Sélection d'une édition

    Souper au bouillon maillé

    – Le 4 novembre prochain à 18 h

    – Au complexe St-Laurent, 500 rue St-Laurent à La Prairie

    – Buffet et soirée de danse « rétro »

    – Coût : 25 $

    Billets disponibles chez :

    – Caisse populaire (les 2 succursales)

    – IGA La Prairie

    – Provigo La Prairie

    – Fruits et légumes Taschereau

    – Poissonnerie La Prairie

    – Complexe St-Laurent

    – Société historique au 659-1393

    – Le 4 novembre prochain à 18 h – Au complexe St-Laurent, 500 rue St-Laurent à La Prairie – Buffet et soirée de danse « rétro » – Coût : 25 $ Billets disponibles chez : – Caisse populaire (les 2 succursales) – IGA La Prairie – Provigo La Prairie – Fruits et légumes Taschereau – Poissonnerie La Prairie – Complexe St-Laurent – Société historique au 659-1393...

    Conférence : Longueuil, de la Baronnie à la grande ville

    Mercredi le 18 octobre à 20 h

    Michel Pratte, historien et président de la Société historique du Marigot

    Sujet : Longueuil, de la Baronnie à la grande ville

    Mercredi le 18 octobre à 20 h Michel Pratte, historien et président de la Société historique du Marigot Sujet : Longueuil, de la Baronnie à la grande ville...

    Nouvelles structures pour les paroisses catholiques de La Prairie …

    La sérieuse pénurie de prêtres dans le diocèse St-Jean/Longueuil a causé un réaménagement dans les structures et le partage des responsabilités. Monseigneur Jacques Berthelet a donc nommé M. Bruno Godbout, l'actuel curé de la paroisse de la Nativité, responsable des deux paroisses de la ville de La Prairie.

    Désormais l'équipe de pastorale assumera, en collaboration avec le prêtre, toutes les tâches qu'exige l'administration de deux paroisses et les bureaux seront regroupés au presbytère de la Nativité.

    L'évêque a aussi officiellement mandaté d'autres membres de cette équipe : une coordonnatrice des activités pastorales, en fonction 5 jours/semaine, aura de plus la responsabilité de seconder les animatrices de pastorale dans les écoles élémentaires de la ville. Elle portera une attention toute particulière aux bénévoles qui pourront compter sur son appui constant et stimulant.

    Deux prêtres-collaborateurs viendront seconder M. Godbout dans sa tâche de curé lors des cérémonies religieuses.

    Ce changement d'importance dans l'organisation paroissiale nous porte à réfléchir sur l'histoire de La Prairie. Depuis 1667, la paroisse de la Nativité de la Sainte-Vierge est le lieu de rassemblement des catholiques qui y résident. S'y est ajoutée, dans les années 1950, une seconde paroisse sous le vocable du Christ-Roi. À noter que ces deux paroisses conservent toujours leur identité propre. C'est seulement l'organisation des équipes pastorales qui a changé. Mais que nous réserve l'avenir? Bien malin qui se risquerait à des prédictions.

    Depuis 1960 le Québec, comme tout le monde occidental, a connu une désaffection grandissante face à l'Église et à la pratique des sacrements. La Prairie n'y échappe pas et nos églises sont devenues trop grandes et trop coûteuses pour la « clientèle » qui les fréquente. Pire encore, la pénurie de prêtres a obligé notre évêque à prendre des décisions qui font mal aux pratiquants demeurés fidèles.

    Les temps changent! Que peut-on faire devant l'inévitable?

    La sérieuse pénurie de prêtres dans le diocèse St-Jean/Longueuil a causé un réaménagement dans les structures et le partage des responsabilités. Monseigneur Jacques Berthelet a donc nommé M. Bruno Godbout, l'actuel curé de la paroisse de la Nativité, responsable des deux paroisses de la ville de La Prairie. Désormais l'équipe de pastorale assumera, en collaboration avec le prêtre, toutes les tâches qu'exige l'administration de deux paroisses et les bureaux seront regroupés au presbytère de la Nativité. L'évêque a aussi officiellement mandaté d'autres membres de cette équipe : une coordonnatrice des activités pastorales, en fonction 5 jours/semaine, aura de plus la responsabilité de seconder les animatrices de pastorale dans les écoles élémentaires de la ville. Elle portera une attention toute particulière aux bénévoles qui pourront compter sur son appui constant et stimulant. Deux prêtres-collaborateurs viendront seconder M. Godbout dans sa tâche de curé lors des cérémonies religieuses. Ce changement d'importance dans l'organisation paroissiale nous porte à réfléchir sur l'histoire de La Prairie. Depuis 1667, la paroisse de la Nativité de la Sainte-Vierge est le lieu de rassemblement des catholiques qui y résident. S'y est ajoutée, dans les années 1950, une seconde paroisse sous le vocable du Christ-Roi. À noter que ces deux paroisses conservent toujours leur identité propre. C'est seulement l'organisation des équipes pastorales qui a changé. Mais que nous réserve l'avenir? Bien malin qui se risquerait à des prédictions. Depuis 1960 le Québec, comme tout le monde occidental, a connu une désaffection grandissante face à l'Église et à la pratique des sacrements. La Prairie n'y échappe pas et nos églises sont devenues trop grandes et trop coûteuses pour la « clientèle » qui les fréquente. Pire encore, la pénurie de prêtres a obligé notre évêque à prendre des décisions qui font mal aux pratiquants demeurés fidèles. Les temps changent! Que peut-on faire devant l'inévitable?...

    Les Rother, Juifs de La Prairie

    Les Rother, dont nous livrons ici un bref historique, habitent à La Prairie durant un peu moins de 30 ans. Directement de la Russie tourmentée, Abraham est le premier de la famille à venir s'installer sur une terre de la rive-sud de Montréal vers 1904. Sa vie familiale nous est inconnue. Son gagne-pain consiste à circuler continuellement dans le village et les rangs des campagnes. Il y pratique une occupation aujourd'hui plutôt lucrative, il ramasse des matériaux pour recyclage : guenilles, métal, os d'animaux de ferme. C'est le « guenilloux ». Il est également très actif dans la vente de volailles en cage. Sa voiture, chargée au maximum le matin revient, la journée terminée, encombrée de cages vides.

    Dans notre propos d'aujourd'hui nous traiterons surtout des Rother, résidents du village de 1917 à 1934. Deux frères Rother et un compagnon quittent la Russie à l'époque de la révolution de 1917. Dans le pays des Soviets, les Juifs sont persécutés et tous ceux qui le peuvent prennent le chemin de l'exil.

    Ohler, épouse d'Israël Rother a raconté à une citoyenne de La Prairie, encore vivante, les péripéties de leur fuite. Avant de pouvoir s'installer dans le petit village francophone, terre d'accueil, les Rother ont vécu une véritable odyssée.

    La petite caravane comprend deux frères, un compagnon, les épouses, quelques enfants et un minimum de bagages. Le groupe chemine péniblement, transportant enfants et objets sur les épaules. Après une longue marche, sous-alimentés et épuisés, ils atteignent un port de mer. Le rudimentaire bateau offre tout de même un refuge où l'espoir renaît. Après une longue traversée la petite famille met pied à terre à Montréal. Des Juifs de la grande ville les accueillent et lorsque c'est possible ils les conduisent à La Prairie où Abraham les reçoit.

    Assez rapidement les trois pères de famille : Israël et Gabriel Rother et Jacob Singer sont en mesure d'ouvrir leurs commerces. Gabriel s'établit rue Sainte-Marie dans l'édifice immédiatement voisin du docteur Léotable Dubuc, côté ouest. Il offre à sa clientèle des vêtements pour femmes et hommes, de la lingerie variée. Les femmes du village aimaient voir les nouveautés, telles différentes serviettes de bain. L'épouse de Gabriel, d'humeur agréable, aimait causer longuement avec les clientes.

    Jacob Singer avait obtenu, par l'entremise d'Abraham Rother, le dépôt de bière du Fort-Neuf situé angle chemin de St-Jean et boul. Ste-Élizabeth (Taschereau).

    Adoptant l'optique des antisémites de Montréal, les journalistes du Patriote engagent une violente polémique. Nous traiterons de ce sujet dans la publication de novembre.

    Concernant la famille d'Israël, l'épicier, nous avons pu recueillir plusieurs renseignements intéressants. Israël, Ohler et les enfants s'installent sur la petite rue Saint-Louis, entre les rues Saint-Philippe et Saint-Jacques, en plein village de La Prairie. L'épicerie occupe tout l'avant de la maison et Ohler met ses réserves dans le « back store ». L'appentis loge cheval et voiture. Le logement est à l'étage.

    Dans le magasin on trouve une grande variété d'aliments et autres qui s'ajoute aux objets de première nécessité, tels farine, sucre et sel. Israël s'approvisionne dans la métropole qui fait commerce avec plusieurs pays du monde. Pour plusieurs variétés de légumes en conserve, il peut compter sur ceux de Thomas de Gruchy, propriétaire d'une conserverie à La Prairie.

    En belle saison, c'est chez un fermier situé à l'ouest du village, près du fleuve, qu'Israël se procure des légumes frais. Arthur Desrosiers est reconnu pour la qualité de ses fèves jaunes, de ses carottes et navets et surtout de ses tomates. Aussi longtemps que les routes sont carrossables c'est également chez lui qu'il se procure crème et œufs frais.

    Les femmes du village se surprennent de savoir que les Rother trouvent délicieuse la soupe aux betteraves… Il semble tout naturel de voir les trois filles : Sarah, Violet et Rosae fréquenter le pensionnat de La Prairie tenu par les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Dans les familles on parle des trois petites « protestantes ». Ces filles, à leur majorité, quittent le foyer de leur enfance et fondent une famille avec des époux juifs de Montréal.

    Les trois fils mènent également leur vie d'adultes à Montréal. Ce sont Louis, Jack et Jos, ce dernier, remarquablement joli est d'une élégance exceptionnelle à faire rêver plus d'une jeune fille de La Prairie.

    Les trois marchands juifs se bâtissent une clientèle nombreuse et fidèle. Et bientôt leurs succès en affaires leur valent un train de vie des plus convenables.

    Malheureusement, il y a une ombre au tableau. Gabriel Arcand, fondateur du Patriote, hebdomadaire de Montréal, est un fasciste disciple d'Hitler. Pendant 3 ans, au début des années 1930, il s'attaque particulièrement aux Juifs de La Prairie.

    Dans le numéro de novembre, nous verrons jusqu'où peut aller une propagande haineuse à l'égard d'un peuple que l'on juge sans discernement.

    Sources : une résidente de La Prairie, contemporaine des Rother; F.E.C. P10/3-7.6

    Les Rother, dont nous livrons ici un bref historique, habitent à La Prairie durant un peu moins de 30 ans. Directement de la Russie tourmentée, Abraham est le premier de la famille à venir s'installer sur une terre de la rive-sud de Montréal vers 1904. Sa vie familiale nous est inconnue. Son gagne-pain consiste à circuler continuellement dans le village et les rangs des campagnes. Il y pratique une occupation aujourd'hui plutôt lucrative, il ramasse des matériaux pour recyclage : guenilles, métal, os d'animaux de ferme. C'est le « guenilloux ». Il est également très actif dans la vente de volailles en cage. Sa voiture, chargée au maximum le matin revient, la journée terminée, encombrée de cages vides. Dans notre propos d'aujourd'hui nous traiterons surtout des Rother, résidents du village de 1917 à 1934. Deux frères Rother et un compagnon quittent la Russie à l'époque de la révolution de 1917. Dans le pays des Soviets, les Juifs sont persécutés et tous ceux qui le peuvent prennent le chemin de l'exil. Ohler, épouse d'Israël Rother a raconté à une citoyenne de La Prairie, encore vivante, les péripéties de leur fuite. Avant de pouvoir s'installer dans le petit village francophone, terre d'accueil, les Rother ont vécu une véritable odyssée. La petite caravane comprend deux frères, un compagnon, les épouses, quelques enfants et un minimum de bagages. Le groupe chemine péniblement, transportant enfants et objets sur les épaules. Après une longue marche, sous-alimentés et épuisés, ils atteignent un port de mer. Le rudimentaire bateau offre tout de même un refuge où l'espoir renaît. Après une longue traversée la petite famille met pied à terre à Montréal. Des Juifs de la grande ville les accueillent et lorsque c'est possible ils les conduisent à La Prairie où Abraham les reçoit. Assez rapidement les trois pères de famille : Israël et Gabriel Rother et Jacob Singer sont en mesure d'ouvrir leurs commerces. Gabriel s'établit rue Sainte-Marie dans l'édifice immédiatement voisin du docteur Léotable Dubuc, côté ouest. Il offre à sa clientèle des vêtements pour femmes et hommes, de la lingerie variée. Les femmes du village aimaient voir les nouveautés, telles différentes serviettes de bain. L'épouse de Gabriel, d'humeur agréable, aimait causer longuement avec les clientes. Jacob Singer avait obtenu, par l'entremise d'Abraham Rother, le dépôt de bière du Fort-Neuf situé angle chemin de St-Jean et boul. Ste-Élizabeth (Taschereau). Adoptant l'optique des antisémites de Montréal, les journalistes du Patriote engagent une violente polémique. Nous traiterons de ce sujet dans la publication de novembre. Concernant la famille d'Israël, l'épicier, nous avons pu recueillir plusieurs renseignements intéressants. Israël, Ohler et les enfants s'installent sur la petite rue Saint-Louis, entre les rues Saint-Philippe et Saint-Jacques, en plein village de La Prairie. L'épicerie occupe tout l'avant de la maison et Ohler met ses réserves dans le « back store ». L'appentis loge cheval et voiture. Le logement est à l'étage. Dans le magasin on trouve une grande variété d'aliments et autres qui s'ajoute aux objets de première nécessité, tels farine, sucre et sel. Israël s'approvisionne dans la métropole qui fait commerce avec plusieurs pays du monde. Pour plusieurs variétés de légumes en conserve, il peut compter sur ceux de Thomas de Gruchy, propriétaire d'une conserverie à La Prairie. En belle saison, c'est chez un fermier situé à l'ouest du village, près du fleuve, qu'Israël se procure des légumes frais. Arthur Desrosiers est reconnu pour la qualité de ses fèves jaunes, de ses carottes et navets et surtout de ses tomates. Aussi longtemps que les routes sont carrossables c'est également chez lui qu'il se procure crème et œufs frais. Les femmes du village se surprennent de savoir que les Rother trouvent délicieuse la soupe aux betteraves... Il semble tout naturel de voir les trois filles : Sarah, Violet et Rosae fréquenter le pensionnat de La Prairie tenu par les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Dans les familles on parle des trois petites « protestantes ». Ces filles, à leur majorité, quittent le foyer de leur enfance et fondent une famille avec des époux juifs de Montréal. Les trois fils mènent également leur vie d'adultes à Montréal. Ce sont Louis, Jack et Jos, ce dernier, remarquablement joli est d'une élégance exceptionnelle à faire rêver plus d'une jeune fille de La Prairie. Les trois marchands juifs se bâtissent une clientèle nombreuse et fidèle. Et bientôt leurs succès en affaires leur valent un train de vie des plus convenables. Malheureusement, il y a une ombre au tableau. Gabriel Arcand, fondateur du Patriote, hebdomadaire de Montréal, est un fasciste disciple d'Hitler. Pendant 3 ans, au début des années 1930, il s'attaque particulièrement aux Juifs de La Prairie. Dans le numéro de novembre, nous verrons jusqu'où peut aller une propagande haineuse à l'égard d'un peuple que l'on juge sans discernement. Sources : une résidente de La Prairie, contemporaine des Rother; F.E.C. P10/3-7.6...

    La fête du bouillon maillé à La Prairie : une tradition à conserver

    Le bouillon de maillé, mets fort apprécié, se prête à merveille pour agrémenter une fête populaire. Les « anciens » résidents de La Prairie se souviennent avoir dégusté avec plaisir, lors d'un repas de groupe ou associations, les assiettes généreusement servies. Les nouveaux résidents de la ville peuvent à l'occasion découvrir et apprécier ce plat typique de notre région.

    La recette du bouillon, transmise par les générations et venue des Amérindiens, a été adoptée par les familles québécoises vers 1920. Benoît Bonneterre, maître de poste, n'avait pas son égal dans l'art de mijoter un excellent bouillon.

    L'esturgeon est le plus gros poisson d'eau douce, on le consomme lorsqu'encore jeune et d'un poids de 6 à 8 livres environ, on le nomme alors maillé. Dans l'est du Canada il habite lacs et rivières et le fleuve Saint-Laurent. Au Québec, son habitat se situe à l'ouest du fleuve, dans les rivières se versant dans la Baie James; au nord de fleuve on le retrouve à la hauteur de Tadoussac en remontant jusqu'aux Grands Lacs ontariens.

    Les frayères sont généralement situées dans les zones de courant où l'eau est peu profonde. La région du Sault-Saint-Louis (rapides de Lachine) est riche en poissons de plusieurs espèces; avant les travaux de canalisation du fleuve, l'esturgeon venait régulièrement lors de la période de frai. Aujourd'hui, le lac Saint-Louis, situé en amont, est encore propice à une pêche commerciale contrôlée. Nos cuisiniers s’y procurent le maillé de nos bouillons.

    Dans leur étude « Les poissons d’eau douce du Québec », Bematchez et Giroux (Broquet) signalent que le plus vieil individu mâle capturé dans le fleuve avait au moins 96 ans. Par contre, la durée de vie habituelle de l'esturgeon d'aujourd'hui, au Québec, varie de 15 à 25 ans. En 1983, fut capturé lors d'une pêche commerciale un esturgeon de 198 livres. Le petit alevin accède lentement à maturité et la femelle laisse échapper sa première ponte entre l'âge de 4 à 10 ans.

    Nos archives conservent une photographie datant de 1925. Trois pêcheurs posent fièrement derrière un magnifique esturgeon de 54 livres capturé au dard, pointe de fer à 5 dents fixée à une hampe de bois.

    Le bouillon de maillé, mets fort apprécié, se prête à merveille pour agrémenter une fête populaire. Les « anciens » résidents de La Prairie se souviennent avoir dégusté avec plaisir, lors d'un repas de groupe ou associations, les assiettes généreusement servies. Les nouveaux résidents de la ville peuvent à l'occasion découvrir et apprécier ce plat typique de notre région. La recette du bouillon, transmise par les générations et venue des Amérindiens, a été adoptée par les familles québécoises vers 1920. Benoît Bonneterre, maître de poste, n'avait pas son égal dans l'art de mijoter un excellent bouillon. L'esturgeon est le plus gros poisson d'eau douce, on le consomme lorsqu'encore jeune et d'un poids de 6 à 8 livres environ, on le nomme alors maillé. Dans l'est du Canada il habite lacs et rivières et le fleuve Saint-Laurent. Au Québec, son habitat se situe à l'ouest du fleuve, dans les rivières se versant dans la Baie James; au nord de fleuve on le retrouve à la hauteur de Tadoussac en remontant jusqu'aux Grands Lacs ontariens. Les frayères sont généralement situées dans les zones de courant où l'eau est peu profonde. La région du Sault-Saint-Louis (rapides de Lachine) est riche en poissons de plusieurs espèces; avant les travaux de canalisation du fleuve, l'esturgeon venait régulièrement lors de la période de frai. Aujourd'hui, le lac Saint-Louis, situé en amont, est encore propice à une pêche commerciale contrôlée. Nos cuisiniers s’y procurent le maillé de nos bouillons. Dans leur étude « Les poissons d’eau douce du Québec », Bematchez et Giroux (Broquet) signalent que le plus vieil individu mâle capturé dans le fleuve avait au moins 96 ans. Par contre, la durée de vie habituelle de l'esturgeon d'aujourd'hui, au Québec, varie de 15 à 25 ans. En 1983, fut capturé lors d'une pêche commerciale un esturgeon de 198 livres. Le petit alevin accède lentement à maturité et la femelle laisse échapper sa première ponte entre l'âge de 4 à 10 ans. Nos archives conservent une photographie datant de 1925. Trois pêcheurs posent fièrement derrière un magnifique esturgeon de 54 livres capturé au dard, pointe de fer à 5 dents fixée à une hampe de bois....

    Survol des activités : été 2000

    Encore cette année, grâce à deux subventions (Placement-Carrière-Été et Jeunesse Canada au Travail), nous avons eu le plaisir d'accueillir cinq étudiant(e)s.

    Une des subventions nous a permis d'engager une coordonnatrice-superviseure en tourisme, ce qui a eu pour conséquence d'alléger la tâche de la bénévole responsable du volet tourisme.

    L'autre subvention a mené à l'embauche de trois guides touristiques ainsi que d'un infographiste. Ce dernier a fait la mise à jour de notre site Internet et aussi créé un site parallèle pour le projet « Dialogue avec l'histoire ». Il suffit d'accéder à notre site internet pour visionner ces nouveautés et apprécier le talent de notre jeune infographiste.

    Nos trois guides touristiques ont été occupées sans relâche durant toute la saison estivale. Malgré un temps parfois peu clément, nous avons accueilli 1431 visiteurs provenant du Québec et de l'étranger.

    En plus de mener des visites guidées, elles ont collaboré au classement et à la mise à jour de différents documents de la Société. Elles devaient également prendre en charge des rallyes avec les écoles et des camps de jour.

    Grâce à notre site internet, les demandes de recherches en généalogie augmentent sans cesse. Plusieurs ont cependant préféré effectuer leurs propres recherches en se présentant aux locaux de la Société où ils ont pu à loisir retracer le chemin de leur origine et de leurs ancêtres.

    Bon retour de vacances et au plaisir de vous voir très bientôt!

    Par Johanne McLean, secrétaire-coordonnatrice

    Encore cette année, grâce à deux subventions (Placement-Carrière-Été et Jeunesse Canada au Travail), nous avons eu le plaisir d'accueillir cinq étudiant(e)s. Une des subventions nous a permis d'engager une coordonnatrice-superviseure en tourisme, ce qui a eu pour conséquence d'alléger la tâche de la bénévole responsable du volet tourisme. L'autre subvention a mené à l'embauche de trois guides touristiques ainsi que d'un infographiste. Ce dernier a fait la mise à jour de notre site Internet et aussi créé un site parallèle pour le projet « Dialogue avec l'histoire ». Il suffit d'accéder à notre site internet pour visionner ces nouveautés et apprécier le talent de notre jeune infographiste. Nos trois guides touristiques ont été occupées sans relâche durant toute la saison estivale. Malgré un temps parfois peu clément, nous avons accueilli 1431 visiteurs provenant du Québec et de l'étranger. En plus de mener des visites guidées, elles ont collaboré au classement et à la mise à jour de différents documents de la Société. Elles devaient également prendre en charge des rallyes avec les écoles et des camps de jour. Grâce à notre site internet, les demandes de recherches en généalogie augmentent sans cesse. Plusieurs ont cependant préféré effectuer leurs propres recherches en se présentant aux locaux de la Société où ils ont pu à loisir retracer le chemin de leur origine et de leurs ancêtres. Bon retour de vacances et au plaisir de vous voir très bientôt! Par Johanne McLean, secrétaire-coordonnatrice...

    Recrutement de bénévoles!

    Recrutement de bénévoles!

    Nous avons besoin de vous…

    Contactez la SHLM du mardi au jeudi entre 9 h et 17 h.

    450-659-1393

    – Classement d’archives

    – Recherches en généalogie et en histoire

    – Cartographie

    – Bibliothèque

    – Secrétariat

    Recrutement de bénévoles! Nous avons besoin de vous… Contactez la SHLM du mardi au jeudi entre 9 h et 17 h. 450-659-1393 – Classement d’archives – Recherches en généalogie et en histoire – Cartographie – Bibliothèque – Secrétariat...

    Le coin du livre

    Merci à nos donateurs depuis le début de l’année 2000.

    Nous tenons à remercier, de tout cœur, les donateurs et donatrices suivants qui nous ont donné généreusement des livres, photos ou autres objets.

    Mesdames : Yolande Cuillierrier, Claudette Houde, Nicole Martin-Vérenka, Debbie-Ann Philie

    Messieurs : Gilbert Beaulieu, Réal Cuillierrier, Sylvain Daigneault, Édouard Légaré, Réal Legault, Claude Thériault, Yvon Trudeau

    Appel à tous

    Les dons sont toujours appréciés, que ce soit de l’argent, des livres, surtout des livres d’histoire ou de généalogie, des photos, cartes postales ou des lettres, etc.

    Nous apprécierions beaucoup l’aide de bénévoles, au niveau de la bibliothèque, car il reste encore beaucoup de travail à faire et les ouvriers sont peu nombreux, comme on le disait dans l’Évangile.

    Les suggestions des usagers de la bibliothèque et des chercheurs sont toujours les bienvenues.

    Recension

    Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Tome I, lettres A à C, Tome II, lettres D à I, 1999 et Tome III, lettres J à M, 2000, La maison des ancêtres, par Michel Langlois.

    Michel Langlois n’en est pas à ses premières armes dans le domaine de l’histoire et de la généalogie. Il est en effet l’auteur de plusieurs guides généalogiques, de plusieurs articles dans des livres spécialisés et prestigieux ainsi qu’un conférencier émérite et très en demande.

    Ces trois ouvrages, même s’ils comportent un certain nombre d’erreurs, sont un couronnement de 40 années de recherches en histoire et en généalogie.

    On y retrouve les biographies de plusieurs ancêtres connus comme Boyer, Beauvais, Monette, Bariteau, Cardinal, Brosseau, Boudreau etc.

    À la fin de chaque patronyme, on retrouve les références aux greffes des notaires, aux archives religieuses, aux archives nationales du Québec, aux sources imprimées, livres, revues organisées etc.

    Après chaque lettre, par exemple, les A, on liste des signatures des ancêtres qui savaient écrire et l'indication signature apparaît à la fin de l'article biographique.

    De même, à la fin de chaque tome, on peut consulter une table de concordance des noms.

    Bref, toute personne qui en est à ses débuts en généalogie, aurait grand intérêt à commencer ses recherches avec ces trois ouvrages.

    L'an prochain, on verra sûrement la suite de ces trois ouvrages.

    À la fin du Tome III, on retrouve des corrections faites aux Tomes I et II.

    Enfin l'auteur invite les lecteurs à lui fournir des corrections aux erreurs qu'ils ont su détecter.

    Bonne lecture et beaucoup de plaisir.

    Merci à nos donateurs depuis le début de l’année 2000. Nous tenons à remercier, de tout cœur, les donateurs et donatrices suivants qui nous ont donné généreusement des livres, photos ou autres objets. Mesdames : Yolande Cuillierrier, Claudette Houde, Nicole Martin-Vérenka, Debbie-Ann Philie Messieurs : Gilbert Beaulieu, Réal Cuillierrier, Sylvain Daigneault, Édouard Légaré, Réal Legault, Claude Thériault, Yvon Trudeau Appel à tous Les dons sont toujours appréciés, que ce soit de l’argent, des livres, surtout des livres d’histoire ou de généalogie, des photos, cartes postales ou des lettres, etc. Nous apprécierions beaucoup l’aide de bénévoles, au niveau de la bibliothèque, car il reste encore beaucoup de travail à faire et les ouvriers sont peu nombreux, comme on le disait dans l’Évangile. Les suggestions des usagers de la bibliothèque et des chercheurs sont toujours les bienvenues. Recension Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), Tome I, lettres A à C, Tome II, lettres D à I, 1999 et Tome III, lettres J à M, 2000, La maison des ancêtres, par Michel Langlois. Michel Langlois n’en est pas à ses premières armes dans le domaine de l’histoire et de la généalogie. Il est en effet l’auteur de plusieurs guides généalogiques, de plusieurs articles dans des livres spécialisés et prestigieux ainsi qu’un conférencier émérite et très en demande. Ces trois ouvrages, même s’ils comportent un certain nombre d’erreurs, sont un couronnement de 40 années de recherches en histoire et en généalogie. On y retrouve les biographies de plusieurs ancêtres connus comme Boyer, Beauvais, Monette, Bariteau, Cardinal, Brosseau, Boudreau etc. À la fin de chaque patronyme, on retrouve les références aux greffes des notaires, aux archives religieuses, aux archives nationales du Québec, aux sources imprimées, livres, revues organisées etc. Après chaque lettre, par exemple, les A, on liste des signatures des ancêtres qui savaient écrire et l'indication signature apparaît à la fin de l'article biographique. De même, à la fin de chaque tome, on peut consulter une table de concordance des noms. Bref, toute personne qui en est à ses débuts en généalogie, aurait grand intérêt à commencer ses recherches avec ces trois ouvrages. L'an prochain, on verra sûrement la suite de ces trois ouvrages. À la fin du Tome III, on retrouve des corrections faites aux Tomes I et II. Enfin l'auteur invite les lecteurs à lui fournir des corrections aux erreurs qu'ils ont su détecter. Bonne lecture et beaucoup de plaisir....

    Un mot du président / A word from our Chairman

    Chers membres

    Avec la saison estivale qui se termine, la Société historique est maintenant prête pour ses activités. Comme à chaque année, l'automne marque le moment du renouvellement de votre carte de membre. La Société tient à vous remercier pour votre appui soutenu. Grâce à vous, la Société est en mesure d'offrir des services dans différents champs d'activité, et ce, à un coût minime. Nous comptons donc sur vous cette année encore.

    Au plaisir de vous rencontrer au Musée,

    Jean L'Heureux, président

    ***

    Dear member

    Summer is gone and it's time now for the Société to prepare the coming season. As in the past year, Fall marks the time to renew you membership. Your annual contribution is highly appreciated and enables us to offer quality services in many fields at a very low cost. Therefore we still count on you this year and hope to receive your visit at the Museum.

    Jean L'Heureux, Chairman

    Chers membres Avec la saison estivale qui se termine, la Société historique est maintenant prête pour ses activités. Comme à chaque année, l'automne marque le moment du renouvellement de votre carte de membre. La Société tient à vous remercier pour votre appui soutenu. Grâce à vous, la Société est en mesure d'offrir des services dans différents champs d'activité, et ce, à un coût minime. Nous comptons donc sur vous cette année encore. Au plaisir de vous rencontrer au Musée, Jean L'Heureux, président *** Dear member Summer is gone and it's time now for the Société to prepare the coming season. As in the past year, Fall marks the time to renew you membership. Your annual contribution is highly appreciated and enables us to offer quality services in many fields at a very low cost. Therefore we still count on you this year and hope to receive your visit at the Museum. Jean L'Heureux, Chairman...