Sélection d'une édition

    Schuyler – Valrennes: Une seconde confrontation

    Sept ans après la bataille historique qui eut lieu dans la seigneurie de La Prairie-de-la-Magdeleine, les deux commandants qui s’étaient affrontés en 1691 lors de ce combat épique se retrouvèrent de nouveau face à face ; mais cette fois-ci à Québec, dans un temps de paix, fin mai 1698.

    En effet, accompagné de son traducteur, le révérend Godfredius Dellius, ministre du culte protestant d’Albany, Pieter Schuyler fut mandaté par le nouveau gouverneur de l’État de New York, Monsieur Richard Coote, comte de Bellomont, pour se rendre à Québec. Sa mission : communiquer officiellement au gouverneur de la Nouvelle-France les articles du traité de paix que leurs souverains respectifs avaient conclu l’automne précédent, à la fin de la saison de navigation, le fameux Traité de Ryswick.

    Après neuf ans de conflit, ce traité, signé le 25 septembre 1697, mettait fin à la guerre de la Ligue d’Augsbourg en Europe. Schuyler était en possession de deux copies de ce traité, une en français et l’autre en latin, à remettre à Monsieur le comte de Frontenac ; et de ce fait, tout acte d’hostilité devait cesser en Amérique du Nord et les deux gouverneurs devaient procéder à un échange de prisonniers, en plus d’avoir l’obligation d’appliquer immédiatement les dispositions du traité dans leurs colonies.

    Le 8 mai 1698, Schuyler quitta Albany avec dix-neuf prisonniers français et, via le lac Champlain et le Richelieu, arriva au fort Chambly le 17 mai accompagné de toute sa délégation. Le lendemain, chemin faisant vers La Prairie et ensuite Montréal, il repassa avec ses guides français à mi-chemin devant le champ de bataille où il connut la défaite et d’où il s’était enfui le 11 août 1691. Sans en faire mention dans son journalJourney and Negotiation at Canada, – Pieter Schuyler, July 22, 1698. , il y remarqua sûrement, avec la mort dans l’âme, de vieilles croix en bois montées au-dessus d’énormes fosses communes. Celles-ci avaient été creusées par les Français pour enterrer plus de 165 hommesLe 12 août 1691, le marguillier responsable à La Prairie, Claude Caron « en trouva le lendemain 15 morts presque en un tas… le tout va jusqu’à 130 tant Anglois que Sauvages… » — Bénac, 2 sept, 1691. — « et nous perdîmes environ trente-sept. Comme M. de Vallerenne travaillait à faire enterrer les Français morts, et à Faire des brancards pour porter les blessés, arriva M. de la Chassagne, presque à la nuit » – Gédéon de Catalogne, Lieutenant de la Marine. qui avaient donné leur vie lors de ce furieux combat, mais surtout pour ces nombreux New Yorkais ainsi que leurs alliés Mohawks et Mohicans qui avaient vaillamment combattu, mais hélas, qui y avaient trouvé la mort.

    Le 18 mai, Schuyler arriva d’abord à La Prairie, puis le lendemain à Montréal, où il remit ses prisonniers et une lettre de la part du comte de Bellomont au gouverneur militaire de la place, Monsieur Louis-Hector de CallièresÀ Ryswick, ville hollandaise des faubourgs de La Haye, son frère François de Callières était un des quatre ministres plénipotentiaires de Louis XIV et signataire du traité. , tout en exigeant en échange la remise des prisonniers anglais et iroquois. Comme seule réponse, Callières lui affirma que toute cette délicate question d’échange de prisonniers devait être débattue lors de sa rencontre avec le gouverneur Frontenac, et il lui offrit, telle la requête écrite de Bellomont, l’usage de sa « bark » de fonction pour son transport maritime jusqu’à Québec.

    En barque, les deux ambassadeurs quittèrent Montréal le 21 mai. Ils arrivèrent à Québec quatre jours plus tard pour y vivre une semaine de rencontres mémorables. L’émissaire du gouverneur de New York remit sa lettre ainsi que les documents du traité au comte de Frontenac et il fut reçu, comme son frère John Schuyler quelques mois plus tard, avec beaucoup de courtoisie par le gouverneur et sa cour.

    Le 27 mai 1698, lors des négociations sur les sujets de l’heure, soit la libre circulation des biens entre Albany et Montréal ainsi que l’échange des prisonniers, Schuyler demanda au gouverneur de voir les prisonniers anglais et iroquois qui se trouvaient à Québec. Stupéfaction, devant lui, sur une vingtaine de personnes amenées, seulement deux Anglais voulurent le suivre sur le chemin du retour. La polémique au sujet des Iroquois était due au fait que les Anglais réclamaient les Iroquois comme sujets britanniques tandis que Frontenac, pour des raisons politiques, voyait les Iroquois comme formant une nation indépendante et qu’une paix séparée devait être signée entre l’Iroquoisie et la Nouvelle-France. D’ailleurs, le traité de Ryswick ne fit aucune mention du cas des cinq nations iroquoises.

    Lors d’une réception officielle du gouverneur au château Saint-Louis étaient présents certains membres du conseil souverain et du clergé ; l’évêque de Québec, le supérieur des jésuites, la petite noblesse, l’Intendant Jean Bochart de Champigny ainsi que de nombreux officiers de la Marine pour représenter l’état-major de l’armée. Parmi ceux-ci se trouvait le plus ancien des capitaines des troupes de la Marine dans la colonie, Philippe Clément du Vuault de Valrennes, qui habitait toujours à Québec avec son épouse Jeanne Bissot, petite fille de Louis Hébert.

    Le héros de la bataille de La Prairie comptait déjà trente-trois ans de service dans l’armée et, étant donné qu’il était rempli d’infirmités à la suite de ses longues et dures campagnes, il avait fait une demande pour obtenir son brevet de pension ainsi que la permission de retourner en France. Du reste, en 1696, Frontenac et Champigny recommandaient Valrennes pour la croix de Saint-Louis, car il avait déjà reçu, en 1692, conséquemment à sa victoire à La Prairie, une gratification de 600 livres de la part du roi Louis XIV.« Le sieur de Valrennes vous fait lui-même ses très humbles remerciements des grâces que vous lui avez procurées… » — Frontenac, 5 septembre 1692. Correspondance générale, Canada, vol 11.

    Peter Schuyler

    Valrennes descendait d’une illustre famille militaire française, dont un des quatre premiers maréchaux de France du nom de Clément, et de ce fait, il était souvent très loquace et frondeur. D’ailleurs, lors de la tentative d’invasion navale de l’amiral Phips, en octobre 1690, au moment de la lecture à haute voix de la sommation de Phips de lui remettre Québec dans l’heure, les principaux officiers de la Marine étaient présents. À l’intérieur de l’enceinte du château Saint-Louis, piqué au vif par le parlementaire de Phips, c’est le volubile capitaine de Valrennes, alors qu’il se fit un cri général d’indignation dans la pièce, qui éleva la voix pour dire « qu’il fallait traiter cet insolent comme l’envoyé d’un corsaire ! … ».

    Sept ans après la bataille historique qui eut lieu dans la seigneurie de La Prairie-de-la-Magdeleine, les deux commandants qui s’étaient affrontés en 1691 lors de ce combat épique se retrouvèrent de nouveau face à face ; mais cette fois-ci à Québec, dans un temps de paix, fin mai 1698. En effet, accompagné de son traducteur, le révérend Godfredius Dellius, ministre du culte protestant d’Albany, Pieter Schuyler fut mandaté par le nouveau gouverneur de l’État de New York, Monsieur Richard Coote, comte de Bellomont, pour se rendre à Québec. Sa mission : communiquer officiellement au gouverneur de la Nouvelle-France les articles du traité de paix que leurs souverains respectifs avaient conclu l’automne précédent, à la fin de la saison de navigation, le fameux Traité de Ryswick. Après neuf ans de conflit, ce traité, signé le 25 septembre 1697, mettait fin à la guerre de la Ligue d’Augsbourg en Europe. Schuyler était en possession de deux copies de ce traité, une en français et l’autre en latin, à remettre à Monsieur le comte de Frontenac ; et de ce fait, tout acte d’hostilité devait cesser en Amérique du Nord et les deux gouverneurs devaient procéder à un échange de prisonniers, en plus d’avoir l’obligation d’appliquer immédiatement les dispositions du traité dans leurs colonies. Le 8 mai 1698, Schuyler quitta Albany avec dix-neuf prisonniers français et, via le lac Champlain et le Richelieu, arriva au fort Chambly le 17 mai accompagné de toute sa délégation. Le lendemain, chemin faisant vers La Prairie et ensuite Montréal, il repassa avec ses guides français à mi-chemin devant le champ de bataille où il connut la défaite et d’où il s’était enfui le 11 août 1691. Sans en faire mention dans son journalJourney and Negotiation at Canada, - Pieter Schuyler, July 22, 1698. , il y remarqua sûrement, avec la mort dans l’âme, de vieilles croix en bois montées au-dessus d’énormes fosses communes. Celles-ci avaient été creusées par les Français pour enterrer plus de 165 hommesLe 12 août 1691, le marguillier responsable à La Prairie, Claude Caron « en trouva le lendemain 15 morts presque en un tas… le tout va jusqu’à 130 tant Anglois que Sauvages… » — Bénac, 2 sept, 1691. — « et nous perdîmes environ trente-sept. Comme M. de Vallerenne travaillait à faire enterrer les Français morts, et à Faire des brancards pour porter les blessés, arriva M. de la Chassagne, presque à la nuit » – Gédéon de Catalogne, Lieutenant de la Marine. qui avaient donné leur vie lors de ce furieux combat, mais surtout pour ces nombreux New Yorkais ainsi que leurs alliés Mohawks et Mohicans qui avaient vaillamment combattu, mais hélas, qui y avaient trouvé la mort. Le 18 mai, Schuyler arriva d’abord à La Prairie, puis le lendemain à Montréal, où il remit ses prisonniers et une lettre de la part du comte de Bellomont au gouverneur militaire de la place, Monsieur Louis-Hector de CallièresÀ Ryswick, ville hollandaise des faubourgs de La Haye, son frère François de Callières était un des quatre ministres plénipotentiaires de Louis XIV et signataire du traité. , tout en exigeant en échange la remise des prisonniers anglais et iroquois. Comme seule réponse, Callières lui affirma que toute cette délicate question d’échange de prisonniers devait être débattue lors de sa rencontre avec le gouverneur Frontenac, et il lui offrit, telle la requête écrite de Bellomont, l’usage de sa « bark » de fonction pour son transport maritime jusqu’à Québec. En barque, les deux ambassadeurs quittèrent Montréal le 21 mai. Ils arrivèrent à Québec quatre jours plus tard pour y vivre une semaine de rencontres mémorables. L’émissaire du gouverneur de New York remit sa lettre ainsi que les documents du traité au comte de Frontenac et il fut reçu, comme son frère John Schuyler quelques mois plus tard, avec beaucoup de courtoisie par le gouverneur et sa cour. Le 27 mai 1698, lors des négociations sur les sujets de l’heure, soit la libre circulation des biens entre Albany et Montréal ainsi que l’échange des prisonniers, Schuyler demanda au gouverneur de voir les prisonniers anglais et iroquois qui se trouvaient à Québec. Stupéfaction, devant lui, sur une vingtaine de personnes amenées, seulement deux Anglais voulurent le suivre sur le chemin du retour. La polémique au sujet des Iroquois était due au fait que les Anglais réclamaient les Iroquois comme sujets britanniques tandis que Frontenac, pour des raisons politiques, voyait les Iroquois comme formant une nation indépendante et qu’une paix séparée devait être signée entre l’Iroquoisie et la Nouvelle-France. D’ailleurs, le traité de Ryswick ne fit aucune mention du cas des cinq nations iroquoises. Lors d’une réception officielle du gouverneur au château Saint-Louis étaient présents certains membres du conseil souverain et du clergé ; l’évêque de Québec, le supérieur des jésuites, la petite noblesse, l’Intendant Jean Bochart de Champigny ainsi que de nombreux officiers de la Marine pour représenter l’état-major de l’armée. Parmi ceux-ci se trouvait le plus ancien des capitaines des troupes de la Marine dans la colonie, Philippe Clément du Vuault de Valrennes, qui habitait toujours à Québec avec son épouse Jeanne Bissot, petite fille de Louis Hébert. Le héros de la bataille de La Prairie comptait déjà trente-trois ans de service dans l’armée et, étant donné qu’il était rempli d’infirmités à la suite de ses longues et dures campagnes, il avait fait une demande pour obtenir son brevet de pension ainsi que la permission de retourner en France. Du reste, en 1696, Frontenac et Champigny recommandaient Valrennes pour la croix de Saint-Louis, car il avait déjà reçu, en 1692, conséquemment à sa victoire à La Prairie, une gratification de 600 livres de la part du roi Louis XIV.« Le sieur de Valrennes vous fait lui-même ses très humbles remerciements des grâces que vous lui avez procurées... » — Frontenac, 5 septembre 1692. Correspondance générale, Canada, vol 11. Peter Schuyler Valrennes descendait d’une illustre famille militaire française, dont un des quatre premiers maréchaux de France du nom de Clément, et de ce fait, il était souvent très loquace et frondeur. D’ailleurs, lors de la tentative d’invasion navale de l’amiral Phips, en octobre 1690, au moment de la lecture à haute voix de la sommation de Phips de lui remettre Québec dans l’heure, les principaux officiers de la Marine étaient présents. À l’intérieur de l’enceinte du château Saint-Louis, piqué au vif par le parlementaire de Phips, c’est le volubile capitaine de Valrennes, alors qu’il se fit un cri général d’indignation dans la pièce, qui éleva la voix pour dire « qu’il fallait traiter cet insolent comme l’envoyé d’un corsaire ! ... ». ...

    C.A. de la SHLM en 2015-2016

    Votre nouveau C.A. vous souhaite un très bel été et vous invite à participer aux activités estivales de la SHLM. Sur la photo, dans l’ordre habituel : M. Jonathan Trottier (2e vice-président), M. Stéphane Tremblay (président), M. Albert Juneau (secrétaire), M. Jean-Pierre Labelle (trésorier) et M. Gilles Blanchard (1er vice-président).

    Votre nouveau C.A. vous souhaite un très bel été et vous invite à participer aux activités estivales de la SHLM. Sur la photo, dans l’ordre habituel : M. Jonathan Trottier (2e vice-président), M. Stéphane Tremblay (président), M. Albert Juneau (secrétaire), M. Jean-Pierre Labelle (trésorier) et M. Gilles Blanchard (1er vice-président). ...

    Compte-rendu du 50e congrès de la Fédération Histoire Québec (FHQ)

    Cette année, le congrès de la Fédération Histoire Québec, dont notre Société d’histoire est membre, avait lieu à l’hôtel Universel de Rivière-du-Loup, les 15, 16 et 17 mai derniers. La tenue de ce congrès coïncidait également avec les cinquante années de fondation de la Fédération Histoire Québec. Ce congrès avait pour thème « 50 ans d’histoire : du Souvenir au Devenir ».

    Lors du banquet de clôture, la FHQ a dévoilé le nom des lauréats de ses différents prix d’excellence pour l’année 2014-15 :

    • Le prix Rodolphe-Fournier (prix de la Chambre des notaires du Québec pour la promotion de la recherche en histoire du notariat) a été remis à Madame Éliane Labastrou, de la Société de patrimoine et d’histoire de l’Île-Bizard et de Sainte- Geneviève pour sa recherche afin d’établir l’historique des terres concédées (chaînes de titres) sur l’Île-Bizard, du milieu du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours.

    • Le prix Léonidas-Bélanger (prix soulignant la réalisation d’un ouvrage historique lors d’une année impaire ou l’organisation d’un événement à caractère historique lors d’une année paire) a été remis à la Société historique de Cap-Rouge pour l’organisation de l’événement « Le Tracel de Cap-Rouge ».

    • Le prix Honorius-Provost vise à reconnaître et à mettre en valeur le travail bénévole d’individus oeuvrant au sein des Sociétés membres de la fédération. Cette année, Madame Huguette Langlois, bénévole au sein du comité de la vente de livres usagés de la SHLM, était en nomination. Le prix Honorius-Provost a été remis à Monsieur Rémi Morissette de la Société d’histoire de Neuville.

    Sur la photo prise lors du banquet, nos représentants ont passé la soirée avec les délégués d’une Société située de l’autre côté du fleuve, presque en face de la SHLM. Dans l’ordre habituel : Monsieur Stéphane Tremblay (président de la SHLM), Monsieur Bernard Billon et Madame Marie Gagné (membres de la SHLM), Monsieur Gilles Lepage, Madame Sylvie Samson et Madame Lucie Desroches (présidente, registraire et administratrice de la Société d’histoire et de généalogie de Verdun).

    Cette année, le congrès de la Fédération Histoire Québec, dont notre Société d’histoire est membre, avait lieu à l’hôtel Universel de Rivière-du-Loup, les 15, 16 et 17 mai derniers. La tenue de ce congrès coïncidait également avec les cinquante années de fondation de la Fédération Histoire Québec. Ce congrès avait pour thème « 50 ans d’histoire : du Souvenir au Devenir ». Lors du banquet de clôture, la FHQ a dévoilé le nom des lauréats de ses différents prix d’excellence pour l’année 2014-15 : • Le prix Rodolphe-Fournier (prix de la Chambre des notaires du Québec pour la promotion de la recherche en histoire du notariat) a été remis à Madame Éliane Labastrou, de la Société de patrimoine et d’histoire de l’Île-Bizard et de Sainte- Geneviève pour sa recherche afin d’établir l’historique des terres concédées (chaînes de titres) sur l’Île-Bizard, du milieu du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours. • Le prix Léonidas-Bélanger (prix soulignant la réalisation d’un ouvrage historique lors d’une année impaire ou l’organisation d’un événement à caractère historique lors d’une année paire) a été remis à la Société historique de Cap-Rouge pour l’organisation de l’événement « Le Tracel de Cap-Rouge ». • Le prix Honorius-Provost vise à reconnaître et à mettre en valeur le travail bénévole d’individus oeuvrant au sein des Sociétés membres de la fédération. Cette année, Madame Huguette Langlois, bénévole au sein du comité de la vente de livres usagés de la SHLM, était en nomination. Le prix Honorius-Provost a été remis à Monsieur Rémi Morissette de la Société d’histoire de Neuville. Sur la photo prise lors du banquet, nos représentants ont passé la soirée avec les délégués d’une Société située de l’autre côté du fleuve, presque en face de la SHLM. Dans l’ordre habituel : Monsieur Stéphane Tremblay (président de la SHLM), Monsieur Bernard Billon et Madame Marie Gagné (membres de la SHLM), Monsieur Gilles Lepage, Madame Sylvie Samson et Madame Lucie Desroches (présidente, registraire et administratrice de la Société d’histoire et de généalogie de Verdun)....

    Rafraîchissement de notre maquette

    Grâce à Madame Dominique Farley, une artiste ayant bénévolement proposé ses services durant la saison morte (novembre à avril), notre maquette du fort de La Prairie a fait peau neuve. Auparavant, la couleur prédominante de notre maquette était le beige. À la suite des retouches de Madame Farley, notre maquette est maintenant beaucoup plus réaliste ; la végétation et les sentiers ayant leurs propres couleurs dominantes. Avec l’arrivée des guides étudiants, nos locaux seront ouverts tous les jours cet été. Profitez-en pour venir admirer le travail de Madame Farley.

    Grâce à Madame Dominique Farley, une artiste ayant bénévolement proposé ses services durant la saison morte (novembre à avril), notre maquette du fort de La Prairie a fait peau neuve. Auparavant, la couleur prédominante de notre maquette était le beige. À la suite des retouches de Madame Farley, notre maquette est maintenant beaucoup plus réaliste ; la végétation et les sentiers ayant leurs propres couleurs dominantes. Avec l’arrivée des guides étudiants, nos locaux seront ouverts tous les jours cet été. Profitez-en pour venir admirer le travail de Madame Farley....

    Nomination à la Société d’agriculture

    Après avoir occupé les fonctions de secrétaire-trésorier à la Société d’agriculture du comté de La Prairie depuis une dizaine d’années, Monsieur Rolland Des Noyers a récemment invité Monsieur Jean-Pierre Yelle à le remplacer dans ses fonctions. Originaire d’une grande famille de cultivateurs de Saint-Rémi, Monsieur Yelle, qui est un membre très impliqué à la Société d’histoire depuis de nombreuses années, était tout désigné pour occuper ce poste. Après une période de formation de quelques mois, l’heureux élu entrera officiellement en fonction en octobre prochain. Parmi les nombreuses tâches associées à cette fonction, Monsieur Yelle devra rédiger les procès-verbaux des réunions des directeurs, assurer la correspondance, tenir les comptes et collaborer à l’organisation des différentes activités de la Société : concours de labours, fermes fleuries, conservation des sols, etc. Nous souhaitons à Monsieur Yelle beaucoup de bonheur auprès des agriculteurs du comté.

    Après avoir occupé les fonctions de secrétaire-trésorier à la Société d’agriculture du comté de La Prairie depuis une dizaine d’années, Monsieur Rolland Des Noyers a récemment invité Monsieur Jean-Pierre Yelle à le remplacer dans ses fonctions. Originaire d’une grande famille de cultivateurs de Saint-Rémi, Monsieur Yelle, qui est un membre très impliqué à la Société d’histoire depuis de nombreuses années, était tout désigné pour occuper ce poste. Après une période de formation de quelques mois, l’heureux élu entrera officiellement en fonction en octobre prochain. Parmi les nombreuses tâches associées à cette fonction, Monsieur Yelle devra rédiger les procès-verbaux des réunions des directeurs, assurer la correspondance, tenir les comptes et collaborer à l’organisation des différentes activités de la Société : concours de labours, fermes fleuries, conservation des sols, etc. Nous souhaitons à Monsieur Yelle beaucoup de bonheur auprès des agriculteurs du comté. ...

    Une de nos membres honorée par le Lieutenant-gouverneur du Québec

    Toutes nos félicitations à Madame Patricia McGee Fontaine qui a reçu, le 9 mai dernier, la médaille d’argent des aînés, remise par le Lieutenant-gouverneur du Québec en reconnaissance de l’engagement bénévole, de la détermination et du dépassement de soi. Madame McGeeFontaine oeuvre à la SHLM depuis bientôt 40 ans. Elle a déjà été présidente de notre organisme et elle est responsable de la mise sur pied de plusieurs fonds d’archives (fonds Élysée Choquet, fonds des Biens des Jésuites…) ainsi que de plusieurs activités généalogiques (Club de généalogie). Merci à la municipalité de La Prairie pour la mise en candidature de Madame McGee Fontaine.
     

    Dans l’ordre habituel sur la photo : Monsieur Donat Serres (maire de La Prairie), Son Honneur Monsieur Pierre Duchesne (Lieutenant-gouverneur du Québec) et Madame Patricia McGee Fontaine (au centre).

    Toutes nos félicitations à Madame Patricia McGee Fontaine qui a reçu, le 9 mai dernier, la médaille d’argent des aînés, remise par le Lieutenant-gouverneur du Québec en reconnaissance de l’engagement bénévole, de la détermination et du dépassement de soi. Madame McGeeFontaine oeuvre à la SHLM depuis bientôt 40 ans. Elle a déjà été présidente de notre organisme et elle est responsable de la mise sur pied de plusieurs fonds d’archives (fonds Élysée Choquet, fonds des Biens des Jésuites...) ainsi que de plusieurs activités généalogiques (Club de généalogie). Merci à la municipalité de La Prairie pour la mise en candidature de Madame McGee Fontaine.   Dans l’ordre habituel sur la photo : Monsieur Donat Serres (maire de La Prairie), Son Honneur Monsieur Pierre Duchesne (Lieutenant-gouverneur du Québec) et Madame Patricia McGee Fontaine (au centre). ...

    Vente de livres

    L’édition 2015 a été un incroyable succès : notre comité de livre a vendu 4 936 livres en 3 jours. Plus de détails dans notre prochaine édition.

    L’édition 2015 a été un incroyable succès : notre comité de livre a vendu 4 936 livres en 3 jours. Plus de détails dans notre prochaine édition. ...

    Lancement du livre « La table. L’insaisissable peuple québécois »

    Monsieur Réal Houde, auteur, généalogiste et membre de la SHLM, a récemment publié un livre inspiré par l’histoire culturelle et sociologique des Québécoises et des Québécois. Le lancement de cet ouvrage humoristique intitulé « La table. L’insaisissable peuple québécois » a eu lieu à l’ancienne gare de Saint-Bruno le 26 avril dernier. Monsieur Stéphane Tremblay, président de la SHLM, était sur place à titre de présentateur. L’auteur a gracieusement offert un exemplaire de l’ouvrage à la SHLM pour sa bibliothèque.

    Pour plus d’informations : www.realhoude.com.

    Monsieur Réal Houde, auteur, généalogiste et membre de la SHLM, a récemment publié un livre inspiré par l’histoire culturelle et sociologique des Québécoises et des Québécois. Le lancement de cet ouvrage humoristique intitulé « La table. L’insaisissable peuple québécois » a eu lieu à l’ancienne gare de Saint-Bruno le 26 avril dernier. Monsieur Stéphane Tremblay, président de la SHLM, était sur place à titre de présentateur. L’auteur a gracieusement offert un exemplaire de l’ouvrage à la SHLM pour sa bibliothèque. Pour plus d’informations : www.realhoude.com. ...

    Notre prochaine conférence: L’incident de La Tortue

    Dans la nuit du 3 au 4 novembre 1838, un groupe de Patriotes de Saint-Constant et de Saint-Philippe se dirigent vers La Prairie dans le but de contrôler les moyens de transport (le train et le bateau à vapeur) et de s’emparer des armes à feu qui étaient entreposées à la garnison. Chemin faisant, ils suivent la Rivière La Tortue, soumettent les Loyaux et confisquent leurs armes. C’est à la maison de David Vitty qu’ils vont rencontrer une certaine résistance. Les événements qui se dérouleront ce soir-là conduiront à la potence François-Xavier Hamelin, Joseph Robert et les deux frères Sanguinet, Ambroise et Charles. Par cette conférence, nous tenterons de mettre au clair ce chapitre méconnu de la rébellion de 1838.

    Cette conférence de la SHLM aura lieu exceptionnellement au Complexe Saint-Laurent, situé au 500, rue Saint-Laurent à La Prairie. Elle débute à 19 h 30. Entrée libre pour les membres, 5 $ pour les non-membres. Renseignements au 450-659-1393.

    Dans la nuit du 3 au 4 novembre 1838, un groupe de Patriotes de Saint-Constant et de Saint-Philippe se dirigent vers La Prairie dans le but de contrôler les moyens de transport (le train et le bateau à vapeur) et de s’emparer des armes à feu qui étaient entreposées à la garnison. Chemin faisant, ils suivent la Rivière La Tortue, soumettent les Loyaux et confisquent leurs armes. C’est à la maison de David Vitty qu’ils vont rencontrer une certaine résistance. Les événements qui se dérouleront ce soir-là conduiront à la potence François-Xavier Hamelin, Joseph Robert et les deux frères Sanguinet, Ambroise et Charles. Par cette conférence, nous tenterons de mettre au clair ce chapitre méconnu de la rébellion de 1838. Cette conférence de la SHLM aura lieu exceptionnellement au Complexe Saint-Laurent, situé au 500, rue Saint-Laurent à La Prairie. Elle débute à 19 h 30. Entrée libre pour les membres, 5 $ pour les non-membres. Renseignements au 450-659-1393....

    392, chemin de Saint-Jean

    L’imposante demeure de 16 pièces et d’une surface habitable de 294,6 m2 a été construite en 1939 pour servir de clinique et de demeure familiale au docteur Jean-Paul Lavallée. L’édifice, sis au centre d’un immense terrain de 1739 m2, en impose par son allure et son retrait. Le premier propriétaire a occupé les lieux jusqu’à son décès en janvier 1973, alors qu’il avait à peine soixantecinq ans. Au rez-de-chaussée inondé par la lumière du jour, le docteur Lavallée recevait ses patients et pratiquait des accouchements ainsi que des chirurgies mineures comme l’ablation des amygdales. S’y trouvait également la pharmacie puisque, à l’image de son collègue, le docteur Léonard Gouin, lequel exerçait à quelques pas de là, le docteur Lavallée était autorisé à vendre des médicaments à ses patients.

    Quelques-unes des quatre chambres de l’étage, avec salle de bain centrale, étaient à l’occasion occupées par les nouvelles mamans pour une courte convalescence.

    Monsieur Lavallée et son épouse Germaine Couillard ont vu grandir leurs deux filles, Carmen et MoniqueCarmen est née en octobre 1932 et Monique a vu le jour en février 1933. Cette dernière a épousé Antonin Patenaude, elle est décédée à La Prairie en octobre 1992. , dans cette demeure. L’une a épousé un notaire de Verdun et l’autre s’est mariée à un propriétaire d’une entreprise d’enseignes au néon. Elles sont aujourd’hui toutes deux décédées.

    La propriétaire des quarante dernières années, Madame Marie-Claire Beaudin- Lavoie est originaire de Saint-Jacques-le- Mineur. Cette mathématicienne a enseigné à l’éducation des adultes à Montréal durant vingt-cinq ans avant d’acquérir la maison en mars 1974, soit un an après le décès de son époux. La mère de Madame Beaudin habitait dans la paroisse du Christ-Roi et était atteinte d’un cancer. Soucieuse de prendre soin de sa mère malade, l’enseignante, qui habitait alors Montréal, s’est résolue à venir habiter La Prairie. Comme la seule maison disponible à l’époque était celle du Dr Lavallée, elle l’a donc achetée pour 40 000 $, un montant appréciable puisque, à l’époque, on pouvait devenir propriétaire d’une maison unifamiliale toute neuve dans le nouveau quartier de la Magdeleine pour la moitié de cette somme. La propriété tant à l’intérieur qu’à l’extérieur est demeurée presque inchangée depuis son acquisition en 1974. La cheminée du foyer de marbre noir du salon a été condamnée depuis longtemps, la propriétaire craignant les incendies. En 2008, deux énormes peupliers malades, situés du côté de la rue Saint-Georges, ont dû être abattus.

    Aujourd’hui âgée de quatre-vingt-cinq ans, Madame Beaudin a dû se résoudre à mettre la maison en vente en octobre 2013. Et, ce que l’on craignait arriva, de nombreux promoteurs se présentèrent dans le but d’acquérir le tout pour démolir l’édifice et construire des condominiums sur ce magnifique emplacement.

    Heureusement, en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, la Ville de La Prairie avait récemment adopté un règlement visant la protection de 42 bâtiments à valeur patrimoniale situés à l’extérieur du site patrimonial déclaré du vieux La Prairie. Bonne nouvelle, le 392, chemin de Saint-Jean est du nombre.

    Au dire de la mairesse, Madame Lucie F. Roussel, « L’objectif du conseil municipal est de protéger le patrimoine bâti de la ville et de faire en sorte que la démolition soit vue comme le dernier recours envisageable ». Ainsi, par le biais des dispositions de la loi, la Ville a mis sur pied un comité qui évaluera, entre autres, critères précis (état de l’immeuble, sa détérioration, son apparence architecturale, ses coûts éventuels de restauration, etc.).

    De plus, afin de préserver la qualité de vie du secteur ou l’intérêt public, le comité, composé de trois membres du conseil municipal, pourra refuser une demande de démolition ou délivrer un permis de démolition assujetti à une série de conditions.

    Voilà une décision qui arrive à point nommé. On se souviendra avec tristesse qu’en octobre 2012, pour des motifs très discutables, on accorda à la hâte un permis de démolition de la magnifique demeure de pierre sise au 1303, Marie-Victorin, face au fleuve. Construite vers 1750, la maison avait, pendant plus de 250 ans, abrité plusieurs générations de la famille Sainte-Marie.

    Il y a fort à parier que l’adoption du nouveau règlement 1344-M, fondée sur les recommandations du macro-inventaire dressé par l’architecte Michel Létourneau, a dû être influencée par l’attitude positive de la ville de Candiac face aux menaces qui pesaient sur la maison Page située au 32, boulevard Marie-Victorin. Un bel exemple à suivre.

    Vendu à la fin de 2013 après 75 ans d’existence, le 392, chemin de Saint-Jean n’aura donc connu que deux propriétaires, lesquels ont su entretenir et conserver le bâtiment dans un état impeccable. Souhaitons que les nouveaux acquéreurs soient habités des mêmes préoccupations.

    Le foyer de marbre est d’origine ainsi que l’escalier. Les deux autres photos représentent la structure des combles.

     

    L’imposante demeure de 16 pièces et d’une surface habitable de 294,6 m2 a été construite en 1939 pour servir de clinique et de demeure familiale au docteur Jean-Paul Lavallée. L’édifice, sis au centre d’un immense terrain de 1739 m2, en impose par son allure et son retrait. Le premier propriétaire a occupé les lieux jusqu’à son décès en janvier 1973, alors qu’il avait à peine soixantecinq ans. Au rez-de-chaussée inondé par la lumière du jour, le docteur Lavallée recevait ses patients et pratiquait des accouchements ainsi que des chirurgies mineures comme l’ablation des amygdales. S’y trouvait également la pharmacie puisque, à l’image de son collègue, le docteur Léonard Gouin, lequel exerçait à quelques pas de là, le docteur Lavallée était autorisé à vendre des médicaments à ses patients. Quelques-unes des quatre chambres de l’étage, avec salle de bain centrale, étaient à l’occasion occupées par les nouvelles mamans pour une courte convalescence. Monsieur Lavallée et son épouse Germaine Couillard ont vu grandir leurs deux filles, Carmen et MoniqueCarmen est née en octobre 1932 et Monique a vu le jour en février 1933. Cette dernière a épousé Antonin Patenaude, elle est décédée à La Prairie en octobre 1992. , dans cette demeure. L’une a épousé un notaire de Verdun et l’autre s’est mariée à un propriétaire d’une entreprise d’enseignes au néon. Elles sont aujourd’hui toutes deux décédées. La propriétaire des quarante dernières années, Madame Marie-Claire Beaudin- Lavoie est originaire de Saint-Jacques-le- Mineur. Cette mathématicienne a enseigné à l’éducation des adultes à Montréal durant vingt-cinq ans avant d’acquérir la maison en mars 1974, soit un an après le décès de son époux. La mère de Madame Beaudin habitait dans la paroisse du Christ-Roi et était atteinte d’un cancer. Soucieuse de prendre soin de sa mère malade, l’enseignante, qui habitait alors Montréal, s’est résolue à venir habiter La Prairie. Comme la seule maison disponible à l’époque était celle du Dr Lavallée, elle l’a donc achetée pour 40 000 $, un montant appréciable puisque, à l’époque, on pouvait devenir propriétaire d’une maison unifamiliale toute neuve dans le nouveau quartier de la Magdeleine pour la moitié de cette somme. La propriété tant à l’intérieur qu’à l’extérieur est demeurée presque inchangée depuis son acquisition en 1974. La cheminée du foyer de marbre noir du salon a été condamnée depuis longtemps, la propriétaire craignant les incendies. En 2008, deux énormes peupliers malades, situés du côté de la rue Saint-Georges, ont dû être abattus. Aujourd’hui âgée de quatre-vingt-cinq ans, Madame Beaudin a dû se résoudre à mettre la maison en vente en octobre 2013. Et, ce que l’on craignait arriva, de nombreux promoteurs se présentèrent dans le but d’acquérir le tout pour démolir l’édifice et construire des condominiums sur ce magnifique emplacement. Heureusement, en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, la Ville de La Prairie avait récemment adopté un règlement visant la protection de 42 bâtiments à valeur patrimoniale situés à l’extérieur du site patrimonial déclaré du vieux La Prairie. Bonne nouvelle, le 392, chemin de Saint-Jean est du nombre. Au dire de la mairesse, Madame Lucie F. Roussel, « L’objectif du conseil municipal est de protéger le patrimoine bâti de la ville et de faire en sorte que la démolition soit vue comme le dernier recours envisageable ». Ainsi, par le biais des dispositions de la loi, la Ville a mis sur pied un comité qui évaluera, entre autres, critères précis (état de l’immeuble, sa détérioration, son apparence architecturale, ses coûts éventuels de restauration, etc.). De plus, afin de préserver la qualité de vie du secteur ou l’intérêt public, le comité, composé de trois membres du conseil municipal, pourra refuser une demande de démolition ou délivrer un permis de démolition assujetti à une série de conditions. Voilà une décision qui arrive à point nommé. On se souviendra avec tristesse qu’en octobre 2012, pour des motifs très discutables, on accorda à la hâte un permis de démolition de la magnifique demeure de pierre sise au 1303, Marie-Victorin, face au fleuve. Construite vers 1750, la maison avait, pendant plus de 250 ans, abrité plusieurs générations de la famille Sainte-Marie. Il y a fort à parier que l’adoption du nouveau règlement 1344-M, fondée sur les recommandations du macro-inventaire dressé par l’architecte Michel Létourneau, a dû être influencée par l’attitude positive de la ville de Candiac face aux menaces qui pesaient sur la maison Page située au 32, boulevard Marie-Victorin. Un bel exemple à suivre. Vendu à la fin de 2013 après 75 ans d’existence, le 392, chemin de Saint-Jean n’aura donc connu que deux propriétaires, lesquels ont su entretenir et conserver le bâtiment dans un état impeccable. Souhaitons que les nouveaux acquéreurs soient habités des mêmes préoccupations. Le foyer de marbre est d’origine ainsi que l’escalier. Les deux autres photos représentent la structure des combles.  ...