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    Conférence : « L’arrivée des animaux domestiques en Nouvelle-France »

    Prochaine conférence

    Le 20 mai 2008 à 19h 30 une conférence de Claude Deslandes, vétérinaire :

    « L’arrivée des animaux domestiques en Nouvelle-France »

    On connaît beaucoup de choses sur les voyages des premiers Européens à avoir foulé le sol du nouveau continent, mais qu’en était-il des animaux que les explorateurs ont apportés avec eux aux XVIe et XVIIe siècles? Quelles furent les premières utilités du porc et du bœuf? Mis à part son existence bénéfique sur les navires infestés de vermine, le chat faisait-il vraiment partie de la famille de nos ancêtres? Un Iroquois sur un cheval, est-ce possible?

    De quelle façon les races canadiennes de bovins, de chevaux et de poules pondeuses ont-elles vu le jour, et d’où proviennent ces chevaux laissés à eux-mêmes sur l’île de Sable au large de la Nouvelle-Écosse ou encore sur les bancs sablonneux de la Caroline du Nord?

    Autant de questions, autant de réponses.

    Prochaine conférence Le 20 mai 2008 à 19h 30 une conférence de Claude Deslandes, vétérinaire : « L’arrivée des animaux domestiques en Nouvelle-France » On connaît beaucoup de choses sur les voyages des premiers Européens à avoir foulé le sol du nouveau continent, mais qu’en était-il des animaux que les explorateurs ont apportés avec eux aux XVIe et XVIIe siècles? Quelles furent les premières utilités du porc et du bœuf? Mis à part son existence bénéfique sur les navires infestés de vermine, le chat faisait-il vraiment partie de la famille de nos ancêtres? Un Iroquois sur un cheval, est-ce possible? De quelle façon les races canadiennes de bovins, de chevaux et de poules pondeuses ont-elles vu le jour, et d’où proviennent ces chevaux laissés à eux-mêmes sur l’île de Sable au large de la Nouvelle-Écosse ou encore sur les bancs sablonneux de la Caroline du Nord? Autant de questions, autant de réponses....

    Invitation spéciale à nos membres

    Depuis quelques années déjà, la Société organise une vente annuelle de livres. Cette vente aura lieu les 7 et 8 juin prochains. Étant donné la qualité et la quantité des livres qui seront mis en vente, le comité a pensé organiser une prévente réservée à nos membres le vendredi 6 juin entre 16 h et 20 h au local de la Société.

    Mme Hélène Létourneau, responsable de l'évènement, m'a avisé qu'il y aura une grande quantité de livres sur l'histoire et la généalogie et ce à des prix vraiment abordables. Des centaines de livres sont aussi disponibles sur des sujets très variés. Pour joindre l'utile à l'agréable, cette prévente se déroulera sous le thème : BOUQUINAGE et sera agrémentée de vins et fromages ainsi que de prix de présence.

    Je vous demanderais de confirmer votre présence auprès de Mme Gagnon au 450-659-1393 quelques jours avant la prévente et de publiciser la vente des 7 et 8 juin auprès de vos parents et amis.

    Je tiens à remercier tous les membres pour leur grande générosité ainsi que tous ceux et celles qui ont collaboré à la préparation de cet évènement spécial.

    Au plaisir de vous rencontrer.

    René Jolicoeur, président

    Depuis quelques années déjà, la Société organise une vente annuelle de livres. Cette vente aura lieu les 7 et 8 juin prochains. Étant donné la qualité et la quantité des livres qui seront mis en vente, le comité a pensé organiser une prévente réservée à nos membres le vendredi 6 juin entre 16 h et 20 h au local de la Société. Mme Hélène Létourneau, responsable de l'évènement, m'a avisé qu'il y aura une grande quantité de livres sur l'histoire et la généalogie et ce à des prix vraiment abordables. Des centaines de livres sont aussi disponibles sur des sujets très variés. Pour joindre l'utile à l'agréable, cette prévente se déroulera sous le thème : BOUQUINAGE et sera agrémentée de vins et fromages ainsi que de prix de présence. Je vous demanderais de confirmer votre présence auprès de Mme Gagnon au 450-659-1393 quelques jours avant la prévente et de publiciser la vente des 7 et 8 juin auprès de vos parents et amis. Je tiens à remercier tous les membres pour leur grande générosité ainsi que tous ceux et celles qui ont collaboré à la préparation de cet évènement spécial. Au plaisir de vous rencontrer. René Jolicoeur, président...

    À propos du bulletin

    Éditeur :

    Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine

    Dépôt légal 2002

    Bibliothèque nationale du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    ISSN 1499-7312

    COLLABORATEURS :

    Coordination : Jean-Pierre Yelle

    Rédaction : Gaétan Bourdages, Jean Joly

    Révision Jean-Pierre Yelle

    Infographie : SHLM

    Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.

    Siège social :

    249, rue Sainte-Marie

    La Prairie (Québec) J5R 1G1

    Tél. : 450-659-1393

    Courriel : [email protected]

    Site Web : www.laprairie-shlm.com

    Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

    Éditeur : Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination : Jean-Pierre Yelle Rédaction : Gaétan Bourdages, Jean Joly Révision Jean-Pierre Yelle Infographie : SHLM Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc. Siège social : 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Tél. : 450-659-1393 Courriel : [email protected] Site Web : www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur....

    Vente annuelle de livres

    7 et 8 juin de 9 h à 16 h au local de la SHLM

    Vous y trouverez des livres neufs et usagés en bon état répondant à tous les goûts et tous les âges y compris des livres sur notre histoire nationale et sur la généalogie.

    Il y aura une prévente pour nos membres le vendredi 6 juin de 16 h à 20 h.

    7 et 8 juin de 9 h à 16 h au local de la SHLM Vous y trouverez des livres neufs et usagés en bon état répondant à tous les goûts et tous les âges y compris des livres sur notre histoire nationale et sur la généalogie. Il y aura une prévente pour nos membres le vendredi 6 juin de 16 h à 20 h....

    Qu’ont en commun ces résidents de La Prairie?

    Qu’ont en commun Jean-Baptiste Bertrand, Joseph Payant, Jean-Baptiste Guérain (sic) et Louis Martin, à part d’être résidents de La Prairie, en 1821, avoir une bonne santé et aimer voir du pays?

    Non, ils n’ont pas répondu à une publicité de l’armée canadienne parce que nous sommes à l’époque des deux Canadas, le Bas et le Haut et que l’armée canadienne n’existe pas encore, du moins souveraine!

    Ils sont Voyageurs. En effet, le 7 mars 1821, ils se rendent à Montréal pour conclure, avec William Wallace Matthews, un contrat notarié de « voyageurs et hyvernants » d’une durée de trois ans. BANQ Centre des Archives de Montréal, greffe du notaire Griffin, bobine #3617.La veille, Joseph Houle et Pierre Binette font la même chose et le lendemain, c’est au tour de Louis Dupuis. Enfin le 10 du même mois, François Bourdeau et Joseph Guénette joignent le groupe.

    Rappelons que le voyageur est un homme embauché sous contrat par une compagnie de traite pour transporter de la marchandise en canot entre les postes de traite et les entrepôts. www4.tfo.org/television/emissions/ rendezvous voyageur

    L’hyvernant passe de plus tout l’hiver dans la forêt, dans un petit poste de traite, avec les amérindiens locaux. www.thecanadianencyclopedia.com

    Dans le cas de ces neuf Laprairiens, le contrat spécifie un engagement d’une durée de trois ans, pour un montant annuel de 500 livres de « vingt copres », soit 1500 livres ancien cours, au total. Cette somme payable « en argent des États-Unis » équivaut à 250 piastres. ibidem réf. #1

    Plusieurs monnaies circulent au Bas-Canada à cette époque. On y trouve, entre autres, des devises anglaises, françaises et espagnoles. JOLY, Jean, La monnaie de François Plante, Au jour le jour, vol XIX, no 9, SHLM.

    Les neuf contrats ont ceci de particulier, à savoir que William Wallace Matthews y agit comme agent ou commis, pour le compte de l’American Fur Company et que le lieu de travail de nos voyageurs se situe quelque part « dans les limites ou les dépendances des États-Unis et les Pays Sauvages, dans le Haut Canada ». http://webtext.library.yale.edu/beinflat/ western.voyageur.htmCette compagnie, une rivale de la Compagnie de la Baie d’Husdon, appartient à John Jacob Astor, un homme d’affaire de New-York. http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/ history/ 03b.htm

    Les engagés devront « se nourrir en bled d’Inde ou autre aliment obtenue (sic) dans les Pays Sauvages », en plus, bien sûr, de prendre soin de tout le matériel qui leur est confié et de s’abstenir de faire, comme certains déjà, la traite des fourrures pour leur propre compte.

    De plus, ils agiront toujours dans le meilleur intérêt de la Compagnie et promettent aussi d’obéir à leur « bourgeois ». On appelle ainsi un agent de la Compagnie ou un associé qui assume la responsabilité d’un convoi de canots de voyageurs. http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/ reference/gloss.htm

    L’engagé reçoit 6 piastres lors de la signature du contrat, ou quand il y appose son « X », et 4 piastres, à son départ; le tout en acompte sur ses gages, évidemment. Joseph Houle, qui contracte plus tôt que les autres, le 6 mars, en touche 8, à la signature et 2, au départ.

    N’oublions pas l’équipement fourni : « une couverte de trois points, une couverte de deux points et demi, deux chemises de coton, une paire de souliers de bœuf, et un collier. »

    C’est une offre que nos Laprairiens ne peuvent refuser, en prenant soin de trouver quelqu’un pour les endosser ou se porter garant, comme l’exige le contrat.

    Ainsi, Joseph Houle père signe pour son fils et Pierre Binette père pour le sien. De son côté, l’aubergiste de Laprairie, Amable Barbeau, endosse les sept autres engagés; le fait-il à titre de philanthrope, ou promoteur, ou agent recruteur? Impossible de préciser.

    Le retour prévu, et par le fait même la fin du contrat, apparaît ainsi dans la marge : « dans le cours du mois d’août 1824 ».

    Bon voyage!
     

    Contrat
    Contrat type de W. W. Matthews

    * * *

    1 BANQ Centre des Archives de Montréal, greffe du notaire Griffin, bobine #3617.
    2 www4.tfo.org/television/emissions/rendezvous voyageur
    3 www.thecanadianencyclopedia.com
    4 ibidem réf. #1.
    5 JOLY, Jean, La monnaie de François Plante, Au jour le jour, vol XIX, no 9, SHLM.
    6 http://webtext.library.yale.edu/beinflat/western.voyageur.htm
    7 http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/history/ 03b.htm
    8 http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/reference/gloss.htm

    Qu’ont en commun Jean-Baptiste Bertrand, Joseph Payant, Jean-Baptiste Guérain (sic) et Louis Martin, à part d’être résidents de La Prairie, en 1821, avoir une bonne santé et aimer voir du pays? Non, ils n’ont pas répondu à une publicité de l’armée canadienne parce que nous sommes à l’époque des deux Canadas, le Bas et le Haut et que l’armée canadienne n’existe pas encore, du moins souveraine! Ils sont Voyageurs. En effet, le 7 mars 1821, ils se rendent à Montréal pour conclure, avec William Wallace Matthews, un contrat notarié de « voyageurs et hyvernants » d’une durée de trois ans. BANQ Centre des Archives de Montréal, greffe du notaire Griffin, bobine #3617.La veille, Joseph Houle et Pierre Binette font la même chose et le lendemain, c’est au tour de Louis Dupuis. Enfin le 10 du même mois, François Bourdeau et Joseph Guénette joignent le groupe. Rappelons que le voyageur est un homme embauché sous contrat par une compagnie de traite pour transporter de la marchandise en canot entre les postes de traite et les entrepôts. www4.tfo.org/television/emissions/ rendezvous voyageur L’hyvernant passe de plus tout l’hiver dans la forêt, dans un petit poste de traite, avec les amérindiens locaux. www.thecanadianencyclopedia.com Dans le cas de ces neuf Laprairiens, le contrat spécifie un engagement d’une durée de trois ans, pour un montant annuel de 500 livres de « vingt copres », soit 1500 livres ancien cours, au total. Cette somme payable « en argent des États-Unis » équivaut à 250 piastres. ibidem réf. #1 Plusieurs monnaies circulent au Bas-Canada à cette époque. On y trouve, entre autres, des devises anglaises, françaises et espagnoles. JOLY, Jean, La monnaie de François Plante, Au jour le jour, vol XIX, no 9, SHLM. Les neuf contrats ont ceci de particulier, à savoir que William Wallace Matthews y agit comme agent ou commis, pour le compte de l’American Fur Company et que le lieu de travail de nos voyageurs se situe quelque part « dans les limites ou les dépendances des États-Unis et les Pays Sauvages, dans le Haut Canada ». http://webtext.library.yale.edu/beinflat/ western.voyageur.htmCette compagnie, une rivale de la Compagnie de la Baie d’Husdon, appartient à John Jacob Astor, un homme d’affaire de New-York. http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/ history/ 03b.htm Les engagés devront « se nourrir en bled d’Inde ou autre aliment obtenue (sic) dans les Pays Sauvages », en plus, bien sûr, de prendre soin de tout le matériel qui leur est confié et de s’abstenir de faire, comme certains déjà, la traite des fourrures pour leur propre compte. De plus, ils agiront toujours dans le meilleur intérêt de la Compagnie et promettent aussi d’obéir à leur « bourgeois ». On appelle ainsi un agent de la Compagnie ou un associé qui assume la responsabilité d’un convoi de canots de voyageurs. http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/ reference/gloss.htm L’engagé reçoit 6 piastres lors de la signature du contrat, ou quand il y appose son « X », et 4 piastres, à son départ; le tout en acompte sur ses gages, évidemment. Joseph Houle, qui contracte plus tôt que les autres, le 6 mars, en touche 8, à la signature et 2, au départ. N’oublions pas l’équipement fourni : « une couverte de trois points, une couverte de deux points et demi, deux chemises de coton, une paire de souliers de bœuf, et un collier. » C’est une offre que nos Laprairiens ne peuvent refuser, en prenant soin de trouver quelqu’un pour les endosser ou se porter garant, comme l’exige le contrat. Ainsi, Joseph Houle père signe pour son fils et Pierre Binette père pour le sien. De son côté, l’aubergiste de Laprairie, Amable Barbeau, endosse les sept autres engagés; le fait-il à titre de philanthrope, ou promoteur, ou agent recruteur? Impossible de préciser. Le retour prévu, et par le fait même la fin du contrat, apparaît ainsi dans la marge : « dans le cours du mois d’août 1824 ». Bon voyage!   Contrat type de W. W. Matthews * * * 1 BANQ Centre des Archives de Montréal, greffe du notaire Griffin, bobine #3617. 2 www4.tfo.org/television/emissions/rendezvous voyageur 3 www.thecanadianencyclopedia.com 4 ibidem réf. #1. 5 JOLY, Jean, La monnaie de François Plante, Au jour le jour, vol XIX, no 9, SHLM. 6 http://webtext.library.yale.edu/beinflat/western.voyageur.htm 7 http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/history/ 03b.htm 8 http://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/reference/gloss.htm...

    L’Impartial et la nouvelle église de La Prairie

    L’église de pierre de 1705 étant devenue vétuste et trop étroite pour accommoder les paroissiens, dès 1832 il est question de construire une nouvelle église. Vite abandonné, le projet reprendra vie en 1835. La nouvelle église devra être nettement plus grande afin d’augmenter le nombre de places. Les premiers plans voient le jour en 1836 et leur réalisation exige des sommes considérables. En conséquence les syndics procèdent à l’imposition d’une taxe parmi la population. L’ajout imprévu de nouveaux matériaux provoque une hausse des coûts et donc l’imposition d’une seconde taxe sans consultation auprès des paroissiens. Ces derniers s’en plaignent et un procès s’ensuit dont le verdict rendu en juillet 1838 leur donne raison. Un climat d’amertume règne dans la paroisse et les plans d’origine sont abandonnés. Il faut attendre 1839 pour que les syndics confient la réalisation des plans de l’église actuelle à Pierre-Louis Morin.

    Les extraits de L’Impartial qui suivent témoignent avec justesse du climat de l’époque.

    15 janvier 1835

    Depuis trois a quatre ans le village de Laprairie a Considérablement augmenté par les nouvelles Batisses qui ont été faits surtout sur le terrein concédé pour agrandir l’ancien Village. D’après cette augmentation il est devenu necessaire de faire des règlements pour le police intérieure de l’endroit, et a cet égard l’on a qu’a se louer de ceux eui ont été chargés de les faire exécuter. mais quoique les rues soient maintenant en bonne état et qu’il règne partout des trottoirs il reste encore bien des ameliorations a désirer, la principal est celle d’agrandir et rectofier la place du Marché, ce qui pourrait très aisément se faire en faisant un autre amélioration bien plus considérable. Nous voulons dire la Batisse d’une nouvelle église, il est en effet surprenant que dans un Village aussi considérable que le notre, centre d’une paroisse aussi riche, passage aussi fréquenté par les Etrangers, notre vielle Eglise soit un objets de surprise pour l’œil du passant d’un autre côté la nécessité la plus impérieuse exige qu’on s’occupe de la réparer ou d’en batire une nouvelle à moins qu’on ne veuille prier Dieu en pleine air, ce qui ne serait pas si agréable que dans le midi de l’Italie. Nous pouvons heureusement avancer qu’il y a quelque tems, des personnes bien intentionnées ont tenté les moyens de parvenir à cette fin soit la pénurie d’argent soit la crainte que les intéressés eurent d’être entrainés dans de trop grandes dépences, ses bonnes intentions ne peuvent réussir et le projet fut ajourné. Qu’il nous soit permis de suggérer un plan, qui pourrait amener l’affaire a bonne fin sans exiger de grand déboursés de la part des habitans supposons que la Batisse couta entre £4500 5000 la fabrique possède en caisse au de la de £2009 . D’après les informations que nous avons prises nous savons que Monseigneur notre Evêque a permis, que cette somme fut appliquée pour l’intérieur de la nouvelle Eglise, et si cette somme était plus que suffisante pour l’intérieur, d’appliquer le surplus à l’extérieur, or pour parvenir a exécuter facilement cette entreprise il faudrait établir un devis exacte des ouvrages à faire pour l’intérieur accompagné d’une estimation approximative de la somme qu’ils couteraient, en ayant soin de ne point estimer les choses trop bas. Cela fait, on saura la somme dont on pourra disposer pour le dehors. En second lieu comme l’expérience a déjà démontré qu’il est presque impossible d’obtenir en argent une cotisation de chaque habitant propriétaire de terre ou emplacement nous serions d’avis que des souscriptions fussent ouvertes pour obtenir des journées de travail manuel et des journées de chariage; par ce moyen il ne restera plus que la maçonnerie et partie de la charpente, nous disons partie parce qu’en la donnant à l’entreprise on pourrait fournir une certaine quantité de bras qui auraient souscrit.

    D’après ce calcul il resterait encore une forte somme d’argent à payer ce que d’après notre opinion, pourrait se faire au moyen des revenus de l’ancienne Eglise qui continuerait d’exister jusqu'à ce que l’autre fut achevée, de manière que l’entrepreneur aurait toute espece de garantie pour la sureté de ces payements. Et en supposant même que l’ancienne Eglise ne fournirait pas pour payer le tout, la nouvelle pourrait aisément y suppléer pourvu que l’entrepreneur donna un délai nécessaire ce qui serait aisé de trouver en payant un peu plus chère ce qui équivodrait a un emprunt avec intérêst et aurait ensuite l’avantage d’éviter beaucoup de démarches et peut-être de désagrémens.

    Nous soumettons l’opinion que nous venons d’émètre aux jugements de nos lecteurs.

    Il est certainement dans la Paroisse des gens d’une grande expérience et bien plus capable que nous de porter un jugement sur cette affaire importante. Mais comme par la profession que nous venons d’embrasser nous somme engagés a travailler au bien public, nous espérons que si nos lecteurs n’adoptent pas notre plan en entier ils pourront, nous aimons à le croire, y trouver quelques idées pour parvenir au résultat désiré.

    Le 29 janvier 1835

    D’apres une convocation faite par Messire notre Curé Dimanche le 25 de ce mois, une assemblée de tenancier a eu lieu aujourd’hui dans la sacristie de notre Eglise a l’effet d’approuver et de signe rune requête adressée à Mrgr. L’Evêque de Québec pour obtenir la permission de bâtir une Nouvelle Eglise. Messire Boucher, ayant fait lecture d’un projet de requête, il fut généralement aprouvé et la plupart des personnes présentes le signèrent. Nous félicitons les habitans de la paroisse de ce résultat et nous engageons fortement au nom du bien public, toutes les personnes qui n’étaient pas à la l’assemblée, à s’empresser de venir signer la requète. Personne ne peut douter de la nécessité, de l’urgence même de bâtir un nouvel édifice pour l’exercice de notre culte. L’ancienne église tombe de vétusté, elle trop petite et nullement en rapport avec la population, enfin exposé comme elle est sur la route des Etats-Unis, elle fait souvent naître un sourire sardonique sur les lèvres du voyageur qui vient de traverser un pays où on ne néglige rien pour donner de l’apparence aux temples. Un autre argument en faveur de la nouvelle construction c’est, comme nous l’avons déjà dit la régularité qu’acquerra notre marché, lorsque la nouvelle Eglise étant bâtie, on abattra l’ancienne. On doit convenir qu’alors cette place, maintenant si étroite et si irréguliere présentra un tout autre coup d’œil.

    Que si quelques personnes sachant que ce nouvel édifice reposera en partie sur le cimetière craignant que cela ne dévienne trop petit, nous leur réponderont que par rapport à la salubrité publique il serait à désirer qu’on imitat ce qui à été fiat à Montréal et dans bien d’autre endroits; c’est-à-dire, qu’on transferat le cimetière hors du Village dans un terrein qui ne couterait rien à la Fabrique.

    Nous terminerons notre article par une observation qui ne peut manquer d’exercer une chaude influence sur quelques personnes : On gêle dans le vieille Eglise! On se propose de construire quatre cheminées dans la nouvelle, où d’ailleurs un nombre de bancs, proportionné à son étendu, permettre non seulement à chaque Paroissien d’y avoir le sien, mais en fera probablement diminuer le prix de location.

    J.-B. Boucher
    Jean-Baptiste Boucher, curé de 1792 à 1839

    Le 26 février 1835

    Un vol a été commis dernièrement dans l’Eglise Episcopale de ce Village. Les Coussins, le surplis, la couverture de la table de communion et autre objets ont été emporté. Nous espérons que les voleurs seront découverts.

    Le 30 avril 1835

    Nous avons été témoins aujourd’hui d’une cérémonie toujours intéressante en elle-même, mais spécialement pour l’endroit où elle se passe. Messire Manseau Curé de Longueil par ordre de Monseigneur l’Evèque est venu, de concert avec les notables du Village, désigner l’emplacement de notre nouvelle Eglise. Depuis longtems on s’occupait de cet objet et nous avons plusieurs fois exprimé le voeux de voir remplacer notre vieille Eglise par un monument qui correspondit mieux aux besoins et à l’étendue de la population. Ce voeu est enfin réalisé et une croix, plantée en présence de M. le Curé de Longueil indique le lieu où ce nouveau Temple va s’élever. La situation en est bien choisie et cet édifice de 161 pieds de long sur 60 1/2  de large (à l’intérieur) et de 40 pieds d’élévation, avec une Sacristie de 36 pieds, mesure de France, donnera un aspect nouveau et élégant à notre marché. La nouvelle Eglise fera face au chemin de St. Jean et un portail élevé en rehaussera l’apparence.

    Messire Manseau après avoir fait planter la croix, après lecture du procès verbal, adressa un petit discours aux habitans rassemblés, dans lequel il les félicita de l’accord et du zèle qu’ils avaient montrés.

    Aussitôt que les préparatifs nécessaires seront terminés, on commencera la construction du nouvel édifice. Nous en félicitons nos concitoyens. L’Eglise actuelle n’était plus en rapport avec notre population : elle tombait d’ailleurs de vétusté et ne contribuait nullement à l’embellissement du Village.

    Emplacement églises
    Emplacement des deux églises selon un plan dressé par Charles Manuel

     

    L’église de pierre de 1705 étant devenue vétuste et trop étroite pour accommoder les paroissiens, dès 1832 il est question de construire une nouvelle église. Vite abandonné, le projet reprendra vie en 1835. La nouvelle église devra être nettement plus grande afin d’augmenter le nombre de places. Les premiers plans voient le jour en 1836 et leur réalisation exige des sommes considérables. En conséquence les syndics procèdent à l’imposition d’une taxe parmi la population. L’ajout imprévu de nouveaux matériaux provoque une hausse des coûts et donc l’imposition d’une seconde taxe sans consultation auprès des paroissiens. Ces derniers s’en plaignent et un procès s’ensuit dont le verdict rendu en juillet 1838 leur donne raison. Un climat d’amertume règne dans la paroisse et les plans d’origine sont abandonnés. Il faut attendre 1839 pour que les syndics confient la réalisation des plans de l’église actuelle à Pierre-Louis Morin. Les extraits de L’Impartial qui suivent témoignent avec justesse du climat de l’époque. 15 janvier 1835 Depuis trois a quatre ans le village de Laprairie a Considérablement augmenté par les nouvelles Batisses qui ont été faits surtout sur le terrein concédé pour agrandir l’ancien Village. D’après cette augmentation il est devenu necessaire de faire des règlements pour le police intérieure de l’endroit, et a cet égard l’on a qu’a se louer de ceux eui ont été chargés de les faire exécuter. mais quoique les rues soient maintenant en bonne état et qu’il règne partout des trottoirs il reste encore bien des ameliorations a désirer, la principal est celle d’agrandir et rectofier la place du Marché, ce qui pourrait très aisément se faire en faisant un autre amélioration bien plus considérable. Nous voulons dire la Batisse d’une nouvelle église, il est en effet surprenant que dans un Village aussi considérable que le notre, centre d’une paroisse aussi riche, passage aussi fréquenté par les Etrangers, notre vielle Eglise soit un objets de surprise pour l’œil du passant d’un autre côté la nécessité la plus impérieuse exige qu’on s’occupe de la réparer ou d’en batire une nouvelle à moins qu’on ne veuille prier Dieu en pleine air, ce qui ne serait pas si agréable que dans le midi de l’Italie. Nous pouvons heureusement avancer qu’il y a quelque tems, des personnes bien intentionnées ont tenté les moyens de parvenir à cette fin soit la pénurie d’argent soit la crainte que les intéressés eurent d’être entrainés dans de trop grandes dépences, ses bonnes intentions ne peuvent réussir et le projet fut ajourné. Qu’il nous soit permis de suggérer un plan, qui pourrait amener l’affaire a bonne fin sans exiger de grand déboursés de la part des habitans supposons que la Batisse couta entre £4500 5000 la fabrique possède en caisse au de la de £2009 . D’après les informations que nous avons prises nous savons que Monseigneur notre Evêque a permis, que cette somme fut appliquée pour l’intérieur de la nouvelle Eglise, et si cette somme était plus que suffisante pour l’intérieur, d’appliquer le surplus à l’extérieur, or pour parvenir a exécuter facilement cette entreprise il faudrait établir un devis exacte des ouvrages à faire pour l’intérieur accompagné d’une estimation approximative de la somme qu’ils couteraient, en ayant soin de ne point estimer les choses trop bas. Cela fait, on saura la somme dont on pourra disposer pour le dehors. En second lieu comme l’expérience a déjà démontré qu’il est presque impossible d’obtenir en argent une cotisation de chaque habitant propriétaire de terre ou emplacement nous serions d’avis que des souscriptions fussent ouvertes pour obtenir des journées de travail manuel et des journées de chariage; par ce moyen il ne restera plus que la maçonnerie et partie de la charpente, nous disons partie parce qu’en la donnant à l’entreprise on pourrait fournir une certaine quantité de bras qui auraient souscrit. D’après ce calcul il resterait encore une forte somme d’argent à payer ce que d’après notre opinion, pourrait se faire au moyen des revenus de l’ancienne Eglise qui continuerait d’exister jusqu'à ce que l’autre fut achevée, de manière que l’entrepreneur aurait toute espece de garantie pour la sureté de ces payements. Et en supposant même que l’ancienne Eglise ne fournirait pas pour payer le tout, la nouvelle pourrait aisément y suppléer pourvu que l’entrepreneur donna un délai nécessaire ce qui serait aisé de trouver en payant un peu plus chère ce qui équivodrait a un emprunt avec intérêst et aurait ensuite l’avantage d’éviter beaucoup de démarches et peut-être de désagrémens. Nous soumettons l’opinion que nous venons d’émètre aux jugements de nos lecteurs. Il est certainement dans la Paroisse des gens d’une grande expérience et bien plus capable que nous de porter un jugement sur cette affaire importante. Mais comme par la profession que nous venons d’embrasser nous somme engagés a travailler au bien public, nous espérons que si nos lecteurs n’adoptent pas notre plan en entier ils pourront, nous aimons à le croire, y trouver quelques idées pour parvenir au résultat désiré. Le 29 janvier 1835 D’apres une convocation faite par Messire notre Curé Dimanche le 25 de ce mois, une assemblée de tenancier a eu lieu aujourd’hui dans la sacristie de notre Eglise a l’effet d’approuver et de signe rune requête adressée à Mrgr. L’Evêque de Québec pour obtenir la permission de bâtir une Nouvelle Eglise. Messire Boucher, ayant fait lecture d’un projet de requête, il fut généralement aprouvé et la plupart des personnes présentes le signèrent. Nous félicitons les habitans de la paroisse de ce résultat et nous engageons fortement au nom du bien public, toutes les personnes qui n’étaient pas à la l’assemblée, à s’empresser de venir signer la requète. Personne ne peut douter de la nécessité, de l’urgence même de bâtir un nouvel édifice pour l’exercice de notre culte. L’ancienne église tombe de vétusté, elle trop petite et nullement en rapport avec la population, enfin exposé comme elle est sur la route des Etats-Unis, elle fait souvent naître un sourire sardonique sur les lèvres du voyageur qui vient de traverser un pays où on ne néglige rien pour donner de l’apparence aux temples. Un autre argument en faveur de la nouvelle construction c’est, comme nous l’avons déjà dit la régularité qu’acquerra notre marché, lorsque la nouvelle Eglise étant bâtie, on abattra l’ancienne. On doit convenir qu’alors cette place, maintenant si étroite et si irréguliere présentra un tout autre coup d’œil. Que si quelques personnes sachant que ce nouvel édifice reposera en partie sur le cimetière craignant que cela ne dévienne trop petit, nous leur réponderont que par rapport à la salubrité publique il serait à désirer qu’on imitat ce qui à été fiat à Montréal et dans bien d’autre endroits; c’est-à-dire, qu’on transferat le cimetière hors du Village dans un terrein qui ne couterait rien à la Fabrique. Nous terminerons notre article par une observation qui ne peut manquer d’exercer une chaude influence sur quelques personnes : On gêle dans le vieille Eglise! On se propose de construire quatre cheminées dans la nouvelle, où d’ailleurs un nombre de bancs, proportionné à son étendu, permettre non seulement à chaque Paroissien d’y avoir le sien, mais en fera probablement diminuer le prix de location. Jean-Baptiste Boucher, curé de 1792 à 1839 Le 26 février 1835 Un vol a été commis dernièrement dans l’Eglise Episcopale de ce Village. Les Coussins, le surplis, la couverture de la table de communion et autre objets ont été emporté. Nous espérons que les voleurs seront découverts. Le 30 avril 1835 Nous avons été témoins aujourd’hui d’une cérémonie toujours intéressante en elle-même, mais spécialement pour l’endroit où elle se passe. Messire Manseau Curé de Longueil par ordre de Monseigneur l’Evèque est venu, de concert avec les notables du Village, désigner l’emplacement de notre nouvelle Eglise. Depuis longtems on s’occupait de cet objet et nous avons plusieurs fois exprimé le voeux de voir remplacer notre vieille Eglise par un monument qui correspondit mieux aux besoins et à l’étendue de la population. Ce voeu est enfin réalisé et une croix, plantée en présence de M. le Curé de Longueil indique le lieu où ce nouveau Temple va s’élever. La situation en est bien choisie et cet édifice de 161 pieds de long sur 60 1/2  de large (à l’intérieur) et de 40 pieds d’élévation, avec une Sacristie de 36 pieds, mesure de France, donnera un aspect nouveau et élégant à notre marché. La nouvelle Eglise fera face au chemin de St. Jean et un portail élevé en rehaussera l’apparence. Messire Manseau après avoir fait planter la croix, après lecture du procès verbal, adressa un petit discours aux habitans rassemblés, dans lequel il les félicita de l’accord et du zèle qu’ils avaient montrés. Aussitôt que les préparatifs nécessaires seront terminés, on commencera la construction du nouvel édifice. Nous en félicitons nos concitoyens. L’Eglise actuelle n’était plus en rapport avec notre population : elle tombait d’ailleurs de vétusté et ne contribuait nullement à l’embellissement du Village. Emplacement des deux églises selon un plan dressé par Charles Manuel  ...

    Nouvelles de la SHLM

    Nouveaux membres

    La SHLM est heureuse de souhaiter la bienvenue à ses nouveaux membres :

    299 Société de généalogie de Saint-Hubert

    300 Marcel Yelle

    301 Diane Yelle

    302 Claudette Sicard

    303 Bernard Billon

    305 Geneviève Lagüe

    306 Yvon Gosselin

    307 Sébastien Robert

    Froids intenses

    Dans un article paru dans le numéro de mars sur le pont de glace de l’hiver 1835 à La Prairie nous faisions mention d’une température de moins 26 degrés au thermomètre de Réaumur (moins 32 C). Selon l’un de nos membres, M. Robert Mailhot, retraité de Environnement Canada, depuis 1970 les températures n’ont atteint les moins 32 C que 4 fois. Soit :

    Le 25 décembre 1980 : -32,4 C

    Le 3 et 4 janvier 1981 : -33,5 C et -35,2 C

    Le 27 janvier 1994 : -31,8 C

    Aide financière pour l’acquisition de livres

    C’est avec grande déception que la SHLM a appris que le conseil de Ville de La Prairie avait réduit le budget 2008 de la bibliothèque Léo-Lecavalier et qu’en conséquence la provision de 5 000,00 $ prévue pour l’achat de livres et de répertoires BMS pour notre bibliothèque n’a pu être renouvelée. La SHLM devra donc travailler à trouver de nouvelles façons de financer ses achats de livres. Toute suggestion en ce sens est bienvenue.

    Assemblée générale annuelle

    Outre l’élection d’un nouveau venu au c.a. de la SHLM, l’assemblée générale annuelle du 18 mars dernier s’est prononcée sur les items suivants : elle donne un accord de principe unanime au c.a. pour organiser en 2008 un souper bénéfice à un coût qui permette de réaliser des profits intéressants pour la SHLM. L’assemblée a également reconduit dans leurs fonctions les trois vérificateurs des états financiers, soit : messieurs André Kahlé, André Montpetit et Jean-Guy Fafard.

    Enfin l’assemblée annuelle de mars 2009 devra adopter un amendement à nos règlements prévoyant la nomination annuelle d’un comité de vérification des états financiers.

    Merci à Mme Lucie Longtin

    Mme Lucie Longtin quitte son poste au conseil d’administration après deux années à titre de trésorière de la SHLM.

    Mme Longtin a contribué à la réorganisation complète de la trésorerie de la SHLM, nous permettant ainsi de gérer nos avoirs avec grande efficacité.

    Nous lui souhaitons tout le succès voulu dans ses nouvelles activités.

    Mme Longtin

    Nouveaux membres La SHLM est heureuse de souhaiter la bienvenue à ses nouveaux membres : 299 Société de généalogie de Saint-Hubert 300 Marcel Yelle 301 Diane Yelle 302 Claudette Sicard 303 Bernard Billon 305 Geneviève Lagüe 306 Yvon Gosselin 307 Sébastien Robert Froids intenses Dans un article paru dans le numéro de mars sur le pont de glace de l’hiver 1835 à La Prairie nous faisions mention d’une température de moins 26 degrés au thermomètre de Réaumur (moins 32 C). Selon l’un de nos membres, M. Robert Mailhot, retraité de Environnement Canada, depuis 1970 les températures n’ont atteint les moins 32 C que 4 fois. Soit : Le 25 décembre 1980 : -32,4 C Le 3 et 4 janvier 1981 : -33,5 C et -35,2 C Le 27 janvier 1994 : -31,8 C Aide financière pour l’acquisition de livres C’est avec grande déception que la SHLM a appris que le conseil de Ville de La Prairie avait réduit le budget 2008 de la bibliothèque Léo-Lecavalier et qu’en conséquence la provision de 5 000,00 $ prévue pour l’achat de livres et de répertoires BMS pour notre bibliothèque n’a pu être renouvelée. La SHLM devra donc travailler à trouver de nouvelles façons de financer ses achats de livres. Toute suggestion en ce sens est bienvenue. Assemblée générale annuelle Outre l’élection d’un nouveau venu au c.a. de la SHLM, l’assemblée générale annuelle du 18 mars dernier s’est prononcée sur les items suivants : elle donne un accord de principe unanime au c.a. pour organiser en 2008 un souper bénéfice à un coût qui permette de réaliser des profits intéressants pour la SHLM. L’assemblée a également reconduit dans leurs fonctions les trois vérificateurs des états financiers, soit : messieurs André Kahlé, André Montpetit et Jean-Guy Fafard. Enfin l’assemblée annuelle de mars 2009 devra adopter un amendement à nos règlements prévoyant la nomination annuelle d’un comité de vérification des états financiers. Merci à Mme Lucie Longtin Mme Lucie Longtin quitte son poste au conseil d’administration après deux années à titre de trésorière de la SHLM. Mme Longtin a contribué à la réorganisation complète de la trésorerie de la SHLM, nous permettant ainsi de gérer nos avoirs avec grande efficacité. Nous lui souhaitons tout le succès voulu dans ses nouvelles activités. ...

    Conférence : De Diel à Yelle

    Prochaine conférence

    Le mardi 15 avril, à 19 h 30

    De Diel à Yelle

    Cette conférence présentera le lieu d’origine de Charles Diel, le village de Ste-Colombe en France. Nous ferons ensuite un survol des principaux lieux habités par Charles Diel et sa descendance depuis son arrivée jusqu’à aujourd’hui. Au cours de ce voyage, nous toucherons les différentes sources d’information accessibles dans la connaissance de nos ancêtres. Enfin nous examinerons la répartition actuelle des Diel ou Yelle en Amérique du Nord.

    M. Yelle

    Prochaine conférence Le mardi 15 avril, à 19 h 30 De Diel à Yelle Cette conférence présentera le lieu d’origine de Charles Diel, le village de Ste-Colombe en France. Nous ferons ensuite un survol des principaux lieux habités par Charles Diel et sa descendance depuis son arrivée jusqu’à aujourd’hui. Au cours de ce voyage, nous toucherons les différentes sources d’information accessibles dans la connaissance de nos ancêtres. Enfin nous examinerons la répartition actuelle des Diel ou Yelle en Amérique du Nord. ...

    Mot du président

    Comme le printemps est à nos portes et qu’il est signe de renouveau, je profite de l’occasion pour vous présenter votre nouveau conseil d’administration pour l’année 2008 suite à l’assemblée générale annuelle qui a eu lieu le 18 mars dernier. À la trésorerie M. Jean-Marc Garant, au secrétariat M. Stéphane Tremblay, 2e vice-président M. Jean L’Heureux, 1er vice-président M. Gaétan Bourdages et à la présidence M. René Jolicoeur.

    Merci à tous les membres qui ont pu assister à cette assemblée et qui nous ont fait part de commentaires pertinents ainsi qu’au comité de vérification des finances.

    Je tiens à remercier Madame Lucie Longtin qui a agi comme trésorière lors des deux dernières années et qui a su réorganiser et structurer de façon remarquable les procédures pour la gestion de nos finances.

    N’oubliez pas notre prochaine conférence mardi le 15 avril, donnée par M. Jean-Pierre Yelle (De Diel à Yelle). Pour ceux qui seraient intéressés à donner quelques heures de leur temps libre à la Société, appeler Mme Gagnon. Il y a toujours quelque chose à faire.

    Au plaisir de vous rencontrer.

    René Jolicoeur, président

    Comme le printemps est à nos portes et qu’il est signe de renouveau, je profite de l’occasion pour vous présenter votre nouveau conseil d’administration pour l’année 2008 suite à l’assemblée générale annuelle qui a eu lieu le 18 mars dernier. À la trésorerie M. Jean-Marc Garant, au secrétariat M. Stéphane Tremblay, 2e vice-président M. Jean L’Heureux, 1er vice-président M. Gaétan Bourdages et à la présidence M. René Jolicoeur. Merci à tous les membres qui ont pu assister à cette assemblée et qui nous ont fait part de commentaires pertinents ainsi qu’au comité de vérification des finances. Je tiens à remercier Madame Lucie Longtin qui a agi comme trésorière lors des deux dernières années et qui a su réorganiser et structurer de façon remarquable les procédures pour la gestion de nos finances. N’oubliez pas notre prochaine conférence mardi le 15 avril, donnée par M. Jean-Pierre Yelle (De Diel à Yelle). Pour ceux qui seraient intéressés à donner quelques heures de leur temps libre à la Société, appeler Mme Gagnon. Il y a toujours quelque chose à faire. Au plaisir de vous rencontrer. René Jolicoeur, président...

    À propos du bulletin

    Éditeur :

    Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine

    Dépôt légal 2002

    Bibliothèque nationale du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    ISSN 1499-7312

    COLLABORATEURS :

    Coordination : Jean-Pierre Yelle

    Rédaction : Gaétan Bourdages, Laurent Houde

    Révision : Jean-Pierre Yelle

    Infographie : SHLM

    Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc.

    Siège social :

    249, rue Sainte-Marie

    La Prairie (Québec) J5R 1G1

    Tél. : 450-659-1393

    Courriel : [email protected]

    Site Web : www.laprairie-shlm.com

    Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur.

    Éditeur : Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination : Jean-Pierre Yelle Rédaction : Gaétan Bourdages, Laurent Houde Révision : Jean-Pierre Yelle Infographie : SHLM Impression : Imprimerie Moderne La Prairie inc. Siège social : 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec) J5R 1G1 Tél. : 450-659-1393 Courriel : [email protected] Site Web : www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs articles et ce, à la complète exonération de l’éditeur....