Au jour le jour, septembre 1994
Re : Généalogie de Mme Jacqueline Pigeon.
Une coquille s'est glissée dans le « Au jour le jour » de juin. Le prénom de l'époux de Jacqueline aurait dû se lire non pas Charles mais, feu Alphonse Moquin ingénieur, fils de Charles et de Laurette Brossard. Regrets et sincères excuses.
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Ce mois-ci, les Fortin
Selon nos recherches, il y aurait 4 souches de Fortin qui se sont établies en Nouvelle-France.
Julien Fortin Bellefontaine, originaire de Mamers Sarthe (1621-1676) coseigneur de Beaupré.
François Fortin médecin (1639-1670) époux de Marie Jolliet, sœur de Louis Jolliet explorateur et découvreur du Mississipi. Il était aussi hydrographe du roi.
Pierre Fortin (1715-1741) originaire de Rouen, marchand à Montréal, épousa Françoise Le Pailleur fille de Michel Le Pailleur notaire Royal, et de Catherine Jérémie, la première herboriste.
Pierre Fortin (1797-1868) s'établit à La Prairie dans les années 1830. Entrepreneur en menuiserie. Il contractait mariage en avril 1830 à Verchères avec Julie Duvernay sœur ainée de Ludger Duvernay, fondateur du journal « La Minerve » et de la Société Saint-Jean-Baptiste (1834).
7ème génération : Amable Réjero, Regereau.
Nous constatons dans le livre de Référence de Terrebonne que le nom « Regereau » a deux orthographes différentes.
René Jetté, auteur du Dictionnaire généalogique du Québec et du Répertoire des noms de famille du Québec, normalise à Regereau le nom de l'épouse, celui-ci apparaît dans les registres pour la première fois en 1758.
Généalogie de Catherine Fortin
Catherine Fortin |
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Claude Fortin |
Candiac 1er août 1970 |
Suzanne Barbeau (fille de René et Mathilde Rochon) |
André Fortin |
Montréal Saint-Louis-de-Gonzague 7 février 1942 |
Gabrielle Lalande (fille de Michel et Berthe Chaurette) |
Albert Fortin |
Montréal La-Nativité-de-la-Sainte-Vierge 8 mai 1911 |
Béatrice St-Arnaud (fille de Joseph et Georgette Le Houillé) |
Frédéric Fortin |
Notre-Dame de Montréal 17 octobre 1865 |
Adélaïde Lafrance Daragon (fille d’Antoine et Louise Renoud) |
Pierre-Antoine Fortin |
Terrebonne 19 septembre 1825 |
Marguerite Barret (fille de Michel et Catherine Farell) |
Pierre Fortin |
Île-Jésus Saint-François-de-Sales 19 septembre 1796 |
M. Amable Réjero (fille de Louis et M. Josephte Bouchette) |
Pierre Fortin |
Terrebonne 22 octobre 1764 |
M. Josephe Comparet (fille de François et M. Josephte Bélisle) |
Pierre-Nic. Fortin |
Notre-Dame de Québec 5 mars 1737 |
Françoise Le Pailleur (fille de F. Michel et Cat.-Gertrude Jérémie) |
Pierre Fortin |
De Saint-Pierre de Rouen, Normandie |
Catherine Legras |
Nous sommes trois sur le site par un matin incertain de la mi-juillet; l'archéologue, un technicien en archéologie et moi-même. L'objectif de cette dernière journée d'activité sur le lot 94 (angle Sainte-Marie et Saint-Georges) est de procéder à trois sondages d'un mètre carré chacun en des points stratégiques sur les restes de la palissade.
Bien que l'empreinte des pieux soit visible en plusieurs endroits, le choix demeure ambigu car la palissade semble s'étirer dans toutes les directions à la fois. L'archéologue décide donc d'un premier sondage à l'angle du bastion, d'un second plus au nord et d'un troisième là où la ligne des pieux s'oriente vers la rue Sainte-Marie en direction du Vieux Marché.
Les travaux s'amorcent lentement, il nous faut y aller avec prudence et éviter de poser les pieds dans le réseau de rigoles imposé par un sol saturé d'eau. D'ailleurs nos travaux de drainage n'ont qu'un succès mitigé, car dès que nos truelles creusent à plus de 15 centimètres nous sommes forcés d'extraire à mains nues une boue sablonneuse et lourde qui laisse peu d'espoir à la découverte d'artefacts de petites dimensions. N'oublions pas que nous travaillons sur le sol originel à près de deux mètres sous le niveau actuel de la rue.
Malgré les difficultés du site les fouilles avancent et après quelques heures l'émotion est grande lorsque je réussis à dégager la base d'un second pieu en très bon état de conservation. Il me faut beaucoup de patience et de minutie avant de l'extraire complètement de sa gaine de boue. Les coups de hache y sont encore très visibles. Songez qu'après plus de trois siècles j'imagine nos ancêtres là devant moi, ahanant sous le soleil à creuser un fossé dans lequel ils enfoncent des pieux afin d'établir une enceinte qui assurera la sécurité du village naissant. Cette découverte représente pour moi un moment privilégié.
Enhardis par ces trouvailles, nous poursuivons les fouilles pendant une heure ou deux encore pour découvrir qu'à l'angle du bastion on solidifiait le fortin en entourant la base des pieux de mottes d'argile et pour constater que, pour notre malheur, le tracé de la palissade n'était pas aussi simple qu'il y paraissait et que cette dernière avait sans doute, au cours des ans, subi de nombreuses modifications.
Bien que faute de fonds, le site n'ait été que partiellement fouillé, la reprise des travaux de construction marquera la fin d'une source unique d'informations sur le passé de LaPrairie. Cela doit nous inciter à la vigilance dans le futur.
Gaétan Bourdages
Le 16 juin, les archéologues François Véronneau et Pierre Cardinal de la Société d'Archéologie Chronogramme-Lauverbec de Montréal, assistés d'une étudiante en archéologie, se sont présentés à nouveau sur le site des fouilles.
Cette fois, leurs travaux ont été concentrés sur la partie Nord de l'excavation, c'est-à-dire à l'extérieur des fondations de l'ancienne auberge. On a là aussi découvert des traces de tranchées qui pourraient être la continuation des tranchées retrouvées précédemment. On a aussi nettoyé à trois endroits les parois de l'excavation. Sur le côté Ouest, on aperçoit une grosse pierre qui pourrait avoir servi de fondation à une habitation du XVIIe ou XVIIIe siècle. Du côté Nord, les vestiges de ce qui parait être une ancienne glacière du début du XIXe siècle, et du côté Est, un vieux mur ou une fondation de grosses pierres dans l'axe de la tranchée d'où avaient été retirés ce qu'on croyait être les pieux de la palissade lors des excavations.
Quelques artefacts, tels bois, céramiques, éclats de pierre, etc., ont aussi été retrouvés sur les lieux. Les relevés nécessaires pour dresser un plan précis du site ont été faits.
Il est à noter que les membres de la S.H.LM. qui assistaient au travaux du 16 juin ont noté une très grande détérioration du site depuis que la première tranchée avait été découverte suite aux excavations du 6 juin.
Marcel Lamarche
94-06-19
Le 15 juillet 1994, après un arrêt de près d'un mois, le travail sur le site reprenait. L'après-midi fut consacré à enlever du site la pierre concassée du coin sud-est de l'excavation.
Mais la suite du véritable travail d'archéologie était prévue pour débuter le matin du 18. Malheureusement la pluie de la fin de semaine ayant rendu le site tout à fait inaccessible pour les fouilles, la plus grande partie de la journée a dû être consacrée à enlever l'eau accumulée au fond de l'excavation.
Vers la fin de l'après-midi, le site fut nettoyé à nouveau pour rendre visible les traces des tranchées et deux endroits furent sélectionnés afin d'y faire des fouilles minutieuses. Les endroits choisis étaient l'un du coté sud-ouest tout près des fondations de l'ancien hôtel Laprairie, et l'autre sur la tranchée située parallèlement et le plus près de la rue Sainte-Marie.
Beaucoup de bois a été trouvé dans les deux endroits et un morceau d'environ 12 pouces de longueur, retrouvé dans la tranchée du côté de la rue Sainte-Marie, a été conservé pour des études en laboratoire. On n’a malheureusement pas pu retrouver d'autres artefacts qui auraient permis de dater les tranchées.
Il était apparent que les pièces de bois de la tranchée près de la rue Saint-Georges de même que dans la tranchée diagonale qui est la plus près de la rue Saint-Ignace étaient en état de décomposition beaucoup plus avancé que les pièces de bois de la tranchée parallèle à la rue Sainte-Marie.
Des relevés ont été faits pour compléter le plan du site, en particulier en rapport avec les deux endroits choisis pour effectuer les fouilles et pour ajouter au plan le tracé de la tranchée qui était précédemment sous le tas de pierre concassée. (Plan de la première page.)
D'autres travaux ont été exécutés le lendemain, le mardi 19 juillet. Malheureusement, je n'ai pas pu y assister et il m'est donc impossible de les décrire.
Marcel Lamarche
94-07-21
Marcel Lamarche nous reviendra en octobre avec un article sur les forts.
Un des descendants, Jacques b. 1725 a été déporté avec son épouse d'Acadie Grand-Pré au Connecticut en 1755, puis à Boston. La famille est venue s'établir à l'Acadie de La Prairie en 1768. Plusieurs de leurs 10 enfants ont été baptisés à La Prairie, St-Philippe, ou St-Constant.
Un autre descendant d'Antoine, JOSEPH, est décédé à La Prairie le 15 août 1827. Il a été juge de paix à La Prairie et capitaine d'une compagnie des milices sédentaires de La Prairie.
Ce volume présente une impressionnante recherche, une abondante bibliographie et plusieurs photographies.
Depuis la fin août, la S.H.L.M. bénéficie d'un nouveau projet, « EMPLOI ET IMMIGRATION CANADA » ARTICLE 25. Celui-ci vise le classement général du matériel archivistique et à son informatisation, ainsi qu'à celui du Fonds « La Prairie d'hier » (de 1920 à 1950) et « La Prairie d'aujourd'hui » (de 1950 à 1993).
Diane Leblanc, historienne, se met à la tâche pour mettre de l'ordre dans tout notre matériel archivistique, et André Dorion, agent de saisie de données (entrées faites à l'ordinateur), participe à l'informatisation de l'inventaire et l'entrée de nouvelles données du « Fonds des Jésuites », de la Cartographie, Photographie, etc.
Les trois étudiantes de Défi "94 ont collaboré à la préparation de l'exposition sur les briqueteries, ont été très actives auprès des visiteurs et ont fait avancer certains dossiers déjà en marche à la S.H.L.M.
Elles ont effectué un premier classement des volumes et revues contenus dans les 20 caisses que nous ont données les Frères de l'instruction chrétienne. Elles ont corrigé le classement de la majeure partie de notre bibliothèque en modifiant lorsque nécessaire les étiquettes de codification et les données déjà entrées dans la base, et elles ont complété l'informatisation des derniers volumes reçus.
Dans nos archives photographiques (iconographie), elles ont effectué des vérifications, des classifications et l'informatisation. Elles ont également été actives dans les nouvelles acquisitions, particulièrement dans le domaine des briqueteries.
Un autre domaine de grand intérêt pour notre histoire locale est celui des premiers moulins de La Prairie. Une des étudiantes a fait une recherche poussée dans différents Fonds d'archives : Archives Nationales du Québec, Université de Montréal, archives des religieuses de la C.N.D., etc. Ces recherches seront diffusées l'an prochain lors d'une conférence et elles donneront lieu à une publication.
Chers amis,
Nous voici de retour pour une autre année. Même si certains ont pris des vacances, ce ne fut pas le cas pour tous comme vous pourrez le constater par les activités réalisées durant l’été et dont nous faisons état dans ce numéro. Nos huit pages ne suffisent pas à vous transmettre les articles reçus; nous en aurons en réserve pour le mois d’octobre.
Votre nouveau conseil
Suite aux élections du mois de juin, le conseil de la S.H.L.M. est composé des personnes suivantes : Jean L'Heureux au poste de président, Édouard Légaré au poste de 1er vice-président, Jean-Pierre Yelle au poste de 2e vice-président, Jean Girard comme trésorier, et aux postes de secrétaire, Claudette Houde et Léonie Legault.
Bénévoles pour l’accueil
Pour assurer une présence à la Société historique, nous manquons de bénévoles qui accueilleraient les gens et qui répondraient au téléphone. Il s’agit d’un travail peu complexe et qui nécessite que quelques heures. Vous n’avez qu’à donner votre nom à la Société historique en téléphonant au 659-1393 et on se fera un plaisir de vous expliquer les tâches à faire.
Conférences
Les conférences du troisième mercredi du mois débuteront au mois d'octobre, nous vous ferons connaître le thème des conférences dans l'édition du mois d'octobre.
Cartes de fête
La S.H.L.M. a fait imprimer deux variétés de cartes de fête à partir de rotogravures de 1934 et 1936 : la première représente « Au retour de la messe de minuit à La Prairie en 1933 » et la seconde représente le « Premier chemin de fer au Canada en 1836, entre La Prairie et Saint Jean ». Le coût est de 1,00 $ la carte pour les membres et de 1,50 $ pour les non-membres; il y a aussi possibilité de se les procurer en paquet de 10 (5 de chaque variété) au montant de 12,00 $.
Remerciements
Nous recevons régulièrement des photographies anciennes de groupes et plusieurs membres nous aident à identifier les personnes qui y figurent. Un merci tout particulier à Mme Rollande Lussier, à Mlle Claire Robert, à messieurs Gilles et Gérard Lussier. Merci également à ceux et celles qui nous aident à l'occasion. Si vous pensez être en mesure de collaborer, veuillez téléphoner au Musée et nous ferons appel à vos souvenirs. Un gros merci à Manon Savard, archéologue de Candiac, qui a donné une journée complète, à titre de bénévole, lors des fouilles du mois de juillet, sur le lot 97.
Félicitations
à Louis Lavallée, auteur du volume « La Prairie en Nouvelle-France », pour le certificat de mérite qui lui a été décerné par la Société historique du Canada le 13 juin dernier à Calgary. Lors de sa réunion annuelle, la S. H. du Canada a souligné la qualité du volume publié par Louis Lavallée.
Condoléances
À La Prairie, le 24 juin 1994, à l'âge de 89 ans, est décédée Germaine Rouillier, épouse de feu Armand Auclair. Elle était la mère de M. Jean-Paul Auclair.
Visites aux Briqueteries St-Laurent
Samedi le 13 août, aux Briqueteries St-Laurent, avait lieu une visite guidée, organisée avec le concours du personnel de cet établissement et la Société historique.
L'accueil chaleureux que nous avons reçu ainsi que le nombre de visiteurs qui se sont présentés pour cette visite a été une agréable surprise pour tous les organisateurs de cet événement. Nous avons compté environ 175 personnes.
Tous les ouvriers étaient au poste pour nous expliquer les différentes étapes de la fabrication de la brique. Trois membres de la direction nous guidaient et faisaient l'historique de l'établissement.
Cette visite a suscité un tel intérêt qu'il se peut que les Briqueteries recommencent l'année prochaine.
Hélène Charuest
Au jour le jour, juin 1994
Thomas Lazure |
St-Cyprien de Napierville 11 septembre 1917 |
Berthe Durivage (fille de Benoit et Fridoline Trudeau) |
Jean-Baptiste Lazure |
St-Michel de Napierville 24 octobre 1876 |
Marie-Ida Montchamp (fille de Vital et Célonie Lanctôt) |
Basile Lazure |
St-Constant 16 octobre 1837 |
Émérante Longtin (fille de André et Suzanne Tremblay) |
Bazile Azure |
St-Constant 21 novembre 1803 |
Catherine Robidoux (fille de Antoine et Marie-Anne Ste-Marie) |
Antoine Azure |
Sorel 6 avril 1769 |
Marie-Louise Frappier (fille de Hilaire et Catherine Riel) |
Michel Dumurier dit Hazeur |
St-François-du-Lac 30 avril 1731 |
Marie-Madeleine Bibeau (fille de Pierre et Renée Parenteau) |
L’on ne connaît pas à ce jour l’origine de Michel. On sait qu’il est décédé à 91 ans, il serait donc né vers 1697. Le notaire Puyperoux de la Fosse lui attribue le nom Dumurier dit Hazeur vers le mois de mai 1733, soit 16 mois après son mariage.
Documentation fournie par Laurent G. Lazure.
Suite à l’incendie de la taverne Laprairie, au 107 de la rue Saint-Georges à La Prairie, durant l'hiver 1993-94, la SHLM demandait au Ministère des Affaires culturelles du Québec que des fouilles archéologiques, en vue de retrouver les vestiges de la palissade du fort de La Prairie, soient entreprises sur ce site, avant la reconstruction d'un nouvel immeuble à cet endroit. La SHLM soumettait alors avec sa demande au ministère un dossier fort complet incluant la liste des occupations successives des lots 94 et 95 (107 Saint-Georges) ainsi que des plans montrant la localisation de la palissade.
Avec l'aide financière de la ville de La Prairie et d'une subvention consentie par le député Lazure, le Ministère accordait un contrat à une firme montréalaise d'archéologues. A cause de budgets limités, le travail de ces archéologues devait se limiter à un forage exploratoire et la soumission d'un rapport.
Le 1 juin 1994, l'archéologue François Verronneau procède donc au forage de trois trous du côté de la rue Saint-Ignace, dans l'ancien stationnement de la taverne Laprairie. L'analyse sommaire des sols ainsi recueillis ne révèle rien qui puisse nous laisser croire à l'existence de la palissade à ces endroits. Mais, l'archéologue se propose de recommander, dans son rapport au Ministère, qu'une surveillance archéologique soit faite lors de l'excavation de la cave du nouvel immeuble qui doit être construit sur le site de la taverne.
Le 6 juin, les travaux d'excavation commencent avant même que l’archéologue ait soumis son rapport, donc sans que celui-ci ait eu le mandat de faire une surveillance. A défaut, une surveillance des excavations est donc assurée bénévolement par des membres de la SHLM. Les travaux effectués ce premier jour, qui consistent principalement à enlever le recouvrement des stationnements et d'enlever du site les rebuts de la démolition de la vielle taverne n'apportent rien de nouveau dans la recherche des vestiges de la palissade.
L'excavation se poursuit le lendemain, toujours sous la surveillance de membres de la SHLM. L'opérateur de l'excavatrice, mis au courant de la forte possibilité de découvertes archéologiques lors de l'excavation, est très coopératif.
Lorsque l'excavation atteint un niveau d’environ huit pieds, alors dans un sol sablonneux, cinq pieux de bois de longueur variant d'environ 6 à 36 pouces sont alors excavés. Les endroits où ces morceaux de pieux ont été trouvés forment un patron qui correspond presque exactement au plan qui avait été fait de la palissade à cet endroit. Il ne fait donc pas de doute aux membres de la SHLM qui surveillent les travaux que ce sont bien des pieux de la vieille palissade.
L'archéologue est alors informé par téléphone de cette découverte et il promet d'être présent le lendemain matin. D'autres articles tel vaisselle, poterie, bouteilles, etc. sont aussi retirés de la terre excavée.
Le matin du 8 juin, vers huit heures trente, les archéologues François Verronneau et Pierre Cardinal se présentent sur le site. Le creusage étant alors complètement terminé, de la pierre concassée a même été déversée dans une partie de l'excavation. Mais dans la partie non encore recouverte de pierres concassées on peut très clairement entrevoir des traces noires sur le sable moins foncé. Les archéologues détectent tout de suite qu'il s'agit là des vestiges d'une tranchée qui avait été creusée pour y recevoir les pieux de la palissade. On peut voir aussi ce qui serait probablement le site d'une autre construction hors de la palissade mais postérieure à celle-ci. D'autres pieux sont aussi visibles dans la tranchée.
Les médias sont avisés de ces découvertes, et tout est mis en œuvre pour retarder les travaux de construction et pour obtenir du Ministère que des fouilles archéologiques plus complètes soient faites sur ce site.
En conclusion, cette première phase des fouilles nous aura permis d'abord de voir l'emplacement de la palissade construite en 1686 et même de toucher les pieux. De plus, elle nous aura aussi permis de vérifier l'exactitude des plans dressés à l'été 1993 par la SHLM dans lesquels on situait le vieux fort sur un plan du cadastre actuel. Mais elle soulève aussi des questions. Quel est cet emplacement immédiatement à l'extérieur de la palissade, de quand date-t-il? À quoi correspondent ces autres traces de tranchée tout près des fondations de l'ancienne taverne et adjacentes à celle de la palissade?
Autant de questions qui rendront cette deuxième phase tant désirée encore plus intéressante.
Jacqueline Pigeon |
St-Léonard de Port Maurice 03-05-1958 |
Charles Moquin (Alphonse et Laurette Brossard) |
Télesphore Pigeon |
Saint-Léonard 19-10-1921 |
Maria Pigeon (Fabien et Marie-Louise Corbeil) |
Antoine Pigeon |
St-François d’Assise Longue Pointe 2-10-1875 |
Catherine Pépin (Henry et Catherine Chartier Robert) |
Antoine Pigeon |
Sault-au-Récollet 06-02-1849 |
Émilie Dagenais (François et Magdeleine Corbeil) |
Jean-Baptiste Pigeon |
Longue-Pointe 24-01-1822 |
M. Josephte Archambault (Jean-Baptiste et M. Agnes Turcot) |
Antoine Pigeon |
Longue-Pointe 24-01-1785 |
Agathe Dufresne (Antoine et M. Archange Bouteillier) |
Antoine Pigeon |
Boucherville 22-07-1749 |
M. Anne Lamoureux (Louis et Madeleine Babin) |
François Pigeon |
Pointe-aux-Trembles 15-10-1697 |
Madeleine Étienne (Philippe et Marie Gravois) |
Pierre Pigeon |
Montréal 20-11-1662 |
Jeanne Godard ([veuve de Simon Roy] Robert et Antoinette Grandpierre de Charly-sur-Marne, diocèse de Soissons, Champagne) |
Claude Pigeon |
De Ste-Geneviève, bourg de Vauves, près de Paris, Île de France |
Françoise Philippe |
Pierre Pigeon, compagnon de Lambert Closse, ancêtre Québécois, quitte sa banlieue de Ste-Geneviève de Vauves près de Paris en 1662 pour s'embarquer à La Rochelle à destination de Ville Marie.
Les parents de Jacqueline avaient un lien commun de parenté, ce qui était fréquent. Maria était la fille de Fabien qui était le frère d'Antoine.
Voici les descendants de Jacqueline et de feu Alphonse Moquin :
Odette, Agathe, Élise, Isabelle, plus six mignons petits enfants.
Jacqueline partage beaucoup de son temps à la famille ainsi qu'à de nombreuses activités. Marguillier de la paroisse de la Nativité, guide touristique, bazar missionnaire …
Petit potin : saviez-vous que le centre commercial « Les galeries d'Anjou » a été construit sur une petite terre appartenant au père de Jacqueline.
Chers amis,
Depuis quelques jours déjà, les vestiges de la première palissade de bois à La Prairie alimentent nos conversations d'archéologue en herbe. Les hypothèses élaborées semblent se concrétiser quant à l'emplacement du fort de La Prairie. Monsieur Marcel Lamarche nous en parle dans les pages qui suivent.
Exposition à la Bibliothèque de La Prairie
Du 13 avril au 18 août 1994 se tient à la Bibliothèque une exposition de FAÏENCES, une collection regroupée par Jean-Claude Charuest. Vous ferez un voyage autour du monde en admirant de très belles pièces (assiettes, bols, pots, porte-fleurs … ) provenant de France, d'Italie, Portugal, Hollande, Autriche, Allemagne, Hongrie, Russie, Égypte, Maroc, Mexique, Colombie, Angleterre. Vous trouverez cette exposition au Complexe Saint-Laurent : 500, rue Saint-Laurent, La Prairie, 659-9135.
Naissance
Nos bons vœux de bonheur accompagnent les parents Guy Bergeron et Brigitte Fortin pour la naissance de bébé Louis-Olivier le 20 avril 1994.
Prompt rétablissement
Nous offrons nos meilleurs vœux de prompt rétablissement à Yolande et Réal Cuillierrier. Bon retour à la santé!
La Société historique de La Prairie est fière de vous inviter à sa nouvelle exposition pour la période estivale, exposition qui aura comme thème : l’industrie des briqueteries dans la région de La Prairie. Pour l’événement, plusieurs photos et documents anciens seront exposés, ainsi que plusieurs objets authentiques fournis par les compagnies de briques elles-mêmes. On se donne donc rendez-vous au musée du Vieux Marché situé au 249 rue Sainte-Marie (La Prairie) et ce, du 1er juillet au 5 septembre, entre 10 : 00 et 16 : 00 heures (lundi au vendredi) et de 12 : 00 à 16 : 00 heures (dimanche).
Pour de plus amples informations, on contacte le personnel du musée au 659-1393.
Hélène Charuest
Responsable des expositions
Au jour le jour, mai 1994
(texte en vieux français)
Le 17 février 1775 (Foucher)– Sommations respectueuses du Sieur Antoine Dupré, à la dame sa mère– Je, Antoine Dupré, âgé de 28 ans, fils de feu Monsieur leComte Dupré et Madame M.A. Hervieux, sa mère demeurant en la place du Marché, en sa compagnie et en présence du notaire à Montréal, soussigné, s'est transporté en maison de la dite dame, sa mère, où s'étant mis à genoux, devant la dite dame, il l'aurait humblement requis et supplié, par 3 fois, en présence du dit notaire de lui accorder son agrément et permission pour contracter mariage avec demoiselle Louise de Rainville, fille de sieur Louis deRainville et Dame Monique Denault, ses père et mère demeurant à La Prairie de La Magdeleine, laquelle dite dame veuve Dupré, mère du Sieur suppliant, à l'instant a répondu qu'elle ne recevrait aucune soumission de sa part, et, approchant du dit sieur son fils, lui couvrit le visage de plusieurs soufflets, disant qu'elle n'écoute aucune de ses raisons, qu'il était fou, avait de tous temps méprisé ses conseils et fait plus de sottises, pourqu'elle le voulait déshériter. Le dit Sieur son fils a réitéré ses soumissions, la dame sa mère s'approchant pour le frapper derechef, il s'est levé et lui a fait tenant la porte d'une main, de nouvelles excuses, et demandé pardon, mais la dame, toujours en colère, approchant de lui, le dit Sieur s'est retiré, à l'instant, le dit notaire a demandé à la dame quelles raisons de refus étaient les siennes : elle a répondu en récidive que son fils était fou et qu'il ne cherchait qu'à déshonorer sa famille, de laquelle déclaration le notaire soussigné a requis la dite dame vouloir donner sa signature, devant cela, elle a fait refus. (SSL) Antoine Dupré–Duvarville– A. Foucher– Notaire
Le 18 février à 8h30 du matin, voyant le refus qu'on nous faisait de nous ouvrir la porte, en présence de nos témoins, nous avons crié à haute et intelligible voix, qu'au nom et de la part de M. Antoine Dupré fils, nous faisions à madame sa mère toute sommation respectueuse, avec prières de lui permettre de se marier avec la dite demoiselle de Rainville et il ne nous a été fait aucune réponse de sa part. (SS) Pierre Marié, témoin, Alexis Birron, témoin, A. Foucher, Duvarville (DeRainville)
Le 20 du même mois et de la même année, le dit notaire soussigné a supplié la dite dame lui accorder sa permission pour le mariage proposé entre le dit Sieur son fils et la dite demoiselle Louise deRainville, laquelle dame a répondu : non, non. (SS) Charles L'Arrivée, fils, témoin; Alexis Birron, témoin, Duvarville–A. Foucher, Notaire.
Tiré du Fonds Élisée Choquet
Ce qu'on sait de la suite, c'est que Antoine Dupré a bien marié la demoiselle deRainville puisqu'il est veuf de celle-ci en 1795.
À partir du mois de septembre, nous commencerons une nouvelle activité à la Société, il s'agira de la publication de la ligne directe d'une personne ainsi que quelques éléments historiques que nous aurons trouvés au cours de la recherche.
Lors du souper annuel, nous avons fait tirer parmi les gens présents deux engagements de la Société pour la réalisation d'une généalogie. Nous croyons pouvoir produire une généalogie par mois c'est à dire à chaque parution du « Au jour le jour ». En conséquence, au mois de septembre nous choisirons au hasard parmi les membres les heureux élus et nous vous les ferons connaître; en plus, ces personnes recevront à domicile leur généalogie avec un brin de fignolage dans la forme.
Ce mois-ci, pour lancer l'événement, nous publions la généalogie du maire de La Prairie, Monsieur Guy Dupré.
Généalogie de Guy Dupré |
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Guy Dupré |
Christ-Roi La Prairie 15-06-1957 |
Louise Provost (Germain et Cécile Lapalme) |
J. A. Georges Dupré fondeur-mouleur |
Sainte-Martine 16-11-1929 |
Marie-Berthe Yelle (Donat et Odina Legris) |
Isidore Dupré boucher-peintre |
La Prairie 14-06-1898 |
M. Laura Bincette (Julien et Marie Faille) |
Louis-Charles Dupré maître-chantre |
La Prairie 11-02-1874 |
M. Herm. Ernestine Poissant (Narcisse et Marguerite Mousset) |
Clément Dupré |
St-Antoine-sur-Richelieu 23-07-1839 |
M. Élise (Léa Eléas) Marcotte (Jean-Baptiste et Julie Fauché) |
Louis Dupré |
St-Antoine-sur-Richelieu 23-02-1805 |
M. Louise Larue (St-Ours) (Antoine et M. Louise Allard) |
François Dupré |
St-Antoine-sur-Richelieu 23-02-1767 |
M. Catherine Guertin (François et M. Catherine Dudevoir) |
François Dupré Mikinac* |
Contrecoeur 25-03-1729 |
Marie Allaire (Étienne et M. Anne Bilodeau) |
François Dupré |
France |
Catherine Masson |
* Mikinac : nom indien
Les enfants de Georges Dupré et Marie-Berthe Yelle furent : (parents de Guy Dupré)
J. Omer Marcel
M. Laure Réjeanne
J. Gaston Guy
J. Isidore Charles
J. Robert Jean Maurice
J. Robert Roland
M. Gertrude Georgette
J. Marius Jules
J. Raoul Armand Gilles
J. Clovis Georges
M. Céline Thérèse Aline
M. Yvette Simonne
J. Jean-Yves
J. Gérard Gaétan
Et un enfant mort-né
Monsieur Guy Dupré a été élu maire le 3 novembre 1991. Il a été directeur général de La Prairie durant 23 ans. Son épouse Louise Provost fonde en 1985 sa propre entreprise, « Imprimerie Moderne La Prairie lnc. », aujourd'hui des plus florissantes.
Saviez-vous que le troisième maire de La Prairie était un nommé Dupré? Avant lui, il y avait eu Asa Tayler Alexander, médecin en 1851 et le premier maire de tout, Jean-Baptiste Varin, notaire en 1846. Donc Sieur J.B. Erric Dupré, marchand, avait eu pour épouse Élisabeth Varin, sœur du notaire J. B. Varin, premier maire de La Prairie.
Le maire Sieur J. B. Erric Dupré est un descendant de la souche Lecomte Dupré fut la première famille de Dupré à s'établir à Montréal vers 1683; ses origines nous montrent qu'il n'a pas de lien de parenté avec notre maire actuel. J. B. Erric Dupré n'a pas eu d'enfants.
Jean-Baptiste Erric Dupré |
La Prairie 18-11-1823 |
Élisabeth Varin (Guillaume et Élisabeth Bourassa) |
Sieur Antoine Dupré veuf de M. Louise Rainville |
La Prairie 02-01-1795 |
Marie-Anne Rimbaut (François et Madeleine Desrives) |
Jean Lecomte Dupré |
Montréal 20-01-1727 |
Marie-Anne Hervieux (Léonard et Catherine Maquain) |
Louis Lecomte Dupré |
Montréal 24-08-1683 |
Catherine de Rolland-St-Georges (Adrien et Jeanne Quesnon de Montebourg, Normandie) |
Charles Lecomte Dupré Marchand de l’évêché de Luçon, Poitou |
Anne Defosse |
La Société d'histoire de la Vallée du Richelieu, 1952-1992, par Diane Le Blanc, offert par Madame Nicole Poulin, présidente de la Société d'histoire du Haut-Richelieu.
Cette année, 90 personnes ont répondu à notre appel et ont contribué à faire de cette soirée un succès.
Nous avons profité de l’occasion pour honorer un membre, comme c’est la coutume maintenant, en la personne de Madame Jeanne d’Arc Moquin-Juteau. Chacun sait que Madame Juteau est la spécialiste des « petits papiers ». Elle contribue, par le fait même, à établir notre histoire en recueillant dans les journaux tout ce qui touche aux familles de La Prairie et de la région. Chaque famille a un dossier dans lequel sont déposés tous les articles pertinents et qui constituent le Fonds La Prairie d’hier à aujourd’hui. Elle vient régulièrement, avec sa compagne Madame Lucille Demers-Lamarre, tous les mardis afin de découper, photocopier et mettre en place tous les documents recueillis. Elle est toujours disponible à aider lorsque nous avons une chaîne téléphonique à établir pour rejoindre nos membres lors d’activités spéciales.
Madame Patricia McGee-Fontaine nous a démontré, dans une adresse, le cheminement parcouru par Madame Juteau durant ses nombreuses années de bénévolat à notre Société.
En guise de remerciements, la SHLM lui a offert une peinture représentant la maison paternelle de la famille Moquin, laquelle fut exécutée par une artiste de La Prairie, Madame Thérèse Julien.
Bravo Madame Juteau, continuez votre excellent travail, La Prairie a besoin de vous pour se souvenir.
Au cours de ce souper, notre président, Jean L'Heureux, a remis à Monsieur Guy Dupré, maire de La Prairie, une série de quatre cartes comparatives démontrant l'évolution du Vieux-La Prairie, de 1705 à 1978, lesquelles furent exécutées par Jean-Michel Rouan et Marcel Lamarche. En retour, Monsieur le Maire a remis à notre président une carte laminée récente de La Prairie.
Monsieur Denis Lazure, député provincial et Monsieur Richard Bélisle, député fédéral, ont rendu un hommage particulier à Jeannine et Gilles Lussier qui ont été déclarés récemment bénévoles de tous les temps à La Prairie. Félicitations Monsieur et Madame Lussier.
Monsieur Lazure a, de plus, remis officiellement à la Société historique 4 dossiers étant la « Revue de presse du député Denis Lazure, comté de La Prairie de 1989 à 1993 inclusivement », ainsi que son curriculum vitae.
Le succès de cette soirée a été rendu possible grâce à une équipe exceptionnelle composée de Claudette Houde, Patricia McGee-Fontaine, Claire Handfield, Céline Lussier, Jean-Pierre Yelle, Édouard Légaré et Jean L'Heureux.
UN PETIT MOT DE MADAME JUTEAU
« Monsieur le Président
Membres du Conseil général et
Membres de la SHLM,
Quelle belle surprise. Ouf pour le cœur!
Merci sincère à vous tous. Les mots sont difficiles à trouver devant tant de gentillesse.
Et mon cœur est plein de gratitude pour dire à tous MILLE FOIS MERCI.
Jeanne d'Arc Moquin-Juteau. »
Monsieur Robert Prévost sera notre conférencier le 18 mai prochain. Membre à vie de la Société historique de Montréal et de la Société généalogique canadienne-française, il est également gouverneur à vie de la Société d'archéologie et numismatique de Montréal.
Monsieur Prévost a signé une vingtaine d'ouvrages dont plusieurs lui ont valu de prestigieux prix littéraires.
D'un intérêt militant, il voue tout son temps à l'histoire et à la généalogie. Depuis toujours il s'est employé à susciter la curiosité des Québécois à l'égard de leurs racines. Dès 1944, il dirigeait un programme radiophonique évoquant les origines de nos familles et, depuis juin 1991, il signe dans « La Presse », chaque samedi, une demi-page où il évoque la mémoire de nos plus prolifiques fondateurs de lignées.
Monsieur Robert Prévost nous entretiendra sur « Le Paris des Québécois ». Cette conférence portera essentiellement sur les monuments, bâtiments, châteaux, inscriptions, etc. ayant un rapport direct avec notre histoire, le tout sera agrémenté d'un diaporama.
C'est un rendez-vous à ne pas manquer, MERCREDI, le 18 mai à 20 heures, aux locaux de la Société historique, au 249, de la rue Sainte-Marie, dans le Vieux La Prairie.
Frère Jules Sawyer, ceux et celles qui vous connaissent apprécient toujours votre gentillesse, votre bonté et votre grand cœur. C'est avec tristesse que nous avons appris que vous étiez malade. Nous sommes de tout cœur avec vous et nous vous envoyons des ondes positives. Bon courage, nous avons une bonne pensée pour vous dans nos prières. Acceptez nos meilleurs vœux de prompt rétablissement.
Mademoiselle Germaine Gagnon est présentement à l'hôpital pour une intervention chirurgicale. Nous vous souhaitons bonne chance et nous espérons un prompt retour à la santé.
À La Prairie, le 13 avril 1994, à l'âge de 49 ans, est décédé Monsieur André Péladeau, ancien échevin de La Prairie. A son épouse, Michelle Beaulieu, ainsi qu'à ses enfants, nous offrons nos plus sincères condoléances.
Parmi les projets de l'année 1993-1994, signalons la cueillette des données, la correction et les recherches complémentaires pour la publication d'un répertoire de baptêmes et sépultures informatisé s'échelonnant des années 1670 à 1994.
Les jeunes étudiants des écoles primaires de La Prairie, niveau 3e année, utilisent un cahier pédagogique qui est le résultat de la collaboration de la S.H.L.M., de la commission scolaire du Goéland et du Ministère de la Culture. À l'aide de photos d’époque et de textes explicatifs les jeunes vont dans le passé (50 ans) et prennent connaissance de l'évolution et des différences entre hier et aujourd'hui.
À partir des données puisées dans le Fonds administratif des Jésuites, nous avons produit 3 plans du Vieux La Prairie à différentes époques (1702, 1780 et 1836). Ces plans ont été superposés sur un plan cadastral de 1978.
Notre bibliothèque, section histoire, a été classifiée puis informatisée.
L'exposition actuellement en cours au local de la Société, est la somme des recherches effectuées pour huit familles pionnières de La Prairie, familles qui ont encore des descendants chez nous. Le cahier personnalisé diffuse une impressionnante documentation de ces familles : concessions de terres, actes notariés de ventes ou achats de terres, inventaire de biens après décès, généalogie en ligne directe, etc. Nous attachons une grande importance à la DIFFUSION des connaissances acquises lors de nos recherches.
Nos nombreux membres-bénévoles qui travaillent assidûment sur les projets reçoivent l'aide d'employés que nous pouvons engager par le biais de subventions gouvernementales.
Avec la belle saison commencent les visites guidées. Déjà, le 26 avril, nous avons reçu un groupe de 35 personnes de Valleyfield. Ces touristes ont visité l'église, l'arrondissement historique et le musée sous la direction de guides compétents.
Suite à sa demande, la responsable des loisirs pour la Ville de Longueuil a reçu la documentation pour des visites de jeunes de camps de jour, pendant l'été. Ces jeunes dont l'âge varie de 5 à 12 ans seront transportés par autobus. Ces jeunes feront la visite de l'arrondissement historique accompagnés par nos guides-étudiants.
L'été dernier, 1993, nous avons reçu au-delà de 3 000 visiteurs. Ceux-ci venaient de la région, du Québec et des États-Unis. Ils ont visité notre Vieux-La Prairie et plusieurs étaient venus dans l'espoir de recueillir des renseignements sur leur ancêtre originaire de La Prairie. Grâce à toutes nos données informatisées nous avons pu les renseigner à leur satisfaction.
Grâce à l'appui constant de la Ville de La Prairie nous pouvons travailler dans des conditions matérielles qui font l'envie des Sociétés historiques environnantes. L'appui financier de nos députés nous aide également.
En plus de ces événements, la réalisation d'un concert au profit de la Société ainsi que des activités plus courantes comme les conférences, la généalogie du mardi soir, la publication mensuelle du « Au jour le jour », enfin, une foule de gestes qui montrent que cette Société est bien vivante.
Fondée en 1972, la S.H.L.M. a progressé d'une manière impressionnante. Merci à tous pour votre appui très précieux. Bienvenue à notre local où vous pourrez constater l'ampleur de nos réalisations.
Nous vous rappelons que le 15 juin prochain se tiendra l'assemblée générale des membres de notre Société. Un poste de vice-président et de secrétaire seront à combler. Nous comptons sur votre participation afin d'assurer l'appui nécessaire et combien précieux pour maintenir la vivacité de notre organisme.
Au jour le jour, avril 1994
La question de l’anglais mérite une mention particulière. Il semble que ce soit la crainte de voir des enfants fréquenter les écoles protestantes qui décide le Conseil général de la Congrégation à introduire l’enseignement de l’anglais dans son pensionnat de Montréal dès 1823 et à décider, en 1841, qu’on prendra des maîtresses séculières pour enseigner l’anglais dans les missions, « cela devenant nécessaire ». Cet enseignement pouvait prendre deux formes : des classes anglaises proprement dites ou l’enseignement de l’anglais dans les classes françaises, comme l’exigeait le programme des écoles modèles. Dans l’historique du couvent de La Prairie, la présence d’une maîtresse laïque pour l’anglais est signalée dès 1847.
Comme le montre un registre des élèves pour la période de 1844 à 1875 et d’autres documents pour les années subséquentes, le couvent a été fréquenté par des pensionnaires aux noms anglais, et le lieu d’origine de certaines d’entre elles est mentionné : Bathurst, Cambridge, Peterborough, Portland, Montréal, St. Johnsbury, Boston, etc. Quelques noms anglais figurent aussi dans la liste des quart-pensionnaires qui, elles, résident dans la ville même. Certaines de ces élèves anglophones ont été inscrites dans une classe anglaise; d’autres ont pu venir au couvent de La Prairie plutôt pour y apprendre le français. C’est le cas de Katharine Avery, de Boston, devenue par la suite sœur Sainte-Marie-Martha, C.N.D. En 1899, conseillée par des amis montréalais, sa mère choisit pour elle le pensionnat de La Prairie, une maison d’éducation « with French, Music and Manners », plutôt qu’un établissement plus prestigieux, comme le Mont Sainte-Marie, mais où les élèves anglophones sont trop nombreuses pour favoriser l’apprentissage du français.
Trois cents ans de mission de la Congrégation de Notre-Dame à La Prairie, par Jeannine Sévigny, C.N.D. Texte tiré de la revue Héritage, no 17, février 1994.
Une paire de culotte de panne (étoffe de laine) rouge, doublée de cuir
Un vieux capot de mazamet (molleton de laine fabriqué à Mazamet) blanc, presque neuf
Une paire de bas jaune drapé usé
Une ceinture de spéculation (avec bourse) blanche, neuve.
Une vieille ceinture de calmande (sorte d’étoffe lustré d’un seul côté) noire.
Une paire de gants.
Un lit de plume couvert de cotty (tissus rugueux) avec son traversin de toile pesant environ 35 lbs, avec la paillasse.
Un ciel de lit de bois de pin garni de ses vergettes (lignes d’un blason)
Trois couvertures de poil de chien.
Plusieurs chandeliers de cuivre jaune.
Vaisselle d’étain, un entonnoir de fer blanc.
Lanternes de fer blanc. Pots et cruches de terre.
Deux chevaux, 11 bœufs et taureaux, 12 vaches et veaux, 29 poules, 15 oies, 8 cochons, 15 brebis et moutons.
Au Sieur Charles Alavoine, chirurgien 7 tt (monnaie française).
Un pany (de nation amérindienne), 14 ans baptisé depuis plusieurs années.
A la Fourche, 6 arp. X 50. A Riv. St-Jacques et Sieur LaForce et François Dunn entre Jean Gervais et Jacques Dumay. 81 arpents charrue et prairie. Maison de pierre du coté Jean Gervais 36 X 24 couverte de planches, pignons de pierre chaque bout, cheminée à chaque pignon, plancher haut et bas, cloisons de madriers, 4 croisés de pierre de taille et la porte pareille, 2 chassis vitrés et 2 chassis à papier, les contrevents suspendus, le tout ferré et un four de pierre. Une grange et étable adjacente pièce sur pièce. 82 pi X 26, paille.
Vendu par Baron à feu Moquin— Adhémar 28-09-1710.
5 X 5 arpents, devant la rivière Saint-Jacques, derrière les terres du bois brûlé, entre Jacques Dumay et héritier Pierre Pinsonneault, maison de pierre, grange et écurie et étable de pièces.
14-10-1732 Partage feu Pierre Moquin et feu M. Bisaillon.
5 lots pour être tirés au sort, auraient appelé et nommé le Sieur Pierre Dumay pour tirer les billets faute d’autres personnes passant, dans le chapeau duquel ces parties furent mises 5 billets d’égale grandeur et roulés les uns comme les autres dans l’un desquels est écrit… après les avoir longtemps remués et brouillés dans son chapeau du consentement des parties, aurait tiré l’un d’eux qu’il aurait donné au Sieur Anth. Bourassa, Sieur Brosso, Marg. Moquin, Anth.-François Moquin, J.-B. Moquin.
Tiré de l’inventaire d’actes notariés, Fonds Élisée Choquet.
Chatigny
Chaudounet
Chaussé
Chauveau
Chauvette
Chayer
Chenail
Chentrier
Chevigny
Chèvrefils
Chevret
Chevrier
Chiasson
Chiocchio
Choinière
Cholette
Chopin
Chouinard
Chrétien
Cinq-Mars
Church
Churchill
Cimon
Clairmont
Clarabel
Clark
Clément
Clermont
Cliche
Cloutier
Coache
Coallier
Cochrane
Cocolas
Codererre
Colecchio
Colin
Colette
Coll
Collard
Collerette
Collins
Colomb
Colpron
Comeau
Compagna
Compan
Comtois
Conant
Constant
Constantin
Constantineau
Cook
Cooney
Corbeil
Cormier
Corneau
Corneillier
Cornez
Corriveau
Cossette
Costo
Côté
Cotton
Couillard
Coulombe
Courchesne
Cournoyer
Courson
Courteau
Courtemanche
Courtois
Courville
Cousineau
Coutu
Couture
Couvrette
Craig
Crane
Crassaski
Crémazie
Crépeault
Crête
Crevier
Cropper
Crossan
Croteau
Croussette
Croux
Cubayer
Cucciniello
Cuerrier
Cuillerrier
Curadeau
Curti
Cusson
Custeau
Cyphiot
Dagenais
Daigneau
Dandurand
Daunais
De Montigny
Dedemaine
Déjordy
Delage
Demers
Demeule
Deneau
Deniau
Deniger
Derome
Deschambault
Desjardins
Deslippes
Desmarais
Desnoyers
Desrosiers
Dextrase
Donais
Doré
Doris
Doyon
Drapeau
Dubé
Dubois
Dubuc
Duchesne
Duchesneau
Duclos
Dufresne
Dugas
Duguay
Duhamel
Dulude
Dumais
Dumas
Dumond
Dumont
Dumontet
Dumontier
Dumouchel
Duplantis
Dupré
Dupuis
Dupuy
Duquette
Duranceau
Durand
Durivage
Dussault
Dutrisac
Duval
Désaulnier
Descheneaux
Desmarchais
Desrochers
Desautels
Deschênes
Desmarteau
Dessaint
Desbaillets
Desfossês
Demeule
Dessent
Desbiens
Desgagné
Des Ormeaux
Des Serres
Desbles
Desgens
Désormiers
Dessureault
Desbois
Desgroseilllers
Desparois
Destrempes
Descary
Deshaies
Despars
Des Trois Maisons
Descelles
Desharnais
Despatis
Désy
Descent
Desilets
Després
Deschamps
Deslauriers
Desranleau
Deschatelets
Deslile
Desroches
***
Dubé
Dubeau
Dubois
Dubord
Dubreuil
Duceppe
Ducharme
Duchemln
Duchesne
Duchesneau
Dufault
Dufort
Dufour
Dugal
Dugas
Dugrenier
Duguay
Duhaime
Duhamel
Dulong
Dulude
Dumaine
Dumais
Dumas
Dumesnil
Dumond
Dumontier
Dumouchel
Dumoulin
Dunn
Dupaul
Duperon
Duplantis
Duplessis
Dupont
Dupras
Duquesne
Durand
Duranleau
Durbau
Dureault
Durette
Durian
Durocher
Dusablon
Dussault
Dusseault
Dussureault
Dutilly
Dutrisac
Duvernay
Da Costa
Da Cruz
Dagenais
D’Agosta
Daigle
Daigneault
Dallaire
Damato
D’Amour
Dandurand
Danel
D’Anjou
Dansereau
Daoust
Daragon
Daraiche
Darche
Darcy
D’Artois
Darveau
Daskulak
Dastons
D’Astous
Daudelin
Daunais
Dauphin
Dauphinais
Davaiault
David
Davidson
Davies
Davignon
Davril
Dawson
De Beaumier
De Bellefeuille
De Bonneville
De Carufel
De Champlain
De Cormier
De Courey
De Courval
De Fenbrune
De Gaulle
De Grandmont
De Grandpré
De Gruchy
De Larochelle
De Lavictoire
De l’Étoile
De Répentigny
De Silva
Deblois
Decamps
Décarie
Decelle
Decoste
Defayette
Defossé
Degagné
Degaspé
Degongré
Deguire
Delamarre
Deland
Delaney
Delcourt
Delisle
Delorimier
Delorme
Demmerle
Dempstrup
Deneault
Deniel
Denommé
Depaspe
Depatie
Depelteau
Dequanne
Deragon
Deraspe
Deray
Derry
Dervaux
Dery
Deslauriers
Destradeur
Désy
Deteix
Deveault
Devey
Devost
Déziel
Di Blaso
Di Tomasso
Di Virgillo
Dicaire
Dickens
Dickey
Dillaire
Dinelle
Dion
Dionne
Diotte
Dockstader
Dodier
Doiron
Dollard
Dominique
Donais
Donalson
Dorais
Doray
Dorval
Dostaler
Dostie
Douaire
Doucet
Douchin
Dougall
Douglas
Douville
Downing
Downs
Doyle
Dozois
Drapeau
Drew
Drolet
Drouin
Donati
Drozdoski
Denis
Dextrase
Dontigny
Dwane
Egglefield
Eismont
Emard
Emond
Ener
England
English
Essiambre
Esteban
Éthier
Etinger
***
Faille
Falardeau
Faucher
Favreau
Filiatreault
Fillion
Fontaine
Forbes
Forget
Forgues
Forté
Fortier
Fortin
Fournier
Francoeur
Fabre
Facchio
Fafard
Faggiolo
Fagnan
Falcon
Fallard
Farelle
Farhat
Faribault
Farley
Farmer
Farnell
Fatima
Faubert
Faucher
Fauteux
Fay
Fecteau
Ferdais
Ferland
Ferlatte
Ferrara
Ferremi
Ferron
Fichaud
Filiatrault
Fillion
Filteau
Fiola
Fiore
Fiorito
Firlotte
Fisette
Flamand
Flemming
Fleurant
Fleury
Flight
Florant
Flowers
Foisy
Foley
Forand
Forcier
Forest
Forgeron
Forrester
Forrier
Forsey
Fortler
Foster
Foucault
Foucreault
Foure
Fournelle
Fournier
Foy
Franc
Franche
Francoeur
Frappier
Fraser
Frate
Fratt
Fréchette
Fredette
Frégeau
Frenette
Frenière
Frigon
Frost
Fyfe
Gagné
Gagnier
Gagnon
Gamache
Gamelin
Gaston
Gatien
Gaudette
Gauthier
Gendron
Germain
Gervais
Gibault
Gibeault
Giguère
Gingras
Girard
Girardin
Giroux
Gobeil
Godbout
Godin
Gosselin
Gouin
Goyer
Goyette
Gravel
Grégoire
Grenier
Groulx
Guérin
Gabias
Gabriel
Gadbois
Gadoury
Galarneau
Galipeau
Gallaher
Gallant
Gallimard
Gamache
Garand
Garbond
Garby
Garceau
Gareau
Garfield
Gariépy
Garneau
Garon
Gascon
Gastien
Gastonguay
Gatien
Gaudefroy
Gaudette
Gaudin
Gaudreau
Gaudry
Gaulin
Gaumond
Gauron
Gauthier
Gauvin
Gauvreau
Geber
Geeromo
Gelesko
Gélinas
Gélineau
Gelletier
Gelly
Gemme
Gendreau
Gendron
Généreux
Genest
Gentile
Geoffrion
Geoffroy
Geordano
George
Gérard
Gérin
Germain
Giard
Gibeault
Gibson
Giffard
Gignac
Giguère
Gilbert
Gilkist
Gionet
Girardeau
Giraud
Girouard
Gits
Gladu
Glaude
Gloutnay
Godmaire
Godon
Goineau
Golowaty
Gonçalves
Goneau
Gonsalves
Gonthier
Goossens
Gordon
Gormley
Gosselin
Goudreau
Gougeon
Goulet
Goupille
Gour
Gourde
Gourdon
Granato
Grandguillot
Grandmond
Granger
Grant
Gratton
Grau
Gravelin
Gray
Grecco
Greenberg
Greer
Grégoire
Gremeaux
Grenier
Grenon
Greve
Grignon
Grisé
Grondin
Grosseur
Grothé
Grouard
Groulx
Groves
Guay
Guerald
Guérette
Guernon
Guerrier
Guertin
Guévremont
Guilbault
Guilbeault
Guillette
Guillotte
Guilmain
Guilmette
Guindon
Guinlat
Guy
Guyon
Chers amis,
Les beaux jours reviennent graduellement, trop lentement diront certains. Mais les signes sont là!
Souper annuel
Ce mois-ci, il n’y a pas de conférence pour faire place à notre souper annuel qui aura lieu, comme nous l’avions signalé le mois dernier, le 23 avril à 17h30 au Centre communautaire de La Prairie (Complexe Saint-Laurent) à la salle Circé. Si vous avez oublié le menu, nous vous invitons à relire notre numéro du mois de mars. Nous vous demandons de retourner le coupon réponse que vous avez déjà en votre possession pour le 13 avril 1994 afin que nous puissions faire les réservations d’usage auprès du traiteur.
Assemblée générale
Le 15 juin prochain se tiendra l’assemblée générale des membres de notre Société. Un poste de vice-président et de secrétaire seront à combler. Votre participation assure la vigueur de notre organisme.
Souper des bénévoles
Au cours du souper des bénévoles offert par la ville de La Prairie, Madame Jeannine Lussier et Monsieur Gilles Lussier son mari furent décorés comme bénévoles de tous les temps. Nos félicitations à ce couple bien présent qui le mérite bien par son dévouement exemplaire.
Condoléances
Le 8 mars 1994, âgé de 73 ans, est décédé Monsieur Pierre Brault de l’Acadie, membre de la Société historique.
À Saint-Hubert, le 7 mars 1994, est décédé Monsieur Lucien Tremblay, âgé de 61 ans; il était le cousin de Madame Lucile Demers-Lamarre.
Nous désirons souligner aussi le décès de Madame Émilia Handfield, mère de Claire Handfield, membre de la Société historique, une fidèle et excellente collaboratrice.
À ces familles éprouvées, nous désirons offrir nos plus sincères condoléances.
Au jour le jour,
Par