Sélection d'une édition

    Rappel

    Tous les membres en règle de la Société d'histoire de La Prairie-de-La-Magdeleine sont convoqués à une

    Assemblée générale

    Le mardi, 28 mars 2006, à 19h30

    Soyez certains que votre présence à cette assemblée constitue un encouragement pour tous les bénévoles qui œuvrent au sein de la SHLM et pour le Conseil d'administration qui y voit la preuve de votre soutien.

    Tous les membres en règle de la Société d'histoire de La Prairie-de-La-Magdeleine sont convoqués à une Assemblée générale Le mardi, 28 mars 2006, à 19h30 Soyez certains que votre présence à cette assemblée constitue un encouragement pour tous les bénévoles qui œuvrent au sein de la SHLM et pour le Conseil d'administration qui y voit la preuve de votre soutien....

    Conférence de février

    Il serait sans doute superflu de mentionner la grande part de la vie de La Prairie qu'ont occupé depuis plus d'un siècle les Frères de l'instruction chrétienne. Encore aujourd'hui, la réputation du Collège Jean de la Mennais rayonne dans toute la région. Cependant on ignore souvent les origines et l'histoire de nos belles institutions.

    C'est pourquoi, le 21 février dernier, le Frère Gaston Roy est venu nous entretenir à ce sujet. Encore une fois, les auditeurs étaient nombreux et on comptait même la présence d'un membre éminent en la personne de notre député fédéral, monsieur Marcel Lussier.

    Déjouant un peu l'attente de ses auditeurs, le conférencier a orienté son allocution sur l'évolution des lieux et des édifices plutôt que sur l'historique de la Communauté.

    Loin d'être déçu, son public a eu l'agréable surprise d'apprendre un grand nombre de détails sur l'aspect des lieux à différentes époques et sur les nombreuses modifications qu'on a apportées au bâtiment principal. Le conférencier a aussi évoqué avec nostalgie certains coins enchanteurs de ce domaine qui ont disparu au profit de nouvelles constructions ou faute de personnel pour s'en occuper.

    Ajoutons enfin que la conférence a pris une allure interactive avec les nombreuses questions qui ont montré le désir des auditeurs d'en savoir encore plus sur cette communauté.

    Bref, cette présentation du Frère Gaston Roy est venue ajouter à l'apport considérable que la SHLM doit aux Frères de l'instruction chrétienne de La Prairie.

    Il serait sans doute superflu de mentionner la grande part de la vie de La Prairie qu'ont occupé depuis plus d'un siècle les Frères de l'instruction chrétienne. Encore aujourd'hui, la réputation du Collège Jean de la Mennais rayonne dans toute la région. Cependant on ignore souvent les origines et l'histoire de nos belles institutions. C'est pourquoi, le 21 février dernier, le Frère Gaston Roy est venu nous entretenir à ce sujet. Encore une fois, les auditeurs étaient nombreux et on comptait même la présence d'un membre éminent en la personne de notre député fédéral, monsieur Marcel Lussier. Déjouant un peu l'attente de ses auditeurs, le conférencier a orienté son allocution sur l'évolution des lieux et des édifices plutôt que sur l'historique de la Communauté. Loin d'être déçu, son public a eu l'agréable surprise d'apprendre un grand nombre de détails sur l'aspect des lieux à différentes époques et sur les nombreuses modifications qu'on a apportées au bâtiment principal. Le conférencier a aussi évoqué avec nostalgie certains coins enchanteurs de ce domaine qui ont disparu au profit de nouvelles constructions ou faute de personnel pour s'en occuper. Ajoutons enfin que la conférence a pris une allure interactive avec les nombreuses questions qui ont montré le désir des auditeurs d'en savoir encore plus sur cette communauté. Bref, cette présentation du Frère Gaston Roy est venue ajouter à l'apport considérable que la SHLM doit aux Frères de l'instruction chrétienne de La Prairie....

    Nouvelles de la SHLM

    La SHLM accueille régulièrement de nouveaux membres. Incitez vos parents et amis à joindre nos rangs. Pour amener les plus réticents à le faire, faites-leur cadeau d'un abonnement pour la première année.

    C'est un geste d'encouragement et de solidarité.

    La SHLM accueille régulièrement de nouveaux membres. Incitez vos parents et amis à joindre nos rangs. Pour amener les plus réticents à le faire, faites-leur cadeau d'un abonnement pour la première année. C'est un geste d'encouragement et de solidarité....

    Conférence : marchande à la toilette

    Prochaine conférence

    Marchande à la toilette

    Par : Madame Jacynthe Tardif

    Le mardi, 21 mars 2006, à 19h30

    Prochaine conférence Marchande à la toilette Par : Madame Jacynthe Tardif Le mardi, 21 mars 2006, à 19h30...

    Mot du président

    Il y a quelques semaines, le Conseil d’administration de la SHLM rencontrait le Conseil de ville de La Prairie afin de faire état de ses besoins. Pour illustrer le bien fondé de leurs revendications, les dirigeants de la SHLM ont fait part aux édiles municipaux de l’ampleur des réalisations, de l’importance des services rendus aux concitoyens tant dans les domaines de la conservation et de la diffusion du patrimoine local que dans le domaine touristique et, enfin, de la pertinence de ses projets actuels et à venir.

    Aussi, convaincus d’avoir présenté une image dynamique et utilitaire de notre Société à des gens conscients de la valeur et de la portée de notre action, c’est avec confiance que nous attendons une réponse favorable qui nous permettra, non seulement de poursuivre le travail, mais de progresser dans la qualité de nos produits et de nos services.

    René Jolicoeur, président

    Il y a quelques semaines, le Conseil d’administration de la SHLM rencontrait le Conseil de ville de La Prairie afin de faire état de ses besoins. Pour illustrer le bien fondé de leurs revendications, les dirigeants de la SHLM ont fait part aux édiles municipaux de l’ampleur des réalisations, de l’importance des services rendus aux concitoyens tant dans les domaines de la conservation et de la diffusion du patrimoine local que dans le domaine touristique et, enfin, de la pertinence de ses projets actuels et à venir. Aussi, convaincus d’avoir présenté une image dynamique et utilitaire de notre Société à des gens conscients de la valeur et de la portée de notre action, c’est avec confiance que nous attendons une réponse favorable qui nous permettra, non seulement de poursuivre le travail, mais de progresser dans la qualité de nos produits et de nos services. René Jolicoeur, président...

    Les Ilets Verts

    Les Ilets Verts étaient connus des chasseurs, des pêcheurs et des promeneurs en chaloupe à voile. De nos jours, qui parle des Ilets Verts?

    Depuis longtemps, je cherchais l'occasion de m'y rendre. Après près de deux ans d'attente, elle se présenta au moment où je ne n'y pensais pas. Une chaloupe légère, deux rameurs vigoureux et un troisième nautonier à l'aviron. En route! Le cap fut mis sur Lachine.

    Lentement, et malgré les efforts des rameurs, notre embarcation fut déviée comme prévu d'ailleurs et arriva comme par enchantement en amont de l'îlot le plus considérable, celui que l'on peut voir pendant toute l'année ou peu s'en faut. La chaloupe s'échoua sur la pointe et, une fois descendus, nous la fixâmes solidement. L'îlet avait une centaine de pieds de longueur et sa largeur ne dépassait pas quarante pieds. Des algues d'eau douce y croissaient ainsi que d'autres plantes. Des squelettes de poissons prouvaient que les mouettes organisaient parfois là des réunions amicales : des « couaks » répétés nous confirmèrent la présence d'un couple de huards que notre présence semblait déranger considérablement. Nous prîmes bien garde de déranger le nid que deux petits huards au duvet gris habitaient et qui ne semblaient pas du tout nous craindre.

    Le coup d'œil était magnifique! Du côté des rapides, des eaux moutonnantes que deux îles dépassaient : on reconnut l'île du Diable et l'île aux Hérons. Qui pourra jamais dire depuis combien d'années ces îles résistent à l'érosion des rapides et aux intempéries des saisons!

    Le courant est encore considérable à la hauteur des îlets; on le dit de sept milles à l'heure environ au pont Victoria: Il accuse bien dix milles à l'heure aux îlets.

    Et c'est une belle eau fraîche et limpide qui coule. Un bon bain dans cette eau nous fit oublier nos fatigues.

    En août, lorsque les eaux sont basses, on voit trois îlets d'inégale grandeur; dans la crue des eaux, au printemps, on ne voit que le principal et il subit parfois l'immersion pendant quelque temps.

    Non seulement les eaux sont fraîches et claires, elles sont également poissonneuses. La pêche au pied des rapides a donné lieu parfois à des excursions légendaires. On parle de gigantesques esturgeons de 120 livres! Histoire de pêche, me direz-vous. Il n'empêche que j'ai vu de mes yeux un bel esturgeon de 76 livres capturé en aval de l'île aux Hérons.

    Le fond du fleuve se ressent du courant venant des rapides : il est en galets lissés par le flottement de l'eau, comme on en trouve dans tous les torrents. Mais les eaux reprennent leur calme au fond de la baie St-Paul; tout ce que le courant arrache au lit du fleuve et aux berges est alors déposé lentement, et ces rudiments devenant suffisants, des plantes marines germeront et grandiront comme on peut le constater chaque année.

    « Si j’avais autant de dollars en banque, en ce moment, que j’ai pris de poissons aux Îlets Verts, mes vieux jours seraient plus assurés. » Ainsi parlait un homme de 72 ans. C’est que les Îles Verts n’ont laissé que de bons souvenirs. Ils ne sont pas sournois : ils n’ont provoqué aucun naufrage! Au contraire, ils ont rendu service : brisant les immenses champs de glace lors des débâcles, protégeant l’île des Sœurs, puis le pont Victoria. Ils annoncent le soulèvement rocheux qui relie la Pointe-St-Charles à Longueuil et dont l’importance est telle qu’elle a déterminé les ingénieurs à choisir cet endroit pour jeter les assises des piliers du pont Victoria.

    Le retour à La Prairie se fit sans fatigue. L’un de nous était un fils de navigateur. Après avoir laissé l’îlot principal, un second îlot fut visité puis un troisième à quelque distance. Les rameurs se dirigèrent ensuite vers Lachine; obliquant ensuite à gauche, ils se jetèrent dans le courant dans un angle de 70o au moins et la force du courant les amena triomphalement à La Prairie.

    Au lecteur qui m’a demandé de lui parler des « Îlets Verts », je dédie ces quelques lignes espérant que le tout sera à sa satisfaction.

    D’une des nombreuses galeries des édifices de l’île des Sœurs, et cela, du côté des rapides, il va sans dire, contemplez à l’aide d’une lorgnette les Îlets Verts. Les glaces raclent annuellement la partie supérieure des îlets, mais ils sont quand même solides et depuis des siècles ont résisté aux rigueurs des temps.

    Texte tiré du journal Le Reflet, 8 novembre 1972, page 4 et présenté par madame Hélène Charuest.

    Les Ilets Verts étaient connus des chasseurs, des pêcheurs et des promeneurs en chaloupe à voile. De nos jours, qui parle des Ilets Verts? Depuis longtemps, je cherchais l'occasion de m'y rendre. Après près de deux ans d'attente, elle se présenta au moment où je ne n'y pensais pas. Une chaloupe légère, deux rameurs vigoureux et un troisième nautonier à l'aviron. En route! Le cap fut mis sur Lachine. Lentement, et malgré les efforts des rameurs, notre embarcation fut déviée comme prévu d'ailleurs et arriva comme par enchantement en amont de l'îlot le plus considérable, celui que l'on peut voir pendant toute l'année ou peu s'en faut. La chaloupe s'échoua sur la pointe et, une fois descendus, nous la fixâmes solidement. L'îlet avait une centaine de pieds de longueur et sa largeur ne dépassait pas quarante pieds. Des algues d'eau douce y croissaient ainsi que d'autres plantes. Des squelettes de poissons prouvaient que les mouettes organisaient parfois là des réunions amicales : des « couaks » répétés nous confirmèrent la présence d'un couple de huards que notre présence semblait déranger considérablement. Nous prîmes bien garde de déranger le nid que deux petits huards au duvet gris habitaient et qui ne semblaient pas du tout nous craindre. Le coup d'œil était magnifique! Du côté des rapides, des eaux moutonnantes que deux îles dépassaient : on reconnut l'île du Diable et l'île aux Hérons. Qui pourra jamais dire depuis combien d'années ces îles résistent à l'érosion des rapides et aux intempéries des saisons! Le courant est encore considérable à la hauteur des îlets; on le dit de sept milles à l'heure environ au pont Victoria: Il accuse bien dix milles à l'heure aux îlets. Et c'est une belle eau fraîche et limpide qui coule. Un bon bain dans cette eau nous fit oublier nos fatigues. En août, lorsque les eaux sont basses, on voit trois îlets d'inégale grandeur; dans la crue des eaux, au printemps, on ne voit que le principal et il subit parfois l'immersion pendant quelque temps. Non seulement les eaux sont fraîches et claires, elles sont également poissonneuses. La pêche au pied des rapides a donné lieu parfois à des excursions légendaires. On parle de gigantesques esturgeons de 120 livres! Histoire de pêche, me direz-vous. Il n'empêche que j'ai vu de mes yeux un bel esturgeon de 76 livres capturé en aval de l'île aux Hérons. Le fond du fleuve se ressent du courant venant des rapides : il est en galets lissés par le flottement de l'eau, comme on en trouve dans tous les torrents. Mais les eaux reprennent leur calme au fond de la baie St-Paul; tout ce que le courant arrache au lit du fleuve et aux berges est alors déposé lentement, et ces rudiments devenant suffisants, des plantes marines germeront et grandiront comme on peut le constater chaque année. « Si j’avais autant de dollars en banque, en ce moment, que j’ai pris de poissons aux Îlets Verts, mes vieux jours seraient plus assurés. » Ainsi parlait un homme de 72 ans. C’est que les Îles Verts n’ont laissé que de bons souvenirs. Ils ne sont pas sournois : ils n’ont provoqué aucun naufrage! Au contraire, ils ont rendu service : brisant les immenses champs de glace lors des débâcles, protégeant l’île des Sœurs, puis le pont Victoria. Ils annoncent le soulèvement rocheux qui relie la Pointe-St-Charles à Longueuil et dont l’importance est telle qu’elle a déterminé les ingénieurs à choisir cet endroit pour jeter les assises des piliers du pont Victoria. Le retour à La Prairie se fit sans fatigue. L’un de nous était un fils de navigateur. Après avoir laissé l’îlot principal, un second îlot fut visité puis un troisième à quelque distance. Les rameurs se dirigèrent ensuite vers Lachine; obliquant ensuite à gauche, ils se jetèrent dans le courant dans un angle de 70o au moins et la force du courant les amena triomphalement à La Prairie. Au lecteur qui m’a demandé de lui parler des « Îlets Verts », je dédie ces quelques lignes espérant que le tout sera à sa satisfaction. D’une des nombreuses galeries des édifices de l’île des Sœurs, et cela, du côté des rapides, il va sans dire, contemplez à l’aide d’une lorgnette les Îlets Verts. Les glaces raclent annuellement la partie supérieure des îlets, mais ils sont quand même solides et depuis des siècles ont résisté aux rigueurs des temps. Texte tiré du journal Le Reflet, 8 novembre 1972, page 4 et présenté par madame Hélène Charuest....

    À propos du bulletin

    Éditeur :

    Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine

    Internet : www.laprairie-shlm.com

    Dépôt légal 2002

    Bibliothèque nationale du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    ISSN 1499-7312

    Collaborateurs :

    Coordination : Jacques Brunette

    Rédaction : Raymond et Lucette Monette (26); Jacques Brunette (16); Jean Joly (28)

    Révision : Jacques Brunette (16), Linda Crevier (coord.)

    Infographie : SHLM

    Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.

    Siège social :

    249, rue Sainte-Marie

    La Prairie (Québec) J5R 1G1

    Tél. : 450-659-1393

    Téléc. : 450-659-1393

    Courriel : [email protected]

    Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

    Éditeur : Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Internet : www.laprairie-shlm.com Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 Collaborateurs : Coordination : Jacques Brunette Rédaction : Raymond et Lucette Monette (26); Jacques Brunette (16); Jean Joly (28) Révision : Jacques Brunette (16), Linda Crevier (coord.) Infographie : SHLM Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc. Siège social : 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Tél. : 450-659-1393 Téléc. : 450-659-1393 Courriel : [email protected] Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur....

    Le coin du livre

    Cédéroms

    Nous rappelons à tous les usagers qu’un ordinateur dédié aux chercheurs existe maintenant et qu’il est opérationnel.

    Vous y retrouverez une dizaine de logiciels au niveau de la consultation dont :

    – magazine CAP-AUX-DIAMANTS

    – BRN, bulletin de recherches historiques, 1943-1968

    – PRDH, programme de recherches en démographie humaine, des origines à 1765 et de 1765 à 1999

    – Le Sulte

    – Chronica 1, jugements et délibérations du Conseil souverain, 1663-1716

    – etc.

    Ces logiciels ont été installés par deux personnes : messieurs Jean Joly et Guillermo Jareda.

    M. Joly produira prochainement un guide d’utilisation de ces logiciels à l’intention des usagers.

    Madame Linda Crevier, la coordonnatrice de la SHLM, produira un registre de réservations de l’ordinateur dédié à la consultation.

    Acquisitions

    Inventaire des contrats de mariage du régime français; vol. 1 à 4; par Pierre-Georges Roy; 1937; (succession du Dr Michel Émard).

    Toutes petites choses du Régime anglais; première et deuxième série; Garneau; 1946 (succession du Dr Michel Émard).

    Pointe-du-Buisson, quarante siècles d’archives oubliées; par Normand Clermont; recherches amérindiennes; 1982 (don de M. Gaétan Bourdages).

    Île-des-Sœurs (L’), d’hier à aujourd’hui; par Jacques Lacoursière; 2005 (don de M. René Jolicoeur).

    Jean-Baptiste Deslippe; par Marielle Deslippe; 2005 (don de l’auteur)

    Saint-Cyrien de Napierville, 175 ans; par Lionel Fortin; 1998 (échange Napierville-SHLM).

    Livres à vendre

    Une liste a été mise à jour et a été affichée sur le babillard de l’entrée, comme d’habitude.

    Avis aux intéressés.

    Catalogue des répertoires

    Comme vous avez pu le constater, notre catalogue des répertoires BMS a fait peau neuve récemment. Nous désirons exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance à deux aides importants de la bibliothèque:

    – monsieur Pierre-Luc Laferrière

    – monsieur Jean L’Heureux

    Vous noterez qu’il y a 3 catalogues différents séparés par des feuilles de couleur :

    – catalogue 1 : indexé par localités

    – catalogue 2 : indexé par paroisses

    – catalogue 3 : indexé par comtés

    Dons

    Merci de tout cœur aux donateurs dont les noms suivent :

    Monsieur Gaétan Bourdages

    Madame Marielle Deslippe

    Monsieur René Jolicoeur

    Succession du Dr Michel Émard

    Ville de Napierville (échange avec la SHLM)

    Cédéroms Nous rappelons à tous les usagers qu'un ordinateur dédié aux chercheurs existe maintenant et qu'il est opérationnel. Vous y retrouverez une dizaine de logiciels au niveau de la consultation dont : - magazine CAP-AUX-DIAMANTS - BRN, bulletin de recherches historiques, 1943-1968 - PRDH, programme de recherches en démographie humaine, des origines à 1765 et de 1765 à 1999 - Le Sulte - Chronica 1, jugements et délibérations du Conseil souverain, 1663-1716 - etc. Ces logiciels ont été installés par deux personnes : messieurs Jean Joly et Guillermo Jareda. M. Joly produira prochainement un guide d'utilisation de ces logiciels à l'intention des usagers. Madame Linda Crevier, la coordonnatrice de la SHLM, produira un registre de réservations de l'ordinateur dédié à la consultation. Acquisitions - Inventaire des contrats de mariage du régime français; vol. 1 à 4; par Pierre-Georges Roy; 1937; (succession du Dr Michel Émard). - Toutes petites choses du Régime anglais; première et deuxième série; Garneau; 1946 (succession du Dr Michel Émard). - Pointe-du-Buisson, quarante siècles d'archives oubliées; par Normand Clermont; recherches amérindiennes; 1982 (don de M. Gaétan Bourdages). - Île-des-Sœurs (L'), d'hier à aujourd'hui; par Jacques Lacoursière; 2005 (don de M. René Jolicoeur). - Jean-Baptiste Deslippe; par Marielle Deslippe; 2005 (don de l'auteur) - Saint-Cyrien de Napierville, 175 ans; par Lionel Fortin; 1998 (échange Napierville-SHLM). Livres à vendre Une liste a été mise à jour et a été affichée sur le babillard de l'entrée, comme d'habitude. Avis aux intéressés. Catalogue des répertoires Comme vous avez pu le constater, notre catalogue des répertoires BMS a fait peau neuve récemment. Nous désirons exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance à deux aides importants de la bibliothèque: - monsieur Pierre-Luc Laferrière - monsieur Jean L'Heureux Vous noterez qu'il y a 3 catalogues différents séparés par des feuilles de couleur : - catalogue 1 : indexé par localités - catalogue 2 : indexé par paroisses - catalogue 3 : indexé par comtés Dons Merci de tout cœur aux donateurs dont les noms suivent : Monsieur Gaétan Bourdages Madame Marielle Deslippe Monsieur René Jolicoeur Succession du Dr Michel Émard Ville de Napierville (échange avec la SHLM)...

    Assemblée générale

    Oyez! Oyez! Oyez!

    Tous les membres en règle de la Société d'histoire de La Prairie-de-La-Magdeleine sont convoqués à une

    Assemblée générale

    Le mardi, 28 mars 2006, à 19h00

    Soyez certains que votre présence à cette assemblée constitue un encouragement pour tous les bénévoles qui œuvrent au sein de la SHLM et pour le Conseil d'administration qui y voit la preuve de votre soutien.

    Oyez! Oyez! Oyez! Tous les membres en règle de la Société d'histoire de La Prairie-de-La-Magdeleine sont convoqués à une Assemblée générale Le mardi, 28 mars 2006, à 19h00 Soyez certains que votre présence à cette assemblée constitue un encouragement pour tous les bénévoles qui œuvrent au sein de la SHLM et pour le Conseil d'administration qui y voit la preuve de votre soutien....

    Lectures historiques : « Fortune de France » de Robert Merle

    (Ou une tentative de chronique à la fois littéraire et historique.)

    Comment pourraiton expliquer que les romans qui utilisent un contexte historique conservent toujours un aussi grand nombre d'adeptes? Seraitce parce qu'ils parlent plus à l'imagination de celui ou celle qui possède quelques notions d'histoire? Ou parce qu'ils fournissent l'occasion d'apprendre l'Histoire de façon agréable, à condition évidemment de savoir faire la part de la fiction? Peut-être est-ce tout simplement parce que ce type de lecture emmène le lecteur vivre à une autre époque. Quoi qu'il en soit, il faut que l'auteur de ce genre de roman soit bien documenté, sinon le lecteur pourrait découvrir quelques anachronismes qui briseraient le charme de sa lecture.

    Ce type de romans, qu'on pourrait qualifier d'historiques, n'est pas un phénomène nouveau. Déjà, au 18e siècle, Voltaire utilisait comme trame de fond de ses romans certains éléments d'histoire. C'est toutefois au 19e siècle que nous rencontrons les premiers romans dont l'intrigue, bien que fictive, s'appuie sur un fond d'histoire bien réel qui ajoute à la vraisemblance du récit. Qui n'a pas lu les romans d'Alexandre Dumas ou « Les Misérables » de Victor Hugo? Même Jules Verne, qui se cantonnait habituellement dans la littérature d'anticipation, s'est laissé tenter : nos lecteurs se souviendront sans doute de son roman, « Famile Sans Nom », dont il avait été question dans le « Au jour le jour » d'octobre 2004 et dans lequel Jules Verne avait étonnamment traité des Troubles de 183738 au Québec.

    Bien qu'on l'ait un peu délaissée au début du vingtième siècle, cette mode est revenue en force et la littérature des cinquante dernières années a été jalonnée d'un grand nombre de ces œuvres. Les Guy Breton, C. Virgil Gheorghiu, Maurice Druon, Umberto Eco et combien d'autres se sont succédé jusqu'à Dan Brown, qui nous a donné le fameux Code Da Vinci, dont nous aurons sûrement l'occasion de reparler.

    Aussi, comme le bulletin « Au jour le jour » est diffusé par une société d'histoire, il nous a paru judicieux de tenter l'expérience d'une petite chronique littéraire portant uniquement sur des œuvres à saveur historique. À chaque numéro, nous donnerons un aperçu d'une œuvre et nous oserons porter certaines appréciations subjectives qui, nous l'espérons, susciteront des réactions de la part de nos lecteurs. L'idéal serait que certains d'entre vous participent à cette chronique en nous faisant part de leurs réactions face à nos articles ou, encore mieux, de lectures dans ce domaine.

    Pour cette première fois, nous vous présentons cette œuvre incroyable de Robert Merle, « Fortune de France ». Cette fresque historique est un véritable monument dont l'action se déroule à la fin du seizième siècle et au début du dix-septième siècle. Le personnage principal (et plus tard son fils) y joue le rôle d'un agent au service du roi de France. Avec autant de bravoure que de modestie, le héros accomplit les missions royales sans pour autant négliger ses obligations quotidiennes de chef de famille, de seigneur et de courtisan. Exposé ainsi, le tout pourrait sembler banal, mais il n'en est rien. Une fois engagé dans ce récit, le lecteur en devient vite passionné et se laisse entraîner dans l'engrenage des intrigues qui ne manquaient pas sous les derniers Valois et les premiers Bourbon. Ce qu'il faut ajouter, c'est que cette lecture représente un défi de taille. En effet, « Fortune de France » compte treize volumes de 450 à plus de 700 pages selon les cas! Plus de 7500 pages d'une action qui se déroule sur une période de moins de cent ans!

    Le Glaive et les Amours

    Ce n'est pas tout! Le tout a été écrit dans la langue de l'époque au point que chacun des six premiers tomes a nécessité l'ajout en appendice d'un lexique absolument nécessaire à la bonne compréhension du texte. Pourtant, ce qui peut sembler un marathon de lecture perd rapidement son aspect rédhibitoire et devient un pur délice dès les premiers chapitres du premier tome. On sera même tenté, un peu plus loin, de ralentir son débit de lecture, non seulement pour mieux déguster, mais aussi pour retarder l'instant inéluctable où on en arrivera à la dernière page du dernier tome. Il est certain que quelques notions sur cette époque aideront à mieux apprécier l'ensemble à sa juste valeur.

    Quant à Robert Merle, nous le connaissions déjà un peu par certaines de ses œuvres antérieures comme « Weekend à Zuydcoote » dont on a fait un film mettant en vedette Jean-Paul Belmondo. Toutefois, c'est « Fortune de France » qu'on peut considérer comme l'œuvre de sa vie. Robert Merle est décédé en 2004 à l'âge de 96 ans et c'est sans doute cette longévité, ajoutée à un immense talent, qui lui a permis de produire une œuvre d'une telle ampleur et aussi profondément teintée d'humanisme.

    (Ou une tentative de chronique à la fois littéraire et historique.) Comment pourrait-on expliquer que les romans qui utilisent un contexte historique conservent toujours un aussi grand nombre d'adeptes? Serait-ce parce qu'ils parlent plus à l'imagination de celui ou celle qui possède quelques notions d'histoire? Ou parce qu'ils fournissent l'occasion d'apprendre l'Histoire de façon agréable, à condition évidemment de savoir faire la part de la fiction? Peut-être est-ce tout simplement parce que ce type de lecture emmène le lecteur vivre à une autre époque. Quoi qu'il en soit, il faut que l'auteur de ce genre de roman soit bien documenté, sinon le lecteur pourrait découvrir quelques anachronismes qui briseraient le charme de sa lecture. Ce type de romans, qu'on pourrait qualifier d'historiques, n'est pas un phénomène nouveau. Déjà, au 18e siècle, Voltaire utilisait comme trame de fond de ses romans certains éléments d'histoire. C'est toutefois au 19e siècle que nous rencontrons les premiers romans dont l'intrigue, bien que fictive, s'appuie sur un fond d'histoire bien réel qui ajoute à la vraisemblance du récit. Qui n'a pas lu les romans d'Alexandre Dumas ou « Les Misérables » de Victor Hugo? Même Jules Verne, qui se cantonnait habituellement dans la littérature d'anticipation, s'est laissé tenter : nos lecteurs se souviendront sans doute de son roman, « Famile Sans Nom », dont il avait été question dans le « Au jour le jour » d'octobre 2004 et dans lequel Jules Verne avait étonnamment traité des Troubles de 1837-38 au Québec. Bien qu'on l'ait un peu délaissée au début du vingtième siècle, cette mode est revenue en force et la littérature des cinquante dernières années a été jalonnée d'un grand nombre de ces œuvres. Les Guy Breton, C. Virgil Gheorghiu, Maurice Druon, Umberto Eco et combien d'autres se sont succédé jusqu'à Dan Brown, qui nous a donné le fameux Code Da Vinci, dont nous aurons sûrement l'occasion de reparler. Aussi, comme le bulletin « Au jour le jour » est diffusé par une société d'histoire, il nous a paru judicieux de tenter l'expérience d'une petite chronique littéraire portant uniquement sur des œuvres à saveur historique. À chaque numéro, nous donnerons un aperçu d'une œuvre et nous oserons porter certaines appréciations subjectives qui, nous l'espérons, susciteront des réactions de la part de nos lecteurs. L'idéal serait que certains d'entre vous participent à cette chronique en nous faisant part de leurs réactions face à nos articles ou, encore mieux, de lectures dans ce domaine. Pour cette première fois, nous vous présentons cette œuvre incroyable de Robert Merle, « Fortune de France ». Cette fresque historique est un véritable monument dont l'action se déroule à la fin du seizième siècle et au début du dix-septième siècle. Le personnage principal (et plus tard son fils) y joue le rôle d'un agent au service du roi de France. Avec autant de bravoure que de modestie, le héros accomplit les missions royales sans pour autant négliger ses obligations quotidiennes de chef de famille, de seigneur et de courtisan. Exposé ainsi, le tout pourrait sembler banal, mais il n'en est rien. Une fois engagé dans ce récit, le lecteur en devient vite passionné et se laisse entraîner dans l'engrenage des intrigues qui ne manquaient pas sous les derniers Valois et les premiers Bourbon. Ce qu'il faut ajouter, c'est que cette lecture représente un défi de taille. En effet, « Fortune de France » compte treize volumes de 450 à plus de 700 pages selon les cas! Plus de 7500 pages d'une action qui se déroule sur une période de moins de cent ans! Ce n'est pas tout! Le tout a été écrit dans la langue de l'époque au point que chacun des six premiers tomes a nécessité l'ajout en appendice d'un lexique absolument nécessaire à la bonne compréhension du texte. Pourtant, ce qui peut sembler un marathon de lecture perd rapidement son aspect rédhibitoire et devient un pur délice dès les premiers chapitres du premier tome. On sera même tenté, un peu plus loin, de ralentir son débit de lecture, non seulement pour mieux déguster, mais aussi pour retarder l'instant inéluctable où on en arrivera à la dernière page du dernier tome. Il est certain que quelques notions sur cette époque aideront à mieux apprécier l'ensemble à sa juste valeur. Quant à Robert Merle, nous le connaissions déjà un peu par certaines de ses œuvres antérieures comme « Weekend à Zuydcoote » dont on a fait un film mettant en vedette Jean-Paul Belmondo. Toutefois, c'est « Fortune de France » qu'on peut considérer comme l'œuvre de sa vie. Robert Merle est décédé en 2004 à l'âge de 96 ans et c'est sans doute cette longévité, ajoutée à un immense talent, qui lui a permis de produire une œuvre d'une telle ampleur et aussi profondément teintée d'humanisme....