Sélection d'une édition

    Un essai de collège agronomique en 1851, à La Tortue, cté de Laprairie

    Le conférencier à la réunion mensuelle de la Société Historique de Montréal, tenue le 25 octobre (1950) à la bibliothèque de la Ville, était M. Gaston Derome qui fit un bref historique du village de La Tortue et de son école d’agriculture de 1851.

    Le village de La Tortue, sur la rivière du même nom, est sis à quelque dix milles au sud de La Prairie. En 1850, il faisait partie de l’ancienne circonscription électorale de Huntingdon. La rivière La Tortue, qui traverse la paroisse, donna d’abord son nom à ce village; ce nom a été remplacé, en 1919, par celui de St-Mathieu-de-Laprairie. Situé à mi-chemin des clochers de St-Philippe et de St-Constant, La Tortue était au milieu du siècle dernier l’un des principaux centres agricoles de la province. On y trouvait notamment le manoir de la seigneurie de La Salle et le manoir Pinsonneault.

    Le Manoir de La Salle

    Le manoir de La Salle, longtemps propriété de la famille Sanguinet, passa en 1831 au Dr George Selby, puis aux mains de sa belle-fille, Marguerite Baby-Selby. En 1865, le moulin à farine devint la proie des flammes. Joseph Paradis, qui se porta acquéreur en cette même année (1865) de la scierie ainsi que du manoir, mourut tragiquement en 1871 à La Tortue. Il était le père du Juge Émilien-Z. Paradis (1841-1908) et de Sœur Marie-Léonie, fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte Famille.

    Le manoir Pinsonneault

    Le manoir Pinsonneault, construit à la fin du XVIIIe siècle par Jean-Baptiste Raymond (1757-1825) était de grandes dimensions et d’un aspect assez curieux. Paul-Théophile Pinsonneault (1780-1832), par son mariage à Clotilde Raymond, hérita de cette maison qui devint un rendez-vous de la bourgeoisie de Laprairie et de Montréal. C’est là que naquirent, entre autres, Sophie Raymond, mère de Rodrigue Masson, troisième lieutenant-gouverneur de la province de Québec, et fondatrice du collège de Terrebonne, et de Mgr Pierre-Adolphe Pinsonneault (1815-1883), premier évêque de London, Ontario.

    De Salaberry à La Tortue en 1812-1813

    En 1812 et 1813, La Tortue est la plaine où le héros de Châteauguay, le colonel de Salaberry et ses Voltigeurs s’entraînèrent avant de courir à la victoire, les méandres de La Tortue étaient à leurs yeux un lieu merveilleux pour semblable exercice. L’un des fils du héros, Alphonse de Salaberry, plus tard adjudant général de la milice, y naquit en 1813.

    1837-1838

    Épidémie d’arrestations dans la région en 1838. Au début de 1839, quatre citoyens de La Tortue sont exécutés à Montréal, pour participation au soulèvement des Patriotes. Ce sont : Joseph Robert, les deux frères Ambroise et Charles Sanguinet et François-Xavier Hamelin. Hubert Lefebvre-Rigoche (1817-1899), natif de La Tortue et l’un des principaux organisateurs du mouvement révolutionnaire dans la région, prit la fuite pour échapper à la potence et dut se réfugier aux Etats-Unis. Il mourut à Minneapolis, Minn., en 1899.

    L’École d’agriculture de La Tortue (1851-1852)

    En 1851 s’ouvrait à La Tortue une école d’agriculture provinciale. Le principal instigateur de l’école de La Tortue est Alfred Pinsonneault (1812-1874), le fils de Paul-Théophile précité, l’un des gros propriétaires terriens de la région sud de Montréal et qui était alors président de la Société d’Agriculture du Bas-Canada. La direction de l’École fut confiée à un agronome français, François-M. Ossaye, natif d’Auvergne et arrivé au Canada vers 1850.

    Cet établissement ne devait hélas! fonctionner que pendant une année, et fermera ses portes presque aussitôt.

    Les choses n’avaient pas dû se passer, en 1851, sans discussion pour qu’un essai aussi prometteur tournât si court. Malheureusement, les pièces qui permettaient de reconstituer cet essai ne nous sont pas parvenues.

    Tout ce qui concernait cette école, actes notariés, inventaires, correspondance, prospectus, fut remis par le fondateur Pinsonneault à son collègue de la Société d’Agriculture, l’abbé Pilote, directeur du collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière qui, à ce titre, s’était intéressé à cette fondation et l’avait visitée.

    Le dossier aurait été consumé en 1920, dans l’incendie qui détruisit en partie le collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

    Quant au directeur Ossaye, il séjourna quelque dix ans à Montréal où il était, en 1858, professeur à l’École Normale Jacques-Cartier et membre de la Chambre d’Agriculture de la Province. Il est l’auteur d’une couple d’études sur l’enseignement agricole, publiées à Montréal.

    St-Jean, jeudi le 2 novembre 1950.

    (texte présenté par monsieur Yvon Trudeau – 271)

    Le conférencier à la réunion mensuelle de la Société Historique de Montréal, tenue le 25 octobre (1950) à la bibliothèque de la Ville, était M. Gaston Derome qui fit un bref historique du village de La Tortue et de son école d’agriculture de 1851. Le village de La Tortue, sur la rivière du même nom, est sis à quelque dix milles au sud de La Prairie. En 1850, il faisait partie de l’ancienne circonscription électorale de Huntingdon. La rivière La Tortue, qui traverse la paroisse, donna d’abord son nom à ce village; ce nom a été remplacé, en 1919, par celui de St-Mathieu-de-Laprairie. Situé à mi-chemin des clochers de St-Philippe et de St-Constant, La Tortue était au milieu du siècle dernier l’un des principaux centres agricoles de la province. On y trouvait notamment le manoir de la seigneurie de La Salle et le manoir Pinsonneault. Le Manoir de La Salle Le manoir de La Salle, longtemps propriété de la famille Sanguinet, passa en 1831 au Dr George Selby, puis aux mains de sa belle-fille, Marguerite Baby-Selby. En 1865, le moulin à farine devint la proie des flammes. Joseph Paradis, qui se porta acquéreur en cette même année (1865) de la scierie ainsi que du manoir, mourut tragiquement en 1871 à La Tortue. Il était le père du Juge Émilien-Z. Paradis (1841-1908) et de Sœur Marie-Léonie, fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte Famille. Le manoir Pinsonneault Le manoir Pinsonneault, construit à la fin du XVIIIe siècle par Jean-Baptiste Raymond (1757-1825) était de grandes dimensions et d’un aspect assez curieux. Paul-Théophile Pinsonneault (1780-1832), par son mariage à Clotilde Raymond, hérita de cette maison qui devint un rendez-vous de la bourgeoisie de Laprairie et de Montréal. C’est là que naquirent, entre autres, Sophie Raymond, mère de Rodrigue Masson, troisième lieutenant-gouverneur de la province de Québec, et fondatrice du collège de Terrebonne, et de Mgr Pierre-Adolphe Pinsonneault (1815-1883), premier évêque de London, Ontario. De Salaberry à La Tortue en 1812-1813 En 1812 et 1813, La Tortue est la plaine où le héros de Châteauguay, le colonel de Salaberry et ses Voltigeurs s’entraînèrent avant de courir à la victoire, les méandres de La Tortue étaient à leurs yeux un lieu merveilleux pour semblable exercice. L’un des fils du héros, Alphonse de Salaberry, plus tard adjudant général de la milice, y naquit en 1813. 1837-1838 Épidémie d’arrestations dans la région en 1838. Au début de 1839, quatre citoyens de La Tortue sont exécutés à Montréal, pour participation au soulèvement des Patriotes. Ce sont : Joseph Robert, les deux frères Ambroise et Charles Sanguinet et François-Xavier Hamelin. Hubert Lefebvre-Rigoche (1817-1899), natif de La Tortue et l’un des principaux organisateurs du mouvement révolutionnaire dans la région, prit la fuite pour échapper à la potence et dut se réfugier aux Etats-Unis. Il mourut à Minneapolis, Minn., en 1899. L’École d’agriculture de La Tortue (1851-1852) En 1851 s’ouvrait à La Tortue une école d’agriculture provinciale. Le principal instigateur de l’école de La Tortue est Alfred Pinsonneault (1812-1874), le fils de Paul-Théophile précité, l’un des gros propriétaires terriens de la région sud de Montréal et qui était alors président de la Société d’Agriculture du Bas-Canada. La direction de l’École fut confiée à un agronome français, François-M. Ossaye, natif d’Auvergne et arrivé au Canada vers 1850. Cet établissement ne devait hélas! fonctionner que pendant une année, et fermera ses portes presque aussitôt. Les choses n’avaient pas dû se passer, en 1851, sans discussion pour qu’un essai aussi prometteur tournât si court. Malheureusement, les pièces qui permettaient de reconstituer cet essai ne nous sont pas parvenues. Tout ce qui concernait cette école, actes notariés, inventaires, correspondance, prospectus, fut remis par le fondateur Pinsonneault à son collègue de la Société d’Agriculture, l’abbé Pilote, directeur du collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière qui, à ce titre, s’était intéressé à cette fondation et l’avait visitée. Le dossier aurait été consumé en 1920, dans l’incendie qui détruisit en partie le collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Quant au directeur Ossaye, il séjourna quelque dix ans à Montréal où il était, en 1858, professeur à l’École Normale Jacques-Cartier et membre de la Chambre d’Agriculture de la Province. Il est l’auteur d’une couple d’études sur l’enseignement agricole, publiées à Montréal. St-Jean, jeudi le 2 novembre 1950. (texte présenté par monsieur Yvon Trudeau - 271)...

    Un vieux contrat de mariage

    Un vieux contrat de mariage

    Je veux vous faire lire aujourd’hui un ancien contrat de mariage. J’ai choisi l’ancêtre TREMBLAY parce que je crois qu’il a la descendance la plus nombreuse en Amérique et surtout au Saguenay. Avant de vous faire lire ce document, je voudrais vous rapporter un fait qui intéressera beaucoup de lecteurs.

    Il y a plusieurs années, alors que l’Exposition 67 était en marche à Montréal, un groupe nombreux de Français, surtout des Normands, vinrent visiter la métropole. Ils décidèrent de se rendre à Québec et furent reçus au Musée provincial par le Ministre des Affaires Culturelles. Beaucoup de personnes de la ville furent invitées pour la circonstance et j’étais du nombre. Mgr Victor Tremblay de Chicoutimi avait été invité comme président d’honneur. Voici des paroles qu’il prononça qui furent chaudement applaudies : En 1760, lorsque la France perdit le Canada, 70 000 Français demeurèrent dans notre province de Québec. Dans la suite, on les appela la nation canadienne-française. Or, depuis des années, j’ai relevé 72 000 noms de familles Tremblay. Je crois que je ne fais pas erreur en les appelant la nation des Tremblay. Des applaudissements chaleureux surgirent dans la salle.

    * * *

    Par devant Claude Auber Notaire et greffier en La Coste et Seigneurye de beaupré et tesmoingts soubnés (soussignés) furent presents en leur personne pierre Le Trenblé habitant en ce pays fils et héritier de philibert trenblé et Jeanne Coingnet ses pere et mere de la Paroisse de Randonnè au perche évesché de chartre dune part et Osanne Achonne (Achon) fille de Jean Achonne et de helayne Regnaude de la Paroisse de pierreavant évesché de La Rochelle en aulnix (Aunis) dautre Lesquelles partyeassistée de leurs parents et amis à sçavoir le dict trenblé du Sieur Martin grouvel habitant de la Coste et Seigneurye de beaupré Héloy Tavernier et Marguerite Gasgnon sa femme Mascé Gravelle Mathurin Jean et Pierre dict Gasgnon habitants de la Coste et Seigneurye de beaupré Marie Tavernier veufve de feu Gille Bacon vivant habitant de quebec dune part et la dicte Achonne assistée comme dit est de parents et amis à sçavoir Me pierre Masse et Marie Pivert sa femmeLe Sieur Mathurin Giraud Le Sieur Jean Rivereau et le Sieur Mathurin Morier Marchands demeurant pour le present en la basse ville de quebec et Léonard Pillot estant de present audict quebec dautre Lesquelles partyes a lautorisation de leur susd. (susdits) parents et amis se sont et par ces presentes se promettent prendre Lun Lautre par foy et loy de Mariage qui au plaisir de dieu sera ft (fait) et accomply en face de Nostre Mere La Ste esglise catholique apostolique et Romaine Le plustot que faire ce pourra et ainsy quil sera delibere entre leur susd. Parents et amis sy Ladicte Ste eglise y Consent et accorde et seront les futurs espoux en communs biens suiv. (suivant) La Coustume de La prevosté et viconté de paris a quoy ce pays ycy est regy et Ne seront tenus lesd. futurs epoux des debtes Lun de Lautre crée avant le Mariage et a Ledict futur espoux doué sadicte future espouse outre son douaire coustumier de la Somme de cent Livres ts lequel douaire se prendra aur le plus beau et plus clair bien d’entre les partyes et advenant dissolution de Mariage entre lesd. partye estant des le present en communauté de biens conquests et acquests immeubles Sera permis a lad. Future espouse de renoncer ou acopter ladicte communauté et en cas de renonciation elle reprendra franchement et quittement tout ce quelle aura apporté audict Mariage et tout ce qui luy sera advenu et escheu par succession donation ou autre et sans ces clauses et conditions porté par iceluy contract ledict mariage nauroict esté ft (fait) et accomply Ce fut ft et passé a quebec le Mercredy dix-neufe de Septembre M Vie cinquante sept (1657) en presence de Sr Jacques Mascé Marchand et Charles le françoys tesmoingts qui ont avec lesd. Sieur giraud Morier, pillot Marie Tavernier avec Moy Notaire susd. et soubné (soussigné) a la presente minute et ont lesd. Sieur grouvel gravelle et les susd. partye dict et déclaré ne sçavoir escrire ni signer et aues (Autres) de ce interpellez suiv. lordonnance.

    Pierre Masse, J. Massé, Charles Lefrançois, Mai Tavernier, Morier, Mathurin Girau, L. P. Léonar Pillo, Marque dud. Futur espoux, Marque de Lad. Future espouse, Marque du Sieur Grouvel, Marque du Sieur Rivereau.

    Auber Not.

    Texte tiré de « Sainte-Anne-de-Beaupré », septembre 1971, et présenté par monsieur Yvon Trudeau.

    Un vieux contrat de mariage Je veux vous faire lire aujourd’hui un ancien contrat de mariage. J’ai choisi l’ancêtre TREMBLAY parce que je crois qu’il a la descendance la plus nombreuse en Amérique et surtout au Saguenay. Avant de vous faire lire ce document, je voudrais vous rapporter un fait qui intéressera beaucoup de lecteurs. Il y a plusieurs années, alors que l’Exposition 67 était en marche à Montréal, un groupe nombreux de Français, surtout des Normands, vinrent visiter la métropole. Ils décidèrent de se rendre à Québec et furent reçus au Musée provincial par le Ministre des Affaires Culturelles. Beaucoup de personnes de la ville furent invitées pour la circonstance et j’étais du nombre. Mgr Victor Tremblay de Chicoutimi avait été invité comme président d’honneur. Voici des paroles qu’il prononça qui furent chaudement applaudies : En 1760, lorsque la France perdit le Canada, 70 000 Français demeurèrent dans notre province de Québec. Dans la suite, on les appela la nation canadienne-française. Or, depuis des années, j’ai relevé 72 000 noms de familles Tremblay. Je crois que je ne fais pas erreur en les appelant la nation des Tremblay. Des applaudissements chaleureux surgirent dans la salle. * * * Par devant Claude Auber Notaire et greffier en La Coste et Seigneurye de beaupré et tesmoingts soubnés (soussignés) furent presents en leur personne pierre Le Trenblé habitant en ce pays fils et héritier de philibert trenblé et Jeanne Coingnet ses pere et mere de la Paroisse de Randonnè au perche évesché de chartre dune part et Osanne Achonne (Achon) fille de Jean Achonne et de helayne Regnaude de la Paroisse de pierreavant évesché de La Rochelle en aulnix (Aunis) dautre Lesquelles partyeassistée de leurs parents et amis à sçavoir le dict trenblé du Sieur Martin grouvel habitant de la Coste et Seigneurye de beaupré Héloy Tavernier et Marguerite Gasgnon sa femme Mascé Gravelle Mathurin Jean et Pierre dict Gasgnon habitants de la Coste et Seigneurye de beaupré Marie Tavernier veufve de feu Gille Bacon vivant habitant de quebec dune part et la dicte Achonne assistée comme dit est de parents et amis à sçavoir Me pierre Masse et Marie Pivert sa femmeLe Sieur Mathurin Giraud Le Sieur Jean Rivereau et le Sieur Mathurin Morier Marchands demeurant pour le present en la basse ville de quebec et Léonard Pillot estant de present audict quebec dautre Lesquelles partyes a lautorisation de leur susd. (susdits) parents et amis se sont et par ces presentes se promettent prendre Lun Lautre par foy et loy de Mariage qui au plaisir de dieu sera ft (fait) et accomply en face de Nostre Mere La Ste esglise catholique apostolique et Romaine Le plustot que faire ce pourra et ainsy quil sera delibere entre leur susd. Parents et amis sy Ladicte Ste eglise y Consent et accorde et seront les futurs espoux en communs biens suiv. (suivant) La Coustume de La prevosté et viconté de paris a quoy ce pays ycy est regy et Ne seront tenus lesd. futurs epoux des debtes Lun de Lautre crée avant le Mariage et a Ledict futur espoux doué sadicte future espouse outre son douaire coustumier de la Somme de cent Livres ts lequel douaire se prendra aur le plus beau et plus clair bien d’entre les partyes et advenant dissolution de Mariage entre lesd. partye estant des le present en communauté de biens conquests et acquests immeubles Sera permis a lad. Future espouse de renoncer ou acopter ladicte communauté et en cas de renonciation elle reprendra franchement et quittement tout ce quelle aura apporté audict Mariage et tout ce qui luy sera advenu et escheu par succession donation ou autre et sans ces clauses et conditions porté par iceluy contract ledict mariage nauroict esté ft (fait) et accomply Ce fut ft et passé a quebec le Mercredy dix-neufe de Septembre M Vie cinquante sept (1657) en presence de Sr Jacques Mascé Marchand et Charles le françoys tesmoingts qui ont avec lesd. Sieur giraud Morier, pillot Marie Tavernier avec Moy Notaire susd. et soubné (soussigné) a la presente minute et ont lesd. Sieur grouvel gravelle et les susd. partye dict et déclaré ne sçavoir escrire ni signer et aues (Autres) de ce interpellez suiv. lordonnance. Pierre Masse, J. Massé, Charles Lefrançois, Mai Tavernier, Morier, Mathurin Girau, L. P. Léonar Pillo, Marque dud. Futur espoux, Marque de Lad. Future espouse, Marque du Sieur Grouvel, Marque du Sieur Rivereau. Auber Not. Texte tiré de « Sainte-Anne-de-Beaupré », septembre 1971, et présenté par monsieur Yvon Trudeau....