
- Au jour le jour, juin 1983
Architecture – La maison fortifiée
Construite vers 1688, cette petite maison mesurait environ 25’x30’ et était surmontée d’une énorme cheminée centrale de pierre; un toit à quatre versants en croupe la coiffait. C’était une maison d’habitation qu’on pouvait transformer en redoute sitôt qu’un danger se présentait; de lourds contrevents fermaient les ouvertures et des meurtrières étaient percées au niveau des combles, de sorte qu’on pouvait y tirer sur l’ennemi. Cette curieuse redoute fit couler beaucoup d’encre à la fin du siècle dernier; le courrier de Montréal le 24 août 1880 expliquait en ces termes :
“On construisit vers cette époque un fort de pierre d’environ 25’x30’ pour mettre les colons à l’abri. Cette construction après avoir défié les ravages de plus de deux siècles, est demeurée intacte, seulement le maçon en a fait disparaître les meurtrières et les a remplacées par des croisées, ce qui déroute l’étranger sur sa destination primitive. Ce vieux fort est transformé en maison d’habitation…” !
A cette époque on prenait cette maison pour le fort de LaPrairie mais le docteur T.A. Brisson démentit cette rumeur dans un article qu’il écrivit dans la Minerve du 20 mai 1882 :
“Quant à la maison de pierre qu’on a prise et donnée pour le fort de LaPrairie; il est certain qu’elle est bien ancienne et les meurtrières qu’on y voit dans les mansardes donnent raison de croire qu’elle a été bâtie dans un but militaire, cependant elle n’a jamais été ni le Fort ni dans la fort; elle pouvait être une redoute à défendre le fort comme le moulin à vent construit au sud du fort…”
Le bâtiment a été occupé par les Américains en 1775 du 8 septembre au 6 mai, ils en avaient transformé une partie en cachot. Ce qui expliquerait pourquoi Elisée Choquet confondait ce bâtiment avec un blockaus que les Américains avaient dû ériger durant leur séjour. On aurait même retrouvé après leur départ un boulet de canon marqué du sceau anglais et qui a été conservé par un Monsieur Ingalls de LaPrairie (où se trouve-t-il aujourd’hui ?). La petite maison fortifiée a hélàs été démolie au début du siècle; elle était située sur un terrain occupé présentement par les entreprises Oligny, rue du Boulevard.

- Au jour le jour, juin 1983
Edme Henry
Edme Henry (1760-1841)
Edme était le fils unique de Edme Henry, chirurgien-major dans le Royal-Roussillon, régiment ayant servi en Nouvelle-France et commandé alors par le lieutenant-colonel de Poularies durant la guerre de Sept Ans (1756-1841).
Après avoir terminé son cours classique au collège de Montréal et trois ans de droit, Edme, reçut le 2 juillet 1783 une commission de notaire du général Haldimand, gouverneur de la Province. Le 17 février 1794, il alla se fixer à LaPrairie et résider là où devait se fixer plus tard l’Académie St-Joseph, au coin des rues St-Ignace et Chemin de St-Jean. Dès 1796, il devint notaire du général Christie et bientôt l’agent de ses six seigneuries : Lacolle, Noyan, Sabrevois, De Léry, Bleury, Repentigny ainsi que de vastes intérêts à Chambly. Le gouvernement y joignit l’agence de la seigneurie de LaPrairie. Vers 1811 s’annonce la guerre avec les États-Unis. Nommé major au 2e bataillon de la milice de Beauharnois il se distingua sous les ordres du lieutenant-colonel De Salaberry et fut promu lieutenant-colonel commandant du 2e bataillon de Huntingdon le 2 juillet 1822. Cédant aux besoins et instances de ses compatriotes le 7 juin 1837, il ouvre une banque dont le bureau principal est à LaPrairie : c’est en pleine crise économique; une centaine de banques aux États-Unis font faillite et, au Canada, elles suivent. Pour venir en aide aux gens de LaPrairie et des environs, il fonde sa banque : “La Banque Henry”.
Il émet des billets de 5, 2 et 1 dollars et en petites coupures de 75 sous, un écu et 30 sous, et ce, en billets strictement bilingues.
A travers toutes ces occupations, il pratiqua le notariat jusque vers 1831 : 4831 actes, greffe important d’une époque de transition. Il s’occupa de l’aménagement des routes du comté de LaPrairie, aida à la création d’écoles, et encouragea la colonisation. Il fonda Napierville, Christieville (Iberville), Burtonville (St-Césaire) et Henryville. Il créa le Fort Neuf en 1822 pour les artisans qui affluèrent à LaPrairie, et se lança dans une compagnie de bateaux à vapeur : “Edmund Henry” et “Montréal”, puis, avec M. Ryland allongea le quai pour permettre à des bateaux de plus fort tonnage, d’accoster.

- Au jour le jour, juin 1983
Outils généalogiques
On dit souvent “faire sa généalogie”; voilà une expression pour le moins ambigue car si on la prenait à la lettre elle signifierait “choisir ses ancêtres”. Quoi qu’il en soit nous comprenons tous que la phrase désigne l’ensemble des recherches effectuées pour arriver à connaître les noms de nos ancêtres maternels et paternels de génération en génération. Les répertoires de mariages et les registres de baptêmes et de sépultures sont des outils indispensables pour arriver à cette fin. S’y ajoutent de patientes et laborieuses lectures d’actes notariés et la consultation d’une publication récente par un groupe de chercheurs en démographie de l’Université de Montréal, à savoir : la liste informatisée des noms de tous les résidents de la Nouvelle-France et des renseignements qui les concernent (baptême, mariage, sépulture, métier etc…). L’information ainsi recueillie doit par la suite être organisée de façon à ce que chacun puisse s’y retrouver assez rapidement. La méthode la plus fréquemment utilisée consiste à inscrire ces renseignements sur des feuilles (voir illustration), chacune permettant de connaître les quatre générations qui ont précédé un ancêtre donné. Chaque ancêtre y porte un numéro et son père est désigné par le double de ce numéro (nombre pair) alors que sa mère est identifiée par le double plus un (nombre impair). Pareille façon de travailler offre ses avantages et ses inconvénients; ainsi puisque les noms sont en ordre numérique il devient impossible de repérer un nom par ordre alphabétique, de plus les mariages consanguins y sont difficilement décelables.
Déçu de ne pouvoir vérifier rapidement si j’avais des ancêtres communs avec certains de mes amis et soucieux de mesurer les risques génétiques légués par mes aieux, j’ai pensé mettre au point un fichier que je vous propose aujourd’hui. Vous le constaterez rapidement, tout comme la précédente, cette manière de faire a aussi ses limites et ses profits. A chaque ancêtre sa fiche et son numéro, le nom étant toujours suivi de celui du conjoint (voir illustration) ainsi que des renseignements concernant le mariage, le baptême et la sépulture. Suivent les indications sur le lieu d’origine et des informations à caractère historique.
Comme ce fichier est destiné à mes enfants, ils peuvent donc y retrouver leurs ascendants paternels et maternels, aussi pour ne pas confondre les deux, les ancêtres de leur père voient leur numéro précédé de la majuscule B (pour Bourdages) et ceux de leur mère de la majuscule P (pour Péloquin). S’il s’agit en plus d’un ancêtre maternel, son numéro sera suivi de la majuscule M. Ainsi on aura vite compris que le numéro B 3114M indiquera à mon fils qu’il est en présence d’un ancêtre de son père et qu’il s’agit d’un ancêtre maternel. Toutes les fiches sont par la suite classées par ordre alphabétique et lorsqu’un personnage est plusieurs fois mon ancêtre sa fiche porte donc plusieurs numéros. Cette manière de procédér m’a permis de découvrir entre autre que j’avais des ascendants qui étaient communs à mon père et à ma mère ainsi qu’à mon épouse et à moi. J’y ai de plus appris qu’en Acadie nombreux sont ceux qui parmi mes ancêtres étaient frères et sœurs. Bref un fichier ainsi conçu permet un repérage rapide de n’importe quel prédécesseur et facilite la compilation de certaines statistiques. Tout compte fait je crois bien que l’effort en vaut la peine. Bon travail…

- Au jour le jour, juin 1983
Fonds Élisée-Choquet
Les jours et les années passent. Pour quelle raison a-t-on oublié de signaler en 1917 les 250 ans de la fondation de LaPrairie? Peut-être à cause de la guerre qui faisait rage en Europe? Quoi qu’il en soit, on confie en 1923 à T.A. Brisson le soin d’organiser des fêtes grandioses soulignant les 250 ans de la fondation de la “paroisse” de LaPrairie. Un cairn (petite pyramide de pierre) rappelant la bataille de 1691 sera dévoilé au “Carré La Mennais”.
Nous sommes en juin 1923 et Elisée Choquet vient d’être ordonné prêtre, il est tout jeune, à peine 23 ans. En attendant son départ pour Rome en septembre, où il étudiera pour obtenir un doctorat en philosophie, il est nommé “vicaire de vacances” à LaPrairie. Une “visite de paroisse” lui permet de rencontrer en sa demeure le docteur Thomas-Auguste Brisson. Ébloui par la richesse de sa bibliothèque et de sa documentation, épaté aussi par les connaissances de l’homme, Elisée Choquet se lie très rapidement à T.A. Brisson et devient bientôt son “bras doit” : organisateur des fêtes de LaPrairie qui auront lieu en août; ce sera une réussite.
Elisée Choquet revint comme vicaire à LaPrairie en 1929. Thomas-Auguste Brisson a déjà 77 ans à cette époque. Il habite depuis plusieurs années dans la famille de Joseph-Auguste, son frère, demeure qu’il devra bientôt quitter. Le grenier de son ancienne demeure sur le Chemin de St-Jean (aujourd’hui la maison Aubin) déborde de journaux accumulés depuis plus de 40 ans. L’abbé Choquet conscient de la valeur historique de ces documents demande au docteur Brisson l’autorisation de faire l’inventaire de ce riche contenu; c’est ainsi que commence à prendre forme l’actuel “Fonds Elisée Choquet”. Les deux compères sont liés par une passion réciproque pour l’histoire : Thomas-Auguste Brisson fournit la documentation tant et si bien qu’à son entrée comme résident à l’hospice de la Providence vers 1931 il aura presqu’entièrement cédé tous ses documents. T.A. Brisson est décédé le 18 décembre 1937. Elisée Choquet, homme d’action, étudie, classifie, note et se renseigne et avec l’aide de secrétaires de circonstance, Yvette Jubinville et Annette Lafond, les notes manuscrites sont dactylographiées.
L’éloquence d’Elisée Choquet était bien connue. Suite à une conférence fort appréciée, donnée à la “Société Historique de Montréal” paraître son volume sur les “Communes de Laprairie” en 1935. Sous la rubrique “En vidant mon carquois” il fera connaître LaPrairie et ses habitants aux lecteurs du Richelieu (journal hebdomadaire régional). Se basant également sur une vieille carte de la Seigneurie de Laprairie signée Joseph Riel et à l’aide des terriers (actes de concessions des terres) Elisée Choquet établira des cartes situant les concessions des premières familles de la seigneurie.
Riche de la documentation à laquelle il a lui-même éminemment travaillé; Elisée Choquet quittera LaPrairie en 1936. Les précieuses caisses de dossiers le suivront d’un endroit à l’autre : Longueuil, Delson, Saint-Edouard, Saint-Isidore et Varennes. Les recherches historiques sur LaPrairie se terminent presqu’entièrement au début des années 30, mais l’abbé Choquet complètera son documentation par de nombreux sujets et poursuivra les études généalogiques dans les paroisses du diocèse de St-Jean jusqu’à sa retraite en 1970. Il devait nous quitter le quitter le 14 mai 1972.
Voilà donc comment s’est constitué le “Fonds Elisée Choquet”.
(à suivre)
Références :
Fonds Elisée Choquet, Musée du Vieux Marché, Société Historique de LaPriarie.
Biographies Canadiennes-françaises, J.J. Lefebvre, Edition 1927, page 30.
Biographie d’Elisée Choquet, Archives du Diocèse de St-Jean, Québec.
Notes personnelles de Marcelle Brisson, nièce du docteur T.A. Brisson.

- Au jour le jour, février 1983
Quatrième de couverture
Enfin, le Musée du Vieux Marché vous ouvre ses portes…
du 15 mai au 31 août
de 9 :00 à 19 :00
tous les jours

- Au jour le jour, février 1983
Cotisations
Ne tardez pas à renouveler votre carte de membre. Votre diligence à ce faire accélère la réalisation de nombreux projets. Nouveau tarif en 1983 : 12$ pour l’année.

- Au jour le jour, février 1983
Psst…
Ne manquez pas le prochain numéro des Cahiers de la Société d’Histoire de Longueuil qui portera sur la querelle entre les curés Armand Ulric (LaPrairie) et Joseph Ysambart (Longueuil) au sujet du rattachement du Mouille-pied à la paroisse de Longueuil en 1722.
Il s’agit d’un dossier quasi complet mettant en relief tous les échelons de l’administration d’une société seigneuriale d’Ancien Régime où il n’y avait pas de séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Cette affaire, qui suscita une volumineuse correspondance, impliqua les deux curés concernés, les paroissiens, le baron de Longueuil, l’Intendant de la Nouvelle-France, l’évêque de Québec, et eut son point culminant jusqu’à Versailles.

- Au jour le jour, février 1983
Éditorial – La culture : un service essentiel
Les institutions multiples dont s’est munie la ville de LaPrairie depuis quelques années ne sont pas sans augmenter le bien-être de l’ensemble des citoyens : équipements modernes pour la lutte contre les incendies, hôtel de ville, garage municipal, centre et centre d’achats sont là, il faut bien le reconnaître, des services essentiels.
Cependant nous croyons que l’évolution et la composition actuelle de la population de LaPrairie exigent le développement plus marqué d’un secteur de l’activité humaine jusque là laissé dans l’ombre : à savoir le domaine culturel. Outre l’existence du Café instantané, du restaurant-théâtre du Vieux Fort et du Musée du Vieux Marché, les acquisitions à caractère culturel constituent à ce jour un bien maigre tribut. Cependant depuis quelques années, le dynamisme des édiles municipaux face à la Maison à tout l’monde et au Vieux Marché, autorisent, quant à la mise en place d’une maison de la culture, des espoirs encore insoupçonnés.
Il y a cent ans LaPrairie, grâce à la Société littéraire, était dotée d’une bibliothèque, d’une salle de lecture et d’une salle de discussion : hélas tout cela n’est plus. Et pourtant l’intérêt marqué des dernières années pour les nombreuses expositions d’œuvres d’artistes et d’artisans, la demande croissante pour des cours à caractère culturel (émaux sur cuivre, tissage, peinture, danse etc..) et l’augmentation des heures disponibles pour les loisirs appelle de plus en plus l’ouverture d’un véritable centre culturel à LaPrairie.
La Banque centrale de Prêt (dépôt régional de volumes qui sont prêtés aux nombreuses bibliothèques municipales de la région) en choisissant notre ville comme site posait sans le savoir un premier jalon en ce sens. Il va sans dire que les débuts peuvent être modestes et prendre place à l’intérieur d’un édifice déjà existant (n’a-t-il pas fallu vingt ans à la bibliothèque municipale de Boucherville avant d’être logée dans le magnifique centre culturel actuel ?). Quoi qu’il advienne, nombreux sont ceux qui dans notre ville songent de plus en plus à la nécessité d’une bibliothèque municipale et croient que sur ce point il serait grand temps de revenir cent ans en arrière.

- Au jour le jour, février 1983
Le Bastion
Février 1983 “Le Bastion”
Bulletin officiel de la Société historique de LaPrairie de la Magdeleine.
C.P. 131
LaPrairie, P. Q.
J5R 3Y2
Dépôt légal : Second trimestre de 1982
La parution de ce quatrième numéro du Bastion est due aux revenus provenant de la vente des numéros précédents.
Ce bulletin est imprimé à 250 exemplaires le numéro dont 125 sont distribués parmi les membres de la Société. La vente des copies excédentaires procure donc les argents nécessaires à la parution du numéro suivant.
Le zèle de chacun à faire connaître le Bastion est aussi indispensable à sa survie.
Directeur : Gaétan Bourdages
Maquette : André Taillon
Rédaction :
Gaétan Bourdages
André Taillon
Michel Létourneau
Robert Mailhot
Patricia McGee-Fontaine
Graphisme : Henri Paul Rousseau
Photos : M. Gélinas f.i.c.
Dactylographie : M. Gaétan Bourdages
Xénographie : M. Bergeron f.i.c.
Couverture : rue St-Georges vue par Michel Létourneau.

- Au jour le jour, février 1983
Royal-Roussillon
Compagnie de Bassignac
M. De Bassignac Capitaine
M. le Chevalier de Grand Jean Lieutenant
Noms et Surnoms des Sergens, Haute-Payes et Soldats
1. Pierre Piere dit Ladouceur, Sergent, 28 ans
2. Jean-Bapt. Lepaire dit Champigny, Sergent, 24
3. Louis Vernier dit Belamour, Tambour, 19
4. Giraud(?) Ducros dit Dauphiné, Caporal, 30
5. Pierre Autebesse dit Beauséjour, Caporal, 24
6. Maurice Belfont dit Bélair, Caporal, 28
7. Jean Cohade dit Léveillé, Anspessade, 24
8. Julien Colin dit Colin, Ansp., 24
9. Gilbers Monestier dit St-Laurent, Ansp., 26
10. François Delmar dit Laviolette, 26
11. Bernard Lecomte dit Lecomte, 22
12. Jean Rourque dit St-Jean, 23
13. Léger Bodiar dit Clermont, 24
14. Jean George dit Belleroze, 21
15. Charles Girau dit Lasonde, 22
16. Jacques Modière dit Vadeboncoeur, 24
17. Giraud(?) Ventoize dit Laroze, 22
18. Louis Chartier dit Bienaimé, 23
19. Jean Voyere dit Lagrandeur, 28
20. Michel Tirade dit Divertinans, 19
21. Jean-Bapt. Dieunay dit Baptiste, 28
22. Esprit Laidier dit St-Esprit, 33
23. Antoine Durand dit Olivier, 21
24. Jean Olivier dit Lacouture, 21
25. ( ….. ) Laurent dit Labonté, 20
26. Antoine Farouge dit Crepin, 21
27. Louis Bernardin dit St-Louis, 21
28. François Rochefort dit Jolyboir(?), 22
29. Claude Maude dit Lajeunesse, 22 ans
30. Jacques Majou dit Ovilias, 20
31. Jacques Arnaud dit Surnosque (6), 22
32. Denis Brunet dit Lalime, 23
33. Louis Lacoste dit Bellegarde, 20
34. Jean-Bapt. Noel dit Boneau, 24
35. Antoine Paris dit Lajoye, 25
36. Jean-Pierre Ardene dit Ardene, 22
37. Antoine Moreau dit St-Rémy, 26
38. Jean-François Martin dit Prêtaboire, 21
39. Jean Malory dit Bouzy, 23
40. Jean Labarthe dit Lafleur, 23
Compagnie d’Aureillan
M. d’Aureillan Capitaine
M. Noguerer (?) Lieutenant
1. Dominique Caseneuve dit Caseneuve, Sergent, 36 ans
2. Jacques Michel Boissadel dit Boissadel, Sergent, 28
3. Dulric Estoquy dit Montmedy, Tambour, 20
4. Jacques Dele …. dit Lacasse, Caporal, 20
5. Jean Serier dit St-Maurice, Caporal, 29
6. Antoine Cabanne dit St-Antoine, Caporal, 19
7. Antoine Faure dit Lavallé, Anspessade, 23
8. François Lebel dit Blondin, Ansp., 18
9. Pierre Combes dit St-Gervais, Ansp., 21
10. Jean Robers dit Lafleur, 23
11. Antoine Joly dit Jolyboir, 18
12. Jean Chabayon dit Lavigueur, 18
13. Bernard Monpes at dit Beausoleil, 18
14. Antoine Fourquaud dit Laréjouissance, 22
15. André Andrieux dit Vendome, 30
16. Etienne Frussines dit Lafrance, 24
17. Jean Chaborder dit Laprovidence, 19
18. Jean Marcourel dit Lafeuillade, 19
19. Jean-Bapt. Sauzes dit Grignon, 20 ans
20. Antoine Delpay dit Sibras, 24
21. Jacques Sague dit Roussillon, 17
22. Antoine Varnier dit Francoeur, 21
23. Etienne Malette dit Laforge, 17
24. Nicolas Lacaille dit Lacaille, 22
25. Pierre Bojard dit Toutouze, 18
26. Jacques Pavillon dit Pavillon, 18
27. Alexis Estrue dit Sansquartier, 19
28. Pierre Albert dit Laramée, 19
29. Bernard Audiberd dit Liauran( ?), 22
30. Louis Pesset dit Pesset, 21
31. Roland M …… dit Belhumeur, 30
32. Pierre Marjau dit Sanspelle, 18
33. Jean Antoine Lalanne dit Lalanne, 19
34. Antoine Roland dit Roland, 20
35. Nicolas Sirries dit Picard, 22
36. George Achard dit Achard, 33
37. François Paytis dit Beziers, 17
38. Louis Paris dit Paris, 18
39. Daniel Guenaud dit Lasagesse, 20
40. Pierre Février dit Février, 30
Compagnie de Valette
M. Valette Capitaine
M. Beaumevieille Lieutenant
1. Antoine Coche dit Coche, Sergent, 28 ans
2. Louis Bapt. Dupuis dit Dupuis, Sergent, 27
3. Jean Bapt. Derouin dit St-Jean, Tambour, 20
4. Jacques Jos. Léonard dit Laforet, Caporal, 27
5. Frs. Gaspard Grenel dit Beauséjour, Caporal, 28
6. Thomas De Lampe dit Laliberté, Caporal, 24
7. Louis Montageran dit Maconnois, Anspessade, 30
8. Christophe Kil dit Bellefleur, Anspessade, 26 ans
9. André Jos. Lenoble dit Lenoble, Ansp., 30
10. Emmanuel Canel dit Roussillon, 26
11. Jean Sauber dit Lablanquerie, 19
12. Charles Plas dit Saint-Charles, 22
13. François Renaud dit Sans chagrin, 24
14. François Blanc dit Leblanc, 24
15. Pierre Gueret dit Labonté, 22
16. Louis Thrial dit Vadeboncoeur, 19
17. Léonard (?) Egous dit Laréjouissance, 26
18. Pierre Luquet dit St-Martin, 24
19. Joseph Lambert dit Lambert, 19
20. Claude Favole dit Vivarais, 18
21. Etienne Boyer dit Carpentras, 19
22. Antoine Delfart(?) dit Delfars, 20
23. Clément Milhe dit Lajeunesse, 18
24. Pierre Barthélémy dit Ledan, 20
25. Etienne Caron dit St-Etienne, 23
26. Pierre Henry dit St-Pierre, 19
27. Laurent., Brunel dit, St-Laurent., 22
28. Jacques Chay dit Jolycoeur, 20
29. François Gouries dit Latour, 27
30. Jacques Beleray dit Laroche, 23
31. Michel Michelau dit Lorange, 20
32. Philippe André Bridel (?) dit Lacouture, 20
33. Jean Bapt. François dit Lafontaine, 25
34. François Longprez dit Lajoye, 23
35. Thomas Roque dit Belhumeur, 30
36. Pierre Durand dit Villard, 20
37. Pierre Maury dit Sansquartier, 20
38. Charles Gautier dit Gautier, 30
39. Honoré Grebis dit Sansregret, 27
40. Jean Bapt. Hominche dit Lafleur, 17
(……) Indique une calligraphie difficile à lire. Retranscription due au travail de Gaétan Bourdages.