
- Au jour le jour, juin 1994
Fouilles archéologiques sur les lots 94 et 95 à La Prairie
Suite à l’incendie de la taverne Laprairie, au 107 de la rue Saint-Georges à La Prairie, durant l'hiver 1993-94, la SHLM demandait au Ministère des Affaires culturelles du Québec que des fouilles archéologiques, en vue de retrouver les vestiges de la palissade du fort de La Prairie, soient entreprises sur ce site, avant la reconstruction d'un nouvel immeuble à cet endroit. La SHLM soumettait alors avec sa demande au ministère un dossier fort complet incluant la liste des occupations successives des lots 94 et 95 (107 Saint-Georges) ainsi que des plans montrant la localisation de la palissade.
Avec l'aide financière de la ville de La Prairie et d'une subvention consentie par le député Lazure, le Ministère accordait un contrat à une firme montréalaise d'archéologues. A cause de budgets limités, le travail de ces archéologues devait se limiter à un forage exploratoire et la soumission d'un rapport.
Le 1 juin 1994, l'archéologue François Verronneau procède donc au forage de trois trous du côté de la rue Saint-Ignace, dans l'ancien stationnement de la taverne Laprairie. L'analyse sommaire des sols ainsi recueillis ne révèle rien qui puisse nous laisser croire à l'existence de la palissade à ces endroits. Mais, l'archéologue se propose de recommander, dans son rapport au Ministère, qu'une surveillance archéologique soit faite lors de l'excavation de la cave du nouvel immeuble qui doit être construit sur le site de la taverne.
Le 6 juin, les travaux d'excavation commencent avant même que l’archéologue ait soumis son rapport, donc sans que celui-ci ait eu le mandat de faire une surveillance. A défaut, une surveillance des excavations est donc assurée bénévolement par des membres de la SHLM. Les travaux effectués ce premier jour, qui consistent principalement à enlever le recouvrement des stationnements et d'enlever du site les rebuts de la démolition de la vielle taverne n'apportent rien de nouveau dans la recherche des vestiges de la palissade.
L'excavation se poursuit le lendemain, toujours sous la surveillance de membres de la SHLM. L'opérateur de l'excavatrice, mis au courant de la forte possibilité de découvertes archéologiques lors de l'excavation, est très coopératif.
Lorsque l'excavation atteint un niveau d’environ huit pieds, alors dans un sol sablonneux, cinq pieux de bois de longueur variant d'environ 6 à 36 pouces sont alors excavés. Les endroits où ces morceaux de pieux ont été trouvés forment un patron qui correspond presque exactement au plan qui avait été fait de la palissade à cet endroit. Il ne fait donc pas de doute aux membres de la SHLM qui surveillent les travaux que ce sont bien des pieux de la vieille palissade.
L'archéologue est alors informé par téléphone de cette découverte et il promet d'être présent le lendemain matin. D'autres articles tel vaisselle, poterie, bouteilles, etc. sont aussi retirés de la terre excavée.
Le matin du 8 juin, vers huit heures trente, les archéologues François Verronneau et Pierre Cardinal se présentent sur le site. Le creusage étant alors complètement terminé, de la pierre concassée a même été déversée dans une partie de l'excavation. Mais dans la partie non encore recouverte de pierres concassées on peut très clairement entrevoir des traces noires sur le sable moins foncé. Les archéologues détectent tout de suite qu'il s'agit là des vestiges d'une tranchée qui avait été creusée pour y recevoir les pieux de la palissade. On peut voir aussi ce qui serait probablement le site d'une autre construction hors de la palissade mais postérieure à celle-ci. D'autres pieux sont aussi visibles dans la tranchée.
Les médias sont avisés de ces découvertes, et tout est mis en œuvre pour retarder les travaux de construction et pour obtenir du Ministère que des fouilles archéologiques plus complètes soient faites sur ce site.
En conclusion, cette première phase des fouilles nous aura permis d'abord de voir l'emplacement de la palissade construite en 1686 et même de toucher les pieux. De plus, elle nous aura aussi permis de vérifier l'exactitude des plans dressés à l'été 1993 par la SHLM dans lesquels on situait le vieux fort sur un plan du cadastre actuel. Mais elle soulève aussi des questions. Quel est cet emplacement immédiatement à l'extérieur de la palissade, de quand date-t-il? À quoi correspondent ces autres traces de tranchée tout près des fondations de l'ancienne taverne et adjacentes à celle de la palissade?
Autant de questions qui rendront cette deuxième phase tant désirée encore plus intéressante.

- Au jour le jour, juin 1994
Nouvelles
Chers amis,
Depuis quelques jours déjà, les vestiges de la première palissade de bois à La Prairie alimentent nos conversations d'archéologue en herbe. Les hypothèses élaborées semblent se concrétiser quant à l'emplacement du fort de La Prairie. Monsieur Marcel Lamarche nous en parle dans les pages qui suivent.
Exposition à la Bibliothèque de La Prairie
Du 13 avril au 18 août 1994 se tient à la Bibliothèque une exposition de FAÏENCES, une collection regroupée par Jean-Claude Charuest. Vous ferez un voyage autour du monde en admirant de très belles pièces (assiettes, bols, pots, porte-fleurs … ) provenant de France, d'Italie, Portugal, Hollande, Autriche, Allemagne, Hongrie, Russie, Égypte, Maroc, Mexique, Colombie, Angleterre. Vous trouverez cette exposition au Complexe Saint-Laurent : 500, rue Saint-Laurent, La Prairie, 659-9135.
Naissance
Nos bons vœux de bonheur accompagnent les parents Guy Bergeron et Brigitte Fortin pour la naissance de bébé Louis-Olivier le 20 avril 1994.
Prompt rétablissement
Nous offrons nos meilleurs vœux de prompt rétablissement à Yolande et Réal Cuillierrier. Bon retour à la santé!

- Au jour le jour, juin 1994
Exposition : l’industrie des briqueteries dans la région de La Prairie
La Société historique de La Prairie est fière de vous inviter à sa nouvelle exposition pour la période estivale, exposition qui aura comme thème : l’industrie des briqueteries dans la région de La Prairie. Pour l’événement, plusieurs photos et documents anciens seront exposés, ainsi que plusieurs objets authentiques fournis par les compagnies de briques elles-mêmes. On se donne donc rendez-vous au musée du Vieux Marché situé au 249 rue Sainte-Marie (La Prairie) et ce, du 1er juillet au 5 septembre, entre 10 : 00 et 16 : 00 heures (lundi au vendredi) et de 12 : 00 à 16 : 00 heures (dimanche).
Pour de plus amples informations, on contacte le personnel du musée au 659-1393.
Hélène Charuest
Responsable des expositions

- Au jour le jour, juin 1994
Dons : livres, recueils, généalogies
- Cahier d'histoire, Société d'histoire de Beloeil, juin 1994.
- Souvenir d'un Centenaire, 1846-1946, Hospice N.-D. des Sept Douleurs, La Prairie, don de Lucille Demers-Lamarre.
- Louis Vermette et Olivine Lantagne, descendants et ancêtres, don de Colombe Vermette.
- Assemblée nationale du Québec, Débats de l'Assemblée Législative, 1875-1878, don de Colombe Vermette.
- Livre d'heures pour moines, 1732, 12" par 15", volume original, reliure de cuir — Très grande valeur archivistique. Don de Colombe Vermette.
- Album de coupures de presse fin XIXe siècle, début XXe siècle, don de René Barbeau.
- Archives nationales du Canada, Revues, publications, orientations, feuillets, 9 items. Don de Richard Bélisle, député de La Prairie à la Chambre des Communes.
- Les Dumurier, dit Azur ou Hazure 1733" Lazure. Complément généalogique de l'œuvre déjà remise par M. Laurent Lazure de 1760 à 1944. Don de Laurent Lazure.
- Généalogie des Baudin, Beaudin, Boyer, Caron, Chartier dit Robert, Martin, Monière et Toupin. Don de madame Pauline Boyer.
- Généalogie des Hurteau de St-Anicet et Huntingdon, Hurteau de Valleyfield, Hurteau Les Cèdres et Soulanges. Don de monsieur Roger Wilcott.
- De mère en fille, un journal. Période de 1901 à 1940. Don de monsieur Jean-Pierre Yelle.
- Photocopies de plusieurs photos et documents suite au prêt consenti par Mlle Alice Bouthillier, Jeannine et Gilles Lussier de même que monsieur Claude Taillefer, échevin.