Le Frère Jules Sawyer nous entretiendra de certains aspects moins connus de l'histoire du La Prairie d'autrefois.
Comme nous connaissons tous la passion de Jules Sawyer pour l'histoire de La Prairie, vous êtes invités à venir partager ses connaissances inépuisables.
Jour: Mercredi, le 15 novembre 1989
Heure: 20 heures
Endroit: Musée du Vieux Marché 249, rue Ste-Marie La Prairie.
Bienvenue à tous.
Le Frère Jules Sawyer nous entretiendra de certains aspects moins connus de l'histoire du La Prairie d'autrefois. Comme nous connaissons tous la passion de Jules Sawyer pour l'histoire de La Prairie, vous êtes invités à venir partager ses connaissances inépuisables. Jour: Mercredi, le 15 novembre 1989 Heure: 20 heures Endroit: Musée du Vieux Marché 249, rue Ste-Marie La Prairie. Bienvenue à tous. ...
Edme était le fils unique de Edme Henry, chirurgien-major dans le Royal-Roussillon, régiment ayant servi en Nouvelle-France et commandé alors par le lieutenant-colonel de Poularies durant la guerre de Sept Ans (1756-1841).
Après avoir terminé son cours classique au collège de Montréal et trois ans de droit, Edme, reçut le 2 juillet 1783 une commission de notaire du général Haldimand, gouverneur de la Province. Le 17 février 1794, il alla se fixer à LaPrairie et résider là où devait se fixer plus tard l’Académie St-Joseph, au coin des rues St-Ignace et Chemin de St-Jean. Dès 1796, il devint notaire du général Christie et bientôt l’agent de ses six seigneuries : Lacolle, Noyan, Sabrevois, De Léry, Bleury, Repentigny ainsi que de vastes intérêts à Chambly. Le gouvernement y joignit l’agence de la seigneurie de LaPrairie. Vers 1811 s’annonce la guerre avec les États-Unis. Nommé major au 2e bataillon de la milice de Beauharnois il se distingua sous les ordres du lieutenant-colonel De Salaberry et fut promu lieutenant-colonel commandant du 2e bataillon de Huntingdon le 2 juillet 1822. Cédant aux besoins et instances de ses compatriotes le 7 juin 1837, il ouvre une banque dont le bureau principal est à LaPrairie : c’est en pleine crise économique; une centaine de banques aux États-Unis font faillite et, au Canada, elles suivent. Pour venir en aide aux gens de LaPrairie et des environs, il fonde sa banque : “La Banque Henry”.
Il émet des billets de 5, 2 et 1 dollars et en petites coupures de 75 sous, un écu et 30 sous, et ce, en billets strictement bilingues.
A travers toutes ces occupations, il pratiqua le notariat jusque vers 1831 : 4831 actes, greffe important d’une époque de transition. Il s’occupa de l’aménagement des routes du comté de LaPrairie, aida à la création d’écoles, et encouragea la colonisation. Il fonda Napierville, Christieville (Iberville), Burtonville (St-Césaire) et Henryville. Il créa le Fort Neuf en 1822 pour les artisans qui affluèrent à LaPrairie, et se lança dans une compagnie de bateaux à vapeur : “Edmund Henry” et “Montréal”, puis, avec M. Ryland allongea le quai pour permettre à des bateaux de plus fort tonnage, d’accoster.
Edme Henry (1760-1841) Edme était le fils unique de Edme Henry, chirurgien-major dans le Royal-Roussillon, régiment ayant servi en Nouvelle-France et commandé alors par le lieutenant-colonel de Poularies durant la guerre de Sept Ans (1756-1841). Après avoir terminé son cours classique au collège de Montréal et trois ans de droit, Edme, reçut le 2 juillet 1783 une commission de notaire du général Haldimand, gouverneur de la Province. Le 17 février 1794, il alla se fixer à LaPrairie et résider là où devait se fixer plus tard l’Académie St-Joseph, au coin des rues St-Ignace et Chemin de St-Jean. Dès 1796, il devint notaire du général Christie et bientôt l’agent de ses six seigneuries : Lacolle, Noyan, Sabrevois, De Léry, Bleury, Repentigny ainsi que de vastes intérêts à Chambly. Le gouvernement y joignit l’agence de la seigneurie de LaPrairie. Vers 1811 s’annonce la guerre avec les États-Unis. Nommé major au 2e bataillon de la milice de Beauharnois il se distingua sous les ordres du lieutenant-colonel De Salaberry et fut promu lieutenant-colonel commandant du 2e bataillon de Huntingdon le 2 juillet 1822. Cédant aux besoins et instances de ses compatriotes le 7 juin 1837, il ouvre une banque dont le bureau principal est à LaPrairie : c’est en pleine crise économique; une centaine de banques aux États-Unis font faillite et, au Canada, elles suivent. Pour venir en aide aux gens de LaPrairie et des environs, il fonde sa banque : “La Banque Henry”. Il émet des billets de 5, 2 et 1 dollars et en petites coupures de 75 sous, un écu et 30 sous, et ce, en billets strictement bilingues. A travers toutes ces occupations, il pratiqua le notariat jusque vers 1831 : 4831 actes, greffe important d’une époque de transition. Il s’occupa de l’aménagement des routes du comté de LaPrairie, aida à la création d’écoles, et encouragea la colonisation. Il fonda Napierville, Christieville (Iberville), Burtonville (St-Césaire) et Henryville. Il créa le Fort Neuf en 1822 pour les artisans qui affluèrent à LaPrairie, et se lança dans une compagnie de bateaux à vapeur : “Edmund Henry” et “Montréal”, puis, avec M. Ryland allongea le quai pour permettre à des bateaux de plus fort tonnage, d’accoster....
Nous sommes heureux de faire connaître à nos membres de la Société Historique de La Prairie de la Magdeleine qu'un des leurs, dans la personne du Dr André Barbeau, a été honoré par la célèbre université de Montpellier dont la faculté de médecine était déjà célèbre en 1153.
Voici un aperçu de ce que rapportait "La Presse" dans son édition du 31 août 1982. "Le Professeur André Barbeau, directeur du département de neurobiologie à l'Institut de recherches clinique de Montréal, a récemment été honoré par la plus vieille école de médecine au monde, l'Université de Montpellier, France.
Le docteur Barbeau, neurologue et chercheur, a reçu en juin 1982 un doctorat Honoris Causa pour souligner ses travaux de pionnier dans l'utilisation de la L-DOPA pour le traitement de la maladie de Parkinson, et sa direction des études multidisciplinaires sur l'ataxie de Friedreich.
Par la même occasion, l'Université de Montpellier a remis au Professeur Barbeau les insignes de Docteur Honoris Causa attribués de façon posthume en 1947 à son père, le Professeur Antonio Barbeau. C'est la première fois en 1000 ans d'histoire de la Faculté que cet honneur échoit à deux générations de la même famille.
Félicitations et merci au Dr Barbeau.
Nous sommes heureux de faire connaître à nos membres de la Société Historique de La Prairie de la Magdeleine qu'un des leurs, dans la personne du Dr André Barbeau, a été honoré par la célèbre université de Montpellier dont la faculté de médecine était déjà célèbre en 1153. Voici un aperçu de ce que rapportait "La Presse" dans son édition du 31 août 1982. "Le Professeur André Barbeau, directeur du département de neurobiologie à l'Institut de recherches clinique de Montréal, a récemment été honoré par la plus vieille école de médecine au monde, l'Université de Montpellier, France. Le docteur Barbeau, neurologue et chercheur, a reçu en juin 1982 un doctorat Honoris Causa pour souligner ses travaux de pionnier dans l'utilisation de la L-DOPA pour le traitement de la maladie de Parkinson, et sa direction des études multidisciplinaires sur l'ataxie de Friedreich. Par la même occasion, l'Université de Montpellier a remis au Professeur Barbeau les insignes de Docteur Honoris Causa attribués de façon posthume en 1947 à son père, le Professeur Antonio Barbeau. C'est la première fois en 1000 ans d'histoire de la Faculté que cet honneur échoit à deux générations de la même famille. Félicitations et merci au Dr Barbeau. ...
M. Yvon Lacroix, qui est déjà venu nous parler des origines de LaPrairie de 1667 à 1697, viendra vers le milieu de février continuer à nous entretenir sur ce sujet inépuisable, tant les documents sont nombreux. Toutes les familles de LaPrairie pourront y reconnaître un ancêtre lointain qui, contre vents et marées, s’installa sur ces terres pour y fonder une famille et bâtir un pays. Malgré le climat, les guerres, ils tinrent comme de vrais entêtés et s’enracinèrent dans cette terre pleine de promesses.
M. Gaétan Bourdages, ex-président de la Société Historique de LaPrairie de la Magdeleine, poursuit une étude sur les églises de LaPrairie. Ayant eu accès aux archives de la paroisse de la Nativité de la Vierge, il donnera une causerie sur la première église de pierre (1705) et la suivante (1841).
Il y illustrera les emplacements différents, l’architecture, et l’évolution de la paroisse primitive qui a donné naissance aux paroisses environnantes qui par la suite contribuèrent à l’expansion des premières familles. Cette étude accompagnée de documents, révélera certainement des aspects qui sauront nous faire apprécier notre petit coin de pays.
M. Yvon Lacroix, qui est déjà venu nous parler des origines de LaPrairie de 1667 à 1697, viendra vers le milieu de février continuer à nous entretenir sur ce sujet inépuisable, tant les documents sont nombreux. Toutes les familles de LaPrairie pourront y reconnaître un ancêtre lointain qui, contre vents et marées, s’installa sur ces terres pour y fonder une famille et bâtir un pays. Malgré le climat, les guerres, ils tinrent comme de vrais entêtés et s’enracinèrent dans cette terre pleine de promesses. M. Gaétan Bourdages, ex-président de la Société Historique de LaPrairie de la Magdeleine, poursuit une étude sur les églises de LaPrairie. Ayant eu accès aux archives de la paroisse de la Nativité de la Vierge, il donnera une causerie sur la première église de pierre (1705) et la suivante (1841). Il y illustrera les emplacements différents, l’architecture, et l’évolution de la paroisse primitive qui a donné naissance aux paroisses environnantes qui par la suite contribuèrent à l’expansion des premières familles. Cette étude accompagnée de documents, révélera certainement des aspects qui sauront nous faire apprécier notre petit coin de pays....
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