Sélection d'une édition

    À propos du bulletin

    Éditeur :

    Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine

    Dépôt légal 2002

    Bibliothèque nationale du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    ISSN 1499-7312

    COLLABORATEURS :

    Coordination : Jean-Pierre Yelle

    Rédaction : Gaétan Bourdages, André Montpetit, Jean Joly

    Révision Jean-Pierre Yelle

    Infographie : SHLM         

    Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.

    Siège social : 249, rue Sainte-Marie

    La Prairie (Québec) J5R 1G1

    Tél. : 450-659-1393

    Courriel : [email protected]

    Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

    Éditeur : Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination : Jean-Pierre Yelle Rédaction : Gaétan Bourdages, André Montpetit, Jean Joly Révision Jean-Pierre Yelle Infographie : SHLM          Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc. Siège social : 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Tél. : 450-659-1393 Courriel : [email protected] Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur....

    Nicolas Joly 1686-1774 (suite)

    Nicolas Joly, « hommes d’affaires »

    Notre aubergiste, à l’affût des bonnes affaires, ne dédaigne pas les transactions immobilières. Il met à profit son réseau de miliciens et de militaires.

    Il vend des emplacements, ou des lots, à Pierre Perro (sic), soldat de la compagnie de Monsieur de St-Ours (1729), à François Guy, ancien capitaine de milice (1765), à Louis Drinville, capitaine de milice (1765). Il reçoit le transport d’une obligation de la part d’Antoine Boyer, fils d’Antoine, le capitaine de milice (1743).

    L’aubergiste ne limite pas ses affaires à ce réseau. Par exemple, il achète, de Pierre Pépin, une terre à la côte Saint-Philippe (1728). Il vend, au tisserand Guillaume Lemaître (1738), un emplacement situé au fort de La Prairie. Il achète d’Anne Dumas, veuve de Louis Bertrand, un emplacement situé au « bourg de La Prairie » qu’il vend à Pierre-Joseph Rainville, 17 jours plus tard (1743). Ainsi donc, pas moins de 12 transactions immobilières furent retracées, entre 1728 et 1767.

    Le schéma ci-dessous identifie, par leur numéro, les emplacements situés au village, acquis puis cédés par Nicolas, entre 1728 et 1767, soit par échange, achat, vente ou donation :

     

    Nicolas Joly, père de famille

    En bon père de famille, notre Nicolas s’occupe de l’avenir de ses quatre filles. Il n’aura pas toutefois de descendance qui perpétuera son patronyme.

    Marie-Marguerite épouse André Roy, le fils d’André maître-forgeron, le 3 février 1744. Marie-Suzanne Roy, fille de ce couple et donc petite-fille de Nicolas, mariera Jacques Robert, à Saint-Philippe en 1765 et sera la mère de Joseph-Marie Robert, le patriote.

    Françoise-Catherine épouse Louis-Amable Perthuis, interprète pour le roi et fils de Nicolas, le 17 janvier 1757, à La Prairie. Le couple s’établit au Sault-au-Récollet, à Montréal.

    Louise-Antoinette marie Jacques Sauvage, veuf de Marie-Anne Bardet, le 20 février 1770, à La Prairie. Le couple vit à Montréal.

    Marie-Madeleine Joly entre dans la Congrégation Notre-Dame et devient soeur Sainte-Julienne. Son père est alors dit « bourgeois négociant » dans l’acte notarié daté du 21 octobre 1754. Il s’engage à payer en dot, à la Congrégation, la jolie somme de 2000 livres. Selon Élisée Choquet, la bonne soeur terminera une belle et longue carrière religieuse, à l’âge de 83 ans, dont 56 passés en communauté.
     

    Nicolas Joly, retraité

    En 1765, le couple Joly-Baudet vend ses lots 97, 98 et 99, situés au village de La Prairie puis se retire de la vie active. Nicolas fera quelques prêts par la suite mais sans plus. Le couple se retrouve chez leur fille Françoise et leur gendre Louis Perthuis, à Montréal, au Sault-au-Récollet. En 1767, Nicolas Joly et son épouse font donation de tous leurs biens à leur fille Louise, célibataire; cette dernière se mariera ensuite à Jacques Sauvage, en 1770.

    Nicolas décède le 6 juin 1774, à l’âge réel de 88 ans et 5 mois, même si son acte de sépulture du 8 juin lui en donne 96. Il est inhumé à la paroisse Saint-François-Régis (St-Philippe). Son épouse, Marie-Madeleine Baudet, le suivra en 1776, âgée de 85 ans et sera inhumée au même cimetière.

    Que ces quelques notes biographiques puissent contribuer à faire connaître ce Nicolas Joly, de La Prairie, ainsi que sa famille.

     

    Sources

    BANQ, Centre d’archives de Montréal :

    Greffe du notaire Antoine Adhémar, CN601, S2,

    Greffe du notaire Joseph Lalanne, CN601, S228

    Greffe du notaire Pierre Lalanne, CN601, S229

    Greffe du notaire François Lepailleur, CN601,S259

    Greffe du notaire Antoine Foucher, CN601, S158

    Greffe du notaire Guillaume Barette, Cn601, S15

    Dictionnaire biographique du Canada en ligne,

    www.biographi.ca

    Joly, Jean, « Le combat de la coulé Grou : 300 ans déjà », in Mémoires de la Société généalogique canadien-ne-française, vol 41, no 2

    Lavallée, Louis, La Prairie en Nouvelle-France, 1647-1760, McGill-Queen’s University Press, Montréal et al., 1993

    Lefebvre, Jean-Jacques, « Les Officiers de milice de Laprairie…. » in Mémoires de la Société royale du Canada, 4e série, tome VII, 1969

    RAB du PRDH, Université de Montréal,

    Actes des baptêmes, mariages et sépultures

    www.genealogie.umontreal.ca/

    Société d'histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine :

    Fonds Élisée Choquet,

    Plan du Village de La Prairie de La Magdeleine,

    Inventaire des ordonnances des intendants de la Nouvelle-France

    Société historique du Marigot,

    Fonds Drouin numérisé :

    paroisse St-Joseph de Chambly,

    paroisse La Nativité de La Prairie-de-la-Magdeleine

    Nicolas Joly, « hommes d’affaires » Notre aubergiste, à l’affût des bonnes affaires, ne dédaigne pas les transactions immobilières. Il met à profit son réseau de miliciens et de militaires. Il vend des emplacements, ou des lots, à Pierre Perro (sic), soldat de la compagnie de Monsieur de St-Ours (1729), à François Guy, ancien capitaine de milice (1765), à Louis Drinville, capitaine de milice (1765). Il reçoit le transport d’une obligation de la part d’Antoine Boyer, fils d’Antoine, le capitaine de milice (1743). L’aubergiste ne limite pas ses affaires à ce réseau. Par exemple, il achète, de Pierre Pépin, une terre à la côte Saint-Philippe (1728). Il vend, au tisserand Guillaume Lemaître (1738), un emplacement situé au fort de La Prairie. Il achète d’Anne Dumas, veuve de Louis Bertrand, un emplacement situé au « bourg de La Prairie » qu’il vend à Pierre-Joseph Rainville, 17 jours plus tard (1743). Ainsi donc, pas moins de 12 transactions immobilières furent retracées, entre 1728 et 1767. Le schéma ci-dessous identifie, par leur numéro, les emplacements situés au village, acquis puis cédés par Nicolas, entre 1728 et 1767, soit par échange, achat, vente ou donation :   Nicolas Joly, père de famille En bon père de famille, notre Nicolas s’occupe de l’avenir de ses quatre filles. Il n’aura pas toutefois de descendance qui perpétuera son patronyme. Marie-Marguerite épouse André Roy, le fils d’André maître-forgeron, le 3 février 1744. Marie-Suzanne Roy, fille de ce couple et donc petite-fille de Nicolas, mariera Jacques Robert, à Saint-Philippe en 1765 et sera la mère de Joseph-Marie Robert, le patriote. Françoise-Catherine épouse Louis-Amable Perthuis, interprète pour le roi et fils de Nicolas, le 17 janvier 1757, à La Prairie. Le couple s’établit au Sault-au-Récollet, à Montréal. Louise-Antoinette marie Jacques Sauvage, veuf de Marie-Anne Bardet, le 20 février 1770, à La Prairie. Le couple vit à Montréal. Marie-Madeleine Joly entre dans la Congrégation Notre-Dame et devient soeur Sainte-Julienne. Son père est alors dit « bourgeois négociant » dans l’acte notarié daté du 21 octobre 1754. Il s’engage à payer en dot, à la Congrégation, la jolie somme de 2000 livres. Selon Élisée Choquet, la bonne soeur terminera une belle et longue carrière religieuse, à l’âge de 83 ans, dont 56 passés en communauté.   Nicolas Joly, retraité En 1765, le couple Joly-Baudet vend ses lots 97, 98 et 99, situés au village de La Prairie puis se retire de la vie active. Nicolas fera quelques prêts par la suite mais sans plus. Le couple se retrouve chez leur fille Françoise et leur gendre Louis Perthuis, à Montréal, au Sault-au-Récollet. En 1767, Nicolas Joly et son épouse font donation de tous leurs biens à leur fille Louise, célibataire; cette dernière se mariera ensuite à Jacques Sauvage, en 1770. Nicolas décède le 6 juin 1774, à l’âge réel de 88 ans et 5 mois, même si son acte de sépulture du 8 juin lui en donne 96. Il est inhumé à la paroisse Saint-François-Régis (St-Philippe). Son épouse, Marie-Madeleine Baudet, le suivra en 1776, âgée de 85 ans et sera inhumée au même cimetière. Que ces quelques notes biographiques puissent contribuer à faire connaître ce Nicolas Joly, de La Prairie, ainsi que sa famille.   Sources BANQ, Centre d’archives de Montréal : Greffe du notaire Antoine Adhémar, CN601, S2, Greffe du notaire Joseph Lalanne, CN601, S228 Greffe du notaire Pierre Lalanne, CN601, S229 Greffe du notaire François Lepailleur, CN601,S259 Greffe du notaire Antoine Foucher, CN601, S158 Greffe du notaire Guillaume Barette, Cn601, S15 Dictionnaire biographique du Canada en ligne, www.biographi.ca Joly, Jean, « Le combat de la coulé Grou : 300 ans déjà », in Mémoires de la Société généalogique canadien-ne-française, vol 41, no 2 Lavallée, Louis, La Prairie en Nouvelle-France, 1647-1760, McGill-Queen’s University Press, Montréal et al., 1993 Lefebvre, Jean-Jacques, « Les Officiers de milice de Laprairie…. » in Mémoires de la Société royale du Canada, 4e série, tome VII, 1969 RAB du PRDH, Université de Montréal, Actes des baptêmes, mariages et sépultures www.genealogie.umontreal.ca/ Société d'histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine : Fonds Élisée Choquet, Plan du Village de La Prairie de La Magdeleine, Inventaire des ordonnances des intendants de la Nouvelle-France Société historique du Marigot, Fonds Drouin numérisé : paroisse St-Joseph de Chambly, paroisse La Nativité de La Prairie-de-la-Magdeleine...

    Nouvelles de la SHLM (suite)

    De remarquables oubliés

    Grâce à la collaboration de Mme Réjeanne LeBlanc de la Société Radio-Canada, la SHLM a pris possession d’une nouvelle série de CD reproduisant les émissions radiophoniques « De remarquables oubliés ». La liste qui suit s’ajoute donc à celle déjà publiée à la page 8 du Au jour le jour de février 2007. On peut également consulter le site web de l’émission pour en apprendre davantage : http://www.radio-canada.ca/radio/profondeur/RemarquablesOublies/accueil.html.

    Portraits de noirs

    Baron de Saint-Castin

    Jean-Baptiste Trudeau

    Jean-Louis Légaré

    Napoléon Alexandre Comeau

    Mary Pickford

    Black Hawk

    Marie-Anne Gaboury
     

    Généalogie

    Un nouveau bénévole s’est joint à l’équipe de généalogie : M. Stéphane Tremblay, enseignant en histoire au secondaire, sera présent tous les lundis soirs de 19 h à 21 h afin d’aider les généalogistes débutants.
     

    Brunch 35e anniversaire

    Le 21 octobre dernier soixante-dix convives célébraient dans la bonne humeur le 35e anniversaire de la SHLM. Plusieurs auront remarqué que la photo souvenir des anciens présidents publiée en page couverture du numéro de novembre n’affichait pas de bas de vignette précisant les noms des figurants. Nous reprenons ici cette photo avec la correction qui s’impose. En prime quelques photos souvenirs de la fête.

     

    Anciens présidents : René Jolicoeur, Gaétan Bourdages, Michel Létourneau, Patricia McGee Fontaine, Yves Duclos et Jean L’Heureux
    Une joyeuse tablée
    Des bénévoles actifs

     

    De remarquables oubliés Grâce à la collaboration de Mme Réjeanne LeBlanc de la Société Radio-Canada, la SHLM a pris possession d’une nouvelle série de CD reproduisant les émissions radiophoniques « De remarquables oubliés ». La liste qui suit s’ajoute donc à celle déjà publiée à la page 8 du Au jour le jour de février 2007. On peut également consulter le site web de l’émission pour en apprendre davantage : http://www.radio-canada.ca/radio/profondeur/RemarquablesOublies/accueil.html. Portraits de noirs Baron de Saint-Castin Jean-Baptiste Trudeau Jean-Louis Légaré Napoléon Alexandre Comeau Mary Pickford Black Hawk Marie-Anne Gaboury   Généalogie Un nouveau bénévole s’est joint à l’équipe de généalogie : M. Stéphane Tremblay, enseignant en histoire au secondaire, sera présent tous les lundis soirs de 19 h à 21 h afin d’aider les généalogistes débutants.   Brunch 35e anniversaire Le 21 octobre dernier soixante-dix convives célébraient dans la bonne humeur le 35e anniversaire de la SHLM. Plusieurs auront remarqué que la photo souvenir des anciens présidents publiée en page couverture du numéro de novembre n’affichait pas de bas de vignette précisant les noms des figurants. Nous reprenons ici cette photo avec la correction qui s’impose. En prime quelques photos souvenirs de la fête.   Anciens présidents : René Jolicoeur, Gaétan Bourdages, Michel Létourneau, Patricia McGee Fontaine, Yves Duclos et Jean L’Heureux Une joyeuse tablée Des bénévoles actifs  ...

    Nouvelles de la SHLM

    250e anniversaire de la bataille des plaines d’Abraham –

    Rassemblement des descendants patronymiques

    Comme l’année 2009 marquera le 250e anniversaire de la bataille combien déterminante qu’est celle des plaines d’Abraham, la Commission des champs de bataille nationaux souhaite commémorer l’événement de diverses façons. C’est pourquoi, elle entend organiser le dimanche 13 septembre 2009, sur les plaines d’Abraham, un rassemblement des descendants patronymiques des militaires qui composaient alors les armées française et britannique ainsi que des descendants des miliciens et amérindiens ayant combattu, en alliés, aux côtés de ces armées.

    Si ce projet vous intéresse, que vous souhaitez obtenir davantage d’informations le concernant et désirez discuter d’une possible implication de votre part, nous vous saurions gré de contacter madame Hélène Quimper, par téléphone au (418) 648-2589 ou par courriel : [email protected].
     

    Plaque commémorative

    Le 21 octobre dernier Mme Lucie F. Roussel mairesse et M. René Jolicoeur président de la SHLM procédaient au dévoilement de la plaque commémorative apposée à l’entrée du Vieux Marché. Cinq autres plaques de ce genre ont également été installées sur d’autres édifices patrimoniaux du Vieux-La Prairie.

    Mme Lucie Roussel et René Jolicoeur

     

    Nouveaux membres

    Nous saluons l’arrivée de nouveaux membres :

    Judy Wypych 287

    Gérard Bouchard 292

    Madeleine Bouchard 293

    Jean-Claude Auger 294

    Micheline Renaud 295

    Denise Poirier-Rivard 296

    Jean-Paul Rivard 297

    Yvon Larose 298
     

    Acquisitions

    Deux CD des conférences de M. Michel Barbeau: Les huguenots en Nouvelle-France et Les grandes épidémies au Québec (1760-1960).

    Don de la famille du Dr Léonard Gouin et de M. Toussaint Moquin : 2 photos N/B; une équipe de hockey à La Prairie dans les années 1930, l’hôtel Israël Longtin et l’hôtel Montréal.

    250e anniversaire de la bataille des plaines d’Abraham – Rassemblement des descendants patronymiques Comme l’année 2009 marquera le 250e anniversaire de la bataille combien déterminante qu’est celle des plaines d’Abraham, la Commission des champs de bataille nationaux souhaite commémorer l’événement de diverses façons. C’est pourquoi, elle entend organiser le dimanche 13 septembre 2009, sur les plaines d’Abraham, un rassemblement des descendants patronymiques des militaires qui composaient alors les armées française et britannique ainsi que des descendants des miliciens et amérindiens ayant combattu, en alliés, aux côtés de ces armées. Si ce projet vous intéresse, que vous souhaitez obtenir davantage d’informations le concernant et désirez discuter d’une possible implication de votre part, nous vous saurions gré de contacter madame Hélène Quimper, par téléphone au (418) 648-2589 ou par courriel : [email protected].   Plaque commémorative Le 21 octobre dernier Mme Lucie F. Roussel mairesse et M. René Jolicoeur président de la SHLM procédaient au dévoilement de la plaque commémorative apposée à l’entrée du Vieux Marché. Cinq autres plaques de ce genre ont également été installées sur d’autres édifices patrimoniaux du Vieux-La Prairie. Mme Lucie Roussel et René Jolicoeur   Nouveaux membres Nous saluons l’arrivée de nouveaux membres : Judy Wypych 287 Gérard Bouchard 292 Madeleine Bouchard 293 Jean-Claude Auger 294 Micheline Renaud 295 Denise Poirier-Rivard 296 Jean-Paul Rivard 297 Yvon Larose 298   Acquisitions Deux CD des conférences de M. Michel Barbeau: Les huguenots en Nouvelle-France et Les grandes épidémies au Québec (1760-1960). Don de la famille du Dr Léonard Gouin et de M. Toussaint Moquin : 2 photos N/B; une équipe de hockey à La Prairie dans les années 1930, l’hôtel Israël Longtin et l’hôtel Montréal....

    Mot du président

    Bonjour chers membres.

    La période des Fêtes nous arrive à grands pas et je constate avec joie tout le travail accompli à ce jour au sein de notre Société.

    Notre Société est des plus florissante et notre implication en Montérégie est de plus en plus visible et appréciée. Il va de soi que tout ceci est rendu possible grâce à la participation assidue de plus d'une trentaine de membres bénévoles qui ont à coeur l'épanouissement de leur Société et je vous en remercie grandement.

    J'invite les membres qui ont un peu de temps libre et qui seraient intéressés à donner du temps à la Société de contacter Madame Édith Gagnon secrétaire-coordonnatrice. Nous avons toujours des choses à faire.

    Je profite de l'occasion, au nom du conseil d'administration et en mon nom, pour vous souhaiter de Joyeuses Fêtes, santé et prospérité.

    L'année 2008 sera des plus captivante.

    Bonjour chers membres. La période des Fêtes nous arrive à grands pas et je constate avec joie tout le travail accompli à ce jour au sein de notre Société. Notre Société est des plus florissante et notre implication en Montérégie est de plus en plus visible et appréciée. Il va de soi que tout ceci est rendu possible grâce à la participation assidue de plus d'une trentaine de membres bénévoles qui ont à coeur l'épanouissement de leur Société et je vous en remercie grandement. J'invite les membres qui ont un peu de temps libre et qui seraient intéressés à donner du temps à la Société de contacter Madame Édith Gagnon secrétaire-coordonnatrice. Nous avons toujours des choses à faire. Je profite de l'occasion, au nom du conseil d'administration et en mon nom, pour vous souhaiter de Joyeuses Fêtes, santé et prospérité. L'année 2008 sera des plus captivante....

    Anecdotes de mes premièrs années à La Prairie

    Enfant de la ville, avant même de venir m’établir à La Prairie avec ma famille, le cheval a été pour moi un animal mystérieux. Mon premier contact avec un cheval a eu lieu alors que j’avais 6 ans (1946); mon père livrait pour une salaison des pièces de viande aux épiciers-bouchers du quartier avec une voiture tirée par un cheval. Au moment du repas du midi, il attachait le cheval au coin des rues du Collège et St-Antoine dans le quartier St-Henri de Montréal. À cet endroit, il y avait un bassin rempli d’eau pour faire boire les chevaux et il m’y amenait pour que je puisse prendre contact de plus près avec le cheval en le touchant et en l’observant manger dans son sac rempli d’avoine. Cette proximité avec l’animal me captivait grandement.

    Après l’arrivée de ma famille sur la ferme des Frères de l’Instruction Chrétienne, sise en face du Collège Jean-de-la-Mennais, dès l’âge de 8 ans, mon père me demandait de conduire les chevaux sur les chemins de la ferme. Ce qui me fascinait le plus chez cet animal, c’était l’obéissance complète aux ordres donnés verbalement ou avec les rênes pour faire avancer, accélérer le trot, aller à gauche et à droite ou arrêter; cependant je n’ai jamais réussi à faire reculer un cheval avec sa voiture.

    Au village, j’avais remarqué plus particulièrement le cheval du laitier que je suivais sur la rue St-Georges. Ce cheval avait sa routine, il arrêtait de lui-même aux endroits ou le laitier livrait ses produits. Alors que celui-ci préparait dans la voiture la commande du dit client et il repartait pour le prochain client dès que le laitier approchait du marchepied de la voiture. J’étais intrigué par ce cheval qui n’avait pas besoin d’obéir à des ordres ni verbaux, ni aux rênes qui restaient attachés sans que le laitier ne les manipule.

    Puis avant même mes dix ans, mon père un jour m’a demandé d’aller chez le forgeron chercher un cheval qui venait de se faire rechausser de fers neufs. La forge était située sur la rue du Boulevard au coin de la rue Ste-Marie; d’ailleurs ce bâtiment existe encore aujourd’hui. Je suis donc revenu avec le cheval sur la rue St-Georges, cette rue étant moins achalandée par les autos que le chemin St-Jean. La crainte qui m’habitait était de savoir si le cheval allait m’obéir aussi facilement au village qu’il le faisait à la ferme. Car ce trajet m’amenait tout de même à traverser des artères plus achalandées tel le boulevard Ste-Élizabeth (Taschereau), et surtout la voie ferrée toujours existante sur le chemin St-Jean tout juste avant d’arriver à la ferme.

    Mon voyage se fit sans encombre avec ce merveilleux animal qui respecta mes ordres tel qu’il le faisait à la ferme. Une très grande fierté pour le gamin de 10 ans que j’étais à l’époque.

    Enfant de la ville, avant même de venir m’établir à La Prairie avec ma famille, le cheval a été pour moi un animal mystérieux. Mon premier contact avec un cheval a eu lieu alors que j’avais 6 ans (1946); mon père livrait pour une salaison des pièces de viande aux épiciers-bouchers du quartier avec une voiture tirée par un cheval. Au moment du repas du midi, il attachait le cheval au coin des rues du Collège et St-Antoine dans le quartier St-Henri de Montréal. À cet endroit, il y avait un bassin rempli d’eau pour faire boire les chevaux et il m’y amenait pour que je puisse prendre contact de plus près avec le cheval en le touchant et en l’observant manger dans son sac rempli d’avoine. Cette proximité avec l’animal me captivait grandement. Après l’arrivée de ma famille sur la ferme des Frères de l’Instruction Chrétienne, sise en face du Collège Jean-de-la-Mennais, dès l’âge de 8 ans, mon père me demandait de conduire les chevaux sur les chemins de la ferme. Ce qui me fascinait le plus chez cet animal, c’était l’obéissance complète aux ordres donnés verbalement ou avec les rênes pour faire avancer, accélérer le trot, aller à gauche et à droite ou arrêter; cependant je n’ai jamais réussi à faire reculer un cheval avec sa voiture. Au village, j’avais remarqué plus particulièrement le cheval du laitier que je suivais sur la rue St-Georges. Ce cheval avait sa routine, il arrêtait de lui-même aux endroits ou le laitier livrait ses produits. Alors que celui-ci préparait dans la voiture la commande du dit client et il repartait pour le prochain client dès que le laitier approchait du marchepied de la voiture. J’étais intrigué par ce cheval qui n’avait pas besoin d’obéir à des ordres ni verbaux, ni aux rênes qui restaient attachés sans que le laitier ne les manipule. Puis avant même mes dix ans, mon père un jour m’a demandé d’aller chez le forgeron chercher un cheval qui venait de se faire rechausser de fers neufs. La forge était située sur la rue du Boulevard au coin de la rue Ste-Marie; d’ailleurs ce bâtiment existe encore aujourd’hui. Je suis donc revenu avec le cheval sur la rue St-Georges, cette rue étant moins achalandée par les autos que le chemin St-Jean. La crainte qui m’habitait était de savoir si le cheval allait m’obéir aussi facilement au village qu’il le faisait à la ferme. Car ce trajet m’amenait tout de même à traverser des artères plus achalandées tel le boulevard Ste-Élizabeth (Taschereau), et surtout la voie ferrée toujours existante sur le chemin St-Jean tout juste avant d’arriver à la ferme. Mon voyage se fit sans encombre avec ce merveilleux animal qui respecta mes ordres tel qu’il le faisait à la ferme. Une très grande fierté pour le gamin de 10 ans que j’étais à l’époque....

    Mystérieuse monnaie : dernier épisode

    Dans le numéro d’octobre 2007 du présent bulletin nous avons fait paraître un article au sujet d’un coffret de trois «dollars de commerce» numismatiques offert à la SHLM par M. André Montpetit.

    L’article en question reproduisait intégralement le texte du catalogue « Les jetons municipaux du Québec » par MM. Jocelyn Roy et Yvon Marquis. Grâce à un article publié dans le journal Le Reflet, une récente conversation avec M. David Barklay allait nous éclairer tant sur les erreurs véhiculées par cet article sur les jetons municipaux que sur des affirmations fausses contenues dans l’invitation au lancement des pièces le vendredi 4 juillet 1986 à St-Jean-sur-Richelieu.

    Précisons d’abord que M. Barklay était à la fois l’unique promoteur privé et le financier de la production de ces dollars de commerce. M. Barklay possède également les copyright des dessins de la locomotive Dorchester qui apparaît sur l’avers des pièces. Cependant Via Rail n’était ni un partenaire ni un intervenant dans cette affaire.

    Contrairement à ce qu’affirmait le texte en encadré reproduit à la page suivante, aucune entente n’avait été conclue avec quelque organisme que ce soit pour le partage des bénéfices. Ces pièces étaient en vente dans les banques et les Caisses populaires de St-Jean et de La Prairie, mais comme cela ne suffisait pas à écouler un grand nombre de pièces, elles furent offertes à travers le Canada via le magazine de CP Rail consacré aux chemins de fer.

    Ce n’est qu’après l’émission de la monnaie qu’on se rendit compte de l’erreur du mot VALIDE en anglais qui avait un E de trop à la fin. La distribution ne fut pas arrêtée à cause de cette erreur; c’est simplement que le promoteur s’était fixé un temps limite pour la durée de la vente et lorsque ce délai fut écoulé il a tout simplement retiré de la circulation les pièces non vendues.

    Mille pièces en or 24 carats d’une once troy (c’était la première fois que la monnaie royale du Canada frappait des pièces de 24 carats), 20 000 en argent, 20 000 coffrets de trois pièces frappées dans les trois métaux les plus utilisés par les chemins de fer, et une pièce en platine de 2 onces troy furent émises. M. Barklay a toujours en sa possession les pièces non vendues et projette de les remettre en circulation dans un avenir pas trop lointain. Quel pourrait être l’effet de l’apparition de ces pièces sur le marché des collectionneurs?

    Si quelque lecteur était intéressé à se procurer l’une ou plusieurs de ces pièces, prière d’entrer en communication avec la secrétaire-coordonnatrice de la SHLM.
     

    « UN GESTE DE CIVISME ET LA POSSIBLITÉ DE GAGNER 1,000$

    La Corporation du 150e anniversaire du Premier Chemin de fer a eu l’idée de faire frapper des pièces commémoratives pour célébrer d’une façon toute particulière l’avènement du train au Canada.

    Le vente de ces pièces au public va se faire par l’entremise des gens d’affaires et de tous les organismes intéressés.

    Les pièces pourront être achetées directement dans les banques participantes, lesquelles s’engagent à reprendre les invendues à leur valeur d’achat, jusqu’au 1er septembre 1986.

    Cependant, il importe de savoir qu’aucun profit ne sera retiré de la vente de ces pièces, car les bénéfices générés seront partagés entre cinq organisme locaux et régionaux : la Chambre de Commerce du Haut-Richelieu, l’Office du Tourisme du Haut-Richelieu, la Corporation du 150e anniversaire du Premier Chemin de Fer Canadien, le Conseil Economique du Haut-Richelieu et la SIDAC Centre-Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.

    Unies pour la circonstance, ces associations, désireuses d’offrir de meilleurs services à leur clientèle respective, demandent donc à tous leurs membres de se procurer les pièces commémoratives (sans risque, puisqu’encore une fois les pièces non-écoulées seront reprises par les banques) et de les faire ainsi profiter de subsides qui seront mis à la disposition de toute la collectivité.

    Pour en savoir davantage, il est primordial d’assister à une conférence de presse qui aura lieu le 4 juillet prochain, de 17 heures à 19 heures, au Bar Beethoven, situé au 35 rue St-Jacques, à Saint-Jean-sur-Richelieu.

    Toutes les personnes présentes courent la chance de gagner une pièce d’or estimée à 1,000.00$.

    Merci de l’attention portée à la présente et au plaisir de vous rencontrer au soir du 4 juillet.

    La Chambre de Commerce du Haut-Richelieu

    L’Office du Tourisme du Haut-Richelieu

    La Corporation du 150e anniversaire du Premier Chemin de Fer Canadien

    Le Conseil Economique du Haut-Richelieu

    La SIDAC Centre-Ville de St-Jean-sur-Richelieu »
     

    Comme chacun le constatera, ce texte de juillet 1986 contient deux erreurs : d’abord il affirme à tort que c’est la Corporation du 150e anniversaire qui a eu l’idée de faire frapper les pièces commémoratives, ensuite on laisse faussement entrevoir un partage des bénéfices entre cinq organismes locaux et régionaux.

    On notera également que la date limite pour se procurer les pièces était fixée au 1er septembre 1986. La période de vente n’aura durée qu’à peine deux mois.

    Dans le numéro d’octobre 2007 du présent bulletin nous avons fait paraître un article au sujet d’un coffret de trois «dollars de commerce» numismatiques offert à la SHLM par M. André Montpetit. L’article en question reproduisait intégralement le texte du catalogue « Les jetons municipaux du Québec » par MM. Jocelyn Roy et Yvon Marquis. Grâce à un article publié dans le journal Le Reflet, une récente conversation avec M. David Barklay allait nous éclairer tant sur les erreurs véhiculées par cet article sur les jetons municipaux que sur des affirmations fausses contenues dans l’invitation au lancement des pièces le vendredi 4 juillet 1986 à St-Jean-sur-Richelieu. Précisons d’abord que M. Barklay était à la fois l’unique promoteur privé et le financier de la production de ces dollars de commerce. M. Barklay possède également les copyright des dessins de la locomotive Dorchester qui apparaît sur l’avers des pièces. Cependant Via Rail n’était ni un partenaire ni un intervenant dans cette affaire. Contrairement à ce qu’affirmait le texte en encadré reproduit à la page suivante, aucune entente n’avait été conclue avec quelque organisme que ce soit pour le partage des bénéfices. Ces pièces étaient en vente dans les banques et les Caisses populaires de St-Jean et de La Prairie, mais comme cela ne suffisait pas à écouler un grand nombre de pièces, elles furent offertes à travers le Canada via le magazine de CP Rail consacré aux chemins de fer. Ce n’est qu’après l’émission de la monnaie qu’on se rendit compte de l’erreur du mot VALIDE en anglais qui avait un E de trop à la fin. La distribution ne fut pas arrêtée à cause de cette erreur; c’est simplement que le promoteur s’était fixé un temps limite pour la durée de la vente et lorsque ce délai fut écoulé il a tout simplement retiré de la circulation les pièces non vendues. Mille pièces en or 24 carats d’une once troy (c’était la première fois que la monnaie royale du Canada frappait des pièces de 24 carats), 20 000 en argent, 20 000 coffrets de trois pièces frappées dans les trois métaux les plus utilisés par les chemins de fer, et une pièce en platine de 2 onces troy furent émises. M. Barklay a toujours en sa possession les pièces non vendues et projette de les remettre en circulation dans un avenir pas trop lointain. Quel pourrait être l’effet de l’apparition de ces pièces sur le marché des collectionneurs? Si quelque lecteur était intéressé à se procurer l’une ou plusieurs de ces pièces, prière d’entrer en communication avec la secrétaire-coordonnatrice de la SHLM.   « UN GESTE DE CIVISME ET LA POSSIBLITÉ DE GAGNER 1,000$ La Corporation du 150e anniversaire du Premier Chemin de fer a eu l’idée de faire frapper des pièces commémoratives pour célébrer d’une façon toute particulière l’avènement du train au Canada. Le vente de ces pièces au public va se faire par l’entremise des gens d’affaires et de tous les organismes intéressés. Les pièces pourront être achetées directement dans les banques participantes, lesquelles s’engagent à reprendre les invendues à leur valeur d’achat, jusqu’au 1er septembre 1986. Cependant, il importe de savoir qu’aucun profit ne sera retiré de la vente de ces pièces, car les bénéfices générés seront partagés entre cinq organisme locaux et régionaux : la Chambre de Commerce du Haut-Richelieu, l’Office du Tourisme du Haut-Richelieu, la Corporation du 150e anniversaire du Premier Chemin de Fer Canadien, le Conseil Economique du Haut-Richelieu et la SIDAC Centre-Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu. Unies pour la circonstance, ces associations, désireuses d’offrir de meilleurs services à leur clientèle respective, demandent donc à tous leurs membres de se procurer les pièces commémoratives (sans risque, puisqu’encore une fois les pièces non-écoulées seront reprises par les banques) et de les faire ainsi profiter de subsides qui seront mis à la disposition de toute la collectivité. Pour en savoir davantage, il est primordial d’assister à une conférence de presse qui aura lieu le 4 juillet prochain, de 17 heures à 19 heures, au Bar Beethoven, situé au 35 rue St-Jacques, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Toutes les personnes présentes courent la chance de gagner une pièce d’or estimée à 1,000.00$. Merci de l’attention portée à la présente et au plaisir de vous rencontrer au soir du 4 juillet. La Chambre de Commerce du Haut-Richelieu L’Office du Tourisme du Haut-Richelieu La Corporation du 150e anniversaire du Premier Chemin de Fer Canadien Le Conseil Economique du Haut-Richelieu La SIDAC Centre-Ville de St-Jean-sur-Richelieu »   Comme chacun le constatera, ce texte de juillet 1986 contient deux erreurs : d’abord il affirme à tort que c’est la Corporation du 150e anniversaire qui a eu l’idée de faire frapper les pièces commémoratives, ensuite on laisse faussement entrevoir un partage des bénéfices entre cinq organismes locaux et régionaux. On notera également que la date limite pour se procurer les pièces était fixée au 1er septembre 1986. La période de vente n’aura durée qu’à peine deux mois....

    Nicolas Joly 1686-1774

    Nicolas Joly, fils de Nicolas et de Françoise Hunault, est né à Rivière-des-Prairies en 1686; il est baptisé le 14 janvier, à l’église de Pointe-aux-Trembles car les registres de la paroisse Saint-Joseph de Rivière-des-Prairies ne seront ouverts qu’en 1687. Nicolas, le père, décède le 2 juillet 1690, tué par les Iroquois à la bataille de la coulée Grou. Lorsque la veuve se remarie en 1691, un inventaire des biens est alors préalablement dressé et le jeune Nicolas, fils du défunt, y est mentionné. Aucune trace de lui par la suite.

    Le couple Nicolas Joly et Marie Baudet fait baptiser une fille à La Prairie, en 1724. Le mariage demeure introuvé. René Jetté estime qu’il devrait avoir eu lieu vers 1723. Le couple ne figure pas au recensement ni dans la documentation courante concernant les pionniers de La Prairie.

    Les parents de Marie Baudet, souvent appelée Marie Grandin, sont demeurés longtemps inconnus jusqu’à ce que le PRDH, par présomption, identifie Marie comme étant le dixième enfant né du couple Jean Baudet et Marie Grandin. Dans les registres et les actes notariés, Marie porte parfois le nom de sa mère (Grandin).

    Comment expliquer l’absence de mention de Nicolas Joly dans les documents, de 1691 jusqu’à 1724?
     

    Nicolas Joly, soldat

    Le 20 septembre 1722 à Chambly, lors du baptême d’un enfant Bessette, un Nicolas Joli (sic) figure comme parrain. Il est dit soldat de la compagnie de Sabre-vois et il signe l’acte en présence de son capitaine. Comment savoir qu’il est bien le même individu? En comparant sa signature et celle de l’époux de Marie Baudet, aucun doute ne persiste : tous les deux signent « N. Joly » accompagné d’une paraphe. Le soldat, parrain à Chambly en 1722, se marie donc peu de temps après pour s’établir à Laprairie. Il apposera toujours cette même signature. Son métier de soldat explique l’absence de mention au recensement et sa présence à Chambly; son mariage lui permet de quitter la vie militaire, vers 1723

    Jacques-Charles de Sabrevois devient en 1702 capitaine d’une compagnie des troupes du détachement de la marine; il participe quelques années après, en 1709, à la défense du pays contre Nicholson qui attaque par la voie du Lac Champlain. Il occupe le poste de commandant de Détroit, de 1715 à 1717, et du fort Chambly, de 1720 à 1724.

    Impossible malheureusement de trouver traces du soldat Joly dans les missions de son commandant.
     

    Nicolas Joly, huissier royal

    Gilles Hocquart, intendant de la Nouvelle-France, émet une ordonnance, le 26 juillet 1730, par laquelle il confère à Nicolas Joly, habitant de Laprairie de la Madeleine, une commission d’huissier royal dans l’étendue des seigneuries de Châteauguay et de Laprairie de la Madeleine.

    Le huissier royal administre la justice dans sa région. Il voit à l’affichage et à la lecture des ordonnances de l’intendant. Il distribue et récolte les amendes, livre aux habitants les sommations à comparaître et procède aux arrestations. Le huissier était une personne respectée par les habitants, vu ses fonctions.

    Nicolas, en 1730, a une famille de 4 enfants; deux autres sont déjà décédés peu après leur naissance. Il possède un terrain avec une maison, sur la rue de l’Ange-Gardien, près du presbytère et de l’église. Il s’agit des lots 57 et 58 où il affiche son enseigne.
     

    Nicolas Joly, aubergiste

    En effet, dans diverses transactions de lots, faites par actes notariés en 1738 et en 1744, à La Prairie, ainsi qu’au mariage de sa fille en 1745, Nicolas est qualifié de « maître-aubergiste ». Il apparaît encore comme aubergiste et témoin en 1751 (Hodiesne, 17 juillet). Dans son ouvrage « La Prairie en Nouvelle-France 1647-1760 », Louis Lavallée en fait mention, en parlant des cabaretiers :

    …mais l’un des plus remarquables demeure, certes, ce Nicolas Joly qui est maintes fois présent comme témoin dans les minutes notariales et dont l’auberge a été sous le régime français l’un des hauts lieux de la sociabilité villageoise. »

    Il est certain qu’à titre d’ancien soldat Nicolas s’était fait un important réseau d’amis et de connaissances parmi les militaires et officiers de milice de la région, soit une clientèle de choix pour une auberge!

    Nicolas agit et signe comme témoin dans le contrat intervenu entre les seigneurs, les Pères jésuites et les censitaires de Laprairie pour un changement de date de paiement des rentes seigneuriales. Pas moins de 13 officiers de milice signent le document daté de 1745 (notaire Souste, 26 septembre).

    Mais les liens subsistent en dehors de l’auberge, comme par exemple lors des mariages. Ainsi, Jean Lefort, capitaine de milice, est présent au mariage de Marie, la fille de Nicolas. Jacques Hubert, capitaine de milice de Laprairie, assiste au mariage de Françoise-Catherine, la cadette des soeurs Joly.

    Inversement, Nicolas Joly est présent au mariage de Jean Matignon Sansoucy, soldat de la compagnie de M. de St-Ours (1729), à celui de René Dupuy, fils du capitaine de milice du même nom (1739), ainsi qu’à celui de Margueri-te Lefebvre, fille de Pierre, capitaine de milice (1746).

    Nicolas Joly, fils de Nicolas et de Françoise Hunault, est né à Rivière-des-Prairies en 1686; il est baptisé le 14 janvier, à l’église de Pointe-aux-Trembles car les registres de la paroisse Saint-Joseph de Rivière-des-Prairies ne seront ouverts qu’en 1687. Nicolas, le père, décède le 2 juillet 1690, tué par les Iroquois à la bataille de la coulée Grou. Lorsque la veuve se remarie en 1691, un inventaire des biens est alors préalablement dressé et le jeune Nicolas, fils du défunt, y est mentionné. Aucune trace de lui par la suite. Le couple Nicolas Joly et Marie Baudet fait baptiser une fille à La Prairie, en 1724. Le mariage demeure introuvé. René Jetté estime qu’il devrait avoir eu lieu vers 1723. Le couple ne figure pas au recensement ni dans la documentation courante concernant les pionniers de La Prairie. Les parents de Marie Baudet, souvent appelée Marie Grandin, sont demeurés longtemps inconnus jusqu’à ce que le PRDH, par présomption, identifie Marie comme étant le dixième enfant né du couple Jean Baudet et Marie Grandin. Dans les registres et les actes notariés, Marie porte parfois le nom de sa mère (Grandin). Comment expliquer l’absence de mention de Nicolas Joly dans les documents, de 1691 jusqu’à 1724?   Nicolas Joly, soldat Le 20 septembre 1722 à Chambly, lors du baptême d’un enfant Bessette, un Nicolas Joli (sic) figure comme parrain. Il est dit soldat de la compagnie de Sabre-vois et il signe l’acte en présence de son capitaine. Comment savoir qu’il est bien le même individu? En comparant sa signature et celle de l’époux de Marie Baudet, aucun doute ne persiste : tous les deux signent « N. Joly » accompagné d’une paraphe. Le soldat, parrain à Chambly en 1722, se marie donc peu de temps après pour s’établir à Laprairie. Il apposera toujours cette même signature. Son métier de soldat explique l’absence de mention au recensement et sa présence à Chambly; son mariage lui permet de quitter la vie militaire, vers 1723 Jacques-Charles de Sabrevois devient en 1702 capitaine d’une compagnie des troupes du détachement de la marine; il participe quelques années après, en 1709, à la défense du pays contre Nicholson qui attaque par la voie du Lac Champlain. Il occupe le poste de commandant de Détroit, de 1715 à 1717, et du fort Chambly, de 1720 à 1724. Impossible malheureusement de trouver traces du soldat Joly dans les missions de son commandant.   Nicolas Joly, huissier royal Gilles Hocquart, intendant de la Nouvelle-France, émet une ordonnance, le 26 juillet 1730, par laquelle il confère à Nicolas Joly, habitant de Laprairie de la Madeleine, une commission d’huissier royal dans l’étendue des seigneuries de Châteauguay et de Laprairie de la Madeleine. Le huissier royal administre la justice dans sa région. Il voit à l’affichage et à la lecture des ordonnances de l’intendant. Il distribue et récolte les amendes, livre aux habitants les sommations à comparaître et procède aux arrestations. Le huissier était une personne respectée par les habitants, vu ses fonctions. Nicolas, en 1730, a une famille de 4 enfants; deux autres sont déjà décédés peu après leur naissance. Il possède un terrain avec une maison, sur la rue de l’Ange-Gardien, près du presbytère et de l’église. Il s’agit des lots 57 et 58 où il affiche son enseigne.   Nicolas Joly, aubergiste En effet, dans diverses transactions de lots, faites par actes notariés en 1738 et en 1744, à La Prairie, ainsi qu’au mariage de sa fille en 1745, Nicolas est qualifié de « maître-aubergiste ». Il apparaît encore comme aubergiste et témoin en 1751 (Hodiesne, 17 juillet). Dans son ouvrage « La Prairie en Nouvelle-France 1647-1760 », Louis Lavallée en fait mention, en parlant des cabaretiers : …mais l’un des plus remarquables demeure, certes, ce Nicolas Joly qui est maintes fois présent comme témoin dans les minutes notariales et dont l’auberge a été sous le régime français l’un des hauts lieux de la sociabilité villageoise. » Il est certain qu’à titre d’ancien soldat Nicolas s’était fait un important réseau d’amis et de connaissances parmi les militaires et officiers de milice de la région, soit une clientèle de choix pour une auberge! Nicolas agit et signe comme témoin dans le contrat intervenu entre les seigneurs, les Pères jésuites et les censitaires de Laprairie pour un changement de date de paiement des rentes seigneuriales. Pas moins de 13 officiers de milice signent le document daté de 1745 (notaire Souste, 26 septembre). Mais les liens subsistent en dehors de l’auberge, comme par exemple lors des mariages. Ainsi, Jean Lefort, capitaine de milice, est présent au mariage de Marie, la fille de Nicolas. Jacques Hubert, capitaine de milice de Laprairie, assiste au mariage de Françoise-Catherine, la cadette des soeurs Joly. Inversement, Nicolas Joly est présent au mariage de Jean Matignon Sansoucy, soldat de la compagnie de M. de St-Ours (1729), à celui de René Dupuy, fils du capitaine de milice du même nom (1739), ainsi qu’à celui de Margueri-te Lefebvre, fille de Pierre, capitaine de milice (1746)....

    L’arpent et les autres mesures agraires au 17e siècle

    Ce qui importait, par exemple, c'était de savoir le temps requis pour labourer un terrain en vue des semailles. Combien de jours, en moyenne, un homme doit-il prendre pour le bêcher ou pour le labourer avec un animal? Selon les lieux, on emploie divers termes pour désigner la surface qu'un homme peut ainsi préparer en un jour: journée, journal, oeuvrée, hommée, charrue. Ainsi, un terrain était dit de deux, six ou dix journaux ou hommées, sa surface nécessitant tant de jours de travail.

    Quand arrivait le temps des récoltes, on utilisait le terme de fauchée pour désigner la surface d'un champ de blé ou d'avoine qu'un homme pouvait couper avec sa faux en une journée. Cela pouvait représenter plus ou moins un demi-arpent de Paris.

    On mesurait aussi un terrain en fonction de la quantité de grain qu'on pouvait y ensemencer. La boisselée de terre est alors l'espace de terre qu'on peut ensemencer avec un boisseau de blé ou d'avoine. Cette mesure, variant aussi selon les régions, représentait au minimum 10 ares (0.29 arpents de Paris). Les boisseaux du temps avait une contenance en volume d'environ 13 litres. Évidemment, chaque localité avait son boisseau étalon, gardé en lieu sûr, qui pouvait différer d'un endroit à l'autre. Qui plus est, pour un contenant de même volume, les coutumes locales pouvaient faire varier la quantité de contenu. Par exemple, à certains endroits, on mesurait le grain à comble, en remplissant le boisseau jusqu'à la formation d'un cône; ailleurs, on pratiquait la mesure à ras, en égalisant la surface; ailleurs encore, on tapait sur le boisseau pour en tasser le contenu. Plus on tapait sur le boisseau, plus les grains se tassaient et plus on pouvait en mettre pour combler le contenant. Doit-on penser que le marchand de grain tapait plus ou moins le boisseau selon l'estime qu'il éprouvait à l'égard de son client?

    Que penser de cette façon de concevoir les mesures agraires? C'est qu'elles s'étaient développées pour servir les besoins de l'homme là et dans les conditions où il vivait et non en fonction de lois économiques de marché comme nous les connaissons de nos jours.

    Les communautés rurales où vivait la majorité de la population produisaient localement les aliments de base dont elles avaient besoin. Relativement isolées, en l'absence de moyens de communication tels que nous les connaissons aujourd'hui, elles étaient ancrées dans des usages traditionnels garants de leur solidarité et de leur bon fonctionnement.

    S'il était pratique au cultivateur, propriétaire d'une petite surface qu'il connaissait bien, d'évaluer son terrain en hommées ou boisselées, la mesure de grandes étendues exigeait cependant plus de précision. Tel était le cas des terres publiques et des seigneuries où l'arpent s'avérait manifestement plus approprié. On comprend que cette mesure ait d'emblée été adoptée en Nouvelle-France pour les concessions de terres aux colons; des terres à exploiter beaucoup plus grandes que celles que pouvaient posséder les paysans français.
     

    Références

    Ken Alder, Mesurer le monde. L'incroyable histoire de l'invention du mètre. Flammarion, 2005

    http://poitou.ifrance.com Au sujet des mesures agraires dans l'ancien régime

    www.genefourneau.com Les unités de mesure anciennes

    http://perso.orange.fr/alain.bourreau Les mesures agraires

    Ce qui importait, par exemple, c'était de savoir le temps requis pour labourer un terrain en vue des semailles. Combien de jours, en moyenne, un homme doit-il prendre pour le bêcher ou pour le labourer avec un animal? Selon les lieux, on emploie divers termes pour désigner la surface qu'un homme peut ainsi préparer en un jour: journée, journal, oeuvrée, hommée, charrue. Ainsi, un terrain était dit de deux, six ou dix journaux ou hommées, sa surface nécessitant tant de jours de travail. Quand arrivait le temps des récoltes, on utilisait le terme de fauchée pour désigner la surface d'un champ de blé ou d'avoine qu'un homme pouvait couper avec sa faux en une journée. Cela pouvait représenter plus ou moins un demi-arpent de Paris. On mesurait aussi un terrain en fonction de la quantité de grain qu'on pouvait y ensemencer. La boisselée de terre est alors l'espace de terre qu'on peut ensemencer avec un boisseau de blé ou d'avoine. Cette mesure, variant aussi selon les régions, représentait au minimum 10 ares (0.29 arpents de Paris). Les boisseaux du temps avait une contenance en volume d'environ 13 litres. Évidemment, chaque localité avait son boisseau étalon, gardé en lieu sûr, qui pouvait différer d'un endroit à l'autre. Qui plus est, pour un contenant de même volume, les coutumes locales pouvaient faire varier la quantité de contenu. Par exemple, à certains endroits, on mesurait le grain à comble, en remplissant le boisseau jusqu'à la formation d'un cône; ailleurs, on pratiquait la mesure à ras, en égalisant la surface; ailleurs encore, on tapait sur le boisseau pour en tasser le contenu. Plus on tapait sur le boisseau, plus les grains se tassaient et plus on pouvait en mettre pour combler le contenant. Doit-on penser que le marchand de grain tapait plus ou moins le boisseau selon l'estime qu'il éprouvait à l'égard de son client? Que penser de cette façon de concevoir les mesures agraires? C'est qu'elles s'étaient développées pour servir les besoins de l'homme là et dans les conditions où il vivait et non en fonction de lois économiques de marché comme nous les connaissons de nos jours. Les communautés rurales où vivait la majorité de la population produisaient localement les aliments de base dont elles avaient besoin. Relativement isolées, en l'absence de moyens de communication tels que nous les connaissons aujourd'hui, elles étaient ancrées dans des usages traditionnels garants de leur solidarité et de leur bon fonctionnement. S'il était pratique au cultivateur, propriétaire d'une petite surface qu'il connaissait bien, d'évaluer son terrain en hommées ou boisselées, la mesure de grandes étendues exigeait cependant plus de précision. Tel était le cas des terres publiques et des seigneuries où l'arpent s'avérait manifestement plus approprié. On comprend que cette mesure ait d'emblée été adoptée en Nouvelle-France pour les concessions de terres aux colons; des terres à exploiter beaucoup plus grandes que celles que pouvaient posséder les paysans français.   Références Ken Alder, Mesurer le monde. L'incroyable histoire de l'invention du mètre. Flammarion, 2005 http://poitou.ifrance.com Au sujet des mesures agraires dans l'ancien régime www.genefourneau.com Les unités de mesure anciennes http://perso.orange.fr/alain.bourreau Les mesures agraires...

    Une Société historique à La Prairie en 1967 ?

    Au moment même où nous fêtons notre 35e anniversaire de naissance nous découvrons avec surprise dans l’édition du journal Le Reflet du 20 mars 1967 qu’une première « Société Historique de La Prairie » avait existée avant 1972.

    « Depuis le 16 mars 1967, le conseil des ministres a accepté l’incorporation de la Commission du Tricentenaire de La Prairie. Le nom exact de l’incorporation se lit comme suit : Société Historique de La Prairie.

     

    La composition du nouveau bureau reste sensiblement la même. Président, M. Alphonse Moquin, les vice-présidents sont M. Paul-Émile Brossard, Roger Brisson, Emmanuel Touchette; les directeurs sont messieurs Clément Beaumier, Maurice Bonvouloir, Marcel Oligny; secrétaire-archiviste : Réal Legault; trésorier : Marc Deslauriers; le conseiller juridique : Me Bernard Lefebvre. »

     

    Quarante années plus tard une conversation avec M. Maurice Bonvouloir devait nous éclairer sur cette affaire.

    Q : Pourquoi la Commission du Tricentenaire avait-elle choisi de s’incorporer sous le nom de Société Historique de La Prairie?

    R : On voulait s’occuper de l’histoire parce qu’il n’y avait rien de ce genre à l’époque à La Prairie. Au cours des fêtes du Tricentenaire on a même incarné des personnages de l’histoire de La Prairie. N.D.L.R. La couverture de la pochette du disque en vinyle produit pour les fêtes de 1967 était une photo du quai de La Prairie vers 1900.
     

     

    Q : Que s’est-il produit par la suite?

    R : Après les fêtes du Tricentenaire on voulait continuer dans la même veine i.e. s’occuper de l’histoire de La Prairie. Les membres du comité se sont réunis une ou deux fois. Comme chacun était déjà très occupé dans d’autres organismes, alors l’engouement pour l’histoire est tombé. De plus Me Bernard Lefebvre est tombé malade et on ne s’est plus réunis.

    Ainsi donc s’est éteint en 1967 le projet d’une société historique, projet qui allait réellement prendre vie cinq ans plus tard avec la menace que la compagnie Gulf ferait peser sur le Vieux La Prairie.

    Au moment même où nous fêtons notre 35e anniversaire de naissance nous découvrons avec surprise dans l’édition du journal Le Reflet du 20 mars 1967 qu’une première « Société Historique de La Prairie » avait existée avant 1972. « Depuis le 16 mars 1967, le conseil des ministres a accepté l’incorporation de la Commission du Tricentenaire de La Prairie. Le nom exact de l’incorporation se lit comme suit : Société Historique de La Prairie.   La composition du nouveau bureau reste sensiblement la même. Président, M. Alphonse Moquin, les vice-présidents sont M. Paul-Émile Brossard, Roger Brisson, Emmanuel Touchette; les directeurs sont messieurs Clément Beaumier, Maurice Bonvouloir, Marcel Oligny; secrétaire-archiviste : Réal Legault; trésorier : Marc Deslauriers; le conseiller juridique : Me Bernard Lefebvre. »   Quarante années plus tard une conversation avec M. Maurice Bonvouloir devait nous éclairer sur cette affaire. Q : Pourquoi la Commission du Tricentenaire avait-elle choisi de s’incorporer sous le nom de Société Historique de La Prairie? R : On voulait s’occuper de l’histoire parce qu’il n’y avait rien de ce genre à l’époque à La Prairie. Au cours des fêtes du Tricentenaire on a même incarné des personnages de l’histoire de La Prairie. N.D.L.R. La couverture de la pochette du disque en vinyle produit pour les fêtes de 1967 était une photo du quai de La Prairie vers 1900.     Q : Que s’est-il produit par la suite? R : Après les fêtes du Tricentenaire on voulait continuer dans la même veine i.e. s’occuper de l’histoire de La Prairie. Les membres du comité se sont réunis une ou deux fois. Comme chacun était déjà très occupé dans d’autres organismes, alors l’engouement pour l’histoire est tombé. De plus Me Bernard Lefebvre est tombé malade et on ne s’est plus réunis. Ainsi donc s’est éteint en 1967 le projet d’une société historique, projet qui allait réellement prendre vie cinq ans plus tard avec la menace que la compagnie Gulf ferait peser sur le Vieux La Prairie....