Sélection d'une édition

    Le coin du livre

    Rappel

    Nous vous rappelons que vos demandes particulières d’achats de livres sont toujours les bienvenues, qu’il s’agisse de répertoires ou d’autres catégories de livres.

    Acquisitions

    Senneterre en fête; 1919-1994 (don de madame Hélène Pinsonneault)

    – Histoire du Canada français; par Desjardins, Jean-Marc; tomes 8, 9 et 10 (don de monsieur Daniel Gervais)

    Répertoires de mariages des paroisses ou municipalités suivantes :

    • Montréal; Saint-Clément-de-Viauville; Sacré-Cœur; Saint-Anselme; Sainte-Claire; Sainte-Catherine-d’Alexandrie; Notre-Dame-de-Lourdes de Verdun.
    • Sainte-Madeleine de Rigaud
    • Sainte-Marthe de Vaudreuil
    • Saint-Pierre- les-Becquets
    • Yamachiche, paroisse Sainte-Anne
    • Comté de Champlain : paroisses Saint-Stanislas; Sainte-Geneviève-de- Batiscan Saint-Prosper; Saint-Luc-de-Vincennes; Saint-Tite

    Tous ces répertoires nous sont fournis grâce à un partenariat avec la bibliothèque municipale de la Ville de La Prairie.

    Dons

    Un grand merci aux donateurs dont les noms suivent :

    – Monsieur Daniel Gervais

    – Madame Hélène Pinsonneault

    – Ville de La Prairie, bibliothèque municipale

    Rappel Nous vous rappelons que vos demandes particulières d’achats de livres sont toujours les bienvenues, qu’il s’agisse de répertoires ou d’autres catégories de livres. Acquisitions - Senneterre en fête; 1919-1994 (don de madame Hélène Pinsonneault) - Histoire du Canada français; par Desjardins, Jean-Marc; tomes 8, 9 et 10 (don de monsieur Daniel Gervais) - Répertoires de mariages des paroisses ou municipalités suivantes : Montréal; Saint-Clément-de-Viauville; Sacré-Cœur; Saint-Anselme; Sainte-Claire; Sainte-Catherine-d’Alexandrie; Notre-Dame-de-Lourdes de Verdun. Sainte-Madeleine de Rigaud Sainte-Marthe de Vaudreuil Saint-Pierre- les-Becquets Yamachiche, paroisse Sainte-Anne Comté de Champlain : paroisses Saint-Stanislas; Sainte-Geneviève-de- Batiscan Saint-Prosper; Saint-Luc-de-Vincennes; Saint-Tite Tous ces répertoires nous sont fournis grâce à un partenariat avec la bibliothèque municipale de la Ville de La Prairie. Dons Un grand merci aux donateurs dont les noms suivent : - Monsieur Daniel Gervais - Madame Hélène Pinsonneault - Ville de La Prairie, bibliothèque municipale...

    Campagne de financement 2005

    Dans le cadre de sa campagne de financement 2005, la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine sollicite des dons qui lui permettront de maintenir les services qu’elle offre à ses membres et de se munir d’instruments de recherche de plus en plus performants.

    La SHLM vous invite à souscrire généreusement afin que nous puissions atteindre nos objectifs pour l’année 2005, en vous rappelant que les dons de 20$ et plus font l’objet de l’émission d’un reçu pour fin de déduction fiscale.

    Pour identifier votre don, vous pouvez utiliser le coupon encadré. Quant au don lui-même, vous pouvez lui donner la forme qui vous convient (Voir les formules possibles ci-dessous).

    Formules possibles :

    – Chèque à l’ordre de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine

    – Don en argent dans la boîte réservée à cet effet (réception des locaux de la SHLM)

    – Legs testamentaire à mon décès (prévu à votre testament)

    – Don de livres en histoire ou en généalogie d’une valeur approximative de ____.

    * * * * * * * * *

    Avis de renouvellement

    Nous signalons à nos membres qui doivent renouveler leur contribution que la SHLM émettra dorénavant des cartes plastifiées permanentes. Cette carte ne sera valide que si vous avez payé votre contribution.

    Dans le cadre de sa campagne de financement 2005, la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine sollicite des dons qui lui permettront de maintenir les services qu’elle offre à ses membres et de se munir d’instruments de recherche de plus en plus performants. La SHLM vous invite à souscrire généreusement afin que nous puissions atteindre nos objectifs pour l’année 2005, en vous rappelant que les dons de 20$ et plus font l’objet de l’émission d’un reçu pour fin de déduction fiscale. Pour identifier votre don, vous pouvez utiliser le coupon encadré. Quant au don lui-même, vous pouvez lui donner la forme qui vous convient (Voir les formules possibles ci-dessous). Formules possibles : - Chèque à l’ordre de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine - Don en argent dans la boîte réservée à cet effet (réception des locaux de la SHLM) - Legs testamentaire à mon décès (prévu à votre testament) - Don de livres en histoire ou en généalogie d’une valeur approximative de ____. * * * * * * * * * Avis de renouvellement Nous signalons à nos membres qui doivent renouveler leur contribution que la SHLM émettra dorénavant des cartes plastifiées permanentes. Cette carte ne sera valide que si vous avez payé votre contribution....

    Bénévoles recherchés

    Votre Société d’histoire recherche des personnes qui pourraient généreusement consacrer quelques heures de leur temps pour œuvrer bénévolement dans ses secteurs d’activités. Pour continuer à offrir à nos membres des services de qualité et pour aider à maintenir le bon fonctionnement et l’enrichissement de nos instruments de recherche, nous requérons particulièrement les services de personnes intéressées par l’un ou l’autre des domaines suivants :

    – Soutien administratif à la gestion de la Société

    – Saisie des actes de l’état civil sur ordinateur

    – Préparation d’instruments de recherche en généalogie

    – Vérification des livres sur les rayonnages de la bibliothèque

    – Classification de dossiers, de fiches et autres documents

    – Personnes-ressources pour les chercheurs en histoire ou en généalogie

    – Participation à des projets éducatifs

    – Préparation d’expositions

    La plupart de ces secteurs d’activités ne requièrent aucune expérience et, souvent, une courte séance de formation suffira à faire de vous un(e) auxiliaire très efficace.

    En acceptant d’offrir vos services comme bénévole, vous vous donnez l’occasion de travailler dans un contexte de relations sociales agréables et de collaborer, selon vos disponibilités, au maintien du patrimoine historique et généalogique de votre région.

    Si vous êtes intéressé(e), veuillez compléter la fiche d’inscription ci-dessous et la retourner à la SHLM. Si vous avez besoin d’un complément d’information, vous pouvez communiquer avec la coordonnatrice de la Société, madame Linda Crevier, au 450-659-1393.

    Votre Société d’histoire recherche des personnes qui pourraient généreusement consacrer quelques heures de leur temps pour œuvrer bénévolement dans ses secteurs d’activités. Pour continuer à offrir à nos membres des services de qualité et pour aider à maintenir le bon fonctionnement et l’enrichissement de nos instruments de recherche, nous requérons particulièrement les services de personnes intéressées par l’un ou l’autre des domaines suivants : - Soutien administratif à la gestion de la Société - Saisie des actes de l’état civil sur ordinateur - Préparation d’instruments de recherche en généalogie - Vérification des livres sur les rayonnages de la bibliothèque - Classification de dossiers, de fiches et autres documents - Personnes-ressources pour les chercheurs en histoire ou en généalogie - Participation à des projets éducatifs - Préparation d’expositions La plupart de ces secteurs d’activités ne requièrent aucune expérience et, souvent, une courte séance de formation suffira à faire de vous un(e) auxiliaire très efficace. En acceptant d’offrir vos services comme bénévole, vous vous donnez l’occasion de travailler dans un contexte de relations sociales agréables et de collaborer, selon vos disponibilités, au maintien du patrimoine historique et généalogique de votre région. Si vous êtes intéressé(e), veuillez compléter la fiche d’inscription ci-dessous et la retourner à la SHLM. Si vous avez besoin d’un complément d’information, vous pouvez communiquer avec la coordonnatrice de la Société, madame Linda Crevier, au 450-659-1393....

    Conférence de novembre

    Pour la conférence du 16 novembre dernier, les organisateurs de la SHLM s’étaient assuré les services de monsieur Marcel Myre.

    Auteur de quelques essais qui tiennent à la fois de l’histoire et de la généalogie, monsieur Myre nous a entretenus sur les faits qui lui ont inspiré son dernier livre, « L’Autre Marie Morin, une femme abandonnée en Nouvelle -France. »

    Pour ce faire, monsieur Myre a donné à son exposé un air de causerie qui a eu pour effet de mettre ses auditeurs à l’aise.

    L’orateur s’est d’abord appliqué à bien camper le personnage de Marie Morin, tant sur le plan de sa personnalité qu’au plan de l’histoire et de la géographie. Puis ce fut le récit des péripéties de la vie de son personnage qui justifient, de façon criante, son malheureux titre de femme abandonnée. À l’aide d’acétates, monsieur Myre a su ponctuer son récit de précisions et d’anecdotes qui ont éveillé l’intérêt même des gens qui, comme moi, avaient déjà lu son livre.

    Enfin, en plus de l’attrait que représentait la vie d’un personnage aussi particulier que Marie Morin, cette conférence a aussi eu le mérite de nous faire revivre certains aspects de la vie quotidienne en Nouvelle-France, à la fin du XVIIe siècle.

    Bravo et merci, monsieur Myre.

    Pour la conférence du 16 novembre dernier, les organisateurs de la SHLM s’étaient assuré les services de monsieur Marcel Myre. Auteur de quelques essais qui tiennent à la fois de l’histoire et de la généalogie, monsieur Myre nous a entretenus sur les faits qui lui ont inspiré son dernier livre, « L’Autre Marie Morin, une femme abandonnée en Nouvelle -France. » Pour ce faire, monsieur Myre a donné à son exposé un air de causerie qui a eu pour effet de mettre ses auditeurs à l’aise. L’orateur s’est d’abord appliqué à bien camper le personnage de Marie Morin, tant sur le plan de sa personnalité qu’au plan de l’histoire et de la géographie. Puis ce fut le récit des péripéties de la vie de son personnage qui justifient, de façon criante, son malheureux titre de femme abandonnée. À l’aide d’acétates, monsieur Myre a su ponctuer son récit de précisions et d’anecdotes qui ont éveillé l’intérêt même des gens qui, comme moi, avaient déjà lu son livre. Enfin, en plus de l’attrait que représentait la vie d’un personnage aussi particulier que Marie Morin, cette conférence a aussi eu le mérite de nous faire revivre certains aspects de la vie quotidienne en Nouvelle-France, à la fin du XVIIe siècle. Bravo et merci, monsieur Myre....

    Nouvelles de la SHLM

    La SHLM accueille régulièrement de nouveaux membres. Il nous fait plaisir de souligner l’adhésion des dernières personnes à joindre nos rangs et de leur souhaiter la bienvenue :

    – Johanne McLean (501)

    – Jacques Sasseville (502)

    In memoriam

    En hommage à monsieur Philippe Bourdeau

    Le 31 octobre 2004, à l’âge vénérable de 87 ans, est décédé monsieur Philippe Bourdeau qui, jusqu’à quelques semaines de son décès, a consacré sa vie à la reliure.

    Pour notre Société, c’était un donateur hors pair puisqu’il nous a ouvert son atelier et nous a appris les secrets de la reliure. À la suite de cet apprentissage, nous avons relié plus de 500 volumes de notre bibliothèque à des prix ridiculement bas. En effet, nous n’avions à payer que le coût du matériel utilisé, ce qui nous a permis d’économiser quelques milliers de dollars.

    Nous garderons toujours de Philippe le souvenir d’un homme tenace, travailleur, acharné, dévoué, généreux, ingénieux, fonceur, raconteur incomparable, doté d’une philosophie de vie remarquable. Pour lui, la reliure n’avait pas de secrets et il y avait toujours des solutions aux problèmes.

    Que Dieu ait son âme et qu’il repose en paix pour l’éternité.

    Lucette et Raymond Monette (284)

    Un geste bienvenu

    Le 12 septembre dernier, lors du brunch annuel de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, le député de La Prairie, monsieur Jean Dubuc, a annoncé l’octroi d’une subvention de 3000 $ à notre Société d’histoire. Fidèle à sa promesse, monsieur Dubuc a remis un chèque à monsieur René Jolicoeur, notre président (photo ci-dessous).

    À l’occasion de ce brunch, monsieur Dubuc avait réitéré son appui au projet d’enfouissement des fils électriques dans l’arrondissement historique de la ville de La Prairie.

    Nous tenons à remercier monsieur Dubuc pour l’intérêt qu’il porte au fonctionnement de notre Société et pour son implication dans des dossiers qui nous touchent de très près.

    Subvention

    La SHLM accueille régulièrement de nouveaux membres. Il nous fait plaisir de souligner l’adhésion des dernières personnes à joindre nos rangs et de leur souhaiter la bienvenue : – Johanne McLean (501) – Jacques Sasseville (502) In memoriam En hommage à monsieur Philippe Bourdeau Le 31 octobre 2004, à l’âge vénérable de 87 ans, est décédé monsieur Philippe Bourdeau qui, jusqu’à quelques semaines de son décès, a consacré sa vie à la reliure. Pour notre Société, c’était un donateur hors pair puisqu’il nous a ouvert son atelier et nous a appris les secrets de la reliure. À la suite de cet apprentissage, nous avons relié plus de 500 volumes de notre bibliothèque à des prix ridiculement bas. En effet, nous n’avions à payer que le coût du matériel utilisé, ce qui nous a permis d’économiser quelques milliers de dollars. Nous garderons toujours de Philippe le souvenir d’un homme tenace, travailleur, acharné, dévoué, généreux, ingénieux, fonceur, raconteur incomparable, doté d’une philosophie de vie remarquable. Pour lui, la reliure n’avait pas de secrets et il y avait toujours des solutions aux problèmes. Que Dieu ait son âme et qu’il repose en paix pour l’éternité. Lucette et Raymond Monette (284) Un geste bienvenu Le 12 septembre dernier, lors du brunch annuel de la Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine, le député de La Prairie, monsieur Jean Dubuc, a annoncé l’octroi d’une subvention de 3000 $ à notre Société d’histoire. Fidèle à sa promesse, monsieur Dubuc a remis un chèque à monsieur René Jolicoeur, notre président (photo ci-dessous). À l’occasion de ce brunch, monsieur Dubuc avait réitéré son appui au projet d’enfouissement des fils électriques dans l’arrondissement historique de la ville de La Prairie. Nous tenons à remercier monsieur Dubuc pour l’intérêt qu’il porte au fonctionnement de notre Société et pour son implication dans des dossiers qui nous touchent de très près. ...

    Conférence : les origines parisiennes de la famille Lussier

    Prochaine conférence

    Les origines parisiennes de la famille Lussier

    Par monsieur Marcel Lussier

    Mardi le 18 janvier, à 19h30

    Prochaine conférence Les origines parisiennes de la famille Lussier Par monsieur Marcel Lussier Mardi le 18 janvier, à 19h30...

    Mot du président

    Chers membres,

    Quand nous utilisons les termes Joyeux Noël et Bonne Année, nous avons parfois l’impression de remplacer temporairement le simple Bonjour! par une autre expression. En effet, ces mots sont souvent galvaudés à tel point qu’ils semblent avoir perdu leur sens.

    Mais comment ne pas sacrifier à la tradition ? Comment dire aux gens qu’on leur souhaite de passer ces quelques jours de repos que constitue le temps des Fêtes dans la joie, le calme et la sérénité, en oubliant un peu le côté parfois trop commercial de ces festivités? Comment exprimer à nos membres que l’on souhaite pour eux une année à venir exempte de préoccupations de santé, mais remplie de moments heureux et exaltants? Oui, comment? En leur disant Joyeux Noël et Bonne Année?

    Eh, bien! « Joyeux Noël et Bonne Année » à tous nos membres et à leur famille.

    René Jolicoeur, Président

    Chers membres, Quand nous utilisons les termes Joyeux Noël et Bonne Année, nous avons parfois l’impression de remplacer temporairement le simple Bonjour! par une autre expression. En effet, ces mots sont souvent galvaudés à tel point qu’ils semblent avoir perdu leur sens. Mais comment ne pas sacrifier à la tradition ? Comment dire aux gens qu’on leur souhaite de passer ces quelques jours de repos que constitue le temps des Fêtes dans la joie, le calme et la sérénité, en oubliant un peu le côté parfois trop commercial de ces festivités? Comment exprimer à nos membres que l’on souhaite pour eux une année à venir exempte de préoccupations de santé, mais remplie de moments heureux et exaltants? Oui, comment? En leur disant Joyeux Noël et Bonne Année? Eh, bien! « Joyeux Noël et Bonne Année » à tous nos membres et à leur famille. René Jolicoeur, Président...

    Un essai de collège agronomique en 1851, à La Tortue, cté de Laprairie

    Le conférencier à la réunion mensuelle de la Société Historique de Montréal, tenue le 25 octobre (1950) à la bibliothèque de la Ville, était M. Gaston Derome qui fit un bref historique du village de La Tortue et de son école d’agriculture de 1851.

    Le village de La Tortue, sur la rivière du même nom, est sis à quelque dix milles au sud de La Prairie. En 1850, il faisait partie de l’ancienne circonscription électorale de Huntingdon. La rivière La Tortue, qui traverse la paroisse, donna d’abord son nom à ce village; ce nom a été remplacé, en 1919, par celui de St-Mathieu-de-Laprairie. Situé à mi-chemin des clochers de St-Philippe et de St-Constant, La Tortue était au milieu du siècle dernier l’un des principaux centres agricoles de la province. On y trouvait notamment le manoir de la seigneurie de La Salle et le manoir Pinsonneault.

    Le Manoir de La Salle

    Le manoir de La Salle, longtemps propriété de la famille Sanguinet, passa en 1831 au Dr George Selby, puis aux mains de sa belle-fille, Marguerite Baby-Selby. En 1865, le moulin à farine devint la proie des flammes. Joseph Paradis, qui se porta acquéreur en cette même année (1865) de la scierie ainsi que du manoir, mourut tragiquement en 1871 à La Tortue. Il était le père du Juge Émilien-Z. Paradis (1841-1908) et de Sœur Marie-Léonie, fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte Famille.

    Le manoir Pinsonneault

    Le manoir Pinsonneault, construit à la fin du XVIIIe siècle par Jean-Baptiste Raymond (1757-1825) était de grandes dimensions et d’un aspect assez curieux. Paul-Théophile Pinsonneault (1780-1832), par son mariage à Clotilde Raymond, hérita de cette maison qui devint un rendez-vous de la bourgeoisie de Laprairie et de Montréal. C’est là que naquirent, entre autres, Sophie Raymond, mère de Rodrigue Masson, troisième lieutenant-gouverneur de la province de Québec, et fondatrice du collège de Terrebonne, et de Mgr Pierre-Adolphe Pinsonneault (1815-1883), premier évêque de London, Ontario.

    De Salaberry à La Tortue en 1812-1813

    En 1812 et 1813, La Tortue est la plaine où le héros de Châteauguay, le colonel de Salaberry et ses Voltigeurs s’entraînèrent avant de courir à la victoire, les méandres de La Tortue étaient à leurs yeux un lieu merveilleux pour semblable exercice. L’un des fils du héros, Alphonse de Salaberry, plus tard adjudant général de la milice, y naquit en 1813.

    1837-1838

    Épidémie d’arrestations dans la région en 1838. Au début de 1839, quatre citoyens de La Tortue sont exécutés à Montréal, pour participation au soulèvement des Patriotes. Ce sont : Joseph Robert, les deux frères Ambroise et Charles Sanguinet et François-Xavier Hamelin. Hubert Lefebvre-Rigoche (1817-1899), natif de La Tortue et l’un des principaux organisateurs du mouvement révolutionnaire dans la région, prit la fuite pour échapper à la potence et dut se réfugier aux Etats-Unis. Il mourut à Minneapolis, Minn., en 1899.

    L’École d’agriculture de La Tortue (1851-1852)

    En 1851 s’ouvrait à La Tortue une école d’agriculture provinciale. Le principal instigateur de l’école de La Tortue est Alfred Pinsonneault (1812-1874), le fils de Paul-Théophile précité, l’un des gros propriétaires terriens de la région sud de Montréal et qui était alors président de la Société d’Agriculture du Bas-Canada. La direction de l’École fut confiée à un agronome français, François-M. Ossaye, natif d’Auvergne et arrivé au Canada vers 1850.

    Cet établissement ne devait hélas! fonctionner que pendant une année, et fermera ses portes presque aussitôt.

    Les choses n’avaient pas dû se passer, en 1851, sans discussion pour qu’un essai aussi prometteur tournât si court. Malheureusement, les pièces qui permettaient de reconstituer cet essai ne nous sont pas parvenues.

    Tout ce qui concernait cette école, actes notariés, inventaires, correspondance, prospectus, fut remis par le fondateur Pinsonneault à son collègue de la Société d’Agriculture, l’abbé Pilote, directeur du collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière qui, à ce titre, s’était intéressé à cette fondation et l’avait visitée.

    Le dossier aurait été consumé en 1920, dans l’incendie qui détruisit en partie le collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

    Quant au directeur Ossaye, il séjourna quelque dix ans à Montréal où il était, en 1858, professeur à l’École Normale Jacques-Cartier et membre de la Chambre d’Agriculture de la Province. Il est l’auteur d’une couple d’études sur l’enseignement agricole, publiées à Montréal.

    St-Jean, jeudi le 2 novembre 1950.

    (texte présenté par monsieur Yvon Trudeau – 271)

    Le conférencier à la réunion mensuelle de la Société Historique de Montréal, tenue le 25 octobre (1950) à la bibliothèque de la Ville, était M. Gaston Derome qui fit un bref historique du village de La Tortue et de son école d’agriculture de 1851. Le village de La Tortue, sur la rivière du même nom, est sis à quelque dix milles au sud de La Prairie. En 1850, il faisait partie de l’ancienne circonscription électorale de Huntingdon. La rivière La Tortue, qui traverse la paroisse, donna d’abord son nom à ce village; ce nom a été remplacé, en 1919, par celui de St-Mathieu-de-Laprairie. Situé à mi-chemin des clochers de St-Philippe et de St-Constant, La Tortue était au milieu du siècle dernier l’un des principaux centres agricoles de la province. On y trouvait notamment le manoir de la seigneurie de La Salle et le manoir Pinsonneault. Le Manoir de La Salle Le manoir de La Salle, longtemps propriété de la famille Sanguinet, passa en 1831 au Dr George Selby, puis aux mains de sa belle-fille, Marguerite Baby-Selby. En 1865, le moulin à farine devint la proie des flammes. Joseph Paradis, qui se porta acquéreur en cette même année (1865) de la scierie ainsi que du manoir, mourut tragiquement en 1871 à La Tortue. Il était le père du Juge Émilien-Z. Paradis (1841-1908) et de Sœur Marie-Léonie, fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte Famille. Le manoir Pinsonneault Le manoir Pinsonneault, construit à la fin du XVIIIe siècle par Jean-Baptiste Raymond (1757-1825) était de grandes dimensions et d’un aspect assez curieux. Paul-Théophile Pinsonneault (1780-1832), par son mariage à Clotilde Raymond, hérita de cette maison qui devint un rendez-vous de la bourgeoisie de Laprairie et de Montréal. C’est là que naquirent, entre autres, Sophie Raymond, mère de Rodrigue Masson, troisième lieutenant-gouverneur de la province de Québec, et fondatrice du collège de Terrebonne, et de Mgr Pierre-Adolphe Pinsonneault (1815-1883), premier évêque de London, Ontario. De Salaberry à La Tortue en 1812-1813 En 1812 et 1813, La Tortue est la plaine où le héros de Châteauguay, le colonel de Salaberry et ses Voltigeurs s’entraînèrent avant de courir à la victoire, les méandres de La Tortue étaient à leurs yeux un lieu merveilleux pour semblable exercice. L’un des fils du héros, Alphonse de Salaberry, plus tard adjudant général de la milice, y naquit en 1813. 1837-1838 Épidémie d’arrestations dans la région en 1838. Au début de 1839, quatre citoyens de La Tortue sont exécutés à Montréal, pour participation au soulèvement des Patriotes. Ce sont : Joseph Robert, les deux frères Ambroise et Charles Sanguinet et François-Xavier Hamelin. Hubert Lefebvre-Rigoche (1817-1899), natif de La Tortue et l’un des principaux organisateurs du mouvement révolutionnaire dans la région, prit la fuite pour échapper à la potence et dut se réfugier aux Etats-Unis. Il mourut à Minneapolis, Minn., en 1899. L’École d’agriculture de La Tortue (1851-1852) En 1851 s’ouvrait à La Tortue une école d’agriculture provinciale. Le principal instigateur de l’école de La Tortue est Alfred Pinsonneault (1812-1874), le fils de Paul-Théophile précité, l’un des gros propriétaires terriens de la région sud de Montréal et qui était alors président de la Société d’Agriculture du Bas-Canada. La direction de l’École fut confiée à un agronome français, François-M. Ossaye, natif d’Auvergne et arrivé au Canada vers 1850. Cet établissement ne devait hélas! fonctionner que pendant une année, et fermera ses portes presque aussitôt. Les choses n’avaient pas dû se passer, en 1851, sans discussion pour qu’un essai aussi prometteur tournât si court. Malheureusement, les pièces qui permettaient de reconstituer cet essai ne nous sont pas parvenues. Tout ce qui concernait cette école, actes notariés, inventaires, correspondance, prospectus, fut remis par le fondateur Pinsonneault à son collègue de la Société d’Agriculture, l’abbé Pilote, directeur du collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière qui, à ce titre, s’était intéressé à cette fondation et l’avait visitée. Le dossier aurait été consumé en 1920, dans l’incendie qui détruisit en partie le collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Quant au directeur Ossaye, il séjourna quelque dix ans à Montréal où il était, en 1858, professeur à l’École Normale Jacques-Cartier et membre de la Chambre d’Agriculture de la Province. Il est l’auteur d’une couple d’études sur l’enseignement agricole, publiées à Montréal. St-Jean, jeudi le 2 novembre 1950. (texte présenté par monsieur Yvon Trudeau - 271)...

    Prophète

    Présenté par monsieur Laurent Houde (277), le texte qui suit met en évidence un personnage typique d’autrefois qui en a inspiré d’autres, fictifs ceux-là, comme le Survenant de Germaine Guèvremont, ou Jambe-de-Bois, dans les Belles Histoires des Pays d’en Haut. Soumis aux hasards de la loi non écrite de l’hospitalité, ces itinérants d’une autre époque faisaient partie du décor et du folklore de nos villages et de nos campagnes.

    Septembre, vers 1920. « On est à la veille de voir arriver Prophète », disait grand-mère. Prophète, de son vrai nom Stephen Seaman (ou quelque chose d’approchant), était quêteux. Il venait frapper à la porte des Desrosiers à la fin de l’été. Arthur Desrosiers et sa famille demeuraient alors au bord du fleuve, juste en dehors de la limite de l’angle sud-ouest de la Commune.

    Prophète venait à pied sur la route qui longeait le fleuve. Souvent, le jour précédent, il avait fait une halte chez les Lefort Les Lefort habitaient ce qu’on appelle aujourd’hui la Maison Melançon dans le parc de Candiac situé en bordure du fleuve, là où le boulevard Marie -Victorin tourne vers Sainte-Catherine., dans leur vieille maison de pierre où, après l’avoir restauré, on l’avait gardé à coucher. Quand grand-mère lui demandait où il avait couché, il décrivait le lieu où c’était, mais sans nommer ses hôtes. Il ne semblait pas retenir le nom des familles où il s’arrêtait dans ses pérégrinations, mais il avait la mémoire des lieux qui l’avaient bien accueilli et y revenait annuellement. Si grand-mère insistait pour connaître son lieu d’origine, il répondait simplement : « Les Cèdres ».

    En arrivant chez grand-père, il s’offrait toujours à aider. Une fois, grand-père entrait à la cave des patates qu’il avait mises en poches après la récolte. Spontanément Prophète se met à la tâche, saisit une poche et entreprend de la descendre où elle doit aller. C’est trop lourd pour lui. Petit homme plutôt malingre, il échappe son fardeau qui, en tombant, déchire son enveloppe et laisse échapper son contenu. Grand-père qui a pitié du pauvre hère lui dit tout simplement : « Laisse faire, Prophète, c’est trop dur pour toi. »

    Dépendant de son heure d’arrivée, par exemple en après-midi, Prophète soupe avec la famille et on le garde à coucher. Il va dormir sous les combles dans la grande pièce qui sert de chambre commune aux garçons de la famille. Avant de se mettre au lit, il s’agenouille et, à voix haute, fait sa prière : « J’aime Dieu, je me donne à Dieu, j’ai un regret d’avoir offensé Dieu. » Ses façons de faire portent les garçons, adolescents et jeunes gens, à l’agacer. Après sa prière il se fait demander : « As-tu une blonde, Prophète? – T’as pas peur d’aller en enfer? » et autres questions ou remarques du genre. Pour cette âme simple, ce genre de propos est un peu scandalisant. Il se défend en se mettant à raconter toutes sortes d’histoires qui n’en finissent plus. Si bien que les garçons que le besoin de dormir a fini par gagner ne le trouvent plus drôle. « Ferme-la, lui crie l’un deux, ou je vais aller te la fermer moi-même. » Cela suffit et le débat est clos.

    D’ascendance irlandaise, Prophète parlait le français sans accent. Comme les gens de son peuple, il avait les pommettes saillantes et roses. Il portait la barbiche et une petite moustache, avait d’épais sourcils et une chevelure abondante et frisée. C’est grand-mère qui lui avait donné le surnom de Prophète. Pressentant un changement dans le temps, il prédisait, par exemple, qu’on aurait de la pluie. « Comment peux-tu savoir ça? » lui demandait grand-mère. « Parce que je le sais. » Pour confirmer la chose, il frappait le mur des jointures d’une main tout en plaçant l’autre près de son oreille pour mieux entendre et répétait : « On va avoir de la pluie. »

    Quand venait le temps de partir après le déjeuner, Prophète était triste et grand-mère l’était également. Elle éprouvait de la compassion et de l’affection pour cet homme, un grand enfant à l’esprit simple qu’elle jugeait bon et dénué de malice. Probablement un errant sans famille, il ressentait la chaleur d’une certaine tendresse dans l’accueil reçu. Son statut l’obligeait toutefois à mettre fin à ce court séjour. Le cœur un peu gros, mais sans le dire, il remerciait son hôtesse d’un jour, reprenait sa route de quêteux et retrouvait les incertitudes qui l’accompagnaient dans ses déplacements.

    (Les souvenirs évoqués dans ce texte sont ceux de Viviane Desrosiers.)

    Présenté par monsieur Laurent Houde (277), le texte qui suit met en évidence un personnage typique d’autrefois qui en a inspiré d’autres, fictifs ceux-là, comme le Survenant de Germaine Guèvremont, ou Jambe-de-Bois, dans les Belles Histoires des Pays d’en Haut. Soumis aux hasards de la loi non écrite de l’hospitalité, ces itinérants d’une autre époque faisaient partie du décor et du folklore de nos villages et de nos campagnes. Septembre, vers 1920. « On est à la veille de voir arriver Prophète », disait grand-mère. Prophète, de son vrai nom Stephen Seaman (ou quelque chose d’approchant), était quêteux. Il venait frapper à la porte des Desrosiers à la fin de l’été. Arthur Desrosiers et sa famille demeuraient alors au bord du fleuve, juste en dehors de la limite de l’angle sud-ouest de la Commune. Prophète venait à pied sur la route qui longeait le fleuve. Souvent, le jour précédent, il avait fait une halte chez les Lefort Les Lefort habitaient ce qu’on appelle aujourd’hui la Maison Melançon dans le parc de Candiac situé en bordure du fleuve, là où le boulevard Marie -Victorin tourne vers Sainte-Catherine., dans leur vieille maison de pierre où, après l’avoir restauré, on l’avait gardé à coucher. Quand grand-mère lui demandait où il avait couché, il décrivait le lieu où c’était, mais sans nommer ses hôtes. Il ne semblait pas retenir le nom des familles où il s’arrêtait dans ses pérégrinations, mais il avait la mémoire des lieux qui l’avaient bien accueilli et y revenait annuellement. Si grand-mère insistait pour connaître son lieu d’origine, il répondait simplement : « Les Cèdres ». En arrivant chez grand-père, il s’offrait toujours à aider. Une fois, grand-père entrait à la cave des patates qu’il avait mises en poches après la récolte. Spontanément Prophète se met à la tâche, saisit une poche et entreprend de la descendre où elle doit aller. C’est trop lourd pour lui. Petit homme plutôt malingre, il échappe son fardeau qui, en tombant, déchire son enveloppe et laisse échapper son contenu. Grand-père qui a pitié du pauvre hère lui dit tout simplement : « Laisse faire, Prophète, c’est trop dur pour toi. » Dépendant de son heure d’arrivée, par exemple en après-midi, Prophète soupe avec la famille et on le garde à coucher. Il va dormir sous les combles dans la grande pièce qui sert de chambre commune aux garçons de la famille. Avant de se mettre au lit, il s’agenouille et, à voix haute, fait sa prière : « J’aime Dieu, je me donne à Dieu, j’ai un regret d’avoir offensé Dieu. » Ses façons de faire portent les garçons, adolescents et jeunes gens, à l’agacer. Après sa prière il se fait demander : « As-tu une blonde, Prophète? – T’as pas peur d’aller en enfer? » et autres questions ou remarques du genre. Pour cette âme simple, ce genre de propos est un peu scandalisant. Il se défend en se mettant à raconter toutes sortes d’histoires qui n’en finissent plus. Si bien que les garçons que le besoin de dormir a fini par gagner ne le trouvent plus drôle. « Ferme-la, lui crie l’un deux, ou je vais aller te la fermer moi-même. » Cela suffit et le débat est clos. D’ascendance irlandaise, Prophète parlait le français sans accent. Comme les gens de son peuple, il avait les pommettes saillantes et roses. Il portait la barbiche et une petite moustache, avait d’épais sourcils et une chevelure abondante et frisée. C’est grand-mère qui lui avait donné le surnom de Prophète. Pressentant un changement dans le temps, il prédisait, par exemple, qu’on aurait de la pluie. « Comment peux-tu savoir ça? » lui demandait grand-mère. « Parce que je le sais. » Pour confirmer la chose, il frappait le mur des jointures d’une main tout en plaçant l’autre près de son oreille pour mieux entendre et répétait : « On va avoir de la pluie. » Quand venait le temps de partir après le déjeuner, Prophète était triste et grand-mère l’était également. Elle éprouvait de la compassion et de l’affection pour cet homme, un grand enfant à l’esprit simple qu’elle jugeait bon et dénué de malice. Probablement un errant sans famille, il ressentait la chaleur d’une certaine tendresse dans l’accueil reçu. Son statut l’obligeait toutefois à mettre fin à ce court séjour. Le cœur un peu gros, mais sans le dire, il remerciait son hôtesse d’un jour, reprenait sa route de quêteux et retrouvait les incertitudes qui l’accompagnaient dans ses déplacements. (Les souvenirs évoqués dans ce texte sont ceux de Viviane Desrosiers.)...

    À propos du bulletin

    Éditeur :

    Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine

    Internet : www.laprairie-shlm.com

    Dépôt légal 2002

    Bibliothèque nationale du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    ISSN 1499-7312

    Collaborateurs :

    Coordination : Jacques Brunette

    Rédaction : Raymond et Lucette Monette (284); Hélène Charuest (59); Jacques Brunette (280)

    Révision : Jacques Brunette (280)

    Infographie : SHLM

    Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.

    Siège social :

    249, rue Sainte-Marie

    La Prairie (Québec) J5R 1G1

    Tél. : 450-659-1393

    Téléc. : 450-659-1393

    Courriel : [email protected]

    Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

    Éditeur : Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Internet : www.laprairie-shlm.com Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 Collaborateurs : Coordination : Jacques Brunette Rédaction : Raymond et Lucette Monette (284); Hélène Charuest (59); Jacques Brunette (280) Révision : Jacques Brunette (280) Infographie : SHLM Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc. Siège social : 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Tél. : 450-659-1393 Téléc. : 450-659-1393 Courriel : [email protected] Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur....