 000,00 $, don de Desjardins Caisse La Prairie, M. Robert Mailhot, responsable de l’informatique, installera sous peu 7 nouveaux ordinateurs dans nos locaux. Ce nouveau matériel remplacera des ordinateurs devenus désuets. Le tout est fait dans le but de faciliter les recherches aux nombreux généalogistes qui se présentent chez nous.
Gaétan Bourdages, président
- Au jour le jour, septembre 2012
À propos du bulletin
Éditeur
Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Marie-Hélène Bourdeau
Révision
Robert Mailhot
Design graphique
François-B. Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec), J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.shlm.info
Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles.
Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.

- Au jour le jour, septembre 2012
Le Conseil de généalogie
Le 25 août dernier, la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine était l’hôte du Conseil de généalogie 2012 de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie.
Les activités ont débuté le 24 août en soirée. Après une visite guidée de l’arrondissement historique offerte par M. Stéphane Tremblay, et un buffet composé de nombreux plats alsaciens, les membres du conseil d’administration de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie ont tenu leur réunion à l’étage du Vieux Marché, dans l’ancienne salle de la Société littéraire. Trois membres du C.A. de la SHLM, ainsi que l’auteure de ce compte-rendu, étaient invités à assister à ces échanges.
Le lendemain avait lieu le Conseil de généalogie 2012. Une cinquantaine de représentants de 25 sociétés de généalogie du Québec étaient présents. L’avant-midi a été consacré à une session d’information sur différents dossiers touchant les sociétés de généalogie : droits d’auteur, Semaine nationale de la généalogie, qui aura lieu du 23 au 30 novembre 2012, et le 2e Salon des auteurs en généalogie et en histoire.
Après un excellent dîner, la réunion a repris avec une présentation de Mme Gisèle Monarque du Bureau québécois d’attestation des compétences en généalogie (BQACG). Mme Monarque a exposé un compte-rendu des deux dernières sessions d’examens du BQACG et a remis à M. Stéphane Tremblay son titre de généalogiste de filiation agréé (GFA). Elle m’a ensuite présenté mon titre de généalogiste recherchiste agréée (GRA). Les discussions se sont par la suite poursuivies entre la FQSG et les membres. Nous avons appris que le colloque 2013 sera présenté à Saguenay simultanément avec le congrès de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec. Par la suite, les membres ont accepté la proposition de la Fédération voulant qu’après 2013, le colloque de la FQSG ait lieu aux deux ans et se tienne à l’automne afin de permettre aux membres d’assister aux deux colloques (histoire et généalogie).
- Au jour le jour, septembre 2012
Calendrier des conférences, saison 2012-2013
Toutes nos conférences se donnent à l’étage du Vieux Marché au 249, rue Sainte-Marie à La Prairie. Elles débutent à 19 h 30 et l’entrée est gratuite pour nos membres, le coût est de 5 $ pour les non membres.
18 septembre 2012 – SERGE GAGNON
Plaisir d’amour et crainte de Dieu
Depuis la nuit des temps, les sociétés ont imposé des limites à l’usage des plaisirs. Le conférencier propose un survol de la culture sexuelle ancienne dans un contexte québécois. Les péchés sexuels feront l’objet d’un examen détaillé. L’arbitrage des prêtres passe par le confessionnal. Il existe des actes que le curé n’a pas le pouvoir de pardonner. Ces péchés sont décrits à l’évêque qui impose telle ou telle pénitence.

16 octobre 2012 – JOHANNE BÉLIVEAU
Rives et Dérives : la communauté de La Prairie et le fleuve Saint-Laurent 1667-1900
Pour protéger le village des impressionnantes « eaux montées » chargées de glace, une immense digue est érigée à La Prairie dans les années 1880. Au fil des siècles, tout un ensemble d’interventions humaines avaient déjà redessiné le paysage fluvial : déboisement des terres, remblayage, construction de quais ou dragage du bassin. Pourquoi et par qui ces décisions de transformer l’environnement riverain ont-elles été prises? Cartes, illustrations et témoignages nous invitent à retracer l’histoire de ce milieu de vie et de ses habitants en quête de réponses qui nous aideront peut-être à mieux faire face aux défis environnementaux actuels.

20 novembre 2012 – LISE CHARTIER
L’Île-Perrot de 1672 à 1765
Au confluent des grandes routes qu’empruntent les explorateurs, les militaires et les populations amérindiennes, l’île joue souvent le rôle de point de ralliement pour ceux qui se dirigent vers les forts et les établissements français à l’intérieur du continent. C’est ainsi que s’organise un lieu de vie dynamique où se croisent des gens aux multiples destins : soldats, esclaves, marquise, évêque, commerçants, meuniers, fermiers, missionnaires, aubergistes, bûcherons, voyageurs… Quelques-uns choisissent de demeurer sur place et forment un noyau dont les descendants habitent encore aujourd’hui l’Île-Perrot.

15 janvier 2013 – RÉAL HOUDE
Les rébellions de 1837-1838 : Les patriotes oubliés
Monsieur Houde nous parlera de certains patriotes qui apparaissent peu dans nos livres d’histoire, notamment des membres du clan Raynaud-Blanchard, qui ont participé activement à la vie politique ainsi qu’aux événements patriotiques entre 1830 et 1838 dans la vallée du Richelieu et dans la région de Saint-Hyacinthe.

19 février 2013 – MICHÈLE GÉLINAS
Ma voisine dérange
Mme Gélinas nous propose des biographies de femmes « ordinaires » ayant vécu au nord du lac Saint-Pierre entre 1760 et 1867 et ayant posé des gestes dérangeants pour leur entourage (concubinage, adultère, mère célibataire, criminelle, etc.).

16 avril 2013 – LOUISE CHEVRIER
Les sages-femmes
Mme Chevrier dresse un portrait fort bien documenté sur les accoucheuses du régime français à Chambly et à La Prairie. Agrémentée d’illustrations fort originales, cette causerie, sur un sujet d’histoire trop peu connu (les sages-femmes et la naissance), mérite d’être écoutée.

21 mai 2013 – DOMINIQUE RITCHOT
Les troupes allemandes au Canada 1776-1783
Basé sur l’ouvrage de Virginia Easley-DeMarce, Mme Ritchot a écrit un livre qui identifie les soldats des troupes auxiliaires allemandes qui se sont établies au Canada et au Québec après la Guerre d’indépendance américaine. Ce livre énumère les données sur ces individus, leur famille ainsi que leur établissement. Mme Ritchot viendra nous présenter lors de cette conférence, un compte-rendu de ses recherches.

- Au jour le jour, septembre 2012
Soyons fiers
Il existe de nos jours très peu de sociétés d’histoire au Québec qui peuvent se vanter de fêter leur 40e anniversaire. Créé en 1972, notre organisme a, depuis ses débuts, joué un rôle majeur dans la protection du patrimoine bâti et dans la création d’activités et de publications destinées à mettre en valeur et à faire connaître l’arrondissement historique de La Prairie.
Ce travail considérable a été et est toujours l’œuvre de nombreux bénévoles. Bien qu’il s’avère fastidieux, voire impossible, de dresser la liste de tout ce qui a été fait, force est de reconnaître que la production est impressionnante et mérite d’être soulignée.
La présence du plus grand nombre possible de nos membres au souper du 40e anniversaire du 3 novembre prochain serait à nos yeux une belle façon de manifester combien chacun apprécie le travail accompli et combien nous sommes fiers d’appartenir à un organisme aussi actif, mais dont la pérennité exige une vigilance et un appui constant.
Faisons en sorte de remplir la salle au soir du souper anniversaire. Nous vous attendons en grand nombre en compagnie de vos parents et amis.
Gaétan Bourdages,
président
- Au jour le jour, juin 2012
À propos du bulletin
Éditeur
Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine
Dépôt légal 2002
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-7312
COLLABORATEURS :
Coordination
Gaétan Bourdages
Rédaction
Gaétan Bourdages
Marie-Hélène Bourdeau
Stéphane Tremblay
Révision
Robert Mailhot
Design graphique
François-B. Tremblay
www.bonmelon.com
Impression
SHLM
Siège social
249, rue Sainte-Marie
La Prairie (Québec), J5R 1G1
Téléphone
450-659-1393
Courriel
Site Web
www.shlm.info
Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles.
Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour.

- Au jour le jour, juin 2012
Nouvelles de dernière heure…
VENTE DE LIVRES USAGÉS. Grâce au travail acharné et assidu d’une solide équipe de bénévoles, notre vente de livres usagés a connu cette année encore un succès considérable. Un chaleureux merci à Mme Élizabeth Dorman, responsable du comité, et à toute son équipe, particulièrement aux gens qui ont consacré de nombreuses heures à transporter, trier, nettoyer, classer, évaluer et vendre les milliers de livres reçus. Merci également à nos centaines d’acheteurs dont le fidèle encouragement annuel ne se dément pas.
PANNEAU D’INTERPRÉTATION. Dans le cadre de la série intitulée « La Prairie, un patrimoine archéologique d’exception, de statut national », un nouveau panneau d’interprétation a été installé à l’entrée de l’ancien cimetière. Ce panneau s’ajoute à une série de onze panneaux déjà en place dans les rues de l’arrondissement historique. Le visiteur y trouvera des renseignements sur les anciens lieux de sépulture, l’évolution des pratiques funéraires et la bioarchéologie.
LA BATAILLE DU 11 AOÛT 1691. Deux balles de mousquet mises à jour l’automne dernier sur le site de l’ancienne intersection du chemin de Saint-Jean et du rang de la Bataille Nord (la fourche) ont été soumises à l’analyse d’une spécialiste. Mme Geneviève Treyvaud, de l’Université Laval, a été formelle, il s’agit certainement de munitions typiques du 17e siècle, ce qui correspond très bien à la bataille de 1691. D’après elle, l’une des balles est de type français alors que l’autre, plus petite, serait possiblement de fabrication artisanale. Cette opinion vient confirmer les conclusions de M. Jean Joly, suite aux recherches qu’il a effectuées, sur le site probable de la bataille.
CENTRE D’ARCHÉOLOGIE. La MRC de Roussillon et ses partenaires ont annoncé récemment le lancement des travaux à l’édifice du 214, rue Saint-Ignace (ancien édifice du comté) afin de mettre sur pied une Réserve Archéologique et un Centre de Diffusion (RACD). D’une valeur de plus de 867 000 $, le projet est destiné à la conservation des artefacts archéologiques régionaux, à des expositions temporaires ainsi qu’à une mission éducative auprès des élèves et des étudiants de tous niveaux. L’ouverture est prévue pour l’été 2013.
- Au jour le jour, juin 2012
Congrès de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie
Le dimanche 13 mai 2012 avait lieu à Gatineau l’assemblée générale annuelle de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie. L’année 2011-2012 fut une autre année au cours de laquelle la Fédération a multiplié ses efforts dans le but de d’accroître l’intérêt du public face à la généalogie. Lors de l’élection des administrateurs, quatre postes, dont les mandats sont de deux ans, étaient ouverts. Mme Marie Royal a soumis sa candidature pour un deuxième mandat.
Deux membres du conseil d’administration terminaient leur troisième mandat et, selon les règlements en vigueur, ils ne pouvaient pas se présenter pour un quatrième mandat. Il s’agissait du président, M. Albert Cyr, et d’un administrateur, M. Robert Charron. De plus, un poste d’administrateur était devenu vacant à la suite du décès de M. Jean-Marc Boivin, survenu en juin 2011. Mme Marie Royal a été réélue et les nouveaux administrateurs élus lors de cette assemblée ont été Mme Angélique Perreault (Société de généalogie de Drummondville), M. Georges Mailloux (Société historique de la Côte-du-Sud) et M. Jean-Thomas Turcotte (Société de généalogie des Cantons-de-l’Est).
Après délibérations, les administrateurs ont désigné M. Michel Banville (Société de généalogie de Québec) comme nouveau président de la Fédération. M. Banville occupait auparavant le poste de vice-président.
La première édition de la Semaine nationale de généalogie aura lieu du 23 au 30 novembre 2012 au sein des différentes sociétés de généalogie du Québec. Lors du congrès, il a été décidé que les jeunes du niveau primaire, surtout les 10 à 12 ans, formeront la clientèle cible à l’occasion de cette semaine thématique. Le contenu de cette semaine sera au centre des travaux du prochain conseil de généalogie. Le conseil d’administration de la Fédération a profité du congrès pour annoncer aux participants que, à l’occasion du 40e anniversaire de notre Société, la SHLM sera l’hôte du prochain conseil de généalogie qui aura lieu à La Prairie le samedi 25 août prochain à l’étage du Vieux Marché.