Sélection d'une édition

    Nouvelles de la SHLM

    La SHLM accueille régulièrement de nouveaux membres. Il nous fait plaisir de souligner l’adhésion des dernières personnes à joindre nos rangs et de leur souhaiter la bienvenue.

    – monsieur Denis Pinsonnault (186)

    – madame Denise Daoust (187)

    – madame Lise Beauchamp-Brisson (188)

    La SHLM accueille régulièrement de nouveaux membres. Il nous fait plaisir de souligner l’adhésion des dernières personnes à joindre nos rangs et de leur souhaiter la bienvenue. - monsieur Denis Pinsonnault (186) - madame Denise Daoust (187) - madame Lise Beauchamp-Brisson (188)...

    Conférence: Les épidémies en Nouvelle-France

    Prochaine conférence : Les épidémies en Nouvelle-France

    Par : monsieur Michel Barbeau

    Le mardi, 15 novembre, à 19h 30 

    Même si Pierre Boucher affirmait que le climat de la Nouvelle -France était meilleur qu'en France et qu'il y avait moins de maladie, il n'en demeure pas moins que, pendant toute la période du régime français, des épidémies ont frappé la colonie. De 75 à 80% de la population amérindienne a été décimée par les épidémies. Souvent, un passager sur trois mourait durant la traversée vers la Nouvelle-France.

    Par monsieur Michel Barbeau: conférencier recherché, généalogiste depuis 14 ans, membre de la Société de généalogie canadienne-française, il dispense des cours de généalogie. Formateur en informatique de profession, maintenant à la retraite, il consacre maintenant son temps à la recherche historique.

    Prochaine conférence : Les épidémies en Nouvelle-France Par : monsieur Michel Barbeau Le mardi, 15 novembre, à 19h 30  Même si Pierre Boucher affirmait que le climat de la Nouvelle -France était meilleur qu'en France et qu'il y avait moins de maladie, il n'en demeure pas moins que, pendant toute la période du régime français, des épidémies ont frappé la colonie. De 75 à 80% de la population amérindienne a été décimée par les épidémies. Souvent, un passager sur trois mourait durant la traversée vers la Nouvelle-France. Par monsieur Michel Barbeau: conférencier recherché, généalogiste depuis 14 ans, membre de la Société de généalogie canadienne-française, il dispense des cours de généalogie. Formateur en informatique de profession, maintenant à la retraite, il consacre maintenant son temps à la recherche historique....

    Le coin du livre

    Vente de livres usagés

    Tel que prévu, notre vente de livres usagés a eu lieu le samedi, 22 octobre 2005.

    Le montant de la vente se chiffre à 1232$, ce qui constitue un record pour notre Société. Merci à tous ceux qui ont participé à l'organisation de cette vente. Nos remerciements s'adressent également à notre clientèle d'acheteurs qui nous sont toujours fidèles au fil des ans.

    Quant aux livres non vendus, la liste est affichée sur le babillard, à l'entrée des locaux de la Société, avec l'indication des prix.
     

    Partenariat avec la ville de La Prairie

    Cette année encore, nous avons profité du partenariat avec la ville de La Prairie. Nous désirons remercier le Conseil de la ville ainsi que le bibliothécaire de la bibliothèque municipale, monsieur Michel Robert, pour leur collaboration étroite et soutenue au cours des dernières années. Nous espérons fortement que ce partenariat se maintiendra au cours des prochaines années.

    Grâce à ce partenariat, nous avons obtenu, en 2005 :

    – un CD-ROM du Bulletin de Recherches Historiques, Première partie.

    – plus de 60 répertoires BMS ainsi que quelques terriers de la région de Québec.
     

    Ces répertoires proviennent de la Société de généalogie de Lanaudière, de celle des Laurentides et de celle de Québec. Quant à la commande chez Pontbriand, nous n'avons encore rien reçu.

    Ces répertoires sont contenus dans l'index des répertoires, sur les tables de la bibliothèque, mais le tout n'a pas encore été indexé à cause de la maladie de monsieur Luc-Pierre Laferrière, à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.

    Vente de livres usagés Tel que prévu, notre vente de livres usagés a eu lieu le samedi, 22 octobre 2005. Le montant de la vente se chiffre à 1232$, ce qui constitue un record pour notre Société. Merci à tous ceux qui ont participé à l'organisation de cette vente. Nos remerciements s'adressent également à notre clientèle d'acheteurs qui nous sont toujours fidèles au fil des ans. Quant aux livres non vendus, la liste est affichée sur le babillard, à l'entrée des locaux de la Société, avec l'indication des prix.   Partenariat avec la ville de La Prairie Cette année encore, nous avons profité du partenariat avec la ville de La Prairie. Nous désirons remercier le Conseil de la ville ainsi que le bibliothécaire de la bibliothèque municipale, monsieur Michel Robert, pour leur collaboration étroite et soutenue au cours des dernières années. Nous espérons fortement que ce partenariat se maintiendra au cours des prochaines années. Grâce à ce partenariat, nous avons obtenu, en 2005 : - un CD-ROM du Bulletin de Recherches Historiques, Première partie. - plus de 60 répertoires BMS ainsi que quelques terriers de la région de Québec.   Ces répertoires proviennent de la Société de généalogie de Lanaudière, de celle des Laurentides et de celle de Québec. Quant à la commande chez Pontbriand, nous n'avons encore rien reçu. Ces répertoires sont contenus dans l'index des répertoires, sur les tables de la bibliothèque, mais le tout n'a pas encore été indexé à cause de la maladie de monsieur Luc-Pierre Laferrière, à qui nous souhaitons un prompt rétablissement. ...

    À propos du bulletin

    Éditeur :

    Société d’histoire de La Prairie -de-la-Magdeleine

    Internet : www.laprairie-shlm.com

    Dépôt légal 2002

    Bibliothèque nationale du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    ISSN 1499-7312

    COLLABORATEURS :

    Coordination : Jacques Brunette

    Rédaction : Raymond et Lucette Monette (26)

    Gaétan Bourdages

    Marie Gagné

    Jacques Brunette (16)

    Révision Jacques Brunette (16)

    Linda Crevier (Coord.)

    Infographie : SHLM

    Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.

    Siège social :

    249, rue Sainte-Marie

    La Prairie (Québec) J5R 1G1

    Tél. : 450-659-1393

    Téléc. : 450-659-1393

    Courriel : [email protected]

    Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

    Éditeur : Société d’histoire de La Prairie -de-la-Magdeleine Internet : www.laprairie-shlm.com Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination : Jacques Brunette Rédaction : Raymond et Lucette Monette (26) Gaétan Bourdages Marie Gagné Jacques Brunette (16) Révision Jacques Brunette (16) Linda Crevier (Coord.) Infographie : SHLM Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc. Siège social : 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Tél. : 450-659-1393 Téléc. : 450-659-1393 Courriel : [email protected] Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur....

    Mot du président

    Mercredi, le 19 octobre dernier, avait lieu la cérémonie de remise des Grands prix d'entrepreneuriat de Roussillon 2005. Le tout se déroulait à l'Exporail du musée ferroviaire de St-Constant et la SHLM y avait été mise en nomination dans la catégorie Tourisme, Culture et Patrimoine.

    Cette soirée, animée par monsieur Pierre Verville, a été un modèle d'organisation et je crois pouvoir dire que nous y avons fait bonne figure. Toutefois, même si notre organisme n'a pas remporté la palme, nous pouvons être fiers de notre prestation. Nous pouvons même ajouter que le seul fait d'avoir été mis en nomination constitue une preuve de la vitalité de notre Société, de son dynamisme et de son impact dans la région.

    Enfin, ajoutons qu'il s'agissait de notre première participation et, comme on le dit souvent, nous allons sûrement "essayer de faire mieux la prochaine fois".

    Mercredi, le 19 octobre dernier, avait lieu la cérémonie de remise des Grands prix d'entrepreneuriat de Roussillon 2005. Le tout se déroulait à l'Exporail du musée ferroviaire de St-Constant et la SHLM y avait été mise en nomination dans la catégorie Tourisme, Culture et Patrimoine. Cette soirée, animée par monsieur Pierre Verville, a été un modèle d'organisation et je crois pouvoir dire que nous y avons fait bonne figure. Toutefois, même si notre organisme n'a pas remporté la palme, nous pouvons être fiers de notre prestation. Nous pouvons même ajouter que le seul fait d'avoir été mis en nomination constitue une preuve de la vitalité de notre Société, de son dynamisme et de son impact dans la région. Enfin, ajoutons qu'il s'agissait de notre première participation et, comme on le dit souvent, nous allons sûrement "essayer de faire mieux la prochaine fois"....

    Le raid de La Tortue, le 3 novembre 1838

    Ce numéro de novembre convient parfaitement pour présenter cet article relatant des événements survenus justement en novembre…1838 et portant sur ce qui a été le dernier conflit armé en terre québécoise. Espérons tous qu'il demeure vraiment le dernier.
     

    Le "généralRendant témoignage le 8 janvier 1839 devant le Conseil de guerre, présidé par le major John Clitherow, Florence Longtin donne le qualificatif de "Général" à Lefebvre-Rigoche, en spécifiant que tout le monde le désignait sous ce nom. – V. Report of the State Trials, (Montréal, 1839), 1:265. Devant le même tribunal et à la même date, un cultivateur de La Tortue, Cyprien Boyer, déclare que «Hubert Lefebvre-Rigoche était armé d'un sabre, d'un pistolet et d'une carabine et qu'il menaçait ceux qui ne feraient pas leur devoir, de leur tirer une balle dans le corps». Op. cit. , 267." Hubert Lefebvre-Rigoche (1817- 1899)

    Hubert Lefebvre-Rigoche, marchand de La Tortue, fut le chef véritable de l'insurrection dans les paroisses du sud de Laprairie, lors de la reprise des hostilités, en novembre 1838. Lefebvre-Rigoche fut mis à la tête d'une troupe de 150 hommes, qui prit part à trois engagements: le raid de La Tortue, localité sise à quelque dix milles au sud de Laprairie, le 3 novembre 1838; l'assaut de la demeure du capitaine Frederick Singer, au village de Saint- Philippe, même date; le combat d'Odelltown, au sud de Lacolle, le 9 suivant.

    Lefebvre-Rigoche avait reçu pour mission de s'emparer des casernes de Laprairie et d'incendier le bateau-traversier, entre Laprairie et Montréal, le Princess Victoria.

    Arme au poing, il avait obligé Joseph Robert, capitaine de milice démissionnaire, de commander la troupe qui marcha sur Laprairie.Déposition de Joseph Robert, le 19 novembre 1838, Archives de la Province de Québec.

    Le parti de Patriotes fit d'abord halte chez l'aubergiste de La Tortue, Eugène Rousseau, qu'il fit prisonnierReport of the State Trials, op. cit. , 262., puis continua sa route en direction de Laprairie, non sans prendre soin de désarmer les Loyalistes qu'il rencontrait en chemin. Au début, cette opération se fit sans trop de difficulté, mais, rendu à la maison de David Vitty où s'étaient réunis les Loyalistes, on menaça d'enfoncer la porte. À un coup de feu, tiré de l'intérieur de la maisonIbid…, 237, les Patriotes ripostèrent par une fusillade. Résultat, le propriétaire, Vitty, fut grièvement blessé et l'un des réfugiés, Aaron Walker, fut tué instantanément.

    Après cette malheureuse affaire, le capitaine Robert, suivi d'une cinquantaine d'hommes, traversa la rivière La Tortue et alla rejoindre le détachement de Saint-Constant, levé par Médard Hébert, notaire, de Laprairie. De là, Robert se rendit à Napierville et "après une journée de repos, dit-il, nous continuâmes notre route sur Odelltown… Après avoir été repoussés, nous retraitâmes aux Côtes [Napierville] …et le lendemain, chacun se retira chez lui…"

    Après l'attaque de la maison Vitty, Lefebvre-Rigoche réorganisa son bataillon et partit, avec environ 150 hommes, en direction du village de Saint-Philippe où il fit le siège de la maison du capitaine chouayen Frederick Singer. Au témoignage de Toussaint LegrandDéclaration de Toussaint Legrand-Dufresne, 27 novembre 1838, Archives de la Province de Québec., Lefebvre-Rigoche "donna l'ordre de faire feu…plusieurs coups furent tirés sur la maison…" Heureusement, il n'y eut pas de perte de vie, ni de blessés à cet assaut.
     

    Au camp de Napierville

    Après cette deuxième fusillade, le capitaine François Surprenant- Lafontaine (1789-1859), présent à cet engagement, qui avait été très actif dans le recrutement des Patriotes à Saint-Philippe, donna l'ordre de se rendre à La Tortue. Il fut plus tard l'un des 98 condamnés à mort, mais fut gracié. C'est alors que Lefebvre- Rigoche prit le commandement. On se mit en route et, à mi-chemin de La Tortue, Lefebvre-Rigoche et sa troupe prirent le déjeuner chez François Lefebvre. "Il était 7 heures du matin (4 novembre), dit Amable Vadboncoeur… ils partirent environ 200 hommes pour La Tortue et arrêtèrent chez François Lefebvre où ils prirent le déjeuner, sous les ordres de Hubert Lefebvre qui avait pris le commandement…"

    Rendus à La Tortue, Lefebvre-Rigoche et son attroupement se joignirent, eux aussi, au détachement de Saint-Constant, commandé par Médard Hébert. On tint conseil de guerre. On décida de ne pas pousser l'attaque projetée de Laprairie, et les deux troupes, quelques jours plus tard, rallièrent le camp de Napierville où près de 4000 hommes étaient assemblés à un moment donné.

     

    Tiré de la Revue d'histoire de l'Amérique française, no. 7; 1954; pp. 483-489.

    Ce numéro de novembre convient parfaitement pour présenter cet article relatant des événements survenus justement en novembre…1838 et portant sur ce qui a été le dernier conflit armé en terre québécoise. Espérons tous qu'il demeure vraiment le dernier.   Le "généralRendant témoignage le 8 janvier 1839 devant le Conseil de guerre, présidé par le major John Clitherow, Florence Longtin donne le qualificatif de "Général" à Lefebvre-Rigoche, en spécifiant que tout le monde le désignait sous ce nom. – V. Report of the State Trials, (Montréal, 1839), 1:265. Devant le même tribunal et à la même date, un cultivateur de La Tortue, Cyprien Boyer, déclare que «Hubert Lefebvre-Rigoche était armé d'un sabre, d'un pistolet et d'une carabine et qu'il menaçait ceux qui ne feraient pas leur devoir, de leur tirer une balle dans le corps». Op. cit. , 267." Hubert Lefebvre-Rigoche (1817- 1899) Hubert Lefebvre-Rigoche, marchand de La Tortue, fut le chef véritable de l'insurrection dans les paroisses du sud de Laprairie, lors de la reprise des hostilités, en novembre 1838. Lefebvre-Rigoche fut mis à la tête d'une troupe de 150 hommes, qui prit part à trois engagements: le raid de La Tortue, localité sise à quelque dix milles au sud de Laprairie, le 3 novembre 1838; l'assaut de la demeure du capitaine Frederick Singer, au village de Saint- Philippe, même date; le combat d'Odelltown, au sud de Lacolle, le 9 suivant. Lefebvre-Rigoche avait reçu pour mission de s'emparer des casernes de Laprairie et d'incendier le bateau-traversier, entre Laprairie et Montréal, le Princess Victoria. Arme au poing, il avait obligé Joseph Robert, capitaine de milice démissionnaire, de commander la troupe qui marcha sur Laprairie.Déposition de Joseph Robert, le 19 novembre 1838, Archives de la Province de Québec. Le parti de Patriotes fit d'abord halte chez l'aubergiste de La Tortue, Eugène Rousseau, qu'il fit prisonnierReport of the State Trials, op. cit. , 262., puis continua sa route en direction de Laprairie, non sans prendre soin de désarmer les Loyalistes qu'il rencontrait en chemin. Au début, cette opération se fit sans trop de difficulté, mais, rendu à la maison de David Vitty où s'étaient réunis les Loyalistes, on menaça d'enfoncer la porte. À un coup de feu, tiré de l'intérieur de la maisonIbid…, 237, les Patriotes ripostèrent par une fusillade. Résultat, le propriétaire, Vitty, fut grièvement blessé et l'un des réfugiés, Aaron Walker, fut tué instantanément. Après cette malheureuse affaire, le capitaine Robert, suivi d'une cinquantaine d'hommes, traversa la rivière La Tortue et alla rejoindre le détachement de Saint-Constant, levé par Médard Hébert, notaire, de Laprairie. De là, Robert se rendit à Napierville et "après une journée de repos, dit-il, nous continuâmes notre route sur Odelltown… Après avoir été repoussés, nous retraitâmes aux Côtes [Napierville] …et le lendemain, chacun se retira chez lui…" Après l'attaque de la maison Vitty, Lefebvre-Rigoche réorganisa son bataillon et partit, avec environ 150 hommes, en direction du village de Saint-Philippe où il fit le siège de la maison du capitaine chouayen Frederick Singer. Au témoignage de Toussaint LegrandDéclaration de Toussaint Legrand-Dufresne, 27 novembre 1838, Archives de la Province de Québec., Lefebvre-Rigoche "donna l'ordre de faire feu…plusieurs coups furent tirés sur la maison…" Heureusement, il n'y eut pas de perte de vie, ni de blessés à cet assaut.   Au camp de Napierville Après cette deuxième fusillade, le capitaine François Surprenant- Lafontaine (1789-1859), présent à cet engagement, qui avait été très actif dans le recrutement des Patriotes à Saint-Philippe, donna l'ordre de se rendre à La Tortue. Il fut plus tard l'un des 98 condamnés à mort, mais fut gracié. C'est alors que Lefebvre- Rigoche prit le commandement. On se mit en route et, à mi-chemin de La Tortue, Lefebvre-Rigoche et sa troupe prirent le déjeuner chez François Lefebvre. "Il était 7 heures du matin (4 novembre), dit Amable Vadboncoeur… ils partirent environ 200 hommes pour La Tortue et arrêtèrent chez François Lefebvre où ils prirent le déjeuner, sous les ordres de Hubert Lefebvre qui avait pris le commandement…" Rendus à La Tortue, Lefebvre-Rigoche et son attroupement se joignirent, eux aussi, au détachement de Saint-Constant, commandé par Médard Hébert. On tint conseil de guerre. On décida de ne pas pousser l'attaque projetée de Laprairie, et les deux troupes, quelques jours plus tard, rallièrent le camp de Napierville où près de 4000 hommes étaient assemblés à un moment donné.   Tiré de la Revue d'histoire de l'Amérique française, no. 7; 1954; pp. 483-489....

    Rajuster le tir?

    Voilà plus de trente ans (depuis 1972) que notre société d’histoire consacre ses énergies à la protection du patrimoine de La Prairie. Les efforts des pionniers devaient mener à la création de l’arrondissement historique en 1975. Ce fut un mal pour un bien puisque, dans les décennies qui suivirent, la SHLM allait en quelque sorte s’enfermer dans l’arrondissement afin d’en protéger le patrimoine bâti, de poursuivre ses recherches sur l’histoire locale, de collectionner ses archives, de constituer sa bibliothèque et son centre de généalogie.

    Cela fut fait avec brio malgré les difficultés de financement et de recrutement de bénévoles !
     

    Hélas! une telle attitude a sa contrepartie : la SHLM demeure peu connue de la population de La Prairie ; trop souvent nous sommes perçus comme une société savante et les gens hésitent à franchir nos portes. On craint ce qu’on ne connaît pas. Bien sûr les activités du club de généalogie et nos publications ont réussi à gagner quelques adeptes, mais cela est peu face à une population de plus de 20 000 habitants. Des efforts de sensibilisation et d’éducation ont également été déployés auprès de la clientèle scolaire ; notre succès est temporaire, souvent la mémoire des enfants se vide avec la fin de l’année scolaire.

    Défendre avec énergie le Vieux La Prairie c’était aussi négliger tout le patrimoine bâti situé à l’extérieur de l’arrondissement historique. De belles demeures anciennes ornent pourtant le Chemin de St-Jean, Fontarabie et La Bataille. Rien n’a été fait pour les protéger ou encore pour s’assurer de restaurations conformes aux caractéristiques architecturales des bâtiments. En outre, peut-être faudrait- il que la SHLM, comme cela se fait ailleurs, étende ses préoccupations à la protection du milieu naturel.
     

    Nous sommes absents des grandes manifestations populaires comme «La Prairie en fête». Pourquoi ne pas organiser des expositions itinérantes dans les maisons d’enseignement, au centre culturel ou au centre d’achat La Citière ? Pour nous faire connaître, il nous faut aller vers les gens et multiplier les partenariats.
     

    Enfin, sans doute à cause de l’absence de complices évidents, la SHLM joue de plus en plus le rôle de bureau d’information touristique. Compte tenu de ce qui précède, n’est- il pas venu pour nous le temps de jouer pleinement ce rôle en association étroite avec les élus municipaux et les gens d’affaires ? Finie la réclusion; ouvrons nos portes plus grandes sans pour autant délaisser notre mission première. Avec une saine collaboration et un appui financier adéquat, nous pouvons devenir un leader dans l’accueil des visiteurs et le rayonnement de notre ville.
     

    Il faut prendre la place qui nous revient. Allons-nous oser ?

    Voilà plus de trente ans (depuis 1972) que notre société d’histoire consacre ses énergies à la protection du patrimoine de La Prairie. Les efforts des pionniers devaient mener à la création de l’arrondissement historique en 1975. Ce fut un mal pour un bien puisque, dans les décennies qui suivirent, la SHLM allait en quelque sorte s’enfermer dans l’arrondissement afin d’en protéger le patrimoine bâti, de poursuivre ses recherches sur l’histoire locale, de collectionner ses archives, de constituer sa bibliothèque et son centre de généalogie. Cela fut fait avec brio malgré les difficultés de financement et de recrutement de bénévoles !   Hélas! une telle attitude a sa contrepartie : la SHLM demeure peu connue de la population de La Prairie ; trop souvent nous sommes perçus comme une société savante et les gens hésitent à franchir nos portes. On craint ce qu’on ne connaît pas. Bien sûr les activités du club de généalogie et nos publications ont réussi à gagner quelques adeptes, mais cela est peu face à une population de plus de 20 000 habitants. Des efforts de sensibilisation et d’éducation ont également été déployés auprès de la clientèle scolaire ; notre succès est temporaire, souvent la mémoire des enfants se vide avec la fin de l’année scolaire. Défendre avec énergie le Vieux La Prairie c’était aussi négliger tout le patrimoine bâti situé à l’extérieur de l’arrondissement historique. De belles demeures anciennes ornent pourtant le Chemin de St-Jean, Fontarabie et La Bataille. Rien n’a été fait pour les protéger ou encore pour s’assurer de restaurations conformes aux caractéristiques architecturales des bâtiments. En outre, peut-être faudrait- il que la SHLM, comme cela se fait ailleurs, étende ses préoccupations à la protection du milieu naturel.   Nous sommes absents des grandes manifestations populaires comme «La Prairie en fête». Pourquoi ne pas organiser des expositions itinérantes dans les maisons d’enseignement, au centre culturel ou au centre d’achat La Citière ? Pour nous faire connaître, il nous faut aller vers les gens et multiplier les partenariats.   Enfin, sans doute à cause de l’absence de complices évidents, la SHLM joue de plus en plus le rôle de bureau d’information touristique. Compte tenu de ce qui précède, n’est- il pas venu pour nous le temps de jouer pleinement ce rôle en association étroite avec les élus municipaux et les gens d’affaires ? Finie la réclusion; ouvrons nos portes plus grandes sans pour autant délaisser notre mission première. Avec une saine collaboration et un appui financier adéquat, nous pouvons devenir un leader dans l’accueil des visiteurs et le rayonnement de notre ville.   Il faut prendre la place qui nous revient. Allons-nous oser ?...

    À propos du bulletin

    Éditeur :

    Société d’histoire de La Prairie -de-la-Magdeleine

    Internet : www.laprairie-shlm.com

    Dépôt légal 2002

    Bibliothèque nationale du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    ISSN 1499-7312

    COLLABORATEURS :

    Coordination : Jacques Brunette

    Rédaction :

    Raymond et Lucette Monette (26)

    Jacques Brunette (16)

    Linda Crevier

    Révision Jacques Brunette (16)

    Linda Crevier (Coord.)

    Infographie : SHLM

    Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.

    Siège social :

    249, rue Sainte-Marie

    La Prairie (Québec) J5R 1G1

    Tél. : 450-659-1393

    Téléc. : 450-659-1393

    Courriel : [email protected]

    Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

    Éditeur : Société d’histoire de La Prairie -de-la-Magdeleine Internet : www.laprairie-shlm.com Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination : Jacques Brunette Rédaction : Raymond et Lucette Monette (26) Jacques Brunette (16) Linda Crevier Révision Jacques Brunette (16) Linda Crevier (Coord.) Infographie : SHLM Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc. Siège social : 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Tél. : 450-659-1393 Téléc. : 450-659-1393 Courriel : [email protected] Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur....

    Le coin du livre

    Acquisitions

    – Régiment de Carignan, par Benjamin Sulte, 1922 (donateur anonyme)

    – Régiment de Carignan, par Régis Roy et Gérard Malchelosse, 1925 (donateur anonyme)

    – Terrier de la Seigneurie de Lauzon, par Gaëtane Robitaille, 2005 (achat SHLM)

    – Régiment suisse de Meuron, au Bas-Canada, par Maurice Vallée, 2005 (achat SHLM)

    – Notre-Dame de Sainte-Foy, par H.-A. Scott, 1902 (donateur anonyme)

    – Acadie, tome 2 et tome 3, par Edouard Richard, 1921 (donateur anonyme)
     

    Pour la vente annuelle de livres

    Attention ! Changement de date

    Notre vente annuelle aura toujours lieu avec des livres de toutes sortes de catégories et à des prix vraiment exceptionnels. Toutefois, la date déjà annoncée dans le journal de septembre est remplacée par le samedi, 22 octobre, de 9h00 à 17h00 N'oubliez pas de l'inscrire à votre agenda.
     

    Dons

    Voici la liste des donateurs:

    – Monsieur Laurent Deschamps

    – Monsieur "donateur anonyme" (ce donateur nous a été indiqué par madame Hélène Doth.)

    – Monsieur Raymond Monette

    – Ville de La Prairie

    Merci à ces donateurs pour leur générosité et leur contribution à l'enrichissement de notre bibliothèque.

    Acquisitions - Régiment de Carignan, par Benjamin Sulte, 1922 (donateur anonyme) - Régiment de Carignan, par Régis Roy et Gérard Malchelosse, 1925 (donateur anonyme) - Terrier de la Seigneurie de Lauzon, par Gaëtane Robitaille, 2005 (achat SHLM) - Régiment suisse de Meuron, au Bas-Canada, par Maurice Vallée, 2005 (achat SHLM) - Notre-Dame de Sainte-Foy, par H.-A. Scott, 1902 (donateur anonyme) - Acadie, tome 2 et tome 3, par Edouard Richard, 1921 (donateur anonyme)   Pour la vente annuelle de livres Attention ! Changement de date Notre vente annuelle aura toujours lieu avec des livres de toutes sortes de catégories et à des prix vraiment exceptionnels. Toutefois, la date déjà annoncée dans le journal de septembre est remplacée par le samedi, 22 octobre, de 9h00 à 17h00 N'oubliez pas de l'inscrire à votre agenda.   Dons Voici la liste des donateurs: - Monsieur Laurent Deschamps - Monsieur "donateur anonyme" (ce donateur nous a été indiqué par madame Hélène Doth.) - Monsieur Raymond Monette - Ville de La Prairie Merci à ces donateurs pour leur générosité et leur contribution à l'enrichissement de notre bibliothèque....

    Saviez-vous que…

    Le lundi 5 septembre, deux membres assidus de la SHLM ont remonté la petite rivière St-Jacques jusqu'à La Fourche et même un peu plus (passé la route 30). Profitant de la crue de la rivière du fait d'une grosse pluie du début du mois de septembre, Jean L'Heureux et Jacques Brunette sont partis de bon matin du quai de la rue du Boulevard pour aller voir si les rives des côtes La Borgnesse et Des Prairies avaient bien changé. Malheureusement, la prolifération d'une plante aquatique, qui a envahi tous les cours d'eau de la plaine du Saint-Laurent, a fait en sorte que les deux rives n'offraient, en guise de paysage, qu'un mur de verdure. Ce n'est que passé l'école Émilie-Gamelin que le paysage change un peu et devient plus boisé.

    Un incident de parcours a forcé Jacques Brunette à se mouiller un peu plus qu'il ne l'aurait voulu. La chose aurait été sans importance si elle n'avait eu une conséquence inattendue. Ces explorateurs d'occasion ont oublié que les coureurs des bois d'autrefois ne portaient pas sur eux des dispositifs électroniques de déverrouillage des portes pour les automobiles. Aussi, quelle ne fut pas leur déception de constater, à leur retour, que les portières de l'auto refusaient de se déverrouiller ! Mais le soleil a fini par sécher le tout et les secours apportés par monsieur Legault, bien que généreux, se sont avérés inutiles. Or, on raconte, sous le manteau qu'il y a plusieurs années, quelques membres de la SHLM auraient émis le désir de participer à une excursion de ce genre qui aurait réuni plusieurs équipages. Pourquoi alors ne pas en faire une réalité le printemps prochain ? Surtout que plusieurs installations se sont ajoutées sur les rives de la rivière qui faciliteraient grandement le projet.

    Avis aux intéressés.

    Le lundi 5 septembre, deux membres assidus de la SHLM ont remonté la petite rivière St-Jacques jusqu'à La Fourche et même un peu plus (passé la route 30). Profitant de la crue de la rivière du fait d'une grosse pluie du début du mois de septembre, Jean L'Heureux et Jacques Brunette sont partis de bon matin du quai de la rue du Boulevard pour aller voir si les rives des côtes La Borgnesse et Des Prairies avaient bien changé. Malheureusement, la prolifération d'une plante aquatique, qui a envahi tous les cours d'eau de la plaine du Saint-Laurent, a fait en sorte que les deux rives n'offraient, en guise de paysage, qu'un mur de verdure. Ce n'est que passé l'école Émilie-Gamelin que le paysage change un peu et devient plus boisé. Un incident de parcours a forcé Jacques Brunette à se mouiller un peu plus qu'il ne l'aurait voulu. La chose aurait été sans importance si elle n'avait eu une conséquence inattendue. Ces explorateurs d'occasion ont oublié que les coureurs des bois d'autrefois ne portaient pas sur eux des dispositifs électroniques de déverrouillage des portes pour les automobiles. Aussi, quelle ne fut pas leur déception de constater, à leur retour, que les portières de l'auto refusaient de se déverrouiller ! Mais le soleil a fini par sécher le tout et les secours apportés par monsieur Legault, bien que généreux, se sont avérés inutiles. Or, on raconte, sous le manteau qu'il y a plusieurs années, quelques membres de la SHLM auraient émis le désir de participer à une excursion de ce genre qui aurait réuni plusieurs équipages. Pourquoi alors ne pas en faire une réalité le printemps prochain ? Surtout que plusieurs installations se sont ajoutées sur les rives de la rivière qui faciliteraient grandement le projet. Avis aux intéressés. ...