
- Au jour le jour, décembre 2017
Les Bateaux-phares du Saint-Laurent
On l’oublie souvent aujourd’hui, mais le fleuve Saint-Laurent a joué un rôle considérable dans le quotidien des Laprairiens, avant que l’on ne perde l’accès à l’eau en échange de la voie maritime. La Prairie était intimement liée à la vie fluviale, que ce soit pour la pêche, la baignade ou la traversée vers Montréal. Le développement initial du Québec s’est d’ailleurs largement fait en périphérie du fleuve, que ce soit pour déplacer les gens, les vivres, les matériaux et même les armées.
La navigation sur le fleuve n’est pourtant pas un parcours de tout repos. Les hauts-fonds, plus de 500 îles, les récifs, le rétrécissement progressif du golfe vers le lac Ontario, les vents qui soufflent dans le couloir étroit que créé les côtes, les brumes et les brouillards persistants et les glaces rendent extrêmement dangereuse cette bande d’eau de plus 1600 km. À ces périls s’ajoutent un fort courant, puis les marées, entre Tadoussac et l’océan. Plus près d’ici, on pense au redoutable Sault–Saint-Louis (ou rapides de Lachine), obstacle maritime pour qui voulait passer du bassin de La Prairie au lac Saint-Louis.
Les catastrophes maritimes étaient nombreuses. Les pertes humaines et économiques ont motivé la création de solutions technologiques pour rendre la navigation plus sécuritaire. Les routes commerciales seront constamment modifiées au gré des innovations afin de développer le pays.
L’ouvrage Les bateaux-phares du Saint-Laurent décrit en détail les avancées technologiques qui rendront le fleuve moins hasardeux.
La part belle est donnée aux bateaux-phares, sujet principal du livre, qui sont des navires amarrés à des points stratégiques du fleuve, en aval de Québec. Ces bateaux équipés de phares auront servi bon an mal an de 1830 à 1963. La passion du sujet par ses auteurs est ressentie à chaque page tournée.
Solidement documentée, cette publication nous permet de visiter la vie des marins à bord de ces navires sans sillage, dont la mission sacrée était de garder la flamme intacte, d’abord alimentée à l’huile puis enfin par l’électricité créée par des génératrices au charbon. De nombreuses avancées technologiques permettront d’augmenter la puissance du faisceau lumineux, au départ par un système catoptrique qui sera remplacé par différents perfectionnements du système dioptrique.
Cette mission était compliquée par les vents, les tempêtes et la solitude. On arrive bien, à travers cette fascinante lecture, à s’imaginer à bord de ces navires qui ne vont nulle part, souvent vétustes et inconfortables, battus par les éléments. Certains s’ennuyaient de leur famille sur la terre ferme, parfois toute proche. Il n’y avait pas de famille sur les bateaux phares, contrairement à plusieurs phares terrestres, mis à part quelques combinaisons père-fils ou fraternelles. Certains développèrent des codes ingénieux pour communiquer les nouvelles importantes à distance, comme un décès, ou une maladie. Plusieurs marins, pour se désennuyer, fabriquaient des objets comme des lavettes à vaisselle, ce qui augmentait leurs revenus.
La nomination des capitaines était éminemment politique. Ceux-ci devaient gérer les budgets avec doigté, entre les salaires de l’équipage, les provisions et autres denrées, l’approvisionnement en charbon et l’entretien du navire. Les budgets de l’époque, les menus, les paies et plusieurs autres documents officiels parsèment l’ouvrage.
Le livre s’attarde principalement aux bateaux-phares, mais c’est également une source généreuse en informations diverses de l’activité maritime de notre fleuve. Le formidable graphisme du livre met en valeur ce volume de 400 pages. De magnifiques illustrations des navires, notamment par un des auteurs, sont distribuées à travers la publication.
J’ai fait la découverte de cet ouvrage en louant une maison sur l’île Verte l’été passé. Cette maison nommée « Le Bateau phare » fut la propriété du Capitaine Dan Fraser, qui commanda le « Red Island Light Ship » au large de l’île Verte.
La maison est restée dans la famille et j’ai eu la chance de discuter avec Pierre Fraser, son descendant, qui a lui aussi vécu une vie maritime palpitante.
L’île accueille également le plus vieux phare sur le Saint-Laurent (1809).
Il est aussi possible de faire une visite
de l’école Michaud, convertie en musée, ainsi que le Musée du squelette.
www.septentrion.qc.ca/catalogue/
les-bateaux-phares-du-saint-laurent
www.bateauphare.com
www.ileverte-tourisme.com

- Au jour le jour, avril 2017
Exposition d’histoire à Dorval par un membre de la SHLM

La plupart des membres de la SHLM me connaissent comme étant celui qui réalise la mise en page du bulletin Au jour le jour depuis septembre 2008. J’ai une très mauvaise mémoire des dates et j’aurais fait un piètre historien, mais je m’intéresse depuis l’enfance à l’histoire, et plus particulièrement à la façon dont l’humanité vit au quotidien : ses objets, ses outils, ses moyens de transport, son alimentation, sa langue, enfin, tout ce qui fait partie de la vie courante.
Mon métier, celui de designer graphique, me permet de m’intéresser à une variété de sujets, mais surtout, il me permet d’aider à retransmettre les connaissances de gens qui savent. Mon travail, c’est de rendre ce savoir intéressant.
En 28 ans de carrière, j’ai eu la chance de réaliser des milliers de projets, mais j’ai toujours rêvé de participer à l’élaboration d’une exposition dans un musée. Le monde muséal est assez hermétique, quelques entreprises se partagent la quasi-totalité des projets et j’avais fait une croix sur la possibilité de travailler sur une exposition jusqu’à ce que le Musée d’histoire et du patrimoine de Dorval me confie le mandat de faire le design de l’exposition « Vivre à la victorienne, une question d’étiquette ».
J’avouerai candidement que je ne connaissais de Dorval que son aéroport et que je n’avais aucune idée que cette ville avait son propre musée. Et quel musée ! Situé aux abords du lac Saint-Louis, celui-ci est logé au sein d’une construction ancienne qui a été rénovée avec goût et à laquelle on a ajouté des extensions afin d’en agrandir la superficie d’exposition. Le musée présente une exposition permanente dynamique et fort intéressante, ainsi que quelques expositions temporaires.

Le sujet de l’exposition me convenait totalement. J’ai beaucoup lu sur l’époque victorienne telle que vécue au Canada, et il faut savoir que Dorval était à cette époque une zone mixte de villégiature pour les familles fortunées, majoritairement anglophones, et les familles des agriculteurs, plus modestes. L’esprit d’innovation de la période industrielle, allié au style flamboyant et souvent chargé de cette époque, s’est incarné de façon ostentatoire chez les villégiateurs.
L’extraordinaire équipe du musée, dirigée par Madame Sara Giguère, a préparé la recherche, choisi et déniché les artéfacts présentés et rédigé les textes qui mettaient en évidence les différents aspects du quotidien des villégiateurs et des agriculteurs.
Armés de ces précieux contenus, mon équipe et moi avons à notre tour fait des recherches graphiques poussées afin de bien saisir l’essence de cette époque folle de textures, de tapisseries et de motifs élaborés. Nous avons décidé de conserver certains éléments de ce style, notamment la palette de couleurs, riche et sombre, les textures détaillées et les polices de caractères populaires à cette époque où les presses permettaient davantage de liberté dans le dessin des caractères. Nous avons cependant décidé de ne pas utiliser tous ces attributs graphiques en même temps : l’époque victorienne n’avait pas peur d’en faire trop et de permettre que se côtoient plusieurs motifs et textures chargées qui se disputent notre attention. Une exposition se doit d’être lisible et nous voulions nous assurer que la qualité de la recherche et des textes soit mise en valeur.
Nous avons opté pour de généreuses murales imprimées qui habillent les murs de l’exposition. Cinq thématiques ont été exprimées en autant de tableaux : le contexte historique, l’alimentation, les vêtements, les loisirs et les transports. Nous avons intégré à ces murales des photographies d’époque, certaines de photographes locaux, et d’autres, superbes, de William Notman. Nous avons également eu le bonheur de travailler avec Monsieur Donald Caron, qui a illustré fidèlement des personnages habillés dans de magistrales tenues victoriennes et dans un style évoquant la gravure, un art tout indiqué pour la reproduction sur presse à cette époque.
L’exposition a été lancée dans le cadre des activités du 125e de la ville de Dorval (tout le monde ne peut pas avoir 350 ans), et j’ai eu la chance de rencontrer le maire de la ville qui, tout comme notre maire, est attaché à l’histoire, ainsi que plusieurs membres de la Société historique de Dorval.
Vous pouvez visiter cette exposition jusqu’au 16 juillet 2017. L’entrée est gratuite et le musée est ouvert du jeudi au dimanche, de 13 h à 16 h 30.
MUSÉE D’HISTOIRE ET DU PATRIMOINE DE DORVAL
1850, chemin du Bord-du-Lac, Dorval
514 633-4314

- Au jour le jour, mars 2017
Exposition Notman, photographe visionnaire
Il ne vous reste que quelques jours pour visiter la formidable exposition sur William Notman (1826–1891), le photographe canadien le plus réputé du dix-neuvième siècle. On connait bien Notman pour ses milliers de photographies des environs de Montréal, mais cette exposition place bien cet homme, à la fois artiste et marchand, dans le contexte de son époque. Au Musée McCord à Montréal, jusqu’au 26 mars.

www.musee-mccord.qc.ca/fr/expositions/notman/

- Au jour le jour, février 2015
Cours Photoshop 13
M. Gilles Blanchard offre à nouveau son cours de Photoshop 13. Apprenez à connaître ce logiciel de traitement d’image incontournable ! Vous pourrez enfin corriger des documents et des photos, et par la suite les incorporer au logiciel Heredis 14. Vous apprendrez également à faire des montages photographiques. Le coût est de 40 $ par personnes, pour un maximum de 8 participants. Premier arrivé, premier inscrit ! Pour suivre le cours, il faut posséder le logiciel Photoshop 13. Pour plus d’informations, ou pour s’inscrire, veuillez contacter notre coordonnatrice à la SHLM.

- Au jour le jour, janvier 2015
Cours Heredis 14
À la suite du succès de l’an dernier, M. Gilles Blanchard offre à nouveau un cours sur le logiciel Heredis 14. Grâce à cette formation, vous apprendrez à connaître le logiciel ainsi que ses périphériques, à entrer des données, à incorporer des actes et des photos, à produire un document et même un livre ! Le coût est de 40 $ par personnes, pour un maximum de 8 participants. Premier arrivé, premier inscrit ! Pour suivre le cours, il faut posséder le logiciel Heredis 14. Pour plus d’informations, ou pour s’inscrire, veuillez contacter notre coordonnatrice à la SHLM.

- Au jour le jour, novembre 2014
Souper annuel de la SHLM : une excellente soirée !
Le 1er novembre dernier avait lieu le souper annuel de la SHLM. Près d’une centaine de personnes se sont déplacées pour l’occasion.
Nous avons eu la chance, lors de cette soirée, de recevoir Monsieur Hoang Mai, député fédéral de Brossard- La Prairie, ainsi que, pour la première fois à l’un de nos soupers annuels, Monsieur Richard Merlini, député provincial de La Prairie, et de notre nouveau maire, Monsieur Donat Serres, élu le 17 octobre dernier. Il était accompagné de plusieurs conseillers et conseillères.
C’est aussi lors de cette soirée que nous avons remis le prix « Bénévole de l’année » à Madame Huguette Langlois, qui s’est illustrée lors de notre campagne de financement de vente de livres usagés.
Cette agréable soirée a été une excellente occasion pour rencontrer membres et amis de la SHLM autour d’un bon repas.
De nombreux prix de présence ont été remis.

- Au jour le jour, octobre 2014
Notre grande conférence
Grande nouveauté à la SHLM cette année ! En plus des nombreuses conférences annuelles, nous inaugurons en novembre le concept de grande conférence avec l’historien Marcel Tessier. Une fois par an, nous inviterons des conférenciers vedettes qui, nous l’espérons, sauront attirer des foules plus grandes par leur notoriété afin de nous aider à faire connaître davantage la SHLM et ses nombreuses activités dans la région.
On connaît Monsieur Tessier entre autres pour ses nombreuses apparitions à la télévision, notamment à Salut, Bonjour, où ses talents de communicateurs et de conteurs étaient mis de l’avant.
Auteur de plusieurs ouvrages, Monsieur Tessier est un conférencier hors pair qui nous présentera sa conférence le 4 novembre au Complexe Saint-Laurent de La Prairie, à 19 h 30. Invitez parents et amis !
Réservez avec nous au 450 659-1393.

- Au jour le jour, septembre 2014
Le défi de la continuité
Depuis maintenant plusieurs millions d’années, M. Gaétan Bourdages a été l’homme derrière Au jour le jour. Tel Atlas, il a tenu notre bulletin à bout de bras en écrivant la plupart des contenus et en coordonnant toutes les étapes de la production. Ce fût un travail titanesque qu’il a mené à bien jusqu’à la dernière édition d’avant l’été.
Avec toute l’innocence qui caractérise mon jeune âge, j’ai pris la relève de M. Bourdages avec la mission de poursuivre son oeuvre et en espérant faire presque aussi bien. Je ne suis pas totalement étranger à cette publication : j’en fais le design depuis septembre 2008. Je souhaite qu’on me laisse bien quelques temps pour m’ajuster au rôle de coordinateur de ce bulletin, mais n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires, bons ou mauvais.
J’ai la chance d’être appuyé par Stéfanie Guérin à la révision linguistique, qui maîtrise parfaitement notre langue malgré son très très jeune âge, et ce même si elle n’a pas fait son cours classique…
Mon implication, autant dans le bulletin que dans le conseil d’administration de la SHLM, a toujours trouvé sa motivation dans la volonté de diffuser notre histoire au plus grand nombre. Vos textes, vos idées et vos suggestions sont les bienvenus.

- Au jour le jour, septembre 2014
Conférences SHLM 2014-2015
Cette année, la SHLM présente un conférencier vedette, l’historien M. Marcel Tessier. Toutes les informations sur cette conférence sont disponibles ci-bas. Les conférences régulières se donnent à l’étage du 249, rue Sainte-Marie à La Prairie. Toutes les conférences débutent à 19 h 30. Entrée libre pour les membres, 5$ pour les non membres (sauf indiqué). Informations au 450 659-1393
16 septembre 2014
Par M. Louis Lemoine
Une chicane de curés au XVIIIe siècle.
Entre 1720 et 1725, les relations entre le sulpicien Joseph Isambart, curé dans la paroisse de Saint-Antoine-de-Pade de Longueuil et Paul-Armand Ulric, curé de la paroisse La Prairie-de-la-Madeleine s’enveniment au sujet d’un petit territoire, le Mouillepied, situé à la limite commune de leur paroisse respective où résident une dizaine de paroissiens. On verra que nombre de personnes de tous les milieux sociaux se mêleront de l’affaire…
21 octobre 2014
Par M. Réal Fortin
Louise de Ramezay et son moulin
Louise de Ramezay fait partie d’une famille prestigieuse qui a participé aux événements les plus dramatiques de notre histoire. Malgré les diverses péripéties qui se déroulent au moulin à scie familial (meurtre d’un esclave noir, procès, bris successifs) situé sur la rivière des Hurons, il semble que cette entreprise lucrative marque l’enfance de Louise. C’est donc tout naturellement qu’elle en prend la direction. Jusqu’à sa mort à l’âge de 71 ans, cette femme célibataire dirigera sa scierie avec obstination malgré les nombreux obstacles.
4 novembre 2014
Par M. Marcel Tessier
Les traditions de Noël en Nouvelle-France
Cette conférence concerne l’origine de la fête de Noël et tout ce qui l’entoure : le personnage de Saint Nicolas, ancêtre du Père Noël, l’avent, la coutume du réveillon de Noël, le sapin et ses décorations, le petit Jésus et le père Noël, la crèche, les cadeaux, les préparatifs pour le festin du réveillon, les bas de Noël, la messe de minuit… Exceptionnellement, le prix d’entrée de cette conférence sera de 10 $ pour tous et aura lieu au Complexe Saint-Laurent, situé au 500, rue Saint-Laurent à La Prairie.
20 janvier 2015
Par M. Jean Joly
Traite des fourrures et contrebande
La traite des fourrures constituait la base de l’économie de la colonie française en Amérique. Les diverses compagnies qui se sont succédé jouissaient d’un précieux monopole et de plusieurs autres privilèges qu’elles entendaient bien protéger. Le conférencier expliquera pourquoi les contrebandiers bravaient les mesures dissuasives sévères décrétées par les autorités à partir des données recueillies au cours de sa récente recherche, incluant divers documents d’archives du régime français. M. Joly est membre de la SHLM.
17 février 2015
Par M. Patrick Salin
Typologie des fortifications en Nouvelle-France
M. Salin a mis au point une typologie qui permet de présenter de manière simple et exhaustive tous les types de constructions réalisés par la France en Amérique du Nord et ayant servi comme postes, missions ou forts. On retrouve de nos jours des vestiges d’époque de ces établissements sur des sites parfois très reculés de son empire nord-américain. Tous placés sur des lieux d’importance stratégique pour l’époque, plusieurs de ces sites accueillent maintenant des villes nord-américaines de tailles variables.
21 avril 2015
Par M. Gaétan Bourdages
Le clergé de La Prairie de 1700 à 1900
Pendant près de trois siècles, le clergé a joué ici un rôle primordial tant au plan de l’évangélisation, du culte, de l’éducation, des soins de santé et de la prise en charge des orphelins et des aînés. Cette conférence propose un regard neutre sur la composition, la formation, les attitudes et les réalisations du clergé de La Prairie durant la période qui s’étend de la fin du 17e siècle jusqu’au début du 20e siècle. M. Bourdages est membre de la SHLM.

- Au jour le jour, mai 2012
Statistiques de fréquentation du site web de la SHLM
En mars 2011, la SHLM se dotait d’un tout nouveau site web. Plus d’un an s’est écoulé depuis, ce qui représente une période suffisamment longue pour nous fournir des statistiques fiables sur les visiteurs de notre site. C’est avec plaisir, donc, que nous vous présentons les données amassées par Google Analytics ces douze derniers mois, données que nous avons décortiquées pour vous.
Durant cette période, notre site a été visité 9 304 fois, ce qui donne une moyenne de 775 visites par mois. Il ne faut pas penser que derrière chacune d’elles se cache un seul individu. En effet, selon nos statistiques, 63 % étaient l’œuvre de visiteurs « uniques » (celui qui visite un site une seule fois) et 37 % de visiteurs « connus », (ce sont des gens qui fréquentent un site plus d’une fois) probablement certains de nos membres qui consultent régulièrement le site. Certains usagers ont consulté ce dernier plus de 200 fois cette année. Eh non !, nous ne pouvons pas savoir qui !
Et quelles sont les habitudes de nos visiteurs ? Ceux-ci passent en moyenne deux minutes et quart à consulter nos pages. Cela peut paraître court mais il faut savoir que, sur Internet, deux minutes représentent une éternité. Le temps passé à lire les articles du bulletin Au jour le jour (ainsi que Le Bastion), disponibles en fichiers PDF, n’est présentement pas comptabilisé. Idéalement il faudrait numériser à nouveau tous les textes des bulletins Le Bastion et Au jour le jour à l’aide d’un logiciel permettant la reconnaissance optique des caractères. Cette opération permettrait aux visiteurs de notre site ainsi qu’au fureteur Google de faire une recherche par mot sur l’ensemble des textes contenus dans l’onglet « Bulletins ». Compte tenu de nos ressources humaines, il s’agit là d’un travail colossal.
Pendant ces fameuses « deux minutes et quart », les usagers ont consulté près de trois pages et demie, en moyenne. La page d’accueil compte évidemment pour une et c’est, sans surprise, la plus vue. Vient ensuite celle de la section bibliothèque qui a accueilli plus de 3 379 visiteurs. Notre site est arrimé au logiciel de gestion bibliographique BIBLIO-TEK, développé par André Kahlé de la société INFOKA, et ce module permet à nos usagers de consulter le répertoire des titres disponibles à la SHLM. Il est plutôt remarquable de constater que ce service est utile à un grand nombre d’internautes, ce qui renforce la crédibilité de notre organisme comme source de référence en histoire et en généalogie.
En termes de popularité arrivent ensuite les pages suivantes :
Module de photos : 2 275 visites
La Prairie : 1 818 visites
Société d’histoire : 812 visites
Bulletins : 1 780 visites
Volet historique : 1 537 visites
Volet généalogique : 1 454 visites
Nos coordonnées : 1 188 visites
Nos conférences : 907 visites
Il est évident que le module photo attire l’intérêt des visiteurs. Cependant, sa consultation y est restreinte. Peut-être trouvera-t-on le moyen de permettre la diffusion de nos fonds photographiques numérisés. La question des droits sur ces images reste complexe et tous ne partagent pas le même avis sur la pertinence de mettre en ligne nos archives. En effet, celles-ci deviendraient disponibles non seulement au grand public mais aussi aux gens potentiellement mal intentionnés qui pourraient s’accaparer ou détourner ces fonds d’archives.
Plus de 3 023 visites proviennent d’usagers qui avaient sauvegardé l’ancienne adresse du site (www.laprairie-shlm.com) dans leurs favoris. Heureusement, cette adresse est redirigée vers notre nom de domaine actuel (www.shlm.info). Bien entendu, le site qui nous amène le plus grand nombre de visiteurs est Google avec 2 764 visites. Le site de la ville de La Prairie nous a valu 195 visiteurs, celui de www.bonjourquebec.com quelque 118 autres alors que www.tourismesuroit. qc.ca a amené 103 internautes chez nous. Aussi, nous devons aux pages françaises et anglaises de l’incontournable Wikipédia 139 visiteurs. Finalement, une centaine de sites de type portail, des domaines du tourisme et de la recherche en histoire et en généalogie complètent et ferment la marche. La surmultiplication des portails, créés pour mettre de l’avant des liens d’intérêt, ne semble pas avoir eu une grande influence.
Le mot-clé de recherche le plus populaire est « shlm », suivi de la conférence « michel barbeau morts accidentelles et violentes sous le régime français ». Ce résultat spécifique nous semble être une anomalie. Suivent « société d’histoire de la prairie-de-la-magdeleine », « société historique de la prairie » et la variante « société d’histoire de la prairie ».
L’immense majorité des visites proviennent du Canada, mais plus de 500 d’entre elles originent de nos voisins du sud. De ces visites, 176 sont issues d’une ville de la Floride, 130 de la France, puis 58 du Maroc et 41 du Brésil. Les autres coins de la planète se partagent le peu qui reste.