Bulletins

Au jour le jour, décembre 2011

L'allée Saint-Jean-Baptiste chez les Frères de l'Instruction chrétienne.

Amédée Papineau et le premier chemin de fer entre La Prairie et Saint-Jean-sur-Richelieu
Amédée Papineau, le fils aîné du célèbre Louis-Joseph, naît rue Bonsecours à Montréal en 1819. On sait qu’il a assisté à l’importante assemblée de Saint-Charles. Plus tard, craignant d’être arrêté, il décide de traverser la frontière américaine. Alors âgé de 18 ans, il s’installe avec son père chez les Porter, amis des Papineau, qui habitent à Saratoga près d’Albany. Amédée a rédigé un journal personnel qui couvre les années 1838 à 1855. Georges Aubin a retracé les manuscrits et il a publié ce journal chez Septentrion, sous le titre « Journal d’un fils de la liberté ». À l’occasion du 175e anniversaire du premier chemin de fer reliant La Prairie à Saint-Jean-sur-Richelieu, j’ai pensé extraire de ce journal chacune des références à ce chemin de fer dont on peut dire que le fils de Louis-Joseph fut un client assidu. Le jeudi 6 août 1840, Amédée traverse le lac Champlain en provenance des États-Unis où il s’était réfugié. Il rentre alors au Canada dans une sorte de pèlerinage vers les lieux où se sont produits les événements de la récente insurrection. Il craint d’être arrêté ou questionné mais tout se passe bien. Il déjeune à l’hôtel de Mott à Saint-Jean, d’où il part en charsExpression signifiant prendre le trainà 9 h, en direction de La Prairie. Il y arrive à 10 h. Il y remarque de grandes casernes en pierre. Enfin, il rentre à Montréal sur le pyroscapheSynonyme de bateauPrincess Victoria. Le mardi 29 septembre 1840, Amédée quitte Montréal à 9 h en direction des États-Unis. Il prend le train de La Prairie à Saint-Jean puis le bateau jusqu’à Plattsburgh où il rend visite au docteur Wolfred Nelson. Il gagne plus tard sa destination finale, soit Saratoga. Le jeudi 6 juillet 1843, il arrive à Saint-Jean en provenance de Saratoga. Il part en chars à 13 h 45 pour La Prairie qu’il atteint à 15 h. Il rentrera à Montréal sur le bateau Princess Victoria. Le mercredi 29 novembre de la même année, la mère d’Amédée lui expédie à partir des États-Unis un coffre rempli de livres. Les douanes canadiennes étant alors situées à Saint-Jean, Amédée s’y rend en chars, débourse les frais de douanes et prend possession du coffre. Il le met ensuite sur un convoi pour La Prairie, dîne à l’hôtel Watson et repart pour La Prairie en chars. Il rentre enfin à Montréal en bateau, avec son coffre. Le samedi 3 mai 1845, Amédée entreprend un voyage à New York. Il quitte Montréal à 9 h sur le bateau à vapeur Prince Albert, traverse à La Prairie, prend le train et arrive à Saint-Jean à 11 h. Il vaut la peine de le suivre pour apprendre comment on pouvait se rendre à New York à cette époque : de Saint-Jean à Whitehall, par bateau sur le lac Champlain ; de là en diligence jusqu’à Saratoga Springs ; puis en train jusqu’à Troy et par un petit bateau à vapeur de Troy à Albany ; de là sur un magnifique vapeur, en descendant le fleuve Hudson jusqu’à New York qu’il atteindra le 6 mai. Il y séjournera jusqu’au 14 pour ensuite remonter vers Montréal le 16 mai via Saint-Jean et La Prairie. Son journal mentionne habituellement qu’il faut compter une heure pour le trajet en train entre ces deux municipalités et autant pour la traversée en bateau entre La Prairie et Montréal. Le 21 septembre 1845, Amédée part vers les États-Unis à la rencontre de son père. Il traverse à La Prairie sur le Prince Albert, mais le train vers Saint-Jean accuse un retard « par dérangement au locomoteurSynonyme de locomotive». De toute évidence, la locomotive rencontre des problèmes ce jour-là, ce qui non seulement retarde le départ, tel que mentionné, mais aussi allonge la durée du trajet de 45 minutes. Le retour à Montréal, via Saint-Jean et La Prairie, a lieu le 28 septembre sans problèmes. Le vendredi 1er mai 1846, Amédée part pour Saratoga par le même trajet et revient à Montréal le jeudi suivant. Notons qu’il descend ensuite à la vieille maison Bonsecours que la famille habite pour la première fois depuis qu’elle en a été chassée en novembre 1837. Le dimanche 17 mai 1846, Amédée quitte Montréal avec son père Louis- Joseph et son frère Lactance à destination de Saratoga. Il y mariera Marie Westcott, trois jours plus tard. La distance en train de La Prairie à Saint-Jean prendra plus de temps qu’à l’habitude, soit 1 h 30. Les nouveaux mariés rentreront à Montréal le 3 juin en prenant le train de Saint-Jean à La Prairie. Amédée ne passe pas par La Prairie le 4 août 1846, mais il note dans son journal que « à 9 h, ce soir, le village de La Prairie apparaît tout en feu ! Les flammes semblent en dévorer la plus grande partie.Page 728 » Le 28 mai 1849, Amédée entreprend un voyage bien particulier vers Saratoga. En effet, il part de Montréal avec son épouse, son cheval et sa voiture, traverse en bateau à La Prairie et monte dans le train vers Saint-Jean en compagnie de son épouse, après y avoir mis à bord son cheval et sa voiture. Le même cortège effectuera le parcours en sens inverse, le 1er août suivant. (Entre temps, Amédée viendra seul à Montréal en juillet pour régler quelques affaires et retourner ensuite à Saratoga.) Le dernier voyage en train entre La Prairie et Saint-Jean, consigné dans son journal, fut celui du 15 novembre 1851 alors qu’il revenait de Rouses Point. Il était allé à la rencontre de son épouse Marie qui malheureusement n’était pas au rendez-vous. À son retour à La Prairie, il rate le traversier vers Montréal et doit coucher à l’American Hotel. Enfin un témoignage qui atteste bien que notre Amédée passait par La Prairie en tant qu’usager du chemin de fer et non par amour pour l’endroit : « Sa santé devient trop précaire dans ce trou malsain de La Prairie pour qu’il y reste plus longtemps. »Il s’agit de la santé de son oncle Théophile Bruneau, page 931 Quoi qu’il en soit, nous avons bien relevé 19 trajets La Prairie-Saint-Jean, dans un sens ou dans l’autre, effectués par Amédée entre 1840 et 1851, et ce, malgré un séjour à Paris de 3 ans. On peut sans doute le qualifier de bon client du premier chemin de fer. Source : Amédée Papineau, Journal d’un fils de la liberté, 1838-1855, deuxième édition, texte établi avec introduction et notes de Georges Aubin, Septentrion, Sillery 2008 ...
Accès à de nouvelles bases de données généalogiques
Suite à la publication de nos BMS en mai dernier, nous avons conclu une entente avec le site Mes Aïeux. En échange de nos données BMS, ils nous ont remis des fiches gratuites sans date d’expiration. Nous sommes donc en mesure d’offrir à chacun de nos membres 100 fiches gratuites à chaque année. Si vous avez l’intention d’utiliser cette banque de données, lors du renouvellement de votre carte de membre, ou lors de votre première visite en 2012, nous vous remettrons deux cartes de 50 fiches chacune. Les fiches doivent être utilisées dans le compte de la SHLM, à nos locaux. Il ne sera pas possible de transférer les fiches à votre compte personnel Mes Aïeux. Le site Mes Aïeux vous donne accès à une base de données de mariages pour l’ensemble du Québec, et depuis peu, de baptêmes et de sépultures pour certaines paroisses. Nous avons aussi acheté des fiches sur les sites de BMS 2000 et du PRDH en ligne. Si vous le souhaitez, vous pouvez acheter une carte qui vous donne accès à 50 fiches pour 5 $. Comme pour Mes Aïeux, les fiches doivent être utilisées sur le compte de la SHLM, dans nos locaux. Le site BMS 2000 vous donne accès à des fiches de baptême, mariage et sépulture pour plusieurs paroisses du Québec. Sur le site du PRDH, vous avez accès à des fiches BMS et à un dictionnaire généalogique qui couvre la période de la Nouvelle-France jusqu’en 1800 ; un travail de recherche supplémentaire est en cours pour donner accès aux sépultures de ces mêmes individus jusqu’en 1850. N’hésitez pas à venir nous rencontrer pour explorer ces nouvelles ressources ainsi que plusieurs autres. Nos bénévoles se feront un plaisir de vous aider à avancer dans vos recherches généalogiques. ...
Ateliers sur les chaînes de titres
La Société d’histoire de La Prairie-de- la-Magdeleine vous propose une série de 5 ateliers sur la façon d’élaborer la chaîne de titres d’un bâtiment. Les travaux des participants porteront sur des maisons de l’arrondissement historique ou d’ailleurs dans La Prairie. Il n’est pas nécessaire d’être propriétaire d’une maison patrimoniale pour s’inscrire aux ateliers. Chaque participant doit s’engager à remettre à la SHLM une copie de la version finale de son travail. Les ateliers, d’une durée de deux heures chacun, auront lieu à toutes les deux semaines, le jeudi à 13 h 30 à compter du 2 février 2012. Les frais d’inscription sont de 50 $ pour les membres et de 75 $ pour les non membres. Ne tardez pas à vous inscrire car le nombre de places est limité. ...
En français s.v.p.
Extrait du procès-verbal de la réunion du conseil municipal de La Prairie en date du 7 décembre 1885 : « Que le secrétaire soit chargé de donner les avis publics requis par la loi aux fins d’adopter une résolution en vertu de laquelle une requête de la part de ce conseil sera faite et présentée au Lieutenant Gouverneur en Conseil demandant qu’il soit prescrit que tout tel avis public, règlement, résolution ou ordre de ce conseil puisse se faire à l’avenir dans la langue française seulement en cette municipalité. » ...
Fermeture de nos locaux
Veuillez prendre note qu’à l’occasion de la relâche du temps des Fêtes nos locaux seront fermés du 22 décembre au 10 janvier. ...
Vente de livres usagés
Afin assurer le succès de notre vente de livres usagés qui aura lieu au début juin 2012, nous avons besoin de gens comme vous qui consentent à se départir des livres qui leur ont procuré des heures de plaisir et de détente. Vous pouvez apporter vos livres à la Société d’histoire au 249, rue Sainte-Marie, La Prairie. L’équipe de bénévoles pour la vente de livres vous remercie à l’avance. ...
Meilleurs voeux
Les membres conseil d’administration vous offrent leurs meilleurs voeux à l’occasion du temps des fêtes. ...
Nouveaux membres
Nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue à nos nouveaux membres : 456 Éric Martel 457 Cindy Hamel 458 Manon Guertin 459 Bernard Surprenant 460 Jocelyne Dubé 461 Yves Moquin 463 Pierre Turgeon 465 Michel Doré 466 Linda Belleau ...
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Marie-Hélène Bourdeau Jean Joly Révision Robert Mailhot Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec), J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles. Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, novembre 2011

Gravure du village de La Prairie réalisée par W.H. Bunnett entre 1822 et 1826.

Membre honoré
À l’occasion de son souper-bénéfice annuel, le C.A. souligne de façon particulière le dévouement d’un membre au cours de la présente année. Nul n’a été étonné d’apprendre que Mme Denise Roy a mené de façon exemplaire la vente de livres usagés pour l’année 2011. Mme Roy a fait preuve d’assiduité, de leadership et de professionnalisme à titre de responsable de cette activité qui a permis à la SHLM de récolter plus de 8 000 $ de fonds supplémentaires. Cet argent sera consacré à la réalisation de projets qui sont en lien direct avec notre mission. Le C.A. offre ses félicitations à Mme Roy ainsi qu’à toutes les personnes qui se sont associées à cette vente afin d’en faire un succès remarquable. ...
Promenade dans les archives départementales françaises
N.D.L.R. Cet article a déjà été publié dans le bulletin de l’Association des familles Gagné-Bellavance d’Amérique « Gagné Bellavance », 20e année – No 72, mars 2011, p. 6-8 Grâce à la disponibilité des archives départementales françaises sur Internet, j’ai pu retracer les actes de baptême des ancêtres Pierre et Louis Gasnier, fils de Louis Gasnier et de Marie LaunayGagné Marie, Actes de baptême de Pierre et Louis Gasnier, Bulletin de l’Association des familles GAGNÉ-BELLAVANCE d’Amérique, inc., No 62, septembre 2008, p. 12-13. . Je suis toujours à la recherche d’actes civils sur les Gasnier d’autrefois. En feuilletant les archives de Saint-Cosme-de-Vair, d’Igé et de Marcilly, Marcilly étant une ancienne commune française de l’Orne aujourd’hui intégrée à Igé, voici quelques faits et anecdotes que j’ai retenus au cours de mes recherches. Des liens familiaux sur les Gasnier Louis Gasnier père : À Marcilly, le 21 janvier 1610, je présume que Louis Gasnier père est nommé deuxième parrain de François Le Houx, fils d’Étienne et de Marie Gasnier. Je ne connais pas le degré de parenté entre la mère Marie Gasnier et le deuxième parrain de l’enfant, Louis Gasnier. Voici la transcription de l’acte de baptême de François Le HouxArchives départementales de l’Orne, [En ligne], [http://www.cg61.fr/archives/fondsnumerises. asp], registre paroissial de Marcilly, 3NUMECRP207/EDPT492_711594-1645, 1594-1645, 12 décembre 2010, p. 28. (le nom de famille du premier parrain m’est difficile à confirmer) : « Vigesima prima mensis Januarii anno dm [domino] mille[si]mo Sixcentisimo decimo francescus filius Stephani le h[ou]lx & maria gasnier huis Uxoria fuit Supra fontes marcilliiensus ecclesia baptizatus francescus […] fuerunt & nominavit Ludovicus Gasnier huis adjutor fuit Catharina fure fuit matrina » L Guiott (paraphe) Nous ne connaissons pas la date de naissance de Louis Gasnier, l’époux de Marie Launay et le père de nos ancêtres. Archange Godbout avait retracé à Saint- Martin-du-Vieux-Bellême le mariage d’un Louis Gasnier avec Noëlle Chevalier en date du 18 octobre 1640Godbout Archange, Études généalogiques, Gagné, Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, vol 1, no 2, juin 1944, p. 111-115. . On peut penser qu’il s’agit de Louis Gasnier père, devenu veuf de Marie Launay en avril 1640 et ce d’autant plus qu’il est mentionné dans l’acte de mariage que Louis Gasnier habitait la paroisse de Saint-Cosme-de- Vair. Voici la transcription de cet acte de mariageArchives départementales de l’Orne, op. cit., registre paroissial de Saint-Martin-du-Vieux- Bellême, 3NUMECRP426/EDPT89_231599- 1681, 1599-1681, 15 décembre 2010, p. 416. :  « Le dix huitiesme Jour dudit moys & an que dessus Louys gasnier de la paroisse de St Cosme Le ver a espouse Noelle chevallïe de cete paroisse » En consultant le site GENEANETGENEANET [En ligne], [http://www.geneanet.org/ ?lang=fr], recherche globale, 16 décembre 2010. plusieurs chercheurs ont associé à Louis Gasnier, époux de Marie Launay, une sépulture datée du mois de mars 1649, retracée aussi à Saint-Martin-du-Vieux-Bellême. Voici la transcription de cet acteArchives départementales de l’Orne, op. cit., registre paroissial de Saint-Martin-du-Vieux- Bellême, 3NUMECRP426/EDPT89_231599- 1681, 1599-1681, 15 décembre 2010, p. 382. : « Le dixiesme Jour de mars audit an Louys gasnier a été Inhumé au cymetiere de ceste eglise » Cet acte pourrait être l’acte de sépulture de Louis Gasnier père. Il ne nous renseigne pas sur son âge. Quant à Noëlle Chevalier elle serait née en 1619 à Saint-Martindu- Vieux-BellêmeThe Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, Family Search, [En ligne], [http://www.family search.org/Eng/Search/frameset_search. asp?PAGE=search_all1.asp&clear_ form=true],16 décembre 2010.. Je n’ai pas retracé son acte de naissance, ni de sépulture. L’oncle Jean Dubois : Le contrat de mariage entre Louis Gasnier fils et Marie Michel a été retracéGagné Aimé cm, Louis Gasnier et Marie Michel, Pionniers de la Nouvelle-France venus du Perche, Glanures historiques et familiales, Montréal, 1990, p. 17. . Jean Dubois y est présent et cité comme oncle du futur marié. Jean Dubois est l’époux de Françoise Launay, la soeur de Marie Launay. C’est ce que je peux affirmer à la lecture de l’acte de sépulture de Françoise Launay en date du 27 janvier 1629 à Saint-Cosme-de-VairArchives départementales de la Sarthe, op. cit., registre paroissial de Saint-Cosme-de-Vair, 1MI948R3, 1595-1668, 17 décembre 2010, p. 77. . On y mentionne que son corps est enterré dans l’église de Cosme et « demeura veuf Jean boys ». Notons que Françoise Launay fut la marraine du futur marié. L’igéen Simon Laireau : En consultant les actes du registre paroissial de la commune d’Igé, j’ai découvert que Simon Laireau a été baptisé en 1624. Simon Laireau est l’ancêtre des L’Heureux d’Amérique. Un de ses descendants est Jean L’Heureux, membre de la SHLM. Son acte de baptême daté du 10 octobre est écrit en latin dans la marge. Voici la transcription de cet acteIbid. p. 115. : « decima octobris Simon filius Renati Laireau & marguarita Guillin hius uxoris fut baptisatus Simon Guiot fuit patrinus marguarita Laireau fuit matrina » P Blains (paraphe) Louis Gasnier fils, l’époux de Marie Michel, né à Igé le 13 septembre 1612, eut comme parrain René Laireau, le père de Simon. Notons que Louis Gasnier fils fut présent au contrat de mariage de Simon Laireau et de Suzanne Jarousseau passé devant le notaire Claude Aubert le 31 octobre 1655BAnQ-Q, fonds Cour supérieure. District judiciaire de Montréal. Greffes de notaires. Claude Aubert (CN301,S4), 31 octobre 1655, Contrat de mariage entre Simon Laireau et Suzanne Jarousseau. . Le dauphin de France : Depuis l’ordonnance de Villers-Cotterêts, texte législatif édicté par le roi de France François Ier en 1539, à Villers-Cotterêts, la tenue des registres des baptêmes est devenue obligatoire. Le premier acte de baptême numérisé et disponible sur Internet à Saint-Cosme-de- Vair date de 1595. C’est le 30 novembre 1594 que Messire Mathurin Moreau prit possession de la cure de Saint-Cosme-de- Vair. Cet acte est inscrit en français. La lecture des noms de famille, qui souvent diffèrent des nôtres, peut s’avérer difficile. Ces patronymes sont inscrits dans la marge et nous aident à lire les noms de famille. Je lis les noms des baptisés de l’année 1638 : Julian Duit, André Tessier, dauphin de France, Marguerite Cordier… Oui c’est bien le dauphin de France et voici la transcription de cet acteArchives départementales de la Sarthe, op. cit., registre paroissial de Saint-Cosme-de-Vair, 1MI948R3, 1595-1668, 17 décembre 2010, p. 107. : « Le 5ieme Jr de Septembre 1638 par la grace de dieu fut nay a St Germain en Layes pres Paris Le Dauphin de France fils de Louis de bourbon 13ieme du nom roy de France et de Navarre et d’Anne d’Autriche son Espouse aussi Reyne de France et de Navarre Soeur du Roy d’Espaigne, et Il y avoit vingt et troys ans quils étoient ensembles sans avoit eu enfans » C’est bien l’annonce de la naissance du dauphin de France, le futur roi Louis XIV, à Saint-Cosme-de-Vair. Le royaume s’est réjoui de cette naissance. Le curé de Saint-Cosme-de-Vair, monsieur Jean Moreau, avait ses raisons d’inscrire cette naissance dans ses registres. On ne retrouve pas nécessairement pareille annonce dans les registres des autres communes. Les chroniques paroissiales de la SartheDamas Jean-Claude, Chroniques paroissiales de la Sarthe [En ligne], [http://radiointensite. free.fr/articles.php?lng=fr&pg=154], arrondissement de Mamers, paroisse Saint-Cosme-de-Vair. m’ont éclairée sur le sujet. Je cite le curé de la paroisse de Saint-Cosmede- Vair monsieur Mathurin Moreau, curé de Saint-Cosme de 1591 à 1619Ibid. : « Pour lors, Jean Moreau, mon neveu, faisait son cours de philosophie à Paris. Le Roi et la Reine–mère qui le conduisaient allèrent à Bordeaux pour recevoir la Reine et épouser Anne d’Autriche, fille du roi d’Espagne, laquelle fit son entrée à Paris aux flambeaux et alla prier à l’église Notre Dame, puis fut ensuite au Louvre. » Suite au décès de monsieur Mathurin Moreau survenu le 16 avril 1619, c’est son neveu monsieur Jean Moreau qui lui succède. Il sera curé de Saint-Cosme de 1619 à 1654. Le nouveau curé écrit en 1620Ibid. : « Le 29e jour de juillet 1620, le roi Louis XIIIe passa par ce village, accompagné de Monseigneur son frère et de Mgr le prince de Condé et alla loger à Bonnétable ou était mademoiselle de Soissons ». Il n’est pas surprenant que le curé Jean Moreau ait inscrit dans les registres de Saint-Cosme-de-Vair l’annonce de la naissance du futur roi Louis XIV le 5 septembre 1638, le roi Louis XIII et le curé Jean Moreau se connaissant de longue date. Un voyage au Canada Rendue en 1651 et toujours à Saint-Cosmede- Vair, je porte attention à ce qui me semble être un acte de baptême, mais plus long que les autres et placé entre un acte de baptême du 19 mai et un autre du 20 mai 1651. Il s’agit en fait d’un acte de sépulture qui nous renseigne sur les voyages des pionniers partis de La Rochelle pour la Nouvelle-France. Voici la transcription de cet écritArchives départementales de la Sarthe [En ligne], [http://www.archives.sarthe.com/ etatcivil.asp], registre paroissial de Saint-Cosme-de-Vair, 1MI948R3, 1595-1668, 17 décembre 2010, p. 148. : « Denys Landry Environ le commencement de ce mois de may denys Landry Laisne estant a la Rochelle pour aller en Canada rendit son ame a dieu & fut Son corps Inhume dans Leglize Ste Margueritte que [espace] plusieurs qui estoit party avec Luy nous a mande par Lettre, Et environ la fin du moys de decemb. de La mesme annee Ledt Landry ete reinhume » Je consulte le dictionnaire de René Jetté pour savoir qui est l’ancêtre des Landry d’AmériqueJetté René, Dictionnaire généalogique des familles du Québec, des origines à 1730, PUM, 1983, p. 643. . C’est Guillaume Landry fils de Mathurin et de Damiane Desavis. Guillaume Landry a été baptisé le 23 février 1623 à La Ventrouze, canton de Tourouvre, arrondissement de Mortagne, au Perche (Orne). S’il y a une relation entre Guillaume Landry et Denis Landry l’aîné, elle reste à découvrir. ...
Jean Lefort dit Laprairie
Lundi le 17 octobre dernier M. John Prairie, urgentologue à Miami, et son épouse visitaient le Vieux La Prairie. Suite à cette visite ils se sont rendus dans nos locaux pour effectuer certaines recherches généalogiques avec l’aide de Mme Marie- Hélène Bourdeau. L’ancêtre de M. Prairie est Jean Lefort dit Laprairie, un soldat des Compagnies franches de la Marine qui arrive ici lors de la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697) et qui a pris racine à La Prairie (d’où son surnom). Il a probablement défendu le fort de La Prairie contre l’attaque des troupes de Schuyler en août 1691. Il a épousé Marguerite Moreau (veuve, fille du Roy arrivée en 1670) à La Prairie en 1696. Un des descendants de Jean Lefort, Amable « Peter » Lefort dit Laprairie, a émigré aux États-Unis dans les années 1850 où ses descendants ont conservé le nom de famille « Prairie ». ...
Pourquoi je ne trouve pas l’acte de décès de mon ancêtre ?
Dans son livre « Les quatre saisons dans la vallée du Saint-Laurent », Jean Provencher nous apprend que certains curés refusaient de célébrer les funérailles et d’enterrer dans le cimetière les individus qui étaient saouls au moment de leur décès. Toujours selon M. Provencher, la consommation moyenne de l’habitant et de ses fils était de quatre à six verres de rhum chacun par jour, et les hommes « prenaient un coup solide » durant les veillées d’hiver qui avaient lieu presque tous les soirs entre Noël et le mardi gras. Ce refus de certains curés pourrait-il expliquer l’absence de quelques actes de sépultures dans les registres paroissiaux ? ...
Errata
Dans le numéro d’octobre, nous avons publié par erreur une photo intitulée « Les chevaliers de Colomb de La Prairie en 1949 ». Cette photo ne représente pas des gens de La Prairie, toutes nos excuses. ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence: Morts accidentelles et violentes sous le régime français
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Marie-Hélène Bourdeau Marie Gagné Stéphane Tremblay Révision Robert Mailhot Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec), J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles. Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, octobre 2011

Les chevaliers de Colomb de La Prairie en 1949.

Qui sauvera les sociétés d’histoire régionales ?
Nous vous proposons ici quelques extraits d’une lettre de M. Serge Gauthier, président de la Société d’histoire de Charlevoix, parue dans la section Libre opinion du Devoir le 8 août 2011.   Qui sauvera les sociétés d’histoire régionales ? « Qui voudra, dans l’avenir, soutenir de ses forces personnelles, de son temps, de son argent, ces organismes parfois très anciens possédant une documentation unique en livres, en manuscrits, en archives, en savoirs aussi, comme un véritable lieu de souvenance où la mémoire même de nombreux territoires québécois réside discrètement dans un oubli presque total de la majorité de nos concitoyens et de nos gouvernements ? » […] « Il y a quelques années, lors d’un congrès de sociétés d’histoire québécoises, nous avons pu prendre connaissance – bien partiellement il faut le dire – du budget annuel moyen de ces organismes. Certaines sociétés existaient sans ressources financières ou presque, plusieurs avec un budget de moins de 5000 $ par année ! À peu près aucune société ne bénéficiait de permanents rémunérés et ces organismes avaient souvent peine à se trouver un local pour remiser leurs précieux documents. Une situation de sous-financement intolérable en fait. » Ces quelques phrases nous permettent de mesurer dans quelle mesure notre organisme jouit d’une situation privilégiée tant au niveau du logement que du financement. Notre société a progressée également grâce à l’effort, parfois laborieux et difficile, de nos bénévoles et grâce à l’appui inconditionnel de nos membres. Nous avons le devoir de perpétuer ces conditions gagnantes. ...
Maisons de pierres du Vieux La Prairie
Les pierres utilisées pour les murs de quatre bâtiments en pierre ont été examinées : la maison du notaire Boucher, l’église, le 144 chemin de Saint-Jean et le restaurant Au Vieux Fort. Dans le cas de l’église ce ne sont pas les pierres de la façade, qui est faite de marbre fossilifère taillé, une industrie florissante de l’époque des constructions d’églises, mais celles des murs latéraux qui ont fait l’objet de notre étude. Leurs murs sont donc formés en partie d’une pierre d’un gris très foncé, presque noir qui ressort visiblement du mortier. Nos ancêtres savaient utiliser les ressources du milieu immédiat. Pour l’église, on m’a parlé de pierres venant de l’ancienne île à Pierre en face de Saint-Lambert. Ces pierres sont des grès qui font partie des roches connues par les géologues sous le nom de Groupe de Lorraine. De l’autre côté du fleuve, ce sont surtout les calcaires du Trenton de Montréal, qui sont totalement différents. Les pierres naturelles des îles du fleuve, connues d’avant 1967, appartiennent aussi au Groupe de Lorraine. Les pierres du Lorraine pourraient donc venir des îles si on dispose d’une autre preuve historique ou simplement du secteur de la carrière à brique avant même qu’on commence à l’exploiter pour la brique. Je n’ai pas noté de poli sur les pierres accessibles des murs indiquant un séjour dans l’eau du fleuve, mais les maçons ont pu l’éliminer. Nos ancêtres ont sûrement tout fait pour éviter un « long » transport par les chevaux. Il faut souligner le sens pratique de nos ancêtres. La principale pierre dans le Lorraine, c’est le shale gris noir, altérable et fragile, qui sert depuis plus récemment de matière première pour la fabrication de la brique. Dans ce shale, on rencontre des lits et bancs d’un grès beaucoup plus compétent, plus dur, plus utilisable en maçonnerie, inutile pour la brique. Ce sont ces bancs compétents qui ont pu fournir les pierres brutes des murs. Ces pierres du Lorraine à l’époque pouvaient être directement en surface et sur place. Ailleurs au Québec et vraisemblablement aussi à La Prairie, on utilisait le calcaire du Trenton (un exemple bien visible au pont-tunnel) comme pierres de construction, et qui sont largement utilisées comme pierres concassées dans plusieurs carrières des alentours. Ailleurs au Québec, on a aussi utilisé pour les murs des maisons les pierres des champs, celles qu’on trouve n’importe où dans le till glaciaire, arrondies durant leur transport par les glaciers et provenant en grande partie des Laurentides. De g. à d., le mortier, le shale friable, le grès lité. Un maçon professionnel aurait enlevé le shale et aurait placé le grain (litage) à horizontale plutôt qu’à la verticale. Trois observations pour ces bâtiments de pierres : la première, c’est cette couleur presque noire, une couleur plutôt rare pour les maisons de pierres dans tout le Québec. D’autre part, si vous visitez la carrière, vous observerez deux types de pierres dans le Lorraine, dont celles servant à faire la brique (shales). Ce shale se retrouve parfois dans les murs, ce qui peut démontrer soit que les techniques de maçonnerie ont évolué, soit que les constructeurs n’étaient pas des maçons qualifiés (pour l’église et pour le 144 chemin de St-Jean) car ce shale s’altère, s’effrite, résiste mal à l’eau et n’aurait jamais dû être utilisé pour les murs. Heureusement, ce sont des placages en très faible quantité qui n’ont pas influé sur la solidité des murs. Par ce simple constat, on obtient une information sur la maçonnerie de l’époque dans la région. Les responsables de la construction des murs du restaurant étaient un peu plus adroits. Ils ont cette fois équarri les pierres en respectant plus ou moins le « grain » de la pierre, ce que les géologues appellent le litage du grès i.e. le plan de dépôt des grains de sable lors de la sédimentation du grès. Les vrais maçons respectent toujours le grain de la pierre dans leur taillage ce qui n’est pas le cas dans les deux autres bâtiments et ce qui a été fait grossièrement pour le restaurant. Si vous voulez observer du travail de maçon professionnel, jetez plutôt un coup d’oeil aux pierres de l’ancien bureau de la poste ou aux calcaires fossilifères taillés de la façade l’église.  ...
Colloque en généalogie
Samedi 10 septembre dernier, M. Jean L’Heureux et moi avons participé au colloque intitulé « D’hier à demain : vers de nouvelles origines » qui était organisé par la Société de généalogie de Québec (SGQ) afin de souligner le 50e anniversaire de sa fondation. Ce colloque avait comme objectif de rappeler les premiers pas de la SGQ et l’évolution de la généalogie au Québec face aux sciences connexes que sont l’histoire et la génétique. Les ateliers de cette journée thématique avaient lieu dans les locaux du pavillon Pollack-Desjardins de l’Université Laval. Deux sujets ont retenu notre attention lors de ce colloque. Dans la matinée, grâce à la conférence du Dr. Claude Laberge, intitulée « Contribution de la généalogie en génétique humaine », nous avons pu mieux comprendre comment la généalogie et la génétique pouvaient être utilisées ensemble afin de mieux analyser l’évolution de certains phénomènes humains comme les maladies héréditaires. Le Dr Laberge a utilisé quelques exemples tirés du projet CARTaGENE dont il a été le directeur scientifique entre 2000 et 2010. CARTaGENE est maintenant une ressource disponible pour les chercheurs souhaitant mener des études ou des projets de recherche reliés à la santé publique. En fin de journée nous avons assisté à la conférence de Mme Hélène Vézina, intitulée « Origines ancestrales et patrimoine génétique des populations du Québec ». Anthropologue et démographe, Mme Vézina est la directrice du projet Balsac dont l’objectif est de réunir tous les actes de mariage de l’histoire du Québec dans un fichier informatique dont la consultation par les chercheurs rendrait possible la reconstitution automatique des itinéraires individuels et familiaux de même que des généalogies ascendantes et descendantes. Grâce à l’analyse de ces données, le projet Balsac a pu démystifier quelques mythes souvent véhiculés par les amateurs de généalogie comme : « tous les Canadiens-Français ont des ancêtres amérindiens » et « au Saguenay, tout le monde est consanguin et plusieurs maladies héréditaires y sont fortement représentées ». Dans les deux cas, les rumeurs sont fausses, car elles ont été démenties par les recherches du projet Balsac dont le fichier est maintenant disponible à la communauté scientifique. Ainsi, à peine 1 % des Canadiens-Français ont des ancêtres autochtones et le Saguenay n’a pas un taux de consanguinité plus important que les autres régions du Québec. Les maladies héréditaires sont réparties uniformément dans toutes les régions du Québec ; certaines de ces maladies étant plus présentes à certains endroits. La fédération des Sociétés de généalogie a profité du colloque de la SGQ pour tenir son conseil de généalogie le dimanche 11 septembre au pavillon Pollack-Desjardins de l’Université Laval. Les travaux de la journée ont principalement évolué autour de la nouvelle structure du Bureau québécois d’attestation de compétences en généalogie (BQACG) qui a été instaurée le 30 mai 2010. Par cette nouvelle structure, la fédération veut encourager les chercheurs en généalogie du Québec à s’affilier à une Société de généalogie et à faire reconnaître leurs différents degrés de compétences en déposant leurs travaux au comité du BQACG. Les trois niveaux de compétences sont : généalogiste de filiation agréé, généalogiste recherchiste agréé et maître généalogiste agréé. Avec le temps, la fédération espère attribuer plusieurs de ces attestations dans les quatre coins de la province et faire bénéficier toutes les sociétés de généalogie qui pourront ainsi utiliser les compétences reconnues de leurs membres afin de former la nouvelle génération de chercheurs en généalogie. La SHLM tient à souligner que Mme Marie-Hélène Bourdeau, coordonnatrice à la SHLM, a présenté sa candidature au BQACG le 30 septembre dernier afin d’obtenir le premier niveau de compétence. L’auteur du présent article présentera sa candidature au même niveau de compétence en avril 2012. La reconnaissance de ces différents niveaux de maîtrise en généalogie est accessible à tous les généalogistes soucieux d’investir des énergies dans la recherche pour éventuellement transmettre leur savoir à des débutants. ...
Chronique généalogique
Je vous présente ce mois-ci deux outils qui devraient vous aider dans vos recherches généalogiques. Le premier est nouveau ; il s’agit de L’Index des revues. En collaboration avec la Société généalogique canadienne-française et la Société de généalogie de Québec, la Fédération québécoise des sociétés de généalogie propose une banque de données qui contient des articles d’intérêt généalogique provenant de plus de 500 revues canadiennes, américaines et européennes et dont les plus anciens remontent à 1940. La recherche peut se faire par auteur, titre, sujet ou nom de la revue. Le résultat de la recherche est une fiche d’article qui vous donne les coordonnées complètes de la revue et l’endroit où la lire. La SHLM possède certains de ces périodiques ; n’hésitez pas à consulter notre catalogue en ligne ou à venir nous rencontrer. Le deuxième outil n’est pas nouveau, mais a été complètement amélioré. La base de données Avis de décès de la FQSG vous donne accès à plus de 740 000 fiches provenant de plus de 300 sources. La recherche se fait par nom et prénom, nom des parents, dates de décès ou le titre du journal dans lequel fut publié l’avis de décès. Le résultat est une transcription complète de la notice nécrologique, incluant la photo s’il y a lieu. Ces deux outils sont disponibles sur le site de la FQSG (www.federationgenealogie.qc.ca). Vous devez être membre d’une société de généalogie affiliée à la FQSG (comme la SHLM) pour y avoir accès. Sur la page d’accueil, cliquez sur le lien « inscrivez-vous ! » et répondez aux questions du formulaire et sans oublier d’indiquer votre numéro de membre de la SHLM. Nous devrons par la suite valider votre inscription et vous faire parvenir votre mot de passe. Bonnes recherches ! ...
01 Jan 1970
Notre prochaine conférence: Pierre Lemoyne d’Iberville
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Cécile Beaudin Jean Beaudin Gaétan Bourdages Marie-Hélène Bourdeau Stéphane Tremblay Révision Robert Mailhot Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec), J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles. Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

Au jour le jour, septembre 2011

Le charnier du vieux cimetière construit en 1834

Calendrier des conférences saison 2011-2012
18 octobre 2011 Marcel Lussier Pierre Lemoyne d’Iberville Le conférencier fera rapport de ses plus récentes recherches dans les Archives de La Havane de Cuba, ville où est mort notre héros national : ‘Pierre le Moyne d’Iberville’ Sa sépulture est inscrite dans les registres de la cathédrale de La Havane, le même jour que celle du gouverneur et capitaine général de l’île de Cuba : ‘Don Pedro Alvarez de Villarin’, tous deux morts mystérieusement le même jour. Est-ce un complot britannique d’empoisonnement ou suite à une épidémie de fièvre jaune ? Pourquoi d’Iberville est-il à Cuba en l’année 1706 et qui est ce second personnage mort à La Havane en 1710 sous le nom de Moin de Berbila ?   15 novembre 2011 Michel Barbeau             Morts accidentelles et violentes sous le régime français En Nouvelle-France, les causes de décès furent multiples. À part les épidémies et les autres maladies non épidémiques, les habitants furent victimes de morts accidentelles et violentes. Plus de 2 000 colons périrent de manières accidentelles ou violentes. Dans cette conférence, nous allons aborder ces différentes causes de décès : noyade, naufrage, guerre, incendie, accidents de toute nature, duel, meurtre et exécution.   17 janvier 2012 Louise Chevrier Marguerite, première partie des chroniques de Chambly Les chroniques de Chambly se veulent une vaste fresque de la bourgeoisie canadienne-française à l’époque du Bas-Canada. Qui étaient ces gens qui vivaient à Chambly autrefois, familles nobles et bourgeoises, médecins, notaires, marchands, curés, riches habitants et autres notables ? Comment vivaient-ils ? Quel genre d’instruction ces notables ont-ils reçu ? Sont-ils cultivés ? À quoi occupent-ils leurs loisirs ? Pour répondre à toutes ces questions, Louise Chevrier a épluché les sources premières de l’histoire : registres de paroisse, archives notariales, journaux et autres documents 21 février 2012 Michel Prévost Jos Montferrand, roi des forêts de l’Outaouais ou pilier de tavernes ? Homme robuste, mesurant près de deux mètres, Montferrand sera tour à tour bûcheron, contremaître, draveur, cageux et véritable modèle de fierté pour les francophones. Malheureusement, il a parfois mauvaise réputation et certains le considèrent comme un pilier de tavernes. Venez démystifier Montferrand et découvrir les différentes facettes de ce personnage fascinant de notre histoire. 17 avril 2012 André Raizenne-Quesnel L’affaire Raizenne Cette conférence présentera un vidéo d’environ 50 minutes qui relate l’histoire des 150 massacres commis par les canadiens-français dans les années 1700 en Nouvelle-Angleterre, spécialement celui de Deerfield au Massachusetts. On couvrira la prise de captifs par les Amérindiens, leur longue marche vers le Canada, leur captivité, leur changement de culture et de religion, à Montréal et à Oka et leurs descendants jusqu’à nos jours.   15 mai 2012 Michel Létourneau Châteauguay et sa rivière Lorsque le marchand de fourrures Charles Le Moyne prit possession de la seigneurie en 1673, son objectif était d’établir un comptoir de traite fortifié sur l’île St-Bernard et de profiter de la rivière de Châteauguay, utilisée par les Amérindiens depuis des millénaires. Des colons s’établirent ensuite dans la région, puis la rivière de Châteauguay deviendra jusqu’à la Conquête une véritable « autoroute » de transport du bois coupé. L’avènement du chemin de fer et des bateaux à vapeur permettra aux vacanciers de Montréal de découvrir la rivière et ses attraits récréatifs ...
Une conférence spéciale : un cimetière oublié
L’église de la Nativité de la Vierge Marie à La Prairie souligne cette année son 170e anniversaire. L’enclos paroissial situé à l’arrière de la bâtisse et soutenu par un mur de pierre, résulte de la superposition de trois cimetières depuis 1689. L’ensemble, incluant la crypte de l’église actuelle, renferme plus de 11 000 sépultures dont la présence n’est indiquée par aucune épitaphe ou monument. Ces morts sont pourtant les ancêtres de plusieurs milliers de citoyens de notre région et méritent qu’on souligne leur existence. Voilà pourquoi la Société d’histoire de La Prairiede- la-Magdeleine, en collaboration avec le ministère de la Culture des Communications et de la Condition féminine, souhaite installer dans la crypte de l’église un panneau d’interprétation rappelant au public visiteur l’histoire des cimetières de la Nativité. Afin de financer en partie ce projet, la Société d’histoire offrira le 20 septembre prochain à 19 h 30, en l’église de la Nativité une conférence racontant l’histoire des trois églises (1687 une première église de bois, 1705 une première église de pierre et 1841 l’église actuelle) et de leurs cimetières. Exceptionnellement le coût d’entrée est de 10 $ par personne. Les billets sont disponibles aux endroits suivants : presbytère de la Nativité, au local de la Société d’histoire ainsi qu’au Service des loisirs de La Prairie. Invitez vos parents et amis ! Nos ancêtres ne méritent-ils pas ce modeste hommage ? ...
Souper-bénéfice annuel le 15 octobre à 18 h à l’étage du Vieux Marché
Menu du souper-bénéfice Hors d’oeuvre assortis, crudités de saison et trempette maison (centre de table) Variété de deux fromages du terroir et cheddar québécois et ses garnitures du moment Une sélection de trois salades : Salade César et ses garnitures classiques Salade grecque aux fines herbes Salade de penne et son pesto de roquette Mélange de cinq légumes de saison au beurre Pomme de terre parisienne à la provençale Maïs en épi Viande de porc (méchoui) Dessert : verrine de panna cotta à l’érable et son «crumble» au caramel d’érable Coût du billet : 35 $ par personne, les billets sont disponibles au local de la SHLM. Le 7 octobre est la date limite pour l’achat des billets. ...
C’est l’heure de la rentrée
Hélas l’été s’étire mais s’achève tout de même et il faut déjà songer à reprendre le boulot. Pour la rentrée nous proposons à nos membres deux activités marquantes : d’abord la conférence du 20 septembre à l’église de la Nativité et le souper bénéfice du 15 octobre avec une formule complètement repensée. Vous trouverez les détails de ces deux activités à la page 4 de ce bulletin. Certes la conférence et le souper bénéfice sont d’abord destinés à nos membres, mais il est clair que vos parents et amis sont les bienvenus. Le poste vacant au sein de notre C.A. est maintenant comblé suite à la nomination de Mme Linda Belleau cma-mba qui agira à titre de trésorière. Nous souhaitons la plus cordiale bienvenue à Mme Belleau. Le C.A. de la SHLM a également nommé Mme Elizabeth Dorman à titre de responsable de la vente de livres usagés pour la saison 2011-2012. Cela signifie que vous pourrez sous peu faire don de vos livres encore en bon état et que toute personne intéressée à se joindre au groupe de travail sera reçue avec joie. La boîte pour recevoir vos livres est déjà en place à la bibliothèque municipale, vous pouvez également les déposer au local de la SHLM les mardis, mercredis et jeudis. ...
01 Jan 1970
Conférence spéciale: Les églises de La Nativité
À propos du bulletin
Éditeur Société d’histoire de La Prairie-de-la-Magdeleine Dépôt légal 2002 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-7312 COLLABORATEURS : Coordination Gaétan Bourdages Rédaction Gaétan Bourdages Révision Robert Mailhot Design graphique François-B. Tremblay www.bonmelon.com Impression SHLM Siège social 249, rue Sainte-Marie La Prairie (Québec), J5R 1G1 Téléphone 450-659-1393 Courriel [email protected] Site Web www.laprairie-shlm.com Les auteurs assument l’entière responsabilité de leurs articles. Desjardins Caisse La Prairie commandite l’impression du bulletin Au jour le jour. ...

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